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Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris… Bonne lecture.


Chapitre 131

Retour à la Réalité

Neville était allongé sur son lit, les bras sous la nuque, plongé dans la contemplation de son ciel de lit.

- Alors ? demanda Harry. Les gâteaux aux pépins de citrouille, c'est comment ?

- Sais pas… répondit Neville.

Il se releva à demi, appuyé sur ses coudes qui s'enfonçaient dans les couvertures.

- Harry, tu as déjà pensé à la mort ?

« Chaque jour… » songea Harry. Mais il répondit :

-Heu… c'est arrivé, oui… Pourquoi ?

Neville s'assit sur le bord de son lit.

- Parce que moi non. Enfin, je veux dire, bien sûr, j'y ai déjà pensé. A celle de Grand-Mère, ou de mon Oncle Algie… et même à celle de mes parents, parfois. Mais jamais à la mienne. Jusqu'à ce soir.

Harry cessa de préparer ses affaires de classe pour le lendemain. Il s'approcha du lit de son camarade, vaguement inquiet.

- Dumbledore t'a dit quelque chose de particulier ?

- Non… enfin, il était comme d'habitude.

- Il t'a parlé de tes parents ?

- Il n'y a pas grand-chose à en dire…

- De la prophétie ?

- Il m'a dit que c'était bien à cause d'elle que mes parents se sont retrouvés à Ste Mangouste…

- Et c'est tout ?

- Non…

Harry l'interrogea du regard. Qu'est-ce qui avait pu angoisser Neville au point de penser à sa propre mort ?

- On a parlé de toi.

Mal à l'aise, Harry s'efforça de sourire.

- Et tu as encore pensé que si Voldemort ne m'avais pas choisi en premier, tu ne serais pas là…

- Non… enfin oui… Mais…

Neville se leva nerveusement. Il regarda la cicatrice de Harry avec crainte.

- Je me suis dit que s'il m'avait choisi en premier, peut-être que c'est moi qui aurais cette cicatrice…

Harry hocha la tête. Son malaise s'accentuait.

- Et c'est moi qui aurais le pouvoir de vaincre Voldemort… continua Neville. Et qu'alors on serait tous très mal barrés !

Harry sursauta.

- Mais…non ! Si c'était toi qui avais ce pouvoir, on en serait au même point qu'aujourd'hui… dans l'incertitude….

Il sourit en prononçant ces derniers mots. Neville secoua la tête.

- Non, Harry. Si nous avions échangé nos places, tu serais peut-être différent que tu ne l'es aujourd'hui, mais moi je serais toujours le même. Du moins le même que j'étais quand je suis arrivé à Poudlard. Grand-Mère m'a surprotégé alors que je ne courrais pas plus de danger que n'importe quel autre enfant… Qu'aurait-elle fait si la menace de la vengeance de Voldemort avait pesé sur moi toutes ces années ? Tu crains de n'être pas à la hauteur ? Tu crains d'échouer ? Au moins avec toi nous avons une chance. Si infime soit-elle. Moi j'aurais tout gâché…

- C'est Dumbledore qui t'a dit cela ? demanda Harry d'une voix blanche.

- Non ! se récria Neville. Au contraire, il est persuadé que nous aurons tous un rôle à jouer bientôt… et que nous devons garder à l'esprit que deux sont plus forts qu'un seul.

- Nous n'avions pas besoin de lui pour savoir cela, murmura Harry.

- Non, mais c'est bon de se l'entendre dire par lui, répondit Neville.

- Mais c'est ce qui a réveillé tes craintes ! fit Harry amèrement.

- Il faut un jour faire face à sa peur, dit Neville. Il vaut mieux maintenant que le jour où il faudra nous battre. Ce jour-là nous n'aurons pas tellement l'occasion de nous poser des questions. Si notre main hésite, c'est sûr, nous mourrons.

Neville prit une inspiration presque douloureuse.

- C'est pourquoi je te demande si tu avais déjà songé au fait que tu pourrais mourir.

Cette fois, Harry ne lui mentit pas.

- Je ne songe qu'à cela, répondit-il.

- Et tu as peur ?

- Ce n'est pas vraiment de la peur.

- Tu n'as pas peur de mourir ?

- Non. Je n'en ai simplement pas envie.

Neville sourit. Harry esquissa une grimace. Il commençait à comprendre ce que voulait dire Remus quand il disait qu'il avait tout à gagner.

- Je n'ai aucune intention de laisser Voldemort prendre ma vie, reprit-il devant l'air un peu inquiet de Neville. Ce qui m'angoisse c'est que je ne suis pas sûr de pouvoir prendre la sienne.

- Tu n'y seras peut-être pas obligé… murmura Neville.

- Neville ! reprocha doucement Harry. Je sais que les prophéties sont parfois difficiles à expliquer, mais je crois que l'un devra mourir de la main de l'autre, supporte mal une autre interprétation que celle qui tombe sous le sens… Qu'en dis-tu ?

Neville haussa les épaules. Il se détourna vers son armoire et sortit un pyjama de son tiroir. Il effectuait chacun de ses gestes avec lenteur, comme pour se donner une excuse pour ne plus parler. Harry retourna à la préparation de son sac pour le lendemain. Neville était encore un peu nerveux. Peut-être s'en voulait-il d'avoir aborder ce sujet grave avec lui.

- Au fait, Harry, reprit le jeune homme, Jezebel Dawson, tu ne pourrais pas la refiler à quelqu'un d'autre par hasard ?

- Hélas ! soupira Harry en se mordant les lèvres pour ne pas rire. Mais je peux la menacer de l'envoyer dans le cours d'Hermione…

- Non ! Non ! Ron et Hermione s'occupent des Quatrième et des Cinquième Année ! C'est trop important ! Elle ne ferait que perturber leur cours…

- Je ne peux pas lui dire de venir dans le mien, s'excusa Harry. Elle n'a pas le niveau pour suivre les Sixième et les Septième…

Neville secoua la tête.

- Non ! Non ! C'est pas grave !

Il se mit à rire soudain.

- Je crois que j'ai une idée ! s'exclama-t-il. Je vais la nommer assistante.

- Tu es sûr, Neville ? insista Harry, perplexe. Elle va avoir la tête si enflée qu'elle ne pourra plus sortir de la salle…

Neville lui fit un clin d'œil.

- C'est sur elle que je montrerai tous les sortilèges à répéter. Sur le nombre, il y en aura bien quelques uns qui lui rabattront son caquet…

Harry trouva l'idée brillante en fin de compte. Il retourna à ses préparatifs scolaires.

- A propos de caquet… reprit Neville. Qu'est-ce qui s'est passé avec Isadora Marchinson dans la salle des Quatre Maisons ?

Un instant abasourdi, Harry sentit ses joues chauffer légèrement.

- Pourquoi ? demanda-t-il d'un air indifférent.

- Je ne sais pas… Quand je revenais de raccompagner Luna chez les Serdaigle, j'étais à quelques pas derrière Lavande et Parvati… Elles gloussaient… Et j'ai entendu Parvati dire que c'était bien fait pour Isadora. Qu'elle n'avait qu'à pas te laisser tomber l'année dernière, même si McGregor y était allée un peu fort quand même. Parce qu'après tout, tu étais leur –ou notre Harry –puisque tu étais un Gryffondor… et que, unité des Maisons ou pas, elles ne devraient pas l'oublier…

Harry rougit plus vivement.

- Tu connais McGregor, dit-il évasivement. Elle a trouvé le moyen de se moquer de moi en mettant Isadora dans l'embarras…

L'œil de Neville brilla.

- Et pourquoi voudrait-elle mettre Isadora dans l'embarras ? Qu'est-ce qu'elle lui a fait… ?

Harry haussa les épaules. Il fit semblant de se plonger dans ses livres de classe et ses parchemins.

- Ça a un rapport avec le baiser qu'Isadora t'a donné dans le couloir cet après-midi ?

Harry ne répondit pas. Il entendit le rire de Neville dans son dos.

- Et un petit détail, Neville, reprit Harry sans se retourner. Ce-n'est-pas-Isa-do-ra-qui-m'a-lais--tom-ber-l'an-née-der-niè-re !

La porte du dortoir s'ouvrit sur ces entrefaites et Dean et Seamus entrèrent en discutant. Ils s'interrompirent tandis qu'Harry terminait sa phrase.

- Alors ? fit Seamus au jeune homme. C'était comment cette visite au Professeur Hagrid ?

- La ferme, Seamus ! grogna Harry en saisissant ses affaires de toilettes.

Il partit s'enfermer un moment dans la salle de bains. Quand il en ressortit –parce Dean frappait à la porte avec véhémence- Ron vérifiait les plinthes et le plancher près de son lit. Il déclara que les Elfes avaient fait du bon travail et se coucha plus rassuré. Harry l'imita.

Il songea que Malefoy était absent pour quelques jours. L'inquiétude qu'il nourrissait quant à ses occupations durant son séjour hors de Poudlard s'effacèrent, tandis qu'il réalisait que la salle Commune des Serpentard serait libérée de sa présence pour autant de jours …

Drago Malefoy resta absent trois jours. Trois jours qui parurent trois heures à Harry. Les moments où il voyait Ellen jalonnaient ses journées. Ces moments trop courts où ils se croisaient dans les couloirs sans avoir le temps d'échanger autre chose qu'un regard ou un sourire discret. Ces discussions d'Etat-major, où la voix de la jeune fille se mêlait à celle des autres. Ces silences dans la salle Commune aux Quatre Maisons. Ces excuses inventées pour retrouver une intimité relative dans les jardins frileux. Et toujours –toujours- ses bras et ses lèvres tendus lorsqu'ils se retrouvaient seuls, comme pour se faire pardonner les railleries et les propos moqueurs qu'elle continuait à lui servir, comme autant de mots d'amour inavoués. C'était du moins ainsi qu'Harry les considérait. Il aimait autant le sourire malicieux qu'elle avait lorsqu'elle lui lançait un de ses sarcasmes mutins, que le baiser qu'elle lui volait sur le seuil de la classe de Rogue, alors qu'ils terminaient leur retenue.

Lorsqu'ils se retrouvaient sur le chemin de la cabane d'Hagrid, et qu'elle glissait sa main dans la sienne, autant par goût du risque que dans un mouvement spontané, Harry ne pouvait s'empêcher de penser qu'il vivait là les meilleurs moments qu'il n'avait jamais vécu.

Bien sûr, l'impact de la prophétie révélée se faisait encore sentir. Bien sûr, Ron trouvait que McGregor exagérait d'autant plus depuis que… Bien sûr, Ginny se faisait de plus en plus indiscrète. Elle en vint même à prêcher le faux pour savoir le vrai. Cela faisait rire Ellen. Harry était de plus en plus gêné. Finalement Hermione, qui avait encore l'histoire du parfum de Neville sur l'estomac, lui renvoya qu'elle ressemblait de plus en plus à sa mère… Harry ne sut jamais si la Préfète en Chef l'avait fait exprès ou si elle avait juste proféré une vérité désabusée ; toujours était-il que Ginny cessa d'importuner ses amis, pour le grand soulagement de tous.

Bien sûr la guerre et les combats étaient toujours présents ; dans les instructions qu'avaient concoctées Hermione et Anthony Goldstein, secondés par Ron et McGregor notamment ; dans l'alambic de Rogue d'où tombait goutte à goutte l'extrait des poils de rat ; dans la détermination de Remus à suivre chaque soir la piste de Peter dans la Forêt Interdite, et dans celle plus farouche peut-être encore, qu'il avait de retourner dans la Cabane Hurlante.

Harry ne savait ce qu'il trouvait dans cet hôtel sordide. Un refuge, une cachette ? La volonté de dépasser ses limites et ses faiblesses ? Un lien avec ce passé que le lycanthrope ne cessait pourtant de l'enjoindre à rompre ? Une raison profonde, à n'en pas douter, sinon de vivre, du moins de ne pas renoncer à la vie.

Au soir du troisième jour, alors qu'Harry et Ellie McGregor se quittaient sur le pas de la porte du cachot de Rogue, ils virent passer Malefoy. Le Serpentard ne leur adressa pas un regard. Pourtant Harry savait que toute son attention était fixée sur eux. Lorsqu'il croisa celui d'Ellen, ils n'eurent pas besoin de se parler pour comprendre que l'un priait l'autre d'être prudente et que l'une voulait rassurer l'autre d'un sourire.

Le répit cessa. En toutes choses. Le repas fut à nouveau tendu, à toutes les tables. Ce fut à peine si Seamus plaisanta sur la retenue d'Harry. C'était devenu son sujet de plaisanterie favori. Les visites vespérales d'Harry à Hagrid –même s'il n'avait été question que d'une seule… ; les retenues chez Rogue ; le tout en compagnie de McGregor lui paraissait fort suspect… Il faisait alors chaque fois un clin d'œil entendu à Ron qui baissait les yeux, embarrassé et au bord de la crise de rire. Harry se retenait de lui crier qu'il n'avait pas intérêt à regarder de trop près les charmes de McGregor s'il ne voulait pas se retrouver avec un sortilège d'éblouissement dans les yeux pour le reste de sa vie.

Ellen jouait sans doute avec la rumeur, mais il savait quelles étaient ses motivations véritables. Et les mots qu'elle avait prononcés dans la froideur de la nuit, trois soirs plus tôt, lui réchauffaient l'âme et le cœur chaque fois qu'il y songeait. Il y songea d'autant plus que –était-ce un effet de la prophétie ? Ou bien du retour de Malefoy et du regain d'activité de ses sbires, comme pour compenser leur léthargie en son absence ?- les séances des Clubs de Duels s'enrichirent de nouveaux membres.

Les indécis choisissaient leur camp, comme le fit remarquer Ron en reniflant. Il ne semblait apprécier que moyennement ces partisans de la dernière heure, et gardait un œil méfiant sur eux.

Isadora essaya encore une ou deux approches feutrées, auxquelles Harry se garda de répondre. Isadora prit son silence pour une autorisation à poursuivre. McGregor en était très fâchée. A la fin de la semaine, quand ils sortirent de la classe de Potions pour la dernière fois, au lieu du sourire qu'elle avait avant de l'embrasser furtivement, elle lui adressa un regard furibond. Elle appuya son index contre la poitrine du jeune homme et planta ses yeux dans les siens.

- Si tu ne dis pas à cette pimbêche de Marchinson de cesser de mettre ses sales pattes sur toi, je te jure qu'elle va le regretter amèrement…

- Mais je n'arrête pas d'essayer de lui faire comprendre…. Chuchota Harry comme des élèves passaient dans le couloir.

- Arrête d'essayer ! Débrouille-toi pour qu'elle comprenne ! Rappelle-lui donc qu'elle t'a laissé tomber il y a de cela plusieurs mois !

- Elle-ne-m'a-pas-laissé-tomber ! C'est moi qui aie rompu !

- Alors rappelle-le-lui aussi ! Et profites-en pour dire à toutes celles qui regardent ta cicatrice avec envie que…

Elle laissa à son tour passer deux de ses camarades de Maison.

- Que quoi ? demanda Harry.

Ellie McGregor serra les mâchoires. Ses yeux lançaient encore des éclairs.

- C'est vrai qu'en cours de botanique tu travailles avec elle ? demanda-t-elle froidement. Et que tu vas faire ton exposé en cette matière avec elle ?

Harry eut beaucoup de mal à retenir un sourire. Il se mordit les lèvres.

- J'ai entendu Londubat en parler avec Ginny et Hermione, reprit-elle en relevant le menton.

Harry haussa les épaules.

- C'est le Professeur Chourave qui nous a désignés… je n'y suis pour rien. Ce n'est pas la peine de me faire une scène de jalousie pour cela. Parce que je pourrais moi aussi prendre très mal la cour que te fait Seamus…

- Je ne te fais pas de scène de jalousie ! Et Finnigan ne me fait pas la cour !

- Oh que oui !

- Et alors, lui au moins il ne regarde pas mon front avec des yeux de strangulot frit, en gloussant comme un débile.

- C'est peut-être parce qu'il est trop occupé à regarder d'autres parties de ton anatomie !

Elle mit les mains sur ses hanches.

- Serais-tu en train de dire que je suis une aguicheuse ?

- Heu… non, hésita Harry, peu certain du sens qu'elle donnait à ce mot.

- Tant mieux ! menaça McGregor. Parce que je te signale que, moi, je n'ai pas besoin de faire des mines grotesques pour attirer l'attention ! Et je voudrais que tu mettes bien dans le crâne…

La porte de la classe s'ouvrit au moment où Ellen levait son petit poing décidé vers la cicatrice d'Harry. Elle suspendit son geste et Harry sa respiration. Les petits yeux sombres de Rogue allaient de l'un à l'autre des jeunes gens, un sourcil levé et l'autre froncé. Un sourire acide naquit sur ses lèvres minces.

- C'est peine perdue, Miss McGregor, dit-il d'une voix doucereuse. L'esprit de Potter est si obtus que rien ne reste des leçons qu'il prend. A moins qu'il ne se croie au-dessus de l'enseignement qu'il reçoit… Mais peut-être avez-vous besoin encore tous les deux de quelques cours d'humilité et de discrétion ?

Il interrogea McGregor du regard.

- Non, merci, Monsieur, répondit cette dernière. Du moins, en ce qui me concerne.

Elle tourna les talons, sur un dernier regard d'avertissement à Harry. Le jeune homme amorça une retraite prudente sans quitter les yeux de Rogue fixés sur lui. Il avait cet air narquois qui mettait Harry mal à l'aise plusieurs mois plus tôt.

- Ainsi donc, Potter, susurra le Professeur d'un air goguenard, il ne vous suffit plus de porter votre cœur en bandoulière. Vous l'offrez à tous vents. Prenez garde qu'on ne vous l'arrache pour le jeter aux Chimères…

Il y avait tant d'aigreur dans les paroles de Rogue qu'Harry en frissonna. Le professeur s'approcha légèrement de lui, dans un sérieux revenu.

- N'oubliez pas, Potter, que vous avez la fâcheuse habitude d'entraîner vos amis sur des chemins plus qu'hasardeux. Je ne voudrais pas que vous précipitiez ma Maison dans le chaos parce que vous vous refusez à maîtriser vos pulsions passionnelles…

Harry tourna les yeux vers le fond du couloir où Ellen avait disparu.

- J'ai l'impression, Monsieur, répondit-il alors d'une voix ferme, que le chaos n'a rien à voir avec mes pulsions personnelles… Et vous pourriez au moins accorder à Ellen McGregor le crédit de ses propres opinions et décisions.

Le coin droit de la bouche de Rogue se souleva imperceptiblement et Harry décida qu'il était grand temps de rejoindre sa salle commune. Ces retenues l'avaient mis en retard dans son travail et il lui fallait rattraper ces heures perdues, comme les appelait Hermione. Il n'était pas tout à fait du même avis sur la valeur du mot « perdu ». Mais il était inutile de discuter avec le Professeur Hermione.

Elle l'attendait d'ailleurs, prête à lui faire remarquer son retard.

- Comment va Ellen ? demanda-t-elle distraitement alors qu'Harry se mettait au travail sous l'œil espiègle de Ron. Je lui trouve une petite mine depuis quelques jours… J'espère que le retour de Malefoy n'est pas la cause de ce pli soucieux qu'elle a au front chaque fois qu'elle entre dans la Salle des Quatre Maisons…

Harry se garda de répondre. Son devoir d'Astronomie lui parut de la plus grande importance soudain. Il se dépêcha de le terminer. Puis il descendit dans la salle des Quatre Maisons où Isadora dès qu'elle le vit lui fit un sourire charmeur. Il se dirigea fermement vers elle, sans avoir aucune idée de ce qu'il allait pouvoir lui dire. Tout ce qu'il savait, c'était que Ginny ne le quittait pas des yeux depuis sa table dans le fond de la salle. Le sourire d'Isadora était presque un sourire de triomphe quand il lui demanda s'il pouvait lui parler quelques minutes seul à seul.Elle le suivit dans le couloir et le Grand Hall. Harry jugea que c'était un endroit assez discret et en même temps dépourvu de toute intimité.

- Isadora… commença Harry en hésitant. Tu te souviens l'année dernière… Tu m'as laissé tombé…

Isadora rosit un peu. Son sourire se fit moins naturel.

- Hé bien en fait, ça m'arrangeait ! Laissa tomber Harry. C'était la meilleure des choses que nous avions à faire. Je t'ennuyais… et tu m'ennuyais… Nous nous ennuyons ensemble et je ne vois pas pourquoi il en irait autrement aujourd'hui.

- Mais je t'ai dit que j'étais prête à faire des efforts pour toi…

- Non, Isadora, l'interrompit fermement Harry. Tu es prête à faire des efforts pour ça !

Il montrait son front d'un index contrarié.

- Et moi, je ne veux surtout pas d'une fille qui…

Il leva les yeux vers le couloir du rez-de-chaussée. Ginny était là appuyée à l'entrée et derrière elle, à quelques pas, il y avait Ellen.

- Je ne veux surtout pas d'une fille qui ne souhaite être que la petite amie du Survivant…

Isadora avança la main, comme pour la poser sur le bras d'Harry. Elle n'alla pas au bout de son geste. Elle suivit le regard d'Harry par-dessus son épaule. Son visage prit un air dépité.

- Je vois, dit-elle, simplement.

Elle essaya un sourire.

- J'aurais réellement fait des efforts, Harry… dit-elle doucement.

Harry eut pour elle un sentiment étrange. Ce n'était pas de la pitié, ou de l'agacement. Il lui sourit, comme il aurait souri à une petite sœur qui venait de dire une bêtise affectueuse.

- Mais Isadora… Si tu dois t'efforcer à m'aimer, c'est que tu ne m'aimes pas.

Il secoua la tête devant la mine désappointée de la jeune fille.

- Et cela tombe très bien, parce que je ne t'aime pas non plus. Pour une fois, soyons sincères l'un envers l'autre.

Isadora souleva une épaule en soupirant. Elle lança encore un regard vers le couloir.

- Comme tu veux, Harry… mais je t'avertis, si jamais tu reviens à la charge, tu te casseras les dents…

Elle se détourna vivement et repartit vers le couloir. Elle s'arrêta devant Ginny et Ellen, un peu en retrait. Elle toisa la jeune rousse avec un sourire amer.

- Je suppose que c'est à toi que je dois ce nouveau rejet… Tu n'es qu'une intrigante, Ginny Weasley. Tu ne mérites pas un garçon comme lui.

- Moi ? se moqua Ginny. Mais qu'est-ce que j'ai fait ?

- Tu le sais fort bien ! trancha Isadora.

Elle releva dignement la tête et, sans accorder un seul regard à la Serpentard à quelques pas, continua son chemin alors qu'Harry se rapprochait des jeunes filles. Il s'arrêta à son tour devant elles. Il tourna la tête vers McGregor.

- Tu es satisfaite ? demanda-t-il.

Ellie baissa les yeux. Ginny poussa un cri de victoire et sauta au cou d'Ellen.

- Bien joué, Potter, fit cette dernière.

Harry haussa les épaules à son tour.

- Cela empêchera peut-être Ginny de jouer les intrigantes, murmura-t-il conscient qu'il venait en effet de mettre la jeune Weasley dans le secret.

- Mais je n'ai rien à voir avec Isadora, je vous le jure ! se défendit Ginny en riant. Je suis tellement contente pour vous que j'irai danser sur la table des Professeurs ce soir !

Ellie la repoussa du coude.

- Attends donc pour lancer les faire-parts, Ginny, conseilla-t-elle. Nous ne sommes qu'en période de négociations. Même si Potter vient de passer sa première épreuve avec… succès, admit-elle dans un sourire retrouvé.

Harry la menaça du doigt.

- La première et la dernière McGregor !

Il n'arrivait pas à croire qu'il avait cédé au caprice de la jeune fille. Et dire que c'était lui que Rogue accusait de semer le chaos chez les Serpentard.

Ginny se mit à rire. Elle prit le bras d'Harry d'un côté, celui d'Ellie de l'autre et les entraîna vers la salle des Quatre Maisons.

- Bien, soupira McGregor. Je suppose qu'il ne me reste plus qu'à jeter Finnigan aux orties dès ce soir pour prouver ma bonne foi à mon tour.

Ginny éclata de rire.

- Laisse tomber Seamus ! s'exclama-t-elle. Il ne fait ça que pour rendre Lavande jalouse…

Harry laissa tomber un regard curieux sur elle.

- Et il a eu cette idée tout seul ? demanda-t-il.

Ginny lui rendit un sourire innocent.

- Pourquoi les Conseils des Coquettes ne bénéficieraient-ils qu'aux filles ? C'est vraiment sectaire comme conception, vous ne trouvez pas ?

- Je crois plutôt que c'est moi que tu essayais de rendre jaloux, Ginny, se méfia Harry. Mais tu n'as pas réussi !

-Hum ! toussota Ellie dans son poing.

Harry l'ignora totalement.

- Tu penses vraiment qu'il y a un espoir avec Seamus ? demanda-t-il en riant.

- Tu sais ce qu'on dit, Harry, soupira Ginny. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir… D'accord, j'avoue qu'avec Seamus, il est bien maigre… Mais du moment qu'il paie pour avoir des conseils, on ne va pas s'en plaindre…

Ils se mirent à rire tandis qu'ils se présentaient à la porte de la salle des Quatre Maisons. Reggie Grayson manqua les bousculer. Le Préfet grogna.

- Qu'est-ce qu'il y a encore, Reggie ? fit McGregor.

- Je cherche Goldstein ! grommela Grayson. Vous ne l'auriez pas vu par hasard ?

- Qu'est-ce que tu lui veux ? demanda Ginny encore en train de rire de l'air contrarié de son camarade.

- Moi ? Rien ! Par Merlin, grand merci ! C'est Granger qui l'attend chez les Préfets. Elle m'a demandé d'aller le chercher pour lui rappeler leur rendez-vous, mais il n'est nulle part.

- Tu es allé voir chez le Professeur Rogue ? demanda soudainement Ellie.

- Pourquoi ? demanda Grayson. Qu'est-ce qu'il ferait chez Rogue ?

Ellie haussa les épaules en signe d'ignorance.

- J'en sais rien ! Tout ce que je sais, c'est que la dernière fois que je l'ai vu, il attendait Rogue devant la porte de son bureau.

- Quand ? demanda Grayson soudain plein d'espoir.

- Quand nous avons terminé notre retenue, réfléchit Ellie. Je l'ai croisé devant le bureau de Rogue et je lui ai demandé ce qu'il faisait là. Il m'a dit que Rogue lui avait demandé de venir le voir, mais il ignorait pourquoi. Il avait l'air assez contrarié car il attendait depuis un bon quart d'heure en vain…

- Pourquoi Rogue aurait-il donné rendez-vous à Anthony dans son bureau alors qu'il savait qu'il serait ailleurs à ce moment-là ? fit Ginny.

- Parce que sinon Goldstein n'aurait eu aucune raison de se rendre chez les Serpentard… murmura Harry.

Les trois autres levèrent des yeux interrogateurs vers lui.

- Ginny, va voir Hermione. Elle aura peut-être eu des nouvelles. Grayson, toi et moi, on le cherche en bas…

Harry se tourna vers Ellen.

- Et moi je vais voir le Professeur Rogue, fit la jeune fille avant qu'il eût ouvert la bouche.

Elle partit à grands pas dans un sens, Ginny de l'autre. Grayson et Harry ouvraient chaque porte de chaque salle pour vérifier qu'il n'y avait personne à l'intérieur. Ils visitèrent chaque cachot en vain. Ils se retrouvèrent au milieu du couloir, un peu plus inquiets.

Le Professeur Rogue sortit de son bureau, l'air fort contrarié, suivi de McGregor. De la direction inverse, Ginny revenait avec Ron.

- Goldstein n'est ni chez les Serdaigle, ni chez les Préfets, ni dans la salle des Quatre Maisons… énonça Ron. Hermione est vraiment très inquiète. Il est toujours très ponctuel.

Il leva les yeux au ciel en terminant sa phrase.

- Il n'est dans aucune des classes du rez-de-chaussée non plus, commenta Harry.

- Vous avez pensé aux toilettes ? demanda Ginny.

- Pourquoi les toilettes ? demanda Ron. Il en serait sorti depuis le temps qu'on l'attend…

Harry leva la main.

- Attendez… murmura-t-il.

Rogue fronça le sourcil. Harry s'adressa à Ellen :

- Qui est passé dans le couloir tandis que nous… discutions devant le cachot ? Il y a eu les filles de Première Année, ça je m'en souviens, avec Grenou… heu, Betsie Singleton. Mais il y a eu deux garçons après…Comment s'appellent-ils ?

- Montague et Pritchard ? se souvint Ellie.

- Mais non ! Eux je les connais, ils font partie de l'équipe ! Le grand qui traînait toujours avec Moon l'année dernière !

Rogue pâlit un peu. Il durcit le regard qu'il fixait sur Harry.

- Potter, si vous insinuez…

- Je n'insinue rien, Professeur, dit Harry. L'année dernière, c'est pas dans les toilettes qu'on a retrouvé Dennis le jour où Crabbe et Goyle lui sont tombés dessus ?

- Tu crois qu'on en veut au badge de Préfet en Chef de Goldstein ? demanda Ron.

- Weasley ! tonna Rogue. Ne soyez pas stupide !

Il fit un geste impératif à Grayson.

- Allez faire un tour dans les toilettes ! commanda-t-il. Quant à vous, vous n'avez rien à faire ici…

Il toisait les Gryffondor d'un air furibond. Ce fut ce moment que choisit Hermione pour apparaître. Elle eut le bon goût ne pas ouvrir la bouche. Grayson sortit sur le pas de la porte des toilettes des garçons du rez-de-chaussée.

- Alors ? fit Rogue, impatient.

- J'ai vu personne… commença Grayson. Mais une porte est bloquée de l'intérieur. Et personne ne répond.

- Ouvrez-là !

- Je n'y arrive pas. J'ai essayé tous les sortilèges d'ouverture, mais aucun ne marche.

Le visage de Rogue devint livide.

- Restez là ! ordonna-t-il.

Mais personne ne l'entendit. Les garçons étaient déjà partis. Grayson désigna la porte récalcitrante. Harry posa les mains dessus. Il se tourna vers Rogue.

- Magie noire, Monsieur, annonça-t-il.

- Croyez-vous ? grogna Rogue.

- Faut-il aller chercher le Professeur Londubat ? proposa Ron.

Rogue lui lança un regard assassin.

- Taisez-vous Weasley !

Il fit un geste grandiloquent pour rejeter ses larges manches noires sur ses poignetset la baguette en main s'avança vers la porte. Il pointa sa baguette à l'endroit de la targette intérieure.

A voix basse, il prononça une incantation assez longue. Les jeunes gens se sentaient mal à l'aise. Enfin on entendit un déclic. Rogue ouvrit la porte et se précipita. Les garçons ne voyaient que son dos tandis qu'il s'agenouillait. La porte des toilettes s'entrouvrit et la tête rousse de Ginny s'avança.

- Alors ? chuchota-t-elle. On n'en peut plus d'attendre là dehors…

- Weasley ! gronda la voix blanche de Rogue. Allez chercher le Professeur Flitwick je vous prie. Miss Weasley, dites à Granger d'aller trouver le Professeur McGonagall. Qu'elle lui demande de se rendre à l'infirmerie. Et dites à McGregor d'aller chercher Madame Pomfresh. Quant à vous Grayson, rassemblez tous vos camarades de Maison dans votre salle commune.

- Tous ? Monsieur ?

- Tous ! Sans exception ! Et en tenue complète, je vous prie.

- Oui, Monsieur !

Grayson parti, Harry se retrouva seul dans les toilettes. Il n'osait se rappeler au souvenir de Rogue. Il s'approcha pourtant du box. Anthony Goldstein était assis au sol, coincé entre la porcelaine des cabinets et le mur. Son menton reposait sur sa poitrine et ses épaules affalées lui donnaient l'air d'une poupée de chiffons. Rogue était accroupi devant lui et tenait la main droite du jeune homme. Entre ses doigts crispés dépassait un bout de tissus vert et argent.

- Est-il… Monsieur ? demanda Harry d'une voix éteinte.

Rogue releva un visage farouche vers lui.

- Non ! s'écria-t-il.

Il se leva, blême, et voulut lancer un sortilège de Mobilis Corpus sur le Préfet en Chef. Harry vit la baguette du Maître de Potions trembler un peu.

- De quel sortilège, Monsieur, ont-ils usé ? questionna encore Harry.

Le Professeur ne répondit pas.Il raffermit sa main et fit avancer le corps inerte d'Anthony Goldstein hors de l'étroit cabinet.

- Mais qu'est-ce qui l'a mis dans cet état ? Insista Harry.

- Un maléfice mal maîtrisé, j'en suis pratiquement certain, murmura Rogue comme pour lui même. Mais lequel ? J'en saurai plus quand je l'aurai examiné plus attentivement.

Harry avança la main vers celle du Serdaigle inconscient. Il voulut ouvrir le poing fermé, serré sur le morceau de tissu qu'il tenait. Harry était presque certain qu'il s'agissait d'un blason de Serpentard. Rogue se hâta de tirer sur le bout qui dépassait. La main crispée d'Anthony laissa s'échapper le tissu vert. Rogue le mit dans sa poche, le regard menaçant.

Harry se souvint qu'il avait demandé à Grayson de réunir tous les Serpentard sans exception dans la salle commune.

- Celui à qui ce blason appartient aura eu largement le temps de se changer, Monsieur, dit-il d'une voix ferme.

Harry se pencha vers le jeune homme étendu. Il tourna lentement le visage de Goldstein sur la gauche. L'oreille droite était coupée derrière le lobe. Il passa ses doigts sur la tête. Rogue le repoussa et souleva la paupière du jeune homme étendu. La porte s'ouvrit à ce moment là. Un Première Année resta tétanisé sur le seuil. Il n'attendit pas que Rogue lui aboyât de sortir immédiatement.

- Potter ! Sortez d'ici immédiatement. Vous n'avez rien à faire dans ces toilettes ! Rendez-vous utile et empêchez quiconque d'entrer ici. Sauf Madame Pomfresh, naturellement.

Harry songea que Flitwick ne faisait pas partie de ceux qui étaient personna non grata dans les toilettes, et, lorsque le minuscule professeur se présenta, il le laissa passer. Madame Pomfresh arriva peu après puis Rogue sortit précipitamment. Le Maître de Potions lui commanda de disparaître, attendit qu'Harry fût hors de vue et se hâta lui-même vers les cachots de Serpentard.

Harry croisa Ron sur le seuil de la salle des Quatre Maisons. Ils n'échangèrent qu'un regard.

- Chez Hermione ? chuchota Ron.

D'un battement des paupières Harry accepta. Ron n'osait poser de questions. Ils se hâtèrent vers le deuxième étage.

Le labo était occupé. Neville distillait et Luna feuilletait de vieux grimoires d'un air absent.

- Qu'est-ce qui se passe ? demanda Neville alerté par les visages graves et pâles de ses camarades.

- Ils ont eu Goldstein, murmura Harry.

Il se laissa tomber sur la banquette à côté de Luna. La jeune fille leva sur lui un regard interrogateur. Ron blêmit.

- Tu veux dire qu'il est…

- Non, soupira Harry. Mais j'ai bien peur que ce soit tout comme…

Il prit sa tête entre ses mains. Comme des flashes, il revoyait les blessures sur le visage et la tête du Préfet, ses mains crispées et le blason de Serpentard arraché sans doute à l'un de ses agresseurs. Il sentait encore sous ses doigts la bosse proéminente qui déformait l'arrière du crâne d'Anthony. Et surtout, il revoyait son corps inerte appuyé contre le mur des toilettes. Il réalisa qu'une semaine avait passé depuis qu'il s'était retrouvé en face de Malefoy père et de Maugrey. Une semaine déjà, ou une seulement une semaine ? Il ne le savait pas. Ce qu'il savait c'était que dans une semaine exactement, ce serait la pleine lune.

Il tressaillit comme Hermione et Ginny s'engouffraient dans la pièce. Il chercha Ellen avec elles.

- Elle est chez les Serpentard, commenta Ginny quand il demanda où était McGregor. Rogue a convoqué tout le monde dans leur salle commune, n'oublie pas.

Harry les regarda tous tour à tour. Hermione paraissait bouleversée, mais bien moins que Ron. Ginny semblait surexcitée. Neville surveillait sa distillation avec une attention désespérée et Luna… Luna continuait sa lecture d'un œil distrait, sa baguette derrière son oreille.

- Il espère trouver qui a frappé Goldstein, murmura Harry.

Sa voix dans le silence parut résonner. Avant que quiconque eût pu demander comment, il reprit.

- Anthony avait dans la main un écusson de Serpentard. Je suppose qu'il va examiner les tenues de chacun de ses élèves.

Ron secoua la tête.

- Ils auront eu tout le temps de changer de robe ou de faire recoudre un blason par les Elfes…

- Ils ne se seront peut-être aperçu de rien… dit Neville. Moi ça m'arrive tout le temps de ne m'apercevoir de rien…

- Ne rêvons pas ! fit sèchement Hermione pour cacher son émotion. Et même si le Professeur Rogue parvient à confondre celui qui a perdu son blason, il reste toujours les autres… Car je suppose qu'ils étaient plusieurs.

Elle se tourna vers Harry, résolument.

- Qu'as-tu appris de Rogue ?

Harry ricana.

- Tu plaisantes ! Il m'a fichu dehors dès qu'il a compris que je m'intéressais d'un peu trop près à ce qui était arrivé.

Hermione leva les yeux au ciel.

- Dis-nous alors ce que tu as remarqué ! pria-t-elle.

Harry poussa un long soupir. Il frotta sa tête comme pour activer ses idées.

- Ils devaient être au moins trois, dit-il enfin. Parce qu'Anthony est tout à fait capable de se défendre contre deux adversaires. N'est-ce pas Ron… ?

Ron fit une grimace affirmative, en se frottant l'épaule droite d'un geste machinal.

- Ensuite parce qu'il y avait plusieurs sortes d'impacts sur lui. Alors je dirais… qu'ils étaient quatre. Le quatrième pour faire le guet.Il y a eu au moins un Expelliarmus, parce que je n'ai pas vu sa baguette auprès de lui, ni sur le sol des toilettes. Un doloris, à cause de ses mains et de son visage crispés.Et un Stupéfix qui l'a fait tomber… à cause de l'énorme bosse derrière sa tête. A moins qu'il n'y ait eu plusieurs Expelliarmus… En tous cas, il ne s'est pas laissé faire. Il s'est battu ou débattu.

- Un do…doloris ? fit Neville en frissonnant.

- J'en suis pratiquement certain, affirma Harry.

- Ils se sont acharnés sur lui, constata Luna. Pourquoi ?

- Parce qu'il est Préfet en Chef ! grinça Ron avec émotion. Et qu'il représente ce qu'ils détestent. L'autorité de Dumbledore…

Luna baissa à nouveau la tête sur sa lecture.

- Pourquoi ne pas s'en être pris à Hermione alors ? questionna-t-elle. C'était beaucoup plus facile. Elle va beaucoup plus souvent que Goldstein dans le couloir des Serpentard. Et elle représente autant Dumbledore, sinon plus. Et c'est une enfant de moldus…

- Hé bien, je suppose, en effet, répondit Hermione prudemment, qu'ils auraient pu s'en prendre à moi… mais tout le monde sait que Ron me suit comme mon ombre.

Elle tendit sa main au jeune homme qui la saisit vivement pour attirer son amie contre lui.

- La prochaine fois, je t'accompagnerai jusque devant la porte de chez Rogue ! murmura-t-il dans ses cheveux.

- Oh ! Ron ! soupira Hermione. C'est déjà ce que tu fais…

- Hé bien… bredouilla le jeune homme. Je ferai plus encore si je savais ce que qu'il faudrait que je fasse pour t'éviter de souffrir encore à cause d'eux…

Ginny secoua la tête et joua du violon à l'attention d'Harry. Celui-ci cependant n'avait guère envie de rire, ni même de sourire.

- Peut-être devrais-tu en effet suspendre tes visites dans le bureau de Rogue, tenta-t-il.

- Pas question ! sursauta Hermione. Si nous cessions de vivre normalement, alors ils auraient gagné… Ils cherchent à nous mettre sous pression jusqu'à Halloween. Après, ils se calmeront…

- S'il y a un après, laissa échapper Ron.

- Tu crois que ce qui est arrivé à Goldstein a un rapport avec Halloween ? demanda Ginny, soudain soucieuse, à Harry.

- Non, c'est parce qu'il est Préfet en Chef ! décréta Ron. Moi je dis que Malefoy veut sa place… et qu'il s'imagine qu'il l'aura si Goldstein est éliminé. Souvenez-vous comme il était vert de rage à la rentrée…

- C'est stupide, Ron ! déclara Ginny. Malefoy a d'autres ambitions en tête que d'être Préfet en Chef d'une école dont il cherche à hâter la chute.

- Il est possible quand même que Malefoy ait quelque chose à voir avec ce qui est arrivé à Anthony… estima Luna, toujours le nez plongé dans son grimoire.

- Tu crois que c'est lui qui a envoyé Goldstein dans les couloirs de Serpentard… demanda Neville.

- Il se serait méfié… fit Harry. Comment arrivent les convocations ?

- Directement sur les bureaux, répondit Hermione.

Elle se mordit les lèvres, les yeux plissés dans une réflexion active.

- Je veux dire que les convocations personnelles arrivent directement sur les bureaux…

Elle frappa son front brusquement.

- J'y pense ! Malefoy a été convoqué par Rogue très souvent depuis la rentrée ! Il aurait très bien pu se servir de l'une de ses convocations pour piéger Anthony.

- Alors tu as intérêt à faire authentifier les tiennes, avertit Ron.

- Si le professeur Rogue a quelque chose à me dire, il n'a pas besoin de m'envoyer de convocation… lui répondit Hermione.

Mais loin de rassurer le jeune homme, cette assertion provoqua chez lui une grimace chagrine.

Ginny voulut effacer cette impression insidieuse de malaise.

- De toutes façons, quand Anthony sera en état de parler, il nous dira comment il en est arrivé là et qui étaient ceux qui l'ont agressé…

Elle regardait Harry avec insistance, comme pour lui demander de confirmer ses dires.

Harry se taisait. Il finit par baisser les yeux. Hermione prit la parole à sa place.

- Quand on l'a retrouvé, il était inconscient depuis plus d'une heure, n'est-ce pas Harry… Quand Ellie l'a croisé devant le bureau de Rogue, c'était juste à la fin de votre retenue.

- A peu de choses près, oui… Rogue nous a renvoyé un peu plus tôt aujourd'hui, parce que nous avions terminé avant l'heure… Il est resté un moment encore dans la classe, tout seul… Oui, un peu plus d'une heure inconscient, et il l'était toujours quand Madame Pomfresh est arrivée dans les toilettes.

- Un évanouissement qui dure si longtemps, ce n'est pas très bon… dit Luna.

- D'autant que Rogue a parlé d'un maléfice, ajouta Harry comme à regrets. Un maléfice mal maîtrisé même.

Luna cessa de tourner les pages de son livre. Le silence n'était troublé que par le bruit que faisait le goutte-à-goutte de Neville.

- Peut-être, dit Ginny soudain, que ce n'est que la manière morbide de Malefoy de fêter son retour…

- Cela ne peut pas être Malefoy ! s'énerva Harry. Il est peut-être à l'origine de cette affaire, mais il ne peut y avoir participé ! Pas avec les casseroles qu'il a aux fesses ! Sinon à quoi ça servirait qu'une escouade de fantômes lui colle aux basques et que cette andouille de Peeves le suive comme son ombre.

- Tu oublies Nott ! ajouta Hermione, nerveuse également.

- Oui, Nott ! grogna Ron. Encore que je ne suis pas sûr qu'il l'aurait empêché de faire quoi que ce soit…

- Il aurait averti Rogue, je pense, dit Neville avec évidence.

- Je ne sais pas, fit Harry.

Il posa ses coudes sur la table et sa tête dans ses mains.

- Il y a quelque chose qui nous échappe… murmura-t-il. Une pièce du puzzle qui nous manque… ou plutôt qui n'est pas à sa place. Il faut contacter les jumeaux…

- Ils se tiennent près, assura Ginny. Tout le monde est prêt à intervenir à Poudlard s'il le faut. Ils nous ont envoyé de la poudre de Cheminette pour que nous puissions les appeler en cas de besoin. Et Percy sera au Ministère dans la nuit d'Halloween. Il veillera sur le réseau des feux de Poudlard.

Harry leva un sourcil interrogateur. Ron sera les mâchoires.

- Je me demande pourquoi ils l'ont mis dans le coup ! grommela-t-il.

- Parce que c'était lui ou Papa ! Avec le risque de voir débarquer Maman par-dessus le marché ! s'écria Ginny.

Harry lui sourit.

- Si les jumeaux lui font confiance, nous pouvons faire confiance aux jumeaux, non ? dit-il à Ron.

Celui-ci haussa les épaules.

- Je suppose, murmura-t-il.

Harry reprit :

- Il faut contacter les jumeaux disais-je pour savoir ce qui se passe avec Voldemort et ses mangemorts. On ne peut pas compter sur la presse pour savoir ce genre de choses… et nous avons besoin de savoir ce qui se trame.

Puis il se tourna vers Hermione.

- Est-ce que tout est prêt pour vendredi prochain ? demanda-t-il avec assurance.

La jeune fille hocha la tête.

- Il manque quelques détails, mais dans l'ensemble tout est prévu. Nous avons tout vérifié hier après midi avec Anthony…

Sa voix trembla un peu. Mais elle se reprit.

- Nous devions juste régler les derniers détails du Concours de Sortilèges ce soir… Les inscriptions sont closes. Nous avons un nombre conséquent de candidats. Tout est parfaitement organisé… Du moins cela l'était… Anthony devait se charger d'organiser le repli dans les Maisons. S'il n'est pas là, qui prendra la direction des opérations quand nous seront partis ?

- Je le ferais, soupira Ginny. Et Ellie ne demandera pas mieux que de m'aider. Neville aussi d'ailleurs. N'est-ce pas Neville ?

- Il vaudrait mieux le décider à l'avance… proposa le jeune homme avec prudence. Tu sais combien certains peuvent être obtus sur ce genre de choses… Donc j'aimerai mieux qu'Harry nous dise clairement à tous qui fait quoi et qui sera le commandant en second en l'absence du commandant en chef…

- J'aimerai bien que Justin s'occupe de l'organisation à la place d'Anthony. Avec Luna.

Luna leva la tête vers Harry.

- Moi ?

- Puisque Ginny te dis qu'elle va s'en occuper ! s'exclama Ron.

- Ginny a déjà les plus jeunes à ramener dans la salle commune. Elle ne peut pas s'occuper de tout ! Même secondée par Ellen et Neville. Qui eux-mêmes ont leurs propres tâches à accomplir.

- Mais pourquoi Justin ? s'étonna Ginny.

- Parce qu'il est motivé en ce moment ! répondit Harry.

- Et pourquoi moi ? demanda Luna.

- Parce que tu gardes toujours la tête froide… lui sourit Harry. Et que nous avons besoin de quelqu'un qui ne perde pas les pédales quand tout s'accélère.

- Oh ! fit Luna. D'accord.

Et elle se remit à sa lecture.

- Et moi ? demanda Neville avec un sourire qui illuminait son visage. Je fais quoi ?

Harry lui rendit son sourire.

- Toi ? Toi, tu veilles Neville. Tu es ma tour, ne l'oublie pas. Tu sens venir les ennuis, et je compte sur toi nous prévenir.

Neville fit une grimace comique.

- Oh oui ! J'aurai même tendance à voir le danger où il n'est pas…

Ginny se mit à rire. Elle s'approcha du jeune homme et l'embrassa sur la joue.

- Eh bien ! A nous tous ! Nous formons une bonne équipe non ?

Elle tendit la main en avant, saisissant celle de Neville au passage.

- Vous vous souvenez ? dit-elle sur un ton enjoué. Nous jurons de protéger et d'aider Harry dans toutes ses quêtes pour sauver le monde de la magie de ses influences maléfiques.

Hermione et Ron s'approchèrent et posèrent leur main sur celles de leurs amis. Luna se leva à son tour. Ils se tournèrent tous vers Harry. Il hocha la tête.

- Il manque Ellen, dit-il d'une voix un peu tremblante d'une émotion qu'il ne voulait pas montrer.

Ginny referma son autre main sur les doigts de ses camarades.

- Ellen est avec nous ! Qu'est-ce que tu crois qu'elle fait en ce moment dans la salle commune de Serpentard ? Pas autre chose que nous aider à sauver la magie de toute influence maléfique…

Harry se leva enfin. Il s'avança lentement vers ses amis.

- Si vous êtes prêts, pourquoi ne le serais-je pas ?

Il ouvrit ses bras.

- Je n'y arriverai pas sans vous…

- On le sait… dit Ginny sur un ton espiègle.

Harry croisa ses deux mains sur celles de ses amis. Il eut la vision étrange d'une toile d'araignée gigantesque, dont leur bras étaient les fils qui les reliaient les uns aux autres. Et d'autres fils, invisibles cette fois, les reliaient eux-mêmes à d'autres qui n'étaient pas présents. A leurs camarades de l'école dans chacune des Maisons. A ceux qui n'attendaient dehors qu'un appel à l'aide pour apparaître. Et à ceux qui jouaient à leur corps défendant un rôle dans cette aventure étrange.


RAR !

Kareja : ENFIN! enfin, ils ont fini ensemble! j'en étais sûre! Hahahahaha ! y aurait-il tant d'enthousiasme pour ce chapitre si tout avait été si sûr que cela ? c'est bien de l'avoir mis avec ellen, c'était le bon moment! Ben oui c'est ce que je dis depuis un moment… juste 1question: tu écris 1chapitre par jour, c'est ca? Non, je poste un chapitre par jour… Si j'écrivais un chapitre par jour, ce serait le rêve pour moi, crois moi ! bref, ca ne m'étonne pas que ca se soit passé comme ca entre nos 2tourteraux...il fallait qu'elle se moque 1peu de lui, c'est dans sa nature... Et c'est pas fini… et c'est pour ca qu'il l'aime aussi...d'ailleurs, quand va-t-il le lui avouer? Peut-être jamais…

lalabelle : je me demande se qui fait jubiler voldemort encore est ce que malefoy aurai pas son role la dedans? on c le rat debile qu'a encore fait des sienne? Ben qu'est-ce qui s'est passé la veille ? et qu'est-ce qu'il y avait dans la Gazette ? de quoi provoquer la colère de Voldemort. Sans compter tout ce qu'on ne sait pas… je pesnais que ron se mettrai plus en colère que ça du genre une enorme scene mais non faut croire qu'il commence vraiment a murir au contact de la petite hermione, il a l'air carrement plus poser! Il n'est pas si bête Ron… il se doutait bien de quelque chose…

Ayako : Rah mme pas foutu de faire le pemier pas ryry! c'est pas comme ça qu'il deviendra un investissemnet afectif sûr! Hahahhahaha ! certes ! Mais m'est avis que c'est l'article qui a un peu précipité les choses... Comme Ellie ne pouvait pas coller une pancarte "chasse gardée" sur le dos d'Harry, elle a pris les devant... typiquement Slytherin comme attitude! On ne peut le nier l'article a précipité les choses à n'en pas douter…

cemeil : J'ai un sourire qui fait au moins dix fois le tour de mon visage, là...MDR ! J'ai dû relire le passage de la négociation entre Harry et Ellen plusieurs fois avant de m'apercevoir que ce n'était pas un effet de mon imagination! Et je ne regrette absolument pas d'avoir attendu si longtemps pour les voir ensemble... Quand je vous le disais qu'il fallait savoir attendre… Je me demande pourquoi Voldemort était excité. Qu'est-ce qui va encore leur tomber dessus? Un rapport avec Halloween? Qui sait ?

Pad : Cstla 2eme fois que je lis le debut de on chapire Tout en finesse! Ce qu'on attendais tous! Mais je ne lis pas ta fic que pour la romance non plus, personne ne t'a fait de reproche…lol ! C'était tout mignon comme scène, et pas de grande phrases mirobolante dégoulinantes de romantisme, heureusement! J'aime pas le praline. Je crains toujours de tomber dedans… Et puis on ne sais pas encore ce que Hermione cachait en plus sur le secret de Poudlard, si? Ou j'ai loupé un passage...Non non ! Vivement la scène d'Haloween, ça va être du tonerre! Dans les sous sols, avec les Acromentules, les Gerbilloises (ça vient d'ou d'ailleurs ça?)! de Gerbilles et Gerboises…. Des saletés qui font des petits toutes les demi-heures et des saletés en conséquences ! Quoi que pour en revenir à Halloween je sais pas vraiment si vous allez apprécier…Harry il est un peu trop rancunier avec Dumbledore, même si au fond il peut l'être. Oui Harry est rancunier…

MortCroc : YES! Y'était temps! bon, ca fait un bout que je suis la fic, mais d'habitude j'ai trop la flemme de poster... ne m'en veux pas... Mais bon sang qu'il était temps! C'est ce qu'Ellen a du se dire…

Alixe : Nan, pas seulement contente : EX-TA-TI-QUE ! hahahhaha ! Haha, je comence à bien comprendre ta logique, et je sentais bien une scène qui ferait le pendant du jour où Harry a consolé Ellie. Il fallait bien ça… Ne t'en fait pas, tu ne deviens pas prévisible, c'est juste que je rentre bien dans le rytme de l'histoire. J'espère que le rythme va suivre tes attentes…

Marina : ce chapitre est GENIAL! tu peux pas savoir toutes les émotions que j'ai ressentis en lisant ce chapitre! depuis le temps que je l'attends! c'est con mais je suis surexcitée! Il est minuit et je sens que je ne vais pas m'endormir...Ellen reste vraiment fidèle à son caractère et c'est super. Elle en a de la chance...lol! hahahhahaha ! Waaa ! je n'imaginais pas que ce chapitre vous ferait cet effet là quand même !

George potter : enfin ! enfin ! Harry et Mc Gregor : il était temps lol je commencais a desesperé pour eux. Cependant rien n'est encore gagné dans leur relation surtout avec leurs caractères à eux deux... Ha oui, c'est bien le problème… Est-ce que cela va durer ?

meredith : ENFIN ! mais c'est magnifique ! ce qu'on attend depuis plus d'1 mois est enfin arrivé , harry et ellie ! ah je suis contente ..maintenant il faut que ca dure .. Je ne te le fais pas dire… Voldemort est il capable de ressentir que Harry aime Mc grégor ? Il le sait déjà… Et il peut surement s'en servir contre lui ? Il a déjà essayé de le faire… Dumbledore est au courant pour euc aussi en fait ? Dumbledore sait tout. Dumbledore voit tout…

Nobd : Tous les jours ? Un nouveau chapitre tous les jours ? J'essaye. Mais tu en as combien d'avance ? quelques uns mais ça s'amenuise forcement… YES ! Je suis contenteuh ! Vraiment. Je me prendrais plus souvent à exprimer mes désirs à voix haute ! Hahahhahahaha ! ça marche pas à tous les coups quand même… Quand j'ai vu le titre du chapitre, je me suis dis " dommage, ce sera plus tard… " et puis bim, bam, surprise totale… Je loue tes titres de chapitres, maintenant ! Tu es bien la seule ! lol !

Lyane : Ouvre le champagne. Enfin! Et bien, heureusement qu'Ellie s'est décidé, parce que Harry ne l'aurais jamais fait. C'est ce que je crois aussi. Ils sont trop mignons ensemble, et j'apprécie de plus en plus Ellie. J'espère qu'elle ne va pas finir par énerver personne. Parfois, on a du mal à se dire qu'elle a juste 16 ans, elle parait bien plus mure. Elle en a un peu plus. Elle n'a que six mois de moins qu'Harry. Mais c'est vrai qu'elle parait plus mure que la plupart de ses camarades… bien qu'elle se comporte parfois comme une gamine… Pauvre Neville. Heureusement qu'il est assez intelligent pour ne pas en vouloir à Harry. Je veux dire, ses parents on été torturé à cause de la prophétie, parce que Harry avait mis Voldy HS. Ce n'est pas de sa faute, mais les gens réagissent parfois bizarement. On va savoir de quoi il aura parlé avec Dumbledore? Satisfaite ?
"PS: En fait, j'ai cru voir dans une de RaR que tu avais fait passer un test de Marie Sue à Ellie. Je voulais savoir si ce test existait vraiment, je commence à m'inquiéter pour une de mes héroines. Alors si tu connait un test...Je suis preneuse. C'est sur TWWO, dans la section Fanfiction, une série de questions : un point à chaque réponse positive. Plus le nombre de oui est élevé plus l'héroïne est proche de la Mary-Sue… Si tu ne le trouves pas, je te l'enverrai, je crois que je l'ai copié.
mate : ah ben enfin c pas trop tot ! Non, c'est juste au bon moment… tjs aussi bien curieux de voir comment va se dérouler les évenements futurs... oui ça promet…

popov : ENFIN ! je n(y croyait plus... eh ben il a mis le temps le potter, c'est pas trop tot, voir réponse juste au dessus !

Keana : youpi je le savais ! je le savait que c'était pour aujourd'hui ! (enfin, dans ce chapitre!) don de double vue ? Prédiction ronesque ou Sybilline ? oua je suis contente ! enfin il se sont trouvés ! enfin ! Pourvu qu'ils ne se perdent pas dans les méandres du château…di donc ! j'ai hate de voir la tete à l'ex de harry quand elle va le voir avec ellen ! Tu as déjà eu un aperçu de la tête d'Isadora… mais elle ne sait pas encore que c'est avec McGregor…