J Chapitre 16 : Epilogue

Les années avaient passées, mais pas beaucoup, deux ans. Sirius venait d'être père. Sicorlia avait donné naissance à une petite fille. Elle s'appelait Siria Black. Son nom était basé sur ceux de ses deux parents ( NDA : c'est ce qu'ils veulent faire croire à tous le monde, mais en faite Sicorlia et Sirius aiment tellement le Sirius en question qu'ils ont prit son prénom au féminin pour leur fille. Rassurez-vous, elle ne s'appelle pas Siria Orion Black. Elle s'appelle Siria Lily Sicorlia Black. Ce qui soulage Sirius, c'est qu'il a réussit à convaincre Sicorlia de ne pas mettre le nom de sa mère dans les prénoms de leurs fille).

Cette année, ils fêteraient tous Noël chez Sirius qui avait emménagé avec Sicorlia à Godric's Hollow. Remus et Altéa venaient de se marier et Harry et Sévérus seraient également de la partie, ils étaient toujours ensemble. Depuis deux jours ils étaient déjà tous là, le réveillon aurait lieu dans trois jours. Seulement, ce matin-là, celui du vingt-deux décembre, Sirius vint réveiller Harry, assit sur le bord du lit, le secouant doucement, comme des années auparavant, quand il était revenu. Sirius était inquiet, l'enveloppe portait le cachet ministériel et Sirius n'avait confiance que dans une seule personne dans tout ce bordel d'aristocrates, c'était Drago Malefoy. Bien sûr, il y avait les Weasley, mais ils n'étaient pas des aristocrates bornés sans cœur. Quand il vit les yeux de son filleul s'ouvrir, il lui sourit.

-Ca ne va pas Sirius, demanda-t-il.

Le son de sa voix réveilla Sévérus. Il se mit à bouger et sourit à Sirius en le voyant. Mais son geste d'amitié (NDA : car oui, mesdames et messieurs, Sévérus Rogue et Sirius Black sont amis depuis qu'ils se sont sauvé la vie dans des circonstances tellement tragique que je ne vous en parlerai pas ici… en fait, c'est surtout parce que j'ai aucune idée de ce que ça pourrait être) fut arrêté quand il vit le regard inquiet de Sirius.

-Ca va pas ?

-Si, je viens donner une lettre du Ministère qui est arrivée pour Harry.

Harry Potter, vingt deux ans, amant de Sévérus Rogue, directeur de Poudlard, ancien Auror, donna la lettre à son partenaire de chambre pendant qu'il faisait un gros câlin à son parrain chéri qui était inquiet. Sirius pensa à James, James cachait mieux que lui sa peur de l'autorité, d'abord, il n'en parlait pas alors que Sirius en parlait avec Sicorlia, le soir, quand ils étaient couché. En pensant à Sicorlia, sa femme, Sirius vint instinctivement à penser à Siria. Il pensa à sa naissance.

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Sicorlia se tordit en deux de douleurs portant la main à son ventre (NDA : devinez où est cette charmante Sicorlia ?), elle était dans sa salle de classe. Un élève, le meilleur évidemment, les autres n'auraient même pas été effleuré par l'idée, couru jusqu'à la salle de sortilège et entra sans frapper.

-Le professeur Black est en train d'accoucher, dit-il à Sirius en reprenant difficilement son souffle.

-Allez prévenir le professeur Lupin et le directeur, le mot de passe est Quidditch, dit Sirius en courant à travers Poudlard pour rejoindre Sicorlia, il allait être…il allait être…papa.

Cette pensée traversa son esprit quand il passa la porte.

Sicorlia était cramponné à son bureau et se mordait la lèvres inférieur pour ne pas hurler. Sirius vit une goutte de sang tomber sur le bureau alors qu'il s'approchait doucement de Sicorlia. Il remarqua que les élèves étaient toujours dans la classe et leur dit de sortir. Il revint à sa femme qui agrippa son bras sous la nouvelle contraction. Il cria de douleur en sentant ses ongles entrer dans sa peau alors que Harry et Remus arrivaient.

-Va prévenir Altéa, dit Harry à Remus qui partit en courant.

Harry s'approcha et se mit de l'autre côté de Sicorlia.

-On va la conduire à l'infirmerie, dit Harry d'une voix posée et rassurante.

Sirius acquiesça en pensant que Harry avait beaucoup mûrit depuis qu'il était directeur. Comme à la naissance de Harry où James avait été le moins stressé d'eux trois. Ils aidèrent Sicorlia à marcher, doucement, en s'arrêtant à chaque contraction et la tenant pour éviter qu'elle ne tombe. Elle s'accrocha à Sirius en le suppliant de l'aider.

-S'il te plaît, Sirius, fait quelque chose !

-Je ne sais pas quoi faire, avoua Sirius en voyant le regard paniqué de sa femme.

Harry leur avoua qu'il n'y avait pas grand chose à faire. Ils reprirent leur marche vers l'infirmerie. Le plus dur fut de passer les escaliers.

-Je te déteste Sirius !

-Non…Sicorlia…dis pas ça.

-Dégage Black, je veux plus te voir.

Sirius lança un regard déçu à Harry.

-T'inquiète, elle ne pense pas ce qu'elle dit, affirma Harry alors qu'ils voyaient la porte de l'infirmerie. C'est sûr le coup parce que ça lui fait vraiment mal.

-Je veux bien te croire, tu verrai comment elle m'a serré le bras tout à l'heure, j'ai crié même tellement ça fait mal.

Remus ouvrit la porte parce qu'ils les avaient entendu arriver. Ils installèrent Sicorlia rapidement sur un lit. Madame Pomfresh et Altéa mirent un rideau en barrière pour éviter que Harry et Remus ne voient. Sirius était auprès de sa femme alors que les deux infirmières se moquaient de Sirius. Sicorlia, après lui avoir dit de dégager, qu'elle ne voulait plus le voir et qu'elle le détestait, elle lui dit jura qu'il ne la toucherai plus jamais.

Ce fut long, mais Sirius se rappellerait à jamais de chaque détail. Le petit corps que Sicorlia tenait prés d'elle était une moitié de lui-même. C'était la chose la plus précieuse qu'il possède.

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-Alors, demanda Harry en se tournant vers Sev pour lui demander ce que contenait la lettre.

Harry lâcha Sirius pour aller vers Sévérus, qui était livide. Sévérus se mit à trembler puis tourna son regard troublé vers Sirius qui ne le soutint pas, trop d'inquiétude se trouvait dans le regard de son ancien ennemi.

-Sev, demanda Harry, Sev, qu'est ce qui t'arrive, elle dit quoi la lettre ?

Sévérus le regarda, toujours livide et Sev le prit dans ses bras en lui tendant la lettre. Harry la saisit et la lut.

Cher Monsieur Potter

Je vous apporte toutes mes condoléances et vous prit de me pardonner de vous informer que le Ministère de la Magie à été attaqué par une force inconnu. Cependant, Je ne vous dit pas qu'il s'agit du mage sombre que vous avez tué, je pense que ce sont ses fidèles serviteurs. Ils ont pris le pouvoir et ont tué tous les résistants qui se sont battus courageusement pour sauver la nation sorcière. Je vous annonce avec beaucoup de tristesse que Monsieur Drago Lucius Malefoy a trouvé la mort lors de cette attaque. Je ne vous écrit pas du Ministère Harry, je sais tous ce que vous avez fait pour Monsieur Malefoy et ce qu'il a fait pour Sirius Black. Cependant, j'ai le regret de vous informer que j'étais présent lors du drame. Il s'est battu en combattant Blaise Zabini qui a mit fin à sa vie. Je sais que les mots ne servent à rien, mais méfiez-vous, ils parlent au nom du Ministère et ont donc tous es pouvoirs puisqu'ils font de nouvelles lois. Je vous avoue que je suis mort de trouille Harry, il faut que vous trouviez le courage de défendre, et non, ce n'est pas le monde, ceux que vous aimez et Poudlard. Avant de rendre son dernier soupir dans mes bras, Monsieur Malefoy m'a demandé de vous donner ce qui se trouve dans l'enveloppe, il m'a dit que vous comprendriez et qu'il s'excusait pour tout le mal qu'il avait fait. Ne croyez pas que je l'ai laissé partir avec cette image de lui-même. Je lui ai dit qu'il avait accomplit les plus grandes choses de notre histoire, il a envoyé le professeur Albus Dumbledore en prison et y a aussi mit son père, qui d'ailleurs est maintenant libre. Je vous présente encore toutes mes condoléances, je sais qu'il était un ami pour vous.

Ne faîtes pas de bêtise Harry, et prenez soin de Messieurs Black, Lupin et Rogue ainsi que de leurs familles. Après tout ce que vous avez traversé dans le passé, je doute de pouvoir vous en demander plus. La dette du monde sorcier envers vous est déjà très élevé, parce que la vie n'a pas de prix.

Bien à vous avec mes condoléances les plus sincères

Chef Pérégrin Bowen

Harry sentit des larmes couler sur ses joues, il sentit les souvenirs où il y avait Drago revenir au galop, il sentit son âme pousser un cri de désespoir. Drago était mort, il était certainement mieux là où il était maintenant, c'était, tout comme Sévérus, pour Sirius qu'il s'inquiétait. Les Mangemorts avaient déjà annulé toutes les décisions graves prises par Drago. Il ne voulait pas que Sirius soit emmené à Azkaban, le chef Bowen avait raison, il devait protéger les gens qu'il aimait. Il commença une liste dans sa tête, elle était beaucoup trop longue, en faite, il aimait tous les sorciers qui ne faisaient pas de mal. C'était pour cette raison qu'il devait se battre.

Sévérus resserra son étreinte autour de Harry alors que lui et Sirius pouvaient sentir la magie de Harry bouillir en lui. Siria se mit à pleurer. Sirius saisit la lettre alors que Sicorlia, Altéa et Remus arrivait. Siria était dans les bras de sa mère, la pauvre enfant d'un peu plus d'un an avait sentit la magie de Harry et en avait été effrayée.

-Que se passe-t-il, demanda Remus en les regardant.

-Harry à reçu une lettre du chef Bowen, avoua Sévérus.

-Tu veux dire le chef qu'il avait quand il était Auror, interrogea Altéa.

-Oui, il lui dit que Drago est mort, il a été assassiné, continua Sev.

Harry se jeta dans les bras à Sirius quittant l'étreinte réconfortante de Sévérus.

-J'ai peur Sirius. J'ai peur pour toi, avoua Harry.

Sicorlia fut aussi prise d'une peur soudaine pour Sirius. Si Harry avait peur, il y avait de quoi s'inquiéter.

-Pourquoi, demanda Sirius pas rassurer.

-Le Ministère a été attaqué par le restant des Mangemorts et quelques nouveaux. Ils ont pris le pouvoir et contrôle tout. Lucius Malefoy a déjà été libéré. Monsieur Bowen craint pour notre sécurité à tous parce que nous sommes proches de Harry, avoua Sévérus en baissant la tête. Drago Lucius Malefoy a été assassiné par son meilleur ami, Blaise Jordan Zabini.

-Non, firent les trois autres sans y croire.

-Si. Il faut les empêcher de venir pour emmener Sirius. Il vont le ramener à Azkaban ou le faire tuer ou encore le faire embrasser.

-Tais-toi !

Harry avait poussé Sévérus en arrière. Sirius était fort, il ne pouvait pas être embrassé ou tué et pour le faire retourner à Azkaban, il faudrait sûrement qu'ils s'y mettent à beaucoup.

Harry commençait à frapper Sévérus pour le faire taire. Sirius l'attrapa par les poignets afin de l'en empêcher. Il ne fallait pas qu'il en veuille à Sévérus pour avoir énoncé la vérité pur et simple. Sévérus se redressa et regarda Harry. Il était en train de pleurer en murmurant en Fourchelang alors que Sirius l'empêchait de bouger. Siria pleurait toujours. La magie de Harry avait encore affluée. Sirius et Sévérus se jetèrent un coup d'œil, il fallait qu'ils calment Harry. Sirius le tint jusqu'à ce que Sévérus referme ses bras sur lui en le berçant doucement afin qu'il se calme. Harry s'accrocha à lui. Il suppliait, en Fourchelang pour qu'on l'achève. Il voulait encore mourir. Cette fois, il avait une raison bien mieux que les autres. Il avait vécu plus de chose que Sévérus, Sirius et Remus réunis en vingt cinq ans et il y avait toujours les problèmes qui s'empilaient devant lui, l'empêchant d'avoir une vie normale.

-Ca va aller Harry chéri, murmura Sirius en lui caressant les cheveux.

Remus jeta un coup d'œil à Sicorlia qui savait aussi bien que lui que Sirius n'avait plus appelé son filleul Harry chéri depuis des lustres. La dernière fois, Harry avait moins d'un an. Il était tombé et s'était mit à pleurer parce qu'il ne tenait pas encore bien sur ses jambes.

-Qu'est ce que tu dis, demanda doucement Sévérus.

-Je veux mourir, dit Harry avant de le répéter en Fourchelang.

-Certainement pas, protesta Sévérus alors que Sicorlia donnait Siria à son père pour voir s'il ne pourrait pas la calmer.

Siria se sentait en sécurité dans les bras de son père et arrêta de pleurer. Harry lui jetait un regard interrogateur et Sirius ne savait pas quoi faire pour aider Harry.

-Il faut en parler, dit Altéa avec raison.

Remus, Sicorlia et Altéa s'assirent avec les trois autres sur le lit.

-Je ne retournerai pas à Azkaban, annonça Sirius.

-Tu as essayé de nous apprendre quelque chose, demanda Remus, même si je dois y laisser la vie, aucun de vous ne la perdra.

-Ça suffit Remus, dit Harry, si quelqu'un doit y passer, ce sera moi.

-Pourquoi est ce qu'on parle de gens qui devrait y passer, demanda Sirius.

-Parce que de toutes façons, ils vont me faire souffrir, mais à travers les autres. Vous, avoua Harry. Ils ont déjà commencé en libérant Lucius Malefoy.

-Je suis d'accord, dit Remus, c'est pour cette raison que la prochaine victime est dans cette pièce. Mais qui ?

-Quelqu'un de proche, dit Sévérus, quelqu'un qu'ils vont faire souffrir pour que ça fasse mal à Harry.

Tous se tournèrent vers lui.

-Non, ajouta le professeur de potion, ils me connaissent, ils savent à quoi s'attendre avec moi, j'ai commandé la plupart d'entre eux pour Vous Savez Qui.

-Dis son nom, ordonna Harry.

-Non !

-Sévérus, prévint Harry alors que son halo de pouvoir se décuplait encore.

-Harry je ne dirais pas son nom, parce que je n'ai peur que de lui, pas de toi. En plus, si tu ne te calme pas, tu vas les attirer ici.

Harry se calma ou maîtrisa son pouvoir immédiatement. Sévérus lui jeta un regard grave alors que Harry lui, montrait de l'incompréhension.

-Pourquoi est ce que tu as peur de dire le nom de Voldemort. Il est mort Sev, il ne peut plus rien te faire !

Harry se rapprocha de Sévérus et le regarda droit dans les yeux.

-Quand tu vois que quelqu'un peu décider de la vie ou de la mort de centaines de gens, y compris la tienne et celle de ceux que tu aimes, tu as tendance à avoir peur.

-Pourquoi avoir peur d'un mort, murmura Harry.

-Tu ne peux pas comprendre ce par quoi je suis passé pour que toi, tu sois là.

-Bon, intervint Remus, que ceux qui ont peur des morts gardent leur peur, on est pas là pour ça. Il risque de s'en prendre à Sirius.

-Oui, c'est pour ça qu'ils ont commencé avec la justice, ils vont le faire rechercher, ajouta Altéa pendant que Siria s'endormait dans les bras de l'homme en qui chaque personne de la pièce avait une confiance infini.

Sirius regarda Remus, il ne voulait pas souffrir, parce qu'il savait que comme à Azkaban, si on le faisait souffrir, ce serait psychologiquement.

-Ils vont s'en prendre à Sicorlia ou Siria, affirma Sirius.

-Je suis d'accord, dit Harry. C'est un bon moyen de nous faire souffrir tous les deux et de nous avoir à leur merci.

-On fait quoi maintenant que l'on connaît un minimum de leurs plan, demanda Sicorlia effrayée.

-On fait comme si on ne savait pas, leur dit Harry, il faut qu'ils pensent nous avoir pas surprise. Il faut que ce soit nous qui ayons l'effet de surprise. Nous devons tous avoir une baguette sur nous, ils vont nous attaquer à beaucoup je pense, nous avons deux Maraudeurs, un Mangemort, une infirmière et une sorcière qui a du tempérament, nous devrions…

-Je ne suis plus un Mangemort, se défendit Sévérus. Et je crois que tu as oublié quelqu'un.

-Qui, interrogea Harry.

-Toi, nous avons le survivant.

-Oui, dit Sirius, tu as tué Dumbledore et Voldemort. Tu es la plus grande menace.

On pouvait clairement voir qu'il était contrarié.

-Qu'est qu'il y a, demanda Altéa.

-L'un de nous risque de mourir, si ce n'est pas plus, dit Sirius, j'ai de quoi m'inquiéter.

-Sirius est le seul qui ait un enfant, il sera le dernier à entrer dans la bataille, proposa Sev, si bataille il y a.

-Ce qu'il y aura sûrement, dit Sicorlia en posant une main sur le bras à Sirius.

-Je ne peux pas rester derrière, avertit Sirius.

-Il faudra bien, lâcha Harry. Je sais ce que Siria ressentira si elle ne perd que l'un de vous deux. Je la plaint Sirius. Je ne voudrais pas entendre mes parents parler de la mort prochaine de mon père si quelqu'un propose quelque chose qui peut le sauver.

Depuis son mariage et la naissance de sa fille, Sirius ne voyait plus aucun intérêt à se mettre en danger, il comprenait maintenant ce que James avait tenté de lui expliquer des années auparavant. Il savait maintenant pourquoi il était parti le premier. James avait toujours été avec lui le plus courageux. Remus était plus savant, il calculait les plans alors que les trois autres les exécutaient, mais seul Queudver prenait quand ils ne se faisaient pas prendre à trois ou quatre.

-Je crois que tu as raison Harry il faut faire comme si de rien n'était, approuva Sirius alors que les autres hochaient la tête pour montrer leur accord.

Et Noël passa, avec ses cadeaux, son sapin et ses chutes de neige. Ils s'étaient tout de même bien amusé. Ils savait tous que cela ne durerait pas alors ils en profitaient un maximum. Ce serait un miracle s'il n'y avait aucun blessé de leur côté, en même temps, trop d'espoir apporte trop d'illusions, c'était pour cette raison que Voldemort et Dumbledore avaient eu l'idée de devenir les deux grands leader du monde sorcier ils avaient eu de l'espoir, mais beaucoup trop d'illusion. Ils devaient tous repartir pour l'école dans deux jours et la veille du départ, ils faisaient leurs valises.

Harry regardait Sévérus. Il le fixait en fait avec des yeux inquiet alors que Sev faisait pareil, mais avec un peu plus de discrétion.

-Qu'y a-t-il, demanda Sévérus.

-Rien, mais je me demande pourquoi…

-Je ne dis pas son nom ? Parce que c'est interdit

-D'où sort cette loi stupide, demanda Harry.

-De lui, il ne voulait pas que ses serviteurs prononcent son nom, lui on l'appelait maître et ça évitait un endoloris.

-Il ne lui fallait pas grand chose pour vous punir.

-Comme si nous n'étions pas au courant, fit ironiquement Sévérus.

Ils ne parlèrent plus pendant un moment mettant leurs affaires dans leurs valises.

-Sev..

-Mm

-J'ai peur.

Sévérus releva le nez. Cela faisait des années que Harry ne lui avait pas dit avoir peur.

-Pourquoi…Pourquoi est ce que tu as peur ?

-Pour toi. J'ai peur qu'ils te torturent, qu'ils vous tuent, j'ai peur pour Sirius, Remus, toi et tous les autres…Sev, j'ai peur pour tous les sorciers qui ne sont pas avec eux. J'ai peur pour Poudlard.

Sévérus le regarda longuement. Donc, la seule chose dont Harry n'avait pas peur, c'était eux et ce qu'ils pouvaient lui faire.

-Et toi, demanda Sev.

-Moi quoi ?

-Tu n'as pas peur d'eux ?

-Bof, ils ne peuvent pas être pire que Voldemort et Dumbledore. Et puis je les connais un peu.

-Et s'il te font du mal ?

-Bof, ils ont déjà commencé.

-Tu t'en fiches, interrogea Sévérus étonné.

-Bof, j'ai survécu à plein de truc, alors pourquoi pas à ça ? Ce qui me fait peur, c'est de survivre tout seul.

-Et ?

-Et c'est tout…Je…je

-Tu ?

-Je t'aime Sev, tu te rends compte s'ils arrivent à t'avoir, ce serais pire que…

-QUE QUOI ? Finis tes phrases Harry.

-Que mourir.

Sévérus le regarda incrédule. Bon, ce garçon avait perdu ses parents, son enfance avait été volée par le fait qu'il avait été maltraité, il avait perdu Sirius, il avait perdu sa liberté car il devait sauver le monde, il pensait que ce serait horrible de voir mourir un vieux maître des potions alors qu'il avait déjà vu mourir des dizaines et de dizaines de gens. Il arrivait des fois où Sévérus ne le comprenait plus du tout. C'était seulement maintenant qu'il envisageait que mourir serait sa seule porte de sortie si il arrivait quelque chose à l'un d'entre eux.

-Nous ne pouvons pas tous mourir, lui dit doucement Sévérus, il faut que quelqu'un reste derrière pour s'occuper des autres. C'est pour ça que Remus est resté pour toi quand Sirius est tomber derrière le voile. Il fallait que quelqu'un soit derrière.

-Je ne veux pas être derrière toi.

-Moi aussi je t'aime Harry, mais il vaudrait mieux pour tout le monde sorcier que ce soit un pauvre petit et vieux maître des potions qui parte plutôt que le grand Harry Potter.

Harry en avait assez de cette conversation, qu'il avait pourtant déclenchée, mais il voulait encore profiter des autres et de leur soutient. Il tira la langue à Sévérus qui le regarda avec incrédulité.

-Harry, tu as vingt deux ans et tu me…

-Je vais le dire à Sirius, menaça Harry en courant à travers la maison en riant en imaginant la tête de son parrain.

-Qu'est ce qui se passe, demanda Sirius alors que Harry se cachait derrière lui pour échappé à un Sévérus qui le coursait.

-Il m'a provoqué, balança Sev.

-Comment, demanda Sirius avec toute son innocence de Maraudeur, se prêtant au jeu.

-Il m'a tiré la langue, fit Sévérus faussement vexé.

-Pourquoi Harry, demanda son parrain qui se trouvait plutôt mal à l'aise au milieu.

-Il a dit que tu étais vieux.

-Quoi ! Moony ! MOONY !

Remus entra dans la pièce avec une petite fille sur les talons, Siria serait de la partie.

-Que vous arrive-t-il ?

-Sev a dit que nous étions vieux.

-Non, mais les Gryffondor, ils prennent toujours tout pour eux.

Harry se mit sur la pointe des pieds pour murmurer à Sirius son plan d'attaque. Il en fit bien évidemment part à Remus qui regarda Sev avec des yeux d'une pureté licornesque alors que Sirius le fixait avec un regard bestial amusé et que Harry lui, tournait la tête comme si de rien n'était, qu'il était innocent et que rien ne venait de lui. Le clan « Maraudeurs » se jeta sur le clan « pauvre Sévérus tout seul » qui hurla de rire si bien que Siria ria aussi. Les deux femmes entrèrent dans la salle et les regardèrent, eux, qui avaient tous passé l'âge de faire ce genre de chose, en train de faire une bataille de chatouilles et de coussins de canapé. Sirius s'extirpa rapidement de la bataille pour aller s'asseoir au sol un peu plus loin. Siria s'approcha et le regarda un instant dans les yeux avant de s'asseoir sur ses genoux. Remus imita son compagnon d'antan et Sévérus riait sous les attaques de Harry qui, épuisé à force de rire s'écroula sur lui.

Harry sentit qu'on lui tirait sur le pantalon et il ne leva pas les yeux.

-Ry !

La petite voix semblait l'appeler. L'enfant monta sur les jambes de Sévérus et s'allongea près d'Harry.

-Ce serait bien qu'on ait des enfants, lâcha alors Sévérus attirant sur lui tous les regards dans la salle.

Harry fut le seul à ne pas bouger.

-Bof, fut la seule réponse obtenue par Sev.

-C'est tout ce que tu sais dire en ce moment. Tu es dans ta crise de « bof », remarque, c'est mieux que la crise de « maieuh » !

-Maieuh…

-En voilà un qui aurait du se taire, lança Remus en se relevant.

-Tu veux pas d'enfant, demanda Sev.

-Si, plein, que des avec toi, dit Harry en se mettant à califourchon sur Sev. On pourrait même commencer à s'entraîner maintenant.

-Non, aller, on verra plus tard. Et pourquoi tu en veux plein ?

-Parce que c'est vraiment pas drôle d'être tout seul.

-Oui, mais c'est pas drôle d'être plein.

-Il faudrait un compte rond.

-Un nombre paire, affirma Sévérus.

Harry se mit à rire et enfouit son visage dans le cou à Sev alors que Siria tirait sur son pantalon. Il prit l'enfant et la plaça dans la même position que lui.

-Fais du cheval sur tonton Sev, il en serra ravie !

-Faîtes attention monsieur le directeur…

Quelqu'un frappa. Tous se redressèrent. Harry passa les bras autour de Siria et fit signe à Sirius qu'il s'en occupait. Son parrain se leva, forma un bouclier invisible autour de lui et ouvrit la porte. Il reçu un sortilège de douleur, mais comme ça ne fonctionnait pas, il fut repoussé de la main. L'homme blond aux yeux gris se tourna vers Sicorlia.

-Le Ministère ordonne que votre fille lui soit remise.

-Pour…Pourquoi, demanda Sicorlia avec peur et hésitation.

-Je serais curieux de le savoir, dit Sirius en se mettant près de Sicorlia.

-Parce que c'est la fille d'un assassin détraqué mental…et mort. Lui aussi doit être emmené.

Harry et Sévérus se levèrent. Sévérus passa devant Harry en geste défensif alors que Harry, pour ne pas rapprocher l'enfant de son futur bourreau, la confiait à Altéa. Remus avait aussi sortit sa baguette. Harry alla vraiment très près de Lucius Malefoy.

-Tiens, un visiteur, fit Harry, j'espère que vous avez passé un agréable Noël, mon seul regret est de ne pas voir Drago à vos côtés.

Lucius pâlit, son fils, il ne l'avait plus vu depuis que ses camarades avaient prit le contrôle du monde sorcier anglais.

-Serait-il passé de vôtre côté pour que vous me posiez la question, demanda Lucius.

-Luss, ne serais-tu pas au courant de la mort de ton propre fils, intervint Sévérus.

-Non…Il ne…il ne peut pas…il ne peut PAS être mort, souffla Lucius.

-Bien sûr que si, dit Harry. Je suis désolé de vous le dire de cette façon, mais apparemment, votre fils n'avait que peu de valeur aux yeux de Blaise Zabini.

-Blaise, fit Luss.

-Oui.

Lucius demanda aux deux autres hommes de sortir.

-Drago ne peut pas être mort tout comme…

-Comme je ne peut pas être vivant, demanda Harry.

-C'est une bonne question, approuva Sirius alors qu'ils s'asseyaient tous dans le salon.

-J'ai trouvé Harry peu de temps après ton départ, annonça Sev. Il n'était pas vraiment en très bonne forme.

-Je suis partit parce que quelqu'un a frappé à la porte. Je croyais que même s'il ne mourait pas, il deviendrait fou.

-Ni fou ni mort, fit voir Harry alors que la fille à Sirius revenait vers lui.

-Peur, murmura-t-elle près de l'homme qui la prit dans ses bras.

L'émanation de pouvoirs qu'avait manifestée Harry lui avait d'abord fait peur, mais maintenant qu'il y avait quelqu'un qui lui faisait peur dans la maison, elle trouvait cela rassurant.

-Qu'allez vous faire, demanda Harry.

-Zabini n'aurait pas du poser la main sur Drago, fulmina Luss.

-Ouais, et tu n'aurais pas dû poser la main sur Harry, laissa échapper Sévérus.

Lucius acquiesça, Sévérus en tomba des nues. Lucius Malefoy, ancien Mangemort au même titre que lui venait de lui présenter ce qui pouvait être communément appelé un « aveu ». Lucius se leva et regarda l'enfant qui l'observait d'un air incertain.

-Tu ressembles beaucoup à ton père, petite, lâcha-t-il a l'adresse de Siria. Ton père est aussi vif que toi.

-Que vas-tu faire Lucius, demanda Sirius.

-Emmener ta fille en même temps que toi.

Harry se leva l'enfant dans les bras et la donna à sa mère, elle se mit à pleurer en appelant son père qui avait comme tous les autres, sa baguette pointée sur Lucius. Sicorlia était au centre, les autres la protégeaient en l'encerclant complètement.

-Tu n'auras, ni elle ni moi, prévint Sirius. Comme James, je donnerai ma vie pour ma fille.

-Je préférerais que tu sois embrassé par un ami détraqueur.

-Je suis désolé de te contredire, intervint Sev, mais je crois que Sirius sera le dernier à bouger. Et essai de ne pas t'en prendre à Harry cette fois.

-Non, tu as raison, Potter sera une affaire réglée quand chaque personne de cette pièce aura rendu l'âme.

-Seriez-vous en train de me menacer, et eux par la même occasion, demanda Harry.

-Bien sûr, la vie est faite de menaces et de mort, de déception, Harry, n'as tu jamais été déçu par une des personne présente.

-Je dois vous avouez que non.

-L'amour rend aveugle…

-Dis moi, demanda Remus, comment quelqu'un qui n'a pas de cœur peut-il sortir des phrases pareilles.

-ASSEZ

Ils se tournèrent tous vers Harry, sa magie affluait de nouveau.

Lucius fut pris de peur en la voyant, elle n'avait jamais été aussi forte, il se souvint que quand Voldemort avait essayé de tuer Potter, cela ne l'affectait en rien, par contre quand il s'agissait de quelqu'un, même qu'il ne connaissait pas, cela pouvait le mettre dans des états où il était incontrôlable, c'est de cette façon qu'il avait vaincu le Seigneur des Ténèbres, le méchant pas beau vilain cruel abject abominable vieux monstrueux terrifiant terrible exaspérant repoussant méprisable et méprisant Voldemort qui s'en était prit à Drago Malefoy.

Les lueurs vertes qui sortaient de son corps touchaient Lucius en le laissant de plus en plus mourant, il prenait du plaisir à voir mourir Lucius. C'était une vengeance pour lui et pour Drago. Il fallait respecter les morts. Sirius, Remus, Sicorlia, Altéa et Sévérus entendirent des hurlements. Les Mangemorts qui étaient dehors étaient morts de façon toute aussi violente que Lucius. D'autres Mangemort débarquèrent de partout dans la rue, ils avaient fait un plan apparemment. Ils furent tous à terre en vingt secondes. Toutes les personnes encore vivantes et dans la même pièce que Harry se demandaient comment elles pouvaient encore respirer.

-Harry, je crois que c'est finit, le prévint Sirius.

-Non, ça ne fait que commencer !

Harry avait disparu sur ces mots et ils se jetèrent un regard interloqué.

-Je m'inquiète, avoua Sicorlia.

-Qu'est ce qui a commencé, demanda Remus.

-Le grand nettoyage, laissa échapper Sev.

-Quel nettoyage, interrogea Sirius.

-Il va aller au Ministère et va tuer tous ceux qui ont fait du mal au monde sorcier, il m'a dit qu'il avait peur pour tous ceux qui n'étaient pas de leur côté.

-On y va, dit Sirius.

-Oui, bien sûr, approuva ironiquement Sicorlia, pour qu'un certain homme que je ne citerais pas, tombe encore derrière un voile.

-Quand nous arriverons, il serra sûrement trop tard, dit Sirius, il ne pourra alors plus se contrôler et détruira tout sur son passage, c'est ce que nous devons empêcher.

-Je pars, dirent Remus et Sévérus en même temps.

-Je suis de la partie, avoua Sirius.

-Et nous, demanda Sicorlia.

-Toi et Altéa, vous restez ici et vous protégez Siria, en cas de problème, allez à Poudlard.

-D'accord.

Sirius, Remus et Sévérus transplanèrent au Ministère de la Magie, ils trouvèrent des morts un peut partout et trouvèrent Harry en train de se battre avec Bellatrix Lestrange. A la vue de Sirius en face d'elle, il lui porta un coup mortel.

-Tu aurais pu me la laisser, dit Sirius.

-Certainement pas, dit Harry en se tournant vers eux.

Il allait passer devant eux, mais ils l'arrêtèrent.

-Est ce qu'il y a des survivants, demanda Remus.

-Non, ils y sont tous passé, tous ceux qui étaient contre moi, étaient contre le bien.

-Qu'est ce que tu en sais, interrogea Sev. Et si il y avait eu des espions ?

-Ils n'avait qu'a le dire.

-Harry…

Sirius ne pu terminer sa phrase car Harry avait fait affluer sa magie vers lui, c'était envers lui qu'il ressentit le plus d'amertume, il l'avait abandonné pendant cinq ans.

-Harry, laisses Sirius tranquille, prévint Remus, tu sais qu'il ne te veux pas de mal.

Harry continuait à jouer avec Sirius quand un autre Mangemort entra dans la salle. Harry le tua longuement, en vingt minutes. Quand il eut terminé, il se retourna vers Sirius, recommença à jouer avec lui en le faisant voler, peu à peu, des plaies apparurent sur son corps.

-Il a perdu l'esprit, demanda Remus.

-Oui, le pouvoir l'aveugle, il ne sait plus ce qu'il fait à moins qu'il est voulu un jour, au plus profond de lui-même, faire du mal à Sirius.

-Pourquoi, interrogea Remus.

-Pour l'avoir laisser seul pendant cinq ans. Avec aucune famille.

-Et moi ?

-C'est pas pareil je crois.

Sévérus s'approcha de Harry et se pencha sur lui en murmurant de façon à ce que Harry prenne sa voix un peu comme étant celle de sa conscience.

-Harry, est ce que tu sais ce que tu es en train de faire ?

-Oui, je le punis.

-Tu n'as pas à punir les gens qui t'aime, et Sirius t'a toujours aimé, bien plus que les autres. Tu le sais n'est ce pas, Sirius a déjà prouvé qu'il donnerait sa vie pour toi.

-Oui…je…je crois.

-Tu crois ou bien tu en es sûr ?

-J'en suis sûr.

-Alors laisses le descendre et soignes le.

-Pourquoi, tu es qui pour me demander ça ?

-Harry, c'est moi, c'est Sev, je t'aime, et Sirius aussi.

Harry paru incertain pendant un moment puis se retourna vers Sévérus et le contempla un moment.

-Harry, Sirius t'adore.

Harry sentit ses yeux le brûler avant d'avoir la vision troublée par des larmes. Il se retourna vers Sirius et le laissa descendre avant de lui jeter un sort pour le soigner. Sévérus avança avec Harry et le prit dans ses bras pour le consoler. Sirius s'approcha et essaya de lui faire un câlin mais Harry le repoussa et se blottit encore un peu plus dans les bras à Sévérus. Sirius alla s'asseoir sur une marche près de là. Remus le rejoignit. Sirius posa sa tête sur l'épaule à Remus et commença à pleurer.

-Pourquoi est ce qu'il a fait ça, demanda Remus.

-Je n'ai jamais été là pour lui. Il m'en veut de ne pas avoir été présent pour lui, je n'ai rien pu lui apprendre, je n'ai jamais fait ce que James faisait pour lui et aurait fait s'il avait été à ma place.

-Sirius, ce n'était pas de ta faute.

-Si Remus…

-Sirius, tu étais à Azkaban, tu ne pouvais pas…

-Harry, c'est ton parrain, tu l'aime pourquoi est ce que tu as fait ça ?

-Je ne sais pas, je…je suis désolé Sévérus, mais…

-Arrêtes, regardes dans quel état est Sirius.

Harry se retourna et contempla son parrain sur l'épaule à Remus, il aurait pu jurer que Sirius s'en voulait. Hors Sirius n'avait rien fait, le coupable, c'était lui-même, qui n'avait pas su se contrôler, qui en avait voulu à la Terre entière parce qu'il voulait simplement une vie tranquille. Il fallait avouer que vivre en dirigeant une école, un loup-garou, un échappé d'Azkaban mort et un maître des potions n'étaient pas de tout repos.

Harry alla vers Sirius et demanda d'un regard à Remus de les laisser seul, Remus rejoignit Sev et le regarda avec inquiétude.

-Pardonnes moi Sirius, supplia Harry.

-Non Harry, c'est à moi de te demander pardon, je n'ai pas été un bon parrain, je n'ai pas été là pour toi.

-Arrêtes Sirius, ce n'était pas de ta faute, c'est de la mienne, je n'aurai pas été là, Papa et toi, vous seriez encore ensemble, maman serait vivante…

-Harry, dit Sirius, tes parents t'ont eu parce qu'ils s'aimaient vraiment très fort et qu'ils pensaient que le meilleur moyen de pouvoir aimer quelqu'un autant qu'ils s'aimaient, c'était de t'avoir toi. Ils t'aimaient Harry, je t'aime et Remus et Sévérus t'aime Harry.

-Oui, peut-être, mais je t'aime aussi. Je t'aime très fort Sirius, pardonnes moi de t'avoir fait du mal.

Sirius observa rapidement son corps, comme s'il faisait un bilan. Harry savait qu'il ne trouverait pas de plaies, peut-être des égratignures, mais c'était tout.

-Pardon de t'avoir fait du mal là.

Harry posa une main sur le cœur à Sirius qui le regarda avant de le prendre dans ses bras. Sévérus et Remus se détendirent avant de les rejoindre.

-Et si on rentrait, proposa Sirius. On ne devrait pas rester dans ce cimetière.

Ils acquiescèrent. Sirius et Harry transplanèrent les premiers et furent couverts par Sévérus et Remus.

-Alors, demanda Sicorlia, Altéa en la suivant avec Siria.

L'enfant alla vers Harry et le regarda, se tourna vers son père et finalement alla voir Sirius.

-Papa, t'aime.

-Moi aussi Siria je t'aime.

Siria sourit à Harry puis à Sirius avant de voir apparaître Remus et Sévérus.

-Des agents de l'ancien Ministère avant que nous transplanions, ils ne nous ont pas reconnu, leur apprit Remus.

Harry s'assit sur la manchette de canapé où se trouvait Sirius. Son parrain le prit dans ses bras et tous furent attendrit par la scène.

Le soir-même, Harry se couchait dans le lit à côté de Sévérus quand il lui dit :

-Pourquoi tu as fait ça ?

-Sev, je n'en sais rien, c'est comme ça, c'est tout.

-Sirius ne méritait pas d'être torturé par quelqu'un qu'il aime autant.

-Je sais.

Harry se retourna et s'endormit. Dans la nuit, Sévérus qui ne dormait toujours pas alla dans le salon. Sirius, Remus et leurs femmes étaient déjà là.

-Est ce que j'étais le seul à ne pas arriver à dormir ?

-Nous non plus on ne trouve pas le sommeil, lui répondit Altéa.

-Vous parlez de quoi ?

-De Harry.

-Et ?

-Les Dursley n'ont pas su s'en occuper. Même en étant un loup-garou, j'aurai dû le prendre en charge. C'était mon devoir alors que Sirius et James ne pouvaient pas le faire.

-Se faire des reproches, Remy, ça ne sert à rien, lui expliqua doucement Altéa.

-Ce ne sont pas les Dursley spécialement, dit Sévérus, c'est sa vie dans son entier, je suis le dernier Mangemort encore en vie. Il les a tous tué, tous ceux qui était sur son passage, parce qu'il veut que sa vie lui appartienne, il ne veut plus à avoir à sauver le monde, il ne veut plus être le gentil, il veut être comme tout le monde.

-Sévérus, je suis heureux que tu le connaisses aussi bien, lança Sirius.

-Qui va prendre en charge le nouveau Ministère, demanda Sicorlia.

-On ne sait pas, à mon avis, ils vont demander à Harry.

-Je suis d'accord Remus, mais je suis aussi d'accord avec la réponse qu'il va donner.

-Comment est ce que tu sais ce qu'il va répondre Sev, demanda Altéa.

-Je le sais comme vous le savez.

-Il va refuser, dit Sirius, il est beaucoup trop bien à Poudlard pour pouvoir dire oui.

-C'est chez lui Poudlard, affirma Sicorlia.

-Comment vous faites pour aussi bien me connaître ?

Ils se tournèrent vers Harry qui était à la porte avec Siria dans les bras.

-Bah quoi, elle pleurait.

-Rien, firent les autres.

Harry alla vers eux, donna Siria à Remus et s'assit sur les genoux à Sévérus.

Une nouvelle année scolaire commence. Tous les élèves ont été répartit et le mois d'octobre débute. Harry Potter est à l'infirmerie de Poudlard où il est sous les soins de Madame Pomfresh. Altéa est occupée ailleurs.

-Et bien Monsieur Potter…

Harry retourna aux appartements de Sévérus en se posant des questions.

-Ca va ?

-Oui Sev, ça va.

-Tu aurais l'heure s'il te plaît ?

-On est mardi.

-Harry.

-On est mardi, si tu ne me crois pas, consulte le calendrier.

Sévérus alla vers Harry. Il s'assit à côté du directeur qui était en train de lire. Sévérus retourna le livre d'Harry.

-Je te pari que tu comprendras mieux dans ce sens là ce sera plus pratique.

-Merci.

-Qu'est ce que tu as aujourd'hui, tu es bizarre.

-Bizarre ?

-Oui, tu lis tes livres à l'envers, quand je te demandes l'heure, il est…mardi. Je crois que tous ces symptômes peuvent me dire que tu es préoccupé.

-P…préoccupé ?

-Oui, comme quelque chose qui est dans ta tête, qui y reste et on dirait que ça te gêne un peu.

-Non ! Ca ne me gêne pas.

-Qu'est ce que c'est ?

-Je verrai plus tard pour te le dire.

Harry quitta la pièce pour laisser Sévérus dans ses pensées, qu'est ce qui pouvait mettre Harry dans un état pareil ?

Harry alla voir Sirius.

-Sirius, Patmol, il faut que tu m'aides, il faut que je dise un truc à Sévérus et je ne sais pas comment m'y prendre.

-Qu'est ce que c'est ?

Il était dix heures et demi, Harry regarda Sévérus se mettre dans les draps.

-Tu ne te couches pas ?

-Ben, il faudrait qu'on parle.

Sévérus s'assit dans le lit et le regarda en attendant que Harry prenne la parole.

-Harry, c'est pour ce qui te trottait dans la tête tout à l'heure ?

Harry hocha la tête en rougissant.

-Et ?

-Et… Et tu te souviens de ce que tu m'as demandé à Noël

-Je t'ai demandé des tas de choses à Noël, surtout sur le fait que tu es torturé Sirius, sur Lucius, sur… Nous avons parlé de… Harry ce n'est quand même pas ce à quoi je pense.

Harry baissa la tête et haussa les épaules. Sévérus s'approcha de lui et le força à le regarder dans les yeux.

-Qu'est ce qui se passe ? Dis moi.

-Jesuisenceint.

-Pardon ? Est ce que tu peux répéter plus lentement s'il te plaît.

-Sévérus, je suis enceint.

-Non ?

Harry le regarda d'un air déçu, Sévérus avait dit ça sur un ton plus que suspect. Harry mit les bras sur les genoux à Sévérus et pleura dessus. Des plus déconcerté, Sev regarda Harry avec stupéfaction.

-Mais…mais non Harry, je te dis pas non, je te demande de confirmer pour voir si j'ai bien entendu. Tu es enceint ?

Harry releva la tête et regarda Sev dans les yeux, il cherchait s'il disait ou non. Finalement, il hocha la tête et Sévérus le prit dans ses bras avec un cri de joie. Harry lui sourit avant que Sévérus ne l'embrasse.

Neuf mois plus tard, James Harry Sévérus Potter Snape était né en même temps que Lily Siria Altéa Potter Snape, sa sœur jumelle. Harry et Sévérus ne furent jamais aussi heureux que quand ils découvrirent que Sévérus allait avoir un petit garçon, mais cela se produisit des années après cette histoire, quatre pour être précis. Sirius a à ce moment deux autres enfants, une autre fille et un garçon et Remus et Altéa ont des triplets. Deux garçons et une fille.