Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris...
Et un peu en avance sur l'heure habituelle… voici le chapitre suivant ! comme ça Angel's Eyes aura son cadeau d'anniversaire… Bonne lecture à tous.
Chapitre 107
Confrontations
…
La porte de la salle de classe était ouverte. Rogue à son bureau corrigeait des copies et, pour autant qu'Harry put le constater, cela ne le mettait pas d'humeur joyeuse. Malefoy tentait, la mine dégoûtée, un nième sort de récurage sur une tache particulièrement récalcitrante, tandis que McGregor retournait les chaises sur les tables. Le préfet de Septième Année lança un regard mauvais à la préfète de Sixième quand celle-ci, sans se soucier de lui, posa un siège à l'endroit même qu'il essayait vainement de nettoyer. Harry remarqua le mouvement de baguette que Malefoy retint avec peine, de même que le regard coulé de McGregor vers le garçon. Il repéra en même temps que les gestes de la jeune fille, lorsqu'elle levait le bras droit, étaient un peu raides.
- Potter ? Entrez donc ! Ne restez pas bêtement sur le pas de cette porte… Comme vous le constatez, il ne manquait que vous à notre petite… réunion entre amis.
Harry abaissa rapidement sa main, figée dans le geste de frapper à la porte. Il résolut d'ignorer les propos narquois du Professeur.
- Bonsoir, Monsieur, dit-il sans un regard de plus pour les deux Serpentard qui s'étaient arrêtés net dans leurs activités.
Il savait que la malice couvait dans les yeux gris de Malefoy et qu'un sourire goguenard étirait ses lèvres minces. La surprise, cependant, semblait avoir saisi McGregor. Il se souvint avoir prétendu qu'il devait voir Rogue et, manifestement, elle ne l'avait pas cru. Il fut satisfait de lui prouver qu'elle s'était trompée et que l'intérêt qu'il avait manifesté pour sa compagnie n'était… Il secoua la tête pour lui-même. Ça suffit ! s'intima-t-il. Ce petit jeu n'était plus drôle, ni d'actualité. Il se força à regarder Rogue dans les yeux. Le visage du Professeur de Potions était fermé.
- Je voulais savoir quand il vous serait possible de reprendre…
Il jeta un coup d'œil sur Malefoy qui articula "cours de rattrapage" sans qu'un son sortît de ses lèvres, d'un air entendu. Il haussa les épaules et revint vers Rogue.
-… nos cours de rattrapage, Monsieur…?
- Vraiment ? Potter ? murmura Rogue sans un sourire, pas même acerbe. Vous me voyez ravi de vous savoir en des dispositions si sérieuses pour une fois… Malefoy, McGregor, vous pouvez partir… Laissez, Malefoy, les elfes de maison se feront un plaisir de faire disparaître cette tache rebelle. Vous avez fait de gros progrès en sortilège de récurage mais vous ne les égalez pas encore sur ce plan là…
Malefoy se força à un signe de tête de remerciement, que son regard démentait indubitablement.
- Bonsoir, Monsieur, dit McGregor en quittant la pièce.
- Bonsoir… Monsieur, dit Malefoy en faisant de même.
On aurait dit que ces mots lui arrachaient la bouche. Rogue fit comme s'il ne s'en apercevait pas. Il ouvrit son agenda à la date du lendemain.
- A quinze heures, demain, vous viendrez dans mon bureau, Potter.
Harry se contenta d'un signe de tête et s'apprêta à partir. Rogue le rappela.
- Il fallait me le dire, Potter… dit-il avec effort.
- Quoi donc ? Monsieur ? s'étonna Harry.
- Si vos rêves vous empêchent de dormir encore, il faut m'en parler…
- Le professeur McGonagall me l'a déjà dit, Monsieur… Mais, je n'ai compris ce qu'il s'agissait vraiment que lorsque je me suis retrouvé dans le Vivarium avec Nagini…
Un tic déforma la joue de Rogue. Les mots manifestement avaient du mal à franchir ses lèvres.
- Je ne parle pas de cela Potter, se décida-t-il enfin. Que vous vous inquiétiez pour votre famille moldue m'importe peu, et je n'ai guère envie de savoir ce que cache votre esprit… ce que j'ai pu en apercevoir lors de nos séances de légilimancie me suffit largement. Votre cœur d'artichaut ne m'intéresse pas plus et vous ne faites d'ailleurs guère d'efforts pour cacher vos sentiments…
Il chassa le sujet d'un geste agacé de la main.
- Non, non ! ne craignez pas que nous nous mêlions de votre vie privée, Potter. Je voulais simplement vous rappeler que je suis maître en potions et que je peux vous rendre le sommeil serein… afin que vous soyez plus attentif aux cours de mes collègues et plus réceptif aux miens…
Harry sentit une drôle de sensation au creux de l'estomac. Ce que Rogue lui proposait là, c'était une armoire comme la sienne. Mrs Pomfresh l'avait chapitré sur les dangers de la dépendance aux potions de sommeil. Hermione lui tiendrait le même langage s'il s'avisait de lui demander cette sorte d'aide plus souvent qu'à son tour. C'était tentant, et en même temps, extrêmement rebutant. Harry releva la tête.
- Je vous remercie, Monsieur, dit-il simplement. Mais, de même qu'on ne peut endormir sa conscience à coup de sortilèges, je sais que rien ne fera disparaître mes doutes et mes craintes… que la fin de tout ceci.
Il perçut la crispation des mâchoires du professeur qui se força à un sourire de politesse.
- Je l'espère pour vous, Potter, assura-t-il. Mais si vous changiez d'avis, mes modestes talents sont à votre disposition.
Harry hocha la tête et murmura un "Bonsoir, Monsieur" auquel Rogue ne répondit pas.
Il n'avait pas fait trois pas dans le couloir qu'il se heurtait à Malefoy et ses deux gardes du corps venus le rejoindre à la sortie de sa retenue. Il esquissa un sourire. Etait-ce la suffisance qui le poussait à ne se déplacer qu'entre deux gorilles, ou malgré tout, la peur qu'il distillait lui-même lui faisait-elle craindre pour sa sécurité ? Malefoy se plaça sur son chemin, Crabbe et Goyle à deux pas derrière lui. Personne à envoyer faire le sale boulot ? songea Harry. Il constata par la même occasion qu'ils faisaient à présent la même taille et que Malefoy avait du mal à le regarder de haut.
- Alors Potter ? On n'a pas eu de cours de rattrapage aujourd'hui ? insinua Malefoy. Si tu t'imagines que ce que pourra t'apprendre le… Professeur Rogue peut t'aider à affronter le Maître des Ténèbres…
Drago ricana.
- Aucun cours de rattrapage ne t'empêchera de finir à l'infirmerie, Potter, dans le meilleur des cas… Quand il en aura fini avec toi, s'il te reste le moindre souffle, même Ste Mangouste ne pourra rien pour toi…
- C'est fort possible, répondit Harry en remontant ses lunettes sur son nez. Quand on voit comment il traite les plus fidèles de ses Mangemorts, j'ai du souci à me faire en effet…
Il sourit à Malefoy qui pâlit légèrement. Il avança d'un pas vers Harry. Il se maîtrisait encore. La porte ouverte du cachot de Rogue y était sans doute pour quelque chose.
- Beaucoup de souci, oui… répéta Malefoy d'une voix grinçante. Et pas seulement pour toi, Potter. Tes amis vont bientôt regretter de t'avoir accordé leur confiance. Et ce n'est pas cette absurde salle commune, ton club de Duels, ou cette idiote idée de Quidditch qui te sauveront la mise. Tu peux le dire à la Sang-de-Bourbe, Potter…
Harry s'avança à son tour, menaçant. Crabbe et Goyle firent un pas en avant également. Harry se retint de saisir Drago par le col de sa robe.
- Et toi, Malefoy, tu peux dire à Tom Jedusor que j'attends notre face à face avec impatience… et que je n'ai que faire des menaces d'un valet de pieds…
L'insulte fit son effet. Malefoy devint livide. Harry ne le laissa pas se reprendre.
- Quant à mes amis, ils n'ont rien à voir avec tes deux chiens de garde sans cervelle, et ils sont fort à même de se passer de moi si cela devait arriver. Dois-je cependant te rappeler que toucher à un seul d'entre nous c'est toucher à l'ensemble d'entre nous ? Moon n'est plus là pour faire la sale besogne, et Green est vraiment mal en point… Je l'ai croisé l'autre jour qui parlait tout seul dans les couloirs… Il a peur de moi, il a peur de toi, il a peur de son ombre. J'en suis vraiment désolé pour lui… mais il semblerait que son exemple fasse réfléchir pas mal de tes propres amis… bien que je doute que tu connaisses la signification de ce mot.
- On n'a pas besoin d'amis quand on a le pouvoir… souffla Malefoy avec dureté.
Quelques secondes Harry plongea son regard dans celui de Drago. Les yeux du Serpentard avaient pris cette teinte métallique qui faisait l'effet d'une lame dans l'esprit d'Harry. Il hocha la tête.
- Le pouvoir ? répéta-t-il à voix basse. C'est donc cela qu'il t'a promis ? C'est ce qu'il t'a laissé croire ? Tu n'as donc pas compris que Voldemort ne partageait pas ?
Le visage de Malefoy se durcit dans une grimace douloureuse. Les yeux d'Harry s'abaissèrent malgré lui vers la manche de la robe du Serpentard. Celui-ci releva la tête d'un air de défi. Dans ses yeux passèrent une kyrielle d'émotions. Un sourire sardonique releva le coin de ses lèvres.
- Ça t'épate, hein, Potter ? susurra-t-il. Tu croyais que je n'en aurais pas le courage, pas vrai ? Parce qu'il en faut du courage, pour tendre le bras vers le Maître… plus que pour geindre et gémir à cause d'une ridicule cicatrice…
Harry se mordit les lèvres jusqu'au sang pour ne pas hurler. Les mots montaient à sa bouche. Il sentait la colère. Il sentait la haine. Il sentait la douleur Il ne savait plus si c'étaient ses propres sentiments ou s'il ne faisait que ressentir encore les émotions de Malefoy. Il refoula ces sensations désagréables au fond de lui.
- Le courage Malefoy ? réussit-il à prononcer d'une voix sourde. Je crains que tu n'aies une vision fort déformée de cette notion.
- Il est vrai, se moqua Drago, que j'ai un Gryffondor en face de moi et que le courage est la vertu principale, sinon la seule, de cette Maison… Donne-nous donc une leçon de courage, Potter… tu es parait-il un expert en la matière… Allons ? tu ne dis rien ? Explique-nous, nous n'attendons que ta parole ? A moins que nous ne soyons trop peu nombreux pour que le grand Potter ne nous fasse son numéro ?
- Eh bien… voilà un public…
Harry leva les yeux par derrière Crabbe et Goyle. Malefoy ne se retourna pas. Il se contenta de soulever un sourcil moqueur. La voix de McGregor avait réveillé en lui une joie acide et malveillante.
Elle s'appuyait de l'épaule sur le mur du cachot. Son regard fixé sur Harry l'incitait à faire une réponse à leur ennemi commun. Il sut qu'elle était restée là à l'attendre. Il sentit frémir Malefoy en face de lui. Il vit le sourire de Drago s'accentuer encore alors que ses yeux s'égaraient dans le dos du jeune Potter, vers la porte du cachot où Rogue travaillait quelques moments plus tôt. Il fallait répondre avant que le Professeur ne sortît pour les interpeller.
Les évènements de la semaine précédente, les paroles de Remus sur la justesse de ses actes, toutes les fois où on l'avait dit courageux et où il n'avait eu l'impression que de faire ce qu'il devait, par loyauté, par peur, parce qu'il n'avait pas le choix, bien qu'on lui prétendît le contraire… lui revinrent à la mémoire dans un tumulte d'émotions. Il lâcha le regard implorant de McGregor et posa les yeux sur celui de Malefoy.
- Le courage ? reprit-il enfin d'une voix ferme. Franchement, j'ignore ce que c'est. Ce que je sais par contre, c'est qu'il en faut autant, sinon plus, pour dire non, que pour accomplir des actes héroïques.
Il ne s'attendait pas au silence qui suivit. Malefoy semblait désarçonné. Harry leva les yeux à nouveau vers le mur où se tenait McGregor, pour se raccrocher à son regard. Elle ne le voyait pas. Elle fixait son attention par-delà le groupe de garçons face à face. Lentement Harry se retourna. Malefoy était tout aussi mal à l'aise. Crabbe et Goyle n'osaient bouger un cil. Rogue était devant la porte de la classe. Il était pâle et ses petits yeux noirs se posèrent sur Harry. Celui-ci déglutit difficilement. Il rentra la tête dans les épaules. Le sarcasme n'allait pas tarder à fuser.
Il n'en fut rien, au grand étonnement d'Harry. Le Professeur Rogue serra son livre sous bras et tourna les talons. Comme en ce jour où Harry l'avait croisé dans les couloirs de Poudlard désertée, quand il était redescendu du bureau de Dumbledore, juste après la mort de Bellatrix Lestrange.
D'un signe de tête impérieux, Malefoy donna le signal du départ à ses deux camarades. McGregor commença à les suivre à bonne distance. Elle passa près d'Harry, pour s'arrêter un peu plus loin.
- Tu crois que c'est ce que voulait dire le Choixpeau cette année ?
Et comme Harry ne répondait pas, elle cita :
- Du courage, il vous en faudra pour affronter ce qui s'annonce… Tu crois que c'est ce qu'il voulait dire : que Voldemort est près de gagner la guerre et qu'il faut que nous ayons le courage de lui dire non ?
Harry haussa les épaules.
- Je ne sais pas…
Elle fut sur le point de reprendre son chemin. Elle hésita, glissa sa main contre le mur de pierres, et revint sur ses pas.
- Dis-moi, Potter, ces cours de rattrapage…. dit-elle. Tu ne veux toujours pas me dire en quoi ils consistent ?
Elle fit une grimace. Avant que Harry n'ouvrît la bouche, elle reprit :
- Remarque, j'aime mieux ne pas le savoir. Parce que j'ai l'impression, moi, que loin de te donner les moyens d'affronter V…Voldemort, ce sont eux qui t'envoient à l'infirmerie.
Malgré lui, Harry lui rendit sa grimace. Il remonta ses lunettes sur son nez pour la cacher. Elle n'était pas si loin de la vérité après tout. En fait, la vérité était exactement à mi-chemin entre son intuition et les affirmations de Malefoy.
- Et toi ? demanda-t-il brusquement. Tu y es allée à l'infirmerie ?
Il désigna l'épaule droite de la jeune fille.
- Granger m'a donné une pommade, murmura Ellie, comme à regrets.
Harry renonça à poser la question qui lui brûlait pourtant les lèvres. Il lisait dans son regard la réponse qu'elle lui ferait. Rien qui te concerne, Potter. Il ne se sentait absolument pas concerné, d'ailleurs. Il devait partir, rejoindre ses amis, terminer son travail, faire tout un tas de choses qui ne la concernaient pas non plus.
- Tu as l'intention de revenir au club de Duels, cette année ? demanda-t-il cependant, les yeux fixés au sol.
- Bien sûr ! Cela s'impose !
Elle frotta son épaule dans un geste machinal.
- Pourquoi ?
Harry se hâta de secouer la tête :
- Pour rien… C'est juste qu'Hermione avait l'intention de te demander d'animer un atelier pour les débutants…
Elle l'interrompit d'un signe de tête.
- Elle m'en a parlé. Je suis d'accord. Il faut qu'on mette ça au point… On en reparlera ce week-end… Au fait… Malefoy clame partout qu'il ne cautionne pas cette histoire de Quidditch et que son équipe est déjà constituée. Et comme il n'a besoin d'aucun remplaçant, il n'assistera pas aux sélections de samedi.
- C'était à prévoir, murmura Harry. A vrai dire, j'en aurais mis ma main au feu… Ron va être déçu… Une occasion de moins de mettre son poing dans la figure d'un Serpentard…
Ellie ne put s'empêcher de sourire.
- Désolé, fit Harry. Ce n'était pas drôle.
- Non, soupira McGregor. Mais parfois, je le comprends un peu… Moi aussi je mettrai bien mon poing dans la figure de certains Serpentard… Ah ! et en parlant de Weasley ! tu vois Ginny, tout à l'heure, je suppose…
Harry s'en voulut de se sentir mal à l'aise. Elle ne vit pas son trouble. Elle baissa la tête vers la poche de sa robe et y plongea la main. Dans un geste vif, elle lança une boite à Harry.
- Je voulais le lui rendre dans l'après midi, mais elle n'est pas venue dans la salle des Quatre Maisons. Tu lui diras que c'est d'accord.
- Pourquoi ne le lui dis-tu pas toi-même ? demanda Harry.
Il examinait la boite avec curiosité. Elle sentait les herbes médicinales.
- Elle sera sans doute dans la salle des Quatre Maisons après le repas, reprit-il.
- Oui, mais moi, je n'y serais pas.
Harry glissa la boite dans sa poche.
- Oh ! fit-il un peu sarcastique. Je vois… Comment comptes-tu assurer l'animation du club de Duels si tu te débrouilles pour être consignée tous les soirs…
- Je n'ai pas dit que j'étais consignée, corrigea McGregor. J'ai dit que je ne serais pas dans la Salle des Quatre Maisons ce soir…
Harry se mordit les lèvres. Il se retint pour ne pas lui demander ce qui l'empêchait de les retrouver, lui et ses camarades dans la Salle Commune. Et comme il ne voyait pour quelle raison il resterait dans les couloirs des Serpentard plus longtemps, il dit :
- Bon… heu… Salut, McGregor…
- Salut, Potter…
Ils tournèrent les talons chacun d'un côté et partirent dans des directions opposées.
…
Lorsqu'il rendit sa boite à Ginny quelques instants plus tard, dans la salle des Gryffondor, celle-ci eut un sursaut d'espoir. Il ne répondit pas à ses questions pressantes. Hermione faisait semblant de ne pas écouter et Ron fronçait les sourcils. Il suivit son ami qui s'isolait vers la fenêtre, le visage fermé et le geste un peu brusque. Il s'assit sur la banquette près de lui et lui demanda sans préambule s'il s'était disputé avec sa sœur.
- Non ! lui répondit Harry.
- Alors, pourquoi avait-elle les yeux pleins de larmes quand elle est remontée de la salle des Quatre Maisons ? Accusa Ron. Je sais que juste avant vous étiez tous les deux en train de discuter…
Harry glissa un regard exaspéré vers Jezebel Dawson quelques tables plus loin.
- Ecoute-moi bien, Ron… Je ne me suis pas disputé avec Ginny. Si elle est triste ce n'est pas à cause de moi.
Il crut que cela suffirait à Ron. C'était mal le connaître. Ron soupira.
- Tu aurais peut-être pu la consoler… essaya-t-il.
Harry secoua la tête. Il soupira à son tour, mais d'exaspération.
- Tu sais, Ron, voilà une des raisons pour lesquelles je ne sortirai jamais avec ta sœur… Je ne voudrais pas avoir à me fâcher avec toi.
- Mais, répondit Ron d'une petite voix, si tu sortais avec ma sœur, je n'aurais pas envie de me fâcher avec toi…
Harry se mit à rire.
- Tu parles ! Tu serais prêt à me tomber dessus chaque fois qu'elle aurait les yeux rouges, ainsi que chaque fois qu'elle serait trop près de moi à ton goût, sans compter les fois où…
- Ça va ! l'interrompit Ron, brusquement.
Puis il jeta un regard en coin à Harry.
- Je suis si insupportable que ça ? bougonna-t-il.
Harry haussa les épaules.
- Elle sait bien que tu ne le fais que parce que tu l'aimes…
La mine de Ron s'allongea.
- Donc je suis si insupportable que ça… Et si je jure que je vous laisserai en paix…? Reprit-il avec espoir.
Harry secoua la tête en souriant.
- Pourtant, je suis sûr que vous feriez un couple du tonnerre tous les deux ! regretta le dernier des fils Weasley.
- On fait une bonne équipe, acquiesça Harry. Mais il en faut plus pour faire un couple…
- Je ne vois pas ce qu'il vous faut de plus… insista Ron. Vous vous entendez bien. Vous vous aimez bien. Vous avez les mêmes idées, des tas de points communs… à commencer par vos affinités avec les Serpentard ! renifla-t-il.
- Et qu'est-ce que tu fais de la passion ? demanda Harry en riant.
- Heu ? fit Ron.
Harry quitta la fenêtre sans attendre d'autre réponse de Ron et retourna travailler un peu avant l'heure du repas.
…
Dès le lendemain, Harry se sentit plus à l'aise. La nuit avait été tranquille. Il avait dormi. Sans potion. Sans rêve. Il avait repris sa place dans l'école, au milieu de ses camarades. Les évènements de la semaine précédente étaient presque des souvenirs et sa cape d'invisibilité était revenue à sa place dans l'armoire, sous ses sous-vêtements.
Hermione mettait en place son forum aux associations. Elle harcelait les responsables des différentes associations de Poudlard. Ron l'aidait comme il pouvait. Lui-même était très angoissé par les sélections de Quidditch.
Harry s'était réveillé au matin du mardi avec une idée très claire de l'équipe qu'il voulait composer. Il attendait toutefois de voir les joueurs à l'œuvre pour se rendre parfaitement compte des possibilités de chacun. Il savait que Malone avait déjà approché Ginny et que celle-ci lui avait adressé une fin de non recevoir. Il faudrait donc aussi compter avec les desideratas des joueurs –et des joueuses… Il voulait aussi voir quelques nouveaux qui se présenteraient. La perle rare, peut-être, se trouvait parmi ceux qui n'avaient pas encore eu leur chance… Il lui manquait quelques éléments qu'il réservait à l'équipe des remplaçants. Cependant, il se gardait bien de claironner les noms auxquels il pensait d'ores et déjà.
Au petit déjeuner, il n'avait pu s'empêcher de tourner la tête vers la table des Serpentard. McGregor paraissait aller bien. Malefoy arborait une mine supérieure qui l'indisposa grandement. La Maison Serpentard semblait s'être remise des sursauts qui l'avaient mise à mal quelques jours plus tôt. L'humeur de son directeur, cependant, n'en était pas moins acrimonieuse.
Le premier cours de la journée fut difficile. L'ambiance était étouffante malgré le froid du cachot. Chacun des élèves fut soulagé lorsque vint le moment de rejoindre les serres pour le cours de Mrs Chourave. Seamus put enfin laisser s'exprimer sa nature facétieuse et ses commentaires firent rire toute la classe. Y compris le Professeur qui tentait pourtant de conserver son sérieux à coups de "Finnigan ! Cessez de faire le pitre !" La tension retomba un peu et le repas de midi fut plus agréable que beaucoup de ceux qui avaient déjà eu lieu. Même la table des Serpentard paraissait plus détendue. Rogue ne parut pas. Harry attendit quinze heures en tâchant de rattraper son retard. Puis il se rendit chez le professeur de Potions.
Il frappa à la porte. On ne lui répondit pas immédiatement. Il frappa une seconde fois et la voix de Dumbledore l'autorisa à entrer. Rogue, debout derrière son bureau, fit un signe au jeune homme qui se hâta de gagner le laboratoire comme le professeur le lui intimait, sur un salut discret aux deux hommes. Il ne referma pas tout à fait la porte de l'atelier. Dumbledore chez le professeur de Potions, c'était un signe que des évènements graves avaient eu lieu, ou se préparaient… à moins que le Directeur n'eût quelque chose d'important à demander à son subordonné… Harry tendit l'oreille.
- Je sais que ce que je vous demande est difficile, Severus. Croyez que je le comprends tout à fait. Cependant vous savez comme moi que ce n'est qu'une question de temps. Et songez qu'il vaudrait mieux pour lui de tomber entre nos mains qu'entre celles de ses amis, ou pire entre celles de Tom.
Harry entendit le petit rire sarcastique de Rogue. Celui dont il usait de plus en plus souvent.
- En somme, Professeur, vous me demandez soit de le trahir soit de le laisser mourir ?
- Je vous demande de lui sauver la vie, Severus… N'est-ce pas ce que vous vous étiez promis l'un l'autre au travers de cette amitié indéfectible ?
- Vous me demandez de livrer une victime expiatoire à Maugrey, Professeur !
La voix de Rogue était rageuse et amère. Le silence de Dumbledore était un aveu.
- Vous pouvez lui livrer Remus à la place, reprit le Directeur sur le même ton égal. L'un ou l'autre suffirait à calmer son impatience et sa frustration pour un bon moment. Vous savez où va ma préférence, Severus… Vous savez que vous avez toute ma confiance également. Maugrey est un excellent Auror mais son jugement est de plus en plus troublé par les divers traumatismes qu'il a reçus tout au long de sa vie…
- Je sais très bien qu'à travers eux, c'est moi qu'il vise ! grogna Rogue.
- C'est pourquoi je viens vous demander de lâcher un peu de lest, Severus. Donnez-lui un peu de ce qu'il demande et sa rancœur contre vous en sera apaisée… du moins pour un moment.
Il y eut un silence, très long. Harry se demanda si les deux hommes l'avaient oublié.
- Vous ne savez pas ce que vous me demandez, Monsieur…
- Ne croyez pas cela, Severus. Je sais que je mets votre loyauté à rude épreuve.
- Ne vous ai-je pas donné assez de preuve de cette loyauté ? grinça Rogue.
- Ce ne sont pas des preuves que je vous demande. Je vous demande de m'aider à conserver un membre de notre Ordre dans des dispositions plus propices à la bonne marche de nos projets.
A nouveau le petit rire de Rogue s'éleva.
- Etes-vous sûr, Monsieur, que le Choixpeau ne vous a pas réparti à Gryffondor par erreur ? Vous auriez fait un parfait Serpentard…
Le rire de Dumbledore, franc et clair lui répondit.
- Vous savez ce que pense le Choixpeau des répartitions, Severus. Il répète chaque année que nous avons en nous chacune des qualités des quatre Maisons… Nous en cultivons une ou deux seulement durant notre vie… Quant à moi, j'ai déjà vécu assez longtemps pour passer en revue chacun d'elles, ainsi que chacun de mes défauts…
Harry entendit grincer les pieds du fauteuil de Rogue et il comprit que celui-ci quittait son bureau. La voix de Dumbledore reprit un peu plus basse.
- Je vous laisse réfléchir, Severus. Et vous feriez bien de faire vérifier vos portes. J'ai l'impression qu'elles ferment mal. L'humidité des cachots, sans doute, fait gonfler le bois. Vous voyez pourquoi j'aurais fait un mauvais Serpentard, Severus… L'humidité ! Je ne supporte pas l'humidité ! Elle me donne des rhumatismes et congestionne mes bronches.
Harry rentra la tête dans les épaules, partagé entre la gêne et l'hilarité. Une question toutefois lui chatouilla l'esprit. Si Dumbledore savait qu'il écoutait aux portes, pourquoi n'avait-il pas lui-même fermé celle du laboratoire ? Il en était fort capable, sans même user de sa baguette. Et surtout pourquoi l'avait-il fait remarquer à Rogue ? Voulait-il qu'il écope d'une retenue lui aussi ? Quoi que l'idée de nettoyer les chaudrons avec McGregor… Harry interrompit le fil de sa pensée. Le pas de Rogue avançait fermement vers le laboratoire. Il n'avait pas entendu partir Dumbledore, pourtant il était certain que le Directeur n'était plus là.
Le Professeur Rogue poussa la porte et entra. Il la referma vivement sur lui. Il était furieux. Harry n'osait bouger, embarrassé. La curiosité tua le chat, avait dit McGregor la veille. Il commençait à comprendre l'expression. Il se sentait exactement dans la position d'un animal pris au piège. Alors il tenta le tout pour le tout.
- Il parlait de Lucius Malefoy, n'est-ce pas ? dit-il.
Les yeux de Rogue lancèrent des éclairs.
- Cela ne vous concerne pas, Potter ! ragea-t-il.
- Vous n'allez pas dénoncer Remus à sa place ? insista Harry.
- Pourquoi faut-il que vous soyez toujours au mauvais endroit au mauvais moment, Potter ?
La voix du professeur était pleine de fureur contenue. Il avait presque crié. Il se tourna vers ses cornues et se mit à aligner devant lui les diverses fioles des étagères.
- Maugrey ne vous lâchera pas tant que vous ne lui aurez pas donné ce qu'il veut, Monsieur, reprit Harry. Il vous rendra la vie impossible.
Rogue se retourna à nouveau vers Harry. Un rictus amer au coin des lèvres.
- Et vous croyez que je vais sacrifier un ami à ma tranquillité, Potter ?
- Non, Monsieur. Je crois que vous savez fort bien que le Professeur a raison et que si vous ne livrez pas Malefoy à Maugrey avant que ses amis Mangemorts le retrouvent, eux n'hésiteront pas à le livrer à leur maître. Nous savons tous les deux que ce qu'il lui a déjà fait subir n'est rien comparé à ce qui l'attend avant de mourir.
Le visage de Rogue se crispa douloureusement. Harry lui aussi frissonna au souvenir de la punition que Voldemort avait infligée à son "cavalier". Le silence rendait le laboratoire plus sombre et plus froid. Rogue se décida à le rompre.
- Je vois clair en vous, Potter. Vous vous demandez comment ce type sec et sans cœur a-t-il pu avoir des amis ? Comment a-t-on pu être son ami ?
Harry secoua la tête.
- Non, Monsieur. Je me demandais comment Lucius Malefoy avait pu être le vôtre.
Il sembla au jeune homme qu'un sourire détendait le visage fermé du professeur. Ce ne fut qu'une impression fugace.
- Rien ne vous donne le droit de le juger, Potter…
Lentement, Rogue se tourna à nouveau vers ses alambics. Il ne fit aucun geste cette fois. Puis il dit d'une voix neutre :
- Potion, Potter. Votre devoir de rattrapage des cours que vous avez manqué n'était pas mauvais, mais je veux voir ce que vous valez devant un chaudron. Ensuite… ensuite, nous verrons. Dépêchez-vous !
Harry s'avança sans se presser vers la paillasse. Il ne chercha pas le regard du professeur. Il souhaitait de tout son cœur avoir beaucoup moins de mal que Severus Rogue à couper les fils du passé.
RAR du chap 105 !
Craup : Non, Harry ne peut pas faire de la magie quand il est en transe… Du moins, il ne peut faire de la magie qu'à travers l'esprit de celui qu'il possède, et à travers la baguette que celui-ci tiens… Donc tant qu'il ne maîtrisera pas la possession des esprits et des corps parfaitement… Et tu as raison, Harry entame un processus d'isolement qui ne peut le conduire que dans une impasse… A moins…
Meredith : bonjour ... jolie chapitre ou on a encore plus envi de savoir la suite ! J'avoue que l'attitude de Mc Grégor m'a surprise ... les provocations de Malefoy date depuis un certain temps , et, si elles se sont empirées , la réaction d'Ellie est néanmoins assez radicale . Mais elle ne va pas péter les plombs , a être enfermée dans cette situation ? surtout que je ne vois aucun recour pour elle .. Elle est forte , oui , mais suffisament pour supporter tous ces sarcasmes ? Tu ne sais pas tout… et en fait je suis seulement en train d'écrire les véritables raisons de ce changement d'attitude… alors patience… Chez les Serpentard, c'est la loi du silence… A la fin du chapitre, Harry comprend qu'il ne pourra pas vivre une relation amoureuse avec elle...Cela me parait bien plus réfléchi que la dernière fois ou il a décidé de ne plus être amoureux du tout; s'apercevant dailleurs que c'était impossible. Réfléchi ? Raisonné, je dirais plutôt… Mais est-ce que le cœur raisonne ? Mais , malgrè la guerre , et la place centrale qu'il occupe dans celle ci, il n'y a pas de place por l'amour ? pour qu'il vive des moments heureux ? Bien sur , ceci pourrait être une faiblesse mais aussi une force non ? Il aurait quelque chose de fort auquel se raccrocher , une autre raison de se rattacher a la vie afin de saucer le monde . Dumbledore respecte peut être cette philosophie , avec son amour pour poudlard , pour ses élèves et pour les esquimau au citron… Ah mais moi j'en suis bien convaincue… Ahh oui j'allais oublié , sur une note plus joyeuse , je suis une grande fan de grenouille ! ( elle fait des bonds au fait ? sinon d'ou vient ce surnom ? )) Son surnom ? C'est Ellie qui l'a trouvé… à cause de ses lunettes à la Trelawney qui lui donnent l'air d'avoir des yeux globuleux de… grenouille… et comme elle est maigre et longue… Grenouille lui va très bien…
Alixe : Rhaa, méchante, Harry qui ne veut plus s'approcher d'Ellie ! C'est malin ça ! J'espère que Ginny va lâcher le morceau (dire à Ellie que Harry l'aime mais veut la protéger), histoire que Ellie lui dise ce qu'elle pense de sa protection (enfin quand elle aura repris du poil de la bête parce que là, j'ai l'impression qu'elle a une petite baisse d'entousiasme).Que signifie la baisse d'enthousiasme d'Ellie ? Et Ginny osera-t-elle intervenir une fois de plus ? Et Harry va-t-il prendre son courage à deux mains ? Pour dire oui ou pour dire non ? c'est la toute la question…
Angel's Eyes : Je l'adore la p'tite Jezebel, elle me fait trop marrer! Mouais… mais elle fait pas rire tout le monde… Mais je me demande comment Ron peut rester aussi stoïque face à elle... Sûrement parce qu'il est Prefet... Mais j'crois que si c'était moi, je lui aurais gueulé dessus depuis bien longtemps, avec interdiction de m'approcher à moins de 10 mètres! Lol! Ha Jezebel… Elle n'a pas dit son dernier mot non plus la petite Dawson… Mouahahaha! Mais c'est qu'il a de l'humour notre p'tit Neville! Mais bon, là il se trompe hein, McGonagall n'est pas tombé sous le charme de Harry, elle s'inquiète plutôt pour lui comme le ferait une arrière-grand-mère, justement! Hahahhahaha ! Bien sûr ! Et oui, il a de l'humour Neville, faut pas le prendre pour une bille sous prétexte que ses parents sont à Ste Mangouste, qu'il a un farfelu pour Grand-Oncle, une illuminée pour petite amie et une stressée pour Grand-mère… Nan il peut pas être tatoué Malefouine! Il joue les grands devant tout l'monde, mais en fait j'suis sûre qu'il est super douillet...L'un n'empêche pas l'autre… La peur fait faire bien des choses… En tout cas, la fois où Mimi Geignarde l'a fait sortir de la salle de bain, il était pas tatoué je suppose, sinon tout l'monde l'aurait vu :D Bien vu ! Angel's Eyes ! Donc s'il s'est fait tatoué c'est pendant les vacances… après la disgrâce de son père… Mais une Prefete qui use comm ça de son autorité... Pauvre Jezebel, mdr. Ben à quoi ça servirait d'être préfet si on peut pas abuser de son autorité ? NON NON NON NE RENONCE PAS PETIT HARRY! Harry te remercie pour ton soutien inconditionnel… (tiens, bonjour Lyane… mais qu'est-ce que tu caches derrière ton dos ?)
samikitty : OUAIS ! J'chuis trop forte, j'avais compris ce que disait Remus, (vive les applaudissements soulagés de l'auteur qui se dit qu'y en a qui suivent, lol), mais bon, j'ai pas tout compris non plus, (hein ! s'exclame l'auteuse, lassée), lol. Je ne comprends toujours pas le coup de la bruyére, alors si tu pouvais avoir la gentillesse de l'expliquer s'il te plaît ? Regard implorant Plus tard, tu auras tes réponses…
Bon bref, à part ça, pauvre Ellie, obligée de se coltiner des sentiments envahissants pour HPotter et les moqueries incessantes de Malfoy; y a de quoi devenir chévre ! Et encore, tu sais pas tout ! Biz, samikitty la fougére. en réponse à la bruyère ?
Ayaminne : pourquoi ce de malefoy gaffe-t-il tout quand Harry est enfin prêt à asumer son amour! Parce que JKR a dit qu'il était là pour empoisonner la vie de Harry et que c'est ce que je m'applique à respecter ! Na ! et Ellie, je suis déçue! Oui, et Harry aussi on dirait…
Bon, les malédictions c'est bien joli mais ça ne va pas lui causer du tort? comment s'énonce une malédiction? Je sais pas… je ne suis pas spécialiste en magie noire… D'ailleurs, l'a-t-elle réellement menacé de la malédiction ?
Cornedrue : ARG! mais bon sang, c'est pas vrai! Harry comprend très bien les choses, mais il fait tout à l'envers! pas croyable! et pauvre Ellie! T'inquiète pas pour Ellie… Elle a plus d'un tour dans son sac… pour le reste, je trouve très bien, surtout l'attitude de Ginny. Elle n'a pas dit son dernier mot non plus, Ginny…PS: a changé son système de rating pour coller a un système universel. maintenant il y a K (5 ans et plus), K+ (9 ans et plus), T (13 ans et plus), M (16 ans et plus) et MA (18 et +), cette dernière n'existant pas sur fanfiction. et en ce moment ta fic, qui était G, est K... donc oui, le rating mérite une mise à jour... T je supose... C'est fait !
emy black : Oh non... Comment c'est trop méchament injuste... moi qui pensait que ça s'arrangeait avec McGregor, Potter nous tape la phase : 'bonjour je m'appelle Harry et je suis un beau gosse torturé et indifférent'. Ah! Sadisme quand tu nous tiens! Hahhahah ! ben oui, vigilance constante ! faut pas s'endormir sur ses lauriers !
Par contre deux choses m'ont vraiment fait rire, c'est l'embobinage de Grenouille avec le sourire Colgate d'Harry (avec au passage cette morue de Jezebel Dawson qui se fait virer comme une malpropre par Ginny : trop jouissif), et le fait que Ron il est à côté de la plaque à un point... C'est pathétiquement drôle. Des fois son côté gentil niais me fait terriblement penser à Joey dans Friends. Il est brave quoi... Tu serais pas du sud de la France toi… ? parce que brave, chez moi, ça veut dire… heu… brave quoi… Et quand est-ce que Malfoy va enfin se prendre un bon Furonculus en pleine poire pour qu'il se la ramène un peu moins? éè Un Furonculus ?C'est pas assez !
Angie Black : Oui, c'est très angoissant comme rêve, mais Harry va vaincre Voldemort de toute manière alors ce n'est pas un rêve prémonitoire... pas vrai ? Tu sais ce que dit Dumbledore : il y a des choses pires que la mort…
Quel retour fracassant ! Il a beaucoup d'amis mais des ennemis de taille aussi !
Et Ellie qui garde ses distances avec les Gryffondors à cause de ce ... Malefoy de malheur ! s'il savait comment Harry a combattu son cher maître, il ferait moins le fier ! Certes, certes… mais il trouverait encore le moyen de retourner les choses à son avantage… Malefoy est un adversaire à ne pas négliger… Ah, j'ai failli oublier, pourvu que Ron nous est sorti une de ses prédictions en parlant de celui qui fera taire Malefoy une bonne fois pour toutes ! Quelqu'un de son côté, ce serait délectable, mais trop beau… Le problème avec Ron, c'est que justement on ne sait jamais ce qu'il va résulter de ses paroles ou de ses actes… Finalement ces Weasley… ils sont à manipuler avec précautions…
Namyothis : Houlla la ils sont vraiment mal partis nos deux tourtereaux. Dans la vie, y des hauts et ya des bas… bon là c'est vrai pour Harry, il a pas tellement décollé du bas depuis un moment… mais tant qu'il y a de la vie y a de l'espoir…
Lyane : Je comprends plein de chose dans ce chapitre. Ouf tu me rassures ! Je ne suis pas si nulle alors ! L'ambiance chez les Serpentard doit être pire que ce qu'on pouvait penser. Je ne te le fais pas dire. Ils osent encore respirer dans leur salle commune? Est ce que c'est pour ça que la salle de quatres maisons à tant de succès chez eux? Je saurais tout ça plus tard, je pense. Oui, plus tard… l'information passe au compte goutte de chez les Serpentard… Juste une question, Drago, il ne s'est pas vraiment fait marqué (comme le bétail!)? Ça serait une erreur tactique. La marque est considérée comme un crime en elle même, s'il se faisait découvrir, ça serais Askaban direct. Par contre, qu'il se sente important parce que son maître lui a confié une grande mission... C'est vrai…. Mais il a un blason à redorer… euh… à réargenter pardon… Le nom des Malefoy n'est plus tout à fait en odeur de sainteté auprès du Maître… A-t-il pris le risque d'être renvoyé de l'école ? A Azkaban, ma foi, ce n'est pas une si grande affaire maintenant qu'il n'y a plus les détraqueurs pour servir de garde-chiourme… Et puis, il doit réaffirmer sa place de leader de l'opposition à Poudlard… Il compte peut-être également sur la promesse de Rogue à son père… Il est prêt à la lui reprendre, mais puisque le professeur y tient, autant en jouer… Enfin, Malefoy a-t-il réellement réfléchi à tout ça ? Quand Voldemort demande une preuve de fidélité, on ne discute pas, pas vrai… Si jamais il la lui a demandée… Au sujet de ma dernière review, et de Pettigrew, quand je disais de le laisser un peu en vie, c'était juste de quoi le soigner après. Ha oui, je vois… la torture suprême… Uniquement si tu as encore besoin de lui par la suite. Sinon, tu lui mets un joli noeud rouge autour du cou, et tu l'offre à Remus. Même si dans ta fic ce n'est pas encore Noël, et pas son anniversaire (le 10 mars!), ça lui fera plaisir, j'en suis certaine. Tu crois ? Il serait capable de l'amener à Dumbledore pour qu'il soit traité comme un être humain et non comme un sale rat qu'il est… Des fois, Remus, il est déconcertant…
Alya Zmieikissila : Pourquoi faut-il plusieurs heures entre ton update et le moment où je peux accéder eu chapitre suivant ? Je l'ignore, c'est comme ça… moi c'est pareil avec les reviewes… enfin, ça dépend des fois… Revenons à ta fic, j'ai une crainte soudain : Ellie va se resaisir ? Hein ? Dis-moi que oui ! Ses sarcasmes me manquent déjà... Ainsi qu'à Harry… C'est drôle comme on se raccroche à la moindre petite chose quand on est amoureux…
Chapitre 105 :
cemeil : Cette discussion Harry/Lupin est sympathique d'un côté et moins de l'autre. C'est certainement (je crois) la première fois qu'harry avoue son faible pour Ellie... Enfin, ne contredit pas en fait... Oui c'est la première fois qu'il l'avoue à quelqu'un d'autre que lui-même… Et puis, cette histoire d'invasion de rats n'annonce rien qui vaille. Ha non ! c'est sûr… Peter en Cavalier de l'Apocalypse… c'est… Brr !
Angel's Eyes : Quelle belle définition du destin... J'pensais un peu la même chose, sauf que j'savais pas l'exprimer, merci Remus! De rien. Il est ravi de t'avoir aidée… (mais non Lyane, je t'assure que je n'ai pas besoin de cette jolie camisole…)
Halala, il me semble bien doué en amour, le p'tit loup garou... me demande d'où il tient tout ça... Je me suis fait la réflexion l'autre jour : Est-ce que Remus serait aussi… Remus, s'il n'avait pas été Loup-garou… ?
Alya Zmieikissila Où en es-tu dans l'écriture de cette fic ? une troisième partie en perspective ? ou tu souhaite t'arrêter à la fin de la scolarité d'Harry ? non pas de troisième partie… j'arrive à la fin de l'histoire… enfin presque…
Tu as réussi à rendre Snape (euh Rogue) touchant... un peu près ce que j'imaginais sous son masque de professeur exigeant. Harry sans ses doutes, ses craintes pour les personnes qu'il aime ne serait pas Harry. Il n'a pas tout à fait intégré la philosophie de MacGregor ! Je crois pas qu'il l'intègre jamais d'ailleurs… A propos d'Ellie, j'aurais bien voulu l'avoir parmi mes camarades - enfin, du moment que je ne me trouve pas à la place de Malfoy et ses acolytes. Oui, mais… Même avec ses amis, elle n'est pas tendre la petite Ellie…
Oh ! juste une petite chose... Tu veux pas lui donner une femme à Severus ? il mériterait bien un peu de douceur dans sa vie si dure... Lol ! Certainement ! Mais tu sais qu'il y a des gens qui ne supporte pas le sucré… certains préfèrent même l'aigre-doux… Et quelle femme supporterait quelqu'un d'aussi amer… (Non, Ayako… je suis sûre que tu ne tiendrais pas deux jours !)
