J Chapitre 14 : Résolution du complot

Une heure après, la porte s'entrouvrit et Harry entra, les voyant tous les deux et mignons comme tout, il les déshabilla. Sirius en t-shirt et caleçon alors que Sévérus était tout à fait nu. Harry, en caleçon, se glissa entre les deux avant de les couvrir et de s'endormir là.

Le lendemain, Harry était bien. Il entendait murmurer doucement autour de lui.

-Vas-y !

-Mais non, il dort, ça va le réveiller

-Tu verras bien, fais-le !

-Mmh…d'accord, dit Sévérus réticent.

Harry entendit un mot de la douce voix à Sévérus avant qu'un souffle d'air ne le touche, il se vit la première fois avec Sévérus sur le bureau, il vit le retour de Sirius…il arriva un moment où il vit Lucius Malefoy, il sentit la douleur.

-ARRETES, cria Harry en se redressant.

Harry sentit des larmes couler le long de ses joues. Sirius avait un air accablé et Sévérus se mordait la lèvre inférieure.

-Allez Harry, dit Sévérus en le prenant dans ses bras en même temps que Sirius, ça va aller !

Harry se laissa doucement bercer puis se mit à rire.

-Quoi, demanda doucement Sirius.

-Il vous a fallu un mois pour que je puisse avoir ça !

-Quoi, demanda Sévérus.

-Vous deux. Je vous veux tous les deux, toi Sirius comme mon parrain, comme tu as toujours été, et toi…je te veux tout court.

-Ca à le mérite d'être clair et franc, lâcha Sévérus.

Harry enfouit sa tête dans les draps et embrassa le bas ventre à Sévérus.

-Dis, donc, tu lui en as appris des choses !

-La ferme Sirius !

-Oh, ne recommencez pas ou je pars, menaça Harry.

-Non, s'empressèrent de dire Sirius et Sévérus en l'attrapant chacun par un bras.

Harry se rassit et aplatit la couverture sur Sev. Il jeta un coup d'œil au réveil qui se trouvait à côté de Sévérus et vit huit heures et demi.

-On va déjeuner, proposa Harry.

-D'accord !

Sévérus allait se lever, mais Harry le rattrapa.

-Vas prendre ta douche en premier Sirius.

-Ca va, j'ai compris. Il faut que je prenne tout mon temps ?

-Comme tu veux, répondit Sévérus.

Alors que Sirius entrait dans la salle de bain, Sévérus et Harry se laissèrent retomber sur le matelas. Harry se blottit dans les bras à Sévérus en riant doucement.

-Qu'est ce qu'il y a ?

-Je t'aime !

-Moi aussi…je t'aime.

En souriant, Harry se remit à califourchon sur Sévérus et s'allongea sur lui. Sévérus le décala parce qu'il avait ses cheveux dans les yeux. Et au bout d'un moment :

-Tu me laisses mettre un caleçon, demanda Sévérus.

Harry retrouva sa place et regarda Sev. Sirius sortit de la salle de bain.

-On y va à deux, proposa Harry.

Sévérus entra dans la salle de bain avec Harry pendant que Sirius montait à la Grande Salle. Quand ils rejoignirent Sirius, Sévérus et ce dernier se mirent à discuter avec beaucoup d'acharnement.

-Vous parlez de quoi, demanda Harry.

-Nous, demanda Sirius en échangeant un regard avec son récent complice, de rien !

-C'est ça, continuez donc à comploter !

-COMPLOTER, s'étouffa Sévérus, NOUS ! Tu rêves Monsieur le directeur.

-A d'autres, ironisa Harry.

Harry se demandait ce que mijotait Sirius et Sévérus. Pourquoi tout faire dans son dos ? Pourquoi ne pas lui en parler ? Pourquoi le mettre sous légilimancie ?

Harry faisait les cents pas dans son bureau depuis une heure. Il se posait des questions. Quelqu'un frappa.

-Entrez. Ah Sirius !

-Sev et moi, on voudrait un journée, la même.

-Non, cria Harry, non, non et non et renon !

-Allez Harry, s'il te plaît, supplia Sirius.

-Je vais réfléchir.

-Merci.

-Ca ne veux pas dire oui.

-D'accord.

Le soir-même, Harry réalisa que Sev arrivait toujours après lui depuis quelques temps.

-J'étais avec Sirius.

-Encore, tu le lâches plus !

-Monsieur le directeur serrait-il…jaloux, demanda Sévérus à deux centimètres du visage à Harry.

- Oui, tu ne restes qu'avec lui depuis que tu m'as fait de la légilimancie.

- Il ne faut pas que tu penses ça, dit Sévérus. C'est toi que j'aime et …et Sirius et moi, on est en train de faire quelque chose pour toi. Si vraiment je voulais te tromper, je serais encore dans ses bras.

- Tais-toi !

Harry avait dit cela d'un ton suppliant en enfouissant la tête dans un oreiller.

- Harry…

Sévérus posa une main sur l'épaule à Harry. Harry le prit dans ses bras en pleurant.

- Promets…promets que tu ne me laisseras pas tout seul !

Sévérus le regarda étonné.

- Je…je te le promets.

Sévérus pensa alors qu'il était temps de montrer au Gryffondor tout l'amour qu'il lui portait.

- Je t'aime, lâcha Sévérus en essayant de reprendre son souffle, allongé sur Harry.

Ils avaient les corps enchevêtrés et luisant de sueur. Sévérus était encore en Harry. Il était onze heures et demi et ils étaient dimanche matin. Sévérus avait fait l'amour à Harry toute la nuit. Sévérus se coucha à côté de l'homme de sa vie.

- Trente-huit, annonça Harry.

- Trente-huit quoi ?

- Trente-huit fois.

- Comment tu le sais ?

- J'ai compté.

- Super, on voit que tu t'occupes.

- Mais non, avant de perdre le fil, c'est à dire a peu près …là, je rajoute un.

- Ah !

- Tu saignes.

- Où ?

- Là ! Dans le dos, dit Harry en léchant une goutte du liquide rouge.

- Tu n'avais qu'à pas me griffer toujours au même endroit.

Devant le regard de Harry, il ajouta :

- Je ne l'avais même pas sentit.

Le directeur et son adjoint regagnèrent la Grande Salle vers deux heures, en baillant.

- On ne se demande pas ce que vous avez fait, fit Sirius.

- On peut avoir notre journée, demanda Sévérus.

- Du moment que vous rentrer avant neuf heures du soir…

- Merci Harry, dirent Sirius et Sev en souriant.

- On prendra notre vendredi, ajouta Sévérus.

Et ce fameux vendredi arriva. Sévérus et Sirius quittèrent Poudlard et allèrent au Ministère de la Magie. Ils se rendirent dans le bureau à Drago.

- Bonjour, dit celui-ci.

- Merci, fit Sirius.

- De rien, ce fût un plaisir de rendre service à Harry.

- Justement, il a un problème, mais il ne sait pas que nous sommes là.

- Quel est le problème professeur Rogue ?

- Lucius a faillit tuer Harry, avoua Sévérus. Je l'ai trouvé quasiment mort.

- Et ?

- Drago, votre père a pratiquement tué le survivant !

- Oui, mon père est un mangemort qui a toujours suivit Voldemort. Attendez !

Il resta un moment sans rien dire. Lui, avait choisit la liberté et son père, s'il avait attaqué Harry, n'aurait aucune excuse. Et puis Voldemort était mort et son père l'avait déshérité et il avait vendu le manoir Malefoy et il avait attaqué Harry, sans compter ce que Drago ne savait pas, il méritait…il méritait… de mourir !

- Je préviens les Aurors, ils vont aller le chercher, je vais envoyer Finnigan et O'Neill.

- Merci Drago.

- De rien Monsieur. Mais, je voudrais juste savoir…comment savez-vous qu'il s'agit bien de mon père ?

- J'ai fait de la légilimancie sur Harry pour le savoir.

- Vous avez bien fait professeur, venez.

Ils le suivirent jusqu'à un bureau où Drago les fit entrer. Un homme blond aux yeux marrons était derrière le bureau de chêne.

- Voici le chef Pérégrin Bowen, l'ex chef à Harry.

- Bonjour, dirent Sirius et Sévérus.

- Bonjour Pérégrin, ce serait pour que Seamus et Sam aillent chercher Lucius Adrian Malefoy.

- Ce ne serait pas votre père Drago ?

- Si. Il faut le conduire à Azkaban pour attaque, utilisation de sortilèges interdits et menaces sur la vie du Survivant : Harry James Potter.

- Ah, et ?

- Et il va à Azkaban, je ne veux pas le voir, mettez le en haute sécurité et qu'il ne voit plus la lumière du jour.

- Bien, je fais le document immédiatement, il me faut seulement votre signature.

Drago prit le parchemin que Pérégrin lui tendait et apposa sa signature, le nom de son père suivit du sien et de la fonction qu'il exerçait dans les blancs.

Ils quittèrent ensuite le bureau et restèrent quelques heures auprès de Drago avant qu'ils ne le quittent.

- Ne vous inquiétez pas, je veillerais personnellement sur ce cas, dit Drago.

- Merci, dit Sirius.

Drago lisait la reconnaissance dans son regard.

- Euh…Sirius, il faut y aller, il va encore me faire une scène.

- Merci encore Monsieur Malefoy.

- Sirius, appela Rogue de l'autre bout du couloir.

- Je vous enverrais un hibou quand ce sera fait, lança Drago.

Les deux hommes acquiescèrent du bout du couloir. Il transplanèrent et furent à Poudlard pour neuf heures et demi car ils avaient mangé au Trois Balais.

- Il va me faire une scène, affirma Sev.

- Pourquoi ? Parce que tu as mangé en tête à tête avec moi ? On est en journée de repos !On peut fait ce qu'on veut de notre temps libre quand même !

- Pas quand le directeur et ton amant ne font qu'une et même personne.

- Je compatis, dit Sirius une fois qu'ils furent dans le hall

- Non, mais vous étiez où, demanda Harry.

- Nous, en journée et repos, et puis ça ne te regarde pas, dit Sirius.

Harry fit la moue puis leur demanda :

- Vous avez mangé ?

- Oui.

Harry faisait vraiment la tête.

- Bon, ben, je vais me coucher, dit Sirius pas très emballé par une dispute avec son filleul chéri qu'il voulait continuer à aimer.

- Lâcheur

- Mais c'est bon là, je suis pas un monstre !

- Bonsoir Harry, Sévérus.

Sirius les quitta et eux même descendirent aux cachots.

- Pourquoi est ce que c'est toujours dans ta chambre qu'on va ?

- Parce que c'est ma chambre la mieux, fit Sévérus en lui roulant le patin du siècle.

- Qu'est ce que tu en sais, tu n'a jamais été dans la mienne.

- Oui, mais nous sommes déjà dans la mienne alors c'est trop tard.

Harry se déshabilla et s'installa dans le grand lit alors que Sévérus terminait de se déshabiller. Harry le dévorait du regard. Sev se coucha et le prit dans ses bras.

- Pourquoi tu nous veux tous les deux et qu'on s'entende bien, demanda Sévérus après un temps.

- Qui ? Vous, c'est qui ?

- Sirius et moi.

Harry commença à jouer avec une des mains de son amant.

- Je ne sais pas, je n'ai jamais vraiment rien eu à moi.

- Tu m'as moi, s'offusqua Sévérus.

- Oui, mais je veux aussi Sirius.

- Pourquoi ? Pourquoi tu nous veux tous les deux ?

- Pourquoi tu veux savoir ?

- Ca t'embêtes de me le dire ?

- Non…non, bien sûr que non. Mais Sirius c'est un peu comme mon père. Ca m'embêterais que mon père ne s'entende pas avec l'amour de ma vie.

- Tu me vois comme ça, s'étonna Sévérus, comme l'amour de ta vie ?

- Puisque je te le dis ! Et Sirius, je l'aime beaucoup aussi, mais ce n'est pas pareil.

- Hum…

Harry continuait à jouer avec la main à Sévérus.

- Tu crois qu'il en penserait quoi mon père, demanda Harry.

- De quoi, fit Sévérus surpris.

- De nous, de Sirius qui est revenu…

- Alors, il serait fou de joie que Sirius soit revenu, qui plus ai, ramené par son fils. Et en ce qui nous concerne, je crois qu'il le prendrais vraiment très très mal. Pour être honnête, je crois qu'il m'aurait tué dès qu'il l'aurait apprit.

Harry lui jeta un regard suppliant.

- Même en sachant tous ce que tu as fait pour moi ?

- Oui, parce que je suis moi, et en l'occurrence son pire ennemi. C'est comme si le fils de Dumbledore tombait amoureux de Voldemort.

- Sev, il a un fils Dumbledore ?

- Non, c'était une image, une très mauvaise image, mais une image quand même. Tu te rends compte qu'en arrêtant Dumbledore avec ce que Remus a dit, nous avons fait s'écrouler toutes les notions de bien et de mal.

- Pas du tout. Dumbledore et Voldemort faisait le mal. Moi, avec toi et Sirius, on fait le bien.

- C'est une façon de voir.

- Pourquoi tu m'aime ?

- Aucune idée. Peut-être parce que tu es un horrible gamin qui vient de Gryffondor et qui est le seul dans ce monde à avoir un semblant de tête sur les épaules, parce que tu es irrésistible. Et toi ?

- Moi ? Bah, parce que tu es toi ! Parce que…bah et que je t'aime.

- Monsieur Potter, seriez-vous en train d'essayer d'éluder ma question ?

- Moi professeur ? Je n'oserais pas !

- C'est ça ! A d'autres !

- Je t'aime parce que tu m'aimes et parce qu'il n'y a personne d'autre que moi pour te supporter lança Harry avec un rire moqueur.

- Mais j'ai un caractère adorable !

- Oui ; confirma Harry, ton caractère est aussi adorable que celui d'un…

- Ange, proposa Sévérus.

Harry éclata de rire.

- J'ai vu des anges qui avait meilleur caractère.

- Arrêtons de parler de ça tu veux ?

- Vous avez fait quoi avec Sirius ?

- Ca t'intéresse tant que ça ?

- J'ai le droit de savoir !

- Tu le sauras bien assez tôt.

Harry voulait que Sev lui dise alors il lui tourna le dos.

- Tu fais la tête ?

- Non, je dors !

- C'est ça, tu boudes oui !

Sévérus le mit sur le dos et l'embrassa. Harry s'accrocha à lui et lui murmura :

- Aimes-moi !

Sévérus s'exécuta et dévora son corps à la vitesse où le feu du désir le dévorait. Harry le suppliait de le prendre, et ne pouvant plus se contrôler, il le pénétra doucement et entama ses mouvements de va et viens en même temps qu'une de ses main trouvait le sexe érigé à Harry et qu'il commençait à le masturber. Les joues de Harry rougirent encore plus furieusement, Sévérus lisait dans ses yeux tout le plaisir et l'amour que le jeune homme lui portait.

Harry se redressa et s'accrocha à ses reins en gémissant. Sévérus sentait qu'il allait venir. Harry était en train de mourir de plaisir. Harry précéda de peu Sévérus dans la jouissance.

- Sev…je t'aimmmeee…

Harry sentit la jouissance l'emporter puis il sentit Sévérus se répandre en lui.

Sévérus et Harry tentaient de reprendre tant bien que mal leur respiration. Sévérus regarda les joues de Harry perdre leur couleur rouge vive. Il aimait voir la leur de désir et d'amour dans ses yeux alors qu'il était rouge de plaisir.

- Qu'est ce que tu regardes comme ça, demanda Harry encore haletant.

- Toi !

- Qu'est ce que j'ai ?

- J'aime quand tu rougis parce que je te fais l'amour, avoua Sévérus.

Harry rougit encore. Sévérus l'embrassa et le prit dans ses bras avant qu'ils ne s'endorment.

Alors tout allait bien dans le meilleur des monde et Harry aimait Sévérus et inversement et Sirius était heureux avec eux et pour eux.

Harry se réveilla par ce beau matin de décembre. Il s'était réveillé tôt car il avait froid. Sévérus était parti. Où est ce qu'il pouvait bien être ? Harry saisit son pantalon alors que lui revenait des souvenirs qui lui avaient parus être des rêves. Un hibou avait frappé à la fenêtre et Sévérus avait ouvert d'un coup de baguette magique. Il s'était engouffré dans la pièce et avait volé jusqu'au lit alors que lui-même se rendormait. Sévérus lui avait parlé.

- Harry, il faut que j'y aille, je reviens.

Sévérus s'était habillé, l'avait couvert au mieux et l'avait embrassé avant de partir. Lui avait dormit encore une demi-heure environ.

Harry fouilla dans son pantalon en se passant la langue sur les lèvres. Il reconnu le goût épicé des lèvres à Sévérus.

Il trouva enfin la Carte du Maraudeur dans sa poche droite. Il la lut et pu ainsi savoir que Sev, son Sev était non seulement au troisième étage, mais dans les appartements de Sirius et dans la chambre de Sirius et tellement près de Sirius que tous les deux ne formaient qu'un seul point sur la Carte. Harry se demandait ce qu'ils faisaient. Après tout, il ne pouvaient pas…ils ne pouvaient…que…faire ce que…Harry pensait. Il décida de monter voir. Il sortit après s'être habillé et traversa Poudlard. Il ne frappa pas et entra directement dans la chambre de Sirius. Il les trouva l'un à côté de l'autre, penché sur quelque chose. Mais Harry ne put s'empêcher de remarquer immédiatement qu'ils étaient au moins encore habillé.

- Harry…euh…

Ils eurent le bon goût de rougir. Ils virent des larmes monter aux yeux de Harry, se jetèrent un regard puis éclatèrent de rire. Harry les regarda et s'écroula sur le lit à Sirius.

- Vous vous foutez de moi !

Sévérus et Sirius se regardèrent.

- Tu penses quoi, demanda Sirius troublé.

Sévérus se pencha et murmura à l'oreille de l'irrésistible brun qui était son parrain.

- Tu rigoles !

- Mais non Sirius…

Sévérus termina sa phrase dans un murmure alors que Harry les observait

- C'est pas possible !

- Mais si…

Quand Sévérus arrêta de chuchoter, Sirius éclata de rire.

- Maieuh…cria Harry.

- Harry, dit doucement Sirius, tu m'écoutes?

- Non, Sirius, il ne t'écoutera pas, comme la fois où je lui ai parlé de ta potion, il m'a même dit qu'il me détestait.

- Non !

- Si.

- Ecoutes Harry, tu crois quand même pas que Sévérus et moi… ? Bon d'accord, tu y crois… Mais tu sais, moi je suis avec Sicorlia. D'ailleurs elle doit être dans la salle de bain.

- Sirius, appela une voix étouffée comme pour confirmer ses dires. Sirius viens ici tout de suite.

- Oh ! oh !

- Sirius viens ici !

- Je ne peux pas Sicorlia, je suis en train de parler avec Harry.

- Ca va attendre, ramènes tes fesses !

- Bon courage, lança Sévérus en lui prenant un parchemin des mains. On y va mon cœur ?

Sévérus prit Harry par la main et laissa Sirius se faire hurlé dessus parce qu'il avait laissé de la mousse à rasé partout dans le lavabo.

- Vous faisiez quoi, demanda Harry piqué par la curiosité alors que sa jalousie ne le lâchait pas.

- On discutait de ça, dit Sévérus en montrant le parchemin qu'il avait à la main.

- Qu'est ce que c'est, interrogea Harry.

- Je ne veux pas te répondre sans Sirius, c'était un peu son idée aussi.

- Je veux savoir, cria Harry en s'arrêtant dans le hall, dis le moi !

- On te le dira, c'est pour toi qu'on a fait ça.

- Tu rêves Sévérus, fit Sirius qui avait enfin échappé aux griffes de la marraine de Harry. C'est toi qui m'a demandé si j'étais d'accord, et c'était ta vengeance à toi.

- Il s'était attaqué à lui, il n'avait pas le droit de s'en prendre à lui !

- A qui, demanda Harry.

- Vas-y, gronda Sirius à Sévérus.

Celui-ci lui tendit le parchemin et Harry s'en saisit et le lu.

Chers Messieurs Black et Rogue,

J'ai été ravi de vous aider. Ca y est, mon père est en prison, à Azkaban et il va y rester. Je voudrais que vous preniez quand même soin de Harry au minimum, il le mérite, après tout ce qu'il a vécu. Il avait pas l'air d'avoir subit trop de dégâts la dernière fois que je l'ai vu. Passez lui le bonjour de ma part et je vous souhaite à tous d'être heureux. ET JE NE RENDRAIS PLUS SERVICE A PERSONNE !

Je crois que je pense un peu à vous quand même.

Directeur du départements de la Justice magique.

Drago MALEFOY

-C'est tout, tout ce bazar pour Lucius Malefoy.

- Harry, il a faillit te tuer, cria Sévérus.

- Ca aura au moins eu le mérite de te faire dire que tu m'aimais.

- Là, tu es vache Harry, lâcha Sévérus. Tout ça parce que tu as été jaloux !

- Qui a entendu parler d'un professeur partial, dit Harry d'un ton moqueur.

- Toi, je suppose.

- Voyons, dit Harry, oui ! Et si tu étais moins partial, je crois que je te donnerais peut-être la surprise que je t'ai réservée.

- Tu as prévu de me faire une surprise ?

- Non, c'est pour son parrain chéri, intervint Sirius.

- C'est à moi qu'il parle, alors la ferme ! Alors, c'est quoi la surprise Harry ?

- Tu verras.

Harry savait très bien que Sévérus essayait de lui faire de la légilimancie alors il pensa très fort à son bureau et à cinq heures.

- J'y serrais, fit son amant.

Alors qu'ils s'asseyaient à la table des professeurs, Sirius jetait un regard étrange à son filleul

- Qu'est ce qui ne va pas Sirius ?

- C'est quoi la surprise pour Sévérus ?

En entendant « Sévérus » et « surprise » dans la même phrase, le concerné tourna la tête, tendit l'oreille et…et…et ne réussit pas à faire de légilimancie sur Harry qui faisait de l'occlumancie. Harry devait l'avoir dit à Sirius car il se marrait.

Si tu savais mon pauvre Sévérus, dit Sirius, j'adorerais que Sicorlia soit directrice rien que pour les surprises.