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Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris… Bonne lecture.

Chapitre 129

Conférence de Presse

Assis à la haute table, la Gazette dépliée devant lui, Hagrid regardait tour à tour Remus et Harry, tous deux silencieux. Cela faisait bien une demi-heure que Lupin avait fait asseoir Harry, complètement désemparé. Le demi géant avait cru qu'il parlerait au jeune homme mais il s'était tu.

Peu à peu, Harry s'était calmé. Il avait mis ses deux mains sur son front, comme s'il pouvait nier l'existence de sa cicatrice en la cachant aux regards.

-Tout le monde va croire que je vais battre Voldemort en claquant simplement des doigts à présent, murmura-t-il avec une amertume qui fit mal à Hagrid.

-Ce sera à toi de leur dire que tu ne peux rien sans eux…

-Croyez-vous qu'ils m'écouteront ? cria Harry.

Il se leva et arpenta la pièce.

-Algie Londubat prétend déjà qu'ils puisent tous leur confiance en l'avenir en moi… Qu'est-ce que cela va être à présent…

Remus le laissa s'agiter un moment. Hagrid n'osait bouger. Il aurait bien proposé une tasse de thé mais quelque chose le retenait. Il ne savait ce que c'était, peut-être les yeux tristes de Remus ; peut-être le faible gémissement de Titan qui ne tentait que des avances indécises envers Harry. Remus se décida enfin :

-Et qu'est-ce que cela change ?

Harry ne bougea plus.

-Qu'est-ce que cela change ? insista Remus. Qu'ils t'aient choisi comme meneur parce que tu portes une cicatrice au front, ou parce qu'une prophétie prétend que tu es le seul à pouvoir vaincre le Seigneur des Ténèbres, quelle importance cela a-t-il ? Tu sais depuis longtemps maintenant ce qu'il en est. Que les autres l'apprennent ne change pas grand-chose au fait que tu devras te retrouver face à face avec Voldemort. A moins…

Il leva lentement les yeux vers Harry et le fixa un moment.

-A moins, continua-t-il, que tu n'aies plus peur du regard des autres que de Voldemort lui-même ?

Harry ne répondit pas.

-Aurais-tu aussi plus peur de vivre que de mourir ?

-Non… fit Harry.

Mais sa voix était un souffle inaudible.

- Tu ne crains pas d'affronter des Mangemorts tous plus puissants et féroces les uns que les autres et tu n'oses braver le regard de tes camarades ? poursuivit Remus.

-Ce n'est pas ça… implora Harry. Vous ne comprenez pas ! Tout le monde est persuadé que je suis celui qui va les délivrer de Voldemort. Mais si je ne réussissais pas ! Si c'était lui qui était vainqueur. Si je n'étais pas à la hauteur des espérances que tout le monde met en moi ? J'ai peur Remus, c'est vrai… D'être celui qui conduira ceux qui m'ont fait confiance au malheur… !

Remus secoua la tête.

- Le malheur, comme tu l'appelles Harry, existe depuis la nuit des temps, il n'est pas né avec toi... et ne mourra ni avec toi ni avec Voldemort…

Il se leva et se rapprocha d'Harry. Il prit la tête du jeune homme entre ses mains pour le forcer à le regarder dans les yeux.

-Harry, je ne te poserai plus la question. Que veux-tu ? Rester ici à te cacher comme moi ? Ou aller affronter tout ce qui t'attend dehors ?

-Je ne… commença Harry.

Les doigts de Remus se resserrèrent sur son crâne et ses yeux se plissèrent.

-Je veux que tout ceci s'arrête… répondit Harry avec lassitude.

-Tout quoi, Harry ? insista Remus.

-Je veux qu'on arrête de me regarder comme une bête curieuse quoi que je fasse.

Le jeune homme vit le coin des lèvres de Remus frissonner quelques secondes.

-Tu veux que je te dise ? Je ne crois pas que cela arrive jamais… A moins que tu aies raison de craindre de n'être pas à la hauteur de tes ambitions… Mais alors, je crois que le fait qu'on te regarde comme une bête curieuse sera le cadet de tes soucis…

Il sourit. Puis il lâcha la tête d'Harry pour poser ses mains sur ses épaules.

-A présent que tu sais ce que tu veux, Harry, reprit-il un peu plus grave, comment comptes-tu arriver à tes fins ?

-Je ne le sais toujours pas, Remus. J'ai beau chercher et réfléchir, je ne le sais toujours pas.

Remus haussa une épaule.

-Peut-être… hésita-t-il. Peut-être devrais-tu cesser de réfléchir.

Harry secoua la tête.

- Je n'ai pas envie de jouer aux devinettes, Remus…

- Je ne peux te dire ce que tu dois faire, Harry… Je ne sais pas non plus comment tu pourrais vaincre Voldemort ! Ce que je sais, c'est que chaque fois que tu l'as affronté, non seulement tu t'en es sorti mais tu l'as obligé à battre en retraite. Chaque fois qu'il a cru te tenir à sa merci, tu as retourné la situation à ton avantage. A tout ce qu'il t'a opposé, tu as trouvé une riposte. Sans réfléchir, sans chercher. Tu te crois faible, mais tu es assez fort pour le tenir en respect. Ton esprit et le sien luttent à armes égales. Ta baguette et la sienne ont des pouvoirs équivalents. Ne cherche pas par là comment le vaincre…

Harry eut un sourire amer.

- Mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore... murmura-t-il. Je sais déjà cela, Remus.

Remus plongea son regard dans celui du jeune homme.

-La suite de la prophétie ? demanda-t-il fiévreusement.

Harry hocha la tête.

- Elle annonce que Voldemort devait me marquer ainsi que son égal, et que j'aurai un pouvoir qu'il ignore… Ce que je ne sais pas c'est quel est ce pouvoir que j'ai… C'est ce que je cherche et que je ne trouve pas…

L'étreinte des mains de Remus se resserra sur les épaules d'Harry.

-Harry, prononça-t-il sourdement. Ne cherche pas ce que tu as… Cherche ce qu'il n'a pas… C'est par là que tu le vaincras…

Sa voix vibrait d'émotion et ses yeux s'allumèrent d'un sourire. Harry, lui, sentit son cœur se serrer.

-Comment pourrais-je me servir contre lui de quelque chose qu'il n'a pas ?

-Tu le sauras, Harry, quand tu seras en face de lui, tu le sauras. J'en suis certain…

Son sourire illumina son visage soudain.

-Vous vous mettez à croire aux prophéties, maintenant ? essaya de railler Harry, peu rassuré.

Remus secoua la tête.

-Que dit cette prophétie, Harry ? Qu'un enfant naîtra qui aura le pouvoir de vaincre Voldemort, n'est-ce pas ? Qu'il serait marqué par le Seigneur des Ténèbres ? Et qu'il aurait un pouvoir que ce dernier ignore ? Et sans doute qu'ils s'affronteront dans un combat singulier et sans merci ?

Harry pâlit un peu. Remus vit qu'il avait vu juste. Il leva la main et effleura le front du jeune homme.

- Tu es venu au monde, Harry, reprit le lycanthrope. Il t'a marqué et il ne laissera personne le priver de ce face à face meurtrier qu'il te et se promet depuis trop longtemps déjà. Je n'ai besoin d'aucune prophétie pour savoir que cette partie se joue entre lui et toi. Comme je n'ai besoin d'aucune autre assurance que ma conviction pour savoir que tu feras tout ce qui sera en ton pouvoir pour nous éviter à tous de tomber sous la coupe des Ténèbres. Tu es capable de le vaincre, Harry. Et il le sait aussi, sinon il ne te craindrait pas ainsi qu'il le fait…

Le jeune homme grimaça.

- Vous n'êtes pas plus raisonnable que mes camarades, Remus, murmura-t-il.

-Harry, gronda doucement Lupin. Cela ne se fait pas de refuser ce qui est offert de bon cœur. Cette confiance que tous mettent en toi, fais-la tienne. Prends toutes les mains qui se tendent Harry… Même si certaines se lèvent pour frapper, les autres te retiendront si tu chancelles.

Remus remit lentement les mèches noires sur le front d'Harry.

-Cache-la si tu le souhaites, cela ne l'empêchera pas d'exister… Mais sache que plus tu nieras sa présence, plus elle empoisonnera ta propre existence.

Titan redressa sa tête et la tourna vers la porte. Il jappa et vint gratter la jambe d'Hagrid qui lui flatta la tête d'un air distrait. Il regardait toujours Harry et Remus, un peu inquiet, très ému, pas certain de tout comprendre mais convaincu que chacun des deux hommes essayait de trouver dans l'autre des raisons d'espérer.

On frappa à l'huis. Et la voix de Ginny invita Hagrid à venir lui ouvrir. Ce fut Remus qui le fit, tout en se cachant derrière la porte. La jeune fille entra et fondit sur Harry.

-Mais qu'est-ce qu'il t'a pris de disparaître comme ça ! Tout le monde te cherche ! Tu ne te rends pas compte de ce que ton départ précipité a provoqué ! Hermione va finir par stupéfixer toute la salle des Quatre Maisons et Ron a failli frapper Malefoy.

-Pourquoi ? s'alarma Harry.

-Sans doute parce qu'il en a très envie depuis très longtemps ! Mais sans doute aussi parce que ce sagouin a déclaré que ce n'était pas tout d'avoir un pouvoir, qu'il fallait encore savoir s'en servir et qu'avec le pois chiche qui te servait de cervelle tu n'étais même pas capable de savoir dans quel sens on tenait sa baguette…

- Ho ! s'indigna Hagrid.

Remus cacha un sourire derrière son poing.

- Mais… bredouilla Harry. Pourquoi Hermione stupéfixerait-elle toute la salle des Quatre Maisons ?

- Parce que ! grogna Ginny. Comme tu n'es pas là, c'est à elle qu'on pose toutes sortes de questions auxquelles elle ne peut ni ne veut répondre… C'est toi qui devrais être là-bas ! C'est ta place !

Harry ferma les yeux dans un soupir.

-Dis-leur que tu ne m'as pas trouvé, Ginny, veux-tu ?

-Ce ne sont pas eux qui m'envoient. Je suis venue toute seule, comme une grande ! Et je te le dis, Harry James Potter ! Tu vas retourner dare-dare au château ! Même si je dois te botter les fesses tout le long du chemin !

Elle montrait la porte de sa baguette d'un geste décidé, un poing à la hanche, sa frimousse constellée de taches de son crispée dans une expression exaspérée.

Hagrid pesta dans sa barbe.

-Par Merlin ! grommela-t-il avec stupéfaction. C'est bien le sang des Prewett qui coule dans ses veines !

Remus poussa Harry aux épaules vers la sortie. Il se mit à rire.

- Oui ! Vous avez raison, Hagrid ! Tout le portrait de sa mère cette petite !

Ginny leur jeta à tous deux un regard farouche.

Harry se retrouva dehors à son corps défendant. Hagrid et Remus refermèrent la porte derrière eux et il se trouva seul face à la jeune fille courroucée. Il songea qu'il valait mieux ne pas la contrarier davantage et se hâta d'obtempérer quand elle désigna d'un geste volontaire du menton le sentier sous leurs pas.

Ils rencontrèrent peu de monde sur le chemin qui menait au perron. Les quelques élèves qui se trouvaient dans le Hall les observèrent passer en silence. Ils emboîtèrent le pas aux deux Gryffondor jusqu'à la Salle des Quatre Maisons. Harry sentait leur présence derrière lui, plus encore que celle de Ginny qui marchait à côté de lui. Elle avait empoigné son coude et le pressait en avant, sans même le regarder, comme si elle craignait de le voir disparaître dans un passage secret. Ils croisèrent Peeves qui s'inclina bien bas le chapeau à la main, une lueur narquoise au fond de son œil égrillard. Un Pot pot pot pot Potter très irrévérencieux suivit les jeunes gens jusqu'à la salle commune du rez-de-chaussée.

Ginny le poussa à l'intérieur. Il crut qu'il manquait d'air. La pièce était pleine à craquer, d'élèves et de fracas. C'était une cacophonie intenable. Hermione menaçait tout le monde d'un Silencio collectif, et Ron menaçait ceux qui interpellaient la Préfète en Chef un peu trop rudement à son goût. Un peu à l'écart, les bras croisés sur sa poitrine, appuyée à une table en retrait, McGregor attendait.

Elle le vit entrer la première et se redressa comme pour s'avancer vers lui. Tous les autres se retournèrent à cet instant et il la perdit de vue. Ginny se faufila au devant de ses camarades. Elle sauta sur une chaise et leva sa baguette. Une petite explosion retentit qui fit taire tout le monde.

-Le premier qui bouge, le premier qui parle aura affaire à moi ! clama-t-elle avec vigueur.

Elle sauta à terre dans un silence impressionné et ouvrit un chemin à Harry jusqu'à la table devant laquelle se tenaient Ron et Hermione. D'un coup de baguette elle repoussa les chaises qui la gênaient, n'en gardant que deux, qui faisaient face aux jeunes gens ébahis.

Elle en désigna une à Harry et l'autre à Hermione. Harry la regarda avec effarement.

-Ginny, souffla-t-il d'une voix blanche. Tu n'y penses pas…

-Hermione est là pour t'empêcher de dire des bêtises ! trancha la jeune fille.

Elle appela Ron et Neville.

- Vous êtes le service d'ordre, vous deux. Vous désignez tour à tour ceux qui prendront la parole. Et vous faites taire les autres.

Ron eut un demi sourire intéressé et sortit sa baguette. Il promena un regard féroce sur ses camarades qui reculèrent d'un pas. Neville essaya de l'imiter et se força à prendre un air ombrageux. Ginny se tourna vers les autres.

- Et moi, avisa-t-elle, je m'occupe de ceux qui n'auraient pas compris ce que je viens de dire !

Elle se dirigea d'un pas vif sur le côté de la salle, et s'assit sur la table à côté de McGregor, tandis que chacun de leurs camarades se dépêchaient de prendre un siège et de s'installer face au Survivant.

Harry leva un regard implorant vers Hermione. Celle-ci haussa les épaules et prit place derrière la table. Harry s'assit également le cœur au bord des lèvres. Le silence qui régnait à présent dans la pièce paraissait presque incongru après le désordre des minutes précédentes.

Hermione toussota.

-Bien… dit-elle. Vous pouvez poser vos questions… Ron, s'il te plait, veux-tu désigner celui ou celle qui parlera le premier ?

Ron toisa la salle. Les mains se levèrent, d'abord timides puis plus insistantes. Ron désigna Dean de la pointe de sa baguette. Il valait sans doute mieux commencer par une question d'un ami…

-Dean, à toi !

Dean Thomas se leva. Il se gratta la tête, un peu embarrassé.

-Ecoute, Harry… Te vexe pas surtout… Mais est-ce que c'est vrai, ce que raconte sur toi la Gazette aujourd'hui ?

- Si tu veux parler de la prophétie, répondit Harry la voix encore tremblante, alors oui, c'est vrai.

Un murmure monta de la salle. Ginny fit un « Hum » aussi peu naturel que discret. Une autre main s'agita frénétiquement au-dessus des têtes.

- Colin ? fit Neville pour encourager son camarade.

-Tu veux dire que le Professeur Trelawney a réellement prédit que tu vaincrais V… Vol…

-Non ! l'interrompit Harry.

Le bourdonnement reprit un peu plus fort, un peu plus nerveux. Les regards acérés de Ron ne purent le faire taire cette fois. Justin Finch-Fletchey se leva d'un bond.

-Silence ! cria-t-il. Laissez Harry nous expliquer !

Des sueurs froides coururent sur le front du jeune homme et dans son dos. Hermione leva les mains pour réclamer le calme.

- S'il vous plait ! Vous savez tous combien les paroles d'une prophétie peuvent être ambiguës. Le Professeur Trelawney a seulement prédit –elle leva les yeux au ciel en soupirant- qu'un enfant allait naître qui aurait le pouvoir de vaincre Voldemort…

-Et alors, ça revient au même que dire qu'il allait le vaincre ! s'écria Reggie Grayson sans attendre qu'on l'y autorisât.

-Non ! répéta Harry désemparé.

- Pas techniquement parlant… tempéra Hermione avec un regard inquiet vers lui.

Montague leva le bras en même temps qu'il s'exclamait :

- Ça veut dire quoi, Granger, techniquement parlant ? Tu as dit Un enfant ! Cela signifie qu'on n'est même pas sûr qu'il s'agit de Potter ?

- Si on en est sûr ! cria Neville, outré.

- Et comment tu le sais ! demanda Ernie, un peu perturbé par toutes ces questions et ces réponses qui compliquaient plus qu'elles n'expliquaient une situation déjà embrouillée.

- A cause de ça !

Ils tournèrent tous la tête vers Harry. Le jeune homme était debout, pâle et agité, il relevait ses cheveux sur son front pour montrer à tous cette cicatrice qu'il cachait d'ordinaire.

Il n'y eut pas un souffle cette fois, que celui des respirations de ses camarades saisis de stupeur et d'excitation. Lui même sentait ses jambes qui flageolaient, et ses mains tremblaient. Il prit une grande inspiration.

La petite Betsie Singleton, qui avait retrouvé figure humaine grâce aux soins d'Algie Londubat, leva une main timide et Neville se hâta de lui donner la parole pour rompre le silence. Les paupières de la toute jeune fille battaient très vite derrière les verres épais de ses lunettes.

- Cela veut dire que tu as survécu parce que tu es cet enfant de la prophétie ? demanda-t-elle d'une voix chevrotante.

Harry retrouva un ton plus calme pour répondre à Grenouille.

-Non, Betsie, je suis l'enfant de la prophétie parce que j'ai survécu…

Il y eut un silence à nouveau. Seamus regarda Ron avec hésitation. Il prit quand même la parole.

- Mais qu'est-ce que cela veut dire ? Est-ce que tu es celui qui peut vaincre Tu-Sais-Qui ?

Harry termina de prendre cette inspiration qui lui coûtait tant.

- Je suis celui qui a le pouvoir de vaincre Voldemort… mais cela ne veut pas dire que je suis celui qui va le faire ! Il se peut très bien que j'échoue…

Il se souvint des paroles de Remus une heure plus tôt.

- C'est pourquoi, j'ai terriblement besoin de vous. Je n'y arriverai pas si vous n'êtes pas derrière moi.

Anthony Goldstein se précipita soudain dans la salle.

- Voilà McGo ! haleta-t-il.

Aussitôt, les chaises et les tables reprirent leurs places habituelles. Lorsque la directrice-adjointe se présenta au seuil de la pièce, l'ambiance était peut-être un peu trop silencieuse pour un dimanche matin, dans une salle aussi bondée… mais qui se plaindrait de voir des jeunes gens raisonnables, surtout dans de telles circonstances. Elle fit un signe à Harry dans le fond de la salle. Celui-ci se leva, le plus naturellement qu'il put.

Elle l'entraîna dans le couloir.

-Potter, commença-t-elle en l'examinant avec soin.

Harry essaya de ne pas rougir, ni pâlir. Il se demanda si faire comme si rien n'était arrivé était une bonne solution somme toute.

-Le Professeur Dumbledore est fort contrarié de ce qui s'est passé, Potter. Il ne peut être là pour l'instant. Mais dès qu'il sera de retour, il vous fera appeler…

- C'est inutile, Madame, répondit Harry. Tout va bien, je vous assure… C'était juste un moment de… contrariété, pour moi aussi. Mais c'est passé, à présent. Je vous assure. Et vous pourrez rassurer le Professeur Dumbledore…

Il sourit, tout en sachant que le Professeur McGonagall n'était pas dupe. Il n'avait pas envie de parler de la prophétie avec Dumbledore. Il n'avait pas envie de l'entendre lui dire que Voldemort et lui étaient liés dans la mort comme ils l'étaient dans la vie… Il n'avait pas non plus envie de l'entendre lui mentir.

-Vous serez discret, n'est-ce pas, Harry… chuchota McGonagall.

- Vous croyez vraiment que c'est possible, Professeur ?

McGonagall posa sa main ridée sur le bras du jeune homme. Elle secoua la tête. Le couloir était vide et inhabituellement silencieux pour un dimanche matin. Dans la salle des Quatre Maisons à quelques pas, tous attendaient qu'Harry revînt.

- Tout va trop vite ! murmura la Directrice de Gryffondor. Beaucoup trop vite. Et tout ce que nous pouvons faire pour ralentir le cours du temps ne fait que l'accélérer au contraire.

Elle secoua à nouveau la tête.

- Oh ! Et à propos… Vos derniers devoirs, Potter… Ils ont baissé en qualité, je trouve. Et les autres professeurs le trouvent aussi… A part le Professeur Rogue, qui prétend que vous êtes égal à vous-même.

Harry leva les yeux au ciel.

- Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment un compliment, Madame, dit-il.

-Je n'ai jamais supposé que c'en était un, répondit McGonagall, sa bouche pincée dans l'une de ses habituelles et austères mimiques. Tâchez de vous reprendre, Potter… Je vais devoir me montrer encore plus intraitable que d'ordinaire après cette lamentable affaire… je ne voudrais pas que l'on pense que vous bénéficiez d'un traitement de faveur à cause de cette histoire… et vous non plus, n'est-ce pas…

Harry fit une grimace.

-Je crois que certains ne se priveront pas de le prétendre, Madame.

- Raison de plus pour leur démontrer le contraire.

-Oui, Madame, soupira Harry.

Hé bien, il en serait quitte pour quelques devoirs de Sortilèges supplémentaires. Il avait intérêt à faire un effort dans les autres matières. Autant ne pas attirer davantage l'attention sur lui. Il resta seul un moment dans le couloir. Le silence commença à lui peser. Il n'avait pas très envie non plus de retourner dans la Salle Commune. Pourtant il ne pouvait rester au milieu du corridor. A nouveau il songea à Remus. On ne peut rester indéfiniment à la croisée des chemins… Il tourna la tête vers la lumière du Grand Hall et le grand Escalier qui montait vers la Tour de Gryffondor. Et ses pas se dirigèrent vers la salle des Quatre Maisons.

Il savait qu'il y aurait d'autres questions. Il savait qu'il y aurait d'autres regards troublés. Autant les affronter tout de suite. Autant répondre lui-même aux interrogations. Les choses n'en seraient que plus claires. Il ne fallait surtout pas laisser s'installer la suspicion, ni s'emballer les imaginations. Il chercha plusieurs fois secours auprès d'Hermione quand les réponses n'étaient manifestement pas celles qu'on attendait de lui. A midi, il était épuisé. Et bien qu'il souhaitât monter dans son dortoir pour se reposer un peu, il se rendit au réfectoire afin de se montrer à tous et surtout à ceux qui écoutaient Malefoy prétendre qu'il n'était qu'un enfant du hasard et que son seul pouvoir résidait dans sa capacité à tenir sur un balai de Quidditch.

Il se força à manger de bon appétit pour donner le change, fit quelques plaisanteries à peine relayées par Seamus. Il semblait que ses amis les plus proches fussent plus marqués par ces révélations que lui-même. Savoir qu'il n'était pas le seul à avoir peur le rassurait. Les yeux fixés sur lui ne le gênaient plus autant, même s'il se sentait toujours mal à l'aise. Le regard furieusement mauvais de Malefoy y était sans doute pour quelque chose. Harry s'aperçut que ce regard plein de haine qu'il croisait chaque fois qu'il levait la tête vers la table des Serpentard lui mettait plus de baume au cœur que les sourire rassurant de ses amis. Il eut envie soudain de se trouver face à face avec Malefoy, de le laisser dire une parole, ou faire un geste de trop et de lui murmurer –non même pas !- de prononcer juste des lèvres le mot de prophétie… Comment avait-il expliqué à ses camarades les révélations de la Gazette ? Il avait sûrement prétendu que ce n'était qu'un tissu de mensonges, une invention pour faire de Potter un héros à la petite semaine. Et pourtant c'était bien de la rage qu'Harry voyait dans ces yeux d'acier.

Il entendit glousser à sa gauche. Lavande et Parvati quittaient la table. Elles s'arrêtèrent derrière Seamus, face à Hermione. Lavande toisa la Préfète en Chef.

-Tu ne pourras plus dire que le Professeur Trelawney est un imposteur, Hermione, dit-elle sur un ton pincé.

- Je n'ai jamais dit cela, répondit Hermione calmement.

Parvati ouvrit la bouche pour interrompre Hermione qui ne la laissa pas faire.

-J'ai dit que ses cours étaient d'une fumisterie navrante et qu'elle n'était pas plus devineresse que moi ! Le troisième œil ! Non mais ! tout de même !

-Et pourtant elle a bien prédit la naissance de celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres, rappela Parvati d'une voix pénétrée.

- Ce n'est pas elle qui a fait cette prédiction, pas plus qu'elle n'a fait celle qui concernait le retour de Pettigrew à son maître. Sibylle Trelawney est en réalité un médium qui communique avec son arrière arrière arrière grand-mère. C'est elle qui parle par sa bouche. Et comme nous l'a raconté Harry qui a été le témoin de sa prédiction sur Peter, elle ne se souvient de rien après ses transes. Elle se comporte exactement comme quelqu'un qui serait possédé. C'est pourquoi je vous dis que Sibylle Trelawney n'est que la voix d'une autre qui s'exprime par sa bouche.

Harry était stupéfait. Il faillit lui demander si elle avait parlé de la prophétie et du prophète avec Remus. Il se retint juste à temps.

-Pfff ! fit Lavande.

-Nous verrons lundi, quand nous aurons notre cours de divination avec le Professeur Trelawney… dit Parvati.

Hermione fit un geste d'acquiescement.

-Oui, nous verrons ce que cette chère Miss Trelawney aura à vous dire là-dessus, railla-t-elle. Pas grand-chose, je peux déjà vous l'annoncer.

-Nous verrons ! se vexa Parvati.

-Oui, nous verrons ! répéta Lavande.

Elle tournèrent les talons et quittèrent la table. Ron se pencha vers Hermione, d'un air ahuri.

-Où es-tu allé cherché cette histoire de médium ? demanda-t-il.

Hermione remua un peu sur sa chaise.

-J'ai fait des recherches sur les moyens de communiquer avec les morts… dit-elle d'une petite voix.

-Quand ? s'étonna Ron.

-L'année dernière…

- Tu étais interdite de bibliothèque, rappela Ron.

Hermione leva les yeux sur Dean au moment même où celui-ci regardait brusquement ailleurs.

- Et puis, j'avais commencé à chercher avant les vacances… après le Ministère… quand nous sommes sortis de l'infirmerie… C'est d'ailleurs comme ça que je suis tombée sur l'Histoire de Poudlard, dans la réserve interdite…

Elle baissa la voix au fur et à mesure qu'elle parlait.

- Et Luna m'a parlé des Oracles. Ces morts qui prennent possession des esprits des vivants pour prévenir d'un danger ou pour donner des conseils…

-Et tu l'as crue ! s'écria Ron, abasourdi.

-Oh ! Ron ! pria Hermione. Ne sois pas en colère… Harry était si malheureux… Je me suis dit que si on pouvait contacter Sirius et qu'il lui dise lui-même d'être plus raisonnable…

-Sirius ne lui aurait jamais dit cela… ! trancha Ron.

-Sirius aurait voulu qu'il continue à vivre ! s'exclama Hermione.

-Oui, mais il ne lui aurait pas dit d'être raisonnable. Il lui aurait dit : venge-moi de cette grosse truie de Bellatrix ! Et tu aurais été plus embêté parce qu'Harry aurait voulu venger Sirius et…

Il jeta un regard sur leur ami qui pâlissait.

- Heu… L'Histoire de Poudlard, dis-tu ?

Hermione hocha la tête plusieurs fois en un « oui » timide.

- Et j'ai trouvé un volume sur les médiums, se hâta-t-elle d'ajouter pour ne pas parler non plus des souterrains de l'école. J'ai repensé à ce que Harry nous avait dit de la transe de Trelawney. Cela collait parfaitement.

Elle leva des yeux implorants vers Harry.

-Ho ! Harry ! Je suis désolée d'avoir échoué… Mais les médiums sont si rares… et à part Trelawney je n'en connais aucun. Elle s'ignore elle-même. Et Luna m'a dit qu'il ne servait à rien de chercher à contacter les morts. Ce sont eux qui viennent à toi s'ils le désirent.

-Mais qu'est-ce qu'elle en sait Luna ? s'exclama Ron que cette conversation dérangeait visiblement.

-Elle le sait c'est tout… murmura Hermione.

-Oh ! fit Ron sarcastique… Son père a sans doute écrit un article sur le Département des Mystères…

Neville commençait à froncer les sourcils.

-Non, dit-il avec un soupçon d'impatience dans la voix. L'article sur le Département des Mystères, c'est elle qui l'a écrit.

-Je croyais que le Département des Mystères était un service classé top secret…

-Et alors ? On a bien réussi à y entrer, non ? Et les révélations de Goyle, cela devait rester secret aussi… Et qu'est-ce que tu as contre Luna ?

-Heu… fit Ron. Rien du tout… Ne te fâche pas Neville…

-Je ne me fâche pas ! Je ne veux pas que tu parles ainsi de Luna, c'est tout…

Harry regardait tour à tour Ron abasourdi et Neville contrarié. Comment en étaient-ils arrivés à se disputer ? Ah oui, parce que Hermione avait cherché à contacter Sirius pour lui. Il prit conscience que c'était ainsi qu'elle avait trouvé l'édition de l'Histoire de Poudlard. Il comprenait à présent pourquoi elle avait été si évasive sur la manière dont elle avait découvert l'existence de la Vouivre. Des milliers de chemins, songea-t-il, qui naissent à chacun de nos pas… et des milliers d'autres à chacun de nos faux-pas.

-Ce n'est pas grave, Hermione, dit-il. C'est moi qui suis désolé de vous avoir entraîné dans cette aventure…

-Tu veux rire ! s'exclama Neville. Je ne me suis jamais autant amusé de ma vie !

Seamus grimaça.

-C'est vrai ! C'est super génial ! On est enfermé dans cette école avec les profs sur le dos toute la semaine et une Préfète en chef super gonflante toute la sainte journée avec un fou furieux qui ne rêve que de nous faire tomber les tours du château sur la tête !

Dean se mit à rire.

-Tu oublies qu'on a Harry avec nous ! Et il va lui faire ravaler sa baguette à ton fou furieux ! Pas vrai, Harry ?

Harry hocha la tête. Il n'arrivait pas à être plus convaincu que cela… mais il sourit quand même à son camarade. Les autres élèves se levaient peu à peu de table. Ils passaient tous tout près de la table des Gryffondor et adressaient à Harry qui des sourires, qui des signes de la main. Isadora Marchinson lui fit et un sourire et un signe avant de s'éloigner lentement vers la porte.

-Hum ! fit Ron en riant. J'ai bien l'impression qu'elle regrette de t'avoir laissé tomber, Harry.

-Elle ne m'a pas laissé tomber !

- Ce n'est pas ce qu'elle a raconté toute l'année dernière…

Harry tourna un visage contrarié vers McGregor.

-Qu'est-ce que ça peut bien te faire ? grogna-t-il.

Elle s'était tenue éloignée toute la matinée, elle n'avait posé aucune question. Elle se désintéressait totalement de lui. Que lui importait ce que racontait cette idiote d'Isadora.

-Eh bien ! fit McGregor. Ça ne te réussit guère d'avoir ton nom dans la presse, Potter… Ton tour de tête a encore pris quelques centimètres dirait-on…

Elle n'attendit pas la réaction du jeune homme. Elle se tourna vers Ginny.

-Je peux te voir ? demanda-t-elle. J'ai une nouvelle liste de commandes à te soumettre. A toi aussi, Neville…

Le visage de Neville s'épanouit. Il promit de rejoindre les filles un moment plus tard. Il se leva en même temps qu'Harry.

-Tu as une minute ? l'appela-t-il comme il se dirigeait vers le couloir.

-Toujours pour toi, Neville… répondit Harry.

Ils sortirent de la Grande Salle et marchèrent en direction de la salle des Quatre Maisons.

-Harry ?

Les deux jeunes hommes s'arrêtèrent au milieu du couloir.

-Ho ! Ho ! fit Neville. Peut-être que Ron a raison après tout…

Il sourit et se retira à quelques pas tandis qu'Isadora Marchinson s'avançait vers Harry.

Elle se tenait devant lui, un sourire embarrassé aux lèvres.

-Qu'est-ce que tu veux ? demanda Harry qui commençait à se sentir mal à l'aise.

- Je voulais simplement te dire que je comprends à présent…

- Tu comprends quoi ? demanda Harry.

-Hé bien, beaucoup de choses… fit Isadora en minaudant un peu. Pourquoi tu avais l'air absent parfois… et moi qui t'ennuyais avec des considérations qui devaient te sembler si peu importantes alors que…

Elle leva les yeux vers la cicatrice du jeune homme.

-Je veux dire que je me sens si bête, aujourd'hui d'avoir pu croire… Enfin, je regrette que les choses aient tourné comme elles ont tournées entre nous parce que tu ne méritais pas les reproches que j'ai pu te faire.

-Tu veux dire… reprit Harry après un moment de réflexion, que si tu avais su pour la prophétie tu aurais réagi autrement que tu l'as fait… ?

- Bien sûr, Harry… C'est tout à fait normal d'avoir l'esprit ailleurs quand on a une telle responsabilité sur les épaules… et j'aurais volontiers fait un effort si j'avais su…

Elle posa sa main sur l'avant-bras d'Harry. Il hocha la tête.

- Bien sûr… fit-il sur un ton un peu amer.

Isadora se méprit sans doute sur l'intention du jeune homme. Elle lui fit un sourire et s'appuyant sur son bras se hissa sur la pointe des pieds pour embrasser sa joue. Puis elle battit des cils, lui fit un signe de la main et tourna les talons dans un soupir. Elle laissa Harry ahuri au milieu du couloir, au moment où Ginny et McGregor passaient devant lui. Ginny lui lança un regard assassin. McGregor ne le regarda même pas. Il se dépêcha de rentrer dans la salle des Quatre Maisons avec Neville hilare.

Les deux jeunes gens se dirigèrent vers le fond de la salle. Ils prirent deux chaises et s'assirent devant la cheminée où brûlait un feu qui réchauffait le fond de l'air. Neville eut soudain l'air gêné.

-Je peux te demander un service ? dit-il en rougissant.

-Bien sûr, répondit Harry. Tout ce que tu veux, Neville. Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?

-Je voudrais que tu poses une question pour moi à Dumbledore…

Harry eut l'air surpris. Pourquoi ne la posait-il pas lui-même, cette question ? Neville rougit davantage encore.

-Parce que je ne suis pas sensé savoir pour la prophétie… enfin, jusqu'à aujourd'hui… et encore, que la partie dont parle le journal…

Il prit une grande inspiration et se lança :

- Je voudrais que tu demandes à Dumbledore si mes parents ont été attaqués à cause de la prophétie…

Harry ouvrit de grands yeux étonnés.

- Mais non ! C'est après la disparition de Voldemort que les Lestrange et Croupton ont…

-Justement, l'interrompit Neville avec un peu de gêne.

Il baissa la tête.

- Tu vas dire que c'est idiot, mais je n'y avais pas pensé avant… Je n'avais jamais pensé que ce qui était arrivé à mes parents pouvait avoir un lien avec la prophétie. Mais tu vois, ce matin, je n'ai pas pu m'empêcher de penser que j'aurais pu me trouver à ta place… et que les Mangemorts de V...Voldemort savaient que cette prophétie existait. Et que nous étions deux à correspondre à la définition…

Il se tut, attendant la réaction de Harry. Celui-ci restait perplexe. Il continua.

- On m'a toujours dit que les Lestrange et Croupton s'en étaient pris à mes parents parce qu'ils voulaient savoir ce qui était arrivé à leur maître… Je me suis toujours demandé pourquoi ils croyaient que mes parents pouvaient connaître ce genre d'information. Parce qu'ils étaient Aurors ?

-Non, murmura Harry qui commençait à voir où son ami voulait en venir. Parce qu'ils étaient concernés par la prophétie…

- … et surtout qu'ils devaient la connaître dans son intégralité… termina Neville à voix basse, presque inaudible.

- Ils pensaient que la suite de la prophétie, reprit Harry, qu'ignorait Voldemort, donnait le moyen de le vaincre.

- C'est ce que je crois, dit Neville. Mais je voudrais en être certain. Alors je voudrais que tu demande à Dumbledore si mes parents sont comme ils sont parce qu'ils ont refusé de livrer le secret de la prophétie à leurs tortionnaires…

-Mais pourquoi auraient-ils refusé de dire quelque chose qui n'avait plus d'importance puisque Voldemort était…

Harry se frappa le front.

- Mais Voldemort n'était pas mort ! s'exclama-t-il à voix basse. Et Dumbledore le savait… !

- A cause de la fin de la prophétie… continua Neville. Il savait qu'il allait revenir. Sans doute avait-il demandé à mes parents de ne rien dire à personne.

-Et ils se sont tus… termina Harry.

Il réprima un frisson. Il n'osa plus regarder Neville en face mais il s'aperçut que c'était le jeune homme qui fuyait son regard.

- Tu voudras poser la question à Dumbledore pour moi ? insista une fois de plus Neville avec hésitation.

Harry opina de la tête plusieurs fois.

- Dès que je le verrai, Neville, promit-il.

Puis comme le silence menaçait de s'installer entre eux, il demanda :

- Tu as de leurs nouvelles ?

- Toujours pareil...

- J'espère… J'espère qu'ils retrouveront leurs esprits et la mémoire un jour, dit Harry.

Neville sourit tristement.

- Oui… j'aimerais tant qu'ils se souviennent qu'ils ont un fils qui les aime… mais pour cela, il faudrait leur rappeler aussi la douleur.

Il fit une grimace embarrassée.

- Et qu'est-ce qu'elle te voulait, Isadora ? questionna-t-il pour changer de sujet.

-Me dire qu'elle était prête à faire un effort pour supporter les humeurs du héros ! ricana Harry.

Neville sourit malicieusement.

- Et… ? fit-il.

- Et, répéta Harry en souriant de même, je crois que c'est moi qui ne suis pas prêt à faire des efforts pour elle !

Neville secoua la tête. Il se leva lentement.

-Je dois rejoindre les filles… s'excusa-t-il.

- Bon courage, grimaça Harry. Ginny est d'une humeur massacrante aujourd'hui…

- Vraiment ? fit Neville. Avec moi elle est toujours charmante.

Il quitta Harry et celui-ci lui adressa une horrible grimace de dépit. Ce qu'il regretta aussitôt car tous ses camarades lui jetèrent un regard curieux. Il fit semblant de remonter ses lunettes sur son nez et se dépêcha de monter dans son dortoir. Un peu de solitude lui permettrait de faire le point sur la situation.

Allongé sur son lit, seul avec Pattenrond qui ronronnait sur sa poitrine, il songeait qu'il devrait sans doute accepter l'aide d'Hermione pour piéger son armoire. Il semblait que depuis le matin un froid s'était installé entre lui et McGregor. C'était étrange, la veille elle lui proposait de trouver un terrain d'entente et le lendemain elle ne lui adressait plus la parole. Il était vrai qu'ils n'avaient guère eu l'occasion de parler en privé… mais elle aurait pu au moins faire semblant de s'intéresser à la prophétie ou à ce qui en résultait.

- D'accord ! D'accord ! fit-il à Pattenrond qui pétrissait sa gorge dans un ronronnement de plus en plus fort. Je n'ai pas fait beaucoup d'efforts ! Mais que voulais-tu que je lui dise ? D'ailleurs, je crois bien qu'elle a compris qu'il n'y a pas grand-chose à espérer… Qu'est-ce que tu en penses, Pat ?

Pour toute réponse, Pattenrond mit ses pattes autour du cou de Harry et son front contre celui du jeune homme. Harry gratta derrière ses oreilles.

- Et avec tout ça, j'ai oublié de dire à Remus que Peter est venu fouiller dans mes affaires.

Pattenrond releva la tête. Ses yeux orange se plissèrent.

- Mâââ ?

- Tu le sais toi, ce qu'il cherchait ? Et où traînais-tu pour savoir qu'il allait venir ici ? Dans la Forêt Interdite ? Tu sais bien qu'Hermione n'aime pas te savoir dans le sous-bois… C'est dangereux, tu sais…

- Mââââ ?

- Oui… bon… Disons que je n'ai rien dit, d'accord… ?

Pattenrond se recoucha, sa tête dans le cou d'Harry. Le jeune homme songea un instant à Mrs Figg et sourit pour lui-même. Puis il se hâta de penser à autre chose. Arabella Figg le ramenait irrémédiablement vers Pétunia et Duddley.

Il ferma les yeux. Dire qu'il avait cru vivre une journée exécrable la veille ! Décidemment, il n'aimait pas se retrouver sous les feux de la rampe. Quoi qu'en dît Rogue. Peut-être que ces révélations seraient un mal pour un bien… Peut-être que les indécis rejoindraient les rangs des anti-Voldemort, à présent que la victoire paraissait quasiment acquise. Peut-être que les amis de Malefoy se mettraient à douter. Peut-être que cela allait s'arranger avec McGregor…

De toutes façons le mal était fait. Et il avait des choses importantes à régler. Et penser à réviser ses cours, sinon McGonagall se croirait obligée de le surcharger de travail… enfin, encore plus que d'ordinaire.

Il se leva et Pattenrond se faufila jusqu'à la porte. Harry ouvrit son armoire. Il prit par précaution la Carte du Maraudeur et les lettres de McGregor. Il les glissa toutes les trois dans sa poche. Puis il lança un sortilège sur la poignée. Rien de compliqué pour quelqu'un qui aurait déjà réussi à s'introduire jusqu'à son dortoir, mais puisqu'il n'y avait plus rien à prendre de précieux…

Il descendit dans la salle commune, précédé de Pattenrond. Il sourit stoïquement aux regards qui se levèrent vers lui et le suivirent jusqu'à l'entrée. La Grosse Dame l'interpella discrètement et un peu gênée. Elle lui rappela sa promesse de parler à Hermione de son cadre éraflé. Pattenrond lui tourna le dos d'un air froissé. Harry promit à nouveau et pour ne pas oublier il descendit dans la salle des Quatre Maisons où il espérait trouver Hermione et Ron. Sur son chemin, à nouveau, ce ne furent que chuchotements et salutations de gens qui lui adressaient à peine la parole quelques jours plus tôt. Il priait intérieurement pour ne rencontrer ni le Professeur Rogue, ni Malefoy. Ce n'était pas le bon moment pour une discussion avec aucun de ces deux-là.

Dans la salle des Quatre Maisons, on l'appela encore et il eut un mal fou à atteindre la table de Ron et Hermione. Il répondait avec un sourire forcé aux questions, parfois stupides, qu'on lui posait sur cette prophétie perdue. La Gazette était ouverte sur toutes les tables, y compris sur celle qu'occupaient Ron et Hermione, en compagnie de Dean et Seamus.

- Tu sais, Harry, dit ce dernier quand le jeune Potter eut fini de rapporter les doléances d'Imogen à Hermione. Je crois que j'ai compris pourquoi Malefoy est si furieux contre toi !

- Vraiment ? railla Hermione.

- Parfaitement ! riposta Seamus ignorant le ton moqueur de la jeune fille. C'est parce que tu as volé la vedette à son père !

Et il montra en page quatre l'article relatant la mort de Lucius Malefoy et d'Alastor Fol-Œil Maugrey.

Harry se saisit du journal et parcourut rapidement la relation des circonstances supposées de ce double meurtre. La nécrologie de Maugrey était fort émouvante. On retraçait toute sa carrière, depuis ses débuts comme Auror jusqu'à la création de sa miliceet ce dernier coup d'éclat : l'arrestation tragique de Lucius Malefoy, son chant du cygne. Alastor Maugrey avait quitté la scène avec panache, concluait le journaliste, et avait droit à toute la reconnaissance des sorciers épris de justice et de liberté. Lucius Malefoy, lui, était présenté comme un personnage fourbe qui avait abusé de la bonne foi de chacun –y compris dans les plus hautes sphères de l'état sorcier- grâce à pléthore d'artifices peu recommandables voire interdits.

Harry reposa la Gazette sur la table, un peu nauséeux.

- Au contraire, dit-il à Seamus. Je crois que cette histoire de prophétie tombe à pic. Comme oraison funèbre on a vu mieux, non ?

- Il aurait pu crier à la calomnie ! répondit Seamus en reprenant le journal entre les mains. Tu sais bien qu'il aime les gros titres ! Et quel meilleur titre de gloire que de voir proclamer par les journaux que son père avait éliminé la bête noire de tous les Mangemorts et Mages Noirs de la terre !

Ron se mit à ricaner.

- Il aurait sans doute moins apprécié que McGregor tapisse les murs de la salle commune de Serpentard avec un article proclamant que c'était Maugrey qui a débarrassé le monde d'une canaille de son genre.

Hermione prit le journal des mains de Seamus et donna un coup de coude à Ron.

- Ça suffit maintenant, décida-t-elle. Nous allons avoir quelques jours de répit, profitons en pour oublier cette affaire et nous concentrer sur des choses plus importantes…

-Comment ça ? demanda Harry.

- Eh bien, fit Hermione. Organiser la défense de nos camarades les plus vulnérables. Et nous remettre à étudier aussi…

-Non, l'interrompit Harry. Qu'est-ce que tu veux dire par quelques jours de répit.

- Malefoy est parti, il y a un instant, lui apprit la jeune fille. J'ai vu McGonagall qui accueillait Mrs Malefoy dans le Hall, reprit-elle sur le ton de la confidence. Elle lui présentait ses condoléances de la part de Dumbledore et de la sienne. Elle voulait la recevoir dans son bureau mais Mrs Malefoy a refusé. Ensuite le Professeur Rogue est arrivé avec Drago. Elle lui a serré la main, à Rogue, et l'a remercié. Ça n'a pas eu l'air d'enchanter Drago. Il avait la même tête que ce matin quand il a vu la Une de la Gazette.

-Drago est parti ? répéta Harry. C'est…

Il faillit dire « C'est une bonne nouvelle… » mais Ron l'interrompit.

-Ouais… S'il pouvait ne pas revenir, ça ne me dérangerait guère !

- Il reviendra, assura Hermione.

- Plus dangereux que jamais, continua Harry.

Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de sourire. Pour quelques jours, Drago Malefoy serait absent. Pendant quelques jours, il ne menacerait pas McGregor. C'était stupide, parce que si Malefoy était absent, d'autres étaient toujours là pour exécuter ses ordres.

- Peut-être mais au moins pendant quelques jours l'air sera plus respirable dans l'école ! trancha Dean.

Harry était parfaitement d'accord avec lui. Et cette journée n'était peut-être pas si détestable que cela.

- Je vais prendre l'air, dit-il à ses amis.

Il lui fallait encore un moment pour remettre toutes ses idées en place.

- Tu vas bien, Harry ? s'inquiéta Ron.

- Oui, mentit Harry. J'ai juste besoin d'un peu d'air.

Il tourna les talons et sortit.

Il lui semblait que sa tête allait éclater. Il était dans la Forêt Interdite avec Ellen et l'instant d'après ils avaient cette violente dispute, puis il se retrouvait dans la Cabane Hurlante. Lucius Malefoy lui tirait les cheveux à lui arracher la tête, Maugrey hurlait, Rogue lui criait après. Puis c'était Peter qui se trouvait devant lui. Ses camarades qui doutaient de lui avant de le voir comme un héros. Les voix qui posaient des questions, qui accusaient, des cris, et par-dessus tout le cliquetis indécent de la griffe de Maugrey sur le parquet. Les visages tourbillonnaient. Les voix se croisaient. Et lui était au milieu de ce maelstrom d'émotions et de violences. A nouveau il eut peur. Il eut mal. Et sa propre voix qui criait pour se faire entendre par-dessus ce vacarme infernal. Je n'y arriverai pas Remus ! Je n'y arriverai pas !

Ayako : En tout cas pauv Harry qui va ENCORE devoir subir les brimades des élèves et des professeurs... Il devrait porter plainte contre la gazette pour atteinte à la tranquilité... c'est vrai quoi comment voulez vous qu'il se prépare à affronter sereinement Voldy si tout le monde lui court après --''! Oui c'est vrai ça après tout, pas moyen d'avoir une adolescence normale ! Et que voulait le rat? Pourquoi Harry n'a pas reussi à l'avoir? Parce qu'il s'est sauvé en se faufilant entre les lames du parquet… Quand est ce que Remus la clamsera? Pourquoi Remus ? La liste est longue des prétendants au raticide…

Kathylol : Oh non, tu peux pas t'arrêter là! Si Si ! la preuve ! Autre chose encore, on te supplie (à genoux, en rampant, les larmes aux yeux etc...) pour que la relation entre Ellen et Ryry, avancentun peu plus vite, et toi, tu nous la fait reculer de 3 pas! Eh oui ! C'est moi l'auteur ! je fais ce que je veux… De toutes façons l'histoire est déjà écrite, je peux rien changer… C'est po juste! La vie n'est pas juste… Mais, franhcemnt, je commence à me soucier de son état de santé! Au niveau psychologique, je veux dire... Ce gars a un sérieux pb! Et si c'était qu'un seul ! Kat (en révision pr son Bac Blanc! snif! Bon courage…

Keana : mais pourquoi fallait il que la prophétie soit mise à nue dans un journal ? Ha oui pourquoi ? en plus harry craque alors la ca va pas ... heurement que TOUTE la prophétie n'a pas été cité, mais .. .ah c'est enrageant tous ca ! enrageant de chez enrageant ! qui a écrit l'article en plus ? Un journaliste. maudit soit Goyle! il n'ont pas cru harry quand ils disaient la vérité mais ils croient un mangemort ! Ca fait de l'audience ! merci de ne pas avoir répondu a ma question pour harry et ellie ... Hahahhahaha ! Je savais bien que tu voulais pas que j'y réponde…

calypso63 : c'est un coup dur pour mon ptit Harry. Oui… c'est pas facile à gérer. à un moment j'ai cru que tu allais dévoiler toute la prophétie, grr Ben non… Goyle ne la connaît pas en entier… failli avoir une attaque J'espère que tu es remise…

George potter : Hé ben j'avoue que j'ai été supris par l'article de la Gazzete : je pensais pas que sa aurait été ca. Oui, c'est ce qu'on appelle un effet de surprise… Pauvre Harry quand même déjà qu'il était célèbre et maintenant il est encore plus maintenant que tout le monde sait que c'est le seul à pouvoir battre Voldemachin... C'est ce qu'on appelle mettre la pression...

meredith : mais qui est l'auteur de l'article ? ca ressemble pas vraiment a du Rita C'est pas elle, en effet. C'est vraiment triste , surtout a la fin , pour Harry ...il craque la ( va faire du quidditch , harry , ca te remettra les idées en place ! ) hahahahaha !cela suffira-t-il cette fois ? Et que chercher Pettigrow ? Mais si il pouvait entrer dans le dortoir aussi facilement , il aurait pu tuer harry pendant son sommeil , non ? Oui mais Voldemort veut le tuer lui-même… Et le tuer ne suffirait pas à satisfaire sa frustration… Il veut lui faire payer toutes ces années de galère… et le lui faire payer de sa main… POurquoi Rémus n'est toujours pas de retour a la cabane hurlante ? Parce que si Maugrey a réussi à remonter jusque là, il est possible que d'autres le fasse. Tant que l'endroit ne sera pas aussi sûr qu'avant, il n'y retournera pas. J'espère qu'il va réconforter harry , et ne pas lui dire qu'il est un égoiste ! Ha ! ce que dit Remus a donc tant d'importance ? Sinon , est ce que la phrase " je vous apprendrais a mettre la gloire en bouteille etc..." est sortie par Rogue a toute s les premières années ? ou c'était juste pour impressionner un peu plus la classe dans lequel était le survivant ? J'ai la conviction profonde que c'est le genre de phrase que Rogue affectionne et qu'il la sert à chaque rentrée. Peut-être pas dans les mêmes termes, mais dans l'esprit au moins… Et pour impressionner le survivant, il s'est surpassé juste après avoir prononcé ces mots non ?

Lyane : J'ai adoré quand Mc Go Discute avec Pattenrond. J'ai eu l'impression qu'elle lui disait qu'il pouvait le manger, Peter, s'il voulait. Moi je trouve ça cruel. Pattenrond risque de s'empoisoner... C'est juste… Mais ça fait rien, Pat le croque et ensuite il le recrache… Je préfère l'idée des pièges à souris. Un bon sortilège pour ne pas qu'elles puissent pas s'en échapper, et j'aimerais bien que Peter se retrouve coincé dedans. Ca lui ferais les pieds. Un bon vieux piège à rats… Y a mieux encore… Cette affaire avec la Gazette n'arrangera certainement pas les affaires de Harry. Ca a vraiment du lui en mettre un coup. Je me demande à qui pouvait bien servir cet article, en dehors des seuls journalistes de la Gazette qui augmentaient leurs ventes. On le saura un peu plus tard… Espérons que Remus arrive à lui remonter le moral. Mais bon, comme je me doute qu'il ne va pas se suicider (tu n'aurais plus de fic à écrire sinon), je pense qu'il y arrivera, au moins un peu. Je dirais pas ça comme ça…

Alixe : Et puis vraiment, on ne s'y atend pas. on est tellement branché sur Malefoy père qu'on ne s'attend pas à autre chose. Surprise ! j'ai ri quand Harry se tourne vers Rogue. C'est vrai, quelle ironie ! C'est l'histoire de leur vie ! PS : à mon avis, Harry ne comprends rien aux femmes s'il croit qu'Ellie va laisser tomber. Je suis bien d'accord avec toi…

lalabelle : j'ai hate de lire la suite mais pas trop parce que je veux pas que ça finisse! j'espere qu'il reste encore tout plein tout plein de chapitre! Tout tout plein ! j'ai vraiment l'impression que c'est un peu le calme avant la tempete et que ça va vraiment barder severe a poudlard! Oui mais comme calme, c'est pas top quand même… juste une tite question je comprend pas pourquoi harry peut pas lire dans les pensée de drago and co pour savoir exactement se qui va se passer; j'ai peu etre loupé un passage ou tu l'espliquer je sais pas? Parce que JKR a dit que pour lire dans les pensées il fallait un contact, visuel tout au moins. Et une concentration assez forte. Donc, à part de kidnapper Malefoy et de lire ses pensées par la force… Mais à ce moment là, autant lui faire boire du veritaserum et le faire parler… Ou lui lancer un imperium… Des choses pas très discrètes et qui nécessiteraient un tas de sortilèges d'oubliette en suite… Et puis ce sont des méthodes dignes des mangemorts qu'ils sont sensés combattre… Mais pour en revenir à la lecture dans les pensées… Harry ne la maîtrise pas encore tout à fait… et il faut des conditions spéciales. Il est capable de ressentir les émotions fortes, mais aller chercher ce qu'il veut dans la tête des gens, c'est autre chose.

Nobd : Hein ? Quoi ? Fini ? Comment ça, fini ? Mais enfin ? Ça fait trois jours que je suis perchée sur cette fiction, ça ne peut pas s'arrêter maintenant ! J'peux pas y croire ! Pas après 128 chapitres ! C'est sur que maintenant, ça va me faire bizarre de les lire un part un… Fallait être moins gourmand… M'enfin. au début, j'ai eu du mal à m'accrocher, parce que Ron étant l'un de mes personnages favoris, j'ai eu du mal à le voir malmené à ce point :'moi aussi c'est un de mes persos préférés , mais qui aime bien châtie bien… ( Je pensais pas qu'on puisse autant le faire passer pour un boulet ! Ben si JKR ! notamment la scène où il se roule de rire parterre quand Harry raconte que Cho l'a embrassé… Elle m'a sciée cette scène ! je ne m'en suis toujours pas remise… Puis je me suis accrochée, et au bout de trois jours, me voilà ! Oui, trois jours, c'est quand même un record je crois … Alors si je me souviens bien, au début ou à la fin de l'un de tes chapitres, tu posais la question suivante : " Ellie McGregor est-elle la Mary Sue de la fiction de Miss Teigne ? " Et ben moi je l'aime, Mary-Sue ou pas, je l'aime ! Ceci dit, j'ai des gouts particuliers et j'aime beaucoup les Mary Sue… oui, tous les gouts sont dans la nature ! --" En fait, j'ai fait le test de Mary-sueime et finalement, McGregor ne récolte que 4 ou 5 points, donc ce n'est pas une Mary-Sue… En tous cas, elle n'a pas été conçue comme ça. Peut-être l'est-elle devenue au fur et à mesure… ?

cemeil : C'est vraiment une mauvaise journée pour Harry. Que cherchait Peter? Qu'est-ce qu'à Harry qui pourrait l'intéresser, hein? Et comme assène si bien Hermione, c'est soit la cape soit la carte. Manque plus qu'à savoir à quoi l'une ou l'autre était supposée servir. Y a pas de doute que l'incursion de Peter dans le dortoir des Gryffondor est à voir avec ce qui va se passer pour Halloween. La tension monte... irrémédiablement. J'ai une grosse appréhension concernant ce qui va se passer pour Halloween. Que de questions, n'est-ce pas… Hermione ou comment se faire découvrir dès les premiers mots... J'aurais aimé la voir applaudir! lol. Oui mais ça aurait cassé les effets de Rogue. Aurait pas apprécié.
Et bah voilà, il n'y a pas qu'Harry qui pleure à la fin de ce chapitre! J'en ai les larmes aux yeux, moi. Snif... Mais faut pas… Ca va s'arranger… Enfin, peut-être…
Bon alors, le hibou ne transportait pas Peter, il est là pour que Peter lui remette quelque chose... C'est lourd une cape pour un hibou, naon? Je sais pas…. La cap d'Harry elle est légère, non ? et puis les hiboux ça porte quand même le courrier et les paquets…
On va arriver à 100 chapitres pour cette dernière année? (il est toujours permis de rêver, hein! lol). 100 chapitres ! J'espère que non !