Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris... Bonne lecture.
Chapitre 83
La Dame Grise
Harry déposa son balai contre le mur des vestiaires et enfila ses gants de Quidditch. Il venait de subir une séance d'ancienne magie de trois heures avec la face de Carême de Rogue, et il avait besoin de quitter le sol, de se retrouver flottant au milieu de rien, de jouer avec le vent et la vitesse, de se retrouver seul sur son balai. Il n'y avait que cette solitude-là qui ne lui pesait guère.
Depuis qu'il était revenu à Poudlard, pourtant, il n'avait guère le temps de s'ennuyer. Le professeur Rogue leur avait établi un emploi du temps digne de ceux d'Hermione. Même pendant l'année scolaire, il n'avait pas autant de cours. On aurait dit que le professeur essayait de rattraper le temps perdu lors de la fin de l'année et les premiers jours de vacances. Harry le trouvait de plus en plus sombre, de plus en plus renfermé sur lui-même. Ses silences étaient plein de désespoir et ses paroles d'amertume. Son regard impénétrable ne se posait que rarement sur lui et Harry ne pouvait lever le sien vers son professeur sans ressentir une gêne presque palpable.
C'était pourtant un sentiment très différent de celui de l'année précédente. Ils savaient chacun des secrets intimes de l'autre, plus que n'en connaissaient leurs amis. Ils partageaient ensemble plus de secrets que ne l'auraient fait des amis. Ils étaient l'un pour l'autre la seule raison de continuer à se sentir utile. C'était assez ironique et Harry faillit même en rire. Si on lui avait dit quelques mois plus tôt –et d'autant plus quelques années- que la seule raison pour laquelle il se lèverait le matin serait un cours avec Rogue dans le sombre cachot du professeur, sa voix glacée derrière son oreille et sa présence roide dans son dos, il aurait frappé celui qui aurait osé évoquer cette idée. Le plus amusant était que Rogue devait se faire des réflexions similaires. Il n'aurait pu croire que le seul qui lui donnerait encore l'illusion de se sentir utile et nécessaire serait le fils de son vieil ennemi James Potter.
Cependant par-delà la dérision de la situation, Harry ne doutait pas que Severus Rogue s'était livré à une véritable remise en question. Son statut d'espion privilégié ne tenait plus. Maugrey –Harry le savait par Bill- n'avait pas manqué de le faire remarquer avec sa délicatesse habituelle. Dumbledore l'avait confiné à Poudlard le jour de l'attaque de Pré-Au-Lard, sous un prétexte fallacieux. Sa position vis-à-vis de Drago Malefoy était plus que bancale. Le jeune homme ne lui manifestait plus que l'apparence d'un respect hautain et contraint. Comment pourrait-il tenir la promesse faite à son père si le fils ne lui faisait plus confiance… Et comment pourrait-il rester fidèle à Dumbledore et Poudlard en cautionnant, ou couvrant les exactions de Drago ? Harry se souvenait de la fiole de potion violette et de celle contre les maux de têtes qui trônaient côte à côte dans l'armoire de sa chambre. Sa conscience le laissait-elle enfin en paix, ou usait-il encore d'artifices pour trouver un sommeil serein. Il paraissait aussi pâle et harassé que lorsqu'il passait ses nuits à suive Lucius Malefoy dans les méandres tortueux des complots et des massacres.
Harry l'avait surpris un jour qu'il venait prendre sa leçon à relire une lettre qu'il avait laissée sur son bureau, pliée en deux. Ce jour-là, Minerva McGonagall demanda quelques minutes d'entretien privé dans le couloir et Harry en profita pour jeter un œil sur la lettre. Il l'attira à lui sur le bord du bureau et la parcourut rapidement. Elle portait la date du premier juillet et n'était que la nième copie de sa demande d'affectation au poste de professeur de Défense contre les forces du mal. Harry remit la lettre à la place qu'elle occupait initialement et s'éloigna du bureau en entendant du bruit, un sourire naissant sur ses lèvres. Un détail toutefois le frappa soudain. La lettre n'était pas signée.
Malgré ses heures d'oisiveté comptées, Harry souffrait de l'absence de ses amis et plus encore de l'absence de nouvelles. Il ne regrettait pas d'avoir donné son miroir à Hermione. Il avait refusé celui que Ron voulait lui laisser avant son départ du QG. Il aimait beaucoup la jeune fille, mais il n'avait guère envie de l'entendre lui dire encore et encore qu'il devait garder l'espoir, laisser ses amis l'entourer, envoyer McGregor sur les roses une fois pour toutes ou bien accepter de la voir prendre une place de plus en plus grande auprès de lui.
Harry leva les yeux au ciel. Chaque jour, il espérait recevoir des nouvelles de France. Hedwige n'était toujours pas revenue, et plus d'une semaine s'était déjà écoulée depuis son départ. Elle avait donc dû trouver la destinataire du courrier qu'ils lui avaient confié. Chaque matin, à son réveil, il espérait que la journée verrait le retour de sa chouette. La France n'était pas si éloignée, après tout, même si elle était inaccessible.
Il enfourcha son balai et donna l'appel du pied qui le fit s'élever au dessus du terrain de Quidditch. Tout d'abord il fonça droit devant, hurlant au vent qui soufflait sur son visage qu'il vouait au professeur McGonagall un amour éternel, pour lui avoir accordé la permission d'utiliser le terrain de Quidditch. Il s'amusa ensuite à piquer vers le sol pour redresser le manche de son balai à la dernière seconde. Il riait tout seul, conscient qu'on l'aurait pris pour un dément si on l'avait entendu. Il se défoula autant qu'il le voulut, sans personne pour lui crier d'être prudent, ou de rentrer car le soir allait tomber. Il regagna la salle des Gryffondor où il savait que Dobby l'attendait pour lui servir son repas du soir. Il avait essayé de déjeuner et de dîner dans la grande salle, mais il s'était si souvent retrouvé seul dans cette pièce d'autant plus immense qu'il y avait renoncé. Le professeur Trelawney ne descendait toujours pas de son appartement et Rogue ne faisait que de rares apparitions. McGonagall lui faisait savoir qu'elle restait à Poudlard parfois pour qu'il descendît lui tenir compagnie au moment du repas, avec Mrs Pomfresh. Le professeur Rogue faisait alors l'effort de se montrer, quelquefois. Ils déjeunaient ou dînaient à la table des professeurs. Rarement, Dumbledore leur faisait l'honneur de s'asseoir parmi eux. Il leur donnait des nouvelles de l'avancement des travaux de reconstruction de Pré-Au-Lard. Il s'inquiétait d'Harry : son travail avec le professeur Rogue avançait-il dans la bonne direction ? Ne se sentait-il pas trop seul ? Ses amis ne lui manquaient-ils pas trop ? Dans quelques jours Hermione Granger serait de retour elle aussi et il aurait un peu de compagnie.
- Je ne m'ennuie pas, Professeur, répondit Harry poliment.
Dumbledore lui sourit
- Je ne doute pas que le Professeur Rogue veille à ce que tu ne souffres pas d'oisiveté, Harry, mais je suis bien conscient que cet endroit manque d'un peu de jeunesse pendant les vacances.
Minerva McGonagall se mit à rire discrètement. Elle avait accueilli un peu plus tôt dans l'après-midi ce bon vieux Rusard qui avait débarqué plus tôt que prévu, bien convaincu après une quinzaine de jours hors de l'école que Poudlard était l'endroit le plus sûr du monde, même s'il s'y passait de drôles de choses. Bien entendu, son opinion différait quelque peu de celle du Directeur et il avait eut un petit moment de panique quand il avait appris que Potter se trouvait déjà revenu à l'école et que Granger ne tarderait pas à le rejoindre.
- Je vous assure, Monsieur, que tout va bien… insista Harry.
Et, en réalité, chacun dans l'école s'ingéniait pour qu'il ne se sentît pas seul. Dobby était vraiment aux petits soins pour lui, et cela l'embarrassait parfois plus qu'il n'aurait su le dire. Sir Nicholas n'oubliait jamais de lui rendre une petite visite impromptue. Il avait même tenu à lui présenter personnellement la Dame Grise et l'avait pour cela entraîné dans les jardins intérieurs de l'école. Dame Agnes se promenait comme à son habitude entre les rosiers encore fleuris. Elle lui tendit une main transparente et Sir Nicholas lui fit signe de l'incliner au-dessus avec révérence.
- Harry Potter… dit-elle d'un air songeur.
Harry releva la tête devant la Dame vêtue à la mode du XII° Siècle. Elle paraissait avoir une vingtaine d'années, à peine moins, peut-être. Son visage diaphane s'éclaira d'un sourire triste.
- J'ai beaucoup entendu parler de vous, Harry Potter.
Ses yeux ne semblaient pas le voir bien qu'elle les eut dans les siens. Elle faisait furieusement penser à Luna. Son regard absent, ou bien cette voix légère sans doute y étaient pour quelque chose.
- J'ai aussi suivi vos exploits tout au long de ses années…
Harry n'osa demander de quels exploits elle parlait. Il doutait que ce fût de ceux qui concernaient le Quidditch.
- Vous auriez fait un preux chevalier, Harry Potter… Mais je suppose qu'à chaque époque sa croisade… et celle que vous menez aujourd'hui n'est pas moins dangereuse que celles qui endeuillèrent la mienne.
Elle fit un geste de la main pour inviter Harry à l'accompagner dans sa promenade et recommença à glisser sur les allées. Elle interrogeait Harry sur sa vie avant Poudlard. Il répondait du mieux qu'il le pouvait, intimidé malgré lui par la grâce surannée et l'aura de mélancolie qui émanait de la Dame Grise. Elle le fit parler des raisons qui l'avaient amené à rester à Poudlard alors que tous les élèves partaient pour les vacances.
- Je n'ai d'autre endroit où aller, soupira Harry. Nulle autre part qu'ici je ne suis en sécurité. Et le professeur Rogue et moi-même avons du travail en cours…
- Je le sais, répondit Dame Agnes. Les fantômes sont tous très impressionnés par vos dons, Harry Potter. Voyez donc Sir Nicholas : il se gonfle comme paon lorsqu'il parle de vous. Ne dirait-on que vous êtes l'un de ses propres descendants…
Elle se mit à rire, d'un rire cristallin et presque irréel.
- Souvenez-vous, Sir Nicholas, le Baron Sanglant était tout aussi fier de Tom Jedusor, jusqu'à ce qu'il ouvre la Chambre des Secrets et ne sème la terreur dans l'école.
Sir Nicholas allait se récrier lorsque la Dame Grise leva la main pour l'interrompre. Elle tourna la tête vers Harry :
- Ne croyez pas que je veuille vous froisser, Harry Potter, reprit-elle de sa voix douce. Je voulais juste faire remarquer à notre ami que l'orgueil qu'il éprouvait à vous savoir de sa Maison n'était que pure vanité. Et je ne voulais certainement pas vous blesser par cette comparaison que vous pourriez juger insultante.
- Eh bien, fit Harry dans une grimace. Finalement, Tom Jedusor et moi-même avons pas mal de points communs, alors la comparaison ne me vexe pas du tout.
- Non, acquiesça la Dame, mais elle vous inquiète. Ne croyez pas que je passe mon éternité dans ces jardins, jeune homme…
Elle se mit à rire encore devant le regard dubitatif d'Harry.
- Cela vous choque que je vous appelle jeune homme ? Ne vous fiez pas à l'apparence de mon spectre. J'étais ainsi lorsque la vie m'a quittée. C'était il y a huit siècles. Huit cents ans ont passés et j'ai vieilli d'autant.
Sir Nicholas se pencha sur sa main translucide puis lui fit un sourire charmeur.
- Vous ne les paraissez pas, ma chère âme. Et vous avez toujours l'éclat de la jeunesse. Le temps peut encore passer sur vous, il n'aura aucune prise.
Elle rit une fois de plus et chassa les attentions de Sir Nicholas d'un geste de la main.
- Allons… allons… fit-elle sur un ton faussement agacé. N'oubliez pas, Sir Nicholas, que les meilleurs troubadours se trouvaient à la cour de Richard. J'ai entendu plus de compliments mieux tournés que tous ceux que vous pourriez me faire… Ne vous l'ai-je pas assez répété durant ces cinq cents années où vous vous obstinez à vouloir rivaliser avec les plus grands poètes ?
Harry essaya de ne pas éclater de rire devant l'air déconfit de Nick-Quasi-Sans-Tête. Il baissa les yeux lorsque Dame Agnes reporta son attention vers lui.
- Je vous disais donc, Harry Potter, que je ne passe pas mon éternité confinée dans ses jardins et que j'entends et je vois bien des choses en errant dans les salles et les couloirs que l'on croit déserts. Lorsque vous vous sentirez seul, ne restez pas avec votre mélancolie, ou vos craintes. Venez me rejoindre en ces jardins. Le printemps est une meilleure saison pour les yeux, mais l'été à la tombée du soir les fleurs exhalent leurs derniers parfums et le silence embaume d'une fragrance délicate. Il n'y a rien de mieux pour apaiser les doutes et calmer la douleur d'un cœur qui soupire. Vous le ferez, n'est-ce pas ?
Elle lui tendit ses mains de brume qu'il n'osa prendre. Il les toucha à peine pour s'incliner comme Sir Nicholas le lui avait montré.
- Oui, Madame, dit-il la gorge étrangement nouée.
Il ne savait pourquoi il ressentait cette émotion. Il n'avait pas compris la moitié de ce qu'elle avait dit. Il n'avait retenu que cette façon très douce et pourtant insistante de le nommer Harry Potter. Etait-ce son accent qui paraissait bizarre à son oreille moderne, ou le fait d'avoir entendu sa voix pour la première fois peut-être en cet après midi de juillet. Elle s'éloigna, légère comme un embrun et s'effaça peu à peu de la vision du jeune homme. Un soupir à côté de lui le ramena à la réalité des jardins.
- N'est-ce pas qu'elle est divine ? murmura Sir Nicholas.
- Heu… fit Harry un peu surpris. Elle est morte, Sir Nicholas… et vous aussi d'ailleurs. Et elle a trois cents ans de plus que vous…
Nick haussa les épaules, et retint sa tête soudain branlante.
- Oh, dit-il, vous savez, le qu'en dira-t-on à notre âge…
Harry secoua la tête. Il pensa à Hermione : discuter avec un fantôme était déjà une situation psychédélique, quoi de plus naturel que la conversation le devînt aussi à un moment donné…
Harry revint dans les jardins à l'heure de la promenade de Dame Agnes plusieurs fois, lorsque tourner en rond au-dessus du terrain de Quidditch ne le satisfaisait plus. Il se fit rapidement à sa prononciation ancienne et à ses termes désuets. Elle était très érudite et très versée en poésie et lettres anciennes. Elle aimait raconter l'enseignement qu'elle avait reçu à Poudlard, aux débuts de l'école. Ils passèrent de longues heures à parler du passé, et de l'avenir. Même si Harry fit des réserves quant au sien propre. Il n'avait pas les mêmes scrupules à cacher ses doutes qu'avec Ron ou Hermione. Elle l'écoutait patiemment et ne cherchait pas à donner de leçons. Elle se contentait de hocher la tête parfois sans rien dire. Elle aussi était surprise souvent par la maturité que le jeune homme avait acquise en peu de temps. Il lui parlait de la solitude qu'il éprouvait, même au milieu de ses camarades, et qu'il recherchait quelques semaines plus tôt. A présent qu'il était seul, et que Poudlard tout entière, ou presque, était à lui, cette solitude lui pesait et il aurait donné n'importe quoi pour entendre grommeler son ami Ron.
- Ils vous rassurent, lui dit Dame Agnes au bout d'un moment de silence. Vos amis, ils vous rassurent. Vous savez qu'ils sont là, auprès de vous, que vous pouvez compter sur eux… c'est pour cela que vous vous éloignez plus facilement d'eux, parce que vous savez qu'ils ne sont pas près de vous laisser vous perdre. Et quand ils ne sont pas là physiquement, ils vous manquent. C'est ce qui est terrible et terrifiant dans la mort. Ce n'est ni l'absence, ni la souffrance : c'est le manque. Cette petite voix qui vous dit : plus jamais… plus jamais les voix, plus jamais les rires, plus jamais les cris, et pourtant ce n'est pas le silence. Plus jamais...
La tête baissée, Harry luttait contre les larmes. Sur un banc de pierres grises, Dame Agnes à ses côtés, il sentait monter en lui un chagrin irrésistible. Un an, il lui avait fallu un an pour réussir à pleurer Sirius. Pour le pleurer vraiment, sincèrement, sans colère, sans remords. Pour le pleurer lui et non sur lui-même.
- J'ai réveillé la douleur de votre cœur ? demanda Dame Agnes désolée. Vous pleurez vos parents ?
Harry secoua la tête. Il ne pouvait parler encore. Il essuya son visage de sa main.
- Je ne les ai pas connus. Leur absence m'a fait souffrir, mais ce n'est pas eux que je pleure. C'est mon parrain. Je l'ai très peu connu, mais il me manque si fort que c'en est une douleur presque physique.
La Dame Grise hocha la tête.
- Oui, dit-elle. C'est pour cela que je suis morte, pour ne plus souffrir. Mais ce n'était qu'un leurre. Quand le corps ne souffre plus du manque, c'est que le cœur retient toute la souffrance. Et ce n'est pas plus avantageux. Le chagrin qu'on garde au fond de soi ne s'atténue pas, Harry Potter, bien au contraire. Il est comme un poison qui paralyse l'esprit. Il empêche les yeux de voir, les oreilles d'entendre et le cœur de s'emplir à nouveau de l'air frais du renouveau. Mais lorsqu'on le partage et qu'on le laisse sortir de soi, il se fait plus léger, si léger qu'un jour il est emporté par un souffle, un rire, ou un baiser.
Harry prit une grande inspiration. Il se sentit soudain comme ce jour de l'année précédente, où il avait rencontré Luna qui cherchait ses affaires. Elle lui avait dit quelques mots aussi étranges que ceux que Dame Agnes venait de prononcer et il s'était senti plus léger. Il leva ses yeux rougis vers le fantôme de la Maison de Serdaigle. Elle le regardait, impassible, un doux sourire sur ses lèvres.
- C'est Sir Nicholas qui vous a demandé de me faire parler de Sirius ? questionna Harry.
- Il vous tient en haute estime, répondit Dame Agnes. Il m'a touché deux mots de vos tourments et c'est moi qui lui ai demandé de vous mener à moi, puisque vous n'aviez pas l'air de vouloir suivre les conseils de votre amie, qui pourtant vous aime de tout son cœur.
- Mais pourquoi tout le monde veut se mêler de mes affaires ! s'écria Harry avec moins de colère qu'il ne l'eût voulu. Hermione, Ginny, Ron, ce vieux Nick, et à présent… vous aussi, Madame, qui ne me connaissez même pas !
Cela lui était étrange de s'adresser ainsi à une ombre qui paraissait avoir tout juste son âge et qui en avait quarante fois plus…
- Je vous connais peut-être plus que vous ne le pensez, jeune homme… répliqua la Dame Grise, un peu froissée tout de même. Je vous ai remarqué le jour même de votre répartition.
- Il aurait été difficile de passer à côte, grinça Harry. Quand McGonagall a crié Harry Potter ! tout le monde m'a regardé avec des yeux ronds ! C'est sûr ! Pour de la discrétion c'était plutôt raté !
Le sourire de la Dame Agnes se fit un peu moqueur.
- Mais il me semble qu'en effet la discrétion n'est pas votre vertu première, Harry Potter. Et tout ce que vous faites se transforme en éclat.
Harry rougit.
- Je ne le fais pas exprès, bafouilla-t-il malgré lui.
Le rire de la Dame lui rappela celui de Rogue ainsi que ses paroles :
- Alors il faut que vous fassiez en sorte de le faire exprès ! Vous n'êtes plus un enfant qui se berce d'excuses. Bientôt viendra le temps où il vous faudra faire face à ce qui vous attend. Lorsque la guerre sera aux portes de Poudlard, croyez-vous que les excuses de ce genre prévaudront ? Il vous faudra marcher le premier vers l'ennemi et désigner du doigt ceux qui doivent tomber dans les rangs ennemis. C'est ce qu'on attend de vous, Harry Potter. C'est ce que vos camarades se disent, lorsque les doutes les assaillent eux aussi : Harry Potter est avec nous, nous ne pouvons perdre. Harry Potter nous dira ce que nous devons faire. Harry nous montrera le chemin. Etes-vous prêt à cela Harry Potter ? Etes-vous prêt à laisser vos chagrins de côté pour effacer celui des autres ? Etes-vous prêt à laisser vos peurs accrochées au vestiaire pour apaiser celles des autres ? Etes-vous prêt à entraîner derrière vous ceux qui tremblent pour leur donner le courage d'affronter la mort en face ?
Son ton s'était fait plus dur et ses yeux tristes le fixaient. Elle, qui aimait à se présenter sous une forme vaporeuse, avait presque pris une consistance neigeuse.
- Je ne sais pas, répondit Harry dans un souffle.
Elle lâcha son regard brusquement et s'évapora dans une légère brume.
- Bien, fit sa voix qui s'éloignait. Alors tâchez de le savoir avant qu'il soit trop tard…
Au matin du trente juillet, Harry monta à la volière pour envoyer une carte d'anniversaire à Neville. Ce n'était pas son habitude, mais il avait besoin de rappeler à quelqu'un qu'il était toujours là. Il ne pouvait contacter aucun de ses autres amis et il s'était dit également que Neville serait heureux de recevoir une carte d'anniversaire. Il ignorait si Luna, Hermione et Ginny pourraient lui en faire parvenir une. Il attacha le parchemin à la patte du hibou de l'école et lâcha l'oiseau à la fenêtre. Un point noir dans le ciel sans nuage attira son attention. Il grossissait en s'approchant et Harry vit qu'il n'était plus noir mais blanc. Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Il se pencha à la fenêtre et hurla :
- Hedwige !
La chouette s'abattit sur le bord de la meurtrière. Elle poussa un long hululement et tendit sa patte. Hedwige piqua les doigts d'Harry alors qu'il tentait de détacher la lettre qu'elle portait. Elle avait l'air fort en colère et marquait ainsi sa désapprobation.
Harry lui caressa distraitement le crâne, offrant ses mains à la vindicte de la chouette. Il n'osait regarder l'adresse. Etait-ce la réponse de McGregor, ou bien Hedwige ramenait-elle son courrier à l'envoyeur. Il déroula le parchemin et vit le sceau au lion rampant qui fermait le message. Il chassa Hedwige de la fenêtre et elle alla se percher un peu plus loin, la tête sous l'aile pour prendre un repos plus que mérité. Harry cependant ne bougeait pas. Il tournait la lettre entre ses mains et relisait l'adresse : Miss Weasley, aux bons soins de H. Potter, Poudlard. Que devait-il faire ? Prendre connaissance immédiatement de la teneur du message, quitte à être déçu ? Ou bien attendre que ses amis fussent auprès de lui ? Il ne résista pas longtemps à la tentation de lire enfin des nouvelles de l'extérieur. Il bondit hors de la volière et chercha un endroit tranquille. Dans la tour de Gryffondor, il savait que Dobby l'attendait pour le forcer à prendre un petit-déjeuner qu'il n'avait pas envie d'ingurgiter. Il n'était pas loin des jardins et ce n'était pas l'heure de la promenade de Dame Agnes. Il serait seul pour lire l'histoire de Mélusine.
Sur le banc près des buissons de roses rouges, Harry déchira fébrilement le sceau de la famille McGregor. Le parchemin se déroula lentement.
"Très chère Ginny, je suis heureuse d'avoir de tes nouvelles. Bien que je ne m'ennuie pas ici, avec mes cousins, nous manquons un peu de nouvelles fraîches. Papa nous écrit régulièrement, mais je le soupçonne de ne pas tout nous raconter, pour ne pas alarmer maman. La pauvre, elle est si émotive. Ici, en France, la situation n'est pas aussi mauvaise qu'en Angleterre. Du moins, le Ministère de la Magie réussit à contenir la montée des idées voldemoriennes. Je ne sais encore pour combien de temps, hélas. Ma cousine Blanche m'a présenté un jeune sorcier qui travaille au Ministère à Paris. Je lui plais beaucoup et il ne cherche qu'à m'impressionner. C'est si facile de lui soutirer toutes les informations que je désire. Bien sûr, il doit me prendre parfois pour une idiote congénitale, mais ce n'est pas grave. Je n'ai pas l'intention de passer ma vie auprès de lui, peu m'importe qu'il pense que je suis stupide. En attendant, mes cousins et moi avons pu apprendre en quelques jours –que dis-je en quelques heures !- que des arrestations avaient eu lieu en France et que les frontières étaient surveillées, ainsi que les ports. Deux dangereux évadés de la terrible prison d'Azkaban, en Angleterre, sont recherchés en Europe. Leur passage doit aussitôt être signalé aux Aurors qui transmettront au Ministère, lui-même en contact avec le Ministère de notre pays. Et je vous le donne en mille, qui est l'un de ces dangereux évadés ? Ce rat de Pettigrew, si j'ai bien reconnu sa description… mais avec une main en argent, je n'en connais pas d'autres.
Ma cousine Blanche m'a dit qu'à Beauxbâtons, où elle était en septième année jusqu'à ces derniers mois, Mme Maxime a renforcé le programme de Défense contre les Forces du Mal. Si tu savais la tête qu'elle a fait quand je lui ai dit que nous avions un club de Duels avec Harry Potter comme moniteur ! J'ai beau lui dire qu'il n'a vraiment rien d'exceptionnel, j'ai cru qu'elle allait me faire une crise de jalousie quand je lui ai appris que je le connaissais personnellement. Elle est persuadée qu'il est le type du héros parfait depuis que la fiancée de ton frère a raconté à son retour de Poudlard qu'il avait sauvé sa petite sœur d'une mort atroce. Toutes les filles de Beauxbâtons s'imaginent qu'il est d'une beauté divine, d'une intelligence supérieure et d'un charme fou. J'ai vraiment insisté en lui disant qu'à part, peut-être, son petit talent au Quidditch, il n'avait rien de remarquable, elle ne veut pas démordre. D'ailleurs, Hippolyte, le jeune sorcier dont je te parlais plus haut, est tout à fait d'accord avec moi. Il a vu sa photo dans un vieil exemplaire de la Gazette et il le trouve imbuvable, avec un air si prétentieux, et un regard inexpressif derrière ses lunettes…
Mais j'imagine que vous avez tous hâte de savoir si j'ai la réponse à vos questions sur cette chère Mélusine. C'est d'ailleurs très drôle que vous me posiez cette question alors que je suis en France, car Mélusine est très connue en France. Elle est même célèbre chez les Moldus français. Elle a fondé plusieurs villes et une famille porte même son nom. Mais quel rapport avec Alba, êtes-vous en train de vous demander ? Eh bien tu diras à Potter qui est sûrement train de lire par-dessus ton épaule, que l'Ecosse et la France ont bien des points communs, comme je le lui ai déjà dit, et que celui-ci n'est pas le moindre…"
Harry releva la tête de sa lecture. A des milliers de kilomètres, elle trouvait encore le moyen de se moquer de lui. Il était somme toute heureux d'avoir ouvert cette lettre sans témoin. Personne au moins ne pouvait voir sa gêne. Si elle désirait le mettre dans l'embarras, elle avait au moins échoué dans son projet. Il reprit sa lecture avec attention, le cœur battant d'appréhension.
"Elinas était Roi d'Alba, dans les années 900 et quelques. Il avait épousé Présine, qui lui donna trois filles, Mélusine, Palatine et Mélior. Ce qu'Elinas ignorait, c'est que son épouse était une Vouivre. On les appelait aussi Femmes-Serpent. Elle se montraient sous l'une l'autre des formes qu'elle pouvait prendre à volonté : femme d'une beauté exceptionnelle aux pouvoirs magiques, serpent gigantesque et terrifiant, ou bien encore femme jusqu'à la taille, serpent à partir de la ceinture, dotée de deux ailes noires et puissantes. Tant que l'entente dura entre les époux, la Maison d'Elinas prospéra. Puis un jour, poussé par la jalousie de l'un de ses "amis", il rompit le serment qu'il avait fait à sa femme le jour de son mariage de ne pas chercher à la voir certain jour de la semaine. Lorsqu'il les vit, Présine et ses trois filles, à demi serpentes, il comprit qu'il avait été trompé, non pas par sa femme, mais par celui qui se prétendait son ami. Il eut beau supplier de lui pardonner, Présine, conformément à sa promesse quitta son époux pour se retirer avec ses filles dans l'île d'Avalon. Un peu plus tard, Mélusine proposa à ses sœurs de punir leur père pour le mal qu'il avait fait à leur mère et pour les avoir privées de leur brumeuse terre natale. Elles résolurent de l'enfermer dans la colline de Northumberland, d'où il ne devait jamais sortir pour expier à jamais.
Présine, lorsqu'elle l'apprit, entra dans une colère noire. Elle chassa ses filles d'Avalon et maudit Mélusine, qui était l'instigatrice de la vengeance contre Elinas. Elle lui prédit qu'elle perdrait son amour comme elle-même l'avait perdu, par l'envie, la jalousie et le manquement à la parole donnée.
Les trois sœurs se séparèrent. Mélusine rejoignit la Petite Bretagne et sur les côtes vendéennes rencontra un jeune hobereau pauvre et sans terre. Ils tombèrent amoureux fous l'un de l'autre et ils s'épousèrent. Grâce à ses pouvoirs magiques, Mélusine obtint pour son nouvel époux des terres et des charges. Elle bâtit pour lui, des villes et des villages, des chapelles et des cathédrales. Elle fonda la citadelle de Lusignan où ils vécurent heureux durant de longues années, parmi leurs fils, jusqu'à ce que la malédiction de Présine s'accomplisse. Poussé par la jalousie de son frère aîné, Raymondin, l'époux de Mélusine la surprit dans son bain sous sa forme de serpent. Aussitôt, et malgré leurs lamentations à tous deux, leur bonheur prit fin. Mélusine ouvrit ses ailes de peau et s'envola pour ne plus revenir que pour annoncer les malheurs de la famille du temps de sa vie.
Voici pour l'histoire de Mélusine, commencée en Alba et terminée en France. J'espère que vous pourrez en tirer quelque chose, quoi que vous vouliez en faire. J'ignore pourquoi Mélusine vous intéresse, mais je suis heureuse que vous ayez pensé à moi. Je me doute que cela a un rapport, de près ou de loin avec ce qui nous préoccupe tous, et je me sens un peu moins seule.
Ah, oui… j'allais oublier : je suis désolée d'avoir dû retenir si longtemps la chouette de Potter, mais ici, les hiboux sont rares. On se sert de pigeons pour le courrier habituel. On garde les hiboux pour les longs courriers et maman veille jalousement dessus afin de pouvoir correspondre avec papa. J'ai bien peur d'avoir dû user d'un peu plus que de persuasion pour l'enfermer dans une cage afin qu'elle ne s'envole pas avant que j'ai terminé ma réponse. Je m'en excuse vivement auprès de Potter.
J'espère vous voir tous en bonne santé à la rentrée."
La lettre était solennellement signée : Ellen A. McGregor, comme si l'insouciance du début avait soudain fait place à une gravité et une inquiétude plus profonde. Avait-elle une idée des raisons de leur demande ? Elle était intelligente et perspicace. Mais que pouvait-elle savoir ? Lui-même n'arrivait pas à comprendre ce qui dans les faits qu'il venait de lire pouvait avoir un rapport quelconque avec la protection de Poudlard, ou la mission de Charlie. Il relut encore une fois l'histoire de Mélusine, cet être magique mi femme mi serpent, originaire d'Ecosse, qui bâtissait des villes et des citadelles pour l'amour d'un homme à qui elle était attachée par un serment. Et qui selon les propres dires d'Hermione, n'avait qu'une relation très lointaine avec Poudlard.
Harry plia la lettre de McGregor et la rangea dans la poche de son pantalon, avec sa baguette. Il avait encore un moment avant son cours avec Rogue, qu'il employa en se rendant à la bibliothèque. Les lourds rideaux de la pièce étaient tirés pour que la lumière vive de l'été n'abîmât pas les livres anciens. Harry fit naître de la lumière au bout de ses doigts et chercha dans l'index sur le bureau de Mrs Pince, dans quels volumes il trouverait des renseignements sur les Vouivres. Il eut beau chercher parmi les rayonnages, le livre avait disparu ainsi que ceux qui mentionnaient l'histoire de Mélusine. Et de ses sœurs…
La leçon d'ancienne magie chassa un moment Mélusine et les Vouivres de l'esprit d'Harry. Il se concentra sur l'enchantement des potions sous les directives de Rogue. Comment révéler le poison dans une mixture élaborée d'un simple geste de la main, il l'avait déjà appris. Comment déterminer la nature de ce poison, était un peu plus compliqué, mais nécessaire pour pouvoir administrer le bon antidote. Harry hésita une ou deux fois et ne se trompa qu'une seule. Une de trop, selon le commentaire de Rogue. Harry grimaça et allait faire amende honorable lorsque un bruit attira l'attention de l'élève et du professeur dans le bureau attenant au laboratoire. La cheminée vide verdoyait soudain dans un crépitement intermittent. Rogue retint Harry sur le pas de la porte du laboratoire. Il s'approcha de l'âtre, sa baguette à la main.
- Ici, Severus Rogue, dit-il d'une voix ferme.
La tête de Lupin apparut, pâle et marquée. Harry se précipita et Rogue s'agenouilla sur les chenets de fer.
- Lupin ! cria-t-il presque. Où êtes-vous ?
cemeil Et de trois! Dis, juste comme çà... Tu les trouve comment tes titres de chapitres? Lolol exactement de la même manière que j'ai trouvé le titre des Secrets… une fois que je suis prête à poster et qu'on me demande le titre… lol ! C'est pas si évident de trouver des titres… Des fois on a l'inspiration… Des fois non…
J'ai pas vraiment le temps de m'apesantir sur ce chapitre: mais c'est toujours aussi bien! Plus que jamais je me demande ce qui est arrivé à Charlie... Bientôt des nouvelles… enfin pas tout de suite tout de suite quand même…
Luuna007 : Bonjour Miss Teigne1! Je commencerai par m'excuser pour ma rewiew un peu trop directive, je ne voulais en aucun cas ôter le suspens de ta fic aux lecteurs. Je suis bien contente que tu ais fais effacer mon message car, après avoir envoyer le message, j'ai tout de suite crompris mon erreur. Je n'ai pas pour habitude de tourner autour du pot et j'avoue que sur ce coup là, je n'est pas été très maligne. Je me questionnais déjà depuis quelques jours pour t'envoyer ces déductions et mon excitation a bien faillit me faire commettre une énorme boulette. Lol Ouf tu me rassures. Parce que j'avoue que j'ai cru en lisant ton post que j'avais affaire à quelqu'un qui avait lu les Secrets sur un autre site et qui venais spoiler… Je devrais arrêter de me prendre pour Maugrey moi, ça me réussit pas…
Etant une germaniste je ne comprend que très peu l'anglais et donc je ne sais où m'inscrire pour obtenir ton e-mail. Pourrais-tu me l'envoyer sur ma boite s'il te plaît? Dans mon profil, en cliquant sur Miss Teigne en début de chaque chapitre… Mais tu n'as pas eu mon mail ? On en discute en privé ! A plus… Ha oui et tu trouveras aussi dans mon profil ou en cliquant sur le pseudo d'Alixe un petit guide qui devrait t'aider…
En tout les cas il me reste encore à résoudre deux ou trois petites choses comme, le problème de Charlie. Va t-il rentrer? Mais cela, je pense que je ne peux trouver la réponse que dans ton esprit tortueux! Entre autre oui ! lol !
Alixe : Pour Harry et l'histoire d'Angleterre, il oeut avoir oublié effectivement, surtout devant Ellie toute mignonne et lui tout dépenaillé. Si ça se trouve, il aurait été incapable de dire ce qu'était un bézoar dans ces conditions ! MDR ! Oui c'était surtout le bout de ses chaussures qui l'intéressait à ce moment là…
Dans une review tu dis que ça t'agace les enfant qui jettent tout par terre en arrivant. t'en as ? (moi j'ai deux petites filles). Trois. Deux garçons et une fille…
POur ce chapitre : intéressant la façon dont tu utilise la mort de Regulus. Cependant, je trouve que nos amis réagissent un peu vivemment : ils savent que Rogue est un Mangemort, alors c'est évident qu'il est un assassin ou du moins qu'il a fait des choses très moches. Et puis ils connaissaient pas Regulus, alors alors leur réaction me parait disproportionnée, surtout compte tenu de tout ce qui se passe autour d'eux. C'est une vieille histoire, après tout. Oui et c'est ce que dit Harry : pourquoi en voudrais-je à Rogue d'une histoire vieille de plus de vingt ans… C'est vrai que leur réaction est un peu disproportionnée. Mais la réaction n'est pas tellement due au fait que Rogue est un assassin, ils le savent… (D'ailleurs Ron le répète assez souvent…) c'est juste que jusqu'à présent ce n'étaient que des mots… Là cela prend une dimension plus tangible, vais-je dire, car même s'ils ne connaissaient pas Regulus, il était le frère de Sirius… Et le fait qu'il se passe tout plein de choses autour d'eux les laissent dans un état de stress qui porte à son paroxysme le moment de la « révélation ». Ron croyait qu'Harry avait une autre crise. Et Harry a tellement cherché à apprendre ce qui était arrivé pour que Rogue et Sirius continuent à ne pas se souffrir des années après… que le fait d'avoir trouvé la solution (peut-être, sans doute, en tous cas c'est probable…) lui fait battre le cœur plus vite. Le fait d'avoir trouvé n'a soudain plus tellement d'importance, et finalement, Hermione avait raison : ça lui apporte quoi de savoir ? C'est une montée d'adrénaline parce qu'il se met à la place de Rogue et de Sirius à ce moment-là de leur vie et au moment où ils ont du travailler ensemble… puis le soufflé retombe : c'est une très vieille histoire et elle ne le concerne pas. Il aurait du écouter Hermione et Remus…
Sinon, tu distilles très bien l'angoisse pour Charlie. C'est malin, maintenant tu va être obligée de lui régler son compte (ceci est une appréciation personnelle, je ne suis sûre de rien) hahahahahaha il y a plusieurs manière de régler son compte à quelqu'un…
Pour McGregor et Alba : je me disais bin aussu (enfin pour être franche, c'est une review qui m'avais mise sur la voie lol) hahahaha ! C'est fait pour ça !
j'ai bien reçu ton amil ce matin, j'ai bien ri quand j'ai lu que tu ne savais pas comment tu avais fait pou les lien : c'est pas grave, moi je sais maintenant et je vais le mettre dans le guide, alors comme ça tout le monde le saura ! Oui et moi aussi !
Padmacho : J'aime bien McGregor pour son caractère. Et c'est comique comme elle répond à Harry. Et il a ENFIN compris qu'elle savait surement des vhoses sur Mélusine Oo Le nombre de fois qu'elle lui a dit "Alba", et il a pas tilté avec la définition. Mais Harry a toujours besoin qu'on lui mette les points sur les i… Et quand il s'agit de McGregor c'est comme si son cerveau était… en vacances…
T'es calée toi avec la généalogie! tu retiens tous les noms de tout le monde lol. J'avais oublié l'existence de Regulus, et si ca se trouve, toutes tes déductions sont correctes :) En fait, il risque d'y avoir un petit problème de chronologie… mais tant que JKR ne nous aura pas donné de dates exactes… on peut tout supposer… Harry va demander à Rogue ce qu'il en est de cette histoire? Heu… tu imagines vraiment Harry demander les yeux dans les yeux à Rogue s'il a tué Regulus Black et si c'est la raison pour laquelle Sirius l'a envoyé à Remus-loup-garou… ? C'est un gryffondor… mais quand même y a des limites…
J'ai pas envie que Charlie soit mort, ms si il l'était vraiment, j'imagine que la famille Weasley l'aurait ressentit. Les liens du sang encore ? Tu crois ?
et est-ce qu'on saura enfin ce qui se passe en Roumanie? Oui, on le saura. Un jour.
C'est vachement trash les phrases de Voldemort qd même "Le phoénix ne se relevera pas de ses cendres...". Sale psychopate sadique . Et encore vous avez rien vu, ni entendu…
J'ai donc bien eu raison de préciser pour mon pseudo J'ai encore eu le cocup hier du "J'aime pas les machos" lol. MDR !
samikitty : Bonjour, je n'écris pas beaucoup de reviews quand je lis les fics, et j'en suis désolée. Merci de déroger à tes habitudes alors… Ah et une question : ce sont des légendes réelles sur l'Ecosse que tu utilises (d'ailleurs très belle musique l'hymne ecossais !) ? Je m'appuie en effet sur des légendes existantes et des faits historiques.
flo0o'z : J'apprécie surtout la longueur!En tout cas bravo pour ta magnifique histoire et ton immagination debordante! Je te souhaite encorebeaucoup d'inspiration : question longueur en effet il y a de quoi ! lol ! En fait ce n'est pas l'inspiration mon problème… C'est le temps d'écrire que je dois grappiller par-ci par-là…
Ayako : Ce serait donc tuer qui a amené Severus à se poser des questions sur Voldy... Non.
Mais quels étaient les liens qu'il entretenait avec Lucius? : les liens du sang. Celui qu'ils ont versé ensemble. Ils sont liés par la marque qu'ils auraient reçu ensemble (ce ne sont que des suppositions) et par le sang qu'ils ont versés ensemble. Chez JKR les liens du sang sont très importants. De quelque nature qu'ils soient.
Tte cette histoire me taraude... autant que celle de Charlie et ses dragons et Hogwart et Melusine (maintenant que je sais que tt ça à un lien) Oui, mais le quel ?
ah j'oubliais ressoprt pour la énième fois sapancarte "pour l'éradications des animagus rats dans l'univers d'Harry Potter" car là ça devient + qu'urgent de ce debarasser de ce nuisible gr. J'espère franchement qu'il a pas touché à un seul cheuveux à Charlie...car sinon je laisse la familleWealey au grand complet s'occuper de son cas! Plus Pattenrond, McGo, Remus, sans compter ceux de son propre camp…et j'en oublie… Des lecteurs en avaient fait la liste : il y avait une quinzaine de noms dessus.
Sinon il est vmt long à la détente le Ryry de ne pas avoir penser plutôt à Alba. Mais puisqu'on vous répète depuis le T1 que le cerveau d'Harry s'appelle Hermione Granger et qu'Hermione elle ne peut pas dire grand-chose là-dessus !
Sinon en réponse à tes RaR, je ne suis pas encore mère donc je ne me rends pas compte à quel point les enfants peuvent être chiants à laisser trainer leur affaires, et vu que j'est toujours été kk1 de sage ordonné etc (et surtout heureuse que sa mère ne verra jamais cette review ...) je n'ai pas eu de pb de ce côté MDR !
Enfin pour les bonnes résolution de Cornedrue, il n'est pas trop tard pour bien faire surtout qd on a une beta qui se rapelle à votre bon souvenir Oui, ça aide aussi, il est vrai ! Un genre de pense-bêta ? hum… même pas drôle je sais…
