J Chapitre 15 : Surprise, surprise !
Sévérus était en cours. Il était dix heures et demi. Il voulait être cinq heures. Il fallait qu'il se calme. Bon, Harry avait une surprise pour lui, dans son bureau, à cinq heures, et Black lui avait dit qu'elle lui ferait plaisir. Qu'est ce que ça pouvait bien être ?
Bon, il était trois heures. Il devait s'occuper. Il décida donc de faire une potion très très trèèèès compliquée mais qu'il n'avait jamais ratée : du veritasserum.
Il était en train d'incorporer des gouttes de sang de dragon en touillant dans le sens des aiguilles d'une montre. Quelle serait cette surprise ? Il voulait le savoir. Harry lui avait dit qu'il adorait sa curiosité une fois. Tiens Harry devait être en train de préparer sa surprise. Mais qu'est ce que ça pouvait bien être ? Meeerdeuh… ! J'en suis où ?Dix, vingt…mais pourquoi je la mélange dans tous les sens. Mais ça ne donnera jamais du veritasserum ça !
Il observa attentivement le contenu de son chaudron. Il rougit devant toute sa classe. IL AVAIT RATE SA POTION !
Oh, la honte, moi, le plus respecté et le plus craint des professeur de Poudlard qui rate sa potion. Et cette surprise là-dedans ?Mais elle m'obsède ? En même temps, c'est la première fois depuis…oh !…très très trèèès longtemps. Et c'était surtout une surprise de la personne qu'il aimait le plus. Il était presque cinq heures. Il aurait la réponse dans une demi-heure. Qu'est ce que cela pouvait bien être ? Ah, qu'est ce qu'il pouvait être frustré de ne pas avoir !
Ah ! Il était enfin cinq heures ! Sévérus courut au bureau de son directeur préféré. Il frappa doucement, mais avec empressement. Il pensa que Harry mettait une éternité avant de lui dire d'entrer. Finalement, après dix secondes qui parurent dix heures à Sev, Harry lui ouvrit la porte. Il était habillé de façon très sexy. Sévérus s'en foutait pas mal, il voulait sa surprise.
- Sévérus, tu es là pour une raison particulière, demanda Harry.
- Maieuh, pour ma surprise.
- Ah oui, la surprise ! Non, non, t'inquiète pas, je ne l'ai pas oublié !
- Alors, c'est quoi ?
- Viens par ici, dit Harry en fermant la porte avec un sort.
Il prit Sévérus par la main et le fit s'asseoir dans le fauteuil directorial. Il s'agenouilla près de lui et le regarda dans les yeux.
- Alors, fit Sévérus.
- Et bien, comme tu as été gentil avec tout le monde et surtout avec moi, je t'ai réservé une surprise qui n'en ai pas vraiment une. Tu dois savoir ce que c'est.
- C'est quoi ?
- Tu n'as pas deviné ?
- Non, mais depuis le temps que j'attends, tu pourrais me le dire !
- Je crois plutôt que je vais directement te la donner, dit Harry.
- Oh ! Oui, je vais enfin savoir. Je pourrai refaire du veritasserum sans me tromper.
- Tu t'es trompé dans ta potion tellement ça t'a travaillé, demanda Harry étonné en lui enlevant sa robe de sorcier, le faisant se retrouver en pantalon. Tu n'es pas en noir aujourd'hui ?
- Non, je n'avais plus que du gris.
- Ah…
Harry se remit à genou.
- C'est l'heure de la surprise !
Harry commença par retirer le bouton du pantalon à Sévérus avant de faire descendre tout doucement sa braguette et de baisser légèrement son pantalon, juste ce qu'il fallait pour lui faire une belle surprise. Il sortit l'érection de l'homme de son caleçon et commença à la caresser en le regardant alors que le brun aux yeux noir commençait à gémir. Harry remplaça sa main par sa langue et quand il vit que Sévérus n'en pouvait pratiquement plus, il le prit totalement en bouche. Il ne fallut pas dix minutes de plus pour que Sévérus jouisse dans les règles de l'art.
Harry s'assit sur le bord de son bureau et regardait Sévérus reprendre sa respiration.
- Encore surprise, proposa Harry.
- Oh ! Oui ! Surprise !
Et ce fut ainsi que le professeur de Poudlard le plus en mal de surprises en eut trente sept en quatre heures.
Harry avait une autre surprise, mais en fait ça n'en était pas une, il pouvait aussi qualifier ce qu'il faisait de plaisir. Et oui, Harry Potter se faisait un petit plaisir alors qu'ils approchaient de la fin de l'année scolaire. Il avait prévenu tout le monde. Sirius et Sicorlia seraient présent, maintenant qu'ils étaient mariés, madame Sicorlia Sirius Orion Black ne quittait plus ce dernier. Remus et Altéa seraient aussi de la partie quand à Seamus et Samantha, ils n'auraient raté cela pour rien au monde. Le lendemain soir du départ des élèves, ils furent les seuls à parcourir encore le château. Harry les rassembla dans la Grande Salle vers neuf heures alors que Sévérus était déjà présent.
- Bonsoir à tous, dit Harry. Vous êtes ici parce que je voulais terminer cette année scolaire en nous retrouvant tous ensemble, vous, les gens que j'ai le plus côtoyé cette année.
Harry avait gardé le motif de leur présence pour lui. Ce devait être une surprise. Tous était de bonne humeur. Ils discutaient joyeusement.
- Je pense que je vais autoriser l'accès à la forêt interdite l'année prochaine, lâcha Harry en ouvrant la deuxième bouteille de whisky pur feu. Qui en veut ?
- Moi, répondirent les autres.
Ils étaient tous plus au moins saoul. Mais le pire était quand même Remus qui ne tenait pas l'alcool. Pourtant, juste pour rire, Sévérus lui en avait versé dans son verre à son insu avant qu'ils ne le fassent boire son verre cul-sec. Devant tout le monde, Remus commençait à raconter des histoire de jeunesse avec Sirius.
- Tu te rappelle Sirius, tu voulais que les jumelles Darson soit pour toi tout seul et en même temps, c'était ton premier râteau.
- C'était quand, demanda Harry.
- En première année quand ton père à commencé à dragué Lily, fit Sirius.
- Il était nuuuuul !
Sirius hocha la tête en signe d'affirmation. Le pauvre James, si il avait vu ses ami dans cet état, ils les auraient tué, parce qu'ils ne l'auraient pas invité pour être avec eux.
- Pauvre James, fit Remus, elle lui en a quand même fait voir de toutes les couleurs !
Il se leva avec un nouveau verre de whisky à la main, tituba pendant deux mètres et il s'arrêta, leur mimant la scène où ils avaient, lui et Sirius, trouvé Lily et James qui étaient en train se s'embrasser dans un placard à balai. Sévérus riait, mais il tourna son regard vers Harry qui était un peu rouge de rire, de l'alcool et du plaisir d'avoir tout le monde avec lui. Seamus se leva et alla rejoindre Remus et lui fit par de la fois où Harry et Remus avaient fait un pari.
- Tu es complètement fou de parier avec Remus, il gagne tout le temps, fit Sirius.
- Ouais-hic-, mais cette-hic- fois, j'ai perdu.
- On avait parié que Sévérus l'avait ou pas cru pour la Carte du Maraudeur, fit Harry. Je lui ai dit que Sev n'y avait pas cru une seconde qu'une Carte puisse insulter des gens et qu'on trouve ça dans tout les magasins de farces et attrapes. Remus avait affirmer le contraire.
- Alors-hic-, reprit Remus. Je lui ai-hic- dit que j'allais demander à-hic- Minerva pour qu'elle-hic- se renseigne. Elle –hic- m'a dit qu'il n'y avait-hic- jamais cru. Pour-hic- tant, j'avais fait des efforts.
- Tu n'as jamais su mentir, lança Altéa amusée.
- J'ai-hic- chaud, dit Remus.
Sirius se leva, tomba en chemin avant de s'appuyer sur Remus en riant pour se relever. Ce fût à ce moment qu'il réalisa que Remus lui avait attaché ses lacets ensembles pour qu'il ne tienne pas debout.
- Et puis la fois où on a été dans le bureau de Rusard et qu'il nous a prit la Carte.
- Ouais…-hic- mais c'est-hic- parce qu'il nous avait-hic- vu dans le parc-hic même pas le t-hic- temps d'aller dans la forêt interdite.
- Et puis on a été dans son bureau, et là…, dit Sirius. Il nous a demandé se vider nos poches.
Sirius et Remus revinrent vers la table. Sicorlia et Altéa éclatèrent de rire et Altéa prit son verre à Remus avait de lui donner une potion.
- Je-hic- veux pas !
- Remus, aller !
Harry et Sévérus se levèrent, Sirius saisit le flacon que tendait Altéa dans la direction de son amant en soupirant. Remus tomba à terre, il cria au viol quand Harry le saisit afin de l'immobiliser avec Sévérus pour que Sirius lui donne la potion.
- Oh, par Merlin, mais…mais j'ai…
- La gueule de bois, proposa Sirius.
- Je crois que je vois trente six phœnix !
- Pauvre Remus, rétorqua Sev.
Sirius et Remus lui jetèrent un faux regard noir.
- Vous voulez que je vous dise, dit Harry.
- Oui, répondirent les trois hommes.
- Je suis content que vous soyez là tous les trois.
Harry les serra tous dans une même étreinte, et même Sévérus ne trouva rien à y redire. Il envoya valser sa jalousie alors qu'il tendait une main à Remus pour l'aider à se relever.
- Nous devrions peut-être aller nous coucher, fit Sicorlia, il est quatre heures du matin.
- Là, Sicorlia, je pense sérieusement que tu casse l'ambiance, prévint Sirius.
Ils aidèrent Remus à s'asseoir à la table alors qu'il se tenait la tête dans les mains.
- Oh Merlin comme j'aimerai que ce marteau arrête de taper dans ma tête.
- Il tape fort, demanda Sirius moqueur.
- Oui, et en plus il doit être à la montagne parce que ça résonne.
Ils se mirent à rire.
- Vous reviendrez l'année prochaine, demanda soudain Harry sérieux.
- Pourquoi est ce que nous ne reviendrions pas, demanda Sirius.
- Bah, je… je ne sais pas, mais vu que…il n'y a plus de dangereux psychopathe dans le monde magique, je pensais…enfin…tu sais. Je me doute que Sévérus va rester, dit Harry en regardant Sévérus dans les yeux alors qu'il acquiesçait d'un signe de tête.
- Ecoute, dit Sirius en se penchant sur Harry, qui voudrais donner du travail à un loup-garou et à un mort échappé d'Azkaban ?
- Un mort innocenté, dit Remus.
- Oui, mais un mort quand même, confirma Sicorlia.
- Moi, répondit doucement Harry.
- Alors je continuerai à enseigner les sortilèges, avança Sirius.
- Et moi la défense contre les forces du mal.
- Sans compter que je serais là pour donner des cours d'histoire de la magie.
- Moi, je crois que je vais rester à l'infirmerie. Monsieur le directeur, une infirmerie avec une seule infirmière, c'est scandaleux, dit Altéa avec un sourire.
Harry les regarda et sourit.
- Alors on se prend un dernier verre avant d'aller se coucher, proposa Harry.
- Bien sûr, dirent les autres.
A leur grand étonnement, Remus tint son quinzième et dernier verre avec beaucoup plus de facilité que les quatorze derniers.
Ils se séparèrent sur de gentils encouragements.
Harry retourna à ses appartements avec Sévérus (NDA : ce sont en faite les apparts de Sev, bah oui, ceux de Harry était trop loin. Je crois que les appartements du directeur vont descendre aux cachots). Sirius et Sicorlia étaient dans la chambre de ce dernier alors que Remus et Altéa était chez Rem.
Les trois hommes les plus âgés eurent la même idée car ils attaquèrent le cou de leur partenaire au même moment.
Sévérus descendit, descendit, toujours plus bas sur le corps de Harry qui gémissait en se cabrant. Harry supplia Sévérus de le prendre maintenant, tout de suite, dans la seconde… L'esprit légèrement embrumé Sev s'exécuta et s'enfonça dans Harry avec un râle de jouissance alors que Harry commençait à bouger sous lui. Sévérus suivit son rythme et commença à masturber Harry peu après en embrassant toutes les parties du corps à Harry qui lui tombait dessus. Sévérus vit Harry rougir de plus en plus entre ses mains. Il le vit arriver au paroxysme du plaisir avant de neutraliser la pression qui remontait déjà. Harry attrapa Sévérus par la taille, enfonçant ses ongles dans la chair tendre pour approfondir les pénétrations de Sévérus et collant son torse contre le sien. Sévérus respira dans son cou de façon irrégulière et Harry jouit sur le ventre de son amant.
- Je t'aime, lui murmura alors Harry.
Ce fut ces trois simples mots qui firent jouirent Sévérus. Ils s'écroulèrent avant de s'endormir.
Remus faisait des va et viens en Altéa alors qu'elle gémissait sous lui en le suppliant de ne jamais s'arrêter. Il accéléra son rythme et bientôt, Altéa ne fut même plus capable de penser, rien, tous ses neurones étaient déconnectés. Ils étaient mis en pause. Elle sentit le plaisir l'envahir. Après la jouissance, Remus se laissa tomber sur elle en respirant doucement l'odeur de son corps sous lui. Elle reprenait son souffle en passant les mains dans le dos de son compagnon afin de les laisser courir sur les cicatrices dont elle connaissait l'origine. Remus lui sourit, l'embrassa et roula sur le côté. Ils s'endormirent alors qu'Altéa cherchait le réconfort et la chaleur du corps de Remus qui passa un bras autour d'elle.
Sicorlia était penchée sur Sirius et laissait ses mains courir sur son corps nu, le chatouillant. Elle commença à jouer avec la ligne de poils qui se trouvait au niveau de la ceinture de Sirius que Sicorlia lui avait enlevé depuis peu. Il la fit rouler sous lui n'en pouvant plus et commença à l'embrasser, laissant sa bouche courir avec légèreté sur son corps offert alors qu'il embrassait les endroits de son corps qu'il savait sensible. Elle ne mit pas longtemps avant de gémir. Entendant le son qui venait de s'échapper si tôt de ses lèvres, Sirius la regarda avec un air étonné, lui sourit et reprit sa tâche qui était de la faire hurler de plaisir.
- Qu'est ce qui se passe, demanda Harry en se redressant.
Sévérus le prit par la taille et referma les yeux.
- Quand c'est une fille qui hurle à travers le château « Sirius, oui ! » je crois que c'est clair, marmonna Sev.
- Qu'est qu'y a, tu es jaloux parce que je cris pas comme ça ?
- Non, au moins tu sais être discret pour ne pas alerter le quartier de nos activités.
Harry se laissa retomber sur le lit en riant.
- Tu as entendu ?
- Oui Remus, j'ai entendu Sirius faire hurler Sicorlia de plaisir, fit Altéa d'une voix ensommeillée.
- Ils vont réveiller tout le château, fit Remus.
- Le château est vide !
- C'est mon instinct de Maraudeur qui m'a réveillé, affirma Remus.
- Remus, tu n'as plus quinze ans et ça fait bizarre de te dire ça, mais Harry et Sévérus doivent avoir le même instinct de Maraudeur que toi dans ce cas.
- Sev un Maraudeur ! Par James Potter jamais de la vie !
- Alors arrête de dire des bêtises et dors !
Non seulement Remus et Altéa ne dormirent pas beaucoup cette nuit là, mais en plus, Harry et Sévérus étaient dans le même cas. Seul Seamus et Samantha avaient réussit à trouver le sommeil étant donné qu'ils étaient partit. Sirius avait fait hurler Sicorlia de plaisir toute la nuit. Harry ne se demandait plus pourquoi Sirius était très populaire auprès de la gente féminine à l'époque où il étudiait encore à Poudlard. Non seulement Sirius aimait et connaissait les femmes, mais en plus, il prenait plaisir à leur faire plaisir. Tant qu'elles pouvait encore penser, il ne leur faisait rien à proprement parler. Mais alors quand elles perdaient le contrôle, il en profitait et essayait de tenir le plus longtemps possible.
En allant à le Grande Salle ce matin là, il était en train d'y penser en s'asseyant à côté de Remus.
- Dis, donc, vous en avez fait du bruit, dit Remus.
- J'étais en train d'y penser, fit Sirius.
- Au bruit que vous faisiez, demandèrent Harry et Sévérus avec Altéa.
- Non, que je n'ai toujours pas battu Remus.
- Quoi tu n'as pas encore battu Remus, demanda Harry.
- Eh bien, Remus, moi et James nous avons fait un concours de celui qui tient le plus longtemps au lit, mais je ne suis qu'à huit heures cinquante trois minutes et vingt sept secondes alors que Remus est à douze heures quatorze minutes trente deux secondes.
Toutes les personnes présentes se jetèrent un regard et éclatèrent de rire. Sirius était déçu que tout le monde se moque de lui.
- Eh Sirius, fit Sévérus, moi je suis à dix heures trente minutes et trente secondes.
- Tout dans des comptes rond, ajouta Harry.
- Maieuh… fit Sirius.
- Alors Sirius, tu dois le respect à Sévérus Rogue, demanda Sicorlia à Sirius en l'embrassant.
Sirius rougit furieusement.
- Sicorlia, pourquoi ton nom est-il basé sur le mot licorne qui signifie la pureté alors que tu me laisse tomber dans les griffes de ces anti-pauvre-Maraudeur affamés ?
- Etrangement, il y en a qui sont plus beau que toi en rougissant, fit Sévérus en regardant Harry qui rougit aussi. Voilà… !
- Cette nuit, alors que nous étions légèrement incommodé par des bruits suspect, dit Altéa, Remus à vaguement dit que Sévérus était un Maraudeur.
Tous firent une grimace, même Harry, il était bien connu que les Maraudeurs étaient des amis, mais aussi une association anti-Rogue.
- Ensuite, il a jurer sur James Potter que cela ne se ferait jamais.
- Il a pas un sens de l'humour assez développé, ajouta Harry.
- Ton père serait d'accord, firent Remus et Sirius.
Ils achevèrent l'année sur une note bien plus joyeuse, les vacances.