Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris... Bonne lecture.
Message pour Angel's Eyes : pourrais-tu lire les rar en fin de ce chapitre ? J'ai une requête à te faire...
Chapitre 85
De Questions en Réponses…
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- JOYEUX ANNIVERSAIRE HARRY !
A peine avait-il mis le pied dans le bureau de Dumbledore au QG de l'Ordre qu'Harry fut assailli par les cris de ses amis qui lui souhaitaient son anniversaire. Mrs Weasley le serra contre elle avant que quiconque eût pu l'accaparer.
- Oh ! Harry ! Mon chéri ! Tu vas bien ? Viens là que je te regarde un peu. Tu n'as pas bonne mine, mon chéri.
- Il se sent peut-être un peu seul, glissa Ron sur un ton de reproche.
Il repoussa Molly pour protéger Harry des attentions maternelles.
- Bon anniversaire, mon vieux ! s'exclama-t-il en lui serrant vigoureusement la main.
Ginny se pendit à son cou et l'embrassa sur les deux joues, à la manière de Fleur. Hermione enfin s'avança;
- Tu es magnifique ! s'écria Harry tandis que la jeune fille lui souriait.
Il jeta un regard à Ron qui pensait manifestement la même chose que lui. Il tendit les bras à Hermione et la tint contre lui un moment sans rien dire. Il s'aperçut alors de la présence de Tonks. Il lui adressa un petit signe auquel elle répondit de même.
Mrs Weasley faisait sortir tout le monde du bureau et Harry put distraire ses idées de l'image de Charlie. Molly les installa dans le petit salon, où Deepher vint souhaiter lui aussi un joyeux anniversaire à Harry. Il repartit avec Mrs Weasley pour préparer le repas. Les jeunes gens restèrent entre eux. Il y eut d'abord un long moment de silence durant lequel Harry observa chacun d'entre eux attentivement. Ginny avait l'air surexcitée, se mordant les lèvres pour ne pas les laisser demander des nouvelles de McGregor. Hermione semblait avoir embelli pendant ce mois de vacances loin d'eux. Ron ne la quittait pas. Il glissait sa main dans la sienne et, à tout moment, se penchait vers elle pour embrasser son front, ses cheveux, sa joue, ses lèvres. Harry lui tendit le livre de Rogue et Ron fit une grimace. Elle s'empressa de le faire disparaître de sa vue avant de s'excuser auprès d'Harry. Elle n'avait pas eu le droit de sortir ni d'envoyer de courrier : elle n'avait pu lui acheter aucun cadeau. Peut-être, si on les autorisait à retourner sur le Chemin de Traverse, trouverait-elle là-bas un présent pour lui. Harry lui répondit que le seul cadeau qu'il désirait pour cet anniversaire était leur présence à tous autour de lui. Il fut malgré tout fort heureux lorsque Ginny lui apporta celui qu'elle et Ron lui destinaient.
- C'est l'échiquier que tu as acheté au début du mois ! s'exclama le jeune homme en reconnaissant les pièces rangées dans leur boite.
Ron rougit un peu.
- Oui, avoua-t-il. Ginny et moi nous les avons enchantées pour que cela ressemble davantage à un jeu version sorcier.
- Et Bill nous a beaucoup aidé, ajouta la jeune rousse en se faufilant entre son frère et son ami. Sinon, je crois que nous y serions encore !
- C'est parce que nous avons dû ensorceler les pièces une à une, riposta Ron. Si tu avais voulu utiliser mon sort de jumelage, on aurait tout terminé en une journée.
- Mais on l'a utilisé, crétin, ton sort de jumelage ! Et qu'est-ce que cela a donné ? des pièces qui bougeaient toutes en même temps ! C'est pratique un jeu d'échec avec toutes les pièces maîtresses qui font le même mouvement en même temps… Heureusement que Bill a pu conjurer ton sortilège ! Attention Harry, Ron et lui ont enchanté les Cavaliers et les Dames, blancs et noirs, ne t'étonne pas s'ils emploient un langage peu châtié.
- Tu peux parler ! s'écria Ron, vexé. Tes Rois donnent des coups de pieds et des coups de coudes à tous ceux qui s'approchent d'eux… Et ton Fou noir, il fait des crocs-en-jambe à tout ce qui passe à sa portée !
Ginny sourit avec satisfaction :
- J'avoue que je suis assez fière de mon Fou, dit-elle. J'ai pensé fortement à Peeves quand je l'ai ensorcelé. Au fait, Harry, comment va notre esprit frappeur préféré ?
Harry lui répondit dans une grimace :
- Mieux depuis que Rusard est rentré de vacances. Il se sentait un peu seul…
- Comme toi je suppose, fit remarquer Tonks à demi assise sur la table.
Harry haussa une épaule.
- C'était vrai au début, concéda-t-il. Mais j'ai fait la connaissance de Dame Agnes et j'ai trouvé le temps moins long…
Ron fronça les sourcils intéressé :
- Dame Agnes ? Qui est Dame Agnes ?
Harry sourit d'un air malicieux. Tonks le devança :
- Dame Agnes est le fantôme de Serdaigle, tout le monde le sait, voyons…
- Oh ! Un fantôme ! fit Ron un peu déçu.
- Oui, mais un fantôme dont la conversation s'est révélée fort instructive…
Il échangea un regard complice avec Hermione.
- Vraiment très instructive, insista-t-il.
Il mourrait d'envie de sortir la lettre de McGregor. La présence de Tonks l'empêchait de parler clairement. Il appuyait son regard sur Hermione, au plus grand trouble de Ron qui ne cessait d'attirer la jeune fille contre lui. Ginny comprit soudain.
- Tu as eu des nouvelles d'Ellie ? demanda-t-elle. Alors ? A-t-elle pu nous renseigner de manière satisfaisante ?
- Plus que satisfaisante, répondit Harry.
Il essayait d'attirer l'attention d'Hermione sur Tonks.
- Et tu as pu avoir les livres que Rogue a mis sous clé ? interrogea Ron à son tour.
- Pas eu besoin, reprit Harry, les yeux toujours fixés sur la jeune Auror aux cheveux rouges. Et elle m'a donné des nouvelles de Pettigrew, continua-t-il pour ne pas parler de Mélusine devant elle.
Tonks tourna vivement la tête vers lui.
- Elle écrit qu'il est recherché en France et en Europe.
- Donc, il était bien en Europe, conclut Ron d'une voix blanche.
Tonks se leva et s'avança vers Harry.
- Mais ça on le savait déjà, dit-elle. Bill nous l'avait déjà dit. On sait aussi qu'il s'est passé quelque chose en Roumanie, il y a trois semaines. Si tu sais autre chose, Harry, dis-le moi tout de suite.
Harry se senti piégé. Pour ne pas aborder le sujet de la protection de Poudlard, il allait devoir parler de Remus. Il se racla la gorge. Ron avait pâli et Ginny le regardait d'un air inquiet. Il chercha de l'aide du côté d'Hermione.
- Tu as des nouvelles de Charlie ? demanda celle-ci.
- Non… enfin…
Très vite, comme s'il voulait se débarrasser de ces informations qui lui brûlaient le cœur et les lèvres, il raconta les apparitions de Remus dans la cheminée de Rogue.
Le visage de Tonks s'allongea.
- Pettigrew et Lestrange sont rentrés il y a quatre jours déjà, leur apprit-elle. Je l'ai vu sur un rapport au bureau, hier soir, juste après avoir déposé Hermione ici. Ils se demandaient comment ils avaient pu échapper au filet…
- Remus s'est réveillé trop tard, murmura Ginny.
- Remus a fait ce qu'il a pu, dit Hermione d'une voix dure. A-t-il dit ce qui était arrivé en Roumanie ? A-t-il dit comment il avait été blessé ? A-t-il parlé de Charlie ?
- Il a juste dit qu'ils avaient échoué, répondit Harry précipitamment. Et que Charlie avait été emmené par quelqu'un mais on ne sait pas qui…
- Il est blessé ! s'écria Tonks. Il est blessé, et gravement ! Je m'en doutais ! Je le savais !
- Calme-toi, Dora ! murmura Ginny impressionnée par la violence de la jeune femme. On n'en sait rien.
- Crois-tu qu'il se serait laissé "emmener" s'il avait été conscient ? s'exclama Tonks. Mais qui l'a emmené ?
- Je ne sais pas ! cria Harry à son tour gagné par la panique de ses amis.
- On se calme ! Ou je vous stupéfixe tous !
La menace dans la voix d'Hermione était réelle, ils en eurent tous conscience. Ils se turent et s'assirent dans les fauteuils, tandis que la jeune fille faisait des allers-retours devant eux entre le canapé et les fauteuils.
- Reprenons, commanda-t-elle. Qu'a dit Remus exactement ?
- "Il l'a emmené… mais je ne sais pas où ni s'il…" Et là la connexion a été interrompue, répondit Harry le plus fidèlement qu'il put.
- "Il", c'est Pettigrew ? demanda Ron dans un hoquet.
Hermione se retourna vivement vers lui.
- Bien sûr que non !
- Remus a dit qu'il avait suivi Peter à la trace, reprit Harry un peu plus calme. S'il avait eu Charlie avec lui, Lupin l'aurait dit.
- Par contre, continua Hermione. Charlie est sûrement blessé et c'est pour cela que nous n'avons aucune nouvelle. Il ne nous reste qu'à espérer que celui qui l'a emmené était un ami et qu'il l'aura mis à l'abri, hors de Roumanie peut-être.
Ron soupira. Il leva un visage reconnaissant sur Hermione et lui tendit les bras.
- Heureusement que tu es là pour garder la tête froide, Hony, murmura-t-il tandis qu'elle s'approchait.
Elle caressa ses cheveux doucement.
- Je suis sûre que nous aurons des nouvelles de Charlie bientôt, ajouta-t-elle. D'une manière ou d'une autre…
- Mais pourquoi ne se sert-il pas de son miroir ? demanda Ginny d'une toute petite voix.
Tonks se leva d'un bond.
- S'il y a eu bataille, le miroir est peut-être cassé. Ou bien il ne l'avait pas sur lui quand on l'a emmené. Ou bien il est resté inconscient depuis tout ce temps. Ou bien il est…Non ! Non ! Non ! Tant que Remus n'aura pas vu son corps, il ne sera que porté disparu !
La colère, l'amertume, la peur frappèrent Harry en plein visage lorsqu'il plongea son regard dans celui de Nymphadora Tonks. Alastor Maugrey n'aurait pas le dernier mot la prochaine fois qu'il se trouverait face à son ancienne aspirant. Il se pourrait même que la jeune femme oublie le respect qu'elle devait à son mentor. Ron, la tête contre la taille d'Hermione, observait Tonks avec inquiétude. Cette dernière parut se rendre compte des regards fixés sur elle.
- Pardonnez-moi, dit-elle en bousculant un peu Hermione pour quitter la pièce.
- Mais qu'est-ce qui lui prends ? fit Ron, éberlué.
Hermione lui claqua une tape sur le crâne.
- Ron, voyons !
Le jeune homme haussa les épaules.
- D'accord ! Mais ils ne se sont vus que quelques jours aux dernières vacances de Noël ! Ne me dis pas que c'est une raison pour se mettre dans des états pareils…
- Et il y a eu les vacances de l'été dernier aussi, ajouta Ginny en souriant. Même si Charlie n'a pris l'initiative qu'à Noël dernier, je suis sûre qu'elle est amoureuse de lui depuis plus longtemps. Après tout, tout le monde n'a pas besoin de laisser passer des années pour avouer ses sentiments à celle qu'il aime…
- C'est pour moi que tu dis ça ? se renfrogna Ron.
- Pas spécialement, répliqua Ginny tandis qu'Hermione éclatait de rire.
Harry n'osa pas les regarder de crainte de rougir. Il préféra changer de sujet. Il s'adressa à Hermione, assise auprès de Ron :
- Pourquoi as-tu demandé comment Remus a été blessé ?
Le visage de la jeune fille redevint grave.
- Parce que cette fois, je crains que Pettigrew ne soit pas étranger à cela...
- Et… alors ? risqua Ron au bout d'un long moment de silence.
- Le jour où Harry a eu cette crise, continua pudiquement Hermione, c'était la pleine lune, j'ai vérifié.
Harry leva lentement les yeux vers ses amis. Ron était sur le point de ressortir un autre "Et alors ?" quand lui aussi comprit.
- Sa blessure, tu crois que c'est sa main en argent qui la lui a infligée ?
Ginny mit sa main devant sa bouche pour étouffer un cri. Harry prit sa tête entre ses mains.
- Rogue est en train de chercher le moyen de le soigner, dit-il fébrilement. Il est capable d'y arriver, vous savez.
- Il ne pourra rien faire, murmura Hermione. Les blessures en argent sont mortelles pour les loups-garous. Tout ce que le Professeur Rogue peut faire, c'est retarder le moment fatal.
Ron se leva brutalement.
- Je le tuerai ! Je tuerai ce sale rat de…
Hermione fut près de lui en deux enjambées. Elle lui mit sa main sur la bouche pour l'empêcher de parler davantage. Harry sentit qu'il devait dire quelque chose pour changer d'atmosphère.
- Hermione, qu'a donc voulu dire Remus quand il a dit : nous avons échoué ? il parlait de l'Ordre n'est-ce pas ?
- J'ai bien peur que non, murmura-t-elle.
Ginny se leva à son tour, très droite et très pâle.
- Alors, il est plus que temps que tu nous en apprennes plus sur la protection de Poudlard, Hermione, dit-elle. Car j'ai l'impression que l'école va bientôt subir les assauts de l'ennemi, et que nous allons avoir besoin de comprendre.
Elle s'avança vers la table et prit place, désignant les autres chaises à ses amis et à son frère.
- Avant tout, reprit-elle, laisse-nous lire la lettre d'Ellie, que nous sachions à quoi nous en tenir.
Harry hésita.
- Heu… je peux vous raconter l'histoire, je la connais par cœur, proposa-t-il en s'asseyant.
- Je préfère la lire moi-même, ça ira plus vite et on est sûr de ne rien oublier, trancha Ginny sur un ton autoritaire.
Elle leva un œil sur l'embarras d'Harry.
- A moins, fit-elle… A moins que cette lettre ne contiennent quelques informations compromettantes…
- Non ! se récria Harry.
Hermione cachait un petit sourire derrière un masque impassible et Ron le regardait avec insistance.
- Oh ! Et puis zut ! fit Harry en lançant la lettre pliée sur la table.
Ron et Ginny se précipitèrent. Ginny fut plus rapide. Elle commença la lecture d'un œil avide, puis éclata d'un rire incongru. La tension que tous ressentait quelques minutes plus tôt parut se dissoudre soudain.
- Franchement, je suis ravie de savoir que Neville a passé un excellent anniversaire ! mais là ça ne fait vraiment pas avancer nos affaires !
Harry serra les mâchoires et reprit la lettre de Neville. Il tendit celle de McGregor à Ginny qui ne cessa pas de ricaner pour autant. Elle lançait de petits coups d'œil entendus à Harry et gloussait comme Lavande Brown. Ron et Hermione lisait par-dessus son épaule. "Ca alors !" s'exclamait Ron par intermittence, sans qu'Harry sût si c'était à cause des commentaires de McGregor ou de l'histoire de Mélusine. Le sourire d'Hermione, lui, ne laissait aucun doute sur ce qu'elle pensait.
- Ca alors ! fit Ron quand il eut terminé sa lecture.
Il regardait Harry, les yeux écarquillés. Puis il se tourna vers Ginny, toujours éberlué. Il relut la lettre de McGregor. Harry la lui enleva des mains et la posa au milieu de la table.
- Vous voulez savoir ce que m'a appris la Dame Grise, oui ou non ? bougonna-t-il.
- Nous t'écoutons, répondit Ginny.
- Ca alors ! refit Ron.
Sur un ton peu aimable, Harry leur fit le récit de ce qu'il avait appris de Dame Agnes concernant les Vouivres, Mélusine et ses deux sœurs, du moins celle qui s'appelait Mélior et qui avait donné naissance aux Dragons.
- Voilà, grogna-t-il, ce que j'ai réussi à savoir alors que j'étais tout seul à Poudlard pendant que vous vous amusiez en famille ! Maintenant que vous avez bien ri de moi, est-ce qu'on peut enfin s'attaquer aux choses sérieuses !
Hermione cessa de sourire. Elle pâlit un peu. Ron la retint près de lui, ses deux bras autour d'elle.
- Il est encore temps de changer d'avis, dit-il d'une voix angoissée. Si tu renonces, nous ne t'en voudrons pas…
Il jeta un regard sur Harry et Ginny, silencieux.
- Non, Ron, répondit Hermione doucement. Il est trop tard pour faire marche arrière. Vous en savez trop ou pas assez.
Elle se dégagea de l'étreinte vigoureuse de Ron et s'assit à côté de lui dans un silence expectatif. Elle posa sa baguette sur la lettre de McGregor, au milieu de la table.
- Je suis prête, annonça-t-elle d'une voix qui tremblait à peine.
Aucun de ses amis n'osa prendre l'initiative de la première question. Ils se jetaient tous les trois des regards en dessous. Harry racla sa gorge et se décida.
- Tu nous as dit que le secret de Poudlard n'avait pas de rapport avec Mélusine, commença-t-il. Mais en a-t-il avec les Vouivres ?
Hermione fixa sa baguette sans répondre.
- Avec sa sœur Mélior, de qui naquirent les Dragons, d'après Dame Agnes ?
Hermione ne dit rien. Ron prit une grande inspiration. Il saisit la main de son amie et la serra dans la sienne sur la table.
- Cette Mélior, demanda-t-il. A-t-elle un rapport avec la mission de Charlie en Roumanie ?
Le silence à nouveau fut sa seule réponse.
- Il devait ramener un dragon à Poudlard ? pour remplacer celui qui dort dans les souterrains ? souffla Ginny à voix basse.
A leur grande surprise, Hermione se mit à rire.
- Il n'y a pas de dragon dans les souterrains de Poudlard !
Ron serra un peu plus sa main sur celle de la jeune fille. Il fixa sa baguette au centre de la table. Elle était toujours entière.
- Mais… fit Ginny décontenancée. Tu nous a dis l'été dernier qu'il y avait un dragon…
- Je n'ai jamais dit cela, réfuta Hermione. C'est toi qui a dit qu'il y avait un dragon…
- J'ai dit, rappela Ginny sur un ton ferme : il y a un dragon endormi… et tu as répondu : vous avez deviné cela… Et maintenant tu viens nous dire que… Oh ! s'interrompit la jeune fille.
- Tu voulais parler de "l'endormi" et pas du "dragon"… réalisa Harry.
Hermione fixa le lustre au-dessus de leur tête.
Ron prit sa tête entre ses mains.
- Je n'y comprends rien. Il n'y a pas de dragon, mais c'est parmi les dragons que Charlie est allé exécuter sa mission en Roumanie…
- Parmi les descendants de Mélior, serait-il possible que se cache une Vouivre ? demanda Harry. On les croit disparues, mais peut-être se cachent-elles simplement depuis des siècles. Peut-être sont-elles si rares qu'on les croit éteintes ? Peut-être ne peuvent-elles prendre qu'une seule forme, au lieu des trois qu'elles avaient au temps de leur splendeur ?
- Peut-être les trois à la fois ? interrogea Ginny.
- Mais pourquoi ? fit Ron.
- Si tu veux une réponse, pose moi une question qui appelle un oui ou un non, Ron, rappela Hermione.
- Pour remplacer celle qui dort dans les souterrains de Poudlard ?
La voix d'Harry tremblait un peu.
Lorsque Ron et Hermione étaient descendus dans les souterrains, il y avait eu un grand trouble dans la magie de Poudlard. Les baguettes avaient semblé douées d'une vie propre. Trelawney avait alors prédit la fin du monde. Il avait ri et Lupin avait dit "Si cela se reproduisait…" Que se passerait-il si cela se reproduisait ? La fin de Poudlard ? La fin de sa protection peut-être. Il se racla la gorge pour demander encore :
- La Vouivre endormie, si elle se réveillait, qu'adviendrait-il ?
Puis il se rappela la remarque qu'Hermione venait de faire.
- Si la Vouivre se réveillait, est-ce que la protection de Poudlard disparaîtrait ? reprit-il.
Hermione ne dit rien.
- Mais pourquoi ? gémit Ron, les yeux fixés sur la baguette de son amie, ses deux mains sur les siennes.
- Parce qu'elle mourrait ? souffla Ginny.
- Est-ce que la Vouivre endormie dans les profondeurs de Poudlard est en train de se réveiller ? murmura Harry.
- Je ne sais pas…
- C'est possible ? demanda Ron avec sollicitude.
- Sinon, je ne vois pas pourquoi Charlie croupit en Roumanie depuis tout ce temps ! grinça Ginny. Ca servirait à rien d'avoir une Vouivre de rechange sous la main si l'autre est encore en état de fonctionner !
Hermione lui jeta un regard courroucé. Entendre Ginny parler ainsi lui paraissait inconvenant. Aurait-elle manqué de respect au directeur de l'école lui-même qu'elle n'aurait pas semblé aussi indignée.
- Voyons Ginny ! fit-elle, sévère. Nous ne parlons pas là d'une vulgaire batterie que l'on change quand elle est usée !
Les deux Weasley ouvrirent de grands yeux étonnés. Harry se mit à rire.
- Surtout qu'une batterie qui dure depuis mille ans on n'en connaît guère !
- Pourquoi mille ans ? fi Ron. Personne n'a jamais dit qu'il y avait mille ans qu'elle était endormie, cette Vouivre.
- Mille ans, c'est l'âge de l'école, précisa Hermione. A peu de chose près…
- Mais la Vouivre est endormie depuis moins longtemps n'est-ce pas, Hony ?
- Beaucoup moins ? insista Ginny.
Hermione soupira :
- Cela n'a pas tant d'importance…
Ron surveilla la baguette sur la table. Elle ne bougea pas. Il poussa un soupir de soulagement.
- Mais elle est endormie depuis presque mille ans, n'est-ce pas Hermione, voulut savoir Harry.
- Et le rapport avec les Vouivres de Roumanie ? demanda Ron à son ami. Qu'est-ce que ça peut bien faire ?
- Ca peut faire que si l'on s'en tient à ce qu'à dit Dame Agnes, Mélusine a donné naissance à une dynastie d'humains, Mélior aux dragons…
- En Roumanie ! ajouta Ginny.
- Il y a des Dragons en Ecosse aussi ! fit remarquer Ron. Les Noirs des Hébrides ils sont pas en Roumanie que je sache ! Alors pourquoi aller en Roumanie !
- Parce que Mélior s'est exilée là-bas, dit Harry tout en réfléchissant. Et si une partie de sa descendance a muté en Dragon…
Un grand bruit dans le couloir les fit tous sursauter en même temps que le hurlement de la sonnette de la porte. Harry reprit la lettre de McGregor et Hermione sa baguette. La porte du bureau de Dumbledore s'était ouverte violement et le professeur Rogue se tenait dans le corridor. Les jeunes gens retinrent leur souffle. Ils avaient l'air de comploteurs fomentant la révolte. Ils en avaient parfaitement conscience, tandis que le professeur les fixait de ses petits yeux soupçonneux.
RAR
POUR ANGEL'S EYES : J'aimerai répondre à tes reviewes mais je ne sais comment te joindre: envoie moi un e-mail pour que je puisse répondre à tes questions… J'ai préparé une rar avec toutes tes reviewes de la première partie mais je ne sais où te les faire parvenir...
Hum, sinon j'ai 2 petits commentaires.
- Le premier concerne la Dame Grise. Tu as dit qu'elle était une des fondatrices de Poudlard, et pourtant, il me semblait avoir lu plus tôt dans l'histoire qu'elle y avait fait ses études. Je ne comprends pas tout! Heu, non, je n'ai pas dit qu'elle était l'une des fondatrices de Poudlard. Elle doit être l'un des plus vieux fantômes de Poudlard mais pas à ce point...
- "A des milliers de kilomètres, elle trouvait encore le moyen de se moquer de lui"! Quand même pas, c'est pas si loin, la France, les deux tourtereaux ne sont pas si éloignés l'un de l'autre! L'un est dans le nord de l'Ecosse, l'autre dans le centre de la France (ou presque…) Il y a bien deux milles km qui les séparent, et un Channel… et puis Harry a peut-être l'impression qu'elle est au bout du monde… Mais quand se reverront-ils? Au moins à la rentrée…
J'espère que tu liras cette réponse et que je n'ai pas raté ton passage...
Mais avant de répondre à vos questions j'en ai une à poser : pourquoi quand je reçois mes alertes de reviewes, certaines sont parfaitement lisibles et d'autres sont carrément incompréhensibles, entrecoupées de signes japonais pour le moins, de ? et de mots tronqués etc... ? A la limite, je m'en fiche car je peux les lire sur le site, mais ça m'agace prodigieusement ! surtout quand j'ai les alertes mais que je n'ai aucune trace encore de nouvelles reviewes dans mes stats... grrrrr ! Enfin c'est pas non plus hyper important...
Titia69 : bon j'ai envie de percer le secret avec tous les indices distillés aujourd'hui et en meme temps j'ai envie d'attendre que tu nous le dise... Quel dilemne ! En effet, c'est un sérieux dilemme. On va jouer à un petit jeu. Chaud, froid et tiède d'accord ? Donc... les dragons viennent de la soeur de Melusine, mais je sens que ce n'est qu'un faux indice... disons que ça ne règle qu'une partie du problème… L'amoureux de Melusine serait il un des fondateurs de Poudlard ? non... ils etaient puissants... très froid en effet…
Peut etre un des descendants de Melusine dans ce cas la (vouivre... serpentard...) ? ou de sa soeur... froid aussi… pff j'ai l'impression que je me perds plus qu'autre chose ! T'es vraiment douée pour tourmenter les gens lol hahahahaha ! je sais j'ai une âme de Torquemada…
Cornedrue Et 3 review en une... 3! voici mes réactions aux chapitres 3 4 et 5 (82 83 et 84).
concernant ta dernière rar, je confirme, j'étais bien sur un clavier francais azerty, d'ou mes difficultés... je travaille sur un clavier suisse qwertz normalement... Ha ! je comprends mieux…
premièrement je me demande si lors de son shoping, harry n'aurait pas du acheter aussi de nouvelles lunettes... pas pour l'enquête sur mélusine, ca serait trop simple... (merci dame Agnes) mais pour mcgregor, et surtout un miroir pour se regarder lui-même... hahahhaha ! oui mais tu sais ce qu'on dit : il n'est pire sourd qui ne veut entendre… ni pire aveugle qui ne veut pas voir…
en ce qui concerne la lettre, c'est vrai que notre chère elie n'y va pas de main morte... mais c'est le plus intéressant! j'adore l'énergie qu'elle met à se débarasser de rivales potentielles... Et tu n'as encore rien vu...
et harry qui demande qu'on le laisse tranquille avec elle... quel joli lapsus non? Hahahahaha ! Je me demandais si quelqu'un le remarquerai ! Il est passé inaperçu la première fois que j'ai posté ce chapitre !
concernant les cadeaux d'anniversaire, rien de très surprenant jusqu'a maintenant... je me réjouis de lire la fête au qg... avec ellie? Hum…
pour lupin... sa réaction, bien que normale dans ma vision du personnage, a le don de me mettre en rogne, et je pense les autres lecteurs aussi... c'est trop facile comme technique de ta part de nous faire croire que si il meurt, ca ne sera pas de ta faute... J'assume pourtant tout ce que j'écris d'habitude
petite question en passant... notre chere ellie mcgregor n'est-elle pas un peu inspirée d'Ellen McArthur? Non. Mais c'est vrai que lorsqu'Ellen McArthur s'est retrouvée dernièrement sous les feux de la rampe, j'ai pensé tout de suite à « mon » Ellen. Elles ont en commun un caractère fort trempé et une volonté d'acier… Mais Ellen McArthur est d'un abord beaucoup plus facile que McGregor et beaucoup moins caustique… C'est mon beau frère qui me la dit. Il l'a rencontrée sur des salons nautiques et il parait que c'est une fille charmante et vraiment gentille.
et deuxième question ou remarque: tu dis avoir des enfants... heureux de voir quelqu'un de plus "agé" dans la communauté des fiqueurs... Je ne suis pas la seule à avoir dépassé la trentaine sur ce forum… n'est-ce pas Alixe ? ce que je me demandais c'est si ils étaient en age d'avoir lu HP et si oui, si ils lisaient ta fic? L'aîné a commencé le T1. Mais bon, c'est pas un lecteur TGV… et d'ici qu'il arrive au T5 j'aurai le temps d'écrire dix fics de la même longueur… Mais un jour peut-être… je garde espoir…
voila, a ce soir tard, je serai rentré chez moi! Et tu auras retrouvé ton clavier !
Ayaminne : Je ne poserai de questions que celles dont la réponse ne se trouve vraisemblablement pas dans le prochain chapitre!
Pourquoi la Dame Grise arrive-t-elle à parler de Ellie avec RHarry quand il a réussi à ne pas lui lire la lettre? Il lui a lu la lettre. Ce n'est sans doute pas très clair dans l'énoncé du texte mais, il la lui a lue.
Lyane : J'ai vraiment du mal à voir (ou lire? je sais pas comment le dire) Remus souffrir. J'ai toujours envie de le consoler de ses malheurs, le pauvre, il a pas eut une vie rose. Oui moi aussi. Si si je vous assure. Je crois que c'est mon personnage préféré.
j'arrête de faire des suppositions sur les défenses de Poudlard, je me torture l'esprit pour rien. Je suis sure d'avoir les réponses dans ta fic, un jour ou l'autre (j'espère, tu ne vas pas nous laisser sans savoir?). oui… vous saurez tout ! pas tout à fait tout de suite mais vous saurez…
Je me pose ne question, la troisème soeur, la soeur de Mélusine, on ne sait vraiment pas ce qu'elle est devenue? y'a aucune légende sur elle? J'aime trop les légendes, je suis curieuse... En fait, je n'avais trouvé qu'une chose sur les deux sœurs de Mélusine : que Mélior était partie en Europe de l'Est et qu'on ne savait rien de plus sur Palatine. Plusieurs semaines après avoir publié les chapitres concernant cette histoire sur l'autre site, une de mes lectrices m'a fait savoir qu'elle avait trouvé, tout à fait par hasard, dans un livre, des renseignements sur les sœurs perdues de la fée de Lusignan : Mélior serait devenue la gardienne d'un trésor en Roumanie ! ou un pays de l'Est ! et Palatine garderait aussi un trésor en Aragon. Mais je lui demanderais des précisions et je ferai un A Propos, un peu plus tard…
Florelle : hi hi hi mcgregor, c pas gentil d'insulter harry dans une lettre rien que parce que tu sais qu'il va la lire! Non, mais c'est drôle !
la dame grise... un rapport quelconque avec mélusine, les dragons et le protection de poudlard je suppose? Pas forcément.
et je vais faire comme tous tes reviewers... CHARLIE CHARLIE CHARLIE! (pourquoi est-ce que tu as coupé la ? sniff rassure moi c'est bien pour le chapitre 84 que l'on va avoir de ses nouvelles! Non. Enfin pas vraiment.
je te laisse écrire en paix! J'aimerai que ce soit aussi simple… lol !
ledesire : bien joue pour la fin rogue qui donne le livre et ho suprise c'est un portoloin cela est bien digne de lui. En effet, c'est bien de lui de ne même pas avertir de ce qui va arriver…
sinon vivement une apparition ou un courrier de mc gregor : tu tiens vraiment à ce qu'Harry pique une crise de nerfs, toi….
samikitty : Merci pour ce que tu comptes faires, c'est gentil et je sais que ça prend du temps, en plus d'écrire ton histoire. Oui c'est pourquoi cela prendra un peu de temps… De toutes façons je ne le posterai que lorsque vous en saurez plus… histoire de ménager le suspens… En tout cas, pauvre remus, tu lui en fait voir de toutes les couleurs. Le dernier maraudeur (enfin du bon côté de la force, lol) ... Qui sera le dernier des Maraudeurs ? Remus ou Peter ? Moi je sais-euh ! Moi je sais-euh ! C'est rien je décompresse…
cedricfardel : supers la fanfiction longue, chapitre bien écris. Merci. Je me donne du mal, mine de rien… j'ai une petite question sa te gènerait de poster des fanfics sur mon site? C'est pas que ça me gènerait… mais là je n'ai pas le temps. Je poste sur trois autres sites et ça me prend un temps fou. Quand j'aurai terminé la fic (j'y arrive doucement) alors ce sera possible sans doute. Mais pour l'instant je préfère ne pas me disperser de trop. C'est déjà beaucoup je trouve. Au fait, je n'écris qu'une seule fic. Vous me direz : c'est une fic qui compte pour plusieurs vu le nombre de chapitres… C'est vrai, mais du coup j'en ai qu'une à proposer…