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Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris... Bonne lecture.
Chapitre 114
Une situation préoccupante
…
-Ça va pas être facile…
-C'est un vrai désastre, tu veux dire…
-Faudra faire des groupes de niveau…
-Heureusement, on est deux…
-Ca ne suffira pas… Il faudra deux jours pour les débutants. Il faut trouver d'autres instructeurs.
-De toutes façons, avec les premières années c'était certain…
-Oui, et avec tous ceux qui arrivent de familles moldues…
-Et les Troisième Année ! Mais comment fait Algie Londubat pour s'en sortir ? Ombrage a fait une catastrophe chez eux ! Du moins chez ceux qui n'appartenaient pas à l'AD il y a deux ans, ni au club l'an dernier… Par Merlin ! Harry ! Mais si Voldemort nous attaquait maintenant ce serait un carnage chez les plus jeunes d'entre nous !
Ginny quitta la chaise sur laquelle elle se balançait pour faire les cent pas dans la salle de classe. Le bilan de la première séance du club de Duels était un désastre. Elle pensait au moins pouvoir compter sur les Troisième et Quatrième Années qui venaient pour la première fois. Les lacunes engendrées par la politique de la Grande Inquisitrice en matière de Défense contre les Forces du Mal rendraient le travail de l'équipe qui s'occupait des débutants particulièrement ardu.
La jeune fille se retourna vers l'instructeur en chef de ce qu'elle nommait toujours dans sa tête et dans son cœur l'Armée de Dumbledore. La tête entre les mains, Harry songeait au nombre de ceux qui ne seraient pas en mesure de se défendre correctement. Les Première Année, c'était évident. Les Deuxième Année avaient de sérieuses bases grâce à Algie Londubat et ceux qui avaient participé au Club l'année précédente pouvait prétendre à une expérience supplémentaire. Mais serait-ce suffisant pour leur permettre de se défendre efficacement contre des Mangemorts aguerris et animés d'une ardeur farouche ? Il fallait ajouter à ce nombre presque tous les Troisième Année. Ginny avait raison, Ombrage avait causé des dommages que l'on comptait encore deux ans après la fin de son règne… Algie Londubat rattrapait à peine chez les Première Année de l'époque le retard généré par l'absurde politique de cette affreuse bonne femme. Dans un geste machinal, Harry frotta le dos de sa main droite. Il fallait compter les Troisième Année parmi ceux qu'il faudrait protéger, prendre sous son aile, pour reprendre les paroles du Choixpeau. Dire qu'en Troisième Année, lui, il avait déjà empêché par deux fois Voldemort de prendre possession de Poudlard. Et qu'il était capable de faire surgir un Patronus Corporel de sa baguette. Il sourit, songeant à Amelia Bones le jour de son procès. Il en vint à penser à Susan et de Susan à Justin, et de Justin à Justin-et-Susan… Pourquoi McGregor n'était-elle pas là ? Il avait besoin d'elle pour balayer d'un geste de la main l'angoisse et le doute qui les avaient saisis, Ginny et lui, devant l'ampleur de la tâche.
-De toutes façons, reprit Ginny un peu nerveuse, les professeurs mettront les enfants à l'abri, si Voldemort nous attaquait…
-Et s'il attaque par surprise ? fit Harry un peu brutal. Tu t'imagines qu'il va faire un communiqué de presse avant de lancer un raid sur le château ? Et même si c'était le cas, Dumbledore n'aura jamais le temps de mettre les gamins à l'abri. Il faut mettre au point un système de défense de l'intérieur. Tu sais, un genre de défense passive… comment donner l'alerte, que faire à ce moment, qui fait quoi et quand…
-La défense quoi ? répéta Ginny.
- Comme pendant la seconde guerre mondiale, quand l'Angleterre était bombardée par la Luftwaffe…
-La quoi ?
-L'aviation allemande… Les avions… les trucs qui volent !
-Tu veux dire sans magie ?
-Oui, sans magie.
-Tu te fiches de moi !
Harry secoua la tête.
-Ginny ! S'il te plait ! On revient au sujet !
Ginny retourna s'asseoir auprès d'Harry.
- C'est une bonne idée, ton truc de défense massive.
-Passive ! Ginny, je t'en prie ! On est dans le pétrin jusqu'au cou, là ! Fais un peu attention !
-Si c'est un truc stratégique, il faut en parler à Ron… Tu sais, il n'attend que le moment où il pourra te parler de la partie d'échecs… Pour l'instant, il n'ose pas.
-Ce n'est pas une question d'échecs ! répliqua Harry avec impatience.
Devant l'air interloqué de la jeune fille, il fit un geste des deux mains pour mettre fin au débat.
-Désolé, Ginny., s'excusa-t-il. Je ne voulais pas crier après toi. Je veux juste qu'on organise quelque chose à notre niveau. Tous, Ron, toi, Hermione, Ernie, Justin, Anthony…
-L'état-major ? On peut se voir samedi matin.
-Ellen sera rentrée… Oui, samedi matin.
-Elle n'aura peut-être pas envie de…
-Je veux qu'Ellen soit là ! répéta fermement Harry.
-Ron pourrait tout aussi bien se charger de ça tout seul, tu sais, estima Ginny avec une moue dubitative.
-Je sais, mais ton frère réfléchit mieux quand Ellen le menace d'avoir de meilleures idées que lui.
Ginny se mit à rire.
-Tu marques un point, dit-elle.
Elle se pencha vers la joue d'Harry et lui murmura à l'oreille, comme s'ils n'étaient pas seuls dans la pièce :
-Avoue quand même que tu veux surtout qu'elle soit auprès de toi…
-Oui. Répondit simplement Harry.
Manifestement, Ginny s'attendait à des protestations, des rougissements et des balbutiements de gêne. Elle accusa la surprise. Harry se leva. Il lui tendit la main.
-Viens, dit-il. On va rater le couvre-feu. Et si on est pris tous les deux dans les couloirs après l'heure légale…. On va encore avoir droit à toutes sortes de rumeurs.
Ginny prit sa main en souriant.
-Tu as peur qu'Ellie te fasse une scène ? plaisanta-t-elle.
Elle cessa de sourire devant l'air malheureux du jeune homme.
-Si elle me faisait une scène, cela voudrait dire qu'au moins elle m'adresserait encore la parole. Oh mon Dieu, Ginny ! J'espère qu'elle n'apprendra jamais que ma famille est pour quelque chose dans la mort de son frère ! et en même temps je ne pourrais jamais la regarder en face si elle l'ignorait ! Je n'aurais pas le courage de le lui apprendre moi-même et je tremble qu'elle l'apprenne par quelqu'un d'autre ! Crois-tu qu'elle pourrait m'en vouloir ?
Ginny secoua la tête en signe d'ignorance.
-S'il s'agissait de quoi que ce soit d'autre que la mort de son frère, je te dirais non, sans hésiter. Mais il s'agit de Quentin et… J'ignore comment elle pourrait réagir. Quand on souffre à ce point, on n'est plus rationnel, je le crains.
- Merci Ginny, railla Harry.
-Mais que voulais-tu que je te dise ! Je n'en sais rien ! Je ne suis pas elle ! Je ne suis que moi ! Et si ç'avait été Bill à la place de Quentin qui avait perdu la vie… je ne crois pas que je t'en aurais voulu.
Harry leva vers elle des yeux pleins de reconnaissance.
-Mais je ne suis pas amoureuse de toi ! reprit-elle. Je t'aime tout simplement et je sais que tu partagerais vraiment ma peine. Je pourrais te serrer dans mes bras et pleurer tout mon soul sur ton épaule sans me sentir coupable d'éprouver ce que nous ressentons l'un pour l'autre. Je ne peux pas me mettre à sa place !
On frappa à la porte et la tête d'Hermione apparut.
-Alors ? fit-elle. Vous vous en êtes sortis ? demanda-t-elle sur un sourire. Je m'attendais à voir encore tout plein de monde…
-On les a fichus dehors ! répondit Ginny un peu amère.
-C'était si terrible ? s'inquiéta faussement Hermione en entrant. Venez, c'est l'heure du couvre-feu. J'étais venue rappeler tout le monde à la raison, mais puisqu'il n'y a que vous deux…
-Hermione, murmura Harry. C'est une catastrophe !
La jeune préfète en chef leur fit un signe impératif.
-Je m'en doutais, dit-elle quand ils furent dans le couloir. Quand j'ai vu qu'il y avait tant de débutants, je me suis dit qu'il y aurait des problèmes. Beaucoup de Troisième Année, non ? C'est maintenant que nous ressentons l'effet Ombrage… Les Quatrième et les Troisième Année sont les plus touchés n'est-ce pas ? Il leur manque les bases, c'était à prévoir. Il va falloir travailler ça avec le professeur Londubat. Encore une année difficile en perspective !
Elle soupira tandis qu'ils se hâtaient dans les couloirs.
-Et si… commença Harry.
Il échangea un regard avec Ginny.
-Et si nous n'avions pas toute l'année ? termina la Préfète en Chef d'un air sévère. De toutes façons, nous ne serons jamais assez prêts, n'est-ce pas… Il faudra faire comme si nous n'avions pas toute l'année, voilà tout.
-Et tu sais comment il faudra faire, toi ? se moqua Ginny comme ils arrivaient devant le Portrait de la Grosse Dame.
-Bonsoir, Imogen, salua Hermione. Laurus Nobilis, s'il vous plait.
-Immédiatement, très chère, répondit la Grosse Dame en se levant de sa chaise.
Elle adressa à Harry un sourire charmeur et à Ginny un regard entendu. Les deux jeunes gens s'entreregardèrent, éberlués. Hermione les laissa passer, un sourire moqueur aux lèvres.
-Qu'est-ce qu'elle a ? chuchota Ginny à son amie quand la Dame eût refermé le battant.
Hermione secoua la tête.
-Je suppose qu'elle a entendu parler de la rumeur, répondit-elle sur le même ton. Rumeur que vous mettez beaucoup d'ardeur à combattre tous les deux…
Elle se mit à rire tandis qu'Harry rougissait et que Ginny se renfrognait.
-Alors ? fit cette dernière brutalement. Tu sais comment il faut faire, toi, pour faire comme si nous n'avions pas toute l'année devant nous ?
-Non, répondit Hermione légèrement. Mais en nous y mettant tous, on réussira bien à trouver quelque chose !
…
Ron leva la tête de son devoir, visiblement soulagé. Il fit asseoir Hermione près de lui, et caressa ses cheveux avec tendresse. Ginny fit une grimace cocasse. C'était presque un rituel, lorsque Hermione rentrait de sa séance d'occlumancie. Ron l'examinait dans le blanc de l'œil, la mine inquiète. Il caressait son front, l'embrassait, l'enlaçait, lui demandait si "tout allait bien", comme si elle venait de vivre une aventure éprouvante.
-Je m'inquiétais, murmura-t-il, sa bouche contre la tempe d'Hermione. Ca a duré plus longtemps que d'habitude…
-Je suis juste passée voir comment Harry et Ginny s'en sortaient, mon cœur, soupira Hermione. Je ne risque rien dans les couloirs de Serpentard. Qui oserait s'en prendre à la Préfète en Chef ?
La mine de Ron disait qu'il connaissait une liste longue comme le bras de noms capables de s'en prendre à elle. Il se contenta de la tenir contre lui, comme s'il pouvait la protéger ainsi pour ses incursions à venir sur le territoire de leurs ennemis. Il se tourna vers sa sœur et Harry, silencieux et accablés.
-Et les Première Année ? Ils sont nuls, hein ?
-Ils ne sont pas nuls ! corrigea Hermione. Ils sont juste inexpérimentés. Nous sommes là pour les aider, il ne faut pas l'oublier…
-Oui, approuva Ginny d'une voix atone. Les Première Année, c'est pas tellement le problème. On s'y attendait. Le problème c'est les Troisième Année… Ils refusent qu'on les considère comme des débutants et… ils en savent moins que les Première Année qui n'ont que trois semaines de cours…
-Oh ! fit Ron. Ombrage ? Quand je vous le disais que ce que faisait cette femme était criminel !
Harry leva un sourcil vers son ami.
-Il faut rajouter un cours, c'est tout, dit-il pour couper court aux doléances de Ron.
-Et où trouveras-tu un instructeur qui voudra passer une heure avec ces balourds ? demanda Ginny agacée.
Harry se tourna vers ses camarades encore présents dans la salle. A la table derrière lui, Seamus, Dean et Neville discutaient avec Lavande et Parvati.
-Neville ? demanda Harry.
Le jeune homme tourna son visage souriant vers son ami.
-Neville, répéta Harry, ça te dirait de donner des cours de Défense contre les Forces du Mal à des débutants ?
La stupeur saisit tous ceux qui l'entendirent. Le plus étonné n'était pas Neville lui-même.
-Moi ? fit l'interpellé en avalant sa salive autant de crainte qu'on se moquât de lui qu'on lui fît cette proposition avec sérieux.
-Il y a combien de Neville ici ? riposta Harry qui réprimait un sourire.
-Heu ?…
-Tu maîtrises Protego, Expelliarmus et Stupéfix ? Tu connais les sorts de base ? Pas besoin de plus.
Neville rougit brusquement.
-Tu n'auras qu'à choisir quelqu'un pour te seconder si tu crois que tu ne t'en sortiras pas tout seul, ajouta Harry. Mais je suis sûr que tu seras parfait… Alors ? Qu'est-ce que tu en dis ?
Dean donna un coup de coude au jeune Londubat encore interdit.
-Dis oui, Neville ! Tu seras super en prof !
Lavande et Parvati gloussèrent.
-Et on sera là pour te donner un coup de main si tu ne t'en sors pas, approuva Seamus.
Les filles éclatèrent de rire.
-Je sais pas… balbutia Neville.
Il regardait Hermione et Ginny. Les deux jeunes filles hochèrent la tête pour l'inciter à répondre.
-Alors oui… Oui, je veux bien, reprit Neville un peu plus assuré. C'est d'accord. Merci Harry.
-C'est moi qui te remercie, Neville, répondit Harry. Tu nous tires une sacrée épine du pied !
Il se retourna vers Ron et Hermione tandis que Neville, radieux, recevait les félicitations de ses camarades.
- Voilà une chose de réglée, décréta Harry sobrement. On passe à la suivante. Ron, tu en es où de notre partie d'échecs…
Ron se retint de sourire largement.
-Je vais chercher l'échiquier, dit-il en esquissant le geste de se lever.
-Pas la peine, l'interrompit Harry. Dis-nous simplement ce que tu penses des derniers évènements. Nous avons tous assez de jugement pour n'avoir pas besoin qu'on nous fasse un dessin.
Ron se pencha sur la table pour chuchoter comme s'il craignait qu'on l'entendît.
-Je pense que Jedusor sait à présent contre qui il joue réellement, Harry… Contre toi, personne d'autre que toi. Il doit revoir toute sa stratégie pour la ramener dans cette optique-là…
Harry prit une grande inspiration.
-C'est pour ça qu'il avait de nouveaux projets pour ma tante… alors qu'il l'avait ignorée jusqu'à présent ? demanda-t-il.
Ron haussa une épaule en signe d'approbation.
-Ca veut dire, fit Hermione très sérieuse, qu'il ne va pas abandonner l'idée de se servir d'elle…
Harry fixa son regard sur la jeune fille, sans la voir. Son cœur se mit à battre la chamade. Pétunia était encore en danger –plus que jamais même- et avec elle tous les pensionnaires de Oaks' Mansion.
-Certainement, reprit Ron. Mais Malefoy a réduit à néant ses espoirs de le faire rapidement… Et toi, Harry, tu l'as privé de Nagini, le seul être en qui il avait vraiment confiance. A la fois, son instrument, son favori, son chien de garde et celui qui lui permettait de surveiller ses Mangemorts… Sa tour est tombée, grâce à toi, Harry. Ses pièces maîtresses le trahissent à tour de rôle par maladresse, incompétence, ou parce qu'elles oeuvrent pour leur propre compte. Il ne lui reste que son Cavalier… qui se trouve derrière les lignes ennemies. Il ne peut lui transmettre d'instructions nouvelles…
Harry fit une grimace et il vit qu'Hermione faisait la même. Ils se turent pourtant.
-Il ne lui reste qu'une chose à faire, continua Ron. Tout, absolument tout repenser… en gardant à l'esprit que c'est contre toi qu'il combat à présent. Toi seul. Sans Dumbledore, sans aucun de tes amis… Toi seul l'as vaincu dans le vivarium… Tu as résisté à sa puissance, tout seul. Il doit compter avec toi et ta propre puissance… C'est quelque chose sur laquelle il n'avait pas encore tablé. Il faut mettre à profit ce répit pour nous préparer à l'affronter, car cette fois, il va vouloir frapper vite et fort.
- J'ai demandé à Peeves de redoubler de surveillance envers Drago Malefoy, admit Harry. Surtout après son histoire de Salamandres…
Ron ricana.
-Je sais, dit-il en attirant Hermione contre lui. Il compte amener les Ténèbres sur le terrain de Quidditch en éteignant le feu des Dragons, des Phénix et des Sphinx… C'est bien cela, Trésor, je ne me trompe pas.
-Son message est encore plus subtil que cela, Ron, murmura Hermione. Il se veut le représentant de Celui-Dont-On-Ne-Prononce-Pas-Le-Nom, dont la mission est d'empêcher le phénix de renaître de ses cendres, d'éteindre le dragon de Poudlard et d'interdire au sphinx de porter la lumière de la connaissance à ceux qui ne sont pas dignes de la recevoir…
Harry frissonna. Elle venait de résumer d'une manière lapidaire et si complète ce qu'il essayait de formuler clairement depuis l'après-midi. Ce qui le faisait douter que Malefoy eût pensé tout seul à cette Salamandre finalement pas si innocente ni vaine que cela.
-Et qu'est-ce qu'on fait, nous ? demanda Ginny, incertaine.
-On prépare la défense de Poudlard… répondit Harry avec un regard interrogateur sur Ron.
Le jeune homme hocha la tête. Il serrait toujours Hermione contre lui. Les paroles de la jeune fille l'avaient troublé.
-Remus surveille Pettigrew et ses gerbilloises, continua Harry. Tout le monde à un œil sur Drago. Maugrey en saura sûrement davantage sur les projets de Voldemort grâce à l'arrestation de Goyle… Nous, on doit s'attacher à protéger nos camarades les plus faibles, les plus vulnérables… faire en sorte que le jour où Voldemort se décidera à attaquer, nous puissions les mettre à l'abri et combattre l'esprit tranquille.
Il se lança alors dans une explication de ce qu'était la défense passive. Hermione adhéra immédiatement à cette idée. Elle déclara qu'elle avait elle-même pensé à mettre en place un dispositif de sécurité avec les Préfets. Ils discutèrent encore un long moment, échangeant des idées, ou des considérations sur les Salamandres…
…
La salle se vida peu à peu. Ginny monta se coucher, un peu abattue. Ron espérait qu'Hermione resterait encore quelques instants avec lui, mais cette dernière rappela Harry alors que celui-ci se dirigeait vers le dortoir. Le jeune Potter crut qu'elle allait lui parler de son exposé. En effet, elle commença par le féliciter pour la qualité de son travail. Puis, elle l'entraîna par le coude vers la cheminée et elle baissa le ton pour lui annoncer qu'elle avait demandé des nouvelles de McGregor à Rogue.
-Elle rentre vendredi, chuchota-t-elle. Ses parents doivent la raccompagner en fin d'après-midi.
-En fin d'après-midi ? répéta Harry tout en songeant qu'en fin d'après-midi, vendredi, il serait avec Algie Londubat pour une séance de défense contre les forces du mal sans baguette. Ca veut dire quoi en fin d'après midi ? A la fin des cours ou juste avant ? Ou bien un peu après ?
-Comment veux-tu que je le sache ? Ç'a a été assez délicat de tirer cette information de Rogue, crois-moi. Il est d'une humeur de chien ! Tu n'y es pour rien au moins ?
-Heu… non ? fit Harry. Ce doit être à cause de Malefoy… oui c'est ça, c'est sûrement à cause de Malefoy… et des Salamandres…
Hermione lui jeta un regard soupçonneux et il préféra prendre la fuite. Il se retourna à peine, en haut des escaliers, pour voir Ron prendre la jeune fille dans ses bras. S'il pouvait lui faire oublier la mauvaise humeur de Rogue, Ronald Bilius Weasley aurait droit à sa reconnaissance éternelle.
…
Le jeudi se traîna en longueur. Même le temps fut maussade. Les joueurs de l'équipe des Phénix ne cessèrent d'entourer leur capitaine à tout moment de la journée. Harry souriait et serrait les mains de ses co-équipiers. Tous avaient hâte d'être à l'heure où ils pourraient enfiler leur tenue rouge et se libérer de ces mois privés de vol. Pourtant même la perspective d'enfourcher son balai n'arrivait pas à rendre au jeune capitaine son enthousiasme.
Au petit déjeuner, Ron avait reçu un hibou de Bill qui le rassurait sur sa santé et celle de Tonks. Il précisait qu'il serait en Ecosse dans l'après-midi du jeudi, pour assister aux obsèques de Quentin McGregor. Depuis, Harry lui aussi comptait les heures. Au repas de la mi-journée, il ne put presque rien avaler. Il n'avait jamais assisté à aucun enterrement de sa vie, malgré les ravages que la mort avait faits autour de lui. Il n'avait non plus aucune idée de ce que pouvait être un enterrement sorcier. Il se demanda comment Ellen vivait ces heures qui la rapprochaient du moment éprouvant de la mise en terre de son frère. Sans doute était-elle en train de se préparer. Peut-être était-elle en train de coiffer ses cheveux, dans ce geste qu'elle avait pour les ramener en arrière et les attacher d'un ruban vert ou noir. Peut-être était-elle en train de cacher derrière un sortilège de coquette les traces des larmes et des heures de mauvais sommeil, afin de ne pas laisser voir sa souffrance et son cœur mis à nu. Peut-être était-elle simplement en train de pleurer, son visage dans ses mains, comme il l'avait trouvée dans le cachot de Serpentard, en attendant l'heure où on viendrait la chercher pour la conduire à la cérémonie.
Il égrenait le temps, imaginant ce qu'elle pouvait faire, quart d'heure après quart d'heure, tandis qu'il écoutait d'une oreille distraite le cours théorique du Professeur Sinistra.
…
Lorsque les Septième Année sortirent du cours d'astronomie, vers le milieu de l'après midi, Harry se dirigea vers le bureau d'Algie Londubat. Il avait rendez-vous avec le Professeur pour une séance de Défense sans baguette. Il passa devant l'horloge du Hall et il vit que c'était l'heure où les obsèques de Quentin McGregor avaient lieu. Lorsqu'il entra dans le bureau du Professeur Londubat -dans cette pièce qui avait été celle où Ombrage lui avait fait souffrir le martyre mais aussi celle où Remus lui avait offert sa première bièraubeurre officielle, où il lui avait donné tant de réconfort par sa seule présence- il n'avait qu'une envie, se trouver ailleurs. Etre un autre. Comme quand Duddley le harcelait et qu'il faisait semblant de n'être pas là. Qu'il faisait semblant de n'avoir pas peur. De n'avoir pas mal. Quand il s'enfermait dans une sorte de Protego mental, quand plus rien ne le touchait, ni en bien ni en mal. Savait-il déjà fermer son esprit à ce moment de son enfance ? Comme il savait déjà transplaner sans avoir jamais appris. S'il savait se soustraire à cette époque à tout ce qui lui faisait du mal, pourquoi ne le pouvait-il pas à présent ?
-Harry ?
La voix douce mais ferme d'Algie Londubat le ramena vers la douloureuse réalité.
-Où êtes-vous donc mon garçon ?
-A l'enterrement de Quentin McGregor, Monsieur, répondit le jeune homme.
Algie Londubat hocha plusieurs fois la tête d'un air affligé.
-Oui, c'est une bien triste affaire, n'est-ce pas…
-Je suppose que c'est la guerre, Monsieur, qui veut cela…
-Voulez-vous que nous remettions notre séance à plus tard ? demanda le Professeur. Vous êtes vous-même touché par ce drame, je crois. Si vous voulez vous retirer pour vous remettre…
Harry secoua la tête en souriant.
-Je vous remercie, Monsieur, mais même si cela était, je ne crois pas que ce serait une excuse pour ne pas continuer à m'entraîner. Ce serait rendre la partie trop facile à Voldemort. Il faut apprendre à vivre avec la mort qui rôde autour de soi…
Algie Londubat se mit en garde. Harry para son attaque. Son bouclier renvoya Algie à l'autre bout de la pièce. Le jeune homme se précipita pour relever le vieil homme.
- Comment avez-vous fait cela ! s'exclama le Commandeur à demi assommé par la pile de livres qui s'était écroulée sur sa tête.
-Quoi donc, Monsieur ?
-Ce que vous venez de faire ! Vous avez lancé un Expelliarmus en même temps qu'un Protego ! Ce n'est pas possible !
-Heu… fit Harry en contemplant ses mains d'un air de doute. Non, Monsieur, j'ai lancé le bouclier réflecteur… c'est vous qui m'avez lancé un Expelliarmus…
Algie Londubat se releva péniblement.
-Comment aurais-je pu vous lancer un Expelliarmus, jeune étourdi, alors que je sais que vous n'avez pas de baguette ? Je vous ai lancé un Stupéfix, tout bêtement… et vous m'avez renvoyé un Expelliarmus… Où est ma baguette, d'ailleurs… J'espère que vous ne l'avez pas brisée… Monsieur Potter !
Harry rentra la tête dans les épaules. Il ne savait comment interpréter cette appellation pour le moins inhabituelle chez l'Oncle Algie… Il se précipita pour ramasser la baguette du professeur, sous son bureau. Il la lui tendit avec hésitation.
-Elle… elle est intacte, Monsieur… dit-il.
Le Professeur la regarda avec circonspection, puis il leva un sourcil sur Harry.
-A quoi pensiez-vous ? demanda-t-il de but en blanc. Pas à Quentin McGregor, je ne le croirais pas…
-Je pensais à Duddley, Monsieur. Mon cousin Duddley qui cherchait toujours à me rosser avec ses amis.
-Vous avez cru que j'étais lui ? demanda Algie Londubat
-Non, je me disais qu'un jour j'avais eu si peur que je l'avais renvoyé, lui et ses copains jusqu'au milieu de la cour de l'école sans même m'en rendre compte… Et je me disais aussi que si j'étais capable de faire cela alors que je n'avais que neuf ou dix ans… pourquoi ne suis-je pas capable de le faire maintenant…
-Et bien… Vous en êtes capable, Monsieur Potter, fit Algie Londubat. De cela et de beaucoup d'autres choses, je n'en doute pas. Quand je le disais que certaines personnes n'ont besoin que d'un peu de motivation…
Le Commandeur s'avança vers son bureau. Il s'appuya dessus et mit une main sur ses reins.
-Ce sera tout… dit-il dans une grimace. A demain, pour notre cours.
-Mais je vous assure que je peux continuer, Monsieur. Je ne me laisserai plus distraire, je vous le promets…
-Vous ne comprenez pas, jeune homme… C'est moi qui ne peux plus continuer pour aujourd'hui… Je vais devoir aller trouver Mrs Pomfresh. Et il faut que je voie Severus… Je n'arrive pas à comprendre comment vous avez réussi à…
Il regarda une fois de plus sa baguette.
-A m'obliger à lancer un Expelliarmus, Monsieur Potter, termina-t-il.
Harry recula jusqu'à la porte.
-Je suis désolé, Monsieur, murmura-t-il la main sur la poignée.
-Pourquoi ? s'étonna le professeur.
-Parce que vous ne voulez plus m'appeler Harry, Monsieur… répondit le jeune homme d'une petite voix.
Algie Londubat se mit à rire.
-Comment voulez-vous que je vous appelle Harry, ou mon garçon, ou d'un tout autre nom de ce genre, alors que vous venez de me démontrer que vous n'avez rien d'un élève, mais que vous dépassez votre maître. Du moins, corrigea-t-il en souriant doucement, que vous n'en êtes plus très loin… Un peu de maîtrise, Harry, c'est tout ce qui vous manque. Et de confiance. J'ai toujours su que vous étiez capable de grandes choses, dès que Neville m'a parlé de vous la première fois. J'étais déjà convaincu quand Albus m'a demandé de venir jouer au professeur à Poudlard. Severus a fait du bon travail avec vous. Mais il y a une chose qu'il n'a pas su vous donner, peut-être parce qu'il en manque lui-même, c'est la confiance. La confiance en vous, Harry. La confiance en vos possibilités. La confiance dans chaque jour qui se lève.
Harry baissa les yeux.
-Pourtant c'est en vous que les autres puisent celle dont ils ont besoin. Neville était tout heureux de venir m'annoncer que vous l'aviez nommé instructeur de votre club de défense contre les forces du mal…
-De Duels, Monsieur, corrigea Harry du bout des lèvres. Notre club de Duels…
-Si vous y tenez… Je ne reconnais plus mon neveu et je dois dire que cela me remplit de fierté de le voir si épanoui…
-Mais ça ce n'est pas grâce à moi, Monsieur, sourit Harry. C'est grâce à Luna.
Le Commandeur Londubat se remit à rire. Il fit une grimace et se frotta le dos.
-Sans doute, mais Luna, comme vous dites, c'est grâce à vous qu'il a osé la courtiser. Grâce à la confiance que vous avez mise en lui… Et je ne parle pas de votre ami Ronald Weasley. Oui, je sais ! s'interrompit-il de lui-même alors qu'Harry ouvrait la bouche. Miss Granger est pour lui une source de confiance plus grande que l'amitié que vous lui portez… Encore que je n'en sois pas si sûr que cela voyez-vous… J'en connais d'autres encore dont vous ignorez même l'existence qui puisent leur confiance dans l'énoncé même de votre nom. Chacun vient chercher auprès de vous l'assurance qu'ils sont sur les bons chemins. Mais vous, Harry, la confiance nécessaire pour avancer vers demain, où la puiserez-vous quand vous aurez besoin d'un élan supplémentaire… Cette lumière qui vous évitera de tomber dans l'ornière au plus profond des Ténèbres, celle qui vous montrera le chemin pour revenir vers ceux qui vous appellent ? Ce n'est pas tout de donner à ceux que vous aimez, il faut leur permettre de vous donner eux aussi cette confiance que vous vous refusez à vous-même. Vous avez pourtant remporté récemment une grande victoire…
Harry leva les yeux vers le Commandeur.
-Une amère victoire, voulez-vous dire…
-Elles le sont toutes, répondit Algie Londubat. Chaque fois que vous avez affronté, et vaincu, Voldemort vous avez perdu quelque chose d'innocent et de léger en vous. Mais vous avez chaque fois franchi une marche sur l'escalier qui mène à la grandeur…C'est ainsi que cela fonctionne, ce que l'on gagne d'un côté, on le perd de l'autre. Ce que l'on perd, on le regagne d'une autre manière. On ne s'en aperçoit pas immédiatement. On a très souvent l'impression du contraire. C'est pourquoi toutes les victoires sont amères. Et les plus douces sur le moment, sont parfois celles qui laissent le plus mauvais goût dans la bouche et le cœur bien plus tard.
Et comme Harry ne répondait pas, il reprit.
-Vous avez fait de gros progrès, Harry, mais je ne pourrais rien vous apprendre de plus, ni moi ni personne, si vous n'y mettez du vôtre. Vous avez votre vie entre vos mains. Vous seul pouvez décider si vous voulez vous arrêter là ou continuer.
Harry le fixa avec effarement.
- Mais je ne peux pas m'arrêter là… je suis allé trop loin déjà… s'exclama-t-il.
- Alors donnez-vous les moyens d'atteindre les buts que vous vous êtes fixés…
Le vieil homme frotta ses reins une dernière fois.
-Mrs Pomfresh va dire que ce n'est plus de mon âge, grommela-t-il.
Harry lui sourit d'un sourire contrit.
- Vous n'aurez qu'à lui dire que c'est ma faute, Professeur, elle a l'habitude…
Algie lui lança un long regard à demi fermé.
- Monsieur Potter, fit-il sur un ton mi-moqueur mi-vexé, vous me prenez sans doute pour un vieil original mais j'ai encore un peu de fierté, figurez-vous !
Il quitta le bureau pour se diriger vers la porte.
-Vous me voyez avouer à une si charmante personne qu'un jeune blanc-bec tel que vous m'a mis au tapis ?
Il fit signe à Harry de sortir. Celui-ci ne put s'empêcher de sourire. Algie Londubat sortit derrière lui.
- A demain, Harry ? dit-il alors qu'ils prenaient des chemins différents.
Harry hocha la tête.
- A demain, Monsieur… murmura-t-il.
…
Harry décida de se rendre dores et déjà sur le terrain de Quidditch. La séance écourtée avec le professeur Londubat lui laissait un peu de temps. Il passa à nouveau devant l'horloge du grand Hall. L'enterrement devait être terminé. Une heure s'était écoulée depuis son premier passage. Il n'avait aucune idée du temps que prenait une cérémonie funèbre chez les sorciers. Il croisa Colin Crivey qui lui cria du haut des escaliers s'il pouvait assister au premier entraînement des Phénix et prendre une photo de l'équipe.
-J'ai celle des Dragons dans la boîte ! dit-il avec un large sourire sur son visage épanoui… Et j'ai déjà sorti celle des Sphinx ! Heu… tu crois que je pourrais avoir celle de l'équipe de Malefoy ? Ca serait bien de les mettre toutes les quatre sur le tableau du Quidditch …
-Demande au professeur Rogue, proposa Harry.
Le visage de Colin changea soudain.
-Heu… Tu ne voudrais pas lui demander à ma place ?
Harry se mit à rire.
-C'est ton idée, Colin ! Tu te débrouilles !
Le jeune homme le rattrapa devant la grande porte.
-Tu ne voudrais pas venir avec moi chez McGonagall, Harry, s'il te plait… je voudrais obtenir l'autorisation de prendre des photos pendant les matches… ensuite, Dennis et moi, on pourrait les afficher, avec les commentaires… Ça serait chouette, tu ne crois pas…
Harry tout d'abord ne sut que répondre.
-Tu as un balai ? fut-il tout ce qu'il trouva à demander.
-Moi oui, et Neville a promis qu'il prêterait le sien à mon frère… et Dean et Seamus ont dit qu'ils nous aideraient à écrire les articles sur les matches…
Harry retint un rire.
-C'est gentil à eux, préféra-t-il dire. Mais je suis sûr que tu te débrouilleras très bien sans eux. Ils manquent, je crois, d'un peu d'objectivité, et McGonagall n'aimerait pas vraiment cela.
Colin secoua la tête.
-Non ! Non ! s'exclama-t-il. Personne ne pourra m'accuser de favoritisme ! Puisque toutes les équipes sont mélangées !
-Sauf celle de Malefoy, rappela doucement Harry.
-Ho ! Mais là non plus on ne pourra pas m'accuser de favoritisme… assura Colin d'un air innocent.
Il prit un visage implorant.
-S'il te plait Harry ! Imagine tous les lundis matins sur le panneau des résultats de Quidditch : un compte rendu des matches, des interviews des joueurs, le classement des équipes, l'avis des professionnels…
-Des professionnels ?
-Oui, tu ne savais pas que McGonagall avait été capitaine de l'équipe de Gryffondor à son époque ? Et le professeur Vector avait été gardien des Serpentard ? Et Algie Londubat, il jouait poursuiveur…
-Hein ? fit Harry.
-Tu n'as jamais été voir dans la sale des Trophées, Harry ? il y a des tas de coupes et des tas de noms très intéressants… Il y en a même de ton père !
-Oui, ça je sais ! fit très vite Harry.
Il ne voulait pas rougir devant Colin. Il l'arrêta d'un geste comme le jeune homme allait poursuivre.
-Demande plutôt à Hermione de t'aider avec McGonagall. Elle sait toujours ce qu'il faut dire pour plaire aux gens, Hermione. Elle t'aidera mieux que moi. Par contre, le balai de Neville, il n'est pas assez rapide pour suivre un match… Essaie de voir avec Hermione encore une fois. Elle se fera tirer l'oreille mais si tu lui dis que c'est pour t'aider dans ton projet et que c'est pour le bien de l'unité des Maisons…
-Je lui dirais que cela rendrait nos parents tellement fiers de nous…
-Oui, approuva Harry, ça aussi ça peut marcher… Et propose lui une première interview sur elle et Neville, les promoteurs du Quidditch nouvelle norme !
Colin sortit un calepin et prit des notes.
-Merci beaucoup Harry ! s'écria-t-il en repartant en courant vers les escaliers. Harry le rappela en riant.
-Au fait, je croyais que ton père était laitier ! Qu'est-ce que ça peut lui faire que tu couvres les matches de Quidditch… Il ne sait même pas ce que c'est.
Colin s'arrêta au milieu des escaliers. Un sourire radieux illuminait son visage.
-Il a toujours voulu être journaliste sportif… même s'il a repris la laiterie de ses parents. Et Maman a été championne régionale d'athlétisme. Maintenant elle fait la comptabilité de l'entreprise, mais elle continue à courir tous les week-ends…
Le jeune Crivey avisa alors un groupe de Sixième Année qui traversait le Hall vers la Salle Commune. Il bondit vers eux.
-Ros ! appela-t-il. Sheldon ! Attends-moi ! Ros !
Harry vit Rosalind Sheldon, Serdaigle Sixième Année, Poursuiveuse dans l'équipe de Malone, tourner à peine la tête à l'appel du Gryffondor. Il sembla à Harry qu'elle hâtait le pas, entraînant avec elle ses camarades, un sourire malicieux au coin des lèvres. Harry secoua la tête. Si jamais les Crivey obtenaient l'autorisation de prendre des photos pendant les matches, il faudrait mettre les choses au point dès l'abord. Il faudrait surveiller Colin surtout, aussi épuisant qu'un Vif-d'Or, ce garçon. Il le regarda courir et disparaître dans le couloir à la poursuite de la joueuse des Dragons. Harry sortit dans le froid de la fin d'après-midi, songeant que Mrs Crivey avait du être championne de course à pied en son temps.
RAR du chap 113
Namyothis : Sniff. Hier je n'ai pas pu lire tu chapitre pour cause de Prof de math et de Devoir maison et ça m'a manqué. Oui moi non plus j'aimais pas les maths… Snif, ça devient pire qu'une drogue tu histoire, et j'y suis accros. Oui je vous donne votre dose quotidienne, ensuite, j'espacerai les posts… et enfin je ferai un odieux chantage sur vous… gniark gniark gniark ! Arg, c'est quoi encore cette histoire avec Malfoy, je sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que tu jubile à chaque fois que tu nous donne encore un des tes fameux mystères à rongé sans la solutions. Parce que si on sait enfin à quoi correspondent la bruyère et la salamandre en cherche encore dans nos pauvre cerveau surchauffé à quoi ça peu correspondre. Est-ce que maintenant c'est plus clair ?
j'aime de plus en plus la façon dont tu fait évoluer le duo Harry-Rogue ou on voit enfin Harry mûrir et Rogue semble parfois fier (!) de son élève même si il ne l'avoura jamais. Ha non ! Plutôt souffrir mille doloris !
alana chantelune : un vrai plaisir d'avoir son chapitre tous les jours... j'allule internet, et hop, en avan,t pour de fantastiques aventures ! Vers l'infini et au-delà ! heu… désolée, overdose de dessins animés… c'est mercredi… Mais j'ai pas intérêt à louper le rendez-vous alors si j'en crois la plupart de vos reviewes… merci pour tes commentaires.
hadler : m j'espère qeu tu as fait une erreur en me répondant, que le père d'Ellie n'est pas également mort, la pauvre sinon, perdre un frère est déjà assez dur. Oui, oups ! désolée… voilà ce qui arrive quand on fait plusieurs choses à la fois !
C'est une idée ou bien Harry semble prêt à dire à Ellie se qu'il ressent ? si c'est le cas je sens bien qu'elle va le faire mariner un petit moment par vengeance :) Heu… prêt à le dire ? Il ne le nie pas à lui-même c'est déjà beaucoup… ensuite tout dépendra du nouveau capitaine… heu… je veux dire : tout dépendra de la manière dont se passera le retour d'Ellie à Poudlard… Découvrir la signification de la bruyère à du l'aider à se rendre compte de plusieurs chose, tant mieux pour lui, il était temps. Il s'est surtout rendu compte qu'il n'était pas sorti de l'auberge… Le cas malfoy me semble plus problématique, ne pas entendre parler de lui ou de ses frasques dans poudlard, plus le fait qu'il ne dit rien dans le chapitre précédent avec le chien, et peeves qui n'a rien contre lui, je me méfie, ne dit on pas méfie toi de l'eau qui dort ? quand il passera à l'action, ça va faire mal. Ellie va devoir se méfier de lui. Ben il la met un peu en veilleuse, là, il n'a pas tellement intérêt à se faire remarquer pour le moment… Le nom de salamandre ne semble pas avoir été choisis au hazard, mais je pense que malfoy n'a eu besoin de l'aide de personne pour trouver ça, car comme le dit rogue, il a une très bonne culture du monde magique. Oui. Mais a-t-il assez de subtilité pour prendre un nom avec autant d'implication extra-sportives ? J'espère voir le retour D'ellie dans le prochain chapitre, suis curieux de voir sa réaction vis a vis de Harry… Désolée, c'est pour le prochain… D'ailleurs je vais te révéler le titre du chapitre 115 : Le Retour d'Ellie McGregor ! Oui je sais…
Roudoudou : Comment tu fais pour poster autant de chapitre en si peu de temps ? Ils sont déjà écrit d'avance ? Je trouve ça vraiment impressionnant. Oui ils sont écrits !
J'ai vraiment hâte que McGregor revienne. C'est tout triste quand elle est pas là. Hahahahahha ! Et Harry, il va bien falloir qu'un jour ou l'autre il lui avoue ses sentiments. Il ne veut pas lui avouer qu'il l'aime pour la protéger. Mais il ne veut pas non plus qu'elle s'éloigne de lui. Y'a pas plus contradictoire ! Même si c'est vrai que si Ellie devenait officiellement la petite amie de Potter, sa vie dans sa maison, qui n'est déjà pas des meilleures, seraient encore pire. Et Malfoy n'hésiterait pas à s'en prendre à elle, à défaut de pouvoir s'en prendre à Potter directement. Quoique c'est déjà le cas. Hahahha j'adore suivre le fil de tes réflexions… qui doit être le même que celui d'Harry… Enfin bref, à propos de McGregor, sa passion... c'est pour Harry ? Pour ses convictions et son combat au sein de sa maison ? Ou même tout ça à la fois ? Tout et d'autres choses encore…
Est-ce que Harry aura l'occasion de rendre visite à Remus avant vendredi ? J'ai l'impression que l'état de notre loup-garou préféré se détériore de plus en plus. Notre Maître de potion ne peut plus rien faire pour lui ? Ze veux pas qu'il meurt ! Mais bon, c'est pas moi l'auteur, c'est pas moi qui choisit. Snif ! Arrête donc, tu te fais du mal là…
Je suppose qu'on ne va pas revoir Bill et Charlie avant les vacances de Noël, non ? Maintenant qu'ils sont à Poudlard, c'est plutôt difficile…
meredith : hahahaha ! ginny qui s'excuse ... je l'attendais ! C'était grandiose , magnifiquement magnifique ..héhé.. Elle s'excuse juste pour la veille, pas pour le reste, hein… Bravo , harry , tu lui a montrer ce que tu savais sur les salamandres ! Du moins ce qu'il avait cherché à savoir… N'empèche , elles ont pas l'air commode ces bestioles ..pas comestibles non plus ...enfin , ca m'étonnerait qu'un haricot comme malefoy parvienne à trouver une telle réfèrence , si pleine de sous entendus ... oui c'est un peu trop subtil pour lui… mais pas forcèment très malin celui qui a trouvé le symbole , parce que ca peut renseigner sur les plan de voldemort , ou sur ses objectifs ...a moins qu'ils croient que tout les gens sont des ignarent ... Non non ! au contraire, celui qui a trouvé ce symbole sait parfaitement que le message va passer auprès de ceux qu'il vise… Quant aux plans de Voldemort, ou plutôt ses objectifs, tout le monde les connaît non ? Détruite Poudlard de quelque manière que ce soit…
Sinon on va entendre parler de nott apparament ! il a l'air sympathique ce garcon ..froid , distant , hautain ...mais ne jugeons pas sur les apparences .. hahahahahaha ! non en effet ! L'important c'est ce qu'il y a à l'intérieur…
Donc bientôt l'anniversaire d'hermy ! je me demande ce qui va se passé ..Poudlard est toujours pleins de surprises ... C'est le mot, en effet !
Lyane : Eh bien, j'ai plein de chose à cogiter, moi, ce soir. Les salamandres, la bruyère, Nott...Je me pose plein de question. Moi qui croyais avoir donné des réponses… pour la salamandre et la bruyère du moins… Et comme je sais que tu ne vas certainement pas y répondre, sauf dans tes prochains chapitres... Enfin, si tu veux m'envoyer la suite de tes chapitres pour que je sache, je serais pas contre, lol! Oui j'enverrais la suite, une fois par jour, comme d'habitude ! Au fait, j'ai cru remarquer que tu ne m'avais pas répondu à propos d'une éventuelle attaque pendant les obsèques de Quentin. Simple oubli, ou alors acte prémédité? Ne répond pas, je crois que je connais la réponse. J'attends la suite avec d'autant plus d'impatience. Bon d'accord…
Juste une dernière chose: Tu as fini l'écriture, ou il te reste encore des chapitres à faire? Et tu as une idée du nombre de chapitres, au final? C'est pour un forum où je vaias, et où je fais de la publicité pour ta fic. Je ne voudrais pas dire de bétise. Ah ! si c'est pour faire de la pub, alors… non je plaisante… Disons que l'écriture est en cours de terminaison… Il me manque encore quelques chapitres à écrire mais l'histoire dans ma tête est finie… Reste à mettre en forme et à relier le tout… Par contre je n'ai aucune idée du nombre de chapitres total… Je ne fonctionne pas en chapitres. C'est-à-dire que je ne découpe pas mon histoire par avance. Je raconte une histoire. Elle s'enchaîne… quand j'arrive au bout d'un processus de réflexion ou au terme d'une action j'arrête, à un moment qui me semble propice à une chute pleine de suspens ou favorable à la réflexion… Mais ça c'est l'influence des romans feuilletons du 19° siècle qui ont bercé mon enfance… Là j'en suis au chapitre 158… ce que je suis en train d'écrire, je ne sais pas encore si cela figurera dans le chapitre 158 ou 159… Tout dépendra de la tournure de l'écriture… Voilà, j'espère que je n'ai pas fait hors sujet… Merci.
Ayako : Je veux pas croire que Malfoy ai su lui-mme ce que voulait dire la salamandre (pas que je le prenne pour un crétin, non mais...bon je le vois mal trouver ça lui-même...) Ce serait fort étonnant en effet… Mais alors comment fait-il pour parler avec l'exterieur... Il doit bien avoir un moyen... tu veux pas le dire? Ho des gerbilloises ! (oui parce que les hippogriffes à la longue…) Et donc Dray voudrait que Nott suive les traces de son pôpa? En tout cas il le fait pas dans la subtilité… Drago ? Subtil ? Mouhahahahaha ! hum désolée… En fait, Drago ne voudrait pas que Nott suive les traces de son père… il ne doute pas qu'il soit de son côté, il ne peut en être autrement. Et être de son côté, c'est croire en ce qu'il dit comme en la parole du maître…Jai hate qu'Ellie revienne ( Ha toi aussi ?)et j'ai l'impression qu'Harry n'a pas perçu toute la portée de la signification de la bruyère ça ! c'est le moins qu'on puisse dire…
cemeil : Le titre dit tout! On pouvait pas faire plus explicite en effet… Il faudrait juste qu'Harry aille plus souvent à la bibliothèque pour trouver des réponses! Nous, on se poserait beaucoup moins de questions comme çà! Hahahhaahha ! mais où serait le plaisir de se triturer les méninges sinon ? La signification réelle et complète de la salamandre est lourde de sens. N'est-ce pas… A ce sujet je précise que je n'ai rien inventé. A part le fait qu'elle meurt quand on éteint le feu d'où elle est issue, qui appartient à JKR, j'ai trouvé tout le reste en faisant des recherches sur le net. J'ai été surprise de trouver autant de choses qui s'accordaient avec l'histoire ! J'en connaissais quelques unes, mais d'autres m'ont vraiment fait halluciner ! notamment le fait qu'on ne doive pas regarder dans les yeux, ou qu'on répugne à la nommer… Maintenant, il reste à savoir si malefoy connaît ou non tout ceci... J'ai comme dans l'idée que la réponse sera oui. Certes, mais qui le lui aura appris ? La surveillance de Malefoy va se voir renforcée, non? Sans doute… Surtout s'il émet des menaces vis à vis d'Ellie... disons que ce sera une raison supplémentaire…
