J Chapitre 3 : Pourquoi essayer de le tuer ?

Quand Harry quitta son bureau, Sévérus resta seul un moment.

Pourquoi est ce qu'il l'a demandé à Lucius, fit-il.

Sévérus quitta son bureau et gagna celui de Dumbledore.

Harry Potter vient de quitter mon bureau. Je voulais savoir pourquoi est ce que vous aviez envoyé Lucius et pas moi ?

Où ?

Prévenir Vous-Savez-Qui d'où se trouvait les Potter ?

Cela remonte, observa Dumbledore.

Et alors, pourquoi vouliez-vous qu'Harry meurt et ensuite vouliez-vous le sauver ?

Tu ne peux pas comprendre Sévérus, maintenant laisses-moi !

Frustré, Sévérus quitta le bureau du directeur et alla se coucher sans trouver le sommeil. Il avait fait une erreur, il avait mit Harry en danger. Il se releva, s'habilla et alla à la chambre de Seamus et Harry. Il s'assit dans un fauteuil et veilla toute la nuit. Il observa un moment Seamus. Il n'avait rien de particulier quand Harry se retourna dans son sommeil pour se mettre sur le dos. De là où il se trouvait, Sévérus le voyait parfaitement. Il était torse nu et couvert jusqu'à la mi-cuisse. Il marmonna vaguement et Sévérus comprit quelque chose comme « lâchemoiVoldemortyenamarrejetesupporteplusaprèstouttuesmort ». Ne sachant pas pourquoi, Sévérus se leva, releva la couverture sur les épaules à Harry et retourna s'asseoir.

Quand ils s'éveillèrent, Sévérus venait juste de s'endormir, le sommeil l'avait vaincu. Harry se leva et le secoua doucement.

Sévérus, vous vous êtes endormi. Que faites-vous là ?

Je veillais sur vous, j'ai fait la regrettable erreur de mettre Dumbledore au courant de votre visite forcée dans mon bureau. Vous êtes en danger Harry.

Ça va durer longtemps, demanda Seamus. Tutoyez-vous, parce que ça devient ridicule.

Harry et Sévérus se lancèrent un regard avant de laisser échapper un rire bref..

Il a raison, avoua Sévérus. Bravo Monsieur Finnigan, vous avez beaucoup de franchise.

Alors, demanda Harry.

Alors je te tutoie Harry.

Et je fais de même pour toi Sévérus, mais je ne parlais pas de ça, il t'a répondu ?

Qui ?

Dumbledore, voyons !

Non, il m'a mit dehors.

Ils quittèrent la pièce alors que Seamus allait à la Grande Salle. Sévérus restait avec Harry et lui raconta le fond de l'histoire du côté des méchants (NDA : L'histoire chez les gentils est connue, archi connue. Donc elle ne sera pas relatée ici, si vous ne la connaissez pas, je vous conseil sérieusement de lire Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban, enfin vous comprenez le 3 quoi !)

Sévérus avait vite été mit de côté, on avait remplacé ses services par ceux de Lucius Malefoy. Bien sûr, à cette époque, tout ce qui pouvait lui tomber dans le creux de l'oreille, ce vieux Lucius allait le répéter au Seigneur des Ténèbres. Il avait alors prit sa vengeance en donnant des informations à James Potter qu'il ne confiait pas à Dumbledore. C'est ainsi que James avait pu prévenir Sirius de tout ce qu'il savait et lui avait demandé d'être son Gardien du Secret.

Harry connaissais déjà la suite et Sévérus ne lui apprit plus grand chose après cela. A part le fait que Sévérus avait été évincé à cause de cette dette qu'il avait contracté envers James Potter lorsque Celui-ci lui avait sauvé la vie. Cette nouvelle avait été dite devant le maître par Lucius Malefoy.

Harry quitta Sévérus pour rejoindre Seamus devant la statue du bureau du directeur avant qu'ils ne gagnent l'étage où se trouvaient déjà le professeur Dumbledore.

Depuis quinze jours, fit Dumbledore, on se voit beaucoup.

A part au repas, je ne vois pas trop quand est ce qu'on vous a vu, dit Seamus.

En fait, ce coup-ci, on ne vient pas pour une chambre, dit Harry.

On a des questions, ajouta Seamus.

Allez-y.

Pourquoi avoir voulu faire éliminer Harry alors que ce n'était qu'un bébé et ensuite l'avoir protégé, demanda Seamus.

Pourquoi, s'étonna Dumbledore. Mais tout simplement parce qu'il est plus fort que moi, quand j'ai échoué, j'ai décidé de le prendre sous ma coupe. Qui mieux que moi pouvait le protéger de Voldemort qui voudrait à nouveau le tuer ?

Harry regardait l'épée de Godric Gryffondor. Il passa ensuite à la quantité de livres qui se trouvaient sur des tas d'étagères. Il aperçut entre autres : La mort : un aller-retour de Jean Raissucite qui attira son attention.

Seriez-vous prêt à répéter cela devant le Magenmagot, demanda Harry qui connaissait déjà a réponse.

Bien sûr que non, fit Dumbledore.

Suivez-nous je vous prit, dit Seamus.

Mais non, fit Harry, comment veux-tu l'emmener ?

Je l'attache, on transplane au bureau et…

Mais non, quel dossier est ce que tu vas présenter ?

Bah…euh…je n'en sais rien.

Alors on s'en va, conclut Harry en l'entraînant hors du bureau.

Il le conduisit dans un endroit sûr.
-Harry, qu'est ce qu'on va faire sans dossier ?

On va en faire un, cette mission m'énerve sérieusement, la semaine prochaine, on s'y met à fond.

Harry, je te signale que la semaine qui vient commence dans deux jours.

Eh ben c'est super, je vais pouvoir rester avec Remus pendant le week-end.

Sur ce Harry quitta Seamus et alla voir Remus.

Salut Harry, ça va ?

Bof, notre affaire n'avance pas trop, ça stagne et ça m'énerve.

Tu es drôlement en colère, c'est quoi comme affaire ?

Rien, s'il te plaît, on ne pourrait pas parler d'autre chose ?

Quoi par exemple ?

Je ne sais pas, tes cours ! Ils sont toujours aussi passionnant qu'il y a quelques années ?

J'espère. Mais dis-moi, tu te souviens de la fois où tu as fugué parce que tu voulais venir à mon cours ?

Oui, je m'étais encore cassé la jambe droite, j'étais à l'infirmerie. Quand j'ai regardé l'heure qu'il était quand elle m'a donné sa potion, j'ai patiemment attendu qu'elle termine, qu'elle me donne un autre nombre incalculable de potions et j'ai consulté ma montre en me disant « il faut que je parte, il faut que je parte… ».

C'était un cours sur quoi déjà ?

Je sais plus, mais ça devait être bien parce que dès que Madame Pomfresh a eu le dos tourné, je me suis rhabillé et j'ai filé à ton cours. Même que quand elle est venue me chercher en plein milieu de ton fabuleux cours, tu l'as laissé m'emmener. Tu le payeras un jour sale traître !

Tu rigoles, c'est de ta faute, je riais tellement que je pouvais plus bouger.

Mais vous étiez tous en train de vous payer ma tête de toutes façons. Inutile de te dire que ma réputation en a prit le plus gros coup possible et imaginable.

Tu fais gaffe à ta réputation toi maintenant ?

Ouais, depuis que Sévérus Rogue m'a gentiment fait remarquer que j'avais un fan club, j'ai pensé qu'il fallait pendre soin de mon image de marque.

Harry ! Arrêtes !

Quoi, demanda Harry incrédule.

Je t'interdis d'avoir un fan club…

Harry regardait Remus et son sérieux d'un air incrédule et inquiet.

…Parce que sinon tu vas vider celui de Sirius et celui de James, ils ne doivent pas apprécier s'ils te voient.

T'es sérieux ou pas là ?

Non, je rigole.

Ça tombe bien parce que c'était une blague.

Et Harry et Remus passèrent du coup un très bon week-end à faire semblant de se disputer, de se détester, mais ils s'amusaient bien.