Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris... Bonne lecture.


Chapitre 88

De Réponses en Questions

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Harry frappa à la porte du salon et attendit quelques secondes. Ginny posa la main sur la poignée de la porte.

- Attention ! fit-elle à voix haute. Prêts ou pas prêts, on arrive !

Puis elle entra dans le salon et pointa le doigt sur Ron et Hermione dans le sofa.

- Vu ! cria-t-elle. C'est vous le Chat !

- Tu te sens bien ? demanda son frère.

Ginny se laissa tomber sur le coin opposé du canapé.

- Moi ? Parfaitement, merci. C'est Harry qui a un souci…

Ron et Hermione levèrent la tête vers leur ami dans un même mouvement. Harry prit une chaise à la table et s'assit devant les trois jeunes gens.

- Il a un gros souci… continua Ginny avec un sourire en coin. Un énorme souci… Un souci unijambiste et borgne…

- Qu'est-ce qui se passe avec Maugrey ? demanda Hermione avec surprise.

- Il cherche des crosses à Rogue, fit Ginny en pouffant.

Son frère haussa les épaules.

- Ce n'est pas nouveau… Et avec tout ce qui est arrivé, il est plutôt sur les nerfs… enfin, plus que d'ordinaire, dirons-nous… Et puis qu'est-ce que ça peut faire qu'il cherche des crosses à Rogue ? Après tout, Rogue nous en a cherché à nous, des crosses, pendant des années, sans qu'on lui ait rien fait personnellement… Maugrey peut bien lui en chercher à lui alors qu'ils ont eu maille à partir des années durant… Qu'est-ce qu'il y a ?

Cette dernière remarque s'adressait à Harry tout particulièrement. Le jeune Potter lui faisait de gros yeux et lui montrait discrètement Hermione qui tournait son nez. Ron se tut brutalement. Il chercha un secours du côté d'Harry.

- Et c'est quoi, ton problème avec Maugrey ? demanda-t-il d'un air qu'il voulait détaché.

- En fait, répondit Harry, il y en a deux. Le premier c'est : pourquoi a-t-on caché l'identité de celui qui a ramené Charlie en France à Alastor Maugrey ? Le second c'est : Maugrey est-il un menteur ?

- Comment veux-tu que nous répondions à cela ? s'exclama Ron.

- Pas toi, Ronnie ! se moqua Ginny. Harry s'imagine qu'Hermione a la réponse à ses questions…

- Pour la première, j'aurais bien une toute petite idée… fit la jeune fille d'une toute petite voix. Par contre, pour la seconde, je n'ai pas la moindre idée de ce dont tu parles, Harry.

- Dis toujours pour la première ! s'enquit Ron.

Hermione hésita.

- Je ne crois pas que ce serait une bonne idée, grimaça-t-elle.

- Pourquoi ? voulut savoir Ron.

- Parce que tu vas te mettre en colère.

- Pourquoi ?

- Parce que tu ne vas pas aimer ce que je pourrais dire.

- Pourquoi ?

- Parce que je ne vois qu'une seule personne en Europe Centrale qui aurait pu tenir assez à Charlie pour aller le chercher au milieu de la bataille, qui saurait par conséquent qu'il fait partie de l'Ordre, qui saurait également qu'une attaque contre lui était programmée, et qui connaîtrait les liens que Mme Maxime entretient avec Dumbledore pour aller chercher protection auprès d'elle ! cria presque Hermione à Ron étourdi par tant de véhémence.

- Krum ? fit-il.

Ces mots sortirent de sa bouche presque malgré lui.

- C'est toi qui l'as dit ! approuva Hermione.

Ron se leva d'un bond. Il voulut parler mais les mots ne venaient pas. Il semblait qu'il manquait d'air. Il se mit à arpenter la pièce.

- Mais pourquoi Maugrey devrait-il l'ignorer ? interrogea Harry avec inquiétude.

Ron revint vers ses amis, agité et confus.

- Et si c'était un piège ? dit-il précipitamment. Pour s'infiltrer parmi nous à nouveau.

Hermione leva les yeux au ciel et désigna Ron :

- Voilà pourquoi ! fit-elle résignée. Bien que Maugrey a une excuse bien plus valable que Ron pour soupçonner tout le monde : il est totalement parano, lui !

Ginny baissa la tête pour glousser et Harry ne put s'empêcher de sourire en coin.

- Mais pour en revenir à Maugrey, reprit Hermione toujours sérieuse, je pense que s'il s'avère que c'est bien Viktor qui a ramené Charlie, il aurait bloqué tout le monde en Angleterre et les deux autres en France. Il aurait aussi empêché les nouvelles de circuler et personne pas même la famille Weasley n'aurait su ce qu'il advenait de Charlie. Il n'y a qu'à voir comment il a agi avec Tonks et Bill quand ils demandaient des nouvelles. Arthur n'aurait pas accepté cela. Ni Dumbledore. Je crois que notre directeur fait confiance à Viktor, bien plus que nous le croyons…

Ginny prit les mains d'Hermione et les serra très fort.

- C'est donc vrai, dit-elle en souriant. C'est donc vrai que tu n'as jamais douté de lui ? Pourquoi ne l'as-tu jamais dit clairement ?

Hermione jeta un regard rapide à Ron.

- Bien sûr que j'ai douté, murmura-t-elle. Mais s'il y avait une seule chance pour qu'il ne nous ait pas trahi, alors il valait mieux nous taire. Il était au cœur du danger et il la moindre suspicion aurait pu lui être fatale. Il ne fallait pas attirer l'attention sur lui par un trop grand empressement à le défendre.

Ginny hocha la tête. Elle comprenait à présent certaines paroles qu'avait dites Hermione quelques mois auparavant.

- Tu n'as jamais cessé de croire en lui, murmura la jeune fille.

- Je le connais, Ginny. Je sais qu'il ne peut trahir quiconque.

Curieusement, Harry était soulagé. Lui aussi avait été affecté par la prétendue trahison de Krum, plus qu'il n'aurait su le dire. Il sourit à Hermione. Une chaleur intense lui réchauffa le cœur. Il était heureux pour Krum. Il était heureux pour Hermione. Il était heureux surtout pour Charlie.

- Et si… Et si c'était Karkaroff qui avait ramené Charlie ?

La voix de Ron était rauque et étrange. Comme pleine d'espoir et en même temps les trois autres comprirent qu'il ne croyait pas lui-même à ses paroles.

- C'est possible aussi, acquiesça Hermione cependant. Toutefois, je crois qu'il aurait plutôt cherché à le reconduire en Angleterre, et pas en France où il n'aurait su où aller…

Elle tapota le coussin du sofa à côté d'elle pour inviter Ron à reprendre sa place. Ron obéit d'un air malheureux. Visiblement, la réapparition de Krum en héros ne lui plaisait guère.

- De toutes façons, marmonna-t-il d'une voix misérable, on n'est sûr de rien…

Hermione posa son front contre sa joue, dans un geste de réconfort.

- Non, on n'est sûr de rien, répéta-t-elle.

Son sourire pourtant disait qu'elle elle était certaine que Viktor Krum attendait en France que Charlie sortît du comas dans lequel il était plongé.

Ce fut l'âme plus légère qu'Harry aborda l'autre question concernant Maugrey.

- Il y a deux ans environ, reprit-il, Maugrey m'a parlé d'Abelforth Dumbledore et il m'a dit qu'il ne l'avait vu qu'une seule fois…

- Et alors ? fit Ginny. Où est le problème ?

- Le problème, répéta Harry, c'est que Bill m'a assuré que Fol-Œil et le vieil homme avaient l'air de se connaître… Maugrey l'appelait Tête-de-Lard et ils ne s'entendaient visiblement pas de trop…

- Et qu'est-ce qui te chagrine ? questionna Hermione. Pourquoi Maugrey serait-il un menteur ? Il pouvait très bien ne l'avoir vu qu'une seule fois il y a deux ans et l'avoir revu davantage depuis, non ?

- Oui, fit Ron en réfléchissant. C'est comme pour l'histoire de l'éboulement du passage secret du quatrième étage. D'après les jumeaux il date d'il y a quatre ou cinq ans, mais ils ont très bien pu le remettre en état depuis.

- Surtout si le frère de Dumbledore est le propriétaire de la Tête de Sanglier… renchérit Ginny. Puisque, apparemment, ce passage donne là-bas.

Harry prit une grande inspiration.

- Justement… murmura-t-il.

Il ne savait comment leur faire part de ses craintes.

- Imaginons, commença-t-il avec une hésitation… Imaginons que Fol-Œil ait pu faire plus ample connaissance avec Abelforth lors de l'aménagement du tunnel…

Les trois autres attendaient qu'il continuât.

- Et alors ? s'impatienta Ron comme Harry se taisait.

- Alors, reprit Hermione à la place de leur ami, pourquoi Maugrey aurait-il participé à l'aménagement du souterrain ? Voilà ce que se demande Harry. Si ce n'est pour donner quelques conseils de sécurité et de stratégie…

- Un second QG ? demanda Ginny soudain traversée par un éclair de compréhension.

- Un QG de crise, précisa Hermione.

- Loin des oreilles indiscrètes de ce sagouin de Kreattur ! ajouta Ron.

- Assez près de Poudlard pour pouvoir intervenir dans l'école le plus rapidement possible et dans un lieu où la magie est si présente qu'il est difficile d'y détecter un acte plus qu'un autre…

Harry fixa Hermione intensément.

- Tu crois que c'est là que Dumbledore s'est caché quand Fudge a voulu l'arrêter ?

Hermione haussa une épaule.

- Qui sait ? murmura-t-elle. En tous cas, ce n'est pas là-bas qu'ils sont allés le chercher…

Ginny étouffa soudain un cri.

- Et tu crois que c'est pour cela que Voldemort a voulu détruire Pré-Au-Lard ? Pour empêcher Poudlard de communiquer avec l'extérieur ? Pour couper l'école de ses sorties de secours en cas d'attaque ?

- Mais cela voudrait dire que… qu'il sait pour les passages secrets ! s'exclama Ron.

- Bien sûr qu'il sait ! répliqua Hermione. Il a été élève à Poudlard ! Il connaît ses particularités ! Et n'oublie pas que Pettigrew a aussi participé à l'élaboration de la carte du Maraudeur ! Dans quelle mesure, je n'en sais rien, mais il connaît les passages !

- Pré-Au-Lard rasé, la Vouivre de Roumanie morte, celle de Poudlard qui s'éveille et qui s'éteindra quand elle sera tout à fait réveillée… Voldemort prépare sa guerre contre Dumbledore lentement mais sûrement…

Soudain Harry frappa son front du plat de sa main. Ils sursautèrent tous.

- Mais qu'est-ce qu'on est bête ! s'écria le jeune homme.

Ron mit la main sur son cœur.

- Parle pour toi ! s'exclama-t-il. Et s'il te plaît, Harry, pria-t-il dans un soupir, ne fais plus ça ! J'ai chaque fois l'impression que ça recommence…

- Désolé, fit Harry. C'est juste que je viens de penser à autre chose…

Il se pencha en avant sur sa chaise, et ses amis se rapprochèrent dans le même mouvement.

- La Vouivre de Poudlard mourra si elle se réveille totalement… sauf…

- Sauf…? Fit Ron attentif.

- Sauf si…

- Sauf si quoi ? demanda le jeune Weasley.

- Sauf si elle ne peut pas mourir…

Ron et Ginny contemplèrent Harry avec appréhension. La jeune fille se tourna vers Hermione, une angoisse fugace au fond du regard quant à la santé mentale de leur ami. Hermione hochait la tête, non pas avec compassion, mais avec une lueur de compréhension au fond des yeux.

- Oui, fit-elle comme pour elle-même. C'est possible Harry… Mais cela voudrait dire que Dumbledore savait que la… protection de Poudlard ne serait bientôt plus efficace.

- De quoi tu parles ? s'énerva Ron.

- De la Pierre Philosophale, répondit Harry sans lâcher le regard d'Hermione. Nous avons cru que Dumbledore avait ramené la Pierre à Poudlard pour la protéger des tentatives de Voldemort de la voler. Cela signifierait qu'il savait que Voldemort était de retour et qu'il tenterait de voler la Pierre. Je sais bien que notre bon vieux Directeur a des yeux partout et qu'il réfléchit très vite mais…

- Oh ! fit Ginny. Tu penses que Dumbledore a fait venir la Pierre à Poudlard pour fabriquer l'Elixir de longue vie pour la Vouivre ?

Elle se leva et se mit à faire les cent pas dans la pièce, comme son frère l'avait fait un moment plus tôt.

- Mais alors ? pourquoi l'avoir détruite ? explosa-t-elle.

- Parce que c'était trop dangereux de la garder, répondit Hermione. Voldemort aurait pu tenter à nouveau de la voler ou de la faire voler… Je suppose que c'est à ce moment que Charlie s'est manifesté depuis la Roumanie… Il avait gardé des contacts avec Hagrid. Il lui racontait ses aventures avec les dragons et il a dû lui parler de ces rumeurs étranges au sujet d'un serpent légendaire… Lorsque Hagrid, qui est un bavard impénitent, en a fait part à Dumbledore, celui-ci a tout de suite compris de quoi il s'agissait. Il a chargé Charlie de ramener… ce que vous savez à Poudlard. Voilà ce que faisait Charlie en Roumanie toutes ses années… Du moins je le suppose…

- Ce n'est pas possible !

Ron semblait une statue. Il était pâle et son regard fixe ne cillait pas.

- Ce n'est pas possible ! répéta-t-il. Cela veut dire que Rogue sait pour la protection.

- Bien sûr qu'il le sait, fit Ginny. Sinon, pourquoi aurait-il caché les livres qui en parlent ?

- Mais comment le saurait-il ? demanda Ron. Je veux dire que pour protéger la Pierre, il y avait Touffu, le chien d'Hagrid… Mais Hagrid ferait n'importe quoi pour Dumbledore sans recevoir la moindre explication. Ensuite, il y avait la partie d'échecs de McGo. Mais McGo c'est normal qu'elle sache. Elle est directrice adjointe et elle remplacera Dumbledore quand il ne sera plus là. Puis il y avait Quirrell… je ne pense pas qu'il ait su quoi que ce soit, sinon le vieux Tom n'aurait pas fait tout son cirque cette année. Ils avaient besoin de quelqu'un calé en défense contre les forces du mal et il était le mieux placé…

- Avec Rogue, s'amusa Harry. En défense contre les forces du mal, il en connaît un rayon…

- Sauf que lui, il sait ce qu'il y a dans les souterrains… insista Hermione.

- Justement, fit Ron. En quel honneur saurait-il cela ?

Hermione haussa les épaules.

- Je l'ignore. Mais il le sait… et il sait aussi que Voldemort voulait la perte de Poudlard…

- Oui, mais il n'a pas osé s'attaquer à l'école à l'époque, d'après Hagrid, ou bien Dumbledore lui-même. Je ne sais plus qui me l'a dit, rappela Harry. La protection était très efficace encore sans doute et il ne savait comment la détruire.

- Mais Rogue savait, insista Ron. Il n'avait qu'à le lui demander. Il ne se serait pas fait prier pour le dire à son Maître.

- Mais Rogue n'avait peut-être pas envie de le dire à son Maître ! imita Ginny.

Il y eut un silence. Les cerveaux bouillonnaient.

- Est-ce que vous vous rendez compte de ce que vous dites ? s'écria soudain Ron.

- Je crois bien que oui… fit Harry dans un souffle. Je crois que le Professeur Rogue se trompe quand il dit que ce n'est l'amour de quiconque qui l'a ramené du chemin sur lequel il s'était fourvoyé. Je crois bien que c'est par amour qu'il a changé de camp…

Il regarda tour à tour ses amis stupéfaits comme lui.

- Je crois que c'est par amour pour Poudlard qu'il est allé trouver Dumbledore. Et s'il se cache à Poudlard, ce n'est pas par peur de ses anciens complices. C'est pour le protéger lui et le secret de Poudlard que Dumbledore l'a gardé à l'école. Car il savait que Voldemort n'était pas mort comme on le croyait et qu'il ne renoncerait pas à sa vengeance.

Il regardait Hermione en prononçant ces mots et celle-ci frissonna. La chair de poule était visible sur ses avant-bras nus et elle prit une inspiration difficile. Ron tressaillit à son tour. Il mit sa main sur celle d'Hermione. Harry ferma les yeux et renversa la tête en arrière. Il revoyait les images de la pensine de Dumbledore trois ans plus tôt. Le procès de Karkaroff qui mettait Rogue en cause et le Directeur qui annonçait simplement que ce dernier travaillait pour lui, insensible aux prières de ceux qui souhaitaient en savoir plus…

- Bien sûr ! s'exclama-t-il à voix basse. Cela explique aussi pourquoi personne n'a jamais su les raisons qui ont fait tourner casaque à Rogue ! et pourquoi Dumbledore refuse d'en parler à quiconque… même au Conseil d'Administration de l'Ecole. Vous vous imaginez ce qui se passerait si Lucius Malefoy, entre autre, avait appris que Rogue connaît le moyen de faire tomber Poudlard !

Ron ouvrit la bouche pour prendre une bouffée d'air. Malgré ses doigts serrés sur le poignet d'Hermione, ses mains tremblaient.

- Il faut qu'on arrête, dit-il. Il faut qu'on arrête de se poser des questions parce que je ne sais pas si je vais supporter encore d'avoir des réponses de ce genre…

Il avait presque crié et il ferma les yeux pour se forcer à rester assis. Un petit rire de Ginny le ramena dans le salon.

- Vous ne trouvez pas que c'est drôle ! s'exclama-t-elle. Que Rogue et nous voulions la même chose, mais qu'il essaie de nous empêcher d'arriver à nos fins par tous les moyens…

- C'est ce que je vous disais cet hiver. Rogue nous cache des choses pour les mêmes raisons que nous cherchons à les découvrir.

Sa voix était un peu étrange.

- C'est stupide ! fit Ron.

Elle leva la tête vers lui avec un sourire triste.

- Non, ce n'est pas stupide… C'est fort charitable à lui, même si c'est dérisoire.

L'expression perplexe de Ron se mua en une incompréhension totale. Il ne dit rien cependant, ni lui ni aucun de ses amis. Ils restèrent un long moment plongés dans leurs pensées agitées. Puis Ginny poussa un long soupir.

- Je me demande quand même comment Rogue a réussi à percer le secret de Poudlard, souffla-t-elle.

Harry leva les sourcils.

- De la même manière qu'Hermione, je suppose…

- Tu veux dire qu'il est tombé sur le livre de Poudlard et qu'il est allé vérifier son hypothèse ? Demanda Ron. Je n'imaginais pas Rogue assez courageux pour descendre tout seul dans les souterrains…

- Ça ne s'est peut-être pas passé dans cet ordre… murmura Harry. Quand nous sommes partis à votre recherche, Rogue, Remus et moi, j'ai eu l'impression que Lupin, sans en savoir autant que ce cher Severus, n'ignorait pas qu'il y avait quelque chose là-bas…

- Et tu en conclus ? fit Ginny.

Harry haussa les épaules :

- Les quatre garçons furetaient partout, non ? C'est comme ça qu'ils ont pu établir la Carte du Maraudeur… Et Sirius nous a dit que Rogue était toujours à les espionner, à leur coller aux basques, à les suivre pour mieux les dénoncer…

- Il a pu tomber sur le secret de Poudlard de cette manière… approuva Ginny. Et ensuite chercher dans les bouquins pour avoir confirmation de ses suppositions… Et que crois-tu que Lupin vienne faire là-dedans ?

- Sais pas ! murmura Harry.

Il essayait de chasser Lupin de ses pensées. Son visage émacié s'imposait à son esprit. Ses paroles sinistres résonnaient dans sa mémoire. Il en avait assez d'attendre. Il passa ses mains sur son visage. Il toucha du bout des doigts sa cicatrice. Qu'est-ce que Voldemort avait réellement en tête ? Pourquoi Dumbledore s'obstinait-il à le tenir à l'écart ? Il était pourtant le premier concerné par cette histoire, bon sang ! Et quand donc auraient-ils des nouvelles de Charlie ? Pourquoi Hagrid devait-il venir au QG ? Deepher allait avoir une attaque en voyant le géant. Il se mit à rire nerveusement à la tête que ferait l'Elfe quand Hagrid se présenterait à la porte. Il lui fallait parler d'autre chose. Chasser de sa tête Lupin, Charlie, Rogue et tout le reste…

- Vous savez, l'année prochaine, j'ai dans l'idée de demander au Professeur Londubat de nous apprendre les sortilèges anti-transplanage, dit-il.

- On ne peut pas transplaner à Poudlard ! répondit Ron, pour se raccrocher enfin à quelque chose de sûr, certain et avéré.

- Parce que tu crois que l'Oncle Algie sera à nouveau là l'année prochaine ? demanda Ginny de son côté, sur un sourire grimaçant.

- Pourquoi pas ? fit Harry. Il est toujours en vie, et sain d'esprit… Il n'a pas été forcé de démissionner non plus.

- C'est Neville qui va être content ! ricana Ron, encore agité.

Hermione chercha sa main et il enlaça ses doigts entre les siens.

- Vous savez ce qu'il nous faudrait, reprit Ginny comme si elle ne voulait pas du silence qui menaçait de s'installer entre chaque échange. Il nous faudrait un prof de Défense qui sache de quoi il parle…

- Algie Londubat sait de quoi il parle, fit Hermione. Il a été à tête de la Brigade Magique durant des années…

- Je voulais dire quelqu'un qui sache de quoi il parle… de l'intérieur, murmura Ginny avec appréhension.

Personne ne répondit. Elle poursuivit :

- Quelqu'un qui sache les sorts que les Mangemorts utilisent et leur manière de fonctionner, quelqu'un qui les a déjà utilisé…

- On a compris ! coupa Harry un peu sèchement.

- C'est vrai quoi ! répliqua la jeune fille avec humeur. Rogue est quand même le mieux placé pour ça non ?

- Ca ! Je ne te le fais pas dire ! grinça Ron sans se soucier du soupir d'Hermione.

- Pourquoi Dumbledore ne veut pas lui donner ce poste ? insista Ginny.

- Parce que Professeur Rogue le veut pour de mauvaises raisons…

Trois paires d'yeux se posèrent sur Hermione. Harry la regarda par-dessus ses lunettes, un peu interdit.

- Si vous n'avez pas compris cela, vous n'avez rien compris au Professeur Rogue, leur dit-elle.

- Ca ! murmura Ron déboussolé. Je ne te le fais pas dire non plus…

Elle lui sourit et leva leurs mains entrelacées jusqu'à ses lèvres pour embrasser ses doigts.

- Peux-tu être plus explicite ? demanda Ginny.

- Non, répondit Hermione. On n'explique pas un homme comme le Professeur Rogue. On le comprend ou on ne le comprend pas. Etre professeur de Défense contre les Forces du Mal n'est pas ce que désire Rogue. Ce qu'il désire, c'est qu'on le reconnaisse et qu'on lui accorde la confiance qu'il réclame. Ce poste de professeur de Défense ce serait comme une médaille qu'il arborerait sur sa poitrine.

- Et pourquoi Dumbledore ne veut-il pas lui faire ce plaisir... ? s'étonna Ginny. Il a assez prouvé, je crois, qu'il méritait cette confiance.

- Dumbledore n'était pas seul à décider au Conseil de l'Ecole, soupira Hermione.

- Il pourrait aujourd'hui ! Il a les pleins pouvoirs…

- Oui, approuva Hermione. Mais Dumbledore sait aussi que Rogue ne pourrait pas se passer de ses alambics… Il serait un excellent professeur de Défense contre les Forces du Mal, je ne le nie pas.

Elle croisa le regard d'Harry et lui sourit.

- Mais, continua-t-elle, c'est en tant que professeur de Potions qu'il est le meilleur.

Ron esquissa une moue dubitative.

- C'est la force de Dumbledore, savoir ce que valent les gens pour les pousser à se surpasser…

- Pour mieux se servir d'eux… conclut Harry, amer.

Hermione haussa une épaule

- Il a une guerre à mener, lui aussi. Et quitte à être manipulée, je préfère l'être par Dumbledore que par Voldemort…

Harry releva la tête vivement.

- C'est pour moi que tu dis ça ?

- Non. Je ne parle qu'en mon nom. Je sais que c'est difficile à vivre pour toi, Harry. Je voudrais moi aussi n'avoir pas à choisir et vivre ma vie sans me soucier des conséquences de mes choix et de mes actes… Mais ce n'est pas possible. J'essaie de faire au mieux, en mon âme et conscience. Il en va de même pour chacun d'entre nous. Pour le Professeur Rogue, comme pour le Professeur Dumbledore.

Harry déglutit difficilement. Elle était si sérieuse que Ron s'en émut. Il caressait ses cheveux doucement, comme pour l'empêcher de prononcer des paroles qu'il ne voulait pas entendre. Il la serra contre lui, la forçant à cacher son visage contre sa poitrine pour la faire taire. Elle le repoussa doucement pour se tourner encore une fois vers Harry.

- Tu voudrais qu'il en soit autrement ? demanda-t-elle. Tu voudrais vraiment tout laisser tomber ? Tu peux encore le faire. Seulement, il faudrait que tu te caches durant tout le reste de ta vie. Et cela, ce n'est pas du fait de Dumbledore. Ni de la prophétie. C'est juste que Voldemort n'aura de cesse de te retrouver pour tenter de te tuer.

Harry baissa la tête.

- Je le sais.

Ron prit une grande inspiration, comme s'il manquait d'air une fois de plus.

- Et tu as eu quoi comme autre idée pour le Club de Duels ? demanda-t-il soudain, dans une sorte d'affolement.

Harry lui lança un regard de gratitude.

- J'ai étudié le programme de l'année prochaine en Défense contre les Forces du Mal, annonça-t-il. Et j'ai vu qu'on parlait pas mal de magie noire… Seulement, si on nous fait la liste des sortilèges dangereux et de leurs effets, on ne nous dit pas comment s'en protéger efficacement. Nous avons vu les sorts d'entrave et d'immobilisation durant l'année dernière. Je souhaiterais que nous réfléchissions tous à la manière de les combiner ensemble pour les rendre plus offensifs… Et bien sûr que nous continuions à nous entraîner à lancer des charmes de protection.

- Tu oublies qu'il risque d'y avoir pas mal de nouveaux, estima Ginny. Sans compter les Première Année…

- Je n'oublie rien, Ginny, soupira Harry. Je compte sur vous pour m'aider. Nous étions déjà nombreux cette année et c'était difficile de s'entraîner tous ensemble. L'année prochaine, j'aimerai que nous fassions des groupes de niveau, sur plusieurs jours de la semaine.

- Tu ne pourras pas tout assurer tout seul, fit remarquer Ron.

- Je le sais bien. J'avais pensé que je pourrais m'occuper des Septième et Sixième Année… Hermione et toi Ron, vous pourriez prendre les Première Année sous votre responsabilité.

Hermione hocha la tête. L'idée ne lui déplaisait pas.

- A condition que tu viennes de temps en temps encourager les petits, fit-elle. Ils seront trop heureux de savoir qu'Harry Potter lui-même se soucie de leur sécurité.

- Si tu veux, sourit Harry.

Il se tourna vers Ginny :

- Toi et McGregor vous pourriez vous occuper d'un autre groupe…?

- Volontiers ! s'exclama Ginny. Je suis sûre qu'Ellie sera très heureuse de te rendre service, Harry.

- Sans doute, grimaça Harry. Mais je préfère que ce soit toi qui lui en parles…

Il évita de regarder Hermione ou Ron et il enchaîna :

- Je regrette que Dennis ne soit pas là à la rentrée. Lui et quelques uns des Septième Année qui sont partis… Il m'avait dit qu'il continuerait à s'entraîner et qu'il viendrait si j'avais besoin de lui…

Ginny parut vouloir dire quelque chose mais se ravisa. Elle réfléchit quelques secondes puis se décida.

- Tu veux dire que tu souhaiterais que le club continue hors de Poudlard ?

Harry haussa les épaules. C'était une idée qui lui avait effleuré l'esprit. Quand viendrait l'heure de l'affrontement, qu'il sentait proche, ils auraient besoin de tous ceux se présenteraient.

- Après tout, dit-il en hésitant, il n'est dit nulle part que seuls les élèves scolarisés ont le droit de risquer leur vie pour Poudlard…

Ginny se mit à rire :

- Oui ! s'exclama-t-elle. Pour défendre Poudlard, tout est bon… et toutes les bonnes volontés seront acceptées. C'est bien, fit-elle. Je le contacterai et je lui expliquerai ce que tu veux. Il se chargera de battre le rappel des anciens… On pourrait aussi demander aux jumeaux de voir avec ceux de leur promotion…

Ron fronça le sourcil.

- Heu… émit-il. Vous croyez que c'est bien prudent ?

- Pourquoi pas ? demanda Hermione. Les jumeaux sont un peu farfelus, mais pas totalement inconscients… Ils seront ravis de nous donner un coup de main.

- Ce n'est pas de cela que je parlais…

Ron rougit légèrement.

- Et puis comment tu vas faire pour contacter Dennis ? cria-t-il à sa sœur.

- J'ai son adresse, répondit simplement Ginny.

- C'est bien ce que je dis ! tonna Ron. Ce n'est pas prudent…

- Gérald est un garçon très prudent au contraire, fit Ginny.

Ron pâlit. Le ton dont la jeune fille usait à présent était quelque peu ironique, avec un soupçon de froideur qui n'augurait rien de bon.

- Je n'en doute pas, maugréa-t-il. Je voulais dire : prudent pour nous… après tout c'est un…

Il jeta un coup d'œil rapide à Hermione. Puis à Harry.

- Et puis je croyais que tu ne voulais pas sortir avec lui ! finit-il par se décider.

- Je n'ai pas dit que je sortais avec lui !

Ron se rasséréna.

- Mais je n'ai pas dit non plus que cela n'arriverait pas un jour, ajouta Ginny.

Les doigts de son frère se serrèrent sur ceux d'Hermione. Celle-ci tapota le dos de sa main d'un geste machinal.

- Tu penses donc que Voldemort est prêt à attaquer Poudlard… murmura-t-elle à Harry, suivant le cours de sa propre pensée.

- Il n'a pas intérêt à trop tarder… répliqua Harry qui frottait sa cicatrice. Et nous nous avons intérêt à nous préparer le mieux possible.

- Tu crois qu'ils nous laisseront faire… déglutit Ron. Je veux dire les profs…

Ils firent tous les quatre une grimace dubitative.

- Sinon, on fera comme d'habitude, résolut Harry. On transgressera les interdictions… Ah ! Et je voudrais aussi que nous réfléchissions ensemble aux diverses ripostes que nous pourrions opposer selon les différents cas de figure…

- C'est aux profs à s'occuper de cela, estima Hermione.

- Oui, mais on peut gagner un temps précieux en y pensant nous-mêmes.

- Je m'en occupe ! décida Ron, soudain intéressé.

Harry lui sourit.

- Je n'en attendais pas moins de toi, Ron.

Ron se cala dans le sofa. Il entoura les épaules d'Hermione de son bras et l'attira contre lui.

- J'y penserai quand vous serez repartis pour Poudlard, grimaça-t-il.

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Ginny soupira. Elle s'étira comme un chat puis se leva du canapé. Elle s'approcha d'Harry et ôta les lunettes du jeune homme de son nez. Avant qu'il pût ouvrir la bouche pour protester elle avait lancé un sort de nettoyage et les lui avait remises en place.

- Tu sais, Harry, fit-elle dans un geste affectueux pour décoiffer davantage les cheveux de leur ami. Je crois que je sais pourquoi tu passes à côté de beaucoup de choses… Et je crois qu'être myope est une excuse qui t'arrange parfois… souvent même…

Ron se pencha à l'oreille d'Hermione :

- Qu'est-ce qu'elle a voulu dire ?

Harry se leva à son tour, pour prendre la fuite devant le regard narquois de la jeune fille.

- Qu'il n'est pire aveugle qui ne veut point voir, soupira Hermione.

- Ah bon ! fit Ron soulagé. J'ai cru qu'elle voulait encore parler de McGregor.

Harry se retourna sur le pas de la porte du salon, un éclair de rancune au fond des yeux.

- Ah ! dit-il, sur un ton acide. J'allais oublier… Notre permis de transplanage… On n'a pas l'autorisation de le passer !

Une satisfaction fugace passa dans son regard lorsqu'il vit le visage de son ami se décomposer soudain. Un éclat de rire de Ginny l'atteignit alors qu'il reculait dans le couloir. Il se maudit lui-même de rougir ainsi, sans raison ni témoin.


RAR du chapitre 87 !

ledesire : je viens de penser a un truc si jedusor et un vouire alors harry peut l'etre aussi puisque il lui a transmit certains de ses pouvoirs non ? Non. Etre vouivre ou avoir du sang de vouivre ce n'est pas un pouvoir. Et puis Jedusor est loin de Salazar quand même.

Namyothis : J'ai presque un idée sur l'identitée du sauveur de Charly, et j'ai peur que ce pauvre Ron soit comme Maugret, qu'il aime pas du tout cette personne. C'est fort possible en effet !

cemeil : Alors çà... je m'y serais pas attendu! Rogue qui utilise les farces et attrapes de Fred et George... Génial! Lol Oui c'est surprenant. Mais tellement efficace !
Ce petit moment en famille a permis de détendre l'atmosphère. On peut constater que Ginny n'est pas la dernière au courant en ce qui concerne la vie sentimentale de ses frères! Qui sont ses sources? Lol Ginny dénoncer ses sources ? Tu n'y penses pas ! Même à moi elle ne l'a pas dit !
Pourquoi ont-ils besoin d'Hagrid pour partir? D'après toi ?
Quand au sauveur de Charlie, je commence à avoir une petite idée sur son identité! Mais, on verra si c'était la bonne au prochain chapitre! Alors c'était la bonne ?

Alixe : Haha, quand il a saigné nez, Bill, je me suis dit que cela me rappelai quelquechose. Et après pn dit que Rogue n'a pas le sens de l'humour ! D'accord, même après, Bill trouve que Rogue n'a pas le sens de l'humour. Disons qu'il a un sens de l'humour particulier…
Entre la scène du couloir Harry /Rogue et celle dans le salon Harry/Ron, il manque une séparation. il faut mettre un point en début de ligne quand on veut en sauter une. C'est réparé. Merci.
Ron qui compare Hermione à une BaB, j'adore les garçons romantiques, lol Mais Ron est très romantique !...
Trop gentil Harry qui les laisse tous seuls. Oui, faut dire que tenir la chandelle ça doit pas trop être son truc…
MArrant la discu famililale dans la cuisine : cette chère Ginny, on sent bien son potentiel. J'ai bien aimé aussi le qualificatif choisi pour chacun des frères. Que mettrais-tu pour la soeur ? hum… voyons ça… pugnace ? entêtée ? obstinée ? Enthousiaste ? En fait il y a plein d'adjectifs qui qualifieraient Ginny…
Maugrey ? quelqu'un d'autre sous polynectar ? Hélas, non !

Lyane : J'ai failli étouffer sur mon clavier (de rire, je précise). Rogue qui utilise une des boites à flemme des jumeaux Weasley. C'est quand même pas une qu'il aurait achetée à leu boutique? C'était une confisquée? Oui, bien sûr…
Qu'est ce qu'il a voulu dire, Rogue, à propos de son aide à Remus? Comme quoi il le faisait pour lui-même? Il a une dette envers lui? Ou bien Remus lui permettra de se venger de quelqu'un? Mystère… Réponse dans quelques chapitres…
J'ai beaucoup aimé la comparaison de ron pour les baisers d'Hermione. A son âge je n'aurais pas aimé qu'on me compare à ça, mais je trouve ça plutôt mignon maintenant. C'est ce que Ron peut faire de plus romantique comme comparaison... Avec une cuillère à thé de capacité émotive, c'est sûr il a atteint son niveau supérieur là… le pauvre
J'ai vraiment aimé l'explosion de Tonks dans ce chapitre. Elle avait besoin de dire tout ça, si ça permet à certain de réagir... Faut pas garder ce genre de choses pour soi. C'est pas forcément constructif mais ça soulage…
Ca me fait demander, qu'est ce qu'il a Maugrey? Y'a un doute sur son engagement? Pas contre Voldemort, mais dans l'Ordre. 'ai l'impression que certain commence à se méfier de lui. Parce qu'il devient trop fanatique? Maugrey est déjà paranoïaque à la limite de l'enfermement. Qu'il pète un plomb dans ces conditions ce ne serait guère étonnant. Et puis Rogue il ne l'a jamais porté dans son cœur. Il l'a pourchassé durant des années. Il n'a jamais eu confiance en lui et les récents évènements ne peuvent pas le faire changer d'avis…
En tout cas, encore une fois, félicitation pour ton imagination. Tu devrais songer à éditer ton texte et le faire relier par un spécialiste, pour en faire un vrai livre. Il le mérite, et tes enfants seront heureux de le lire ainsi quand ils le pourront. Et puis, c'est flatteur de se dire que le bouquin, là, qui est dans la bibliothèque, il est de moi, c'est un exmeplaire unique. Comme les manuscrits aux moyen-âge. Oui avec des enluminures et tout ! Hahahaha ! génial !

Ayako : Ou est mon Sev? Je ne le reconnais plus... Enfin si ms qd même le voir un peu plus sociable ça fout un choc. Sociable ? Vider Bill Weasley de son sang et le voir se tordre de douleur tu appelles cela sociable, toi ?
Et j'aimerais comprendre la relation qu'il a avec Remus, pkoi ce dernier lui fait presk autt confiance qu'a Maugrey et à Dumby...paske je doute franchement que ns théorifoirons de la mme manière... Une relation complexe en effet. Peut-être aussi que Remus le connaît mieux que d'autres personnes. Mieux que Rogue ne se connaît lui-même peut-être…
Sinon sauras-y-on un jour ce qu'à Charlie (c le nom que jvoulais mettre dans ma précédente review ms g mis Harry à la place...va-t-en savoir pkoi...) et comment vt y aller Tonks et Bill...veux savouarre air de chat potté battu Un peu de patience… tout vient à point à qui sait attendre…

A demain ! un peu moins tard j'espère !