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Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris... Bonne lecture.
Chapitre 110
La Nuit de la Salamandre
…
Les discussions de la fin du week-end tournèrent essentiellement sur la composition des équipes de Quidditch. On commenta énormément celle de l'équipe de Malefoy, bien que chacun fût convaincu depuis longtemps qu'elle ne comporterait pas d'autres noms que ceux qui étaient inscrits sur la liste épinglée sur le tableau du Quidditch.
Dean et Seamus critiquèrent les choix de chacun des capitaines et donnèrent leur avis, qu'on ne leur demandait pas, sur la composition de chacune des équipes. Ils manquèrent se disputer avec Ron et Hermione les avertit d'ores et déjà qu'elle ne tolèrerait aucun pari d'aucune sorte sur les performances des joueurs.
Harry eut confirmation des noms d'équipe qu'avaient choisis ses deux camarades de Serdaigle et Poufsouffle. Il était encore perplexe et il se rendit bien compte que Neville l'était aussi. Ron protesta contre l'attitude cavalière de ces deux capitaines qui s'était attribué des noms sans même en discuter avec les autres…
- Les Dragons ! bougonna-t-il. Il est gonflé, Malone ! Les Dragons ! C'est un nom qui nous serait allé comme un gant, à nous, hein Harry ? Les Dragons Ecarlates ! Ca sonne mieux que ses Dragons Jaunes, non ?
La moitié de la tablée tomba d'accord avec lui. L'autre moitié préférait un autre animal, tel que le lion, ou le griffon… Hermione avait beau répéter que rien ne devait rappeler la maison de Gryffondor dans le nom, ils n'en démordaient pas. Après tout, Malefoy, lui, avait bien une équipe de Serpentard… et le bruit courrait qu'il voulait l'appeler les Serpentard, tout simplement.
- Les Professeurs ne le laisseront pas faire, décréta la Préfète en Chef. Anthony et moi nous y veillerons… Malefoy sera obligé de trouver un autre nom pour ses joueurs…
Harry sourit. Il songeait à ceux qu'avaient trouvé McGregor. Il était sûr que les Trolls Verts des Cachots ferait un malheur chez ses camarades à défaut d'être adopté par Drago…
- Et nous ? demandait Ginny avec insistance. Tu nous as trouvé un nom, Harry ?
- Heu… fit celui-ci, sorti brutalement de ses pensées.
- Il nous faut un nom qui soit aussi imposant que les Dragons ! estima la petite Grayson qui se tenait debout en bout de table à côté de Ginny.
- Et moins prétentieux que les Sphinx…
Un éclat de rire répondit à la remarque de McGregor qui venait d'arriver devant la table des Gryffondor.
- Les Phénix…
Harry n'était pas sûr d'avoir parlé. Pourtant un murmure d'approbation lui parvint tandis qu'il essayait de détourner son regard de la jeune fille de Serpentard. Elle lui sourit, un peu narquoise. Il rougit.
- Enfin, dit-il, ce n'est qu'une idée comme ça.
- Non ! s'exclama Grayson… C'est une idée géniale ! Bravo Potter…!
- Oui, bravo Potter ! renchérit McGregor. Il n'y a que toi pour avoir des idées pareilles…
Harry rougit davantage encore.
- Les Phénix Ecarlates ! s'écria Ron, la mine épanouie.
- Pourquoi pas Flamboyants ? demanda McGregor.
- Parce que là, ce serait encore plus prétentieux que de s'appeler les Sphinx quelque soit l'adjectif qui vienne derrière… répliqua Harry, cramoisi.
- Ouais ! approuva Seamus. On attendra d'avoir gagné la coupe pour changer Ecarlates en Flamboyants…
- On ? fit Ron goguenard.
- C'est vrai Finnigan, fit remarquer McGregor, je te rappelle qu'à présent, Potter n'est plus la propriété exclusive des Gryffondor… Les Serpentard aussi ont leur mot à dire en ce qui concerne l'équipe des Phénix Flamboyants…
- Ecarlates ! corrigea Ron.
- Phénix tout court ! trancha Harry, mal à l'aise. Après tout, c'est moi le capitaine, c'est moi qui décide !
Ron lui jeta un regard inquiet, McGregor ironique et Seamus dubitatif.
- Les Phénix de Potter, les Dragons de Malone, les Sphinx de Sanders, et les quoi de Malefoy ? récapitula ce dernier.
Le Préfet de Septième Année de Serpentard passa près de la table de Gryffondor, entre ses deux gorilles Crabbe et Goyle, comme Seamus finissait de prononcer ces mots. McGregor fit un clin d'œil à Harry.
- Il pourra les appeler comme il voudra, dit-elle, pour moi ils resteront des Trolls…
Elle désigna de la tête les deux gardes du corps :
- Et il ne leur manque même pas la massue, à ces deux-là…
Elle fit le geste du batteur dans un éclat de rire de la table entière des Gryffondor. Le frère Grayson fit irruption soudain, le visage contrarié.
- Riez moins fort ! leur conseilla-t-il en voulant entraîner sa sœur avec lui.
- Pourquoi ? demanda McGregor un peu froidement. Tu attends la permission de Malefoy pour pouvoir rire tout ton saoul ? C'est ton droit Grayson. Laisse vivre les autres, s'il te plait. Et si tu crains pour ta sécurité, ne te montre pas avec nous, c'est tout.
Grayson fronça les sourcils. Il saisit sa sœur par le bras. Elle se dégagea vivement.
- Laisse-moi, Reggie !
Puis elle se tourna résolument vers Harry :
- Le prochain entraînement aura lieu quand, Capitaine ? demanda-t-elle d'un air de défi, un œil sur son frère.
Grayson se renfrogna. Une lueur amusée passa dans le regard de McGregor. Harry répondit qu'il afficherait les horaires quand il aurait vu tout le monde pour savoir si le planning qu'il proposait convenait à chacun. Tous se donnèrent rendez-vous un peu plus tard, dans la salle des Quatre Maisons avant de se disperser. McGregor partit la dernière. Elle posa son regard de bronze sur Harry.
- Les Phénix, hein, Potter…? Dit-elle à voix basse, légèrement sarcastique.
Le temps que le jeune homme réagît, elle avait déjà tourné les talons. Ginny l'interrogea du regard. Il haussa les épaules. Il fallait qu'il lui parlât en privé. Et pas plus tard qu'à présent.
Harry se leva, attrapa Ginny par le coude et lui dit :
- Tu vas au labo…
- Non, pas tout de suite, répondit Ginny un peu interloquée.
- Ce n'était pas une question.
Il l'entraîna à grandes enjambées vers le laboratoire d'Hermione, la poussa à l'intérieur et referma la porte derrière lui.
- Ecoute-moi bien, Ginny, commença-t-il sans préambule. Tu te mêles de tes affaires, et tu laisses McGregor en dehors des miennes. On est d'accord ?
- Je t'assure, Harry, que…
- On est d'accord ? répéta Harry plus brutalement.
- NON ! cria Ginny tout aussi brusque.
Elle était rouge, ses taches de rousseur enflammaient son visage. Ses yeux fixaient ceux d'Harry sans ciller.
- Tu ne te rends pas compte qu'Hermione se désespère à cause de toi. Que Ron s'inquiète. Et moi, moi, je ne sais plus quoi faire pour que tu sois heureux ! Je suis sûre qu'Ellie pourrait t'apporter ce que nous nous ne pouvons te donner malgré nos efforts.
Harry ne sut quoi répondre. Ginny s'approcha de lui, les yeux toujours dans les siens, les poings serrés.
- Tu crois que nous sommes aveugles ? Ou insensibles, peut-être. Tu crois que nous ne te voyons pas t'éloigner de nous, t'éloigner de tout ? Même le Quidditch ne te passionne plus comme avant. Et ne me dis pas que la guerre contre Voldemort occupe toutes tes pensées. Même Remus s'en est aperçu… Et la dernière fois où je suis allée le voir nous n'avons parlé que de toi et de la manière dont nous pourrions te ramener vers nous.
- C'est toi qui lui as parlé de McGregor ? demanda sourdement Harry.
- Bien sûr que c'est moi ! Pourquoi ne veux-tu pas aller la trouver ? Pourquoi ne vas-tu pas lui dire que tu tiens à elle à tel point que tu as peur que Malefoy le découvre ?
- C'est Remus qui t'a dit ça ?
Ginny haussa les épaules.
- Non, c'est toi ! C'est toi qui me l'as dit ! Et je t'assure que je l'avais deviné moi-même ! Il faut être aussi borné que Ron pour ne pas le remarquer.
- C'est pour ça que tu as échangé nos places hier après midi ?
- Non, c'est parce que la compagnie de mon frère m'est d'un profond réconfort et que je ne peux vivre sans ses sempiternels grognements…
Elle leva les yeux au ciel et poussa un soupir si profond qu'Harry en fut mortifié.
- Qu'est-ce qu'il te faut, Harry ? demanda-t-elle enfin. Qu'on vienne te chercher par la main ?
Elle tapa du pied sur le sol, pesta avec force jurons et s'écria :
- Oh et puis zut Harry ! Tu peux faire ce que tu veux ! Je m'en fiche ! Enfin… non, je ne m'en fiche pas ! Mais c'est ton affaire après tout ! Seulement… dis-le-lui donc en face, qu'elle peut bien aller voir ailleurs !
Un frisson glacé saisit Harry au creux de l'estomac.
- Je ne peux pas, murmura-t-il.
- Tu ne peux pas ? Répéta Ginny exaspérée. Alors tu ne veux pas lui dire que tu l'aimes et tu ne peux pas lui dire de faire une croix sur toi ? Tu es un sacré égoïste, Harry ! Que tu t'obliges à être malheureux, je peux l'accepter, c'est ton problème ; je ne le comprends pas, mais je l'accepte si c'est ce que tu veux. Mais que tu rendes malheureux sciemment quelqu'un d'autre, c'est quelque chose dont je ne te croyais pas capable.
Ginny se reprit. Elle calma sa respiration avant de continuer.
- Très bien, Harry. Si tu ne le fais pas, c'est moi qui le ferais. Je vais dire à Ellie que tu n'as aucune intention de faire quoi que ce soit avec elle et qu'elle ferait mieux de tourner les yeux et le cœur vers quelqu'un qui en fera plus de cas que toi…
Elle passa devant lui pour ouvrir la porte. Il la retint par les épaules.
- Si tu fais ça Ginny… Si tu fais ça…
L'idée de McGregor avec un autre lui étreignit le cœur. Il sentit monter la colère en lui, contre cet inconnu qui pourrait lui prendre celle qu'il n'était pas prêt à retenir, contre Ginny qui lui mettait en tête des images douloureuses, contre McGregor parce qu'elle existait et qu'elle compliquait un peu plus sa vie qui n'était déjà pas si simple.
…
La porte s'ouvrit sur Hermione et Ron, Neville et Luna, et McGregor. Harry lâcha Ginny. Il était blême, il devint écarlate sous le regard interdit de leurs camarades.
- On n'était pas d'accord, dit Ginny sur un ton désinvolte.
- A propos de quoi ? demanda Ron, ébahi.
- De ce qu'on doit dire ou ne pas dire, de ce qu'on doit faire ou ne pas faire…
Ron soupira.
- J'ai eu peur, dit-il en essayant de rire. Je croyais que vous parliez Quidditch…
Harry croisa le regard de McGregor.
- Au fait, dit-il un peu gêné. Je voulais vous dire… Le nom de Phénix, c'est pas moi qui l'ai trouvé…
McGregor souleva un sourcil surpris. Elle secoua la tête.
- On s'en fiche ! dit-elle très vite pour lui couper la parole. L'important, c'est que tout le monde soit d'accord pour l'adopter… Et puis, c'est un très joli nom. J'aurais aimé le trouver, à défaut de le porter…
Hermione fit une grimace.
- Oui, mais ce qui est gênant, c'est que tout le monde sait que le Phénix est l'emblème de Dumbledore… murmura-t-elle.
- Et alors ? demanda McGregor. Les Trolls c'est bien le surnom de Crabbe et Goyle… Quant au Sphinx, il n'y avait qu'un Serdaigle pour trouver ce nom ! Et ne parlons pas des Dragons ! Tout le monde sait qu'il y en a un qui dort dans les souterrains de Poudlard… Tu vois bien Granger, on peut trouver des rapports avec chacune des Maisons, ou de Poudlard, ou de tout ce que tu voudras… Ce ne sont que des noms. Ils sont juste là pour remplacer ceux des quatre Maisons, rien de plus… Et puis, on a assez parlé Quidditch depuis deux semaines, vous ne trouvez pas ? On parle d'autre chose ?
Elle tourna vers Hermione un sourire engageant.
- Alors, Granger, es-tu satisfaite de ton Forum associatif ?
Hermione darda sur elle un regard assassin.
- Très ! dit-elle cependant. Les différentes associations de Poudlard ont reçu un nombre impressionnant de demande de renseignements. Je suis fort satisfaite. Ce premier forum est un vrai succès.
Ron fit semblant de tousser pour se pencher vers Harry.
-Sauf pour la SALE, murmura-t-il. Je crois que Luna est la seule à lui avoir pris un badge. Elle a du croire que c'était une broche…
Harry lui donna un coup de coude. Hermione, il en était sûr, avait entendu ce que venait de dire le jeune Weasley.
- De toutes façons, je vais changer de tactique, dit-elle d'une petite voix aigre. Je réussirai bien à faire comprendre que ce que vivent les Elfes de Maison personne ne voudrait le vivre !
- Sauf les Elfes de Maison… répondit McGregor.
La Préfète de Serpentard regarda longuement la Préfète en chef qui tordit sa bouche dans une grimace dubitative. Harry eut l'impression qu'elles reprenaient là une conversation déjà entamée plus tôt.
- De toutes façons, s'ils en sont là, reprit Ellie, il y a bien une raison… Ils ont des pouvoirs magiques étonnants. S'ils ne s'en servent pas contre leur maître, c'est leur problème… Ils sont trop stupides pour se révolter. Si certains en profitent, ma foi, ils auraient tort de s'en priver. Et puis, ces pauvres créatures ne sauraient même pas quoi faire de leur liberté. C'est tellement plus facile de dépendre de quelqu'un qui prend tout en charge.
- Et que fais-tu du droit de tout être doué de raison à décider de sa vie ? s'énerva Hermione. Tu aimerais qu'on te dise jusqu'à la fin de tes jours ce que tu dois faire, ce que tu dois dire, où tu dois dormir, et comment tu dois t'habiller ou ne pas t'habiller ? Qu'on te menace sans cesse ? Qu'on te fasse avancer à coups de pieds dans les fesses ? Et qu'on parle de toi comme si tu n'étais pas là ?
- Mouais, Granger ! Fit McGregor. On dirait que tu as été Elfe de Maison toute ta vie…
Hermione haussa les épaules. Harry mit sa main sur son bras.
- Tu sais, Hermione, moi je l'ai été, dans une vie antérieure, alors si tu as besoin d'aide pour ta croisade… Et tu ferais bien de demander à Ron aussi ce qu'on peut ressentir. Un seul mois à faire le ménage Square Grimmaurd et il avait l'impression d'être un Elfe…
Ron lui jeta un regard furibond. McGregor éclata de rire. Luna jouait avec son badge de la SALE. Neville faisait des signes à Ginny pour qu'elle se débrouillât pour faire partir Hermione afin qu'il pût préparer son parfum.
- Tu ne voudrais pas porter un badge, Harry, demanda la Préfète en Chef pleine d'espoir. Je suis sûre que si tu épinglais l'insigne de la SALE sur ta poitrine, j'aurais tout plein d'adhérents… et d'adhérentes.
- J'ai dit que je t'aiderai, Hermione, répondit Harry la main sur la poignée de la porte. Je n'ai pas dit que je voulais me sacrifier à la cause des Elfes.
McGregor se remit à rire. Harry croisa le regard de Ginny alors qu'il refermait la porte sur lui. Un regard plein de reproches et de tristesse.
…
…
Le lundi matin, la nouvelle fit le tour de l'école dès le petit déjeuner. Malefoy avait appelé son équipe les Salamandres. On ricana. Un lézard ! Comme emblème d'une équipe de Quidditch ! C'était vraiment nul ! Seule Hermione ne parut pas de cet avis. Au contraire, estima-t-elle, Malefoy avait choisi son blason avec grand soin, voire habileté. Harry tourna la tête vers la table des Serpentard. L'air supérieur qu'il arborait d'ordinaire se doublait ce matin-là d'une satisfaction si évidente que le jeune Potter ne put qu'abonder dans le sens de la Préfète en Chef. Que savait-il des Salamandres, à part qu'elles ne craignaient pas le feu, vivaient dans le endroits obscurs, et qu'on pouvait se servir de leur œufs à la place d'œufs de grenouilles dans certaines potions ? Pas grand-chose, songea-t-il. Et il se dit qu'il ferait bien de faire un tour à la bibliothèque afin de consulter un livre sur ces animaux-là afin de savoir ce que Malefoy avait derrière la tête. Déjà, Neville fronçait les sourcils.
- Trois symboles ailés, contre un rampant, récapitula-t-il. Trois symboles de lumière et de feu contre un symbole qui ne craint pas le feu… -oui ça c'est malin de la part de Malefoy !- et qui vit dans les endroits sombres… forcément, les cachots de Serpentard ne voient pas souvent la lumière du jour. En effet, c'est choisi avec soin, Hermione, dans la mesure où c'est représentatif, dirons-nous, mais je ne vois pas l'habileté là-dedans…
Hermione allait répondre quand elle aperçut à la table des Poufsouffle, Justin Finch-Fletchey en train d'embrasser Susan Bones avec… une ferveur totalement indécente, juste sous le nez de Ernie et Hannah qui les regardaient avec attendrissement.
- Ca alors ! pesta-t-elle en bondissant sur ses pieds, rouge d'exaspération. Non mais quelle tenue !
Tout le monde tourna la tête vers les Poufsouffle. Et tout le monde se mit à rire. Neville frappa dans ses mains.
- Yeah ! fit-il en levant les bras dans un signe de victoire. Elle a dit oui !
- Quoi ? dit Seamus. Il ne l'a tout de même pas demandé en mariage ?
- Non ! s'exclama Neville. En fiançailles seulement !
- N'importe quoi ! se gaussa Seamus.
- Tu dis ça parce que tu es jaloux… se moqua Ron.
Puis il applaudit vivement en criant : "Bravo Justin !"
Aussitôt la baguette d'Hermione s'abattit sur sa tête. La Préfète en Chef quitta la table des Gryffondor et se précipita vers celle des Poufsouffle pour rappeler à l'ordre, et les nouveaux fiancés et les deux Préfets tout émus.
- Ils sont idiots ! bougonna Seamus. Franchement, moi j'attendrais d'avoir profité de la vie avant de me fiancer, ou pire de me marier…
- Oui, fit Dean, goguenard, c'est pour ça que tu suppliais Lavande, hier, de te laisser encore une chance…
Seamus leva les épaules. Ron éclata de rire. Il s'attira aussitôt un regard courroucé de Finnigan.
- Dis donc, Ronald Weasley, menaça celui-ci. Je l'ai trouvée particulièrement stressée et désagréable, ta super préfète ces derniers temps. Tu es sûr que tu lui accordes toute l'attention que tu devrais ?
-Mêles toi de tes affaires, Finnigan ! riposta Ron. Elles en ont plus besoin que les miennes à ce qu'il parait !
-Ca m'étonnerait, vu la manière dont elle réagit à la vue d'un simple baiser, elle doit pas en recevoir souvent des comme ça ! Je t'avais prévenu, Ron, que de son humeur dépendait notre tranquillité !
Neville riait à gorge déployée. Dean se tenait les côtes. Harry se mordait les lèvres pour ne pas montrer son hilarité à Ron qui avait bien du mal à contenir sa rage contre Seamus. Le jeune Weasley menaça du poing son camarade.
- Quand tu auras une petite amie tu viendras nous donner des leçons, Seamus !
-Sûr que tu seras le premier à en prendre ! Au fait, tu as prévu quoi pour son anniversaire ? Parce que je te connais, tu es capable de lui offrir une boite de chocolat de chez tes jumeaux de frères !
Harry crut que Ron allait se mettre en colère. Il était prêt à intervenir, ainsi que Neville. A leur grande surprise, Ron sourit largement. Il leur fit signe d'approcher leur tête et chuchota pour qu'Hermione, qui se trouvait toujours à la table des Poufsouffle, ne l'entendît pas.
-J'organise la soirée après le repas de vendredi. Tu es toujours d'accord, Dean, pour faire la banderole lumineuse ? Harry nous la ramène alors que la salle est plongée dans le noir et là surprise ! Tout le monde lui souhaite son anniversaire, lui dit combien elle compte pour lui, qu'on l'aime tous… Oui, Seamus, même toi ! Elle coupe le gâteau que ma mère va lui envoyer et je l'enlève…
-Tu l'enlèves ? répéta Seamus, soupçonneux. Pour aller où ?
-Dans le bureau des préfets en chef où je lui ai préparé une soirée en amoureux, sans personne pour frapper à sa porte…
-Heu ! risqua Neville. Il se trouvera bien quelque fâcheux pour vouloir voir la Préfète en Chef au moment crucial…
-Non ! trancha Ron. Parce qu'on ne sera pas dans celui d'Hermione, mais dans celui de Goldstein ! Avec le tourne-bisque de Flitwick et quelques bièraubeurres confisquées par mes soins…
- Tourne-disque, corrigea Harry.
- Tu comptes les confisquer à qui les bièraubeurres ? s'inquiéta Seamus.
- Parce que tu crois que Flitwick va te laisser son tourne-truc-là pour que tu puisses emballer ta petite amie ? calma Dean.
"Je vais lui dire que je veux savoir comment ça marche, parce que papa a le même à la maison et que je veux faire de la musique pour fêter le retour de Charlie… " répondit Ron à la dernière question. "A toi, patate !" à la deuxième. Et "Si tu le dis, Harry" à la première intervention de ses amis.
- Waouh ! fit Seamus, épaté. Là, je suis scié, Ron !
Ron se redressa sur son banc, un sourire suffisant aux lèvres, les mains levées dans un geste qui signifiait : alors qu'est-ce que vous dites de ça ? Et il ajouta : Et j'ai même son cadeau depuis cet été !
Dean siffla longuement. Neville hochait la tête, admiratif. Seamus baissa les bras :
- Rien à redire, Ron… Là, si elle n'est pas de bonne humeur jusqu'à Noël… c'est que je ne comprends rien aux filles…
Il se tourna vers Harry pour lui demander son avis.
- Seamus, tu ne comprends rien aux filles, de toutes façons ! répondit celui-ci avant de se tourner vers Ron :
- Je ne voudrais pas jouer les rabats joie, Ron, mais tu te souviens de ce qui est arrivé la dernière fois que tu as prévu ce genre de petite… fête ?
Ron grimaça.
- Oui, mais… Y a pas de raison pour que ça recommence… N'est-ce pas ?
- Non, bien sûr ! se hâta de répondre Harry.
Il s'en voulait d'avoir parlé de choses graves alors que ses amis étaient heureux.
- Et puis, fit Dean un peu gêné soudain, on n'aura pas tellement l'occasion de faire la fête, d'ici Halloween ! Alors, si on peut en profiter un peu…
- Surtout que Miss Super Parfaite ne pourra pas dire grand-chose contre cette fois ! ajouta Seamus.
Il fit un clin d'œil à Ron.
- Surtout si tu l'empêches de parler !
Neville tourna la tête vers la table des Poufsouffle. Hermione chapitrait Ernie et Hannah qui auraient dû, en tant que Préfets responsables rappeler à leurs camarades la plus élémentaire des bienséances. Heureusement pour eux, Ron décida d'emmener Hermione loin des contrevenants et de leurs complices. Ernie lui adressa un sourire de reconnaissance et un hochement de tête compatissant.
-Mon pauvre vieux, lui souffla-t-il quand Ron passa devant lui pour rappeler à Hermione que des tas d'instructions l'attendaient sûrement sur son bureau, tu dois pas rigoler tous les jours quand même.
Ron préféra ne pas répondre tandis qu'Hermione lançait un regard venimeux au Préfet de Poufsouffle et à sa petite amie.
…
La matinée passa très vite. On ne parla que des fiançailles de Justin et Susan à la table du repas de midi. Seamus ne comprenait pas pourquoi ils avaient décidé de s'engager ainsi, alors qu'ils n'avaient pas encore terminé leur scolarité, ni commencer à vivre.
- C'est Justin qui a voulu se fiancer, dit Neville au bout d'un moment.
- Mais ça ne me dit toujours pas pourquoi ! fit remarquer Seamus. C'est vrai, c'est tout juste si on savait que lui et Susan étaient ensemble…
- Peut-être qu'il s'est dit que ça lui donnerait le droit de témoigner son affection à sa dulcinée, se mit à rire Dean.
- Certainement pas ! asséna Hermione, catégorique.
Tout le monde esclaffa, sauf Neville.
- Parce qu'il est terrifié.
Les rires cessèrent. Tous tournèrent les yeux vers le jeune Londubat. Neville leva les yeux vers Harry. Celui-ci savait que son ami avait raison. Justin vivait dans l'angoisse la plus profonde depuis la fin de l'année précédente. Il était devenu un assidu de la Défense contre les Forces du Mal. Il ne parlait plus que de cela avec Harry, à croire qu'il en rêvait. Chargé du renseignement au sein de la Maison Poufsouffle, il transmettait le moindre geste, la moindre parole suspecte et surveillait ses camarades comme s'ils devaient se lever la nuit pour venir l'assassiner dans son lit. Il lui avait même dit en plaisantant qu'il allait se rendre malade et qu'il devait penser à autre chose qu'à la guerre. Apparemment, il l'avait écouté. Mais Harry n'aurait jamais pensé qu'il serait allé jusqu'aux fiançailles. Il n'imaginait même pas d'ailleurs comment Susan avait pu accepter, elle qui était si réfléchie et pondérée d'ordinaire. Du moins pour ce qu'il en savait.
- Il dit, reprit Neville dans un soupir, que si jamais ils sont encore en vie à la fin de l'année scolaire, ils se marieront.
- Ils sont dingues ! s'exclama Seamus.
- Ensuite, continua Neville sans prendre garde à son interruption, ils s'engageront ensemble dans la lutte contre V..Vloldemort…
- Ils auraient très bien pu le faire sans se marier ! observa Dean.
Il jeta un œil à Seamus, et sourit d'avance à ce qu'il allait dire.
- Regardez Seamus, lui aussi il va s'engager dans la lutte contre les forces du mal… et tout seul ! C'est pas méritoire, ça !
Seamus tourna un peu la tête vers le groupe des filles, où Lavande Brown commentait, elle aussi, les fiançailles de leurs camarades. Il soupira.
- Bien sûr que c'est méritoire ! répondit-il. Mais ce serait quand même plus plaisant si je savais que quelqu'un m'attend…. Mais ce n'est pas pour autant que je serais prêt à me passer la corde au cou ! s'écria-t-il sur un ton plus enjoué.
Hermione secoua la tête en souriant.
- Seamus, soupira-t-elle à son tour, si tu ne changes pas un tant soit peu, je crains que ce ne soit la fille sur laquelle tu auras jeté ton dévolu qui sera prise d'une furieuse envie d'aller se pendre… et pas à ton cou…
Neville se mit à rire. Dean toussota tandis que Seamus faisait une grimace puérile à la jeune fille. Ron se dépêcha de faire remarquer qu'il n'était pour rien dans l'observation qu'elle venait de faire. Harry, lui, observait Justin et Susan à la table voisine. Etait-ce pour avoir moins peur qu'ils avaient décidé de s'avancer vers les Ténèbres main dans la main ? C'est ce qu'aurait dit Dame Agnes, sans doute. Il revint vers ses amis, prêt à leur sourire et à rire avec eux. Un peu plus loin, à quelques places, Ginny le regardait, sérieuse et désolée. Il haussa les épaules et détourna le regard.
…
Harry passa l'après midi à la bibliothèque, mais il ne put s'approcher d'aucun livre traitant des Salamandres. Ron le tannait pour qu'il l'aidât à choisir un thème pour son exposé de Sortilèges. Il devait le présenter en début de semaine suivante et il n'avait encore fait aucune recherche sur le sujet, pour la bonne et simple raison qu'il n'avait aucune idée du sortilège qu'il allait étudier devant ses camarades…
- Tu n'as qu'à faire une recherche sur les sortilèges pour animer les objets moldus… chuchota Harry qui avait beaucoup de mal à trouver lui-même une idée pour son propre compte.
Le visage de Ron s'éclaira :
- Oui ! fit-il soudain illuminé. Et je n'aurais qu'à demander son tourne-fisc à Flitwick pour faire ma démonstration… Ainsi Hermione ne se posera aucune question quand elle me verra avec…
- A supposer qu'il accepte de te le prêter, sourit Harry pour tempérer l'enthousiasme de Ron.
- Il me le prêtera, assura Ron. J'ai parlé avec lui quand on a fait la fête l'année dernière. Il est toujours ravi quand ses élèves s'intéressent aux mêmes choses que lui…
Mrs Pince fit quelques "Hum!" peu amènes. Les garçons replongèrent leur nez dans leurs livres.
- Qu'est-ce qu'Hermione va présenter ? demanda Harry à voix basse un moment plus tard.
- Une conférence sur les rituels d'enchantements des objets avec reconnaissance visuelle ou vocale… ou quelque chose comme ça… répondit de même Ron. Et toi ?
- Je me laisserai bien tenter par les Illusions, dit Harry en tournant les pages de son livre. Oui, les Illusions me semblent un bon sujet d'étude pour moi…
Ron cessa de recopier les titres des livres qu'il désirait emprunter.
- Tu m'inquiètes Harry, tu sais… Je te trouve bien amer, ces derniers temps. Et bien pessimiste… Nous avons déjà Hermione pour nous ramener sur le chemin de la raison, tu n'as pas besoin de jouer les défaitistes à tout bout de champ…
Mrs Pince passa près d'eux et il se tut, lui décochant un sourire charmeur. Puis il reporta son attention vers Harry :
- Tu es sûr que tu ne regrettes pas Ginny ? demanda-t-il. C'est quand même depuis que tu m'as assuré que tu ne ressentais rien pour elle que tu es complètement… enfin que tu n'as pas l'air dans ton assiette.
- Fiche-moi la paix avec Ginny !
Harry se mordit les lèvres. Il n'avait pourtant pas parlé très fort. Ce fut assez cependant pour attirer la curiosité de ses camarades plongés dans le silence studieux de la bibliothèque et le regard courroucé de Mrs Pince. Il referma son livre et avant même que la bibliothécaire ouvrît la bouche il s'apprêta à quitter les lieux… Il reviendrait plus tard pour se renseigner sur les Salamandres. Et de toutes façons, Rogue l'attendait pour une séance de rattrapage.
Il sortit de la bibliothèque au moment où Malefoy y entrait. Le Préfet de Serpentard le toisa avec morgue, un sourire méprisant au coin des lèvres, lui cédant le pas avec dérision.
- Voici le phénix des hôtes de ce château, dit-il aux camarades qui l'accompagnaient. Quel beau capitaine nous avons là ! Si son ramage se rapporte à son plumage, nous n'avons qu'à attendre que s'élève le chant du phénix qui se meurt. Il a déjà un teint de cendres… oh ! le feu couve encore sous la cendre ?
Harry venait de rougir de colère contenue. Il éteignit les lueurs assassines de ses yeux et reprit le contrôle de lui-même.
- Un phénix renaît toujours de ses cendres, Malefoy, grinça-t-il entre ses dents.
- Ca c'est ce que tu crois, Potter… murmura Drago sur le même ton. Ce n'est pas parce que tu as échappé une fois au Maître des Ténèbres que tu es immortel.
Harry baissa les yeux sur la baguette que Malefoy faisait tourner entre ses doigts, dans un désir manifeste de s'en servir contre lui. Harry sourit, satisfait.
- Sans doute, acquiesça-t-il. Mais ce ne sera pas toi qui m'ôtera la vie, Malefoy. Et savoir que tu meurs littéralement d'envie de m'envoyer un Avada sans pouvoir le faire sous peine d'encourir la monstrueuse colère de ton Maître… c'est quelque chose, vois-tu, qui me met de bonne humeur chaque fois que j'y pense.
Il fit un petit salut ironique à Malefoy, qui, les mâchoires crispées, répondait à Mrs Pince qui lui demandait sans ambages s'il comptait prendre racine à la porte où s'il allait se décider à entrer, sous l'œil sarcastique de Ron.
…
Harry regrettait de n'avoir pu rechercher les caractéristiques des Salamandres. Il aurait pu fermer la bouche de ce fourbe de Malefoy avec plus d'esprit sans doute. Et tandis qu'il descendait vers le bureau de Rogue, il se dit avec amertume, que McGregor, elle aurait trouvé les mots pour le toucher vraiment, avec brio, fantaisie, finesse, et cet esprit railleur incomparable.
- Potter !
La voix de Rogue le fit frissonner.
- Monsieur ?
- Vous n'êtes pas avec moi, Potter… si vous voulez perdre votre temps, je vous serais fort reconnaissant de ne pas me faire perde le mien… Concentrez-vous, je vous prie. Ce n'est pourtant pas difficile de faire venir à vous cette chaise vide.
- Non, Monsieur…
- Potter… Qu'est-ce qui se passe ?
- Rien, Monsieur…
Harry ferma son esprit. Dans un réflexe. Rogue eut un sourire, furtif.
- Vous avez peur, Potter, dit-il de sa voix froide et satisfaite.
- Oui, Monsieur.
Harry leva les yeux vers le professeur.
- Et vous, Monsieur ? Vous n'avez jamais peur ?
Rogue cligna des paupières plusieurs fois.
- Je ne crois pas que cela vous concerne.
Harry sourit pour lui-même.
- Non, en effet.
Il ferma les yeux. Il sentit la chaleur de la magie en lui. La chaise fut auprès de lui.
- Bien, dit la voix de Rogue, neutre et monotone. A présent recommencez, les yeux ouverts.
Il recommença autant de fois que le lui demanda Rogue : la chaise, les livres, les livres et la chaise. C'était ennuyeux. Il y avait longtemps qu'il tournait les pages de ses livres sans les toucher. Il pouvait même jongler avec plusieurs objets sans les toucher. Ca avait épaté Ron. Mais il n'était pas là pour épater ses amis, aurait dit Rogue. Il était là pour affronter le Maître des Ténèbres, tout seul, sans personne à impressionner, sans jouer les héros, sans…
- Po-tter !
Rogue avait un éclat féroce au fond du regard. Harry se tint sur la défensive. Le professeur posa sa baguette sur son bureau, dans un geste énervé. Lui non plus n'était pas dans son assiette. Il parut se ressaisir. Il releva vers le jeune homme un visage qu'il essayait de rendre, non pas avenant, ç'eût été beaucoup trop pour lui, mais moins sévère.
- Vous faîtes encore des rêves étranges, Potter ? Le Seigneur des Ténèbres vient-il encore vous tourmenter ? Qu'est-ce qui vous tracasse ? Vous avez besoin qu'on vous accorde un peu plus d'attention, Potter ?
- Heu… non, Monsieur…
- Alors pourquoi votre esprit n'est-il pas dans cette pièce avec le reste de votre personne ?
Harry ne répondit pas. Rogue n'attendait pas de réponse de sa part. Le professeur était en colère, mais pas vraiment contre lui. Il n'était pas plus à ce qu'il faisait qu'Harry lui-même.
- Monsieur ? essaya Harry. Avez-vous des nouvelles de Remus ?
- Il va bien ! répondit brusquement Rogue.
- Vous croyez que je pourrais le voir… un jour prochain ?
- Non.
Harry se raidit. La satisfaction était évidente sur le visage du professeur. Le jeune homme ignorait toutefois si elle lui venait du fait qu'il venait de lui refuser quelque chose qui paraissait important pour Harry ; ou s'il prenait plaisir à priver Remus d'une compagnie.
- C'est trop dangereux, Potter. Pour lui, bien sûr… Mais je doute que cela entre dans vos petites préoccupations égoïstes.
Il lui fit un geste de la main pour le congédier.
- Vous reviendrez demain, Potter. A quinze heures comme tous les mardis. Et tâchez d'amener votre tête avec vous, cette fois.
Harry fit une grimace. Il marcha vers la porte, lentement. Puis il se retourna vers le Professeur Rogue.
- Vous sentez-vous si seul, Monsieur ?
- Pardon ? fit Rogue éberlué de ce qu'il prenait pour de l'insolence.
- Vous sentez-vous si seul, Monsieur, répéta Harry. Que vous voudriez que tous autour de vous soit triste et solitaire.
- Je vais faire comme si je n'avais rien entendu, Potter, grinça Rogue.
- Cela vous plait sans doute de tenir votre ancien ennemi en votre pouvoir, n'est-ce pas ? De lui refuser ou de lui accorder le soulagement de ses souffrances, la compagnie de ses amis… et il en va de même avec moi, n'est-ce pas ? Vous êtes heureux de vous dire que vous tenez ma vie entre vos mains parfois…
Rogue était pâle.
- Vous allez trop loin, Potter, l'avertit-il. Je ne fais que ce que je crois devoir faire. Je n'ai aucun compte à vous rendre. Et ce que je fais, je le fais pour vous protéger, vous et Lupin.
- Bien sûr, Monsieur, répondit Harry à voix basse. Veuillez m'excuser de vous avoir prêté des intentions presque humaines. Continuez à protéger Remus de la manière qui vous semble adéquate. Vous êtes seul juge et seul maître.
Il sembla à Harry que Rogue avait blêmi davantage. Il crut vraiment qu'il était allé trop loin. Il crut qu'il allait le rappeler et lui signifier qu'il ne voulait plus travailler avec lui. Qu'il allait en référer à Dumbledore. Il resta devant la porte, attendant la sentence. Il fut presque soulagé quand il le vit lever imperceptiblement la main et que la lourde porte se referma lentement sur lui.
…
Toute la soirée Harry fut préoccupé par ce qui s'était passé dans le bureau de Rogue. Il regrettait ses paroles. Et en même temps il sentait confusément que le professeur n'y avait pas attaché autant d'importance qu'il aurait dû. Lui non plus n'avait pas l'esprit à ce qu'il faisait, cet après-midi-là. Harry doutait cependant que ce fut à cause de Malefoy ou de McGregor, ou même de Lupin, ou de cette stupide histoire de noms d'équipes de Quidditch.
Avant le repas, il se décida à redescendre vers les cachots et à frapper à son bureau. Personne ne lui répondit. Rogue ne parut pas au repas du soir. Harry résolut de lui parler le lendemain avant le cours de potions. Il se leva tôt, descendit déjeuner dans les premiers. Il n'écoutait pas le monde autour de lui. Il ressassait les mots qu'il devrait dire. Peut-être Rogue le prendrait-il de haut. Peut-être devrait-il laisser courir les choses. Un coup d'œil sur Ginny le persuada que ce n'était pas la meilleure des solutions. Il pouvait laisser les choses aller à vau-l'eau avec McGregor, cela n'engageait que lui. Et elle, ajouta une petite voix dans son esprit qu'il ne voulut pas écouter. Mais avec Rogue, c'était trop important. Trop d'enjeux avaient été misés sur cette fragile relation qui s'était établie et il ne voulait pas être celui par qui le malheur arrive… pas cette fois en tous cas.
Rogue ne vint pas à la table du petit déjeuner non plus. Dumbledore n'était pas là et le professeur McGonagall semblait un peu désorientée. Harry se présenta aux cachots du professeur de Potions un peu en avance. Il frappa à la porte ouverte. Rogue était debout devant le tableau où étaient inscrites les instructions pour la nouvelle potion à concocter. Harry reconnut l'écriture de McGregor, à la craie blanche sur le tableau noir.
- Entrez, Potter, fit Rogue d'une voix lasse.
- Monsieur…
Les mots qu'il avait soigneusement préparés restaient coincés en travers de sa gorge. Rogue lui tournait le dos. Il eut envie de lui crier que la moindre des politesses serait de le regarder quand il venait lui faire des excuses.
- Je vous prie de m'excuser, Monsieur… dit Harry d'une voix sourde.
Il y eut du bruit derrière lui, dans le couloir. Rogue se retourna enfin. Son air grave frappa Harry.
- Pardon, Potter… fit-il. Je n'écoutais pas ce que vous disiez…
En même temps, il fit un signe impérieux pour faire entrer les Septième Année.
- Allons ! Nous n'avons pas de temps à perdre, veuillez entrer, je vous prie et installez-vous rapidement. Vous n'aurez pas trop du temps imparti. Vous êtes encore là, Potter ? Que voulez-vous ?
- Cela peut attendre, Monsieur… répondit Harry.
Il s'assit à sa place, sous le regard soucieux de Ron et d'Hermione. Il observa le professeur tout le long du cours. Il n'arrivait pas à déterminer s'il avait trouvé là le moyen de refuser ses excuses, ou s'il voulait se faire prier pour les accepter. A moins qu'il n'y eût autre chose. Plusieurs fois, le professeur fut sur le point de perdre patience. Il réclama les devoirs qu'ils devaient rendre et Harry voulu en profiter pour lui parler à nouveau.
- A propos d'hier soir, Monsieur…
Rogue frémit et Harry sentit son estomac se nouer. Il lui tendit lentement son devoir que Rogue prit d'un geste sec.
- Je voulais vous dire, Monsieur…
- Eh bien ? l'interrompit Rogue sèchement. Nous mettrons cela sur le compte de votre insolente arrogance, Potter. J'ai l'habitude des accusations infondées. Ne croyez pas que vous pourriez m'avoir blessé… votre suffisance m'atterre chaque fois, Potter.
Rogue essaya un sourire narquois. Harry baissa les yeux.
- Bien, Monsieur, dit-il légèrement soulagé.
Il n'insista pas davantage. Il n'en eut guère le temps d'ailleurs. Un peu de bruit à la porte eut le don d'exaspérer le professeur. En deux enjambées, il partit terroriser les Première Année qui attendaient leur tour dans le couloir.
…
- Qu'est-ce qui se passe ?
La voix d'Hermione était anxieuse, et le regard de Ron tout aussi angoissé.
- Il est deux heures vingt, Harry. Ca fait une demi-heure qu'on t'attend à la bibliothèque. Tu n'as pas desserré les dents depuis hier soir et tu as une tête affreuse. Alors, je répète : qu'est-ce qui se passe ?
- C'est avec Rogue, n'est-ce pas ?
- Ron !
- Oui, souffla Harry.
Hermione pâlit. Ron se pencha en avant, le regard rétréci de colère.
- J'en étais sûr ! Qu'est-ce qu'il a fait ? Qu'est-ce qu'il t'a dit ?
Harry jeta un regard circulaire sur la salle des Quatre Maisons. Il n'avait pas envie de discuter de ça ici.
- Rien, répondit-il néanmoins. C'est moi qui ai fait. C'est moi qui ai dit.
Il baissa la tête.
- Il est arrivé quelque chose. Je ne sais pas quoi, mais il est arrivé quelque chose.
Hermione mit sa main sur sa bouche. Comme si elle pensait soudain à quelque chose.
- Est-ce que ça a un rapport avec Remus ? demanda-t-elle.
- Oui.
Harry haussa les épaules.
- Enfin… en partie. Pourquoi ?
- Je l'ai vu ! dit précipitamment Hermione. Je l'ai vu, ce matin à l'aube qui venait du parc…
- Remus ? interrogea Ron.
- Non, Rogue…
- Je savais qu'il venait de la Cabane… Oh mon Dieu ! Est-ce qu'il est arrivé quelque chose à Remus ?
- Je… Je ne sais pas, balbutia Harry.
Un doute lui soufflait au visage mille questions alarmantes.
- Mais s'il était arrivé quelque chose à Remus, on nous l'aurait dit… chuchota Ron.
Il levait vers Hermione un regard interrogateur. Puis il fronça les sourcils.
- Et qu'est-ce que tu faisais à l'aube pour voir Rogue dans le parc. On ne voit pas le parc des dortoirs des filles que je sache…
- Oh Ron ! fit Hermione, agacée. Crois-tu que ce soit le moment ? Je n'arrivais pas à me rendormir. Je pensais à Harry et à sa mine préoccupée d'hier soir. Je suis descendue dans la salle commune, c'est tout. Et j'ai regardé par la fenêtre…
Ron hocha la tête.
- Mais tu as raison, Harry, continuait à réfléchir la jeune fille. J'ai trouvé le Professeur Rogue étrange ce matin.
Ron renifla.
- Fatigué, reprit Hermione. Très fatigué. Très las. Et triste… Oui, il est arrivé quelque chose. Je dois le voir ce soir pour ma séance d'occlumancie, je pourrai lui demander…
Harry se leva brusquement.
- Et moi je dois le voir à trois heures… Je vais y aller tout de suite et je ne sortirai pas de son bureau qu'il ne m'ait dit ce qui arrive à Remus…
Il fit signe à ses amis de l'attendre là et quitta la pièce vivement.
…
Il se dirigea vers les cachots, le pas pressé, aux aguets, cependant. Il n'avait aucune envie de rencontrer Malefoy sur son territoire.
Il approchait du bureau de Rogue lorsque la porte s'ouvrit. Ellie McGregor en sortit. Harry ralentit le pas. Elle était bien la dernière personne qu'il avait envie de voir en ce moment, juste après Malefoy. Il jeta un rapide coup d'œil à droite et à gauche comme pour chercher où se cacher. Il se traita d'idiot et fit un pas sur le côté pour laisser passer la jeune fille afin qu'elle ne lui reprochât pas d'encombrer le couloir une fois de plus. Elle passa devant lui sans un mot, sans un regard. Il en resta bouche bée un instant. Il la suivit du regard. Elle marchait, droite, comme un automate. Elle hésita, se retint au mur soudain et pénétra très vite dans la salle la plus proche. Harry balança. Il devait parler à Rogue. Mais il avait encore quelques minutes devant lui. Il courut vers la pièce où McGregor était entrée, dans un mouvement chancelant, bouleversée et –Harry n'en était pas certain- les larmes ruisselant sur ses joues.
Elle était assise le dos à la porte à l'un des pupitres de la classe. Il s'approcha lentement et prit un siège pour s'asseoir devant elle.
- McGregor ? fit-il, hésitant.
- Fiche le camp, Potter ! murmura la jeune fille.
- Ce n'est pas prudent de tourner le dos à une porte. Ca m'étonne de toi…
Il essayait de percevoir, au travers du rideau brun de ses cheveux, un peu de son visage. Elle releva la tête et il vit qu'il n'avait pas eu la berlue. Deux larmes coulaient parallèles jusqu'à la commissure de ses lèvres crispées.
- Qu'est-ce que tu veux Potter ? demanda-t-elle avec brusquerie.
Le cœur d'Harry se serra soudainement.
- Qu'est-ce qu'il y a ? questionna-t-il avec précipitation. Je t'ai vue sortir de chez Rogue. Qu'est-ce qu'il t'a dit ? Qu'est-ce qu'il t'a fait ?
Il détestait le professeur à ce moment précis.
- Il… Il ne t'a pas renvoyée ?
Elle secoua la tête. Elle mordit ses lèvres. Comme pour retenir les sanglots qui montaient à sa gorge.
- Mon frère… réussit-elle à dire. Il est mort.
Un seau d'eau glacée tomba sur les épaules d'Harry. Un violent frisson le parcourut et fit remonter la chair de poule le long de ses bras.
- Ton frère Quentin ? demanda-t-il d'une voix éteinte.
Elle hocha la tête dans un reniflement destiné à contenir ses pleurs. Son menton trembla et elle baissa à nouveau le front. Harry suivit des yeux la larme qui coula du coin de son œil jusqu'à son oreille. Elle l'essuya d'un geste de la main.
- Je… je suis désolé… murmura Harry.
- Tu ne le connaissais même pas… répondit rudement McGregor.
- Non, mais je te connais, toi…
Il se rapprocha de la table et posa ses mains sur les siennes serrées en poings sur le pupitre. Il commença à les tapoter et soudain ce fut Hermione, les yeux au ciel, qu'il vit devant lui à la place d'Ellie. Il cessa ses tapotements et se contenta de serrer ses doigts sur ceux de la jeune fille. Elle pleurait sans retenue à présent que les mots étaient sortis de sa bouche, qu'elle avait prononcé elle-même à haute voix l'annonce que lui avait faite son Directeur de Maison.
- Laisse-moi, Potter… je veux rester seule.
- Je le sais, répondit Harry. Mais ce n'est pas ce qu'il faut faire.
- Tu n'as rien de mieux à faire, qu'à me regarder pleurer ?
Harry lui fit un sourire qu'elle ne vit pas. Quelques semaines auparavant, il serait parti en courant pour ne pas voir une fille pleurer. Pourtant il n'avait pas envie de partir et les larmes de McGregor avaient sur lui un effet qu'il n'avait encore jamais ressenti.
- Que s'est-il passé ? demanda Harry doucement. Voldemort s'en est-il pris à nouveau à ta famille ?
Elle secoua la tête une fois de plus.
- Il a dit que Quentin était en mission avec d'autres membres de… tu sais quoi. Ils protégeaient une famille de moldus…
Elle serra ses mains sur celles d'Harry comme pour se retenir de crier le désespoir qui la submergeait soudain. Les ongles de la jeune fille s'enfonçaient dans la peau d'Harry. Il ne les sentait pas. Une vague de détresse monta jusqu'à lui. Il eut mal. Il eut peur. Il crut qu'il avait réveillé le désarroi qui l'avait saisi à la mort de Sirius. Puis il réalisa qu'il venait de prendre au visage le chagrin sans nom d'Ellie McGregor. C'était une douleur presque physique, un hurlement d'animal blessé, un spasme violent. Il fallait qu'il lâchât ses mains, qu'il fermât son esprit pour ne plus éprouver cette souffrance qui ne voulait pas sortir d'elle. Mais il ne le pouvait pas. Il ne le voulait pas. Tous les efforts qu'il avait fournis des mois durant pour la tenir loin de lui et de son esprit étaient soudain réduits à néant. Tant pis pour les larmes, tant pis pour la peine. Il ne pouvait pas la laisser seule dans cet état. Il serra à son tour ses doigts dans les siens.
Elle grimaça douloureusement.
- Il a été tué…
Elle s'effondra sur la table, son front sur les mains du jeune homme. Harry sentait à présent la chaleur de ses larmes sur ses poignets, sous ses cheveux épars. Ses épaules tressautaient secouées de sanglots violents et un hoquet l'empêchait de respirer normalement. L'onde de désolation qui les avait saisit se retirait lentement.
- Calme-toi, murmurait Harry.
Il avait conscience que ces mots n'avaient aucun sens. Il savait qu'elle n'avait aucune envie de se calmer. Il se tut, la laissant tremper ses mains de ses pleurs. Le silence les entourait, à peine troublé par les chuchotements du chagrin d'Ellie. Il oublia qu'il avait rendez-vous avec Rogue et lorsqu'il s'en souvint, il ne s'en émut pas pour autant.
La jeune fille avait calmé ses sanglots. Elle releva un visage rougi et défait vers Harry.
- Tu ne dois pas rester ici, McGregor, dit celui-ci d'un ton ferme pour cacher sa propre émotion. N'importe qui peut passer par-là et te trouver seule dans cet état… vulnérable. Ce serait trop facile de te lancer un sortilège et j'en connais qui ne s'en priverait pas. Retourne auprès de tes amis.
- Je n'ai pas envie de voir mes amis. J'ai envie de me retrouver seule un moment.
- Je sais bien que tu voudrais te retrouver seule, lui dit Harry avec force. Je sais bien que ton chagrin te tiendra lieu de compagnie. Mais crois-moi, ce n'est pas la solution.
Elle leva ses yeux sombres sur lui, dans un regard interrogateur. Il se sentit un peu ridicule de se laisser emporter ainsi.
- Tu fais comme tu veux, se hâta-t-il d'ajouter.
Elle fit un pauvre sourire, qui n'était même pas l'ombre de celui qu'elle arborait d'ordinaire.
Elle retira ses mains, lentement, de dessous celles d'Harry. Elle essuya de ses doigts, plusieurs fois, ses joues pâles. Elle recoiffa ses cheveux en arrière et replaça une mèche rebelle derrière son oreille. Elle prit plusieurs inspirations profondes pour retrouver une respiration régulière.
- Merci, Potter, dit-elle. Je vais déjà mieux.
- Oui, lui sourit Harry. Jusqu'à dans une heure ou deux…
Elle haussa une épaule.
- C'est toujours une heure ou deux de gagnées…
Ils se levèrent ensemble et il l'accompagna jusqu'à la porte de la classe.
- Attends, dit Harry.
Il ouvrit précautionneusement la porte et jeta un regard prudent dans le couloir.
- C'est bon ! fit-il à voix basse. On peut y aller.
McGregor sortit derrière lui.
- Tu crains d'être vu avec moi ? chuchota-t-elle dans une pauvre tentative de moquerie.
- Non, lui répondit Harry sérieusement. Je crains que toi tu ne sois vue avec moi.
Il lui fit un petit signe de la main et se dirigea d'un pas pressé vers le bureau de Rogue tandis qu'elle redescendait vers les quartiers des Serpentard.
Ayaminne : Bon Harry et Ellie avancent à petits pas mais quand vont-ils enfin y arriver! Mais qui te dit qu'ils vont y arriver ?A Ron et ses angoisses, il manque toujours autant de confiance en lui! Ben oui, il serait pas Ron sinon… Et puis ton meilleur ami qui te dit qu'il te veut pas dans l'équipe ça ébranlerait n'importe qui non ? Que va-t-il se passer dans les cachots suite à la formation des équipes de Quidditch? Ha ! ça pour le savoir il faudrait être invisible et se balader dans les quartiers de Serpentard… Peut-on connaitre la composition des autres équipes? Je crois que oui.. lors du premier match.
meredith : hum , Ron n'a pas franchement confiance en lui , mais c'est vrai qu'harry n'a pas été très clair avec le poste auquel il le promettait ...c'est dommage qu'il ne lui ai pas dit plus tôt qu'il serait un bon poursuiveur car il aurait pu s'entrainer ! mais je suis bien d'accord , chez les weasley , ce qui prime c'est le travail d'équipe .. oui j'en suis persuadée aussi. Et puis Harry n'a pas eu l'occasion de lui expliquer non plus…
Les phénix étincelants , flamboyants… ca lui va très bien à l'équipe d'harry ! Je me demandais , si un des capitaine , mis a part malfoy , avait voulu sélectionner crabe et goyle par exemple en batteur , est ce que ceux ci aurait pu refuser d'être pris ? Oui bien sûr. D'ailleurs qui voudraient de ces deux Trolls dans leur équipe ? parce que sinon les autres capitaines auraient pu ainsi dissocier l'équipe des serpentards en en prenant tous un peu dans leurs équipe .. oui bien sûr mais on ne peut obliger un joueur à accepter de jouer dans une équipe… et puis il y a bien du avoir des personnes (( comme ginny weasley )) sélectionnée par plusieurs capitaines ..alors a qui la priorité ? le joueur… il vaut mieux qu'un joueur joue dans l'équipe où il le désire. Sinon, bonjour l'ambiance ! Mc Grégor et harry m'ont fait beaucoup rire ! elle lui dit qu'elle va lui fermer la bouche avec autre chose qu'un silencio ...alors avec un baiser peut être ? ca serait bien son style .. oui, hein… Mais il faut s'attendre à tout avec elle… La petite attrapeuse m'a l'air pas mal , ahh lala je sens qu'on va avoir droit a d'autre démonstration d'amour fraternel ... quelques jours inconfortable pour Grayson (le frère) en effet !
Ayako : Ah contenteuh de voir que quelqu'un partage mon avis sur Sev...(merci de ton soutien Alya Zmieikissila) nananèreheu… heu désolée… Et puis pê est-il enfermé à Hogwart mais tout le monde sait que si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toa (un peu de culture dans cette review afligeante) d'accord, mais bon, pour venir à Rogue, il faut vraiment en avoir envie, hein… et il faut dire qu'il ne fait d'efforts pour être connu non plus ce pauvre homme… enfin ce que j'en dis moi… C'est pas ma faute si JKR en a fait un être heu… détestable ? ambigu ? bon allez on va dire sujet à controverse…
Pour le chapitre...Harry va se faire des ennemis parmis ses amis de Slytherins... pourquoi ? à cause des sélections ? il va vraiment falloir que ginny donne des conseils d'oppositions par rapport au grand frêrot o et y'aura deux grand frêrots mal aimé dans Hogwart Hahahhaha ! oui mais les grands frères c'est fait pour ça ! G aussi adoré la discussion entre Harry et MacGregor, sur le quidditch et les elfes de maisons mais associer le vert couleur de l'intelligence de l'espoir à Malfoy... br, je sais que c'est leur couleur de maisons... Ben oui, j'y peut rien moi….mais nan je vais pas m'y faire...une si belle couleur...associée à Malfoy fils par contre mon preferé c'était les Veracrasses VerdoyantsOui j'en suis assez fière de celui-là…
FanFiction-mode d'emploi : C'est super d'avoir mis ma pub dans ton disclamer. Merci encore. Euh... s'il te plait, tu pourrais indiquer que le nom de plume c'est Fanfiction-mode d'emploi(adresse /fanfictionmodedemploi ou /u/577456)je serais comblée. C'est fait !
Je te pose ce soir la dernière review avant 10 jours car je pars en vacances demain matin. Pour ne pas être en manque, j'ai copié dix chapitres sous word pour lire chaque soir. je te mettrai les reviews correspondantes en revenant ! MDR ! j'espère que tu auras (as eu) mieux à faire durant tes vacances ! J'ai bien aimé encore le dialogue Harry Ellie, même s'il a finalement été douloureux à harry. ne se rend il pas compte qu'il ne pourra pas faire sans ? non sans doute. Il laisse faire… en espérant que cela ne l'entrainera pas trop loin sans se rendre compte qu'il est déjà trop tard pour faire marche arrière… Sympa la sélection de Quidditch. C'est vrai que si Ron marquait des buts en tant que gardien, pourquoi pas le mettre carrement poursuiveur ! C'est ce que je me suis dit… Bien vu aussi le frère et la soeur Serpentard qui ont des conceptions différentes de la façon de gérer la situation. La dimention que HArry prend auprès de ses camarades en dehors de sa charge de Survivant aussi. Oui. Saura-t-il gérer cela aussi ?
Alya Zmieikissila : Pôvre Severus qui doit s'arracher les cheveux devant le comportement de Malefoy ! Trouve lui rapidement une perle rare... sinon tu vas le tuer, et là JE NE VAIS PAS ETRE CONTENTE DU TOUT ! Un peu de pitié pour cet homme qui vaut la peine d'être connu ! Mais si je vous assure ! Il n'y a pas que l'apparence qui compte. Heu… de la pitié ? je ne crois pas que la pitié soit un sentiment que Severus Rogue aimerait susciter…
Ah ! Harry se rapproche d'Ellie... enfin c'est pas encore gagné ! Je crois qu'il a encore besoin d'un petit peu d'aide... oui de beaucoup d'aide… mais je crois qu'ils n'en demandaient pas tant… aucun des deux…
Voyons voir... le prochain chapitre aura lieu dans les cachots et on y verra Harry au prise avec le CHER professeur Rogue ? On aura peut-être la réponse de qui de Remus ou de Lucius a été trahi... à moins que Severus est trouvé un chemin dérobé pour ne rien dire à ce vieux fou de Maugrey. Hahahah ! non tu vois… ce sera pour plus tard…
cemeil : Et une grande question de réglée! On a fini de t'embêter avec le Quidditch maintenant! Quoique, je me demande bien le nom que va avoir l'équipe de malefoy... Moi aussi çà me plaît bien "les trolls verts des cachots". Et que penses-tu des Salamandre ? Et voilà, il suffisait juste à Ron de changer de poste! Yavéka a encore frappé !
J'ai beaucoup rigolé sur ce chapitre! Ca détend! Il était sympathique! La réplique de Rogue m'a fait éclatée de rire: "- Ce qui me console, ajouta-t-il avec un demi-sourire, c'est que, quoi qu'il arrive, cette coupe va définitivement quitter votre bureau à la fin de l'année, Minerva." Le professeur de potions est aussi doué pour les réliques cinglantes que pour ses tentatives d'humour. C'est limite sarcasme… mais je crois qu'entre lui et son ancien professeur, c'est au dessus de cela… Un chapitre qui redonne de la bonne humeur en tout cas! Oui… fallait ça hein… je ne crois pas que ce sera ton appréciation de celui-ci, ni de ceux qui suivront…
Lyane : j'ai adoré les sélections de Quidditch. Et voir Harry rire avec Ellie, ils étaient craquants. Ils sont vraiment mignons ensemble, et c'est bien qu'elle se soit reprise en main. Il en faut plus pour l'abattre. Elle sans doute qu'elle aussi a apprécié ce moment dans la grande salle…
