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Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris... Bonne lecture.


Chapitre 112

Incertitudes et Déconvenues

Le lendemain matin, à la table du petit déjeuner, il ne manquait personne, sauf le directeur. Le Professeur Rogue paraissait s'être repris. Et même si ses collègues semblaient un peu plus graves que d'ordinaire, il ne manifestait lui-même que sa coutumière impassibilité. Harry fut peut-être le seul à remarquer que le pli de sa bouche était à peine plus amer que d'habitude. Il croisa le regard d'Hermione, plein d'une compassion triste pour le professeur. Elle sourit à Harry en haussant les épaules dans un geste d'impuissance. C'était aussi cela qu'il ressentait. Une impuissance accablante à tenir éloigné ceux qu'il aimait du malheur. Il tourna la tête vers McGregor, assise à sa place, aussi droite et fière que d'ordinaire, mais les yeux fixés sur son assiette. Elle ne mangeait pas. Elle ne parlait pas. Elle était là tout simplement, son visage pâle et ses yeux cernés, pas même absente, mais pas tout à fait là non plus.

La table des Serpentard était silencieuse. Aucun des deux camps n'avait envie de faire des commentaires. Du moins, avaient-ils sans doute déjà été faits la veille en l'absence des intéressés. Seuls les reniflements lugubres de Crabbe troublaient le mutisme des Serpentard. Manifestement, Malefoy en était irrité, importuné même, d'après la manière dont il pinçait le nez et tordait le coin de sa bouche en une moue contrariée. Il goûtait davantage l'affliction sobre de Théodore Nott, à sa place, en bout de table. Lui non plus n'avait pas touché au petit déjeuner.

Harry lui aussi était triste. Mais pas pour Vernon, ni pour Pétunia. Encore moins pour Duddley. Il était triste de la tristesse d'Ellie McGregor. Il s'en voulait un peu de ne ressentir aucune commisération pour sa famille. Il ne détrompait personne quand on lui glissait des regards apitoyés ou de soutien. Peut-être qu'Hermione n'était pas dupe. Ni Neville sans doute, en face de lui, qui suivait son regard chaque fois qu'il s'égarait vers la table vert et argent. Harry se demandait si Malefoy et ses acolytes savaient réellement ce qui était arrivé. Il appréhendait l'arrivée du courrier et de la Gazette du Sorcier. La mort de deux évadés d'Azkaban, ainsi que l'arrestation d'un troisième, réputés dangereux, ne pouvait pas passer inaperçue. Le journal mentionnerait sans doute celle du fils d'un homme aussi important que Rory McGregor. On ne parlerait sûrement pas de celle de Vernon, ce n'était qu'un moldu sans importance… Du moins, Harry voulait-il l'espérer. Il fronça les sourcils sur Goyle. Ce dernier mangeait de bon appétit, avec un enthousiasme qui démontrait parfaitement qu'il ignorait encore le sort réservé à son père. De temps en temps, il arrêtait de porter sa cuillère à sa bouche pour se pencher vers son camarade Crabbe et secouer la tête avec une désolation qui lui passait dès qu'il reportait les yeux sur son bol de porridge.

Harry sentit le regard de McGregor sur lui et il tenta de répondre à son pauvre sourire. Il lui fit un signe discret de la main. Rusard pénétra dans la Grande Salle à ce moment précis. Il s'empressa vers la table des Professeurs et se pencha à l'oreille de Rogue. Il sembla à Harry que le professeur n'attendait que cette échappatoire. Il quitta immédiatement la table et se dirigea vers celle de sa Maison. Tous les élèves le suivirent du regard, dans un murmure diffus.

- Miss McGregor ? Veuillez me suivre, je vous prie.

Ellie McGregor se leva. Tous les regards étaient fixés sur elle. Elle passa derrière Betsie Singleton qui leva ses yeux pleins de larmes vers elle. McGregor lui donna une petite tape d'encouragement et serra rapidement sa main sur son épaule. Elle suivit Rogue sans un mot. Elle tourna la tête vers la table des Gryffondor lorsqu'elle passa devant. Neville esquissa un geste de la main. Ginny lui sourit. Harry se sentit très mal à l'aise longtemps après qu'elle eût passé la porte.

- Qu'est-ce qu'il lui veut ? entendit-il Ron demander à voix basse.

- Je suppose qu'on est venu la chercher pour assister aux obsèques de son frère, lui répondit Hermione sur le même ton.

Le vol des hiboux troubla brutalement le silence. Courrier et magazines tombèrent sur les tables. Hermione se précipita sur sa Gazette. Harry fut heureux que McGregor fût déjà partie. Ainsi, elle ne saurait rien des circonstances de la mort de son frère. Puis il se traita d'idiot. Bien sûr qu'elle saurait. Elle ne pourrait que savoir et lorsqu'elle rentrerait… Une exclamation de Ron, qui lisait par-dessus l'épaule d'Hermione interrompit le cours de ses pensées.

- Ah ! la vache ! s'exclama le jeune Weasley.

Il arracha pratiquement le journal des mains de son amie.

- Ah ! la vache ! répéta-t-il les yeux fixés sur la page du magazine.

Il tourna la Gazette vers ses camarades et s'écria :

- Qu'est-ce que vous dites de ça ?

Harry se demanda pourquoi il tournait la tête vers la table des Serpentard. Il suivit son regard vers Malefoy. Celui-ci n'avait pas l'air d'apprécier ce qu'il était en train de lire. Il froissa le journal et darda son regard vers chacun de ceux qui en tenaient un exemplaire entre les mains. Aux autres tables, ce n'étaient également que chuchotements et stupéfaction. A côté d'Harry, Hermione reprit le journal des mains de Ron et le tendit au jeune homme.

- Dommage que McGregor soit déjà partie ! regretta Seamus. J'aurais bien aimé savoir ce qu'elle aurait dit de cela…

Harry déglutit difficilement. Lui, au contraire, n'était pas de cet avis. Il savait que ce que McGregor aurait trouvé à dire n'aurait pas été du goût de Malefoy, ni de celui de leur Directeur de Maison… En première page, s'étalait un avis de recherche. Lucius Malefoy se prêtait avec une mauvaise grâce évidente à la traditionnelle séance de photos et posait, de face et de chaque profil, avec morgue et mépris. La photo datait sans doute de deux ans auparavant, à l'époque où il avait été arrêté après cette nuit mémorable au département des Mystères. Harry allait demander ce qui étonnait tant tout le monde lorsque ses yeux tombèrent sur ces mots : Mort ou vif… Il eut chaud soudain et son pouls s'accéléra. Maugrey avait eu gain de cause finalement. Mort ou vif, cela signifiait que la vie de Lucius Malefoy ne tenait plus qu'à un fil.

- J'espère que quelqu'un lui réglera enfin son compte… grogna Ron. Et voilà de quoi fermer le clapet de son bon à rien de fils…

Harry ouvrit, presque à regrets, le journal à la page qui relatait les tristes évènements de la veille. Il posait à peine les yeux sur le titre de l'article qu'un mouvement se produisit à la table des Poufsouffle.

- REVERS SÉRIEUX POUR CELUI QUI SE FAIT APPELER LE SEIGNEUR DES TENEBRES !

Harry leva la tête vers Justin Finch-Fletchey. Il s'était levé et tenait le journal à bout de bras, de manière à ce que tous l'entendissent lire.

- Le Ministère Magique communique : dans la nuit de lundi à mardi, les Aurors du Ministère, secondés par les volontaires d'une milice légale sous les ordres d'Alastor Maugrey, lui-même ancien Auror réputé, ont procédé à l'arrestation d'un Mangemort activement recherché depuis les premiers jours de l'année. Au cours d'une mission extrêmement périlleuse dans une banlieue moldue de Londres, les Aurors ont mis la main sur Miles Goyle, l'un des dangereux détenus d'Azkaban, évadé en compagnie de Darius Crabbe, de Théodore Nott et de Lucius Malefoy. Crabbe et Nott ont trouvé la mort lors de cette opération menée de main de maître par le Ministère, ainsi qu'un membre de la milice d'Alastor Maugrey.

Justin cessa de lire un moment. Il fixa la table des Serpentard. Tous les regards étaient tournés vers Malefoy et ses amis. Nott était très pâle en bout de table. Goyle avait verdi, comme si le petit déjeuner qu'il avait ingurgité s'agitait soudain dans son estomac. Il paraissait figé, la cuillère à la main, le visage stupide. Il implorait des yeux son ami Drago de lui dire que ce n'était pas vrai. Que son père n'était pas entre les mains de ce fou furieux de Maugrey. Les hoquets de Crabbe emplissaient à présent la pièce. Et Malefoy décochait à Justin Finch-Fletchey des éclairs de rage et de menaces muettes. Le sourire du jeune homme de Poufsouffle s'accentua et il reprit sa lecture, calme et triomphant.

- Lucius Malefoy a réussi à échapper à la justice magique, une fois de plus. Mais, le chef de la police magique nous assure qu'il ne peut aller bien loin. Des avis de recherche ont été lancés et ses anciens amis mis sous surveillance accrue. Son manoir et l'appartement de son épouse, Narcissa Black, sont étroitement contrôlés. Nul doute que cette action d'éclat, transformée en cuisant échec grâce à la collaboration entre la milice d'Alastor Maugrey et ses anciens collègues du Ministère, sera la toute dernière du Mangemort le plus dangereux de toutes la bande de scélérats qui entourent Celui-Qui-Ne-Veut-Pas-Etre-Nommé.

Un avis à la population est lancé. Si vous apercevez ce dangereux criminel, ne tentez pas de l'arrêter vous-même. Contactez aussitôt les services du Ministère qui sont d'ores et déjà habilités à se saisir de lui MORT OU VIF !

Justin clama ces derniers mots haut et fort. Minerva McGonagall sursauta. Les murmures se firent plus bruyants. La directrice adjointe se leva. Cette version de l'histoire paraissait la troubler quelque peu. Elle n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche. Drago Malefoy se leva lui aussi. Harry crut qu'il allait crier à la calomnie. Il était blême. Il quitta la table des Serpentard sur un geste pour qu'on le suivît. Personne ne bougea, encore sous le choc. Goyle restait bouche bée, attendant encore une confirmation, ou plutôt une infirmation, de ce qu'il venait d'entendre. Crabbe ne vit même pas l'appel de son chef, occupé à se moucher dans sa serviette. Seul Nott se décida alors que Malefoy passait devant la table des Poufsouffle. Justin, toujours debout, soutint le long regard d'intimidation du fils de Lucius Malefoy. Un Sang-de-Bourde, peut-être, semblait-il dire, mais un Sang-de-Bourbe qui ne craignait pas de dire son fait à un fils de proscrit, mis au ban de la société dont il était fier de faire partie.

Le jeune homme se rassit quand les deux Serpentard eurent disparut par la porte de la Grande Salle. Les murmures s'amplifièrent. On commentait vivement cette nouvelle.

Neville prit le journal des mains d'Harry.

- C'est étonnant qu'on ne parle pas du frère McGregor, dit-il.

Harry lui montra l'encart à côté de l'article sur Lucius. Cela ressemblait plus à une nécrologie qu'à un récit des circonstances de sa mort. La Gazette rappelait simplement que dans la première nuit de l'année le jeune homme et sa famille avait fait l'objet d'une attaque de Mangemorts et qu'il s'était engagé depuis dans la Milice de Maugrey.

- Maugrey ! Maugrey ! maugréa Ron. Il n'y en a que pour lui et pour le Ministère…

Hermione lui demanda sèchement s'il désirait vraiment que le nom de Bill s'étalât à la une des journaux, comme membre de l'Ordre du Phénix. Ron pinça les lèvres, penaud.

- C'est heureux, conclut Hermione sévèrement. Car sinon, il se pourrait qu'il s'y étale aussi de la même manière que celui du frère de McGregor.

La pâleur soudaine de Ron montra à tous qu'il avait plus d'une fois songé à cette éventualité. Hermione caressa sa joue doucement.

- Laisse donc Maugrey attirer à lui toute la rancœur des Mangemorts en liberté. Il est de taille à les renvoyer hachés menus à leur maître… Non, moi, ce qui m'inquiète, c'est comment nous allons gérer la situation à Poudlard…

Son air soucieux fit lever un sourcil à Dean en face d'elle.

- Qu'est-ce que tu veux dire ? demanda-t-il. Ce n'est pas à nous à nous occuper de cela… Les professeurs sont là pour calmer les esprits échauffés…

Hermione leva les yeux au ciel.

- Sais-tu quel est le cours que nous avons dans deux heures ?

- Soins aux Créatures Magiques, répondit Neville avec évidence. Mais… Oh !

Hermione soupira.

- Je compte sur vous, les garçons… les avertit-elle. Car nous ne pouvons décemment pas nous en remettre à Hagrid pour assurer la sérénité d'un cours qui réunira des Serpentard échauffés, un Poufsouffle remonté à bloc, quelques Serdaigle qui n'attendent que le moyen de montrer que ce qui se arrive ne leur passe pas complètement au dessus de la tête, et des Gryffondor qui ne rêvent que d'en découdre…

Elle tourna un regard entendu vers Ron qui baissa le sien. Puis, elle reporta son attention sur Harry.

- En fait, je compte beaucoup sur toi, Harry. Tu es notre commandant en chef, ne l'oublie pas. Notre porte-parole en quelque sorte. Si tu demandes à chacun de garder son calme, ils t'obéiront.

- Tu crois ? fit Harry, un peu distrait.

Il se moquait parfaitement que le cours d'Hagrid fût une foire d'empoigne. Il se moquait davantage encore que ce fût Justin qui tînt la dragée haute à Malefoy pour une fois. Il ne songeait qu'à une chose. La Gazette n'avait pas parlé des Dursley. Rien ne le liait aux évènements de la nuit précédente. Il était soulagé. McGregor n'apprendrait jamais quel rôle sa famille avait joué dans la tragédie qui touchait la sienne. Il n'écoutait plus les bavardages des ses camarades. Il sourit même à Ginny qui lui lançait un regard étrange. Il quitta lui aussi la Grande Salle, cette pensée à l'esprit. Il pourrait la croiser à nouveau dans les couloirs de Poudlard sans risquer de la voir se détourner de lui. Il réalisa qu'elle venait de quitter l'école et qu'il ignorait quand elle rentrerait. Le soulagement qu'il ressentait fut aussitôt chassé par une vague de mélancolie subite. Mais son attention fut aussitôt attirée par deux silhouettes au fond du couloir qui menait vers les quartiers des Serpentard.

Nott et Malefoy étaient face à face. Malefoy parlait. Harry n'entendait pas ce qu'il disait. Ils étaient trop loin. D'ailleurs, il savait de quoi ils parlaient. Il n'avait aucune envie d'entrer dans le détail de leur conversation. Il vit Malefoy avancer la main vers Nott et la poser sur lui, en un geste complaisant. Le jeune orphelin baissa le regard vers la main sur son épaule et lorsqu'il le releva pour le planter dans celui de Malefoy, ce dernier la retira vivement. Drago parut alors s'apercevoir de la présence du jeune Potter et reprit ses airs hautains.

-Ce qui importe, Théodore, dit-il d'une voix affermie, c'est que ton père est mort au service du Maître.

Théodore Nott porta à son tour son attention vers Harry. Derrière le Gryffondor, les premiers élèves quittaient la salle par groupes de quatre ou cinq. Nott fit un pas en arrière, puis un deuxième et enfin un troisième. Il tourna les talons et repartit vers les cachots de Serpentard. Malefoy resta un instant seul au milieu du corridor et Harry se prit à penser que cette fois, c'était lui qui savait…

- Je ne crois pas que ce soit là l'avis de ton Maître, Malefoy… dit-il assez fort lui aussi.

Il sourit, narquois.

- Je crains au contraire qu'il ne goûte que fort peu l'initiative de ton cher Père….

Il allait continuer sur sa lancée quand il sentit qu'on tirait sur sa manche.

- Harry ! souffla la voix contrariée d'Hermione. Qu'est-ce que je viens de te dire, au sujet des provocations ?

- Désolé, Hermione, murmura Harry sur un ton qui ne l'était guère.

Il sentait l'envie de Malefoy de fondre sur lui la baguette au clair. Il sentait sa rage et son humiliation. Harry savait qu'il reprendrait bientôt son ascendant sur ses comparses. Il lui suffirait de montrer la marque à son poignet, ou même de l'évoquer, pour faire trembler à nouveau ses camarades. Pourtant ces quelques minutes où il savourait la confusion de Malefoy lui étaient douces. Lucius Malefoy ne se relèverait pas de ce nouveau coup du sort. Quelles en seraient les conséquences sur son fils, il ne voulait pas le savoir encore. Il se délectait simplement de toute cette colère impuissante qui étouffait le Serpentard.

- Harry ! insista Hermione. S'il te plait !

Sur un dernier sourire de défi, Harry céda aux supplications de son amie. Crabbe et Goyle entouraient à présent leur chef. Le nez et les yeux rouges, Crabbe avait l'air d'avoir reçu un cognard en plein visage. Goyle regardait Drago, la bouche ouverte, d'un air d'incompréhension totale. Il avait l'air encore plus stupide que d'ordinaire, si c'était possible. Bulstrode se pressa bientôt auprès de Malefoy pour demander des explications. Le jeune homme lui lança un regard presque haineux. Harry ferma les yeux et soupira d'aise. Il voulait graver à jamais cette image dans son esprit. Des visages de vaincus, pensa-t-il et il songea que McGregor les aurait sans doute trouvés pitoyables.

Le cours de Métamorphoses se passa fort bien. Harry réussit toutes ses apparitions cette fois. Le Professeur McGonagall le félicita pour la force de caractère dont il faisait preuve. Ce fut à peine si Harry éprouva du remord de mentir à la vieille dame. Il n'en éprouva aucun par contre à ne pas écouter le cours du Professeur Binns qui monologua tout son saoul dans l'indifférence la plus totale. Hermione elle-même se préoccupait davantage de la bonne marche de la leçon suivante. Comment empêcher Justin de provoquer Malefoy et ses acolytes ? En parler à Susan, nota-t-elle sur son calepin. Elle pourrait aussi compter sur Neville et sur Ron… Oui, elle avait quelques arguments qui feraient mouche sur Ron afin qu'il l'aidât à faire taire son envie de mettre son poing dans la figure d'un Serpentard. Quant à Harry… Elle croyait pourtant pouvoir compter sur lui. Il paraissait s'être calmé. Qu'est-ce qui lui avait pris ? Elle lui jeta un coup d'œil à la dérobée. Il était concentré sur son affiche de Quidditch. Il leva les yeux vers elle et lui sourit :

- "Entraînement tous les mardis et jeudis", il faut un "s" à mardi et jeudi ? chuchota-t-il.

- Bien sûr ! répondit Hermione.

Harry corrigea et lui montra son œuvre. Un superbe phénix cuivré ouvrait ses ailes comme pour prendre son envol de la feuille où le jeune homme s'était appliqué à inscrire les jours et les heures des entraînements.

- Un cadeau de Dean, dit-il avec un large sourire tandis qu'Hermione ne pouvait qu'admirer la beauté du dessin.

- Il est vraiment doué, acquiesça la jeune fille.

Elle se rapprocha de lui et lui demanda si tout allait bien.

- Tout va bien pour moi, Hermione, répondit Harry.

- Et qu'est-ce qui se passe avec Ginny ? insista-t-elle.

- Divergence d'idées… murmura Harry.

- A propos d'Ellie ? souffla-t-elle. Elle essaie de forcer les choses ? Quelle tête de mule ! Je lui ai pourtant dit des milliers de fois… !

Elle s'interrompit, un œil sur Ron qui faisait passer un papier à Neville de la part de Seamus.

- Elle s'inquiète tellement pour toi, reprit-elle à voix plus basse. Elle voudrait tellement que…

- Je sais bien, la coupa Harry dans un soupir.

Il lui lança un petit regard malheureux.

- Hermione, je ne sais pas quoi faire…

- Je ne peux pas te dire ce que tu as à faire, Harry… Quoi que tu décides, je serais là si tu as besoin de moi. Mais si tu décidais que tu as plus besoin d'Ellie que de moi, cela ne me vexerait vraiment pas.

Harry baissa les yeux sur son livre en paravent.

- Je ne sais vraiment pas quoi faire… et puis maintenant, ce serait mal venu d'aller la trouver non ?

Hermione haussa les épaules.

- Il est vrai que lorsqu'elle rentrera, elle n'aura sûrement pas la tête à… Une présence à ses côtés, c'est sans doute ce dont elle aura besoin, mais si elle s'enferme dans ses quartiers de Serpentard…

Harry hocha la tête.

- Tu dois te dire que je ne suis qu'un imbécile, n'est-ce pas…

Il ne termina pas sa phrase.

- Je te comprends, murmura Hermione.

Elle le regardait dans les yeux et Harry sut qu'elle disait la vérité.

- Ce n'est pas facile de prendre une décision quand tant de choses sont en jeu. On peut se dire qu'on veut tenter le tout pour le tout, comme Justin et Susan… ou bien au contraire se dire que cela n'en vaut pas la peine… Si tu penses qu'Ellie n'en vaut pas la peine, personne n'a le droit de te forcer à prétendre le contraire. Personne n'a le droit de te dire ce que tu as à faire ou ne pas faire… même les personnes les mieux intentionnées du monde.

- Oui, mais je n'aime pas non plus être fâché avec Ginny… répondit Harry tristement.

- Elle finira pas accepter ta décision, quelle qu'elle soit… Comme Ron l'accepterait également, si jamais tu te décidais pour Ellie, bien sûr.

Harry fit une grimace.

- Quoi que je fasse, je me mettrais un Weasley à dos…

Hermione se mit à rire discrètement. Harry se pencha un peu plus vers elle.

- Dis, Hermione, sais-tu quand elle sera de retour ? Je n'oserais jamais aller le demander à Rogue…

- Je le lui demanderai lors de ma prochaine leçon d'occlumancie, promit la jeune fille.

Harry était sur le point de la remercier quand il reçut un coup de coude de Ron.

- Désolé, dit le jeune homme sur un ton innocent.

- Tu es un idiot, Ron maugréa Harry tout en s'empêchant de rire.

Il songea pourtant qu'il n'avait aucune raison de rire. Depuis longtemps déjà, il s'était ingénié à faire le vide autour de lui. C'était cela que Remus était venu lui dire lors de sa visite à l'infirmerie. Qu'il devait se dépêcher de le combler avant qu'il ne soit trop tard ? Lorsqu'il se déciderait à tendre la main, il se pourrait qu'il n'y ait plus personne pour la prendre. S'il n'avait réellement besoin de personne, pourquoi s'était-il senti trahi lorsqu'il avait appris l'association des "Coquettes" ? Pourquoi était-il affecté par la rancune de Ginny à son égard ? Pourquoi avait-il tenu à consoler McGregor de sa peine s'il ne voulait qu'elle eût besoin de lui comme il avait besoin d'elle ?

Il prit sa tête entre ses mains. Hermione lui adressa un sourire encourageant. Elle commençait à ranger discrètement ses affaires. Elle se pencha vers Harry et appela Ron pour qu'il en fît autant.

- Je cours chez Hagrid dès la fin de l'heure, dit-elle. Je vais essayer de sauver son cours de la panique… J'espère que Susan saura raisonner Justin. Toi, Ron, surveille Malone, s'il te plait et garde un œil sur Ernie aussi. Neville essaiera de faire comprendre aux Serdaigle que ce ne serait pas rendre service à Hagrid que de participer à une bagarre pendant son cours. Si je pouvais voir Bobbins avant le cours, ce serait bien. Il faudrait isoler Malefoy de ses amis…

- Pourquoi Bobbins ? chuchota Ron. On peut se charger de faire taire les Trolls Verts des Cachots…

- C'est justement ce que je veux éviter, Ron ! soupira Hermione avec agacement. Ce serait tellement mieux si les Serpentard nous aidaient à maintenir l'ordre…

- Oui, murmura Harry. Surtout en l'absence de McGregor…

La cloche sonna la fin du cours. Hermione bondit vers la porte. Un peu plus calmement, Ron, Neville et Harry se dirigèrent vers la porte du Grand Hall. Avec un peu d'appréhension, ils se rapprochèrent de l'enclos qui servait de salle de cours. Tous leurs camarades étaient déjà là, visiblement impatients de savoir comment Malefoy avait digéré l'article du matin. Les ricanements allaient bon train et les commentaires également. Il serait difficile de les faire taire. Ron tordit sa bouche vers Harry pour lui chuchoter :

- Manquerait plus qu'Hagrid nous ressorte son Titan pour mettre le feu aux poudres…

Et Hagrid ressortit Titan. Le petit chien trotta jusqu'aux pieds de Ron et d'Harry. Les deux garçons levèrent les yeux vers Hermione. La jeune fille se tut. Elle resta près du Professeur cependant, alors que les Serpentard arrivaient, scindés en deux groupes, dans un silence de mauvais augure. Malefoy faisait une tête de six pieds de long. L'un des garçons de Serpentard échangea un regard avec Hermione. Il haussa les épaules.

- C'est lui, Bobbins… précisa Ron à Harry.

- Je sais, murmura Harry.

Il avait été l'un des premiers à venir au Club de Duels l'année précédente. Il s'était jusqu'à présent montré très discret, mais depuis la rentrée Harry l'avait remarqué parmi les Septième Année.

- Hum ! Hum !

Hagrid s'éclaircit la gorge.

- Aujourd'hui, Hermione Granger sera mon assistante, proclama le Professeur. Nous allons étudier les caractéristiques et les soins à donner aux Crups… Et je vous donnerai une recette maison d'anti-chizpurfles bien plus efficaces que celles qu'on trouve dans le commerce…

Hermione leva les yeux au ciel. Comme s'ils comptaient tous se lancer dans l'élevage des Crups !

- Hum ! refit Hagrid. Maintenant je vais vous faire une démonstration du sort de Découpe et ce Crup ne sera pas différent des chiens moldus… enfin… ajouta-t-il comme son assistante lui faisait de gros yeux, je veux dire…

- Nous avons fort bien compris, Professeur… le coupa Hermione.

Elle jeta un regard sévère sur les élèves. Aucun toutefois n'avait l'intention de faire une quelconque observation. C'était une ambiance tendue qui régnait autour de l'enclos tandis que le professeur Hagrid expliquait la marche à suivre pour appliquer la lotion anti-chizpurfles sans que le chien filât entre les mains. Harry surveillait l'ensemble de ses camarades. Il semblait que les mines renfrognées des Serpentard de Malefoy eussent désamorcé toutes velléités de provocation. A moins que ce ne fût le regard vigilant de la Préfète en Chef promue Assistante du Professeur qui ne bridât les humeurs de chacun.

Malefoy écoutait avec un dégoût évident, le nez pincé et la moue aux lèvres, les conseils d'Hagrid. Il jetait par moment de petits coups d'œil irrités à Crabbe, dont les reniflements emplissaient le silence. Il évitait le regard de Goyle qui le fixait parfois avec incompréhension avant de se reporter sur son camarade éploré.

Gregory Goyle éprouvait un apitoiement sincère pour son ami. Il secouait parfois la tête et tapotait l'épaule de Crabbe d'un air malheureux. Crabbe paraissait apprécier ce témoignage d'amitié, mais cela déclenchait aussitôt chez lui une nouvelle crise de sanglots. Goyle, cependant, avait noté tout comme Harry, que ces pleurs impudiques indisposaient grandement Drago. Il avait éloigné Vincent Crabbe vers l'arrière du groupe, près de l'endroit où se tenait également Théodore Nott.

Le jeune homme mince, drapé dans sa cape, ne s'était pas approché de l'enclos. Ron avait suggéré à Harry qu'il connaissait trop bien les Crups pour s'intéresser à un cours aussi décousu que celui d'Hagrid. Harry, lui, avait un autre avis. Il revoyait sans cesse la scène dans le bureau de Rogue et l'attitude digne mais froide dont le Serpentard avait fait preuve. Lui, qui savait si bien se fondre dans la masse, au point qu'il pouvait paraître invisible et insignifiant, se mettait cette fois volontairement à l'écart, signalant ainsi une présence qu'il effaçait d'ordinaire. Il s'éloigna encore quand Goyle mena Crabbe vers sa retraite. Lui non plus ne semblait pas priser la bruyante douleur de son camarade de classe. Elle le gênait. Ce n'était pas le mépris à peine retenu de Malefoy, c'était autre chose qu'Harry ne savait définir. Pas plus qu'il n'arrivait à déterminer ce que pensait Goyle lorsqu'il laissait son regard vide se fixer sur Drago.

Gregory Goyle était en pleine confusion. D'ordinaire il était simplement stupide, dangereux certes, mais stupide. Là, Harry sentait en lui un bouillonnement inhabituel. La peur, l'incompréhension, des questions à la pelle, tout cela se bousculait dans la tête creuse de Goyle. Savoir son père entre les mains de Maugrey Fol-Œil ne devait pas le rassurer. Et à la vérité, c'était bien cela qui effrayait le jeune homme. Quelques semaines auparavant, seulement, Malefoy avait raconté comment le Seigneur des Ténèbres avait ordonné l'élimination d'un de ses fidèles Mangemorts qui avait commis l'erreur de se faire prendre par les Aurors. Le pauvre diable avait été exécuté, dans la cellule même du Ministère où il attendait pour être entendu. Gregory Goyle espérait que son père ne sût rien qui pût le mettre dans la même situation. Il aurait nié que le Mangemort réputé qu'il avait vanté tant de fois eût fait partie des troupes d'élite du Maître des Ténèbres, si cela avait pu changer quoi que ce soit à son sort. Il regardait sans cesse vers le château, de crainte qu'on ne vînt lui annoncer que le Professeur Rogue voulait le voir d'urgence. D'un autre côté, Malefoy répétait depuis le matin, que c'était une gloire et un honneur que de mourir au service du Seigneur des Vrais Sorciers. Bien sûr, Lucius était toujours vivant, lui. Et il n'était pas encore tombé entre les pattes de ce vieux fêlé de Maugrey. Goyle frissonna. Les mots de Veritaserum, d'interrogatoire, de mort ou vif, virevoltèrent dans sa tête. Il faillit manquer d'air.

La grosse main d'Hagrid s'abattit sur son épaule. Goyle s'affaissa sous la surprise. Il réalisa en même temps que Crabbe était cramoisi et qu'il ne retenait qu'à grand-peine des hoquets sonores.

- Hum ! fit le Professeur. Tu devrais accompagner ton ami à l'infirmerie … Mrs Pomfresh lui donnera quelque chose pour le calmer jusqu'à ce qu'on vienne le chercher.

Hagrid se tourna vers Crabbe, compatissant.

- Allons… Allons…. Je sais que c'est difficile… Mais pense à ta mère, mon garçon. Elle compte sans doute sur toi pour la soutenir. Tu es l'homme de la famille maintenant. Va trouver Mrs Pomfresh, et repose-toi à l'infirmerie un moment.

- Le… Le Professeur Ro… Rogue…a dit que… que nous ne devons… pas… que nous devons…

- Severus Rogue n'a pas de cœur… grogna Hagrid, bourru.

Hagrid prit le bras de Crabbe et lui fit faire demi-tour vers le château.

- Faut pas que ta mère te voie comme ça, mon gars… Faut pas…

Goyle entraîna son ami. Il était bien de l'avis d'Hagrid, pour une fois. Il chercha le soutien de de Malefoy, mais ne trouva qu'un regard indifférent et ennuyé.

Hagrid s'aperçut de la présence de Nott près de l'enclos et ce dernier pâlit.

- Si tu veux rentrer, toi aussi, proposa le professeur…

Nott redressa la tête.

- Merci, Monsieur, répondit-il froidement. Je n'ai aucun besoin des soins de Mrs Pomfresh… pas plus que de la pitié de quiconque.

Malefoy lui sourit, d'un air approbateur. Nott dévisagea tous les élèves présents, avec une certaine hauteur et beaucoup de défi.

- Je n'ai besoin de la compréhension, ni de l'approbation, ni de la réprobation de personne…

Tous les yeux étaient fixés sur lui, mince et –Harry en était certain- tremblant sous son manteau noir, à peine coloré par l'écharpe vert et grise qui tombait sur les revers.

Titan s'échappa des mains d'Hermione, un instant distraite par le regard profond et farouche de Nott. Le chien trottina jusqu'à Hagrid. Le demigéant fit quelques "brumm brumm" embarrassés. Il jeta un œil à Hermione comme pour lui demander ce qu'il devait faire. Elle haussa les épaules et lui fit discrètement signe de revenir pour continuer le cours. Hagrid appela Titan, mais ce dernier préféra continuer sa course jusqu'à Nott. Il jappa devant lui, prêt à jouer. Nott se baissa lentement et le caressa doucement des deux mains sur sa tête et son cou.

- Professeur, dit alors le jeune homme avec une certaine morgue, je ne sais pas où vous avez eu ce Crup, mais je crains que vous ne vous soyez fait escroquer. Il est dans un état déplorable. Il a les oreilles pleines de parasites. Ses yeux coulent et son poil est terne.

- Je sais, mon garçon, répondit Hagrid avec le sourire. Mais je ne pouvais pas prendre un chiot en pleine santé pour mon cours de Soins aux Créatures Magiques, n'est-ce pas ?

La plupart des élèves pouffèrent, un peu nerveux. Nott se releva sans hâte, mais tendu cependant tandis que Titan reprenait son tour d'horizon.

- Je ne suis pas votre garçon, Monsieur, fit le jeune homme avec effort. Je ne suis le garçon de personne.

Harry perçut toute l'amertume de Théodore Nott au travers de ses paroles. Il sentit que le Serpentard se faisait violence pour demeurer calme et impassible. Il baissa les yeux pour ne pas lui montrer le moindre signe d'une compréhension dont il ne voulait pas. C'était une sensation étrange. Il n'éprouvait à son égard ni compassion, ni pitié. Il comprenait. La solitude. Le regard des autres. La peur et la détresse que l'orgueil transformait en dédain et bravade inaccoutumée.

Un coup de coude de Ron lui fit tourner la tête vers son ami. Le jeune rouquin, l'œil malicieux, lui désigna de la tête Titan qui reniflait le bas de la robe de Malefoy. Le Serpentard le chassa d'un coup de pied. Le chiot grogna. Hagrid déjà désarçonné par les paroles de Nott eut un moment d'hésitation.

- Hé ! Malefoy ! s'exclama Justin Finch-Fletchey ironique. Fais attention ! C'est peut-être aussi rancunier qu'un hippogriffe ces choses-là…

- Touché ! murmura Ron d'un air sardonique alors que Malefoy lançait au Poufsouffle un regard meurtrier et que Hagrid manquait céder à la panique.

Le professeur s'adressa à nouveau à Nott :

- Bon… bien… tu fais comme tu veux, mon ga… Hum ! Tu fais comme tu veux.

Il se dépêcha de retourner auprès d'Hermione, qui se tenait le front en soupirant. Il appela à nouveau Titan et entreprit de donner à ses élèves la recette de sa lotion anti-chizpurfles.

Hermione conseilla à ses camarades de pendre des notes, car le prochain devoir du professeur Hagrid porterait sur les Crups. Ron se dépêcha de sortir sa mine et son cahier de notes.

- Si elle se mêle des cours d'Hagrid… grommela-t-il.

Harry observa du coin de l'œil Nott qui s'éloignait encore un peu plus du groupe des Serpentard. Malefoy bâillait pour témoigner d'un ennui dont personne ne doutait.

- Evidemment, grogna Ron, lui, il aura un veneur pour s'occuper de ses crups…

- Il n'a plus les moyens, lui rappela Harry, avec une certaine satisfaction.

Le sourire de Ron éclaira son visage constellé de tache de rousseur. Il se remit à écrire avec encore plus d'ardeur. Il s'interrompit pour caresser le museau de Titan qu'Hermione avait lâché pour expliquer en des termes plus clairs la méthode de fabrication de la lotion. Puis elle signala à Hagrid que le cours n'allait pas tarder à finir et lui rappela qu'il voulait donner un devoir sur les Crups pour le cours suivant.

- Tu crois ? lui chuchota Hagrid. Je ne sais pas si c'est une bonne idée finalement… Tu sais, j'ai pas vraiment demandé la permission pour Titan… alors…

Il leva un œil inquiet sur Malefoy. Le rappel par Justin de la mésaventure de Buck mettait le professeur mal à l'aise. Hermione allait lui répondre qu'elle s'en doutait quand même un peu lorsqu'un cri capta l'attention de tous. Un hurlement de rire couvrit l'exclamation de rage de Malefoy. Son visage était congestionné, figé dans une expression à la fois dégoûtée et furieuse. Il secouait son pied sous le nez de Titan qui paraissait fort satisfait de lui. Hermione mit ses mains devant sa bouche, hésitant entre l'éclat de rire et la consternation. Ron se tenait les côtes, comme la plupart de ses camarades. Harry souriait. Quel dommage que McGregor ne fût pas là pour savourer ce moment avec eux. Et bien qu'il songeât que la jeune fille n'aurait sans doute pas le cœur à rire parce qu'un chiot avait levé la patte sur cet idiot de Drago, il lui tarda de la revoir pour lui raconter cette histoire.

Malefoy n'attendit pas l'autorisation d'Hagrid pour quitter le cours. Les autres élèves partirent sans avoir de devoir pour la fois prochaine. Hermione avait fini par se décider à laisser éclater la tension qui la tenaillait depuis le matin. Elle pleurait de rire appuyée à la barrière. Hagrid paraissait soulagé. Drago s'était "seulement" fait humilier par Titan. Le professeur préférait cela à une morsure.

- Tu vois, Hermione ! dit-il à celle-ci. Il n'est pas méchant, mon Titan…

La jeune fille sourit au vieil homme. Elle secoua la tête. Incorrigible Hagrid !

- Bien, soupira-t-elle cependant lorsqu'elle et ses camarades eurent quitté l'enclos du cours de Soins aux Créatures Magiques. Voyons à présent ce que Malefoy va nous concocter pour laver cet affront public.

- Il peut pas aller se plaindre à son cher Père cette fois… pouffa Ron.

- J'imagine qu'il ne va pas aller se vanter de cette aventure à Rogue non plus, ajouta Harry.

- Et on ne peut décemment pas condamner un chien pour avoir voulu marquer son territoire, renchérit Neville encore hilare.

- Ne t'inquiète pas, Hony, consola Ron en posant son bras sur les épaules de la jeune fille. Je vais demander à Percy de nous envoyer un permis.

Hermione sursauta, scandalisée.

- Percy n'acceptera jamais d'anti-dater un document officiel ! s'insurgea-t-elle.

Ron lui fit un clin d'œil.

- Percy non, c'est vrai… Mais je suis sûr que Dean se fera un plaisir d'imiter son écriture, surtout si c'est pour donner un coup de main à Hagrid.

Neville approuva d'un vigoureux hochement de tête. Harry, lui, n'était pas certain que se serait là la manière de Malefoy de laver cet affront public. Et il fut heureux, à nouveau, que McGregor fut absente pour quelques jours.

….

Au repas de midi, les ricanements ne manquèrent pas mais les rires furent peu nombreux. L'ambiance était lourde. Ce n'était pas pourtant la mine renfrognée de Malefoy qui stoppait net toutes tentatives de bonne humeur. Ni celle un peu hagarde de Goyle. Mais bien les deux places vides à la table des Serpentard. Nombreux étaient ceux qui venaient de réaliser que les morts tombaient des deux côtés. Nott quitta la table avant la fin du repas. Il traversa la salle la tête haute, sans un regard pour quiconque. Les conversations cessaient quand il passait devant les tables des autres Maisons. Le silence s'éternisa un peu plus à la table des Gryffondor. Hermione le rompit dans un "Hum !" décidé.

- Je crois qu'il serait malvenu de maintenir la petite fête de vendredi, dit-elle.

Dean, Seamus et Neville relevèrent vivement la tête. Ron était atterré.

- Mais on ne va tout de même pas porter le deuil parce que Nott et Crabbe ont perdu leur père. Et si c'était l'anniversaire de McGregor, tu crois qu'elle se gênerait pour le fêter si c'était l'un des nôtres qui était tombé ?

Il fronça les sourcils soudain.

- Et comment tu sais pour la surprise… ?

- Je suis Préfète en Chef, Ron, c'est mon rôle de tout savoir… Ce n'est ni pour Nott, ni pour Crabbe, ni même pour McGregor que je vous demande d'annuler ce que vous aviez prévu pour moi. C'est juste que je me sentirai mal à l'aise de faire la fête alors que les circonstances ne s'y prêtent guère. Je ne pense pas que quiconque dans l'école ait envie de fêter quoi que ce soit en ce moment…

- Si ! Moi ! la contredit Seamus, contrarié.

Hermione lui lança un regard désabusé.

- Quiconque avec la tête sur les épaules, précisa-t-elle.

Ron fit une grimace déçue.

- Mais, Hony, c'est ton anniversaire quand même ! murmura-t-il.

- Oh mais j'ai bien l'intention de le fêter ! le rassura Hermione. Mais pas de la manière que toi et tes amis aviez prévu… Un peu plus de discrétion conviendrait mieux à l'évènement. Je n'ai pas besoin de feux d'artifice, Ron. Je sais bien que vous m'aimez bien… oui, même toi Seamus… Inutile de le clamer par banderole lumineuse interposée !

Ce fut au tour de Dean de se sentir mal à l'aise. Ron venait de lui adresser un regard furieux.

- C'est toi qui n'as pas su garder ta langue ?

Hermione tapota la main de Ron.

- Non, non, Ronnie ! Rassure-toi ! ce n'est aucun de tes amis qui a mangé le morceau…

- C'est Goldstein, alors ? ragea Ron.

Hermione se mit à rire.

- Non, Anthony est une vraie tombe ! Ce n'est pas par lui que j'ai appris que tu lui avais confisqué son bureau pour le reste de la soirée de vendredi. Mais ce n'est pas grave. Nous fêterons mon anniversaire dans la retenue et la discrétion.

- Oui mais dans la salle des Quatre Maisons quand même ? s'inquiéta Neville. Luna serait déçue si elle ne pouvait venir…

- Bien sûr, lui sourit Hermione. Tout ce que je vous demande, c'est que cela ne tourne pas à la foire…

Elle se leva et quitta la table en même temps que plusieurs de ses camarades. Elle donna rendez-vous à ses amis à la bibliothèque dans l'après midi.

- C'est la meilleure ! grommela Seamus. Privés de fête parce que deux fils de mangemorts portent le deuil… Elle a encore trouvé le moyen de nous empêcher de nous amuser. Franchement, Ron, je ne vois pas ce que tu lui trouves… Elle est pire que ma mère !

- Mais elle n'a pas parlé d'annuler notre tête-à-tête, n'est-ce pas ?… s'émut le jeune Weasley.

Harry soupira.

- Elle ne veut rien annuler, Ron, corrigea-t-il. Elle veut juste que vous renonciez à vos idées de grandeur… Je te l'avais bien dit qu'elle préfèrerait quelque chose de plus intime. Elle n'a pas tort, ajouta-t-il à l'intention de Seamus qui allait ouvrir la bouche pour protester. Je ne crois pas que les professeurs apprécieraient une fête alors que tout le monde est sur les nerfs. C'est elle qu'ils auraient blâmée. Elle est Préfète en Chef et ce qui se passe dans la salle des Quatre Maisons est de sa responsabilité.

Dean resta bouche bée.

- Ben alors ! fit-il. Si toi aussi tu t'y mets, Harry…

- Ouais ! maugréa Seamus. Qu'est-ce qui t'arrive ?

Neville fit une grimace et Ron s'empourpra.

- Oh ! Désolé ! Harry ! je ne pensais plus que ton oncle…

Harry rougit lui aussi. Il baissa vivement les yeux. Non pour cacher sa peine, mais pour ne pas laisser voir sa gêne.

Seamus s'avança par-dessus la table.

- Les moldus de la banlieue de Londres, c'était ta famille ? souffla-t-il avec stupeur.

Dean ouvrit encore plus la bouche, ce qui lui donna un air totalement idiot.

- Vo… Voldemort, réussit à prononcer Seamus, c'est comme ça qu'il s'est vengé de la mort de son serpent favori ?

Harry releva la tête et la baissa à nouveau aussitôt. Il n'avait pas très envie d'entrer dans les détails et en même temps il ne se sentait pas le courage d'expliquer en long en large et en travers les raisons qui avaient poussé et Dumbledore à le confier à des gens qui le détestait, et Lucius Malefoy à les attaquer cette nuit-là… Ni Ron ni Neville n'insistèrent, et Harry en conclut qu'il faisait bien de se taire.

- Pardonne-moi, murmura Ron. J'oublie toujours tes moldus…

- Ce ne sont pas mes moldus !

Ron sursauta.

- Je veux dire ta famille… bredouilla-t-il.

Harry regrettait déjà son emportement.

- Ils sont si peu ma famille aussi… dit-il à voix basse.

Ron se racla la gorge.

-Tu viendras quand même à l'anniversaire d'Hermione ? Elle serait vraiment déçue si tu n'étais pas là…

- Je ne raterais cela pour rien au monde, lui sourit Harry.

Rassuré Ron lui rendit son sourire.

- Tout de même, fit Dean. J'aimerai bien savoir qui a été lui raconter qu'on préparait une surprise…

Seamus jeta un œil sur Lavande et Parvati qui discutaient avec Ginny.

- C'est pas Ginny ! prévint Dean par avance. Ginny, c'est pas une balance !

- Et elle était partie prenante dans la surprise, rappela Neville. Quant à Lavande et Parvati… elles ignorent les détails de l'affaire.

- Il faut bien que quelqu'un ait parlé, tout de même ! soupira Ron avec regrets.

- Ou bien… fit Harry sur une grimace dubitative, ou bien quelqu'un aura laissé traîner ses oreilles et sera allé le répéter à Hermione…

- C'est quelqu'un qui l'aime pas alors… commenta Seamus. Aller dire à quelqu'un que son petit ami lui a préparé une surprise pour son anniversaire et tout lui dévoiler dans le détail, je trouve pas ça très sympathique. Mais pour trouver qui c'est… je te souhaite du courage, Ronald… La liste est longue…. Très très longue…

Et sur ces paroles encourageantes, il se leva de table et quitta la Grande Salle.


RAR du chapitre 111 :

holy-hastes : pas mal le chapter, plus sentimental tu meure non non ya pire…
en plus il a pus se raprocher de mcgregor meme si cetait po un bon moment ca va entouka y fera po un bon serpentard potty ya pas d ambition y prefere sauver les autre au lieux de lui meme Ben oui… c'est pour ça qu'il est à Gryffondor… si ds sa vie on lui a dit que personne ne peut ou ne doit l'aimer s il veut sauver l humaniter il doit au moin tenir a quelque chose SIL VEUT rester en vie oui mais le veut-il ? pis si il doit ressembler a rogue fait au moin que se soit suptil mais c po grave J'ai jamais dit qu'Harry voulait ressembler à Rogue… T-T c super bon comme histoire mais stp faite quil peut se racrocher a quelque chose comme un fille (je suis pas sûre qu'une fille apprécie de se faire traiter de quelque chose…) si TU veux que les bon gagne la bataile mais a toi de choisir : ha oui mais on ne fait pas d'omelette sans casser d'œufs…

Ayako : Il est arrivé quoi à la mère de Nott? Elle est morte il y a longtemps… En tout cas le fiston il a l'air blasé par la mort de son père...Il ne devait pas cautionner ses activités... Il s'y était préparé depuis longtemps, et puis c'est peut-être pas les activités en elles-mêmes qu'il ne cautionnait pas… c'était peut-être la manière dont il les pratiquait…
E tout cas ça doit être un rude coup pour Sev (qui va pour le coup devoir denoncer Lulu,pour lui éviter la mort douloureuse que doit lui reserver Voldy...) En fait… c'est ce qu'il a fait… ce qui l'a décidé c'est que Lucius allait s'en prendre à des moldus sans défense –non qu'il les porte dans son cœur, mais apparemment l'ordre les tient sous surveillance c'est donc qu'ils sont importants- et donc il a prévenu Dumbledore : il faisait d'une pierre deux ou trois coups : il protégeait les Dursley, il faisait capturer Malefoy, plus deux ou trois autres évadés… Tout bénéfice et en plus il n'avait ainsi pas l'impression de choisir… Seulement ça a mal tourné, non seulement Malefoy s'est enfui, mais deux de ses anciens « amis » sont morts, un jeune homme a perdu la vie, et l'un de ceux qu'ils devaient protégé est mort également. C'est la pagaille à Little Whitning, Malefoy est encore plus recherché de part et d'autre, et cela crée de la confusion à Poudlard… En effet c'est un rude coup pour Severus…
Par contre je vois quand mme mal Malfoy faire le paon car pour une belle opération foirée c'est une belle opération foirée! Tu parles duquel ? Du père ? non il ne va pas faire le paon… Du fils ? il n'est pas au courant des détails. Il va faire en sorte de retourner la situation à son avantage…En tout cas je veux savoir ce que Petunia a de si spécial pour faire capoter la relation Harry/Ellie C'est pas tant Pétunia, c'est le fait que Quentin est mort en défendant la famille d'Harry qui pose un problème à Harry… enfin, il devrait être content, non ? alors pourquoi il ne l'est pas ? Jamais content ces gars ! Pour quentin dsl d'avoir casser ton ambiance mais...en fait...on avait pas eu le temps de s'attacher à lui...Mais je déplore tout de mme sa mort, comme je disais il avait un si bon potentiel! Hahahahahaha ! je plaisantais… C'était fait exprès… Ce qui est triste c'est que ce soit le frère d'Ellie, à cause des conséquences que cela va avoir sur la suite.

Ayaminne : Dis moi si Ellie et Harry finiront ensemble car là le suspense est insoutenable!
Aucun des deux ne va mourir au moins?
Ben si je te le dis… à quoi ça servirait que tu continues lire la fic ? hein ? dis-moi…

hadler Réponse 3 en un pour Hadler !

Chap 109. Harry qui a plus peur de la colère du frère de grayson que du seigneur des ténèbres, il a vraiment pas le sens des proportions le pauvre. Non mais le frère de Grayson il est là en face de lui… et Voldemort il est loin encore… Et puis c'est pas tellement du frère qu'il a peur… mais de ce qu'il insinue… Un beau moment privilégié entre harry et Ellie,il y avait une belle alchimie. Oui, c'est le mot ! Je me demande qui est à la base de ce changement dans les stands, ginny ou Ellie ? je verrais bien ginny moi. C'est Ginny, bien sûr !

Chap 110 Ginny veut vraiment qu'harry ouvre les yeux et soit ave Ellie, elle fait tout pour, Pas très facile la jeune weasley avec harry, mais elle à raison, faut bien faire comme ça avec qqcn de tétu comme le jeune potter. Je ne te le fais pas dire ! Mais il était tellement bien quand il la consolait, quand il tenait ses mains. Maintenant il va enfin (j'espére) se rendre compte que quoi qu'il fasse, Ellie et sa famille sera toujouts autant impliqué dans la lutte contre voldie, et que ce n'est pas à lui de décider ce genre de chose de toute manière. Il faudra bien qu'il se le mette dans la tête… reste à savoir comment… Je crois plus que jamais que le couple harry/Elli finira par se faire, j'espère que l'auteur ne me contredira pas Oh ! Un hippogriffe ? Ha non, des chimères cette fois ! L'idée de ron me fait un peu peur quand même, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que il y a quelque chose qui va aller de travers la dedans : mais qu'est-ce qui te fais croire ça ! Ha ben oui… peut-être que tu avais raison finalement…
Chap 111 Il semble que grabbe ne se rende pas compte que rogue ne partage pas les idées des mangemorts concernant les moldus. C'est pas tant que Rogue ne partage pas les idées sur les moldus… c'est qu'il est atterré de voir que Crabbe sous-estime totalement la capacité des moldus à faire face à des situations étranges… Je me demande si malfoy à parlé avec ses deux sbires de sa relation dans le cercle des mangemorts ou bien si il garde ça pour lui, et aussi du professeur rogue qui n'est qu'un traitre à leur cause. Tu sais ce qu'on dit, l'ignorance est la mère du pouvoir… Malefoy garde pour lui toutes les infos qu'il peut recevoir et ne donne à ses sbires que le strict nécessaire pour les maintenir à ses ordres… Et non, il n'a pas été raconter que celui qu'on croit son protecteur est en fait un traitre…
Ginny est limite méchante avec harry concernant le cas McGregor pour le moment, et ça se comprend vu la réaction de se dernier. Mais pourquoi ne lui dit il pas qu'il a vraiment consoler Ellie, pas comme elle le pense ? serait il remonté contre ginny du fait de sa réaction ? Ben ils sont plutôt en froid en ce moment… et puis Harry est trop fier pour avouer ce genre de choses.
Malfoy senior risque gros maintenant si il retourne auprès de voldie, je ne pense pas qu'il y retournera, viendrait il voir rogue ? De plus je pense que drago n'hésiterait pas à dénoncer son père à son maitre si ça peut lui apporter un peu plus de pouvoir ou d'influance. Mais Lucius compte-t-il vraiment sur Drago ? Que peut-il pour lui ? Et risquerait-il de mettre la vie de son fils en danger ? Du côté de Voldemort comme de celui du Ministère ?
Les phénix flamboyants, ce n'est pas mal du tout comme nom ça, surtout pour l'équipe d'harry… c'est aussi ce qu'a l'air de penser Ellie !

samikitty : Bon, finalement, ça fait un partout, avec les morts des deux côtés (et même deux mangemorts pour un gentil, c'est pas trop mal). En fait, ça fait deux à deux… Vernon, tu ne le comptes peut-être pas dans les « gentils » mais il est côté anti-mangemort quand même, à son corps peut-être mais quand même… En tout cas, je suis effarée devant la réaction de Nott, il a un coeur ce type ? J'hallucine, il a un cerveau à la place du coeur. Il se maîtrise c'est tout… Il y a longtemps qu'il a pensé à cette éventualité… depuis que son père s'est évadé d'Azkaban et peut-être même avant. Mais Nott est une personnalité discrète et secrète et peu de personnes peuvent se vanter de le connaître réellement… Et la réaction de Crabbe, c'est trop beau ! Avec les sarcasmes de Rogue qu'il ne comprend pas, ha non, vraiment, c'est trop beau ! Pauvre Crabbe…

meredith : Dudley et Pétunia vont devoir vivre caché alors ...et comment dudley va t'il aller au lycee ? (( enfin quand il aura récupéré du traumatisme si il récupère un jour bien sur)) ... Vu ce qu'il y fait au lycée… c'est pas une grosse perte… mais bon entre les études et la vie… Duddley aura vite choisi ! Harry a toujours une légère tendance a se sentir coupable de tout . Oui, c'est récurrent chez lui ! Ginny est méchante je trouve ! je la déteste de plus en plus ..c'est plutôt elle qui n'a pas de coeur ! harry est complètement bouleversé et voila qu'elle lui gueule a la figure ...et depuis plusieurss chapitres c'est comme ca ! ha je la hais enfin , j'ai peut être trop tendance a vouloir que harry soit dans un cocon bien tranquille ,et pas remuer… ben vi… mais c'est pas rendre service aux enfants que de les mettre dans du coton non plus… il faut les préparer à la vie et la vie est dure… mais ...bref , qu'elle m'énerve cette peste ! en plus harry a fait quand même des effort pour réconforté Mc grégor… mais cela elle l'ignore. sinon , je n'aurais pas non plus penser que notre roguinou chéri soit aussi touché par ces mauvaises nouvelles ...mais lui aussi fait le symptome a la harry apparament Il a sans doute ses raisons… Hum , il est quand même pas super doué pour annoncer les mauvaises nouvelles… Premièrement, ce n'est pas facile, deuxièmement c'est encore plus difficile quand on s'appelle Rogue… il est allé se réconforter chez rémus alors ? Peut-être voulait-il s'entendre dire qu'il n'était pour rien dans ce qui était arrivé, et qu'il avait fait les bons choix…

Harana : Quant à lamort de Vernon, alors là je suis tout à fait d'accord avec Harry: je n'éprouve aucune émotion particulière! Et je ne saisis pas pourquoi Hermione et Ron ne le comprennent pas. POur moi, l'attitude d'Harry est parfaitement...normal. Ce n'est pas ça… Hermione sait qu'Harry va se sentir mal de toutes façons… Et ce n'est pas vrai qu'Harry ne ressent rien du tout pour Vernon. Sinon pour la petite visite de Severus à Remus je pense qu'il voulait lui parler du pbm que lui a posé Dumbledore concernant Malfoy... Je vois un truc du style: il propose à Remus de venir séjourner au chateau pour laisser la place de la cabane hurlante à son pote Lulu. Ou alors ils s'arrangent pour faire de la colloc...C'est sympas la colloc... surtout quand on n'a pas de tune ( et parce qu'on est étudiant...lol)Remus ne peut pas séjourner au château. Mais en effet, il est peut être allé trouver Remus pour qu'il l'aide à trouver une solution, ou plutôt pour qu'il lui dise qu'il ne se trompe pas ou tout simplement qu'il n'est responsable de rien… Une idée me vient vite fait en passant: Est-ce qu'après les 17 ans d'Hermione, le trio passera le permis de transplanage? En fait, c'est confirmé par JKR, Hermione a déjà 17 ans… donc elle va faire ses 18 ans… Pas de permis de transplanage, trop dangereux… Changement de sujet: tu te bases plus cette année sur la relation entre Ellie et Harry et tu mets un peu de côté celle de Ron et Hermione, ce qui est compréhensible mais j'ai vraiment l'impression des fois qu'Hermione s'éloigne de Ron. En fait ,je ne la trouve pas assez entreprenante parfois. Ok, ok le malheureux Ron n'y résistera pas...mdr Mais bon dans l'ensemble c'est toujours Ron qui montre ses sentiments, non? (même si sa capacité émotionnelle n'exècède pas 2 centilitres d'accord ;p) Est-ce qu'Hermione est intentionnellement comme cela avec lui ou est-ce dans sa nature? ou est-ce un produit de mon imagination bancale et sclérosée? En fait, quand on est en POV Harry, c'est dans le cadre de l'école. Donc, Hermione en Super Préfète ne se permet pas ce qu'elle n'accorde pas aux autres : soit une tenue qu'elle juge indécente (c'est peut-être un mot un peu fort, mais ça résume la pensée du règlement) Et quand les deux sont en privé, ben Harry n'est pas là pour tenir la chandelle… On a bien vu, lorsqu'Harry revient de l'infirmerie qu'Hermione n'est pas en reste pour montrer ses sentiments à Ron quand ils sont seuls… Mais c'est si rare.
Je te remercie beaucoup de nous faire partager une histoire comme la tienne; elle apporte un rayon de soleil dans la vie de tous les jours qui n'est pas toujours facile ;) je suis heureuse que ce que j'écris te rende la vie plus douce. Cela me fait vraiment plaisir.
Namyothis : Ah enfin quelqu'un qui ne pense pas au pire ! Et qui crois que Remus peut aussi être une oreille attentive pour Severus ! C'est surtout que j'adore mon sévychou et que je suis sur que même lui peu avoir des sentiments. Ben oui ça rejoins ce que je disais…
En tous cas je sens que ça va vraiment pas s'arranger pour nos pauvre héros. Tu croyais pas que j'allais leur faciliter la tâche quand même !

cemeil Et bien... Sont de plus en plus tristes ces chapitres. Je sais pas exactement pourquoi ni comment mais j'en ai les larmes aux yeux. Une poussière dans l'oeil peut-être? hahahahaha ! hum ! sans doute…
C'est étrange parce que c'est la première fois que çà m'arrive dans cette histoire mais je me suis sentie comme une intruse dans ce chapitre. Certainement parce que personne ne savait vraiment comment réagir. C'est dérangeant d'assister au malaise des autres. On se sent un peu comme des voyeurs…