Titre : Maedow, le retour

Auteurs : Hiei/Hadès et Séléné/Taïsha (collabo99).

Genre : Vous verrez bien…

Disclaimer : A leurs créateurs respectifs.

A noter : Hadès joue ici Quatre, Trowa…et Heero

Chapitre 2.

Au même moment, à OZ, Trowa, qui avait disparu après le dernier affrontement contre la confédération terrestre, s'occupait de tester un nouveau prototype.

Il avait été, une nouvelle fois, recruté par Lady Une pour ses qualités de pilote et s'efforçait de s'appliquer afin de pouvoir améliorer son propre Gundam face à ces nouvelles armes.

Rien ne semblait laisser présager un nouveau conflit. Tout était calme à l'horizon et, par expérience, le jeune homme savait que le calme n'avait rien de bon en temps de guerre. Il signifiait simplement que, quand les combats reprendraient, ils seraient plus violents et se serait certainement l'issue finale.

Alors que Trowa était occupé à la programmation du système de combat, un boum se fit entendre…

Vincent atterrit, parfaitement réveillé, en plein milieu d'un entrepôt de MS, ne comprenant rien à ces trucs-là.

Il tourna la tête de droite à gauche, repérant une silhouette mince et élancée penchée dans le cockpit d'un de ces engins, en train de taper sur le clavier d'ordinateur de bord, et, furtivement, il s'approcha, observant le jeune pilote au visage fin, aux traits gracieux, aux longs cils et dont une longue mèche cachait la moitié du visage.

Vince : Excusez-moi, pouvez-vous me dire où je me trouve ?

Trowa leva deux émeraudes sur Vincent. Il le dévisagea un moment, levant un sourcil. Qui était ce drôle de type ? Il ne portait pas l'uniforme et était dans une base hautement surveillée.

Trowa : ...

Il l'examina un moment, comme pour imprimer chaque trait du visage blanc de son interlocuteur quand une voix derrière Vincent répondit à la question posée par ce dernier.

Mecano : Dans une propriété privée de OZ.

Vince : Pratique-t-on la magie dans ce monde ?

Vincent ne sembla pas s'inquiéter du fait que ce soit une propriété privée, il fixait le mouvement félin de son premier interlocuteur qui s'éloignait de lui sans répondre à ses questions.

En effet, Trowa avait changé de place sans se soucier du bel étranger. Il avait sauté, sans utiliser la rambarde, près d'un autre MS alors que l'hilarité du mécano se déclanchait sous la question, plus que cocasse à ses yeux, de Vincent.

Mécano : Hahah ! Un malade de plus ! Trowa, tu devrais le mettre dans un cirque !

Trowa ne répondit pas à cette attaque dissimulée. Il savait n'être pas apprécié de par son passé de pilote de Gundam non caché et beaucoup craignaient qu'il ne soit là que pour observer le nouveau prototype- ce qui était le cas-mais il donnait aussi de prodigieuses avancées à leur technologie.

Il soupira. Il savait que s'il laissait l'étranger trop longtemps, il aurait des ennuis et quelque chose le poussa à l'aider.

Trowa : Hum...

Dans un bon gracieux, il atterrit à côté d'eux et posa son seul œil visible sur Vincent sans se soucier du mécano.

Trowa : Suis-moi…

Vince : Tu es vraiment un imbécile ignorant...

Il se mit à marcher, ignorant la remarque de l'étranger à l'encontre du mécano.

Vincent secoue la tête de dépit et se mit à suivre le jeune homme.

Quatre s'occupait de mettre chauffer l'eau. Ses mains tremblaient, il cherchait une explication plausible à ce qu'il venait de voir quand la porte derrière lui claqua, le faisant sursauter.

Duo s'approcha.

Duo : Je peux t'aider ?

Quatre se retourna vers son ami. Il ne pouvait dissimuler qu'il avait sursauté mais il lui sourit, comme pour le rassurer, puis, il retourna à son activité, ramassant l'eau qu'il avait renversée à cause de sa frayeur passagère.

Quatre : Oui, je suis trop petit pour attraper le thé. C'est Trowa qui l'a mis là-haut.

Il essayait de contrôler ses tremblements pour ne pas inquiéter plus l'Américain sur son état. Cela faisait plus d'un mois que ses amis étaient aux petits soins pour lui, après une crise d'empathie qu'il avait faite lors d'un combat. Depuis, chaque signe de faiblesse du petit arabe, t ses amis fonçaient sur lui comme s'il allait s'effondrer là. Il leur était reconnaissant de tenir à lui à ce point mais il avait aussi l'impression d'être un poids pour eux.

Duo : Pas de prob, man !

Duo, d'un calme Olympien et pareil à lui-même, s'était approché de Quatre à la façon d'un joueur de basket. Il bondit, saisissant le paquet au vol et, pour détendre son ami, se mit à faire le pitre.

Duo : Gooooooooooooaaaaaaaaaaaallllllllllllllllll

Pourtant , la tentative du natté ne fonctionna pas, à son grand désarrois. Il savait son ami tracassé depuis quelques temps. Le sourire de Quatre qui illuminait toujours ses quatre compagnons, se faisait de plus en plus rare et Duo essayait de le ranimer car il lui manquait. Il avait bien assez de tête d'enterrement autour de lui avec les trois autres pilotes !

Quatre prit le paquet de thé que lui tendait son ami et le mit à infuser dans la théière. Une douce odeur de plante envahit la pièce. Ca avait un énorme bienfait sur lui. Il se tourna vers son ami.

Quatre : Duo, prends des sucres et des tasses !

Duo : Tout de suite, cheeeeeeeeeeeeeeeef !

Pendant que Duo s'activait, Quatre repassa au salon, rejoignant Wufei et le mystérieux jeune homme. Il ressentait une certaine appréhension à se retrouver de nouveau dans cette pièce.

Cela faisait dix minutes qu'il marchaient à côté du jeune homme dans les bâtiments. Ils avaient suivi une série de couloirs quand Trowa stoppa devant le bureau de Lady Une. Il se retourna sur Vincent pour le fixer une nouvelle fois et murmura, avant de frapper à la porte, sur un ton calme et d'une douce voix claire qui devait peut servir.

Trowa : Ne pose pas ce genre de questions.

Vince ne dit pas un mot, emmitouflé dans sa cape. Apparemment, pas de magie ici... Ces idiots ne pourraient pas résister à Séphiroth... Il les détruirait... Il se demandait où avait atterrit Cloud...

Une voix s'éleva derrière la porte, une voix féminine au ton autoritaire et froid.

Lady Une : Entrez !

Elle rédigeait des papiers pour son vénéré colonel, penchée sur un bureau d'acajou avec des chute de feuilles d'or.

Elle leva les yeux, ajustant ses lunettes, laissant découvrir son visage sévère qui n'était pas adouci par ses deux macarons sur le crâne.

Trowa se souvenait l'avoir vue une fois sans cette coupe stricte et sans ses lunettes. Il en avait gardé le souvenir d'une jolie femme.

Il entra donc dans la pièce éclairée à la lumière de lustres de cristal. Il était droit et fier, comme toujours, son visage ne laissait rien paraître.

Trowa : Lady Une, cet homme désire s'engager.

Trowa n'avait rien trouvé d'autre pour sauver la peau du paumé qui avait atterri d'on ne sait où. Pourquoi vouloir l'aider ? Parce que, lui aussi, un jour, avait erré avant que les mercenaires ne le recueillent.

Lady Une : Une nouvelle recrue ? Très bien... Nom et prénom ?

Elle fixa un moment Vincent. En ces temps de guerre, les volontaires étaient rares. La plupart du temps, les engagés désertaient les rangs.

Le jeune homme devant elle, bien qu'étrange, semblait être de la trempe des guerrier. Il avait le visage noble et semblait déterminé.

Il répondit, sans sourciller, à la question.

Vince:Valentine Vincent...

Trowa le regarda, calme. Il ne laissait rien paraître. Après tout, il ne pouvait parler à sa place. C'était à lui de faire ses preuves. Il savait déjà, au regard de Lady Une qu'elle ne chercherait pas trop loin.

Toutefois, méfiant de nature, il préparait une échappatoire.

Lady : Origine ?

Vince : Inconnue...

Il semblait à Vincent que cette réponse était mère de sûreté. On lui avait déjà ri au nez quand il avait posé la question sur la magie… Enfin, il en déduisait donc que les humains n'étaient pas encore prêts à voir leur monde envahi par la magie et de ce qu'ils nommaient mythes et légendes. Ils aimaient tout contrôler à l'image de cette femme dont aucune mèche de cheveux ne sortait des macarons qu'elle portait et qui essayait de dissimuler toutes ses émotions en vain.

Lady : Expérience ?

Le pilote intervint à ce moment pour couper court à cet entretient.

Trowa : Mercenaire.

Lady : Très bien, emmène-le passer les examens médicaux...

Elle lui fit signe de sortir. Trowa la salua puis se tourna sur Vincent.

Trowa : Bien, suis-moi…

Trowa et Vincent sortirent calmement et traversèrent le couloir sans se parler.

Trowa avait préféré dire mercenaire, sachant que les sans-origines étaient quasi tous mercenaires et il avait eu peur qu'il ne sorte le mot « magicien ».

Vince : Pourquoi cherches-tu à me faire engager ?

La question ne désarçonna pas le pilote qui lui répondit, le plus simplement du monde :

Trowa : C'est ça ou le cachot.

Il se tourna quand même face à lui. Mais qui était ce type ? Ne savait-il pas qu'on n'entre pas dans une base militaire comme dans un moulin ? Sans avoir une bonne raison ? La première est l'engagement, la seconde c'est piquer des informations pour le camp adverse.

Trowa : Tu débarques d'où ? Tu sais pas qu'on est en guerre ?

Vince : Au cas où ça ne se remarque pas, je suis un vampire... Et je cherche la créature qui est venue ici afin d'anéantir toute trace de vie sur cette planète... Alors, je n'ai aucun renseignement sur votre mode de vie...

Trowa resta un moment à contempler Vincent qui se demandait si ce qu'il venait de dire allait réveiller la peut ou bien l'hilarité du jeune homme. Ce ne fut ni l'un, ni l'autre.

Trowa : Apprends !

Trowa ne chercha pas plus à le contredire ou à dire que c'étaient des idioties. Pour lui, là, rien ne comptait que sa mission. Il l'avait sortit du pétrin par pure charité et parce que, sous ses dehors je-m'en-foutistes, il était quelqu'un de doux. Maintenant, si l'autre continuait à s'entêter à crier tout ça sur les toits et qu'on finissait par le prendre pour un fou, libre à lui !

Ils arrivèrent devant une porte dans le 5e couloir. Tous se ressemblaient. Trowa se stoppa devant la porte et l'ouvrit.

Trowa : C'est ici. Si tu es un vampire, trouve un moyen pour que ton cœur batte…

Il s'éloigna, sans rien ajouter.

Vincent eu un sourire pour l'humour du jeune homme. En fait, à le voir comme ça, il ne l'aurais pas cru capable de plaisanter.

Vince : Mon cœur bat, comme chez tout le monde

Il entra dans la salle où se tenaient les infirmiers de l'établissement, sans s'inquiéter de ce que penserait le pilote.

Trowa avait rejoint ses quartiers, une chambre où dormaient quatre officiers. Il retira sa veste. Il venait de finir son service et ses recherches. Il ne restait plus qu'à faire une petite sieste. Il avait déjà vu de drôles de choses dans sa vie de mercenaire mais là… Enfin, il savait qu'il ne fallait jamais repousser une théorie, même farfelue ! Après tout, les savants des Gundam avaient, eux aussi, été pris pour des fous…

Trowa s'était étendu sur le lit. Il ne portait qu'une chemise et ses cheveux étaient mouillés. A cette heure, il était le seul en pose parce qu'il avait pris l'horaire de nuit et que les autres travaillaient dans l'équipe de jour, ce qui lui évitait les blagues ou les reproches cyniques de ses collègues d'infortune.

Comme il avait du temps libre, il continuait de lire le livre qu'Heero lui avait donné peu de temps avant leur séparation.

Il avait revu son ami sur le champ de bataille, quelques heures auparavant, mais il était parti, évitant l'affrontement. Pourtant, il adorait se fritter avec lui.

Au bout d'une heure, il se rendit compte que même le livre n'arrivait pas à faire passer le temps.

Poussant un long soupir, il décida de sortir du quartier. Il n'était pas en uniforme complet mais il savait ne pas risquer de réprimande. S'il croisait Lady Une, elle ferait semblant de ne pas l'avoir vu.

Quant au vampire, il passa les examens sans problèmes. Son métabolisme était certes plus puissant que celui d'un humain normal mais il le réprimait facilement.

Finalement, il fut obligé de mettre un uniforme et fut affecté à une chambrée mais il refusait de se séparer de son arme, devant sacrifier le port de son gant de combat et de sa cape.

Après les tests médicaux venaient ceux d'aptitudes et il fit un malheur au stand de tir mais refusa catégoriquement de monter dans un MS, prétextant une claustrophobie fictive.

En vérité, la technologie actuelle lui semblait vraiment primitive et avait la nette impression de perdre son temps…. Le précieux temps que Séphiroth pouvait mettre à disposition…

Quatre avança vers les deux adolescents et posa la théière sur la table, regardant Cloud. Il s'était un peu calmé et avait réussi à réprimer ses tremblements.

Quatre : Duo va arriver avec des tasses. Wufei, il y a de quoi manger avec le thé dans l'armoire, tu peux… ?

Wu : Je vais chercher !

Cloud lui sourit. Durant leur absence, Wu et lui avaient parlé de son monde, de son épée et de sa moto.

Quatre le regarda un moment en silence, ne sachant pas de quoi parler, quand Duo entra, le plateau en main, ce qui soulagea Quatre. Il semblait avoir perdu dix kilos d'un coup de ses épaules.

Duo, qui avait vu Wufei entrer dans la cuisine, demanda à Quatre :

Duo :Quoi, j'ai oublié quelque chose ?

Quatre : Non, c'est moi, Duo.

Il sourit à son ami et lui fit signe d'approcher.

Quatre : Viens, je vais faire le service.

Duo: Steuplaît !

Duo déposa le plateau face à Quatre qui se mit à genoux devant la table basse du salon, faisant le service. De temps à autre, il regardait Cloud, intrigué. Ce dernier était encore un adolescent, ses cheveux blonds étaient en bataille mais ses yeux d'un vert surnaturel les regardaient avec une brillance presque mystique.

Quelques minutes passèrent où seul le bruit des tasses et du liquide qui se déversait brisait le silence jusqu'à ce que Wufei revienne avec les douceurs.

Quatre : Tu as pu expliquer à Wufei ? A mon avis, je ne te demanderais pas de recommencer mais si tu as fait tout ce chemin pour retrouver cet homme, c'est qu'il est dangereux et, d'après ce que j'ai compris (1), nous sommes loin de ta civilisation. Et notre monde est déjà bien assez en crise.

Quatre était du genre à comprendre assez rapidement et avait la possibilité, quand quelqu'un de proche de lui écoutait ou ressentait une forte émotion, de la ressentir. Ainsi, il avait directement compris ce qui se passait à travers Wufei, grâce à son empathie. Oh ! Il ne pouvait pas savoir ce qui avait été dit dans les termes exacts…

Cloud leva les yeux sur lui et déclara, très sérieux :

Cloud:Ce qu'il a apporté est bien plus grave... C'est la terre elle-même qui l'a appelé... Pour se débarrasser de ceux qui la font souffrir... La race qui tente de la dominer...

Duo : La Terre ? On est en plein délire, là !

Quatre sourit à Duo puis à Cloud. Duo avait résumé ce que lui pensait. Non pas qu'il n'y croyait pas mais il avait l'impression d'être le héros d'un film de science-fiction (2).

Cloud : Je suis très sérieux... Il a hérité de tous les pouvoirs sur cette terre et son sabre n'est jamais rassasié de sang...

Quatre : Il ne s'agit pas que de la Terre. Les colonies pourraient bien prendre ça pour une bonne chose, tu en penses quoi, Wufei ?

Cloud ne pouvait savoir pour les colonies et il était logique pour Quatre de voir que les gouvernements spaciaux seraient ravis de ça, ce qui n'était pas son cas.

Cloud : Les colonnies ? Qu'est-ce que c'est ?

Quatre : L'humanité a créé des stations spaciales où des colons sont allés vivre.

Quatre ne voyait pas plus simple pour expliquer les colonies. Elles étaient bien plus que ça aujourd'hui mais comment expliquer exactement ce qu'elles étaient avec les conséquences et les aboutissants de celles-ci sans y passer des heures ? Quatre regarda Duo pour voir si celui-ci allait mieux.

Cloud : Elles sont autour de la terre ?

Quatre : Oh, elles sont assez loin, quand même…

Duo laissait discutter les sérieux entre eux, chipant les gâteaux. Ce n'était pas lui qui trouverait un meilleur résumé pour les colonies. Elles n'étaient, à ses yeux, que des vaisseaux volant dans l'espace comme des navettes de survie.

Quatre sourit à l'attitude de Duo. Ah, celui-la était intenable ! Il avait tendu la tasse de thé à Cloud et une à Wufei puis celle de Duo.

Cloud : Je ne savais pas pour les colonnies...

Quatre : Dans tous les cas, c'est bien connu, les gouvernements ne chercheraient pas plus loin.

Quatre lui tendit la tasse et Cloud le remercia, heureux de sentir quelque chose qu'il connaissait.

Cloud : Lui se moque des gouvernements... Personne ne peut l'arrêter... J'en suis le seul capable...

Quatre : Hum…

La porte d'entrée de la maison claqua, faisant sursauter Quatre qui lâcha sa tasse dans un bruit de porcelaine brisée tandis que le thé se répandait sur le carrelage, preuve que le petit arabe était toujours très nerveux.

Cloud se tourna vers la source du bruit, découvrant un jeune homme d'1m56 qui entrait. Il avait les cheveux en bataille. Il posa les yeux sur l'étranger, un regard bleu glacé…

Duo : Oh ! Kat Chan ! T'es nervous !

Il se mit à ramasser alors qu'Heero approchait du groupe, les cheveux trempés et indisciplines d'où dégoulinait la pluie. Il se tourna sur Wufei, désignant Cloud du menton

Heero : C'est quoi ça ?(3)

A suivre…

(1) Hadès : Vive l'empathie, c'est trop top ce truc !

(2)Hadès : Non, non, Quatre, pas science-fiction, juste fiction et, plus précisément, fanfiction, mdr.

(3)Hadès : Je traduis ! « Ca », montré du menton par Heero, désigne, en fait, la chose blonde aux yeux verts, assisse dans le canapé et répondant au nom de Cloud. Et oui ! C'est bien lui que désigne ce petit mot de deux lettres ! Ah, Heero ! On aime ton vocabulaire ! Il est si étoffé et si riche !