Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris... Bonne lecture.
Chapitre 84
Dragons et Chimères
- Remus ! s'écria Harry tandis que l'image de Lupin s'effaçait presque.
- Je suis là, répondit Lupin d'une voix haletante.
Il respirait mal et son sourire ressemblait à une grimace.
Rogue avança une main inutile dans les flammes irréelles.
- Lupin ! répéta-t-il d'une voix étrange. Qu'est-il arrivé ? Où êtes-vous ? Nous venons vous chercher.
- Non !
La voix fatiguée était pourtant ferme. Il reprit son souffle.
- J'ai peu de temps, Severus. La connexion risque de s'interrompre. Peter rentre en Angleterre par la Hollande… Il sera en Ecosse sous peu. Peut-être est-il déjà trop tard pour l'intercepter.
- Qu'est-ce qui s'est passé ? interrogea Rogue précipitamment. Savez-vous ce qui est arrivé en Roumanie ?
Le visage de Lupin se crispa dans une grimace de douleur.
- Avez-vous des nouvelles de Charlie ? cria Harry, très inquiet pour le jeune Weasley et pour son ancien professeur.
Lupin secoua la tête.
- Il l'a emmené, je crois… mais je ne sais pas où ni s'il…
La flamme verte s'éteignit brusquement, laissant l'élève et le professeur en grand désarroi. Ils restèrent quelques secondes figés devant l'âtre, dans l'attente d'une nouvelle apparition. Rogue se leva enfin et se tourna vers Harry.
- Il est blessé, dit le jeune homme d'une voix rauque.
Rogue hocha la tête. L'éclat dans les yeux de son ancien camarade de classe laissait deviner la fièvre qui le rongeait.
- Une blessure, murmura-t-il comme pour lui-même. Oui… ou le poison.
Harry frissonna. L'inquiétude sur le visage d'ordinaire si impassible de Rogue ne pouvait que lui donner la chair de poule. Il demanda :
- Quand Remus a dit qu'il avait emmené Charlie, il parlait de qui à votre avis…
Des étincelles vertes réapparurent dans l'âtre. Rogue se précipita et s'accroupit devant la cheminée, fébrile.
- Remus ! appela-t-il tandis qu'Harry revenait lui aussi sur ses pas.
La tête de Lupin se matérialisa à nouveau, un peu plus pâle.
- Severus, dis à Dumbledore que nous avons échoué…
Rogue l'interrompit.
- Dis-moi où tu es, je viens te chercher. Tu diras toi-même à Dumbledore…
- Non ! C'est trop dangereux ! La connexion peut s'interrompre à tout moment ! Et il est trop tard pour moi, Severus. J'ai suivi Peter à la trace jusqu'ici, mais je n'en peux plus. Je vais essayer de rentrer avant la prochaine pleine lune. Je te contacterai dès que je le pourrai.
L'image s'estompait par moment et sa voix s'éloignait.
- Je sais des remèdes contre les poisons les plus pervers, tenta encore Rogue. Dis-nous où tu débarqueras et je viendrais te chercher.
- Tu ne peux rien pour moi, Severus. Ta science est impuissante à me sauver cette fois. Mais je ne suis pas encore mort et tu pourras peut-être m'aider à tenir jusqu'à ce que j'ai terminé ce que je me suis juré de faire. Dans une semaine, attends de mes nouvelles.
- Remus ! insista Rogue. Espèce de tête de mule !
La flamme verte vacilla et s'éteignit. Harry savait qu'elle ne se rallumerait plus.
- L'imbécile ! murmurait Rogue toujours accroupi. Que fait-il aux Pays-Bas ? Pourquoi ne veut-il pas qu'on aille le chercher ? Et que faisait Pettigrew en Hollande ? Qui essayait-il de contacter ?
Harry avala difficilement sa salive. L'agitation de Rogue ne lui disait vraiment rien qui vaille.
- Peut-être… commença-t-il avec hésitation tandis que le professeur reportait son attention sur lui. Peut-être ne voulait-il contacter personne. Il a juste trouvé un moyen d'entrer en Angleterre sans passer par la France ou les ports de la côte sud. Il est recherché sur le continent et il sait que les ports sont surveillés en Angleterre. Et puis, ainsi, il entre directement en Ecosse…
Rogue fronça les sourcils.
- Comment savez-vous cela ? Que Pettigrew est recherché en France et que les ports sont surveillés ?
Harry rougit. Malgré lui, sa main se porta à sa poche, sur la lettre de McGregor.
- J'ai reçu des nouvelles de France, dit-il en tâchant de ne pas laisser paraître son trouble davantage.
Ce n'était pas tant avouer qu'il correspondait avec McGregor qui l'embarrassait, c'étaient les raisons de sa correspondance qu'il craignait que le professeur découvrît.
Rogue hocha la tête. Un sourire dessina sur ses lèvres minces l'ombre d'un sarcasme. Harry se raidit, prêt à recevoir la raillerie sans faiblir.
- Oh ! fit Rogue simplement.
Puis, il rangea sa baguette, sur laquelle il serrait encore ses doigts, dans sa poche.
- Je dois prévenir l'Ordre, dit-il. La leçon est annulée, Potter. Je vous ferai prévenir quand je pourrai à nouveau m'occuper de votre… éducation.
Il congédia Harry d'un geste de la main et s'apprêta à quitter son bureau lui aussi.
Pour la première fois depuis le début des vacances Harry regrettait d'avoir prêté son miroir à Hermione. S'il l'avait eu entre les mains, il se serait enfermé dans la salle sur demande pour informer Ron et Ginny de la réapparition de Remus. Puis, après quelques minutes de réflexion, il se dit que, tous comptes faits, il valait mieux qu'il n'eût aucun moyen de communiquer avec ses amis. Leur parler de l'état critique de Lupin, et des nouvelles peu rassurantes dont il était porteur, n'était pas foncièrement une bonne idée. D'autant qu'ils voudraient savoir des nouvelles de Roumanie et que celles-ci étaient plutôt alarmantes. La phrase concernant Charlie, particulièrement sibylline, l'inquiétait au plus haut point.
Il essaya de se focaliser sur la lettre qu'il avait écrite à Neville, et que celui-ci aurait bientôt entre les mains. Il imaginait son ami fêtant son anniversaire entouré de son grand-oncle et de sa grand-mère. Quel cadeau insolite le vieil Algie trouverait-il pour son neveu cette fois ? Et sa grand-mère laisserait-elle enfin de vouloir administrer à son petit-fils des litres et des litres de potion pimentine. Neville réaliserait-il qu'il était en âge de faire preuve d'un peu de personnalité face à elle ?
Il s'efforçait de penser à Neville, pour ne pas penser à Remus, ni à Charlie, ni aux questions que le retour de Lupin avait soulevées. Les réponses qu'il entrevoyait à présent, il n'avait aucune hâte de les connaître.
Il ne sut comment il s'était retrouvé dans le jardin intérieur, mais il y était. Il prit place sur le banc dans un soupir. Ses amis lui manquaient plus que jamais. Dame Agnes avait raison de croire que les tourments que l'on partage sont moins lourds à porter. Il se souvint du serment qu'ils avaient fait, dans la salle des Quatre Maisons, Luna, Neville, Ron, Hermione et Ginny. Il sentit sur ses mains la chaleur de leurs mains.
Il sortit à nouveau la lettre de McGregor. Il la lut et la relut plusieurs fois. Il imaginait combien elle avait du rire de lui en l'écrivant. Il chassa cette pensée en se penchant plus attentivement sur l'histoire de Mélusine. Il essayait de la graver dans son esprit afin de l'avoir en tête lorsque viendrait le moment d'affronter Hermione.
Il sentit la présence de Dame Agnes alors qu'elle ne s'était pas encore totalement matérialisée à ses côtés. Il tourna la tête vers la jeune femme brumeuse.
- Bonjour, Dame Agnes, dit-il en se levant.
Sir Nicholas lui avait donné quelques leçons d'étiquette et il essayait de s'y conformer.
Elle le salua d'un signe de tête et lui montra d'un geste lent le banc qu'il venait de quitter. Il se rassit, heureux de trouver quelqu'un pour lui faire oublier ses sombres pensées.
- Vos amis vous ont donné des nouvelles ?
Le geste discret de la Dame Grise vers la lettre de McGregor fit baisser la tête à Harry sur le parchemin qu'il tenait entre ses mains.
- Non ! dit-il très vite. Enfin ce ne sont pas mes amis…
- Une amie, alors ? reprit Dame Agnes avec un sourire. D'après l'écriture du moins.
- Eh bien… Harry hésita une seconde, puis il rendit son sourire à la Dame de Serdaigle. Elle prétend qu'elle est mon amie, mais ce que contient cette lettre me fait penser le contraire. Sous le couvert d'écrire à Ginny Weasley, elle m'envoie mille insultes au visage.
Le sourire de Dame Agnes se fit plus ironique :
- Et n'a-t-elle pris la peine de vous écrire que pour vous offenser ? demanda-t-elle.
- Non ! répéta Harry. Elle nous donne aussi quelques nouvelles de France, où la lutte contre Voldemort s'intensifie également.
- Ce n'est pas une mauvaise chose, approuva la Dame.
- Et elle nous conte l'histoire de Mélusine… dit Harry sur une hésitation.
- C'est une histoire bien triste, répondit le fantôme sur un hochement de tête.
Harry tendit l'oreille.
- Vous connaissez Mélusine ?
- Pas personnellement, bien sûr, répondit la Dame Grise le plus naturellement du monde. Elle avait quitté l'Ecosse bien des décennies avant ma naissance. Et bien que les êtres de sa nature vivent longtemps, je suppose qu'elle devait même être morte. Ou plutôt devrais-je dire : les êtres de sa nature vivaient très longtemps…
- Les… les Vouivres, tenta Harry, n'existent donc plus ?
- Elle ont disparu, murmura tristement Dame Agnes. Les serments brisés font plus de mal souvent que la main et le fer. Si vous connaissez l'histoire de Mélusine, vous savez ce qu'il advint pour provoquer son exil et celui de ses sœurs.
Le cœur battant à sa gorge et à ses tempes, Harry continua ses questions :
- Le serment rompu du roi Elinas… dit-il à voix basse. Mais pourquoi la reine Présine n'a-t-elle pas dit à son époux qu'elle était une vouivre ? Cela n'a pas eu l'air de choquer ce dernier lorsqu'elle lui est apparue sous sa forme de Femme-Serpent.
- Ne le savez-vous point ? s'étonna Dame Agnes. Les Vouivres sont tenues au secret. Elles ne doivent révéler de leur bouche à quiconque leur véritable nature sous peine de perdre à jamais leurs pouvoirs. Et si un mortel les voit hors de la forme sous laquelle elle s'est montrée à lui pour la première fois, elles sont condamnées à rester pour toujours sous la forme sous laquelle on les a surprises. Voilà pourquoi, ni Présine, ni Mélusine ne pouvaient dire la vérité à leur époux. Voilà pourquoi elles leur ont fait jurer ce serment qu'ils ont brisé, chacun poussé par la haine et la jalousie. On a fait aux Vouivres une réputation d'ensorceleuses, de mauvaises femmes, qui amènent la malédiction et le malheur sur ceux qu'elles approchent. Elles qui ont toujours mis leurs merveilleux pouvoirs de bâtisseuses et de dispensatrices de bonheur au service de celui qu'elles aimaient.
Harry n'osa rompre le silence qui suivit. La Dame Grise reprit :
- Elles ont fini par ne plus se montrer sous leur forme de femme. Leur nombre peu à peu a diminué au fil du temps. Il nous reste les Dragons, pour nous souvenir de ce qu'elles furent.
Le cœur d'Harry fit un tel bond dans sa poitrine qu'il crut qu'il allait s'évanouir.
- Les Dragons ? bafouilla-t-il.
- Oui, soupira le fantôme. De Mélusine naquirent des hommes glorieux, et de sa sœur Mélior naquirent les Dragons, car oncques ne quitta sa forme serpentine, dégoûtée des humains et de leur peu de foi en l'amour et la parole donnée. De Palatine, on n'entendit plus parler et nul ne sait ce qu'elle devint.
Elle fit un sourire à Harry qui paraissait bouleversé.
- C'est du moins, ce que dit l'histoire qui est parvenue jusqu'à moi, à travers moult bouches et oreilles.
L'esprit d'Harry bouillonnait. Il espérait qu'il n'oublierait rien de ce que la Dame Grise venait de raconter. Il lui faudrait le répéter à Ron et Ginny. Dame Agnes toucha du bout de son doigt de brume le parchemin.
- Votre amie, Harry, elle me semble bien connaître l'histoire ancienne.
- Elle s'intéresse fort à l'histoire de l'Ecosse, celle des Moldus et celle des sorciers…
- Elles se mêlent souvent, du moins à certaines époques. Et je crains que la nôtre ne voient les moldus –pardonnez moi, j'ai un peu de mal avec ce terme. On ne l'employait guère de mon temps… oui je crains que les moldus ne voient ressurgir avec terreur le monde des sorciers parmi eux. Ils ont toujours eu peur de nous, pour la plupart, et je pressens que l'image que leur donneront les sbires du Seigneur des Ténèbres n'effacera pas cette peur immémoriale.
- Pourquoi dites vous "le Seigneur des Ténèbres" ? demanda Harry avec une sourde colère. Son nom est Tom Jedusor, vous le savez fort bien.
- Parce que c'est le nom que retiendront ceux qui auront affaire à lui, Harry Potter. Et ce que je sais ne compte pas. Je ne suis qu'une ombre du passé et je ne peux en rien influer sur le présent.
Harry se calma brusquement. Il se sentait honteux de s'être emporté contre une image si douce et irréelle. Il baissa les yeux.
- Au contraire, Madame, dit-il. Vous m'avez apporté une aide dont vous n'avez aucune idée.
- J'en suis heureuse, répondit la Dame Grise. Il y a bien longtemps qu'on ne m'avait demandé mon aide. Suis-je si repoussante ? Ou bien si ennuyeuse que chacun se tait et s'éclipse dès que j'apparais ?
Harry sentit ses joues chauffer un peu.
- C'est sans doute que personne ne souhaite déranger vos réflexions, Madame. Vous paraissez si songeuse, souvent…
Le rire clair de la Dame s'éleva dans le silence cristallin de l'été.
- Sir Nicholas devrait prendre des leçons auprès de vous Harry Potter ! s'écria-t-elle.
Elle tendit à nouveau la main vers la lettre de McGregor.
- Allons, jeune homme, lisez moi cette lettre que je sache comment les amoureux de votre époque tournent leurs compliments.
Effaré, Harry resta la bouche bée un instant avant de s'écrier :
- Mais ce n'est pas une lettre d'amour ! Elle ne m'est même pas adressée personnellement, même si elle savait que j'allais la lire.
Dame Agnes fit un geste d'impatience de la main :
- Laissez-moi donc en juger ! A défaut vous me direz des nouvelles…
Harry resta un long moment à parler avec Dame Agnes. Il fut heureux qu'elle ne s'attardât pas sur la lettre de McGregor. Il réfléchit avec elle sur les raisons qui retenaient Lupin en Hollande, ou du moins sur celles qui lui faisaient refuser toute aide.
- Que se passerait-il si vous alliez le chercher ?demanda la Dame Grise.
- Je suppose que le Professeur Rogue chercherait un moyen de soigner ses blessures… répondit Harry sur un haussement d'épaules.
- De quelles natures sont-elles ? interrogea-t-elle encore.
- Il n'a pas voulu le dire, fit Harry. Mais j'ai l'impression qu'elles sont assez graves. Le professeur Rogue a l'air de penser qu'il s'agirait de poison.
- Et si vous ne pouviez le soigner, que se passerait-il ?
- J'imagine que tous voudraient le garder à l'hôpital… Avec la potion Tue-Loup, il serait facile de le confiner dans une pièce durant la pleine lune. Et dans la journée ils pourraient lui prodiguer les soins dont il a besoin. Je suis sûr qu'il serait entouré…
Dame Agnes hocha la tête :
- Trop peut-être pour un homme qui a vécu solitaire toute sa vie, ou presque… Il veut sans doute choisir sa manière de mourir, en homme libre.
- Mais il n'est pas forcé de mourir… murmura Harry, les dents serrées. Je suis certain qu'il va faire promettre à Rogue de ne rien dire de l'endroit où il se trouve, dès qu'il l'aura contacté. Il va commettre des imprudences, je le sens. Il va tenter de retrouver Pettigrew. Il ne doit pas s'approcher de lui, surtout s'il est blessé. Cet homme souille tout ce qu'il touche.
- Si vous étiez à sa place, Harry, que feriez-vous ? Voudriez-vous empêcher cet être malfaisant de nuire une dernière fois, même si vous deviez y laisser vos dernières forces ? Ou laisseriez-vous bercer votre agonie de paroles trompeuses dans l'ambiance feutrée d'une chambre d'hôpital tandis que vos amis risquent leur vie ?
Harry ne répondit pas tout de suite. Ne maudissait-il pas le sort d'être enfermé dans cette école alors qu'il ne rêvait que d'affronter face à face son ennemi ?
- Quitte à mourir, dit-il enfin, autant le faire avec panache…
Il reprit la lettre de France qui traînait sur le banc et la plia en quatre pour la ranger dans sa poche. Il espérait que Dame Agnes ne tournerait pas la tête vers lui. Elle garda les yeux fixés vers le fond du jardin, au bout de l'allée, comme si elle voyait à travers les murs et les pierres.
- Votre amie Ellen, reprit-elle d'une voix légère, elle est à Serpentard, n'est-ce pas ? Le Baron Sanglant était fort mécontent contre elle il y a de cela quelques mois."Une péronnelle qui mettra la digne Maison de Serpentard à feu et à sang ! " disait-il d'elle.
Harry essaya de ne pas sourire.
- Il a changé d'avis depuis ? demanda-t-il, d'un air faussement indifférent.
- Pas vraiment, fit Dame Agnes, même s'il a fini par reconnaître qu'il fallait quelques fois secouer l'arbre avec force pour en faire tomber les fruits gâtés. Elle, elle a le sens du panache…
Elle baissa les yeux sur la lettre qu'Harry tenait encore entre ses mains.
- La seule chose qu'on puisse lui reprocher, c'est de ne pas savoir tourner un compliment intelligible. Elle a oublié sans doute qu'il n'est pas donné à chacun de savoir lire entre les lignes.
- Vous parlez comme Hermione ! grommela Harry.
Il se leva comme Dame Agnes se mettait à rire.
- Mais quand donc comprendrez vous tous que je veux qu'on me laisse tranquille avec McGregor !… Je veux dire : qu'on me fiche la paix avec cette histoire !
Dame Agnès lui tendit ses mains diaphanes tout en tâchant de réprimer son rire.
- Je n'en parlerai plus, c'est promis ! jura-t-elle. Revenez auprès de moi. Là, voilà… quittez donc cet air grincheux… vous paraissez plus vieux que moi avec cet air-là…
Harry leva un sourcil. Il esquissa un sourire malgré lui. C'était vrai : elle avait beau avoir presque huit cents ans de plus que lui, à cet instant, elle semblait une jeune fille de son âge qui se moquait de lui. Il sentit sa colère fondre instantanément et ils se mirent à parler d'autre chose avant de se taire. Harry oublia l'heure du repas. Ce ne fut que lorsque Sir Nicholas se présenta pour sa promenade quotidienne avec Dame Agnes, que le jeune homme quitta discrètement les deux fantômes.
Harry alla directement frapper au bureau de Rogue et celui-ci lui répondit d'entrer sur un ton peu aimable.
- Oh, fit-il en relevant la tête de ses papiers lorsque Harry se présenta, c'est vous Potter. Je ne vous ai pas fait appeler, que je sache.
Il avait des livres ouverts sur son bureau et ses cahiers de notes entassés sur un coin du pupitre menaçaient de tomber à chaque instant.
- Je venais aux nouvelles, Monsieur, répondit Harry. Avez-vous pu joindre Remus à nouveau ? Et qu'en est-il de Pettigrew ? A-t-on pu l'arrêter ?
Rogue prit une inspiration qui parut douloureuse à Harry.
- Non. Je n'en sais rien. Et non. Cela vous suffit-il comme réponses ? A présent, laissez moi travailler. Si vous vous ennuyez, n'hésitez pas à m'en avertir, je vous trouverai de quoi occuper vos journées solitaires.
Harry s'apprêtait à sortir à reculons quand Rogue le rappela.
- Mrs Weasley s'est mise en tête de vous avoir demain avec sa famille. Je suis chargé de vous accompagner au QG de l'Ordre après le petit-déjeuner. Prenez donc deux-trois affaires avec vous on ne sait jamais… en ce moment les surprises pleuvent de tous côtés.
Harry mordit ses lèvres pour cacher son sourire heureux.
- Heu… Monsieur, vous pensez que je pourrais passer mon permis de transplaner ?
Rogue leva les yeux de son livre.
- Vous plaisantez, Potter ?
Harry referma la porte sur lui sans un mot de plus. C'est Ron qui allait être déçu. Il se mit à rire tout seul. Il adorait Mrs Weasley. Pour la première fois de son existence, il attendait le jour de son anniversaire avec impatience.
Il ne dormit presque pas, énervé par cette journée et celle du lendemain. A l'aurore, il était debout, enfonçant à coups de poings quelques vêtements de rechange dans son sac. Il attendit dans la salle commune que Dobby vînt lui servir son petit-déjeuner. Un hibou se présenta à la fenêtre comme il terminait de déjeuner en discutant avec l'Elfe, heureux de voir Monsieur Harry Potter en des dispositions plus joyeuses que ces dernières semaines. Dobby se précipita pour s'occuper du hibou et détacher la lettre de sa patte. Harry reconnut l'écriture de Neville sur l'enveloppe. Il ne sut pourquoi autant de joie lui monta à la gorge. Son ami le remerciait pour ses vœux de la veille et lui adressait les siens pour son propre anniversaire. Il lui racontait que son oncle lui avait déniché une autre plante exotique du tonnerre. Le seul inconvénient, peut-être, était qu'elle mordait férocement ceux qui passaient à sa portée sans l'indispensable offrande à sa voracité. Il avait hâte de la montrer au Professeur Chourave ainsi qu'à Luna, dont il n'avait pas de nouvelles depuis que son père l'avait emmenée. Harry sentit dans les quelques mots que Neville ajouta au sujet de la jeune fille toute l'inquiétude qu'il éprouvait pour elle. Son long silence, bien qu'attendu, lui était difficilement supportable. Neville passait son temps avec sa grand-mère. Son oncle Algie s'absentait souvent et il était fort soucieux lorsqu'il revenait de ses missions pour l'Ordre. Mme Londubat n'avait rien voulu entendre sur les intentions de son petit-fils de ne pas devenir Auror. Mais, au moins, ajoutait Neville, fataliste, elle ne pourrait pas dire qu'elle n'était pas avertie quand il ne prendrait pas, à la fin de la prochaine année scolaire, la voie qu'elle lui avait tracée…
Un instant, Harry songea à son propre avenir. Il était loin de ressentir la même confiance que ses amis quant au futur. La fin de l'année scolaire ! Il n'était même pas sûr d'arriver à la rentrée prochaine ! Il replia la lettre et la glissa dans sa poche de pantalon, avec celle de McGregor. Qu'avait-elle dit le soir de la fête de fin d'année, peu avant qu'ils n'apprennent la destruction de Pré-Au-Lard ? Si je meurs ce soir, au moins aurais-je profité de la vie… Elle avait bien de la chance de pouvoir profiter de la vie, lui devait se contenter des miettes. Ses vrais moments de bonheur, il pouvait les compter sur les doigts d'une main. Comment pourrait-il d'ailleurs être heureux, alors que la prophétie lui interdisait de vivre tant que Voldemort survivait. Il était Celui-Qui-A-Survécu, mais pouvait-il espérer vivre simplement un jour ? Il n'était pourtant pas différent des autres jeunes gens de son âge ! Il se souvenait de ses rêves d'enfants, quand il vivait sous la coupe des Dursley, dans la terreur de son cousin. Il avait tant de fois voulu être un autre. Et quand on lui avait fait sentir de manières diverses qu'il était différent, il n'avait voulu que son fondre au milieu des autres. Même Rogue, tout en lui répétant qu'il ne valait pas mieux que ses camarades, lui rappelait sans cesse qu'il n'était pas comme les autres.
- Hum…
Harry releva la tête vers Dobby qui lui tendait dans ses deux mains deux paquets grossièrement enveloppés.
- Harry Potter est-il encore triste, Monsieur ? demanda-t-il avec inquiétude. Harry Potter a-t-il reçu de mauvaises nouvelles ? Dobby peut-il faire quelque chose pour rendre Harry Potter moins chagrin ?
Harry lui fit un sourire un peu forcé.
- Tout va bien Dobby, dit-il. Tu as raison, ce n'est pas un jour à être triste. C'est mon anniversaire après tout.
Il désigna les paquets entre les mains de l'Elfe et l'interrogea sur leur provenance. Dobby lui tendit d'abord le paquet le plus rond.
- C'est de la part de Dobby, Monsieur… Dobby l'a fait tout spécialement pour l'anniversaire d'Harry Potter.
Harry l'ouvrit avec circonspection. Il découvrit un gâteau d'anniversaire au chocolat un peu aplati sur les bords.
- Oh ! Merci beaucoup Dobby ! s'exclama Harry qui songeait que le gâteau de Mrs Weasley serait sans doute à la fois plus agréable à l'œil et au goût. Je vais le garder pour ce soir, quand je reviendrais de chez mes amis…
Il tendit la main vers le second paquet.
- C'est de ta part également ? demanda-t-il.
- Non, répondit Dobby. C'est le géant Hagrid qui a chargé Dobby de donner son cadeau à Harry Potter. Il est parti tôt ce matin.
Harry s'interrompit dans son geste pour ouvrir le paquet oblong dont le papier d'emballage était attaché avec une ficelle.
- Parti ? s'inquiéta-t-il. Où est-il parti ?
- Il a dit qu'il partait dans la forêt pendant que les gerbilloises se tenaient encore tranquilles.
Harry laissa échapper un juron. Quelle tête de mule, ce Hagrid !
- Il a dit que Harry Potter ne devait pas s'inquiéter, reprit Dobby. Il a dit qu'il emportait Crockdur et son arbalète. Ah oui, et il a dit aussi : Bon Anniversaire Harry.
Harry soupira et se remit à défaire le paquet. Au bout de quelques minutes de bataille avec le papier et la ficelle, il réussit à dégager un long objet torsadé. Cela aurait ressemblé à une corne de licorne si la couleur en avait été dorée et non anthracite. Il l'observa dans tous les sens et découvrit une lettre roulée à l'intérieur de la corne creusée. Il défroissa le parchemin couvert de l'écriture malhabile d'Hagrid. "Cher Harry, je ne pourrai pas être là pour ton anniversère. Tu m'escuse, s'il te plait. Je dois allé dans la Forêt Interdite pour faire un peu de ménage, penden que les gerbilloises se tiennent à caro. Je sais pas ce qu'elles ont. On dirai qu'elles dormes depuis quelques semènes. Enfin, disons qu'elles font moins de masacres que d'habitude. Je t'ai fait un cadeau avec une corne de licorne. Elle est grise parce que la licorne était morte. J'ai creusé dedans pour que tu puisses mètre ta baguette. J'ai fait des ancoches pour que tu puisses la mètre à ta ceinture. Parce que Maugrai dit toujours qu'il ne faut surtout pas la mettre dans la poche arrière du pantalon. Sinon on reste avec une fesse en moins. Ce serai dommage que tu ai une fesse en moins, à ton âge. Alors comme ça tu pourra mettre ta baguette à ta ceinture.
Ne t'inquiète pas pour moi. Tou va bien. J'ai Crockdur avec moi et mon arbalète. La dernière fois j'ai tué le chef. Elles étaient en train de s'attaquer à ce gros balour de Bane, tu sais le Centaure entêté qui n'aime pas les sorciers. Il n'aime pas grand monde, d'ailleurs. Il voulai que je fasse partir Graup de la Forêt. Mais où veut-il qu'il aille, le pauvre. Il est si petit.
Bon aniversère, Harry. A bientôt. Hagrid. Gardien des Lieux et des Clés et Professeur de Soins aux Créatures Magiques.
Harry ne put s'empêcher de rire. Sa bonne humeur retrouvée, il examina la corne de licorne dans laquelle il rangea sa baguette. Elle convenait parfaitement, dépassant assez pour qu'il pût l'attraper sans mal. Il renonça cependant à l'essayer à sa ceinture avant de ranger ses cadeaux dans sa chambre. Décidemment, les goûts d'Hagrid devenaient de plus en plus morbides…
Puis il courut au bureau de Rogue et frappa à la porte avec un enthousiasme dont il n'avait jamais témoigné. L'air revêche du Professeur ne lui ôta pas ses résolutions de chasser ses idées noires. Il ne demanda pas si Pettigrew avait été aperçu en Ecosse. Il ne voulut pas savoir si Remus avait donné de ses nouvelles. Demain, il serait temps de s'inquiéter. Rogue lui montra un livre sur le bureau. Voyage en portoloin, songea Harry.
- Vous donnerez ce livre à Miss Granger, Potter. Qu'elle ne l'oublie pas à son retour, cependant.
- Vous ne venez pas, Professeur ? s'étonna Harry.
- J'ai autre chose à faire qu'à m'amuser, répondit Rogue sur un ton hautain.
Il avait retrouvé son mordant habituel et ses gestes étaient à nouveau brefs et distants. Harry contempla les livres ouverts sur le bureau. Il semblait que le professeur eût passé la nuit à travailler sur ses recherches. Harry tendit la main vers le livre en souriant. Hagrid dans la Forêt Interdite, Rogue dans son cachot à concocter on ne savait quelle mixture infecte, et lui qui s'apprêtait à retrouver ses amis pour son anniversaire et à élucider des mystères en leur compagnie. Rien que de plus normal en somme et il ne voulait pas penser au reste. Il prit le livre entre ses mains et le cachot du professeur de Potions disparut.
RAR CHAPITRE 81
Titia69 : alors la protection de poudlard... dragon ou phenix ? moué... je sens que je suis encore loin de la réponse... Heu… oui pas mal…
Pour ce qui est du fait qu'Ellie aurait pu répondre sur Melusine... visiblement, le territoire d'Alba est proche de l'histoire de melusine... Hors, Ellie a l'air d'avoir une sacrée culture générale sur l'écosse... et sur le territoire d'Alba (elle en parle à un moment...)... Bon je me plante peut etre remarque... non non, c'est ça…
RAR CHAPITRE 82
Naorag : slt ta fics et vraiment bien.et jai hate ke tu poste la suite. Tous les soirs assez tard pour pouvoir faire une rar assez complète… et parce que c'est le seul moment de la journée où règne un calme propice à cette délicate opération… lol ! Merci et bienvenue parmi les lecteurs des secrets…
Namyothis : Dimanche soir 23h25 après avori entamée ta première parti un vendredi soir, passer un nuit blache (14h) à lire ta fic à partir de samedi soir21h et l'avoir enfin finit il y a quelques instant . Je n'ai qu'une pensée à l'esprit. Whaou Non c'est moi qui dit Whaou ! Je ne crois pas que ma fic ait suscité autant d'engouement déjà ! Quel courage de ne pas t'être endormie devant ton écran ! Vraiment c'est une trés bien écrit un humour noir comme j'en ai rarement vu. Hahahahaha ! y a que dans ma fic qu'on apprécie mon humour en général… (…) Et un style d'écriture splendide. C'est grâce à mes relecteurs...
ledesire : toujours aussi bien par contre je vois que ton cote sadique ah suivi aussi les suite des aventures Plus que jamais… gniark gniark gniark…
Lyane : Bon, vu que je ne sais toujourspas ce qui se passe exactement, j'ai attaqué l'autre main. Je ne peux que compatir.(dit-elle d'un air navré) mais si j'étais toi je garderai quand même un doigt ou deux pour la suite… on ne sait jamais…
Je me doutais depuis un moment que l'histoire de famille entre Rogue et Sirius était un truc du genre. J'avais pensé à Regulus, mais je me disais, non, Sirius n'aimait pas son frère assez pour ça. Enfin, tu trouves toujours le moyen de nous surprendre. Ce n'est pas réellement ce que j'essaie de faire. Ce qu'il y a de bien, c'est que JKR laisse assez de zones d'ombre dans certains cas pour qu'on puisse y aller de notre petite réflexion perso…
Ce que j'apprecie, c'est qu'on va découvrir des choses que l'Ecosse (que j'aime beaucoup) et ses légendes dans ta fic. Un tout petit peu. Maintenant vous saurez que Mélusine est fille de la terre d'Ecosse. Et qu'on appelait l'Ecosse Alba : la blanche. Ou Albanie (ainsi que je l'ai trouvé quelque fois) C'est pas le genre de choses qui change la face du monde, c'est vrai, mais ça fait plaisir de le savoir… lol.
RAR DU CHAPITRE 83
Ayako : Remuss il est en vie (heureuse moa... c mon second perso preféré égalité avec Sirus... bon on s'en fout je sais mais tant pis)par contre pourquoi va-t-il communiquer avec Sev? les autres sont absents ou quoi... car normalement c la dernière personne qu'il serait allé voir normalement (enfin l'une des dernières) et qd je pense que je saurais pas ça avt 3 jours arghs pkoi faut-il que je sois loin du net à ce moment là? Parce que la vie est injuste !
Sinon je connaissais bien la même version que toi de la légende de Melu (sauf que j'avais pas le tout début) pazr contre elle n'as pas eu des enfant bizarre pour que le marie aie des soupçons car c ce que j'avais dans ma version de la légende... Oui pour les enfants bizarres. Mais c'est bien une question de jalousie qui a provoqué le drame. C'est le frère de Raymondin qui jaloux du bonheur et de la prospérité de celui-ci l'a amené à douter de la fidélité de sa femme. Peut-être a-t-il argué que les bizarreries de ses enfants étaient des preuves qu'ils avaient été conçus dans le péché… Il s'agit d'une légende et donc il y a autant de versions que de diseurs…
bah moi je vois le lien avec les serpent dc Sally Slytherin ainsi que le basilik...mais pour arriV à la protection d'Hogwart j'ai encore de la marche à faire, ms pê qu'Harry pourrait essayer de grapiller à la dame grise des infos... hahahhaha ! alors il a pas assuré cette fois, le petit Harry… Maintenant il faut décoder les infos soutirées à la dame grise… Vivement qu'Hermione revienne !
Sinon on voit bien que ds la lettre Ellie avait prévu qu'Harry lirait sa lettre (mdr) Oui c'était évident que Potter lirait la lettre… D'ailleurs il se pourrait même que Ginny le lui ai dit…
Ayaminne : Salut, je viens de lire tes deux derniers chapitres donc je te pose des questions sur les deux!
Comment Regulus, qui est plus jeune que Sirius, peut-il être Mangemort du temps où Sirius est à l'école? Ce n'est pas tellement comme ça qu'il faudrait poser la question. Parce que si la question se pose pour Regulus elle se pose aussi pour Severus. Comment peut-on être à Poudlard et Mangemort également ? Personnellement je ne vois pas d'inconvénients à être mangemort et à Poudlard, à part le fait de ne pas pouvoir transplaner lorsque le maître appelle ; Mais Voldemort sait très bien que s'il recrute des jeunes gens encore à Poudlard ils ne pourront se rendre à ses convocations… Il s'assure simplement qu'un certain nombre de ses adeptes infiltre les rangs de Dumbledore, le ver dans le fruit en quelque sorte… Et puis il est bien plus facile de convaincre des jeunes gens inexpérimentés et encore influençables que de vieux routards à qui on ne la fait pas. Ces jeunes gens sont bien plus fanatiques que des hommes plus mûrs… Quand donc Rogue a-t-il pu tuer Regulus ? quand ils sont sortis de Poudlard pour les vacances… On ignore quelle différence d'âge avaient Sirius et Regulus. J'ai pris au plus court : un an. Si on considère que Sirius a envoyé Rogue au loup-garou leur dernière année (j'ai toujours été convaincue que c'était la dernière année… je ne sais pas pourquoi et je n'ai pas retrouvé de passage qui dise quand exactement cela c'est passé), si Sirius a 17 ans, Regulus en a 16… 16 ans c'était l'âge moyen des jeunesses hitlériennes par exemple et cela n'aurait rien d'improbable que Regulus soit entré à ce moment chez les mangemorts. Quand Sirius montre la tapisserie des Blacks à Harry, celui-ci y lit la date de la mort de Regulus : une quinzaine d'années auparavant… une quinzaine : cela se situe entre 14 et 17 environ. Sinon, JKR aurait dit 15 ans auparavant. A moins que ce ne soit une interprétation de Ménard… Donc en prenant au plus court pour la différence d'âge entre les deux frères et au plus long pour la date de la mort de Régulus… ça peut coller, de justesse, je l'admets… mais ça peut coller. Je ne me suis donnée la peine de faire ces calculs que pour vérifier une probabilité… pour ne pas écrire n'importe quoi. Je voulais rester dans la vraisemblance, même si mon idée pêche par de nombreux côtés. En fait, je ne voulais que répondre à une des questions qui me taraudent personnellement : pour quelle raison Sirius a-t-il jugé bon d'envoyer Rogue à la mort ? Etait-ce vraiment par inconscience ? Ou parce qu'il est réellement pervers ? J'espère que JKR nous donnera une réponse et j'espère que ce ne sera pas l'une de celles-ci parce que j'aurai beaucoup de peine pour Sirius… hein ? oui je sais que ce n'est qu'un personnage de papier…
Pourquoi Ellie a dû retenir Hedwige je ne comprend pas bien? Tout simplement pour pouvoir renvoyer la réponse. Car ainsi qu'elle l'explique les hiboux ne sont destinés qu'aux longs courriers, et il y en a peu chez ses parents. D'autre part, sa mère, à Ellie veille jalousement dessus, au cas où elle aurait un courrier à envoyer en Angleterre en urgence…
Ellie, sachant que Harry lirait la lettre, a-t-elle délibérement chercher à l'embêter? D'après toi ? Quelqu'un (je suis désolée, je ne me souviens plus de qui) disais en première partie je crois, qu'elle avait la drague dure ! Cela lui convient tout à fait…
Pourquoi la Dame Grise quitte précipitament Harry après avoir entamer une discussion sur la douleur? Pour le faire réfléchir sur ses paroles, peut-être ? Ou parce qu'on l'appelle à siéger au Conseil des Fantômes. Elle a sûrement une excellente raison pour se montrer si impolie…
Je sais que tu as l'intention de continuer mais je te dis quand même que c'est génial! Merci.
Pad : La Dame Grise, je l'avait bien oubliée. J'ai pas envie de revoir Hermione tout à coup. Pourquoi ? Je me souviens d'avoir déjà entendu l"histoire de Mélusine. Maintenant, je dois dire que je vois aps trop le rapport. Sauf si Poudlard est un des chateaux qu'elle a construit pour son amoureux ? Mais normalement c'est le fondateurs qui l'ont construit non? Je dois très mal déduire lol. En fait… tous les éléments sont là… mais pas dans le bon ordre et en plus il manque une pièce… toute petite mais c'est celle qui fait que l'ensemble ressemble à quelque chose…
Rogue il me fait de la peine TT Mince alors, il change mdr. Le payvre qd même! Le pauvre homme ! mdr ! ça me fait penser à Tartuffe… Vous trouvez aussi qu'il a une face de faux jeton Severus ?
ledesire : comme d' hab j'ai adore par contre je voulais savoir c'est sur quel autre site que tu postes car peut etre des reponses sont caches dans tes reponses aux reviews oui mais le plus drole c'est de les trouver non ? plutot que d'aller les lire ? Et puis après j'aurais plus de reviewes ! et je serai toute triste… alors le site est cité dans plusieurs reviewes du début… si tu ne le trouves pas envoie moi un e-mail je te donnerai le lien pas courriel…
lyla : est ce que tu pourrais arrèter de couper ta fic aux moments les plus exaltants? Non !
elle est déjà super alors tu n'a pas besoin de faire ca pour nous tenir en haleine!mdrr Oui mais c'est ça qui est rigolo !
Titia69Bon elle NOUS a pas appris grand chose Ellen Mc Gregor... snif... A moins que... Poudlard serait bati sur la colline ou Melusine et ses soeurs enfermèrent leurs peres ? Aha ha.. tiendrais je un bout de l'enigme ? Bizzare mais j'en doute lol oui moi aussi la colline de Northumberland est au sud de l'Ecosse, presque à la frontière avec l'Angleterre…
Lyane : Tu as vraiment le chic pour arrêter le chapitre au plus mauvais moment. Tu trouves aussi ? Encore plus que dans la première partie, je trouve. Meuh non ! Franchement, heureusement que tu mets un nouveau chapitre chaque jours, tu sais exploiter le suspens dans ton récit. C'est parce qu'ai lu plein d'Agatha Christie et d'Alexandre Dumas et autres feuilletonistes du 19° siècle…
Je me pose des questions, surtout sur une certaine colline, mais bon, je préfère attendre la suite que de faire trop de suppositions. Voir la réponse à Titia… Faut chercher ailleurs…
Dis, tu vas pas lui faire du mal à mon petit Lupin? C'est que je l'adore, ce personnage!(Eh oui, je fais partie des victimes de Remus Lupin!). mais moi aussi je l'aime ! Je voue un culte à Remus John Lupin. Je l'idolâtre. Je verrais bien, j'aime trop cette histoire pour arrêter de la lire. Ben oui hein… d'ailleurs si on arrêtait de lire un livre quand l'auteur prend une direction qui ne nous plait pas, on ne lirait plus beaucoup non ? Et puis il faut toujours terminer une chose qu'on a commencée.
Alixe : Décidément, les alliés de Harry sonde toute sortes. Voilà maintenant qu'il se fait aider par un fantôme ! J'ai adoré la "grâce surranée" de la Dame grise. J'ai adoré l'écrire.
Voir Harry et Rogue être tout l'un pour l'autre (j'exagère à peine) est assez réjouissant. C'est assez ironique, en effet…
Cette chère Ellie qui se moque de son chéri dans une lettre qui ne lui est pas destiné mais qu'il lira surement est bien dans la ligne du perso que tu nous as si merveilleusement créé. As-tu mis beaucoup de toi dans cette fière et caustique écossaise ? Question difficile… Pas consciemment en tous cas… Disons que si j'étais une autre, j'aimerais avoir certains côtés d'Ellie McGregor.
Pour la fin du chapitre, pas besoin de lire les review des autres. je suis sûre que je ne suis pas la seule à trouver que tu t'es surpassée dans la cruauté mentale! Ho non ! Je peux aller beaucoup plus loin…
cemeil : Bonsoir... On en apprend pas mal dans ce chapitre. Maître et élève constatent qu'ils ont peut-être plus en commun qu'ils ne le croyaient. le début d'une relation de confiance? Peut-être... De non méfiance dirons-nous… Mais, on n'en est qu'au début. Peut-être est-ce parce qu'Harry parvient à mieux comprendre Rogue qu'il n'a pas fait de coup d'éclat au chapitre précédent... Peut-être… ou peut-être parce qu'il sait que cela ne servira à rien ; et qu'il préfère garder son énergie pour d'autres choses plus importantes…
La conversation avec la dame grise était pleine de douceur... J'aurais bien aimé me promener dans ces jardins. Le mystère sur melusiné se lève peu à peu... A quand la grande révélation? Lol Bientôt, c'est promis…
Fin de chapitre à suspence! Qu'est-il arrivé à remus? Au mois, je souffle! Il est toujours en vie! Pour une fois, je n'avais pas pensé à Charlie durant tout le chaitre, il est revenu se glisser à mon esprit par la simple mention du professeur Lupin... Hé oui, c'est tout un art que le suspens… j'ai vu et revu les films de Hitchkock aussi, ça aide…
samikitty : Coucou, alors je vais essayer de prendre de bonnes habitudes, puisque je sais que ça fait toujours plaisir une petite review. C'est gentil. Et que l'histoire est bien, donc ça ne me dérange pas d'écrire (). Du moment que ça arrange tout le monde ! lol ! Peux tu me dire les bouquins que tu utilisent (si c'est pas top secret, sinon, je promets de rien reveler et de plus poser de questions, lol) que je les lise parce qu'ils ont l'air intéressants. Alors ce ne sont pas des bouquins… se sont des sites internets… laissez-moi un peu de temps et je ferai un A Propos sur Mélusine où je vous indiquerai les liens vers les sites que j'ai trouvé intéressants… et qui m'ont permis d'approfondir ce que je savais de la légende de la fée de Lusignan… Si vous voulez d'autres renseignements sur d'autres sujets, laissez moi une review pour me le signaler, ou bien un mail. Je verrais ce que je peux faire…
Namyothis : Bon comme la Review alert ne marche pas, je dois vérifier moi même tout les soir. Et ce soir ho miracle un nouveau chapitre de ma nouvelle découverte. As-tu vérifié que la case de ta review alert est cochée ? Parce qu'il m'est arrivé la même chose la dernière fois. Je ne recevais plus mes alertes de reviewes et en fait, la case s'était décochée toute seule…
Tu est vraiment douée pour faire évoluer tes personnage sans les dénaturés. J'esssaie en tous cas..
