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Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris… Bonne lecture.
Chapitre 122
Rendez-vous dans la Forêt Interdite
Il faisait plus sombre encore depuis qu'ils étaient entrés dans la Forêt. Harry et Ellie McGregor marchaient sur le sentier, sans parler, lentement pour ne faire aucun bruit qui trahirait leur présence. Ils ne voyaient plus Gregory Goyle devant eux. Le Serpentard avait dû presque courir sans doute, pour échapper plus vite à l'oppressant silence de la Forêt.
Brusquement, Harry s'arrêta au bord d'une petite clairière. McGregor buta dans son dos. Il la sentit qui se hissait sur la pointe de pieds et s'appuyait sur son épaule pour voir par-dessus. Goyle était au milieu de la trouée, seul, effrayé, sa baguette brillant d'une faible lueur. Il tournait la tête de tous côtés, écoutant les bruits qui s'étaient tus à son arrivée. Il se retourna. McGregor étouffa un cri. Harry avait avancé sa main gauche devant lui et murmurait des paroles qu'elle n'entendit qu'à peine. Goyle scruta l'ombre, un instant, vers le sentier. Puis il haussa les épaules et se précipita vers un vieux tronc à demi déraciné. Harry poussa alors McGregor vers les buissons qui bordaient le sentier. Ils s'accroupirent aussitôt derrière.
-Qu'est-ce que tu…
-Chut !
Goyle plongeait le bras dans le tronc, apparemment creux. Il semblait paniqué. L'absence de bruits le faisait sursauter à tout moment. Il tournait la tête de tous côtés, agité et apeuré. Il ressortit enfin son bras, un objet oblong dans la main. Il le rangea dans sa robe, non sans lancer autour de lui plusieurs regards de bête traquée. Puis il tendit sa baguette devant lui, fit de la lumière et se mit à courir sur le sentier.
-Qu'est-ce qu'on fait ? chuchota McGregor. On le suit où on va voir dans la cachette ?
-Il ne doit plus rien y avoir dans la cachette, répondit Harry contrarié.
-Qu'est-ce que c'était ? demanda McGregor.
-Un parchemin ? fit Harry.
Il n'en était pas certain. A cette distance, il était difficile de savoir. Et Goyle avait rangé très vite sa découverte sous son manteau. Ils n'apprendraient plus rien de cet endroit. Il fallait rentrer et prévenir quelqu'un de ce qui se tramait dans la Forêt, faire surveiller Goyle en plus de Malefoy… Etait-ce là la tâche que Drago avait confié à son ami : se rendre à sa place en ces lieux dangereux et terrifiants ? Harry commença à se redresser.
-On rentre, dit-il… ou bien nous allons avoir des problèmes…
Il y eut un silence, puis :
-Potter ?
Il tourna la tête lentement vers McGregor.
-Je crois qu'on a déjà des problèmes…
Il suivit son regard consterné vers les jambes et le corps d'un cheval. Il leva les yeux vers le torse d'un centaure. Il recula instinctivement et McGregor en fit autant.
-Ronan… souffla Harry en reconnaissant le Centaure.
-Tu connais mon nom, jeune humain ?
La voix profonde fit frémir les jeunes gens.
-Nous ne vous voulons aucun mal…
-Vous êtes des sorciers…
Ronan avant d'un pas vers eux. Ils reculèrent encore pour buter dans les buissons.
-Relevez-vous ! ordonna le Centaure.
Ils obéirent. Le Centaure s'approcha encore.
-Tu es Harry Potter…
Harry porta vivement la main à ses cheveux et les ramena sur son front, dans un geste instinctif pour cacher sa cicatrice. Ronan renifla avec dédain.
-C'est à cause de toi que notre frère Firenze a été banni…
Un bruit de sabot leur parvint de l'ombre. McGregor se rapprocha d'Harry.
-On est fichus, hein ? fit-elle sur un ton qui se voulait encore léger.
Il prit sa main dans la sienne et la serra.
Les branchages bougèrent.
-Quand je crierai, cours droit devant toi. Sans te retourner. Chuchota-t-il dans un souffle.
Les branches s'écartèrent.
-Tu te trompes, Ronan…
Un second Centaure sortit des buissons. Il était blond de cheveux et de robe. La lumière chiche s'accrochait à sa chevelure. Il apportait un peu de jour dans l'obscurité de la Forêt.
-Ce n'est pas à cause d'Harry Potter que j'ai été banni. C'est parce que j'ai osé dire tout haut ce que certains pensaient tout bas…
-Professeur Firenze ! ne put s'empêcher de s'écrier Ellie McGregor.
Harry aussi se sentit soulagé.
-Professeur ! cracha Ronan.
Il frappa le sol d'un sabot furieux.
-Professeur ! répéta-t-il. Tu perds ton temps à enseigner à ces humains à lire les signes. Ils ne savent pas les voir. Et quand ils les voient, ils les renient…
Firenze s'avança lentement vers Ronan.
-Nul ne peut se résoudre à voir souffrir les siens, ni à souffrir lui-même, Ronan, dit-il doucement. Tu le sais, sinon tu ne serais pas là…
Ronan recula de deux pas. Il se raidit.
-Ces deux là ont suivi l'autre, reprit-il froidement. Peux-tu répondre d'eux ?
-Je réponds de lui, opina Firenze.
-Et d'elle ?
-Je réponds de moi-même ! se fâcha McGregor.
Elle lâcha la main d'Harry et fit un pas en avant d'un air de défi. Harry lui chuchota de se taire.
Ronan les toisa tous les deux un moment, puis il détourna son attention vers son congénère.
-Il est venu juste avant la nuit, dit-il. Mais le garçon est arrivé presque aussitôt.
Firenze hocha la tête.
-Alors il faut nous dépêcher de partir. Ça va être l'heure de la chasse. Merci Ronan…
Ronan jeta un regard dédaigneux à Harry et McGregor.
-Ils ont fait plus de bruit qu'un troupeau de jeunes… Ne viens pas demain. Si tu as quelque chose à me faire dire, envoie-moi le loup-garou… lui au moins sait taire sa présence.
Il recula dans les buissons et disparut à la vue des jeunes gens. Firenze se tourna vers eux.
-Je vous ramène au château, dit-il.
Harry ne bougea pas.
-Professeur, hésita-t-il…
-Vite, la nuit est là… le pressa Firenze.
Il poussa les jeunes gens sur le sentier et trotta devant eux. Harry et McGregor allongèrent le pas. Ils n'osèrent poser une seule question tant qu'ils furent dans le sous-bois.
…
Enfin, ils quittèrent la Forêt. McGregor et Harry sentirent leur cœur se libérer d'un étau.
-Professeur, rappela Harry.
Firenze s'arrêta sur le chemin à quelques pas de l'enclos d'Hagrid. McGregor se précipita pour reprendre son sac qui l'attendait près de la barrière.
-Professeur, hésita Harry. Vous pourriez nous expliquer… ? Je croyais que vous n'aviez plus le droit d'entrer dans la Forêt, dit-il encore. Et que Ronan ne voulait plus avoir à faire avec vous…
Firenze tourna la tête vers la Forêt. Il resta silencieux un moment, jusqu'à ce que retentît le cri des gerbilloises qu'on lançait à l'assaut. McGregor sursauta. Elle serra contre elle son sac de classe pour s'empêcher de trembler. Harry fixait toujours le regard clair du Professeur de Divination.
-Voici quelques semaines, les gerbilloises ont attaqué le troupeau, dit Firenze sans regarder le jeune homme. Elles ont tué plusieurs des nôtres. Le poulain de Ronan a été blessé. Il est mort en quelques heures. Les Centaures n'ont pas peur de la mort. Nous sommes tous voués à disparaître. Mais il est difficile de voir souffrir ceux qu'on aime. Même pour un Centaure.
Il soupira, triste et résigné.
- Tous les autres sont retournés à la contemplation des étoiles, reprit-il. Et Ronan, lui, traque celui qui a amené ces créatures malfaisantes avec lui. C'est ainsi qu'il l'a surpris alors qu'il déposait un message dans le tronc. Et c'est ainsi qu'il a vu le garçon venir le chercher. Il est venu plusieurs fois pour rien. Les humains sont si impatients.
-Mais que disait ce parchemin ? voulut savoir McGregor.
-Nous ne le savons pas. Il était scellé d'une magie si noire que Ronan n'a pas voulu le toucher.
-Quand Remus est-il entré en scène ? demanda Harry à son tour.
Firenze tourna légèrement la tête vers le parc. Il sourit à Harry.
-Il y a plusieurs nuits de cela maintenant, il a rencontré le loup-garou qui était lui aussi sur les traces de l'animagus… Ils ont décidé d'unir leurs efforts pour empêcher le sorcier de nuire davantage.
-Il y a eu beaucoup de messages ? s'inquiéta Harry.
-Je l'ignore, répondit Firenze. Ronan a surpris deux fois le maître des gerbilloises auprès du tronc. Ce soir c'était la deuxième. Le jeune est venu souvent. Presque chaque soir. Les humains ne savent pas attendre…
-Mais pourquoi n'avoir pas enlevé le message. Il fallait empêcher Malefoy de communiquer avec Pettigrew ! s'exclama McGregor.
-Ronan ne touche rien qui exsude autant de magie… surtout celle-là. Il attendait Remus Lupin, mais le garçon est venu trop tôt.
-Oui, songea Harry à haute voix. Remus aurait pu prendre le parchemin et l'amener à Dumbledore… Lui aurait pu briser le sceau de magie noire…
-Sans doute, répondit McGregor à ses réflexions. Mais le principal aurait été que Malefoy n'ait jamais ce parchemin en main !
-Non ! fit Harry. Si Goyle n'avait rien trouvé, Pettigrew aurait fini par le savoir et ils auraient su qu'ils étaient découverts…
-Mais ils n'auraient pu communiquer ! insista McGregor.
-Ils auraient trouvé un autre moyen… et nous… je veux dire que Dumbledore n'aurait pu lui non plus mettre la main sur d'importantes informations… Tu sais ce qu'on dit, McGregor… Un homme averti en vaut deux.
-Un sorcier averti en vaut deux ! corrigea McGregor. En attendant, ni nous ni Dumbledore n'avons les informations que cet imbécile de Goyle a réussi à ramener à Malefoy… C'est encore moi qui vais devoir trouver le moyen de mettre la main sur ce parchemin à présent !
Harry sursauta :
-Pas question ! Tu oublies ça, McGregor !
-Tu plaisantes ! On ne va pas laisser courir !
-Non ! Toi, tu laisses courir !
Les deux jeunes gens se faisaient face, sous l'œil impassible de Firenze.
-Vous n'auriez pas du vous trouver là, rappela ce dernier. Vous devez laisser faire Albus Dumbledore…
-Le Professeur Dumbledore ! répéta McGregor avec humeur. Dumbledore est enfermé en haut de sa tour d'ivoire ! Qu'est-ce qu'il sait de ce qui se passe dans les cachots de Serpentard…
-C'est juste, répliqua froidement Harry. Tu devrais laisser faire Rogue, dans ce cas.
Ellie retourna son visage crispé de colère vers lui. Elle pâlit soudain à l'évocation du nom de son Directeur de Maison.
-Par Merlin ! s'exclama-t-elle.
Puis elle murmura : « Je suis perdue… ! »
-Je vous raccompagne, proposa Firenze.
-Professeur ! le retint Harry.
Il était mal à l'aise. Il venait de se souvenir lui aussi que Rogue attendait McGregor dans sa classe pour sa retenue quotidienne. L'heure en était passée depuis longtemps. Sans compter qu'une arrivée en compagnie du Centaure ne passerait pas inaperçue…
- Il vaudrait mieux que nous rentrions seuls… continua-t-il. Car si les autres élèves savaient que nous sommes allés dans la Forêt Interdite, cela viendrait vite aux oreilles de celui que nous avons suivi…
Il levait les yeux vers le visage du Centaure. Firenze était grave. Il hocha la tête.
-Je préviendrai Dumbledore, dit-il simplement.
Il leva les yeux vers le ciel sombre. Les quelques secondes qui s'écoulèrent parurent une éternité à Harry.
-Mauvais temps pour les Centaures… soupira Firenze. On ne voit pas les étoiles.
Il s'éloigna lentement vers le parc. Le bruit de ses sabots, étouffé par le tapis de feuilles mortes, s'estompa. Harry reprit ses esprits. La nuit les entourait. Seule la clarté à la petite fenêtre de la maison d'Hagrid trouait l'obscurité. Il alluma un peu de lumière au bout de sa baguette.
Ils prirent le chemin des jardins, en silence. Alors qu'ils marchaient sous la galerie éclairée par les torches rougeoyantes, Harry fit part à McGregor des conclusions auxquelles il était parvenu durant leur marche.
-Il faut aller trouver Rogue, dit-il sur un ton grave.
-Oui, admit McGregor à regrets.
Il sentit dans sa voix une appréhension qui arracha un soupir à la jeune fille.
-Peut-être… peut-être ne te punira-t-il pas si nous lui expliquons pourquoi tu étais en retard…
Il ne croyait pas lui-même à ce qu'il venait de dire.
-Je ne suis pas en retard, Potter… rappela McGregor. Je ne me suis pas présentée pour effectuer ma retenue…
Ils pénétrèrent dans le Grand Hall. La lumière leur fit mal aux yeux alors qu'ils sortaientdes passages mal éclairés. Lorsqu'ils furent réhabitués à la vive clarté du lustre scintillant, ils distinguèrent au milieu du Hall, un sourire triomphant aux lèvres, un Rusard plus malintentionné que jamais.
-Tiens ! Tiens ! Tiens ! Qui voilà ! Et tout dépenaillés encore !
Harry et Ellie jetèrent un coup d'œil l'un sur l'autre, ainsi que sur eux-mêmes. Ils auraient souri si la situation n'avait été si grave. Ils portaient tous deux sur le visage des traces de leur passage dans les buissons de la Forêts, et les ronces avaient fait quelques accrocs à leurs manteaux. Le sourire acide du concierge s'élargit :
- McGregor, le Professeur Rogue veut vous voir dans son bureau… Quant à vous Potter… je suis sûr que vous ne perdez rien pour attendre.
McGregor prit une inspiration quasi douloureuse.
-Ce ne sera qu'un mauvais moment à passer, soupira-t-elle.
Rusard leur montra le couloir qui menait aux cachots d'un geste du bras.
- Merci, Monsieur Rusard. Ne vous dérangez pas : nous connaissons le chemin. Dit McGregor sur un ton plus ferme.
Elle s'avança d'un pas décidé vers le corridor. Harry la suivit tout aussi déterminé. Ils laissèrent Rusard loin derrière eux, effaré par le comportement des deux élèves.
Ils traversèrent le couloir côte à côte, l'allure décidée, sans jeter un regard vers la Salle des Quatre Maisons, de peur de voir leur détermination fondre comme neige au soleil devant la consternation de leurs amis. Ils s'arrêtèrent devant la porte du cachot qui servait de bureau au Professeur Rogue. Ellie McGregor passa une main qui tremblait à peine dans ses cheveux décoiffés. Elle en fit tomber deux feuilles sèches puis secoua sa robe. Enfin elle essuya la poussière de ses joues avec son écharpe. Elle se tourna vers Harry avec un tel air qu'il se crut obligé d'en faire autant.
-De la dignité, Potter, en toute circonstance… murmura-t-elle.
Elle frappa elle-même à la porte du bureau.
…
Le regard sévère de Rogue sur McGregor hésita un instant lorsqu'il reconnut Potter qui refermait la porte derrière lui.
-Que faites-vous là ? tonna-t-il. Je ne vous ai pas convoqué que je sache !
-Non, Monsieur, répondit Harry avec toute la dignité dont il était capable. J'ai… Nous avons une chose importante à vous apprendre…
Il réalisa à ce moment que Rogue devait déjà savoir que Goyle se rendait régulièrement dans la Forêt. Toutefois… autant jouer les ignorants à ce sujet… Peut-être réussirait-il à éviter à Ellen les pires ennuis.
Rogue les toisa tous les deux. Ses yeux s'arrêtèrent sur les visages égratignés et les vêtements déchirés par endroits.
-Qu'avez-vous encore à me dire de si important, Potter ? Vous êtes-vous encore battu ? Avec qui cette fois ? Et êtes-vous les vainqueurs ou les vaincus…
Le ton était froid, narquois et légèrement exaspéré. Harry et McGregor échangèrent un regard.
-Nous sommes allés dans la Forêt Interdite, Monsieur… dit McGregor.
Harry eut envie de sourire. Le ton de la jeune fille était ferme ; poli, mais très ferme. Elle regardait Rogue droit dans les yeux tandis qu'elle continuait :
-Nous avons suivi Gregory Goyle. Il a pris quelque chose dans un vieux tronc pourri et il l'a ramené à l'école.
Harry observait le professeur en silence. Ce fut à peine si le tic qui crispa sa joue fut visible.
-Vraiment Miss McGregor ? Vous voudriez me faire croire que cet abruti de Goyle, couard comme il n'est pas permis, a pu aller dans la Forêt Interdite à la tombée du soir ? Pensez-vous m'endormir avec quelque conte à dormir debout ? Supposez-vous que cela pourrait alléger votre punition ? N'avez-vous trouvé que cette excuse absurde pour expliquer votre absence à une retenue ? Et surtout imaginiez-vous vraiment que la caution de Potter serait suffisante pour me convaincre d'une telle fable ?
Harry commença à doute que sa présence fût une bonne chose pour Ellie.Rogue reprit, plus acerbe que jamais.
-Vous avez sans doute de bonnes raisons de penser que la seule présence de Potter provoque l'émerveillement et l'adhésion la plus totale aux inepties qu'il a l'habitude de raconter… mais vous comprendrez qu'il n'en va pas de même pour tout le monde.
Harry rougit violemment. Il ne vit pas que McGregor faisait de même. Rogue se délectait de cet instant, il en était certain.
-Devrai-je donc vous sanctionner pour votre manquement à vos obligations mais aussi pour avoir douté de mon jugement ? A moins que vous ne teniez à ce que je vous punisse, vous et Potter, pour avoir enfreint le règlement de l'école ?
-Monsieur, soupira Harry. Je vous assure que nous avons suivi Goyle dans la Forêt où il a pris un parchemin dans une cachette… Le Professeur Firenze…
-Oh ! l'interrompit Rogue, sarcastique. Le Professeur Firenze était là aussi ? Certes, c'est une caution plus sérieuse que votre petite personne…
Rogue s'amusait. Harry le voyait dans son regard. Et lui, comme un imbécile qu'il était, il venait de lui avouer que Firenze était au courant de l'affaire et qu'il devait déjà être en train d'en référer à Dumbledore. Et donc, que lui-même, le Professeur Rogue pouvait se consacrer sans scrupule à son activité favorite : tourmenter ses élèves en toute impunité.
-N'allez-vous rien faire, Monsieur ? demanda McGregor avec une pointe d'agacement dans la voix.
-A quel propos, Miss McGregor ?
-Au sujet de Goyle et du message qu'il a transmis à Malefoy !
Harry aurait voulu dire à McGregor de se taire. L'œil de Rogue sur lui l'en empêchait.
-Je ne vois pas en quoi mes intentions envers Messieurs Goyle et Malefoy vous concernent Miss McGregor… Par contre vous feriez bien de vous inquiéter de celles que j'ai à votre égard…
Rogue s'interrompit. Harry surprit son regard qui se déplaça imperceptiblement vers la droite. Il tourna la tête vivement. Des étincelles dans la cheminée.
-Remus ! cria-t-il presque, faisant sursauter McGregor.
-Potter ! gronda Rogue.
Il s'était levé pourtant. Il montrait la porte :
-Dehors, tous les deux !
Harry revint promptement vers lui.
-Monsieur ! pria-t-il.
-Dehors ! répéta Rogue, un œil fixé sur la cheminée.
-C'est sûrement Remus, Monsieur ! Ce doit être important !
-Potter ! gronda sourdement Rogue.
McGregor s'était arrêté dans son recul vers la porte. Elle observait les deux hommes face à face. Le Professeur surprit son regard vif et pénétrant sur eux. Il avança vers Harry, furieux.
-Hors d'ici ! aboya-t-il.
Harry recula vers la porte, dépité. Il sentait la détermination de Rogue et insister ne ferait qu'apporter un délai sans doute malvenu pour Remus. Il se retrouva dans le couloir devant la porte bardée de sortilèges de protection.
-Qu'est-ce que se passe, Potter ? demanda Ellen McGregor.
-Tais-toi ! commanda Harry, l'oreille collé contre le bois.
C'était inutile. Il frappa du poing contre la porte.
-Tu veux vraiment savoir ce qui se dit là-dedans ? fit McGregor sur un ton pincé. Suis-moi…
Elle tourna les talons et se dirigea vers le cachot qui leur servait de salle de classe. Elle se dirigea vers une armoire fermée à clé. Elle sortit sa baguette sous les yeux éberlués d'Harry. Elle prononça la formule et il y eut un déclic. Harry tendit la main pour ouvrir la porte. Elle arrêta son geste et usa d'un sortilège d'attraction pour ouvrir le battant. Elle fit de même pour faire venir à elle une boîte qu'elle posa sur la table la plus proche. Elle releva le couvercle, prit une poignée de poudre de Cheminette et se dirigea vers la cheminée.
-Le bureau du Professeur Rogue, chuchota-t-elle avant de lancer la poussière dans l'âtre.
La tête de Rogue apparut à l'instant.
-… de m'appeler ici ! Qu'y a-t-il ? disait-il.
La voix de Remus, lointaine, leur parvint :
-J'ai une surprise pour toi, Severus… Dépêche-toi de rappliquer.
Le visage contrarié de Rogue prit une teinte blafarde. Il disparut de la cheminée. McGregor referma la boite, Harry l'en empêcha. Il prit une poignée de poudre.
-Quand je serai parti, tu rangeras tout et tu iras trouver Hermione. Tu lui racontes tout ce que nous avons appris et tu lui dis que je suis allé voir Remus. Il se passe quelque chose d'assez grave pour qu'il ait pris le risque de contacter Rogue dans son bureau.
Il jeta la poudre : La cabane hurlante ! dit-il très vite.
Il ne se passa rien, qu'un éclair vert et une volute de fumée qui enveloppa le jeune homme.
-Cette cheminée ne doit pas être connectée… dit simplement McGregor.
Elle lui présenta à nouveau la boite :
-Essaie d'abord le bureau de Rogue, proposa-t-elle.
Harry reprit une poignée de poudre. Cette fois il disparut et se retrouva dans le bureau vide du Professeur Rogue. Il plongea la main dans le mortier au-dessus de la cheminée et sauta dans l'âtre, sa baguette à la main.
…
Ellen McGregor replaça la boite de poudre de Cheminette dans l'armoire. Au moins ces semaines de retenues avec Rogue lui avaient permis de percer quelques petits secrets du professeur de Potions. Comme ce sortilège d'étourdissement qui frappait quiconque voulait forcer l'armoire où il rangeait, entre autre, cette poudre de Cheminette. Elle referma la porte du bout de la baguette et répéta la formule qui la scellerait. Personne ne saurait qu'elle avait été forcée.
Elle lança quelques sorts de nettoyage sur son manteau et sa robe. D'un sortilège de Coquette, elle effaça les égratignures sur son visage. Elle ramassa son sac et sortit du cachot.
Elle espérait que Granger serait dans la Salle des Quatre Maisons.
-Ellie !
Ah ! Ginny ! La jeune fille s'avançait rapidement vers elle. McGregor ne la laissa pas lui poser les questions qu'elle lisait dans son regard curieux.
-Où est Granger ? dit-elle.
-Harry n'est pas avec toi ? demanda Ginny, légèrement déçue. Tu étais passée où ?
-Amène-moi Granger et tu le sauras…
De la tête, Ginny lui fit signe de la suivre, vaguement inquiète. Elle la conduisit chez les Préfets, directement dans le bureau d'Hermione. Ron les regarda passer, quelque peu surpris de tant de presse. Il se leva et alla montrer sa tête rousse à la porte, sur un seul coup frappé à la porte.
-Je peux ? demanda-t-il, embarrassé. Ou c'est des trucs de filles que vous avez à vous raconter ?
Hermione lui fit signe d'entrer puis elle leva sa baguette et ferma sa porte d'un sortilège de répulsion.
…
Le silence régnait dans le bureau de la Préfète en Chef. Soudain, Hermione frappa du plat des mains sur son sous-main.
-Bon ! fit-elle. Dumbledore est averti par Firenze. Rogue est avec Remus… et Harry. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter…
-Tu trouves ! s'exclama Ginny. Et qu'est-ce que tu fais de ce mystérieux message ? Tu crois que Remus a mis la main sur Pettigrew et que c'est pour cela qu'il a appelé Rogue ?
-Si Remus avait mis la main sur Pettigrew, il n'aurait appelé personne ! répliqua Ron. Il lui aurait fait sa fête tout seul !
-J'espère que non, murmura Hermione soucieuse. Tu oublies Ron, que Remus est blessé et que Pettigrew peut l'affaiblir davantage encore sans même user de la magie… Non, si c'était Pettigrew il n'aurait pas demandé à Rogue de le rejoindre. Il lui aurait demandé d'appeler Dumbledore…
Un nouveau silence s'installa, tendu.
-C'est peut-être Maugrey qui a retrouvé Remus… murmura Ginny.
-Mais qu'est-ce que c'était que ce message ? grogna Ron. Pourquoi ces fichus Centaures ne l'ont pas confisqué ?
-Pour ne pas que Malefoy s'aperçoive qu'il était découvert, d'après Potter, dit McGregor distraitement.
Ron haussa les épaules. Il n'eut pas le temps d'émettre un quelconque avis. McGregor s'exclamait :
-Mais vous pourriez m'expliquer ce que fait le Professeur Lupin dans la Cabane Hurlante ?
Hermione soupira. Ginny baissa les yeux. Ron fronça les sourcils.
-Ça n'a aucun sens ! continuait McGregor. C'est le Professeur Rogue qui a dévoilé à tous que le Professeur Lupin est un Loup-garou, il y a quatre ans… Pourquoi lui viendrait-il en aide à présent ?
Ginny évita le regard de la Serpentard. Ron fixait Hermione avec anxiété.
-Parce que… commença Hermione. C'est un peu compliqué en fait…
-Tu as peur que je ne comprenne pas tout, Granger ? Ou bien crains-tu de n'être pas capable de m'expliquer clairement ?
-Hé McGregor ! fit Ron. Attention à ce que tu dis…
Ellie tourna son attention sur lui :
-Je ne suis pas plus obtuse que lui, je pense… Je suis à même de saisir les subtilités des relations humaines tu sais…
Ginny se mordit les lèvres. Ron leva vers Hermione des yeux brillant d'exaspération.
-Je suppose, reprit cette dernière, la bouche pincée en une moue indécise, que tu as entendu parler de l'Ordre du Phénix…
-Je suppose, répéta McGregor sur un ton un peu raide, que tu te souviens que mon frère est mort au service de cet Ordre… et que mon père a donné sa maison de Londres pour faire un hôpital parallèle.
-J'ignorais si tu avais des informations précises à ce sujet…
Ron se mit à toussoter dans son poing.
-Comme qui en fait partie ? demanda innocemment McGregor.
Ron toussota plus fort.
-La famille Weasley ? poursuivit sur le même ton la Serpentard. Le Professeur Maugrey et celle qu'on appelle Tonks. Ils étaient avec Bill chez la tante de Potter, ils doivent en faire partie… J'ai entendu mon père parler de Londubat ; McGonagall aussi sans doute. Quelques noms qui ne me disent rien. Et donc, à ce que je comprends, le Professeur Lupin également… avec le Professeur Rogue ?
-Hum ! Hum ! fit Ron, les yeux fixés sur Hermione.
-La paix ! Weasley ! s'énerva un peu McGregor. Qu'est-ce que cela veut dire ? Tu ne me juges pas digne de connaître les secrets de cet Ordre pas si mystérieux que cela ? Ou bien est-ce de la loyauté de Rogue à l'égard de ce même ordre dont tu doutes ? C'est personnel ? Ou bien c'est une insulte à la Maison des Serpentard ?
Ron se redressa, piqué au vif.
-C'est juste que je crois qu'on devrait attendre Harry pour parler de cela. Après tout, ça le concerne surtout !
-Tout le monde sait à présent que Remus Lupin, Sirius Black, Peter Pettigrew et James Potter était les meilleurs amis du monde ! s'écria McGregor. C'était dans la Gazette il y a de cela quelques mois ! Il m'a déjà dit que Sirius Black était son parrain et que c'était Pettigrew qui avait trahi ses parents et non Black comme certains le pensent encore.
Elle reprit son souffle.
-Je veux juste savoir comment le Professeur Rogue qui était l'ennemi juré de Lupin a pu devenir ami avec lui au point que ce dernier l'appelle à l'aide, quelle qu'en soit la raison !
-C'est bien ce qui est compliqué… murmura Hermione.
McGregor s'installa sur sa chaise et croisa les bras sur sa poitrine.
-J'ai tout mon temps, dit-elle d'un air boudeur.
Hermione soupira. Ron se renfrogna. Ginny s'apprêta à écouter.
-Lorsque Remus Lupin arriva à Poudlard, commença Hermione, le souterrain qui menait à la Cabane Hurlante fut bouché par le Saule Cogneur. A chaque pleine lune, Madame Pomfresh le menait là-bas avant que la transformation n'ait lieu… C'est à cause de lui que la maison abandonnée prit le nom de « hurlante » et qu'on lui fit une réputation de maison hantée…
Elle raconta comment après sa blessure en Roumanie, Remus avait suivi Pettigrew jusqu'en Ecosse et comment il avait naturellement retrouvé son ancien refuge pour se cacher et de Peter et de Maugrey qui voulait l'interroger. Il savait qu'on ne le laisserait plus repartir sur les traces de ce sale type. Il savait aussi que Fol-Œil ne le laissera pas tranquille tant qu'il n'aurait eu tous les détails de la bataille ; Détails dont Remus n'avait cure. Ce qui lui importait à présent c'était de savoir ce que Pettigrew comptait faire. Il avait retrouvé sa piste et il ne comptait pas la lâcher ainsi. Rogue lui procurait la potion Tue-loup et les remèdes nécessaires à sa survie. Pourquoi Rogue faisait-il cela ? C'était une question qu'ils s'étaient tous posés. Par regrets ? Par remords ? Pour des raisons que lui-même ne saurait exprimer sans doute et qui dépassaient le fait qu'ils faisaient partie tous deux de l'Ordre du Phénix. Toujours était-il que les deux anciens ennemis s'étaient ligués pour faire barrage à Maugrey et surveiller Pettigrew.
McGregor resta un long moment silencieuse après les explications d'Hermione.
-Vous faites partie de l'Ordre ? demanda-t-elle brusquement.
-Non ! répondit aigrement Ginny. Pas le droit de faire partie de l'Ordre tant que nous ne sommes pas majeurs !
- Ni tant que nous n'avons pas terminé nos études ! rappela Ron sur le même ton.
Hermione se contenta d'un sourire. Ellie hocha la tête.
-C'est pour cela que vous avez créer votre propre Ordre en parallèle…
-Quoi ? fit Ron.
-Votre petite organisation secrète, à vous : les Weasley, Potter, Granger, et Londubat…
-Mais c'est faux ! s'exclama Hermione.
-Oui, c'est faux ! répéta Ron vexé sans savoir pourquoi. L'AD est ouverte à tous ceux qui le désirent. Et l'Etat-major est élargi à toutes les Maisons… La preuve tu es dedans ! ajouta-t-il avec une évidence pleine d'amertume.
McGregor sourit.
-Je veux entrer dans l'Ordre du Phénix, dit-elle.
Ron leva les yeux au ciel.
-Puisqu'on te dit…
Elle leva la main :
-Je VEUX faire partie de votre Ordre. Vous avez besoin de moi. Et moi, je veux savoir tous les tenants et les aboutissants de ce qu'on me demande de faire. Ça ne me suffit plus de jouer au petit soldat. Je veux savoir. Je veux comprendre.
Ginny s'agita sur son siège. Hermione était sérieuse. Ron regardait son amie avec inquiétude. Il n'aimait guère l'expression de son visage.
-C'est Harry qui en décidera, dit-elle enfin.
-Très bien, fit McGregor. Nous verrons ce qu'en dira Potter.
Ron esquissa une grimace. Hermione avait toujours le même visage grave, tandis que Ginny cachait un sourire. McGregor se leva et se dirigea vers la porte.
-Qu'est-ce que tu feras s'il ne veut pas te mettre dans le secret ? demanda Hermione quand la Serpentard posa la main sur la poignée.
McGregor se retourna, le visage tout aussi grave que celui de la Préfète en Chef.
-Je ne sais pas… dit-elle. Je continuerai à me battre. Seule.
Hermione reprit sa baguette et ouvrit la porte. McGregor sortit.
Ron se pencha vivement vers son amie.
-Qu'est-ce qu'elle a voulu dire ? s'inquiéta-t-il.
Ginny levait aussi des yeux anxieux vers elle. Hermione la fixa longuement sans répondre. Comment faire comprendre à Ron qu'Ellie McGregor voulait faire partie de la vie d'Harry, dans toutes ses implications et sans condition. Elle se décida enfin.
-Ce que cela signifie, Ron ? Qu'Harry n'est pas sorti de l'auberge, soupira-t-elle.
RAR :
moi1992 : heu... excellen mai vraimen crabbe et goyle c un peu abuser... heu… dans quel sens ? et la chanson je met ma tete a cou oer ke c mcgregor ki la inventée! ;) Ya de fortes chances, en effet… enfin... une foi g lu sur une reponse o reivew ke tu postai si vite c paske tu poste deja sur un otre site un forum je sai pa tro koi et jaimerai bien faire un tour... tu peu me passer ladresse stp? merci davance Les adresses ne passent pas. Mais tu peux chercher La pensine sur ton moteur de recherche et cliquer sur le Forum de la Pensine… ou chercher directement le forum de la pensine…
Roudoudou : Alors c'est pour ça que ce cher Malfoy fils a vu rmeonter dans son estime Goyle Jr... C'est parce que Môssieur va dans la forêt interdite pour aller voir ce bon vieux Peter. Mais dans quel but exactement ? Apparemment pour relever le courrier… Et Harry qui joue les chevaliers servants en passant devant ! Qu'est-ce que c'est chou ! Que veux-tu ? c'est un Gryffondor… Mais... pourquoi elle avait du sang au coin gauche de ses lèvres McGregor ? Heu… faut vraiment que je réponde ? Non c'est pas la peine, regard y a Hadler juste en bas qui te donne la réponse…
hadler : J'ai l'impression que la relation entre McGregor et harry à encore évolue un peu plus dans le bon sens. Elle était quand même dans un drôle d'état aprsè le match, surtout qu'elle a l'air de s'être mordue à sang pour ne rien laisser paraître. Ben oui… elle par contre c'est une Serpentard J'ai bien rigoler avec la nouvelle chanson à la mode, un hit assurément Sûr qu'on en entendra reparler…
Pas bien de finir le chapitre sur un tel événement, en plus Ellen risque de se voir prolonger ses retenues, pas bien ça. C'est certain même… Enfin, je me demande quand même ce qu'il va se passer dans la forêt interdite, je sens un retour en force de l'action dan sle prochain chapitre. Reste à espérer que personne ne sera blessé Meuh non ! C'était juste un peu d'action… mais dans le prochain, promis, y en aura…
Ayako : AH ça fait plaisir à voir, un Harry qui a des préoccupations ma foi bien habituelles (Ellie, son exposé, dans lequel il a éhontément triché...enfin il s'est servi de ses dons...). quand la vie vous rattrape… Et je trouve qu'Harry à du mérite de n'avoir eu en tête que ces problèmes quotidiens alors quue beaucoup de personnes (à commencer par les Slytherins) cherchent à en faire le centre de l'univers... Et avec ça on voudrait qu'il n'ait pas la grosse tête ! car vu que si tout tourne de travers c'est dla faute à Potter Comme d'hab… Vous vous souvenez pas des regards torves de Vernon dès que quelque chose de quelque peu bizarre arrivait ? Bon il avait peut-être pas tout à fait tort… mais quand même !
Par contre ça m'inquiète...mais que vient faire goyle dans cette galère? Ca va être encore de la faute à Potter j'en suis sûre! Tout comme le fait qu'ellie risque d'être collée à vie... ce sera de la faute à Harry... Hahahahahhaha ! Tu crois vraiment ? Tu crois qu'elle n'est pas capable de prendre ses responsabilités et d'assumer ses erreurs ?
cemeil : La bruyère..."synonyme de force, de persévérance, et de passion", un moyen de lui déclarer sa flamme en quelque sorte, non? En est-il seulement conscient? Je ne sais pas. Je ne le crois pas…. Je me demande ce que Goyle est parti chercher dans la forêt interdite... Je me demande surtout qui a pu le pousser à y aller seul... Oui… la peur peut-être de se retrouver banni des élus de Malefoy… Ou qu'on lui reproche d'avoir un père prisonnier qui ne sait pas se taire ? En tous cas ce doit être une crainte plus grande que celle de se retrouver seul dans la Forêt Interdite…
mate : merci pour tes encouragements…
craup : Jusqu'au dernier moment, j'y ai cru: Harry allait déclarer sa flamme. Je crois que McGregor également… Mais, est-il seulement conscient que McGregor va garder ses quelques brins de bruyères pendant très longtemps. Il n'y a même pas pensé… A propos, sais tu que tu deviens une référence dans les potter fictions? On commence à voir des Gerbilloises à Crête un peu partout. Argh ! Elles pullulent ces sales bêtes ! Remarque, c'est normal, ce sont des rongeurs… ça croît et ça se multiplie en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire… Non, sérieux ? Tu les as vues où ?
Lyane : Ah! Ça serait donc Goyle qui serait en contact avec Voldy (ou un de ses Mangemorts)...Je me trompe patu-ête, tu es passée maître dans l'art de brouiller les pistes. Mais dans un sens, c'est logique. Qui soupsonnerait cet abruti fini? Et qui serait assez bête pour accepter d'aller dans la Forêt interdite à la nuit tombée…
Et Harry qui offre de la bruyère à Ellie, c'est trop mimi. D'ailleurs, j'ai l'impression qu'Ellie pense comme moi, ça à l'air de l'avoir vraiment touchée. Harry, c'est juste quand il essaie de ne pas se poser de question avec les filles qu'il est le mieux. Quand il l'a consolée, il ne se demandait pas trop comment elle allait le prendre, et là, il lui a offert sur un coup de tête...Il s'amméliore un peu. Enfin, il ne le fait pas exprès…
Pauvre Rogue, il ne doit plus trop savoir où il en est, il est accusé de tout les cotés, je comprend (même si je ne cautionne pas) qu'il passe ses nerfs sur Harry. Comme d'hab…
D'ailleurs, je ne sais pas comment va finir l'escapade de Harry et Ellie dans la forêt interdite, mais ils vont passer un sale quart d'heure en revenant. Je doute que Rogue apprécie ce qu'ils vont faire, même s'ils rammènent des infos capitales. Heureusement que l'intervention de Remus les a sauvés ! Enfin… c'est reculer pour mieux sauter, me diras-tu…
Alixe : Trop forte Ellie : elle arrive à faire chanter à tous ses camarades une chanson à la gloire de son bien-aimé ! hahahahahaha ! oui on peut voir les choses comme ça aussi !
Cela a-t-il une signification en Ecosse de donner un brin de bruyère à une jeune fille ? Si cela se trouve, ce pauvre Harry est fiancé, maintenant ! Et il ne le sait même pas ! En tous cas, il est bel et bien pris au piège, dirait-on ! MDR ! Disons que pour le moins, Ellie peut prendre ça comme une déclaration…
Ayaminne : ça avance, ils vont y arriver! Oui, encore un petit effort… si tout va bien… et s'il ne se passe rien entre temps… la bruyère est vraiment un bon rappel! C'est un langage qu'elle connaît bien du moins… Le problème c'est que pour Harry c'est une langue totalement étrangère…
Si Harry se sent vivant, uniquement avec Ellie, pourquoi ne sort-il pas avec elle? #soupir# parce que les choses ne sont jamais aussi simples que cela…