Vous vous arrachez les cheveux lorsque vous voulez poster une review ? Vous ne savez pas comment rechercher une histoire que vous aimez ? Vous détestez l'anglais et ce n'est pas qui vous fera changer d'avis ? Bref, vous ave besoin d'aide pour vous retrouver sur le site ? Il existe un mode d'emploi ! Vous en rêviez, Alixe et Lisandra l'ont fait !
Pour le recevoir, il vous suffit d'écrire à Fanfiction-mode d'emploi (adresse /fanfictionmodedemploi ou /u/577456) et vous saurez tout tout tout sur comment poster, comment trouver, comment naviguer sur sans attraper une migraine carabinée !
§§§
Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris... Bonne lecture.
Chapitre 116
L'Anniversaire d'Hermione
…
La petite réunion pour l'anniversaire d'Hermione fut très conviviale malgré la discrétion imposée par l'intéressée, et l'absence des Serpentard, que Ron ne se priva pas de faire remarquer. Il s'obstinait à rechercher celui ou celle qui avait vendu la mèche à la préfète en chef, et il prétendait à présent qu'il trouverait le bavard parmi les locataires des cachots…
Ginny et Harry échangèrent un regard désabusé. Ils renoncèrent à discuter avec leur frère et ami. Le retard des Serpentard les inquiétait davantage. Debbie Grayson avait assuré à Ginny qu'elle viendrait et Grenouille avait promis à Harry qu'elle serait là. Elle voulait rester avec McGregor, mais cette dernière lui avait garanti qu'elle se passerait fort bien de sa compagnie. Les deux Gryffondor espéraient que rien de grave n'était la cause de ce manquement à ces promesses. Harry ne pouvait s'ôter de la tête l'air farouche de McGregor quand elle lui montrait l'avis de recherche de Lucius Malefoy. Si elle s'était trouvée face à Drago dans la salle commune de Serpentard, et que celui-ci eût prononcé quelque parole querelleuse… Il tourna vivement la tête vers l'entrée. Grayson, le frère, s'y présentait, avec sa suite de Serpentard. Il jeta un oeil dédaigneux sur le plat qui avait contenu le gâteau de Mrs Weasley.
-Vous auriez pu nous en laisser, se plaignit-il à Ron.
-Vous auriez pu arriver à l'heure, répondit ce dernier, acerbe.
Grayson promena son regard sur la salle.
-Vu l'ambiance, on n'a pas raté grand-chose… Y a pas à dire, Weasley, tu es doué pour organiser des festivités…
Ginny se mit à rire. Elle prit le bras de son frère pour détourner son attention du Serpentard.
-A propos de festivités, lui dit-elle. Tu ferais bien de rappeler à Hermione votre rendez-vous…
Ron lança un dernier mauvais regard à Grayson avant de rejoindre Hermione. Puis Ginny fit asseoir le préfet de Serpentard et se mit à l'interroger sur Ellie McGregor. Comment allait-elle ? Personne ne l'avait importunée, au moins ? Avait-elle meilleur moral ? Grayson secoua la tête. Il n'en savait strictement rien. Elle avait salué tout le monde, les avait avertis de son retour, leur avait donné jusqu'au lendemain pour profiter encore de son absence puis s'était enfermée dans son dortoir.
Harry trempait les lèvres dans sa coupe de bièraubeurre, une douce satisfaction au cœur. Il était le seul dans toute l'école, avec le Professeur Rogue peut-être qu'elle avait sans doute averti de son retour, à qui elle eût fait quelque confidence.
Elle n'avait pas paru au repas du soir. Nott, seul, s'était présenté à la table vert et argent. Il avait arrêté toute tentative d'approche d'un seul regard glacé. Malefoy n'avait pas insisté. Les places de Crabbe et McGregor étaient restées vides. Harry avait juste prévenu ses amis que la jeune fille était rentrée et qu'elle allait aussi bien qu'on le pouvait après de tels évènements.
C'était une sensation curieuse qu'il éprouvait. Il partageait un secret avec Ellen. Un secret dérisoire, -qui, parmi les amis du jeune homme, aurait pu se moquer de ses larmes ?- mais un secret auquel il tenait au point de ne pas en avoir parlé à Ginny. Ellen lui avait ouvert son cœur, elle qui se cachait toujours derrière un sourire goguenard, une pirouette ou un mot tranchant. Il n'osait croire que l'implication des Dursley, au lieu des les éloigner l'un de l'autre, les avait au contraire rapproché mieux que n'importe quel plan tortueux de Ginny. Il n'imaginait pas qu'elle pût désormais lui montrer une confiance plus grande. Il se disait simplement qu'il pourrait continuer à la voir et lui parler, sans se sentir coupable, ni honteux. Et tandis que Grayson et Ginny extrapolaient sur les raisons de leur camarade de se donner encore quelques heures de répit, Harry, lui, souriait dans la mousse de sa bièraubeurre. Ellen était revenue et tout allait reprendre son cours, comme avant.
…
Harry se sentait le cœur étrangement léger. Il venait de quitter la salle des Quatre Maisons pour se rendre dans son dortoir prendre sa cape d'invisibilité. La petite fête se terminait dans une ambiance feutrée, telle qu'Hermione l'avait souhaitée. Ron et elle s'étaient éclipsés. Il n'avait pas envie de rester auprès de Ginny qui tentait désespérément de le faire parler sur McGregor. Il lui fallait pourtant partager ce moment avec quelqu'un. Quelqu'un qui lui dirait qu'il avait le droit de se sentir parfaitement heureux malgré l'aura de mort qui les entourait tous.
Dans le dortoir vide, il se rendit compte qu'il avait oublié de demander à Ginny la bièraubeurre pour Remus. De toutes façons, il devait voir Dobby : il descendit aux cuisines. Discrètement, il se glissa à l'office. Il ôta sa cape, causant un mouvement de panique chez les Elfes qui terminaient de tout ranger et de préparer les tables pour le petit-déjeuner du lendemain.
-Bonsoir, dit-il un peu gêné de tous ces regards effrayés posés sur lui. Dobby est ici ?
Il le chercha vers la cheminée, où il savait que Winky passait de longues journées prostrée. En effet, Dobby se trouvait près d'elle.
-Harry Potter ? fit l'Elfe médusé. Harry Potter ? Ici ! Il fallait appeler Dobby, Monsieur… Si Harry Potter avait besoin de Dobby, Dobby serait venu, Monsieur.
La créature s'avança vers Harry et lui prit la main pour l'entraîner un peu à l'écart.
-Harry Potter a faim ? Harry Potter a soif ? Monsieur ?
-Non, non… faisait Harry embarrassé. J'ai simplement besoin que tu me rendes un petit service…
Il sortit de la poche de son manteau le morceau du gâteau d'Hermione auquel il n'avait pas touché.
-Tu connais le dortoir d'Ellen McGregor ? demanda-t-il.
Dobby le fixa un moment, ses yeux exorbités reflétant soudain la plus grande terreur.
-Harry Potter veut que j'aille chez les Serpentard, Monsieur… ?
Sa voix tremblait.
-Tu ne risques pas de rencontrer Drago Malefoy, reprit Harry. McGregor est dans le dortoir des filles…
Dobby secoua la tête.
-Dobby n'a pas peur de rencontrer son ancien Maître, Monsieur… Même s'il l'est encore puisqu'il est à Poudlard…
-Dobby, reprocha Harry doucement. Tu n'as plus de maître… Tu es libre. Tu n'as pas à obéir aux ordres des élèves. Ni de Malefoy, ni d'un autre.
Il ajouta, avec une pointe de regrets.
-Si tu ne veux pas aller chez les Serpentard...
Dobby jeta un regard sur ses congénères presque aussi effrayés que lui.
-C'est que personne ne va chez les Serpentard sans y être obligé, Monsieur… murmura-t-il. Mais si Harry Potter le demande, Dobby ira.
Harry lui tendit la part de gâteau qu'il avait gardée.
-Tu lui donneras ça de la part d'Hermione, dit-il. Et il me faudrait une bouteille de bièraubeurre, aussi, pour Remus, ajouta-t-il à voix basse et sur un regard à Winky.
Cette dernière glissa à la dérobée son œil terne vers le jeune homme. Elle se mit à marmonner pour son compte tandis que Dobby essayait de détourner l'attention d'Harry. Il claqua des doigts et fit apparaître deux bouteilles de bièraubeurre.
-Harry Potter va rentrer tard ce soir ? demanda-t-il. Harry Potter va avoir des ennuis, Monsieur.
Harry se mit à rire. Il posa la main sur la tête disgracieuse de l'Elfe.
-La seule chose que je risque c'est de rester hors du dortoir parce qu'Imogen aura quitté son poste pour aller conter fleurette au Chevalier du Catogan… N'oublie pas McGregor.
Il remercia Dobby et quitta la cuisine dans un silence consterné, les deux bouteilles de bièraubeurre au fond des poches de son manteau.
Dans le Hall, il croisa Rusard qui attendait en piaffant l'heure du couvre-feu pour crier après les retardataires et les menacer de mille sévices. Le concierge crut qu'il se moquait de lui, devant le sourire que le jeune homme ne pouvait réprimer. Il marmonna quelques imprécations avant de se souvenir que ce diable de Potter n'ignorait pas qu'il était Cracmol et qu'il ne l'impressionnerait pas ainsi.
Harry prit le chemin des jardins. Les torches, sous la galerie, trouaient la nuit dans un halo rouge. Il passa près du banc où McGregor s'était assise quelques heures plus tôt. Il sentit son parfum sur son épaule, là où elle avait posé sa joue baignée de larmes. Il traversa l'allée d'un pas vif, vers l'arcade qui menait vers les serres. Il entendit alors des chuchotements sous la promenade. Très vite, il se drapa dans sa cape. Les murmures cessèrent brusquement. Il se plaqua contre le mur pour laisser la place. Du passage qu'il comptait prendre, il ne vit pas sortir un couple d'amoureux, comme il l'avait pensé tout d'abord.
Drago Malefoy s'avança la baguette à la main. Il écouta attentivement le silence du jardin, scrutant les colonnes de la galerie. L'autre, Harry ne le voyait pas. Il était encore dans le passage sombre. Malefoy revint vers l'ombre.
-Mon père n'a jamais fait que servir le Maître…
La voix du jeune homme était pleine de colère.
-Je n'ai aucun doute sur la légitimité de ses actes ! et ton père ne devait pas en avoir non plus puisqu'il a participé à cette action…
-Le Seigneur des Ténèbres n'a jamais ordonné cette action… mon oncle s'est renseigné auprès des amis de mon père… Aucun n'a connaissance d'une telle mission et ils doutent que son Maître ne se soit jamais fié à ton père depuis ce printemps… Il n'était pas avec eux lors de l'attaque du Zoo de Londres… Il est fini et il le sait ! Alors je veux que tu me dises pourquoi il a organisé cette attaque insensée et comment il s'y est pris pour persuader mon père d'en faire partie !
Harry faillit ne pas reconnaître la voix de Nott, tant elle tremblait de rage.
Il sentit gronder la colère de Malefoy. Ils étaient tout près. Harry pouvait entendre la respiration haletante de Nott, comme s'il luttait pour ne pas prendre Drago à la gorge. La voix de Malefoy se fit soudain plus doucereuse.
-Mon père m'a toujours dit que le pouvoir et la faveur du Maître attirait l'envie. Ce sont des propos pleins de fiel que tu as entendu là, Théodore. Je ne sais pas ce que tu entends par persuadé… Mon père et le tien n'ont jamais eu que l'intérêt de notre cause commune à l'esprit et ils ont toujours travaillé ensemble à la défense de nos valeurs…
-Et vois où cela les a menés, dit Nott avec amertume. Mon père à la mort, le tien au bannissement…
-Ils n'ont pas été victimes de leur zèle, Théodore, reprit Malefoy avec plus d'assurance.
Il fit quelque pas dans la lueur des torches, la démarche altière à nouveau. L'ombre donnait à son visage un profil d'oiseau de proie et ses cheveux luisaient de reflets rouge sang.
-Mon père a été trahi… Le tien a été tué par les Aurors… N'oublie pas quel est ton ennemi. Le reste n'a aucune importance.
Il s'éloigna sous les arcades d'un pas ferme et la tête haute. Théodore Nott resta encore un moment dans l'obscurité, immobile. Harry n'osait bouger. C'était encore de la colère qui émanait du jeune homme. Une colère qu'il avait désormais énormément de mal à contenir. Nott se tourna brusquement vers le mur, à deux pas d'Harry invisible. Il frappa violemment du poing les pierres glacées, à deux reprises, à quelques centimètres du visage du jeune Potter. Puis le Serpentard reprit son souffle, dans une inspiration difficile et il suivit le même chemin que Drago vers l'entrée du château.
Harry resta un moment encore appuyé contre le mur. Il se dit qu'il aurait bien besoin de la bièraubeurre qu'il comptait partager avec Remus. Puis mille questions assaillirent son esprit. D'où venait Drago ? Nott l'avait-il accompagné ou l'avait-il simplement attendu sur le chemin du retour ? Etait-il là par hasard ? Ou l'avait-il suivi ? Et que faisait donc Peeves qui devait avoir Malefoy à l'œil selon ses propres termes ? Il frissonna soudain. Une drôle de sensation lui traversa le corps.
-Bonsoir, Potter…
La voix lugubre du Baron Sanglant glaça le cœur du jeune homme. Le fantôme qui venait de passer au travers de lui n'interrompit pas sa route pour autant. Il flotta jusqu'au mur suivant et disparut.
Harry se dépêcha de quitter les jardins avant de faire une autre rencontre compromettante. Il courut jusqu'au saule cogneur et se glissa dans le souterrain. Il conserva sa cape sur les épaules. Si Rogue était dans les parages autant rester sur ses gardes. Sur le palier du premier étage il écouta. Il n'entendit que le bruit des pas de Remus dans la chambre, puis le silence à nouveau. Il frappa à la porte de la chambre.
-Entre Harry…
Harry sourit pour lui-même. Il poussa la porte.
-Vous saviez que c'était moi ?
-Severus ne prend pas tant de précautions lorsqu'il vient me voir… Et Hermione et les Weasley se font toujours annoncer. Non, Harry, il n'y a que toi pour venir me surprendre à cette heure tardive, à pas feutrés, et…
Remus pencha la tête, le toisa et fit une moue dubitative.
-En oubliant la moitié de son individu.
Harry laissa tomber la cape qui le rendait invisible. Il sortit les deux bouteilles de bièraubeurre qu'il avait apportées. Il en tendit une à Remus qui la déboucha avec enthousiasme. Harry pensa qu'il serait juste d'en attribuer l'intention première à Ginny.
-Celle-ci c'est de la part de Ginny ! dit-il.
Remus trinqua avec Harry.
-A la santé de Ginny ! Puisse-t-elle toujours tenir ses promesses !
Remus but à même la bouteille, savourant cette première gorgée de bièraubeurre comme s'il s'agissait d'un nectar divin. Il fit claquer sa langue contre son palais, dans un soupir de satisfaction.
- On a beau dire, Harry, ce sont les plaisirs les plus simples qui sont les meilleurs…
Il se rapprocha de l'âtre. Harry remarqua qu'il n'y avait dans le foyer aucune bûche malgré les flammes. Lupin sourit.
-Le feu magique est très pratique quand on ne veut pas faire de fumée, dit-il dans un clin d'œil, mais il réchauffe moins qu'une vraie flambée.
-Vous avez froid ? demanda doucement Harry.
Remus montra sa bièraubeurre.
-Ça ira mieux dans quelques instants…
-Oui, fit Harry, un peu caustique, et cela ne vous empêchera pas non plus d'aller dans la Forêt Interdite ce soir…
Remus secoua la tête.
-Je n'irai pas… Voici trois jours que Peter n'a pas daigné paraître dans la Forêt. Voici trois jours que n'a retentit aucun cri d'agonie dans les sous-bois. Ce soir, à la tombée de la nuit, je suis allé au bord du souterrain, sous le saule cogneur. Je n'ai rien entendu non plus. Il n'est pas venu.
-Vous savez ce qui est arrivé ? demanda Harry.
Remus hocha la tête.
-J'aurais voulu être près de toi… murmura Lupin.
-Je vais bien, assura Harry.
Il resta un moment silencieux, à faire rouler sa bouteille entre ses paumes. Remus buvait au goulot de la sienne, lentement, par petites gorgées.
-En fait, reprit Harry, la mort de Vernon ne m'a causé aucune peine… Je n'ai aucun chagrin, ni tristesse, ni regrets…
-Pourtant tu ne peux t'empêcher d'y penser… conclut Remus. Je comprends tout à fait que la mort de cet homme te laisse indifférent….
-Non, fit Harry. Elle ne me touche pas dans mon cœur, c'est vrai, mais, je n'arrête pas de penser à lui… pas pour le pleurer, ou le regretter, ni même le haïr… Je ne me demande même pas ce que vont devenir sa femme et son fils sans lui… Ça m'est égal aussi… Mais…
Harry se leva brusquement de sa chaise. Il posa brutalement sa bouteille sur la table à côté de lui.
-J'en ai assez des Dursley ! s'écria-t-il. Je ne suis pas venu pour parler d'eux ! Ils m'ont pourri la vie durant seize ans ! Je suis bien content d'être débarrassé d'eux ! Quant à Vernon, il a bien cherché ce qui lui est arrivé ! Il est mort aussi bêtement qu'il a vécu… Il est enterré ! il est oublié !
Remus porta à nouveau sa bouteille à ses lèvres. Il fixait Harry sans rien dire. Puis, au bout d'un long silence à peine troublé par le chuchotis du feu dans la cheminée, il reprit la parole :
-Je crois que tu n'as pas compris ce que je t'ai dit la dernière fois… Je ne t'ai jamais dit qu'il fallait oublier le passé… Je t'ai dit qu'il fallait le laisser devenir des souvenirs. Vernon fait partie de ton passé, que tu le veuilles ou non… Ce que tu es aujourd'hui, il y a contribué, de quelque manière que ce soit.
-Et je dois lui dire merci pour cela ! cria Harry, dans une colère qui lui monta tout à coup à la tête.
-Ça, c'est toi qui vois, répondit Remus sans s'émouvoir.
Il dirigea sa baguette vers le feu et doubla l'intensité de la flamme. Il tendit les mains vers l'âtre.
-Il fait une humidité terrible, ce soir, tu ne trouves pas ? dit-il. Tu crois que nous aurons de la pluie demain ?
Harry prit sa bouteille d'une main rageuse et la porta brutalement à sa bouche. Il heurta sa lèvre et laissa s'échapper un juron.
-Ah ! fit Remus sans même se retourner. Souvent la colère fait plus de mal que de bien… Te voilà réduit à tourner ta colère contre toi-même, Harry. Puisque que tu as renoncé à la tourner vers Severus et que Vernon n'est plus là…
-Il me reste encore Ron… grimaça Harry, sur un ton résigné.
Remus glissa un œil amusé vers lui. Il lui sourit.
-Et qu'a donc encore fait ce pauvre Ronald ?
Harry fit un geste de la main.
-Il déteste les Serpentard…
Remus se mit à rire franchement.
-Effectivement, c'est une bonne raison pour te mettre en colère…
-C'est très sérieux, Remus, se mit à rire Harry lui aussi, pour cacher un léger embarras. Il en va de nos futures victoires au Quidditch !
Remus leva sa bouteille comme pour porter un toast.
-Et qu'en est-il de tes victoires à toi, Harry, reprit-il un peu plus sérieux. Les Serpentard ont vécu des heures sombres ces derniers jours…
-Mais ce n'en sont pas pour autant des heures plus claires pour moi, répliqua Harry.
C'était de cela dont il était venu parler à Remus. De ces heures passées à attendre dans l'angoisse le retour d'Ellen… et de ce bonheur qu'il avait ressenti lorsqu'elle était près de lui, malgré les larmes, malgré la peur, malgré la mort et la guerre. Et voilà qu'on le sortait brutalement de son nuage pour le confronter à nouveau à toutes ses histoires dont il ne voulait pas. La scène à laquelle il venait d'assister entre Malefoy et Nott repassait dans son esprit. Il détestait Malefoy à ce moment-là plus encore qu'il ne l'avait jamais haï. Il détestait Nott. Les mots de Dumbledore sur les conséquences de la nuit du lundi au mardi lui revenaient à la mémoire. Les paroles d'Algie Londubat, sur sa dernière victoire et sur la confiance qu'il devait prendre quelque part… Il détestait Remus, avec son air triste qui le renvoyait à des questions qu'il ne voulait pas poser.
-Comment faites-vous, Remus, demanda-t-il. Comment faites-vous pour accepter tout cela sans devenir fou ? Comment faites-vous pour vivre dans cet endroit sordide ? Comment faites-vous pour trouver la force de donner aux autres l'envie de continuer ? Comment faites-vous pour parler de la mort sans trembler ?
Une dernière fois, Remus porta la bouteille à ses lèvres. Il réalisa qu'elle était vide. Il fit un geste et un sourire de désappointement.
-Les meilleures choses, Harry, ont une fin… Cela ne sert pas à grand-chose de lutter contre le vent. J'ai connu bien pire que cette maison, en des lieux pourtant plus coquets que ces murs délabrés et ces meubles branlants… Et qui te dit que je ne tremble pas ?
Il posa sa bouteille sur la cheminée. Il regarda longuement Harry, debout devant la table.
-La peur est une vieille compagne, reprit-il. La peur que l'on devine mon secret honteux. La peur de faire du mal à ceux que j'aime. La peur de les entraîner avec moi sur un chemin de solitude et de reproche. La peur de mourir avant d'avoir vécu, avant d'avoir fait ce que je m'étais promis de faire. La peur de n'être pas à la hauteur des espérances qu'on a mises en moi.
Harry prit une profonde inspiration.
-Remus, murmura-t-il comme une prière. Je ne sais pas quoi faire…
Lupin secoua la tête.
-Au contraire Harry, je crois que tu sais ce que tu as à faire mais que la peur, toi aussi, t'empêche de prendre les chemins que tu désires…
-Mais c'est que tant de choses dépendent de ce que je vais faire ou dire, Remus… Je n'en ai jamais eu autant conscience qu'aujourd'hui.
Remus hocha la tête :
-Les milliers de chemins qui naissent à chacun de nos pas… dit-il répétant ses propres paroles d'une quinzaine plus tôt. Combien finiront en impasse ? C'est impossible à savoir.
Harry le regarda fixement.
-Sauf quand l'impasse est au bout d'une prophétie, se décida-t-il à prononcer presque malgré lui.
-Ha oui ! la prophétie… répéta encore Remus.
Il sourit pour réprimer un petit rire incongru. Il se tourna vers les flammes.
-Les morts ne devraient pas se mêler des affaires des vivants… murmura-t-il.
Harry releva la tête, intrigué.
-Mais Sybille Trelawney n'est pas morte…
Remus revint vers lui. Il prit la chaise qu'Harry avait délaissée et se laissa tomber dessus.
-Tu ignores ce qu'est Sybille Trelawney ?
-Un professeur de divination ? hasarda Harry bien certain que ce n'était pas la réponse que Lupin attendait.
L'ancien professeur se mit à rire.
-Sybille est une très mauvaise devineresse, Harry… mais c'est un excellent Médium…Tu n'ignores pas ce que sont les Médiums ?
-Des gens qui prétendent parler avec les esprits… répondit très vite le jeune homme.
Remus hocha la tête.
-La plupart en effet… Difficile de vérifier pas vrai ? Mais Sybille, elle est un vrai médium… très puissant.
Soudain, Harry eut un éclair de compréhension.
-Et elle a peur ! s'exclama-t-il.
Il se souvint du chaos qui régnait dans la tête du professeur Trelawney. De ses superstitions morbides. De cette suite sans fin de litanies ridicules. Ce n'était pour elle qu'une dérisoire tentative pour fermer son esprit.
-Oui, elle a peur, répondit Lupin. Pourquoi crois-tu qu'elle s'enferme dans son monde de gri-gri et de fétiches ? Pourquoi crois-tu qu'elle panique à l'idée de quitter son cocon de charmes protecteurs contre les voix qui la hantent ? Comme elle refuse de parler de ce don de peur qu'on ne lui demande de contacter ceux qui sont passés derrière le Voile…
Le cœur d'Harry se serra si fort qu'il eut mal. Il baissa la tête.
-Et en quoi le fait qu'elle soit médium… ? commença-t-il.
-Tu as entendu parler de son arrière arrière arrière grand-mère ? Elle était une devineresse très talentueuse, parait-il. Ses prédictions se sont toutes réalisées… Elle, elle est morte. Et je suis persuadé que c'est elle qui parle par sa bouche lorsque Sybille fait des prophéties comme celle dont tu as été témoin en ta troisième année d'étude. C'est pourquoi je dis que les morts ne devraient pas se préoccuper des affaires des vivants… Car sans cette prophétie, James et Lily seraient sûrement encore vivants.
Harry porta vivement la main à sa cicatrice.
-Il le marquera comme son égal, murmura-t-il sans prendre garde au froncement de sourcil de Remus. Oui, reprit-il. C'est en s'empressant de vouloir faire mentir cette prophétie que Voldemort l'a mise en marche… Car s'il n'avait pas cherché à me tuer cette nuit-là, il n'aurait pas perdu presque tous ses pouvoirs… Il serait bien plus puissant qu'il ne l'est aujourd'hui et nous aurions connu seize années de terreur en plus…
-Et toi tu aurais connu tes parents, tu aurais eu une enfance plus heureuse… insista Remus.
-Cela, nous n'en savons rien, répondit Harry. La seule chose dont nous pouvons être sûrs, c'est que les choses seraient différentes. En bien ou en mal, nous l'ignorons… Nous ne pouvons pas faire grand-chose de plus que de vivre les conséquences de ce qui s'est passé il y a seize ans.
Remus ne répondit pas. Il croisa ses bras contre lui, comme pour se réchauffer, sans quitter le regard d'Harry.
-J'espère, reprit le jeune homme dans un soupir, que le Professeur Dumbledore a tort quand il prétend que nous ne pouvons encore mesurer toutes les conséquences de la nuit de lundi à mardi dernier… Parce que trop de personnes sont concernées, et leurs sorts liés...
Harry s'appuya sur à la table, sans vraiment s'asseoir dessus. Il termina le fond de sa bouteille, lentement. Remus sourit.
-C'est justement pour cela qu'Albus sait que nous n'avons pas fini de voir les conséquences de cette nuit-là, Harry.
Le jeune Potter baissa la tête.
-C'est aussi pour cela que Rogue est venu vous voir à l'aube de cette nuit ? Parce que les conséquences lui font peur ? Il n'est pas venu vous reprocher de ne pas vous avoir choisi comme victime expiatoire auprès de Maugrey, au moins…
-Il voulait se persuader qu'il l'avait fait pour le bien de Lucius, pour lui éviter de tomber entre les mains de Voldemort… et qu'il n'était pour rien dans la mort de deux de ses anciens amis et d'un garçon qui avait toute la vie devant lui…
-Oui, fit Harry, amer. Le prix de sa tranquillité…
Remus leva un sourcil :
-Mais je ne crois pas que tu sois venu pour me parler des états d'âme de Severus… reprit-il. Ni des craintes de Dumbledore… Ni des errements idéologiques de ton ami Ronald… Alors Harry, raconte-moi pourquoi tu as délaissé la petite fête d'Hermione pour venir tenir compagnie à un vieil infirme amer…
-Vous n'êtes ni vieux, ni amer, sourit Harry. Et il ajouta vivement : ni infirme…
Remus lui rendit son sourire.
-Tu es venu me parler d'elle ? C'est son frère, n'est ce pas, qui est mort ?
Harry joua un moment avec la bouteille, à la faire rouler sur la table. Il hocha la tête.
-Je suppose qu'elle a eu de la peine, de la colère aussi…
-Je ne croyais pas qu'on puisse éprouver tant de détresse, murmura Harry. J'ai cru que personne ne pouvait avoir plus mal que moi quand Sirius est mort. Je me trompais…
Il lâcha la bouteille et essaya de discipliner ses cheveux en bataille pour se donner une contenance. Comment dire à Remus qu'il avait apprécié ces moments graves autant que les fous rires qu'ils avaient partagés ? Il sentait encore sur sa joue le tissu un peu rêche de son bonnet, et dans son cou son souffle oppressé. Il avait encore sa main posée sur son épaule, qu'il n'osait caresser, ni serrer contre lui. Simplement immobile, sa joue contre sa tête, son bras autour de ses épaules, à attendre qu'elle cessât de déverser son chagrin dans son cœur. Comment expliquer qu'il l'avait regardée repartir vers ses quartiers avec au cœur le sentiment que ces trois interminables journées d'attente étaient un prix bien léger pour ces minutes fugaces auprès d'elle.
-Elle est de retour ? l'interrogea Remus. Tu l'as vue ? Dans quel état d'esprit est-elle ? La vengeance ?
Harry soupira.
-Elle prétend que non, mais elle a des avis de recherche de Lucius Malefoy plein les poches…
Il décoiffa ses cheveux dans un geste nerveux. Remus haussa les épaules.
-Tu peux comprendre cela n'est-ce pas… dit-il dans une grimace.
Harry ne répondit pas. Il fixait les pieds de la chaise sur laquelle se balançait Remus. Oui, il comprenait. Et il la connaissait assez pour savoir qu'elle ne lâcherait pas les Malefoy tant que sa douleur ne serait pas passée.
-Elle est intelligente, continuait Remus. Et assez habile pour savoir jusqu'où elle ne doit pas aller…
-S'il s'agissait de tout autre chose que la mort de Quentin…
Les mots de Ginny vinrent tout naturellement à la bouche d'Harry.
-Mais ce n'est pas Malefoy qui a tué McGregor, reprit Remus. Severus m'a dit que c'était Nott qui avait lancé le sort mortel.
Harry hocha la tête.
-Mais Nott est mort et Malefoy est vivant… Je suppose qu'il lui faut un responsable. Les Malefoy font d'excellents coupables, vous ne trouvez pas Remus ?
Lupin sourit.
-Du moment, que ce n'est pas toi qu'elle rend responsable de la mort de son frère, n'importe qui peut bien faire l'affaire, n'est-ce pas… ?
-De toutes façons, soupira à nouveau Harry, j'imagine qu'ils continueraient à s'affronter sans cette raison de plus…
Il haussa les épaules et s'avança vers la cheminée. Dobby devait avoir porté la part de gâteau à Ellen. Il revoyait les cernes sous ses yeux et la pâleur de ses joues, et la gouttière de sa lèvre supérieure rouge et irritée. Et pourtant il ne pouvait s'empêcher de sourire en songeant qu'elle était là, à la fois si proche et aussi inaccessible qu'une princesse au sommet d'une tour.
-Remus…?
Lupin tourna légèrement la tête vers lui.
-C'est normal d'être heureux, Remus ? Je veux dire : qu'un évènement malheureux vous apporte un peu de bonheur ?
Remus ne répondit pas immédiatement. Il sourit à Harry.
-C'est pour cela que tu es venu me voir ? Pour te rassurer ? Pour que je te dise que tu n'es pas un monstre d'égoïsme parce que tu ne pleures pas un homme qui t'a humilié toute ta vie et que tu as trouvé un peu de douceur à consoler la peine de celle que tu aimes ?
Harry se sentit honteux. Remus grimaça.
-Moi qui m'imaginais que tu avais envie de partager une bonne bièraubeurre avec moi…
La mine d'Harry s'allongea.
-Mais… oui bien sûr… balbutia-t-il.
Remus se mit à rire. Il lui fit signe de s'avancer et lui montra le pied du lit.
-Viens t'asseoir, Harry. Viens me raconter… Quand je te le disais qu'un jour tu viendrais me parler de tes conquêtes…
-Remus ! grogna Harry.
Il obéit en traînant les pieds tandis que Remus riait toujours. Il se mit à parler, du bout des lèvres au début, du retour de McGregor ; de ce qu'elle lui avait appris de sa visite à sa tante ; de son désarroi face à un avenir plein de l'absence de Quentin. Puis il parla de ses propres doutes et de ses hésitations face à Ellen, face aux décisions qu'il ne pourrait plus remettre très longtemps. Remus l'écoutait en silence. Un sourire parfois éclairait son regard, quand il songeait à ces heures, quatre ans plus tôt, dans son bureau de professeur de Défense contre les Forces du Mal, passées à essayer de gagner la confiance du jeune garçon qu'il était à l'époque.
Il le regardait, attentif, avec parfois un pincement au cœur quand d'un geste, ou d'une mimique, il lui rappelait James. Mais il n'était pas James. Et ce n'était plus un jeune garçon qu'il avait en face de lui. Remus avait l'intime conviction qu'Harry n'était pas venu chercher de réponse cette fois. Il était simplement venu partager un moment d'incertitude et de flottement… un de ceux qui nous font passer sans qu'on s'en rende compte dans un autre monde.
Remus raccompagna Harry jusqu'à l'entrée du souterrain. Il lui serra la main, longuement, en silence.
-Merci pour la bièraubeurre, murmura-t-il enfin. Merci pour ta compagnie. Merci.
Harry ne sut que répondre. C'était à lui de remercier mais les mots ne venaient pas. Il plongea son regard dans celui de Remus, à la faible lueur de la baguette de son ami. Il sut qu'ils ne se reverraient pas avant longtemps.
-Je reviendrais bientôt, voulut promettre le jeune homme.
-Tu auras mieux à faire qu'à venir me voir… du moins je te le souhaite.
Harry baissa la tête. Il lâcha la main de cet homme qui était tout ce qui lui restait du passé. Il remit sa cape sur sa tête et disparut à la vue de Remus. Il s'éloigna de quelques pas, hors de portée des branches cogneuses et lorsqu'il se retourna Remus n'était plus là.
cemeil : Un chapitre pas très gai, un peu triste et assez émotif. Il est assez rare de voir Ellen pleurer! Heureusement que le mouchoir était à portée de mains... Heu tu parles de qui ? D'Ellen ou de toi ?
alana : chapitre très, très émotif ! C'est le moins qu'on puisse dire… Il en faut de temps en temps…
Ayako : Oula je sens qu'on va rigoler pour les confrontation Mcgregor/Malfoy à venir... je ne sais pas pourquoi mais je ses que l'année va être longue, très longue pour ce pauvre Sev... Oui… il n'a pas fini de passer son temps à surveiller leurs retenues… Et quand je pense qu'il n'y aura personne pour le consoler le soir... (moi remettre un ancien débat sur le tapis? J'oserais pas ; )) C'est à JKR qu'il faut se plaindre… Et aussi pauvre Harry qui n'auras maintenant plus aucune excuses pour s'éloigner d'Ellie (quoique...il est capable d'en inventer lui!) Allez ! quelle sera la prochaine excuse d'Harry… ?
J'ai l'impression que cette pauvre Jezebel a intêret à rapidement se calmer... sinon il risques de lui arriver quelques jolies déconvenues... Elle est quand même pire qu'Hermione à ses débuts... Elle est totalement différente d'Hermione… Même si elle est aussi pénible qu'Hermione dans le premier tiers du T1…
J'ai hate de voir ce que vas donner une équipe sous les ordres de Ginny... Je sais pas pourquoi mais j'imagine déjà Montague mort de rire sur son balai tandis que la rousse énonce à son frêrot quelques vérités Oui et l'inverse doit être vrai également… Le ricanement sarcastique de Ron tandis que Ginny n'envoie pas dire à Montague ce qu'elle pense de sa prestation…
Ps : Ne fais pas gaffe à ce que raconte mon beta dans sa s'il nétait pas assez grand pour se materner lui-même sans que j'ai à joué les gendarmes derrière lui... Il est flemmard c'est son droit, mais qu'il ne rejette pas la faute sur les autres … MDR! j'adore les réglements de compte entre bêtas… !
Cornedrue : bijour, revoilà une review de moi... oui, je sais, ca fait longtemps... mais ma beta a "oublié" de me rappeler à l'ordre chaque jour ;o) pastapé ayako... Il existe des planificateurs de tâches programmables, avec rappel à l'ordre automatique… et moins douloureux qu'une petite cuillère…
un petit extra aujourd'hui... suite à ma lecture de la presse de ce matin... j'ai trouvé un truc en raport... alors... comme je sais pas comment passent les url dans les reviews je vais la faire comme ca: trois fois w, point, irminger, point, ch, slash, mcgregor, point, html. en espérant que vous arriviez à qqch... Ahahahahahahaha ! MDR ! Et la petite « manipulation d'image » n'est pas mal non plus ! Comme quoi la fiction rejoint parfois la réalité… Merci
hadler : d'après les dernières paroles d'Ellie, j'ai l'impression qu'elle a compris (peut être depuis longtemps) ce qu'Harry ressentait pour elle, et les raisons pour lesquels il se tait. Certainement… Espérons que maintenant harry va continuer sur cette voie avec Ellie, et ne reviendra plus en arrière. C'est certain, maintenant, leur relation a pris un tour nouveau. Mais les évènements vont-ils laisser Harry avancer sereinement ? La nouvelle équipe de Quiditch fera mal quand tout sera au point, en plus avec ginny capitaine en second, il vont tous en baver quand elle donnera ses ordres. Elle a vachement moins de scrupules qu'harry. C'est le moins qu'on puisse dire… et un peu plus de marge de manœuvre également… J'ai marcher, qeu dis je, j'ai couru avec ron, j'ai vraiment cru qu'il allait raler sur harry pour son choix, c'est un fin joueur, ya pas à dire. Il est plus malin qu'on ne le crois… Je me demande si le renseignement pour la fête d'Hermionne vient bien de dwason, comme le suggère ginny ? avant ton chapitre moi je pensas plutot que c'était les tableaux qui avait informer Hermionne, vu le dialogue qu'elle avait eu avant de rentrer dans son dortoir. Hermione est aussi maline, mettre les tableaux dans sa poche de Préfète en Chef est une idée assez intéressante… Mais ceux-ci iraient-ils jusqu'à lui dévoiler une surprise qu'on lui prépare ? C'est une affaire à suivre…
Angel's Eyes : MDr! - Il est idiot ou quoi?- c'est Ron... Doit-on en conclure que Ron est idiot? Nan! Juste un peu.. obtus! Surtout quand il s'agit de Hermione… Ho oui quelle plaie cette Jezebel! Nan mais pour qui elle se prend pour oser parler comme ça au Grand géniallissime Survivant hein? Elle est censée être comme tout le monde et lui manifester un peu plus de respect, non mais! Et surtout parler avec des mots qu'elle comprend et non qu'elle se contente d'avoir piqué à ceux qui savent en user…
Ho pauvre Ron, il a même pas le droit à sa soirée romantique dis donc, ça c'est vraiment pas cool! Pourquoi ? Tu ne fais pas confiance à Hermione pour organiser une soirée romantique ?
Br, ça fait bizarre de retrouver une Ellie aussi désorientée... Moi qui étais habituée à ses remarques cinglantes, ça fait bizarre. Oui, hein… mais bon on ne peut pas être à 100 à tout moment… Mais bon, elle a plus d'un tour dans son sac, j'suis sure que demain elle ira mieux. C'est probable. Et puis c'est un gentleman Harry, il lui a même pas sauté dessus dans les jardins... (oui en même temps on le voit pas vraiment faire ce genre de choses... mdr). Hahahahaha ! il y a même pas pensé… Je suppose que lui aussi ça lui a fait bizarre de la voir ainsi…
Lyane : Je viens de prendre une grande résolution, ne pas écouter de musique triste quand je sais que je vais lire un chapitre triste aussi. Effectivement, c'est tendre le bâton pour se faire battre… Tu sais quoi, Jezebel Dawson, je la "sent" de moins en moins. Une petite traîtresse en vue? La jalousie peut faire des ravages, il faudrait la surveiller, cette petite. Ginny l'a à l'œil, t'inquiète pas… Et c'est bizarre, son prénom me fait penser à une fille de la bible, qui a trahis je sais plus qui, mais je suis pas sure (oui, je sais c'est très vague: Ça me fait penser à quelqu'un qui à fait un truc à machin-chouette...). C'était pas une gentille en effet, mais est-ce que cela veut dire quelque chose ? Bref, je l'aime pas. Hahahahahahaha ! Mais faut pas la repousser pour autant, ça la ferais plonger encore plus vite. Elle n'a pas besoin de ça en effet… Elle se débrouille très bien toute seule…
mate : tjs aussi bon. j'attends a chaque fois la suite avec une plus grande impatience... bon courage Merci.
Namyothis : Snif. Ouinn, je vais pleurer avec Ellie si tu contunie comme ça. Hahahahaha… hum… excuse-moi… Mais qu'el sublime chapitre (je crois pas l'avoir utilisé celui-là). Tu veux que je te donne l'adresse d'un excellent site de synonymes en ligne ?
Même si une réflextion que tu as fais il y a quelques chapitre. Heu… il manque pas des mots là ?
