Disclaimer : Les personnages de "The Closer" ne m'appartiennent pas.
Note : Je laisse à Flynn et Provenza leurs fameuses tenues de baseball pour le besoin de la fic.
Toute son équipe ou presque étant partie pour oublier cette enquête rebutante, Brenda ne demandait qu'à faire de même mais devait d'abord remettre de l'ordre dans ses affaires. Fixant le sofa installé dans son bureau pour les nuits difficiles, elle hésitait à rentrer chez elle ensuite alors que sa reprise de relation avec Fritz était incertaine et qu'elle détestait être seule. Par là, il fallait comprendre qu'elle savourait encore une de ces douceurs au chocolat enveloppée dans de l'aluminium. Elle ramassait l'emballage qu'elle venait de faire tomber quand tout à coup, sa porte se referma sans même qu'elle ne l'ait entendue s'ouvrir. Elle releva la tête et eut la surprise de constater que Flynn se tenait derrière son bureau, la regardant avec les mains dans les poches... et encore avec sa casquette sur la tête. Rouspétant mentalement alors que les tenues de fanatiques des Dodgers des lieutenants Flynn et Provenza l'avait rendue folle toute la journée, elle se retint de lui faire une remarque cinglante sur sa casquette parce qu'elle tenait à rentrer chez elle dans la bonne humeur ne fut-ce que pour Chaton.
- Oui lieutenant ?
Brenda avait clamé sa question avec un grand sourire devant l'air dépité d'Andy Flynn, qui venait d'entrer dans son bureau sans avoir frappé. Non disposé à provoquer, il demanda :
- Je me sens obligé de vous demander la permission de pouvoir laisser respirer mon compte en banque, chef. On a atteint notre plafond avec Provenza et...
- Tout ?
- Quoi "tout" ? Vous savez, on...
- Avez-vous tout pris ? Y compris ce que veut le fils de Tao ?
Grognant, Andy sortit enfin ses mains de ses poches et montra la fenêtre tout en pestant sur la jeune génération.
- Attendez chef, c'est démesuré. Les gamins n'ont pas à se servir de ce genre d'appareils alors il n'en fera pas un drame.
- C'est un ado, Flynn... " commença Brenda.
- Provenza et moi, on est à sec à cause de ces fichus cadeaux que vous nous avez forcés à acheter.
Alors que son lieutenant entamait la révolte, Brenda dut se lever de sa chaise pour venir se poster face à lui et lui rappeler qui était en faute.
- Contre mon silence, je vous signale. En plus de ça, ils vous coûtent exactement le prix des billets qui vous ont été remboursés pour le match. Pour ça, vous n'avez eu aucun scrupule à vider vos comptes en banque.
- Parce que c'est le genre de choses qu'on ne fait qu'une fois dans une vie. Les Dodgers, bon sang ! On peut se faire plaisir une fois de temps en temps, non ?
Andy se tut alors que Brenda passait à côté de lui en l'ignorant royalement. Outré alors qu'elle allait sortir sans même faire un effort de compassion, il la rattrapa d'un écart de pas et passa un bras devant elle pour l'empêcher d'ouvrir la porte. "Vraiment immature" pensa t-elle en plissant les yeux dans sa direction. Pourtant, elle ne constata pas le regard boudeur qu'il lui avait jeté toute la journée avec Louie.
- Vous voulez jouer à ça, chef ?
Immature en effet, et aussi plein d'effronterie. Surtout lorsqu'il la plaqua contre la porte pour l'embrasser sans consentement aucun. Ébaubie, la blonde le repoussa mais ne réussit qu'à l'attirer davantage contre elle. Il lui fit perdre toute assurance tellement il l'embrassa comme un dieu, usant à la fois charisme et force. Ses mains la touchèrent sans pudeur en allant jusqu'à soulever sa longue jupe. Brenda se risqua à ouvrir les yeux et se félicita d'avoir fermé ses stores californiens en voyant une folle envie dessinée dans les yeux de son lieutenant. Par contre, elle émit un hoquet de surprise lorsque son dos cogna la porte car elle n'était guère certaine que celle-ci ne tienne le choc autant que les stores les masquaient, même s'ils étaient seuls. En effet, Andy venait de la soulever par les cuisses d'un mouvement vif des bras et était désormais celui qui contrôlait tout quitte à se faire légèrement brutal. Rejetant bien malgré elle un de ses baisers ravageurs alors qu'elle commençait à y prendre goût, Brenda échoua à vouloir user de son autorité car Andy avait à présent le buste et le bas-ventre plaqués contre elle de façon très osée.
- Lieutenant Flynn !
Ce dernier n'eut qu'une seule réaction : asseoir Brenda sur son bureau avant de recommencer à l'embrasser comme un sauvage, parcourant ses jambes sur toute leur longueur.
- Depuis le temps que je voulais les toucher, elles sont aussi douces que je l'imaginais.
Bien que flattée, Johnson commença à se demander si son lieutenant perdait la tête.
- Lieutenant Flynn ! Andy, mais vous allez arrêter ça ? Laissez mes jambes tranquilles ou bien votre visage va y avoir droit. Non...
Ses lèvres furent de nouveau occupées et les mains de son collègue se perdirent dans ses cheveux. Se perdant à promener ses mains dans les cheveux courts de cet homme, la blonde tenta autant que possible de se retenir mais ce fut chose vaine. Eh oui ! Andy savait où mettre les mains sur une femme pour lui faire plaisir ou la taquiner, y compris Brenda Leigh Johnson malgré son caractère trempé. Elle essaya de s'évader en baissant le regard vers cette chemise bleue qu'il portait et qu'elle détestait, mais qui pourtant lui allait si bien. Peut-être à cause de son allure quasi adolescente de fan des Dodgers, le tout étant bien additionné avec le tempérament à la fois enfantin et rebelle du policier. Ou peut-être aimait-elle juste l'homme en dessous puisqu'elle passa les mains sous la chemise pour sentir un tissus de chair légèrement pileux qu'elle caressa sans retenue. L'entendant gémir, elle poursuivit son exploration invisible jusqu'à ce qu'elle ne sente chez Flynn quelque chose qui la mit moins à l'aise vis-à-vis de l'endroit dans lequel ils se trouvaient. L'ardeur de son lieutenant était devenue si palpable que les sens de Brenda s'embuèrent.
Bataillant en elle afin de récupérer sa crédibilité de supérieure, elle échoua une fois de plus et ne trouva rien d'autre à faire que de se venger sur la tenue d'Andy.
- Que vous ai-je dit avec cette maudite casquette ? Flynn... ouh !
Après avoir ri de son impuissance, son lieutenant la souleva de nouveau puis l'allongea sur le sofa contre le store et se plaça au-dessus pour la dissuader de se redresser. Brenda ne put s'empêcher de se demander comment cet homme pouvait rester si calme et sûr de lui alors qu'elle refusait ses avances. Flynn savait y faire avec les femmes, pour les attirer comme pour se faire rejeter mais victoire ou échec, rien ne semblait vraiment l'atteindre. Fixant sa patronne de son regard envieux, il glissa une main sous son chemisier.
- Maintenant, je vous ordonne de vous relever. C'est un ordre, Flynn, je vous... non, on n'a pas le droit et vous le savez...
"Oh non ! J'ai l'air de quoi maintenant ?" pensa t-elle après s'être coupée en sentant où était placée sa main droite : les fesses de Flynn. En effet, elle hésitait maintenant entre rire d'elle-même mais l'arrêter encore ou juste abdiquer physiquement et admettre que oui, cela lui plaisait. Mais déterminée à garder son esprit clair, elle posa ses mains sur le visage de l'homme qui n'avait pas stoppé ses caresses. Pire, il commençait à franchir la dernière ligne et Brenda sentit son sous-vêtement en dentelle glisser doucement le long de sa cuisse en caressant son intérieur. Elle n'avait pas remarqué la souplesse avec laquelle son lieutenant avait soulevé son bassin et s'en retrouvait désormais quasiment à nu.
Le plus "dur" étant passé, sa résistance disparut pour de bon alors que la main qui lui pressait les seins descendit là où se trouvait avant la culotte parme... pour qu'un doigt ne s'infiltre dans son antre sans ménagement. Par réflexe, Brenda lui agrippa les épaules et l'attira contre elle, ivre de plaisir.
- Continuez, oui.
Surpris mais content de lui, Andy profita de cette aubaine. Ses lèvres et sa langue l'envahirent et Brenda accepta sa soumission, même lorsqu'elle vit Flynn fouiller dans une de ses poches pour en ressortir un préservatif.
- Vous n'allez pas me dire que vous aviez prévu ça ?
Son lieutenant nia de la tête avant d'ouvrir l'emballage du préservatif qu'il enfila avec une expérience telle qu'elle ne le vit pas faire, pas plus que baisser sa fermeture.
- J'avais prévu de m'en servir après le match si je trouvais une jolie femme, mais bon...
- Vous n'êtes plus un adolescent.
Il lui avoua que cette vengeance était assez douce pour lui et lui mordit volontairement la lèvre en l'embrassant.
- Aïe ! Andy, vous mériteriez que...
- Je sais, j'ai l'habitude d'y aller fort. Mais c'est ce que les femmes aiment le plus chez moi ! rit son lieutenant.
- En attendant, elles ne restent jamais longtemps... OH ! MMM !
Son lieutenant rigola en lui plaquant une main sur la bouche, elle avait été littéralement prise par surprise et avait adoré ça. Andy n'avait même pas eu besoin de baisser son jean d'un centimètre avant d'entrer en elle, il l'avait juste ouvert. Chose facilitant la pénétration, Brenda était toujours en jupe et seconde chose, elle ne le dirait jamais mais Flynn était un homme qui l'attirait, qui l'excitait malgré ses enfantillages interminables avec son équipier. Forcément, son propre corps lui avait désobéi et avait laissé le champ libre à Flynn.
- Faut pas me chercher, chef. Surtout que ce canapé n'est plus très confortable une fois allongés !
- Oh le culot ! Je vous signale qu'il n'est pas prévu pour ça à la base, alors ça joue aussi. Mais c'est sur moi que vous êtes allongé je vous rappelle alors pour ce qui est du confort, vous êtes mieux servi. Et puis arrêtez de vous plaindre... Oh mon Dieu !
Un coup de rein plus rude venait de frapper son point sensible.
- J'adore quand j'ai le dernier mot sur vous ! ricana l'homme.
- Jamais vous n'avez eu le... MMMM !
Riant, Andy avait plaqué une main sur la bouche de la blonde car même si les lieux étaient déserts, il se méfiait. Les allers et venues de collègues étaient loin d'être rares rien que pour récupérer un dossier ou objet oublié.
- On se tait, chef !
- Mmmphf... je vous demande pardon ? articula Brenda après s'être dégagée.
Un autre coup de rein la força intérieurement à savourer ce qui lui arrivait, même si une partie d'elle tenait à se révolter. Alors que Flynn la prenait tantôt avec douceur, tantôt avec agressivité, passant des caresses aux prises serrées, Brenda se surprit à lui réclamer toute son énergie. Elle l'attira plus près d'elle, passa ses jambes dans le bas de son dos et encercla ce corps plus puissant qu'il n'en avait l'air, baisant son cou et passant ses mains sous la chemise encore attachée du policier. Ajustant sa jambe gauche en relevant sa cuisse, Andy s'arrêta au niveau du visage de Brenda et s'empara de ses lèvres, puis se retira pour la pénétrer plus violemment. Après s'être mordue la lèvre pour taire son plaisir, la patronne voulut lui arracher sa casquette mais il recula vivement la tête en jubilant, ceci étant un pur plaisir pour la taquiner. Et cela fonctionna.
- Vous avez bientôt fini ? s'impatienta t-elle.
Riant, il lui attrapa les bras pour les bloquer au-dessus de sa tête et commença à la rudoyer à une vitesse qui la priva de toute pensée. Fermant les yeux, elle ne put que veiller à garder la bouche fermée tellement son plaisir augmentait au point qu'elle mourrait d'envie de l'exprimer. D'ailleurs...
- OH !
Sa bouche s'était rouverte, ne fut-ce que pour profiter un moment de ce qu'elle ne pouvait continuer à masquer. "Et puis merde" pensa t-elle. Peu lui importa si cela venait à se savoir, au diable sa réputation car cet instant était trop jouissif. Coinçant son lieutenant en serrant les jambes dans son dos, elle le sentit brusquer davantage ses coups en poussant plus loin en elle. Andy relâcha ses bras et recommença à l'embrasser violemment, ses gémissements mourant entre ses lèvres alors qu'il arrivait au bord de l'orgasme. Décidant de l'encourager, Johnson l'empêcha de desserrer les lèvres et appuya sur sa nuque. Elle voulait sentir le plaisir d'Andy dans sa bouche en même temps que par son corps sur elle.
- Chef, vous...
- Taisez-vous rien que cette fois, Flynn. C'est trop bon...
- Oui... oh...
Quelques secondes plus tard, le lieutenant se libéra dans un grognement qu'il partagea entre ses lèvres fines, son corps tremblant sous le plaisir. Caressant le cou en sueur du policier, Brenda se sentit vidée de toute énergie négative. Elle ne regretta en rien cet instant mais avait toujours envie de le taquiner, ce qui fut bon signe. Brenda en était sûre par la façon dont cet homme se montrait à la fois gentil, immature, solide et sensible. Flynn avait exprimé physiquement sa vengeance tout en prenant un plaisir fou et malsain à lui démontrer son attirance pour elle malgré leur relation de travail.
- Quoi, c'est déjà fini ? le provoqua t-elle alors qu'ils se rasseyaient tous les deux.
Prenant cela avec humour, Andy l'embrassa avec surprise et se releva pour remettre son jean.
- Ce n'était qu'une courte punition dans un endroit trop risqué, on verra la prochaine fois pour les formes.
Puis il la poussa doucement contre la porte.
- On remet ça quand ? ricana t-il.
- Vous aimez vraiment cette porte, vous. Un jour, vous allez vous la prendre. Il n'y aura pas de prochaine fois, à moins que vous ne continuiez à vous conduire comme un idiot pendant vos heures de travail.
Brenda réalisa son dérapage en voyant le sourire sournois de Flynn et sa tentative de rattraper le coup en restant sérieuse pour faire mine de chercher un chocolat dans son tiroir fut un échec. Passant ensuite à côté de lui, elle voulut attraper la poignée lorsque son lieutenant l'attrapa brusquement par les hanches, la souleva par les cuisses et la plaqua contre la fameuse porte avant de l'embrasser avec fougue. Profitant de ce dernier plaisir de la soirée, la blonde envoya par sa réceptivité et ses caresses son message d'accord pour recommencer cela plus tard.
Décidant de se reprendre afin de sortir du bureau en toute "dignité", ils réajustèrent leurs vêtements et prirent de quoi s'encombrer pour ne pas ressortir les mains vides, au cas où. Et ils eurent raison. Provenza, qui avait attendu Flynn pour lui proposer de passer une soirée entre hommes, ne l'avait pas prévenu. Donc sans le voir descendre de l'immeuble, il était remonté et le vit au dernier moment sortir avant Brenda... après avoir jeté un éternel regard à ses jambes qu'il adorait. Suspicieux mais prudent, il attendit que son ami ne disparaisse par l'ascenseur. "Il a encore fait une connerie et il a du se faire passer un savon mémorable. Il n'a pas sa casquette et il est débraillé, il ne s'est pas endormi sur son bureau quand même ?" pensa t-il. Lorsqu'il aurait le fin mot de cet attardement dans le bureau débouchant sur cet accoutrement, son équipier allait se faire botter les fesses. Provenza veilla à atteindre l'autre ascenseur au bout du couloir afin de croiser sa supérieure. Surprise au plus haut point de le voir ici alors qu'elle le croyait rentré chez lui, elle devint livide et lui fut surpris de ce teint.
- Que faites-vous encore là, lieutenant ?
- J'attendais Flynn, j'ai un truc à lui proposer. Vous allez bien, vous ? Vous êtes blanche comme un mort.
- Oui, oui, tout va très bi... et merde !
Ramassant le muffin qu'elle avait fait tomber, elle changea de couleur. Louie veilla à ne pas sourire mais commença à se douter de quelque chose. Repensant à la "tenue" de son collègue, il la compara à la nervosité de sa supérieure si aisée habituellement.
- Écoutez, je connais Flynn comme si j'étais sa femme. Façon de parler bien sûr, mais je sais qu'elles peuvent facilement profiter de lui tellement il est naïf. Il fait tout et n'importe quoi avec elles quitte à passer pour un idiot.
L'air de rien, Brenda secoua ses cheveux avant de répondre sans le regarder :
- Si vous le dites. Je ne vois pas pourquoi vous me dites ça.
- Oh pour rien !
Ricanant car il avait sa réponse, Provenza se promit intérieurement de passer le reste de sa carrière à embêter ses collègues qui auraient plus qu'intérêt à se plier à sa volonté.
Fin.
