Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris... Bonne lecture.
Chapitre 105
La Visite de Remus
…
Mrs Pomfresh autorisa les visites en fin de la matinée du dimanche. Et malgré ses recommandations, ce fut un défilé continuel tout au long de la journée. Neville et Luna furent les premiers. Ginny revint, avec la lettre de Dennis, mais sans McGregor, cette fois. Ron et Hermione firent plusieurs allers-retours… Il eut droit à la visite de toutes les équipes de Quidditch, les anciennes, sauf de celle de Serpentard bien sûr. Les membres du club de Duels vinrent lui souhaiter un prompt rétablissement.
Harry vit venir le dimanche soir avec soulagement. C'était agréable de compter ses amis si nombreux, mais c'était légèrement fatiguant. A la nuit tombée, il pensait pouvoir sommeiller un peu après le repas et avant que Mrs Pomfresh vînt lui donner ses dernières potions de la journée. Il s'assoupissait déjà qu'il entendit un "Psst ? Harry ?" Il ouvrit un œil. Rien. Il ne vit rien. Il avait rêvé sans doute.
- Psstt ? Harry ? C'est moi…
Harry se redressa vivement dans son lit.
- Remus ?
- Oh ! Désolé, Harry.
A sa droite, Remus apparut. Abasourdi Harry ne remarqua la cape sur le bras de Lupin que lorsque celui-ci la lui désigna.
- C'est ma cape ! bredouilla le jeune homme.
- Oui, Severus me l'a portée pour que je puisse venir te voir. J'avais oublié que j'étais invisible… Ce n'est pas faute pourtant d'avoir usé de ce subterfuge… Mais c'était il y a si longtemps.
Lupin s'assit lourdement sur la chaise que Ron n'avait pas remise à sa place avant de partir. Harry avait un peu pâli. Savoir que Rogue avait fouillé dans ses affaires le mettait mal à l'aise. Même si c'était pour permettre à Remus de venir lui rendre visite.
- Comment te sens-tu, Harry… reprenait Lupin. Je voulais venir avant, mais je n'étais moi-même pas…disponible.
Remus fit une grimace, qu'il voulait légère.
- Mais… dit Harry encore stupéfait de le voir près de lui. Mrs Pomfresh….?
- Mrs Pomfresh est dans son appartement à cette heure, le rassura Remus… et je ne suis pas certain qu'elle s'offusquerait de ma présence ici.
Il chuchotait cependant et il tira une partie du rideau pour cacher sa présence…
- On ne sait jamais, dit-il quand même.
- Maugrey est toujours à vos trousses ? demanda Harry avec appréhension.
Remus s'assit en se tenant les côtes.
- Il a fini de remuer ciel et terre pour me retrouver, admit-il. Mais je ne suis pas en état de subir l'un de ses interrogatoires… Et puis surtout, il voudrait m'emmener loin d'ici. Pour mon propre bien, je n'en doute pas… ajouta-t-il avec un sourire narquois.
Harry baissa les yeux. La volonté farouche de Remus de rester à Poudlard était essentiellement liée au fait que Pettigrew se trouvait régulièrement dans les parages. Et le jeune homme n'était pas certain de ne pas partager l'opinion de Rogue quant aux incursions de Lupin dans la Forêt Interdite.
- Vous y êtes retourné ?… Je veux dire dans la Forêt sur les traces de Pettigrew ?
- J'y suis allé mercredi soir, répondit Remus. Mais il n'était pas là… J'ai supposé que c'était à cause de l'orage. J'ai appris le lendemain qu'il y avait sans doute une autre raison.
Harry frissonna. Le soir de l'orage, la veille du jour où le Zoo avait été attaqué…
- Vous croyez qu'il était là-bas ? demanda encore Harry à voix basse.
- Je le suppose… Tu n'as pas lu la Gazette ?
- Mrs Pomfresh me l'a confisquée… je n'ai pas eu le temps de tout lire de l'article sur le Zoo…
- Ce n'était pas dans l'article sur le Zoo de Londres… C'était dans les pages intérieures. Un article sur une invasion de rats dans la ville… Il est vrai qu'après les éléphants, ce genre d'irruption a paru presque normale… Du moins, façon de parler…
- C'est curieux qu'Hermione soit passée à côté de cela, murmura Harry.
Le sourire de Remus lui confirma son impression.
- Elle tient à toi, Harry. Mrs Pomfresh n'est pas la seule à penser qu'il te faut du repos.
Harry eut un reniflement sceptique. Il regarda la dérobée le visage marqué de Lupin. Etait-ce lui qui lui conseillait le repos ? Lui qui l'avant-veille subissait sa transformation mensuelle et qui avait bravé la nuit et le danger pour venir le voir.
- Quatre jours d'infirmerie pour une simple transe narcomancienne… dit enfin Harry. Qu'en sera-t-il lorsque j'aurais à affronter Voldemort lui-même… Rogue ne vous a donc pas fait cette réflexion, Remus, lorsqu'il est allé vous apporter votre potion ?
- Tu prêtes à Severus des intentions qu'il n'a pas, Harry. Répondit Lupin d'une voix lasse. Il était assez impressionné, tu peux me croire. La seule discussion que nous avons eue a été au sujet du bien fondé de ton choix… Il aurait voulu que tu rompes le combat plus tôt… Et je lui ai soutenu le contraire…
- Vous croyez que j'ai bien fait alors… soupira Harry.
- Bien sûr ! Non seulement tu as sauvé ces enfants, mais tu as anéanti ce Nagini de malheur… Voldemort ne pourra plus jamais se servir de lui pour quoi que ce soit… "C'est un acte de bravoure, digne d'un Gryffondor !" ai-je dit à Severus… Et il m'a répondu : "C'est un acte stupide et irréfléchi ! Tu as raison, c'est bien digne d'un Gryffondor !" Mais un Serpentard ne peut comprendre cela… Bien qu'un Serpentard aurait eu l'idée de détruire un serpent avec son propre poison…
- Le Choixpeau voulait m'y envoyer… A Serpentard…
- Et tu as choisi Gryffondor ? dit Remus. La même Maison que ton père ?
Harry secoua la tête.
- Non, je lui ai juste demandé de ne pas m'envoyer à Serpentard…
Remus se mit à rire.
- J'aurais été curieux de savoir ce qu'aurait fait Severus, si le Choixpeau t'avait envoyé là-bas… Quel cruel dilemme pour lui !
- Je suis sûr au contraire qu'il en aurait goûté toute l'ironie… et qu'il me l'aurait renvoyée au visage sans aucun scrupule… Vous croyez que parce que j'aurais porté les couleurs de sa Maison, il m'aurait traité différemment qu'il ne l'a fait ?
- Tu lui aurais fait remporter la coupe de Quidditch chaque année depuis ton arrivée ! répondit Remus sur un clin d'œil.
- Je crois qu'il aurait préféré laisser les Poufsouffle gagner cette Coupe plutôt que de la devoir à ma présence dans l'équipe…
Remus ne répondit pas immédiatement. Il se contenta de sourire pendant un moment. Puis il reprit.
- Qu'est-ce qu'il y a, Harry ? Je croyais que Severus et toi aviez enterré la hache de guerre… Du moins que tu avais mis en sourdine la colère que tu ressentais pour lui… Se serait-il passé quelque chose dont ni toi ni lui ne m'avez parlé ?
Harry baissa la tête.
- Je l'ai entendu, dit-il d'une voix sourde.
- Tu as entendu quoi ? il t'a fait des reproches ? il en fait tout le temps, à tout le monde… C'est dans sa nature… Il n'a pas compris que la perfection n'existait pas… C'est pourquoi, il est si amer…
Harry releva la tête. Son visage bouleversé fit taire Remus.
- Je l'ai entendu parler de mes parents il y a quatre nuits de cela ! Je l'ai entendu dire qu'il se moquait de leur mort…
L'expression de Lupin changea. Il devint grave, presque sévère.
- Alors tu l'as entendu dire aussi que la mort de James ne lui avait procuré aucune satisfaction…
Harry ne répondit pas. Remus se pencha vers lui, le regard rétréci, comme s'il cherchait à lire dans ses pensées. Harry savait qu'il ne le pouvait pas mais il détourna les yeux tout de même.
- Veux-tu toi aussi devenir un homme vide, tourné vers le passé… Le passé c'est la mort, Harry… Rien ne viendra plus de là. Il faut savoir rompre les fils qui nous retiennent pour avancer vers l'avenir.
Il lui sourit.
- Il faut laisser mourir un peu de ce qu'on était pour grandir chaque fois un peu plus… C'est parfois douloureux, c'est parfois trop simple. Mais c'est indispensable.
- Comme un phénix ?
- Oui, répondit doucement Remus. Comme un phénix. Tu n'as pas été très longtemps un enfant, Harry, et je comprends que tu veuilles encore retarder le moment où il te faudra vraiment cesser de l'être… Mais tu ne pourras éviter ce moment encore longtemps. Lâche les fils, Harry, avant qu'on ne te les arrache trop brusquement d'entre les mains.
Harry eut un sourire amer.
- J'ignore tout du passé, Remus… Vous-même n'avez pas voulu me parler de mes parents. Que voulez vous que je lâche ? Je n'ai rien à quoi me retenir…
- Oh que oui… justement ! soupira Remus. Tu t'accroches à ce vide aussi désespérément qu'une tique à la peau d'un chien ! Je t'ai dit que je ne pourrais te parler de ton père comme tu le voudrais. Nous ne le connaissions qu'à travers notre amitié ou notre hostilité. Même Albus, ou Minerva ne le pourrait. Ils étaient ses professeurs. Aucun de nous ne pourrait t'en parler comme d'un père. Personne jamais ne pourra le faire. Tout ce que tu as à savoir tu le sais : tes parents t'aimaient. Ils sont morts pour que tu vives, et que tu vives dans un monde en paix et en harmonie avec ce en quoi ils croyaient. Des valeurs que toi-même tu portes en toi et que tu défends à ton tour. Le reste n'a pas d'importance. Tout ce que pourra jamais dire ou faire Severus ne peut effacer cela. Tout ce qu'on pourra jamais t'apprendre sur eux, en bien, en mal, en vrai, en faux, n'effacera jamais le fait qu'ils t'ont voulu, qu'ils t'ont attendu, qu'ils t'ont aimé au-delà de tout.
Les larmes coulaient sur les joues d'Harry.
- Pourquoi ne m'avez-vous pas dit cela avant ? renifla-t-il.
-Parce que je croyais que tu le savais… répondit simplement Remus.
Il lui tendit un mouchoir blanc que Mrs Pomfresh avait préparé sur le chevet pour la nuit.
- Et peut-être aussi n'étais-tu pas prêt à l'entendre plus tôt…
- Mais vers quel avenir voulez-vous que je me tourne ! ragea Harry le nez dans le mouchoir.
- Je ne sais pas, avoua Remus. L'avenir est comme des milliers de petits chemins qui naissent à chaque fois que nous choisissons une voie plutôt qu'une autre… Bien sûr, il arrive que ces routes se croisent avec d'autres destins. Bien sûr, on peut parfois prévoir la voie que tel ou tel choisira… Et bien sûr on peut prédire sans se tromper l'issue qui nous attend tous… Le reste c'est une affaire de circonstances, d'humeurs, ou de sentiments… mais une chose est sûre on ne revient jamais sur ses pas et on ne peut rester indéfiniment à la croisée des chemins… sous peine de laisser sa vie décider à sa place.
Ces paroles trouvèrent dans la mémoire d'Harry comme un écho à celles qu'avaient prononcé Dumbledore six ans – six ans déjà !- auparavant devant le miroir du Risèd. Se pouvait-il qu'on puisse rester accroché à son passé aussi stupidement que devant le reflet de ses désirs… Se pouvait-il qu'on oubliât de vivre son présent, à vouloir retenir un passé dont on ne pouvait ni ne voulait se débarrasser… Harry releva le nez de son mouchoir et essuya la buée de ses lunettes au drap de son lit.
- Et que faut-il faire pour couper les fils ? demanda-t-il sans oser encore regarder Remus dans les yeux.
- Il suffit de les laisser glisser dans l'ombre… laisser les souvenirs n'être que des souvenirs et non des raisons de vivre… Il faut dire adieu à des milliers de petites choses qui nous manqueront tant que nous ne nous autoriserons pas à les remplacer par d'autres petites choses…
- C'est si simple, quand vous en parlez Remus…
- Je n'ai pas dit que c'était simple Harry, j'ai dit que c'était nécessaire… On n'avance pas en regardant derrière soi. Ou gare à la chute !
…
Remus se laissa retomber sur sa chaise. L'effort était visible sur son visage. Il sembla à Harry qu'il reprenait son souffle.
- J'ai failli me disputer avec Albus, hier, reprit l'ancien professeur… A cause de toi.
Harry tourna vivement la tête vers lui.
- Je lui ai reproché de t'avoir laissé grandir seul. continua Lupin. Après ce que Severus m'a raconté au sujet de tes rêves et de ceux de Voldemort, il m'a semblé tellement évident que tu aurais pu…
- Devenir comme lui ?
Harry avala sa salive. Oui, c'était la réflexion qu'il s'était faite des centaines de fois, et des centaines d'autres fois depuis son réveil de sa transe.
- Et que vous a-t-il répondu ? demanda le jeune homme, l'air faussement indifférent.
- Que le destin naît de nos erreurs…
Harry leva les yeux au ciel. Remus sourit.
- J'ai été injuste avec lui… reprit-il. Ce n'était ni de lui ni de moi dont tu avais besoin. Et les seules présences qui t'auraient apporté du réconfort n'étaient plus. J'ai répété et répété des milliers de fois à Sirius qu'on ne revient pas en arrière et qu'on ne rattrape pas le temps perdu. Il ne voulait pas le comprendre. Je suis heureux que toi tu n'aies pas cherché à remplacer tes parents. Tu as trouvé ailleurs la force dont nous avons tous besoin.
Harry tendit la main vers Remus.
- Mais j'ai encore besoin de vous ! Pour me dire ce que je dois faire !
Lupin secoua la tête.
- Tu sais très bien ce que tu as à faire. Tu l'as prouvé, il n'y a pas trois jours. Je t'apporterai mon soutien tant que je le pourrai. Mais n'oublie pas, Harry : je fais partie du passé…
Il baissa les yeux sur la main du jeune homme suspendue hors du lit. Il ne la prit pas.
- Ce n'est pas vers moi que tu dois tendre ta main. Je ne peux te donner l'aide que tu demandes.
Harry laissa retomber son bras. Vers qui voulait-il qu'il se tournât ? Ses amis ? Ils renfermaient les mêmes doutes. Comment pourraient-il l'aider ?
- Et puis, reprit Remus avec un sourire confiant, certaines réponses méritent qu'on prenne la peine de les trouver tout seul…
Harry eut un moment d'hésitation.
- Vous voulez dire que vous ne voulez plus que je vienne vous voir ?
Remus se mit à rire.
- Non ! Bien sûr que non ! Je suis toujours heureux de te voir Harry…J'aimerais que nous puissions nous voir plus souvent, et dans des circonstances plus joyeuses… Pour parler de l'air du temps, du choix de tes études, et de tes exploits au Quidditch, ou bien encore de tes conquêtes féminines… Au fait…
Harry retint sa respiration.
- Qu'est-ce que c'est que cette histoire de Quidditch ! Qui a eu cette idée folle de réformer le Quidditch à Poudlard ! Ne me dis pas que c'est Hermione, je n'y crois qu'à moitié…
- C'est Neville, souffla Harry soulagé de parler Quidditch et non… du reste.
- Je suis sceptique, fit Remus. Severus aussi… mais il n'a pas voulu s'opposer aux autres professeurs. Il est persuadé que dès l'année prochaine tout reviendra à la case départ…
Harry haussa les épaules.
- Vous savez, moi, j'y suis pour rien… C'est Hermione, avec son obsession de l'unité des Maisons… Je suis sûr qu'elle va nous refaire le coup du concours de sortilèges par équipe… Et il a fallu qu'elle se mêle de Quidditch.
Remus se mit à rire.
- Tu sais, Harry, je suis sceptique, c'est vrai… mais pas sur l'idée ou vos capacités à surmonter les difficultés… Je suis sceptique parce que vos professeurs me semblent un peu frileux quant à ce projet… Je sais bien que les Professeurs Chourave et Flitwick ne sont pas très férus de Quidditch, cependant j'aurai cru que Minerva se serait montrée plus intéressée, du moins qu'elle se serait proposée pour vous aider… Il est vrai qu'elle a d'autres chats à fouetter, si je peux m'exprimer ainsi…
Il fit une grimace et se gratta la tête avec le bout de sa baguette.
- Quant à Severus… je ne le sens pas trop impliqué dans ce projet, bien que j'en ignore la raison profonde…
Il haussa les épaules avant de reprendre :
- Ce n'est pas forcement une mauvaise idée que vous avez eu là.
- Je n'y suis pour rien ! rappela une fois de plus Harry. C'est Neville et Hermione, avec Dean et Seamus… Et Ron aussi, l'année dernière quand il a entraîné les Poufsouffle… Je devrais le lui rappeler, la prochaine fois qu'il viendra se plaindre à moi…
Un petit sourire narquois naquit sur les lèvres de Remus.
- Serais-tu toi aussi quelque peu défiant envers ce nouvel ordre quidditchtique… ? Tu ne crois pas à l'unité des Maisons ? Tu ne crois pas qu'un choix élargi vaut mieux qu'un choix par défaut ? Tu crains que la compétition ne perde de son intensité ?
- Ce que je crains, soupira Harry, c'est que l'unité des Maisons ne se fasse aux dépens de la Maison des Serpentard. Je crois que Malefoy refusera de prendre d'autres joueurs que ceux qu'il a déjà choisi l'an dernier. Nous aurons donc à jouer contre une équipe de Serpentard. Et cette Maison, une fois de plus sera montrée du doigt. Je sais bien qu'ils se sont toujours mis à l'écart et qu'ils se font un honneur et une gloire de ne pas marcher au même pas que les autres… Ce n'est pas forcément une mauvaise chose… du moins, je comprends qu'on ait envie de s'affirmer parfois et de ne pas suivre les chemins déjà tracés… Mais là, ce sera tellement flagrant… On aura beau dire que nous ne jouons pas contre les Serpentard, on ne pourra pas s'empêcher de le penser… et eux… enfin Malefoy ne se privera pas de jouer là-dessus. Et Rogue, à part imposer les couleurs, ne pourra pas faire grand-chose.
Lupin se renversa sur sa chaise.
- A part changer de capitaine… dit-il.
Harry renifla.
- Sous quel prétexte ? A moins qu'il n'enfreigne le règlement de l'école ou les conditions posées pour la constitution des équipes, Malefoy a toute latitude… et il n'existe aucune obligation d'engager des joueurs des différentes Maisons…
- Moui… fit Lupin, en caressant son menton. Ils vous laissent vous débrouiller… C'est votre idée après tout. Si elle est viable, vous vous en sortirez…
- Vous croyez qu'on avait besoin de ça cette année ? grommela Harry.
- Il faut bien se changer les idées, non ? Quoi de mieux que le Quidditch ? A moins que tu n'aies une autre solution… ?
Harry ne répondit rien. Une seconde il crut que Remus allait encore lui demander de lui parler de la petite qu'il avait en tête… Il fut rassuré lorsque Lupin lui demanda :
- Dis-moi, Harry, je suis certain que Severus apprécierait que tu te soucies de ses problèmes pour faire régner un semblant d'ordre dans sa Maison… Cependant je te trouve bien occupé de la Maison de Serpentard, pour un Gryffondor !
Harry se dit qu'il avait peut-être eu tort de se sentir si vite soulagé. L'air moqueur de Remus lui donna des sueurs froides…
- C'est que je m'intéresse à l'unité des Maisons, répondit-il en essayant de sourire.
- C'est ce que j'ai entendu dire, en effet…
- Oh, vous savez les rumeurs…
Remus se mit à rire.
- Tu as raison ! Aussi c'est pourquoi je m'adresse à la source : alors, Harry ? Dis moi tout ! Tu ne voudrais pas que je m'inquiète pour toi lorsque je serai retourné dans mon antre solitaire, loin de toutes nouvelles…
Harry leva les yeux au ciel.
- Vous êtes resté trop longtemps auprès de Molly, Remus… maugréa-t-il.
Remus avança sa chaise près du lit.
- Bien, commença-t-il. Tu préfères me laisser deviner ? Nous disons donc, une Serpentard…
Harry leva les yeux vers lui, involontairement. Une lueur de triomphe passa dans les yeux de son ancien professeur. Les siens jetèrent des éclairs. Il se mordit les lèvres alors que Remus ne cachait pas sa satisfaction.
- Une Serpentard, jolie fille… oui, ce doit être une jolie fille…
Harry rougit. Il crut entendre Hermione pester contre Ron qui n'était attiré que par des Vélanes. Comme s'il ne s'intéressait qu'aux jolies filles… Bon d'accord Cho était superbe, et Isadora n'était pas mal non plus… Mais de là à en faire une généralité… Et puis, ce n'était pas parce que McGregor était agréable à regarder qu'il ne trouvait pas sa compagnie tout aussi agréable…
- Donc une Serpentard plutôt jolie… ça réduit les candidates… Septième Année ?… non… pas de très jolies filles chez les dernières années… Sixième Année ?… Voyons cela… en Deuxième Année lors de mon passage à Poudlard il y en avait quelques unes qui n'étaient pas laides…Procédons par élimination…
Il dévisageait Harry tout en réfléchissant, ou en feignant de réfléchir. Le jeune homme lui rendit son regard et croisa les bras sur sa poitrine. Remus fit quelques mimiques dubitatives, d'autres carrément négatives. Harry ne put s'empêcher de sourire.
- McGregor, se décida-t-il à dire, un pincement au cœur alors qu'il prononçait ce nom.
- McGregor… McGregor… Fit semblant de réfléchir Lupin. Pas la McGregor des McGregor ?
Harry se dispensa de répondre. Le petit air goguenard de Remus lui disait qu'il savait fort bien qu'il s'agissait en effet de la McGregor des McGregor…
- Oh ! Cette McGregor ! Très douée en magie, néanmoins… Jolie fille, en effet, mais un caractère impossible… Severus s'arrache les cheveux à cause d'elle.
- Je sais ! soupira Harry.
- Et ? fit Remus. Tu as cette petite dans la tête, mais elle ? Es-tu dans sa tête à elle ?
- Je ne sais pas, répondit Harry du bout des lèvres.
Remus se mit à rire à nouveau.
- Voici un "je ne sais pas" qui voudrait bien dire "peut-être bien"… Ne fais donc pas cette tête, Harry. Il n'y a aucun mal à être amoureux. Surtout quand cet amour semble réciproque… Qu'est-ce qui te chagrine ?
Avant que le jeune homme ne pût répondre, Remus se frappa le front.
- Bien sûr ! fit-il. C'est pour elle que tu crains tant ?
Harry resta muet. Les images de son combat avec Voldemort lui revenaient à la mémoire. Personne ne pouvait comprendre ce qu'il endurait.
- Elle est à Poudlard, reprit Remus sérieusement. Comment Voldemort pourrait-il la menacer ? Et Severus a beau pester tout ce qu'il sait contre elle, il ne laissera personne lui faire de mal. Ce n'est pas de ton amour pour elle que Voldemort pourrait jouer. C'est de tes propres craintes dont il se sert. Ces images qu'il t'envoie ne sont que le reflet de tes propres cauchemars. C'est la seule chose qu'il comprenne, c'est la seule chose qu'il maîtrise. Non pas l'amour en lui même, mais le peu de confiance que nous lui accordons…
Harry haussa une épaule. Peut-être… Peut-être Remus avait-il raison. En attendant, c'était lui que Voldemort tourmentait.
Remus s'avança à nouveau et croisa ses mains sur le drap blanc.
- A quel point tiens-tu à elle ? demanda-t-il sans sourire.
Harry leva vers lui des yeux interrogateurs. Remus paraissait le plus sérieux du monde.
- Je ne veux pas que…
Remus l'interrompit brusquement.
- Je ne te demande pas ce que tu ne veux pas, Harry. Je te demande ce que tu veux… Quand tu sauras cela, les trois-quarts de tes problèmes seront résolus…
- Et pour le quart restant ? demanda Harry en souriant, un peu caustique.
Remus se leva lentement. Il décoiffa les cheveux d'Harry d'un geste affectueux.
- Harry ! Harry ! N'oublie pas que tu es amoureux ! N'en demande pas trop… Surtout que tu n'as pas choisi la moindre des difficultés…
Harry lui rendit une grimace tout en essayant de discipliner ses cheveux sur son front.
- Je ne m'étais pas rendu compte que j'avais eu le choix…
Remus retint son rire. Il mit son doigt sur ses lèvres alors que la porte de l'infirmerie s'ouvrait pour laisser passer Mrs Pomfresh qui revenait, une pile de draps sur les bras.
- A bientôt, Harry… chuchota-t-il dans un sourire confiant.
Il referma la cape sur lui et disparut à la vue du jeune homme. Le rideau blanc frissonna puis la porte s'entrouvrit et se referma. Mrs Pomfresh ressortit de la réserve où elle rangeait les draps. Harry la vit regarder de tous cotés avant de secouer la tête d'un air de doute. Elle s'avança vers le lit et Harry fit semblant de dormir.
…
Le lendemain matin, Harry se leva, fit sa toilette et s'habilla. Il s'assit sur son lit et attendit Mrs Pomfresh sagement. Celle-ci ouvrit tout grand le rideau et resta quelque peu saisie devant le regard interrogateur du jeune homme.
- Je suppose que cela signifie que vous en avez assez de ma compagnie, Potter ?
Harry n'osa répondre.
- Bien, fit-elle, rejoignez vos amis. Mais ménagez-vous tout de même. Si jamais vous deviez revenir me voir tantôt…
Elle brandit son index d'un air menaçant. Harry ne se le fit pas répéter deux fois. Il se hâta de quitter l'infirmerie. Avec un peu de chance, il arriverait dans la Salle Commune de Gryffondor avant que ses amis en fussent sortis. Et il pourrait faire une entrée discrète dans la salle du petit-déjeuner avant que la salle fût comble.
Il arrivait devant le tableau de la Grosse Dame, lorsque celle-ci qui discutait avec son amie Violet, s'interrompit brusquement, donna un coup de coude à son amie et battit des paupières. Harry se sentit embarrassé. Il sourit aux deux portraits et leur dit un bonjour timide.
Violet faillit défaillir et la Grosse Dame demanda au jeune homme, les joues rosissantes, et en lui faisant mille excuses, mais elle ne pouvait déroger à la règle, n'est-ce pas, le mot de passe.
- Laurus Nobilis, répondit Harry.
Violet soupira.
- Que voilà un mot de passe qui vous sied à ravir, jeune homme…
- Heu… Merci. Reprit Harry sans comprendre.
Violet battit des cils et se pencha vers la Grosse Dame pour glousser.
- Quand je vais raconter cela au Chevalier du Catogan, il va en être vert de rage… entendit chuchoter Harry alors qu'il se dépêchait de passer dans l'entrée que la Grosse Dame lui présentait enfin.
Dans la salle commune encore plongée dans la pénombre, il trouva Hermione qui attendait au pied de l'escalier des dortoirs des garçons. Sa main pianotait sur la rampe, dénotant une impatience grandissante. Enfin, Ron apparut en haut des escaliers. Il boutonnait à la hâte sa robe noire tandis qu'il descendait les marches en courant.
- Je suis là, Hony… Je suis là, grommela-t-il devant la moue d'Hermione.
Harry resta dans l'ombre, amusé. Ron rata la dernière marche et se retint de justesse à la rampe. Hermione retourna le col de la chemise qui dépassait de la robe, ajusta cette dernière et allait mettre fin à son inspection lorsqu'elle s'aperçut qu'un élément essentiel manquait à la tenue du jeune homme.
- Et ton badge ? Qu'est-ce que tu en as fait ? chuchota-t-elle, agacée. Ron, tu sais pourtant que nous devons nous rendre à l'infirmerie avant de passer par le bureau des Préfets ! Nous n'aurons jamais le temps…
- Il est là ! l'interrompit Ron.
Il essaya de l'accrocher à sa robe. Elle le lui prit des mains, dans un claquement de langue excédé, et l'attacha sur la poitrine du jeune Préfet.
- C'est bon maintenant ? On peut y aller ? dit-elle.
Ron la retint par le bras.
- Tu as oublié quelque chose… murmura-t-il. Bonjour, Hony…
Il se pencha vers son visage pour lui donner un baiser. Harry se demanda ce qu'allait faire Hermione. Il s'attendait à une réplique impatiente, un bonjour expédié et un baiser rapide. Il la vit entourer soudain le cou de Ron de ses deux bras pour se pendre à son cou. Harry songea qu'il était temps de se montrer. Il avança vers le milieu de la pièce et comme ses deux amis ne semblaient pas se rendre compte de sa présence il toussota.
- Hé bien ? Quel exemple ! dit-il mi riant, mi embarrassé. Et deux Préfet encore ! Dont une Préfète en chef !
- Harry ! s'écrièrent les deux jeunes gens.
En un dixième de seconde, ils l'entouraient. Ron donnait à Harry de grandes claques dans le dos qui témoignaient à la fois de son contentement et de sa surprise de le voir déjà sorti du domaine de Mrs Pomfresh.
- Harry ? s'exclamait encore Hermione en le serrant contre lui. Mrs Pomfresh t'a déjà laissé sortir ? Tu es certain que tu vas bien ? Viens, assieds-toi un peu. Tu es encore un peu pâle.
- Mais non ! Mais non ! répétait Ron, radieux. Il est solide, notre Harry.
Et comme pour prouver ses dires, il lui asséna une dernière tape sur l'omoplate qui persuada Harry d'accepter l'invitation d'Hermione. Il s'assit à côté d'elle sur la banquette près de la cheminée, où les cendres froides formaient un petit tas gris.
- Nous étions sur le point de monter à l'infirmerie pour prendre de tes nouvelles, continuait Hermione.
- J'ai vu ça… se moqua Harry.
Hermione lui donna une tape sur le bras.
- Mais puisque te voilà, nous avons tout le temps devant nous…
- Je peux vous laisser, si vous voulez…
- Harry ! Sois sérieux s'il te plait…
Ron cacha son embarras derrière un toussotement. Harry n'insista pas. Il reporta à nouveau son attention sur Hermione.
- J'ai pris tous les cours que tu as manqué avec ma plume à papotes, poursuivit-elle. Tu n'auras même pas besoin de recopier mes notes… sauf pour le cours de Défense Contre les Forces du Mal, bien sûr…
Elle hésita.
- Mais en cette matière, je crois que le Professeur Londubat ne sera pas trop difficile en ce qui concerne tes évaluations…
Elle rentra la tête dans les épaules, une grimace un peu inquiète sur sa bouche. Puis elle s'écria "Oh ! Harry !" une dernière fois et se jeta à son cou. Harry lui tapota le dos, tandis qu'il échangeait avec Ron un regard rempli d'émotions.
- Hum ! fit le jeune Weasley. Si on descendait déjeuner. La table doit être ouverte à présent…
- Oui ! s'empressa d'approuver Harry. J'aimerais bien arriver avant que tout le monde soit installé…
Hermione s'essuyait les yeux et tâchait de reprendre une attitude plus digne.
- Nous devons nous rendre chez les Préfets, rappela-t-elle.
- Ça supportera un petit délai pour une fois… décida Ron. Je ne veux pas manquer la tête que fera Malefoy quand il verra Harry à sa place ce matin.
Il sourit largement à cette perspective, tendit la main à Hermione, et l'entraîna vers la sortie alors que les dortoirs commençaient à se vider de leurs premiers occupants. Harry se dépêcha de suivre ses amis avant qu'une foule d'importuns ne se pressât pour lui souhaiter la bienvenue.
RAR du chap 104
Florelle : Je voulais dire que les passages Hermione-Ron me manquent un peu... d'ailleurs je suis étonnée qu'ils ne manquent pas tant que ça à Ron, même q'il n'a pas que ses problèmes là en ce moment... Mais dans lSdH1, il était vraiment très très possessif, ça change! Non, il prend sur lui… Et puis, là ce n'est que le deuxième jour de la rentrée –ou le troisième- donc il a eu quelques moments d'intimité avec Hermione (toute relative l'intimité dans ce château où les murs ont des yeux et des oreilles). Il n'est pas vraiment en manque, encore.
Ou sinon, rogue est pour moi devenu un peu vite ce qu'on pourrait qualifier de plus.. enfin de moins... rogue! lol! je ne trouve pas mes mots. Mais bon, en fait les gros gros sarcasmes a la sevynouchet me manquent... Oui c'est vrai… mais d'un autre côté il a mis quand même une année avant de taire ses sarcasmes, ou plutot à les mettre en sourdine. C'était l'été et les vacances, pas de public pour jouer son rôle de vilain professeur de potions…
Ayako : Donc c'était bien avec voldy-euh (bon je m'étais un peu plantée mais tant pis ) D'ailleurs il dois être dans une rage folle le Tommy, Harry a ENCORE pourri son groove...euh sa victoire... il risque d'en vouloir encore plyus à Hogwart maintenant (et Sev qui est en 1ère ligneuh) C'est pas terrible comme situation, n'est-ce pas…
Et Draco quel lâche! Ne sait-il pas assumer ses opinions? Certes il eT devant dumby mais il n'a pas réussi à aller jusqu'au bout... Oh mais il a réussi à faire passer un certain message, avec ses « cours de rattrapage »… non ? Une manière très détournée de faire comprendre à Dumbledore et à Rogue qu'il sait en quoi consistent ces cours… ou qu'il s'en doute… C'est assez Serpentard comme façon de faire…
Et là je plains de nouveau Sev qui dois devoir les surveiller Oui, c'est bien ce qu'il a dit à Remus : McGregor et Malefoy le rendront fou !
cemeil : Et bah... super harry le retour! lol. Je suis fière de lui, là! Il a tué le méchant serpent pas beau et il a sauvé tous ces petits enfants. Même s'il se rend compte de nombreuses ressemblances entre lui et Jedusor, harry ne fait qu'afficher sa différence. Il la cultivre même !
Le petit face à face MacGregor/ Malefoy... j'ai comme dans l'idée qu'ils vont y retser jusqu'à la fin de l'année en retenue moi! Hahahaha ! C'est bien parti pour… En parlant Ellie, elle a trouve toujours le mot juste pour rendre le survivant un peu plus ridicule... le coup de la pimentine quand même... elle pouvait pas le rater non plus, hein…
europe ! Au faite pourquoi Harry il veut pas dire ses sentiments? McGregor lui ferait elle peur... Entre autre chose… Et peut-être que c'est lui qui a peur pour elle. Et en ce qui concerne Voldy je suis sure que Harry doit lui donner la nausée...(petit sourire en coin...) C'est sûr, il commence à en avoir ras la casquette de ce petit Potter…
Ayaminne : Génial, Harry en valeureux chevalier! Comme d'hab ! Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi, il n'a rien dis à Ellie (bon, c'est mieux que quand il dit des bétises mais quand même!)? Ben comme ildit : entre Ginny et Grenouille pour témoins… Et pourquoi Ellie ne lui a-t-elle pas sauté au cou? Ben… idem… surtout avec la fumée qui sort des oreilles ! Ginny est une empécheuse de draguer en rond! Hahahahaha ! la pauvre, elle qui fait tout pour voir ses amis ensemble !
Keana : il y a quelque chose entre rogue et remus ? oua ça promet ... j'été bien inquiété par ce qui est arrivé à harry ... il est vraiment rancunier voldemort quand il disait qu'il tuait les enfants moldus parcequ'ils lui ont fait du mal quand il était petit ... Oui c'est pour ça qu'il est Voldemort… ça arrive pour quand la scene où il y aura kelkechose entre rogue et remus ? MDR ! toi tu lis trop de fics slashes !
emy black : Salut Miss Teigne ! Je profite d'avoir enfin lu l'intégralité de ce que tu as publié de ta fic sur FF pour te faire part de mon addiction la plus totale aux 'secrets'. Bienvenue à toi, Emy ! S'il y a un personnage que j'apprécie énormément dans tes écrits c'est bien la sublimissime McGregor avec sa personnalité très forte et son humour assez caustique. C'est jouissif de l'entendre railler avec à propos ceux qui passent à portée de sa langue fourchue... gniark ! giark ! gniark ! J'aimerai l'avoir sur mon épaule de temps en temps pour qu'elle puisse me souffler deux ou trois répliques cinglantes à l'occasion. Irai-je jusqu'à dire que c'est mon idéal féminin? Ce serait admettre que je suis par trop influençable... Quand je pense qu'elle n'était là au début de la fic que pour ramasser Hermione en bas des escaliers… elle a fait du chemin cette petite… (…) Je trouve que tu exploites assez bien l'ensemble de la distribution (Ron est horripilement génial)même si je trouve que Snape se relache un peu trop... Et oui il est finalement humain ce pauvre Snapy, et je suppose que Malefoy fils risque de suivre le même chemin qui conduirait au salut de son âme... Pour sûr que la morale sera sauve... hein ? Un Malefoy gentil ? Tu y crois vraiment toi ?
Cornedrue : Ouf... je te rassure je souffle... tant mieux, je ne voudrais pas être responsable d'une vague de crises cardiaques chez mes lecteurs…
Je me sens vraiment beaucoup mieux ! (…)Mais bon, je n'ai pas la force de caractère d'attendre 60 jours que tout soit publié pour tout lire d'un coup et m'éviter ainsi les émotions de fin de chapitre brutales... Et puis, il faut l'avouer c'est aussi pour ça qu'on lit des fics non ? Je n'ai absolument aucun commentaire à porter sur la qualité de ta fic, ni sur l'histoire, ni sur les personnages. Je suis un lecteur entièrement comblé... et moi un « auteur » comblé aussi avec de tels commentaires…
Dans la famille de ceux qui ont rêvé des secrets, je demande Cornedrue ! Et oui, ce fut mon tour ce soir ! Il faut dire aussi que j'ai dû interrompre la lecture en plein milieu du chapitre, et que je me suis endormi avant de reprendre, le rêve fut très instructif. Je ne vais pas te le révéler, pour cause d'éventuel spoiler... Je ne prétends pas aux rêves prémonitoires, mais ce que j'ai vu me semble assez probable, donc je garde pour moi ! NAN ! Je veux savoir ! Tu as piqué ma curiosité ! Raconte-moi ton rêve en privé ! Si tu ne veux pas que je te dise si tu es doué en prémonition, je ne dirais rien ! Mais je veux savoir ! je n'ai pas choisi Miss Teigne comme pseudo pour rien !
Alixe : Alors là t'es vache. Après les vetements tartes, la pimentine. Déjà que Harry a du mal avec ses sentiments, voilà que tu prends un malin plaisir à le rendre ridicule quand il est en sa présence. Oui, c'est sadique… mais tellement drôle… J'ai bien aimé la scène du réfectoire, avec ce pauvre Rogue dégouté, Ellie qui emploie les grands moyens et Dumbledore qui calme le jeu. C'est harry qui doit être content de savoir qu'Ellie continuera à manquer les AG dan,s les toilettes ! Oui, au moins pendant ce temps, elle ne le casse pas devant tout le monde…
Lyane : Il a forcé Nagini à se mordre lui même! Vraiment, je n'y aurais pas pensé. Je comprend qu'ils soient épuisé Harry, se mesurer au Seigneur des Ténèbres n'est pas facile, même (je serais tentée de dire surtout) mentalement. Oui, surtout après plusieurs nuits de mauvais sommeil. Par contre, je sais que c'est la guerre, mais j'ai l'esprit qui se fige en pensant à tous ces morts. Même dans une fic, ça me rend dingue, je ne supporte pas de savoir que des gens innocents meurent comme ça (imagine mon état suite aux évenements en Asie. J'essaie désespérement de ne pas y repenser...). Je sais pourtant que tu dois bien faire ce genre de scène de temps en temps, pour la logique de l'histoire. Je n'aime pas non plus. Mais ce ne serait pas plausible une guerre sans victime… La guerre « propre »… j'ai comme un doute… il faut bien qu'il y ait quelques dommages collatéraux… Et puis, c'est Bane je crois qui dit cela, ou Firenze, je ne sais plus… en tous cas c'est un Centaure qui dit dans le T1 : Ce sont les innocents qui sont les premières victimes… En fait, lorsque j'étais en train d'écrire cette partie de l'histoire c'était vers la fin de l'été dernier… J'avais l'intention de faire attaquer une école moldue par les mangemorts de Voldemort… pour montrer la détermination du maître des ténèbres… et la prise d'otage en Russie, dans l'école, est arrivée. Je me suis dit : la réalité dépasse la fiction. Je ne peux plus écrire une chose pareille. L'histoire a pris un autre cours, mais c'est vrai que ça n'a pas été facile d'écrire ces passages.
Par contre, certains passages m'ont fait rire. Hermione qui devine la potion qu'elle doit aller chercher de suite (c'est bien notre Hermione, ça!), Elle sait ce que le professeur va lui demander. Elle a fabriqué cette potion pour Harry durant l'année précédente lorsqu'il sortait de son cours avec Rogue avec ses mots de tête. Elle sait tout sur les transes narcomanciennes même si elle ne les pratique pas… et surtout, ceux avec McGregor. Le sort de silence en pleine tirade de Malfoy, dans la grande salle...Du grand art! Je vais finir par croire qu'elle fait exprès de se faire mettre en retenue avec Malfoy. Pour l'empêcher de faire autre chose? Ca serais très Serpentard, comme technique... C'est peut-être ce qui la motive, qui sait ? Qu'importe qu'elle tombe, si Malefoy tombe avec elle…
Je rêve ou bien Molly Weasley essaie de se remonter le moral en mariant ses enfants? Non non ! tu ne rêves pas ! c'est bien ça ! Si tu nous fait une scène avec le mariage de Tonks, ça risque d'être assez amusant. Maladroite comme elle est... Mais Charlie sera là pour réparer les dégâts…
Je sais que je vire complètement obsédée, mais comment il va, Remus? mdr. Je me sens une âme d'infirmière en ce moment, je veux soigner et guérir tout le monde, même les persos fictifs...Et ça ne me dérangerais pas de lui servir d'infirmière, il est tellement gentil, on lui doit bien ça. Il a besoin d'un peu d'attention, le louloup. Te voilà rassurée ?
Angie Black : immense soupir de soulagement ouf ! je m'attendais un peu à quelque chose dans ce goût-là, parce que sinon, il aurait fallu jeter un sort d'oubliettes à Harry, trop de culpabilité l'aurait tué à petit feu. Oui, il en a déjà assez comme ça…
Le problème maintenant, c'est que la fureur de Voldemort n'en sera que décuplée, le boomrang risque de faire mal... Aïe, effectivement.
Harry en bon gryffondor a gagné une belle et rude bataille, et il montre encore une fois qu'il est prêt à payer le prix fort, Rogue prononce une phrase incomparable, qui nous fait presque penser que l'évolution que tu lui imposes est plus que bénéfique, voilà qu'il s'inquiète pour Harry maintenant. Pour Harry ou pour sa mission ? C'est toujours très ambigu ce que raconte Rogue…
Namyothis Excellent chapitre il y a juste un petit passage qui me gène: "Et il a prouvé encore aujourd'hui qu'il n'était pas ladre." Ladre? c'est quoi? c'est qui? Ladre est un synonyme de avare ou chiche… le contraire de généreux quoi…
Bonn Harry n'a pas mordu l'affreux, mais a mis le serpent KO (Ron va encore s'arrager le cheveux avec son echéquier pour vois qui va remplacer Nagini). Et puis il à certainnement donner à Voldy une migraine épouvantable ainsi qu'une sacrée colère. La colère de Voldemort sera terrible ! Gniark gniark Gniark ! Sur qui va-t-il se venger de la perte de son animal de compagnie ? Sur qui va-t-il passer ses nerfs mis à vif par ce petit morveux de Potter ?
