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Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris… Bonne lecture.
Chapitre 132
Les Vacillements de la Maison de Serpentard
….
La rumeur courut en quelques heures, chez les Préfets tout d'abord, ensuite chez les Serdaigle, puis, pour finir dans la salle des Quatre Maisons. Anthony Goldstein était donné pour mort.On l'avait retrouvé dans les toilettes du rez-de-chaussée, de la même manière qu'avait été trouvée Mimi Geignarde quelques cinquante années plus tôt. Il n'en fallut pas plus pour que s'amorçât un mouvement de panique. Hermione fut submergée de questions. Elle s'appliqua à répondre, qu'à sa connaissance, Anthony était toujours vivant et que l'on recherchait activement ceux qui l'avaient agressé. La suspicion se porta sur les Serpentard, puisque les toilettes où on avait retrouvé le Préfet en Chef étaient situées tout près de leurs quartiers et que le Directeur de la Maison avait convoqué tout le monde pour une inspection générale. Hermione elle-même attendait avec impatience le moment où elle pourrait interroger Ellie McGregor sur le résultat des investigations du Professeur Rogue.
…
Cependant au repas du soir, tous les Serpentard étaient à leur table. Ellie secoua la tête en passant près des Gryffondor et leur fit signe qu'elle parlerait plus tard. La colère grondait aux autres tables.
Harry fit taire les bruits chez ses camarades de Maison qui commençaient à accuser le Professeur Rogue de partialité.
- Oui il est partial ! Oui il est partisan ! opposa-t-il à Seamus qui grognait son mécontentement. Mais pas quand il s'agit de la vie de l'un des élèves de l'école. C'était à prévoir, que personne ne serait pris. Il s'est passé trop de temps entre le moment où Goldstein a été agressé et celui où on a trouvé les preuves qu'il s'agissait de Serpentard.
Il tourna la tête vers Rogue, à la table des professeurs. De tous, il paraissait le plus soucieux. Il n'avait pas touché à son repas. Il fixait la table vert et argent comme s'il ne la voyait pas. Harry sentait que le calme apparent des Serpentard, toutes tendances confondues, n'était guère de ceux qui rassurent.
Dès la fin du repas, la salle des Quatre Maisons fut à nouveau assaillie par les jeunes gens curieux d'en savoir plus de la bouche des Préfets Serpentard. McGregor laissa Reggie Grayson monter sur l'estrade improvisée que lui firent Ernie McMillan et Justin Finch-Fletchey. Ellie resta en retrait dans le fond de la salle pour expliquer à Ron et Harry que Rogue écumait de rage lorsqu'elle était arrivée dans sa salle commune.
- Le blason n'était à personne, je suppose, railla Ron.
Ellie lui fit un sourire moqueur.
- Au contraire, murmura-t-elle. Il aurait pu appartenir à la moitié de la Maison…
- Oh ! fit Harry qui comprenait soudain. Tous les camarades de Malefoy ont arraché le leur…
- Ils ont fait encore plus fort que cela… assura McGregor. Bien sûr, il y avait des partisans de Malefoy à la robe déchirée, mais aussi des nôtres. Tous sont assurent qu'on leur a lancé un sortilège pour leur arracher leur blason. J'ai eu un mal fou à calmer quelques Première Année qui se voyaient déjà en retenue chez le Professeur Rogue à cause de cela…
Un brouhaha s'éleva de la salle. Reggie Grayson venait d'annoncer la même chose à ses camarades.
- De toutes façons, on sait bien qui est à l'origine de tout ça ! s'exclama Malone. On n'a qu'à attraper Malefoy et lui faire sa fête.
- Malefoy avait son blason sur sa robe, déclara Grayson d'un air sombre.
Ellie pencha sa tête vers l'oreille d'Harry.
- Mais Debbie Grayson fait partie de ceux qui ont perdu le leur… Reggie est furieux. Il était blanc comme un linge quand il l'a appris.
Harry hocha la tête. Le préfet de Serpentard avait dû prendre cela comme une menace. C'en était d'ailleurs peut-être une.Une manière de faire passer le message… Si nous tombons, nous emporterons la Maison Serpentard avec nous…
- Et sans Serpentard… c'est Poudlard qui tombe aussi… murmura-t-il.
Ellen lui jeta un regard interrogateur.
- Vous avez prévu une riposte ? demanda-t-il abruptement.
- On ne sait pas encore comment, mais il vont regretter de…
- Renonce ! L'interrompit Harry brusquement.
Ellie fronça les sourcils.
- Tu voudrais les voir emporter cette victoire ?
- Renonce ! Répéta Harry instamment.
Il leva les yeux vers Ron. Lui non plus ne comprenait pas.
- Tu te souviens, Ron… Il faut savoir faire des sacrifices parfois, perdre des pièces et des batailles pour gagner au final…
- Oui, approuva Ron… mais on ne peut quand même laisser l'agression de Goldstein impunie…
Ellie montra Ron du doigt :
- Tu vois ! Même Weasley veut prendre part à notre expédition punitive…
- Je ne sais pas si c'est ce que cherche Malefoy, mais si nous laissons la Maison Serpentard se déchirer, et si nous laissons les autres Maisons se dresser contre une seule, ce sera le chaos… et Pettigrew n'aura pas grand travail à accomplir dans les souterrains dans une semaine. Rappelle-toi, Ron : le Cavalier infiltré derrière les lignes ennemies, dont le rôle est de saper les défenses intérieures de l'école.
Ron baissa la tête. Ellie tourna la tête vers les jeunes gens énervés qui criaient vengeance.
- Je veux bien renoncer, dit-elle. Mais eux, comment les calmerons-nous ?
- Hermione ne va pas tarder à revenir de chez Madame Pomfresh… hésita Ron.
Harry soupira.
- Ce n'est pas à Hermione à le faire… décida-t-il.
Il se fraya un chemin dans la foule compacte de ses camarades. Reggie Grayson lui céda volontiers la place. Ernie réclama le silence et comme cela ne suffit pas, il leva sa baguette et fit éclater un BOUM ! sonore au-dessus des têtes échauffées.
- Vas-y Harry, dit-il quand tout le monde se tut, après quelques cris apeurés.
- Ecoutez-moi… commença-t-il sans même savoir ce qu'il allait pouvoir leur dire. Si Anthony était à ma place que vous dirait-il…
Chacun échangea un regard interrogateur avec son voisin. Puis Malone se décida.
- Il dirait : chaque chose en son temps ! Un seul problème à la fois !
Il y eut quelques rires nerveux.
- Exactement ! répondit Harry. L'intention de Malefoy, c'est de précipiter les choses ! Il voudrait faire entrer la guerre à Poudlard !
- Il l'a faite entrer ! cria une voix dans la foule. Et Goldstein en est la première victime !
- Veux-tu être la deuxième ? demanda durement Harry. Et toi la troisième ? Et la quatrième ? Et la cinquième ?
Il pointait son doigt devant lui désignant chacun qui murmurait.
- Crois-tu que nous pourrons éviter à Poudlard d'entrer au cœur de la guerre ? l'interrompit Montague.
- Non, admit Harry. Mais plus tard cela arrivera, mieux cela vaudra pour nous… Je sais que vous êtes en colère. Je le suis aussi. Mais nous battre maintenant ne servirait que les intérêts de Malefoy et de celui à qui il obéit. Est-ce ce que vous voulez ?
Personne ne répondit. Harry sentait toutefois les esprits indécis. Il fallait les convaincre de suivre son avis. Il avait besoin d'une semaine. Une toute petite et si longue semaine. Il porta la main à son front et rejeta ses mèches en arrière, comme pour un geste familier. Tous les yeux se fixèrent sur sa cicatrice.
- Vous me faites confiance ? demanda-t-il.
Il savait qu'il jouait là plus gros que sa crédibilité.
Justin sursauta.
- Bien sûr que nous avons confiance en toi ! s'écria-t-il.
- Ernie ? interrogea Harry.
McMillan leva les yeux au ciel.
- Je te fais confiance, Potter ! C'est en Malefoy et sa bande de Serpentard que je n'ai pas confiance !
- Tu sais ce qu'ils te disent, les Serpentard ? lui cria Grayson.
Ernie leva les mains au ciel.
- Je parle pas pour les Serpentard qui sont là ! Je parle des Serpentard de Malefoy ! Comment veux-tu que je les appelle ?
- Donne leur donc le nom que leur maître leur a donné… proposa Harry. Puisqu'ils trouvent que les salamandres les représentent parfaitement, appelons-les ainsi.
Il y eut un murmure à nouveau.
Justin monta sur l'estrade à côté d'Harry.
- Très bien, dit-il. Lesquels d'entre vous sont d'accord pour que les Serpentard de Malefoy soient désignés sous le nom de salamandres ?
Le jeune Poufsouffle compta les mains levées. Il s'arrêta vers le fond de la salle.
- Qu'est-ce qui ne te va pas McGregor ? demanda-t-il en constatant que la Préfète ne levait pas la main. Tu n'aimes pas ce nom ?
- Je préfère les Trolls, irrémédiablement !riposta Ellie McGregor. Mais puisque tout le monde semble d'accord…
Elle leva la main au-dessus de sa tête.
- Je ne voudrais surtout pas qu'on dise qu'une Serpentard a refusé de donner l'unanimité à la proposition de Potter…
Ron pouffa à côté d'elle tandis qu'Harry levait les yeux au ciel.
- Adopté à l'unanimité des présents ! s'écria triomphalement Justin. Les Serpentard sont des nôtres ! Défions-nous des Salamandres et de leur souffle empoisonné !
Un murmure approbateur traversa la salle au moment où Hermione, accompagnée de Ginny et de Padma Patil revenait de l'infirmerie. On les laissa passer dans le silence revenu. Padma et Hermione prirent place sur l'estrade comme Harry et Justin en descendaient. Padma donna un coup de coude à Hermione.
- Tu es préfète en chef, lui souffla-t-elle. C'est à toi de parler…
- Qu'a dit Madame Pomfresh ? demanda Ernie. Goldstein s'est réveillé ?
- Non, répondit Hermione. Il est toujours dans le coma. Les professeurs Rogue et Londubat l'ont examiné. Il a reçu un sortilège qui l'a plongé dans l'inconscience.
- On va l'envoyer à Ste Mangouste ? Questionna Neville d'une voix timide.
- Non, intervint Padma. D'après ce que nous avons compris…
Elle jeta un regard à Hermione qui haussa une épaule.
- D'après ce que nous avons compris, le professeur Dumbledore préfère le garder ici. Il n'a pu encore lever le sortilège qui le maintient en léthargie. Le Professeur Rogue étudie toutes les possibilités.
Un chuchotement dubitatif parcourut la salle. Quelques questions fusèrent sur les espoirs des professeurs et de la guérisseuse de voir Anthony s'en sortir. Harry rejoignit discrètement Ron et sa sœur, ainsi que McGregor.
- Je monte chercher mon manteau, les prévint-il. Je vais voir Hagrid. Il devait avoir aujourd'hui la décision définitive d'Aragog pour la semaine prochaine… Et je voudrais voir Remus également. Avant qu'il ne retourne dans la Cabane Hurlante.
Il se tut dans une grimace. Il quitta la salle en même temps que quelques uns de ses camarades. Abattus, ils retournaient vers leurs salles communes respectives. Chez les Gryffondor, l'ambiance était tout aussi triste. Harry préférait cela, toutefois, à l'excitation qui régnait quelques heures plus tôt dans toute l'école. Il avait réussi à calmer les esprits –pour combien de temps, cela il l'ignorait. Pour la première fois de sa vie, sa cicatrice lui servait à quelque chose de positif.Ce n'était pas désagréable de sentir qu'il avait un ascendant sur ses camarades. C'était même assez satisfaisant.
Et tandis qu'il redescendait vers le rez-de-chaussée, il saluait ceux qu'il croisait avec plus d'assurance que de coutume. Il poussa la porte qui menait vers les corridors des jardins. Les torches aux murs étaient éteintes. Il sentit une présence dans l'ombre. Il sortit sa baguette et la rangea tout aussitôt.
- Montre-toi, Ellen… je sais que c'est toi.
On bougea dans son dos et on se mit à rire. Il eut les bras d'Ellen McGregor autour de son cou dans la seconde.
- Tu croyais que j'allais te laisser partir tout seul ? chuchota-t-elle à son oreille. On peut faire de mauvaises rencontres dans la nuit noire. Avoue que tu as eu peur, Potter ?
- La prochaine fois que tu voudras me faire peur, McGregor… change donc de parfum…souffla Harry contre sa joue. C'est toi qui as éteint les torches ?
Il l'entendit prononcer la formule pour les rallumer. Elle portait elle aussi son manteau et ses yeux brillaient à la lueur des halots. Il prit sa main et se dirigea vers les jardins. Il était heureux qu'elle se fût imposée. Il n'avait osé lui demander de l'accompagner devant ses amis. Même si Ginny et Ron savaient leur secret.
- Je t'ai trouvé grandiose quand tu as parlé ce soir devant la salle des Quatre Maisons, dit Ellen.
- Oh ! fit Harry touché d'un tel compliment de sa part. Et c'est pour cela que tu t'es empressée de me soutenir quand j'ai proposé d'appeler Malefoy et ses acolytes les salamandres…
- L'amour n'exclut pas la lucidité, répondit-elle. Et puis, je préfère réellement les traiter de trolls !
Harry sentit son estomac se nouer. Il la regarda du coin de l'œil.
- Grandiose ? Vraiment ? répéta-t-il.
- Oui… acquiesça Ellie. Et quand tu as montré ta cicatrice, sincèrement, j'aurais applaudi. Même Weasley a reconnu que tu jouais très finement… je ne sais pas ce qui m'a le plus étonné… qu'il soit capable de s'en apercevoir ou que tu y aies pensé tout seul.
Harry la poussa devant lui, dans le passage qui donnait derrière les serres. La lumière à travers la petite fenêtre de la cabane d'Hagrid trouait les ténèbres. Harry alluma sa baguette et reprit la main d'Ellie McGregor pour la guider sur le sentier inégal. Il cogna à la porte de la maisonnette.
- C'est Harry, Hagrid ! cria-t-il dans la nuit.
- Et Ellie McGregor ! précisa cette dernière.
La porte s'ouvrit. Les jeunes gens entrèrent dans la chaleur et la lumière.
Remus se leva du coin du feu pour les accueillir, un sourire aux lèvres.
- Vous arrivez juste pour le dessert ! leur dit-il.
Ils lui jetèrent chacun un regard torve. Ellie vérifia rapidement que la table était desservie et que le demi-géant ne leur proposait rien qui se mangeât. Elle se rapprocha de la cheminée, les mains tendues vers les flammes.
- Vous avez un sens de l'humour très particulier, Monsieur, répondit-elle tandis que Hagrid se désolait de n'avoir rien à leur offrir.
- Oui, admit Remus. Mais c'est ce qui fait mon charme…
Ellie haussa un sourcil.
- Heureusement que vous avez d'autres côtés plus… plaisants ! dit-elle.
Remus se mit à rire. Harry toussota et fit de gros yeux à Ellie. Elle haussa les épaules et se tourna vers le feu pour enlever son manteau. Remus posa les yeux sur le blason vert et argent, ainsi que sur l'écharpe aux mêmes couleurs. Un sourire discret courut sur ses lèvres. Il secoua la tête et son regard croisa celui de la jeune fille. Les yeux d'Ellie brillèrent d'une lueur malicieuse.
- La couleur vous gêne, Monsieur ? demanda-t-elle.
Remus lui rendit son sourire en coin.
- Certes non, Miss McGregor, répondit-il. Le vert vous sied à ravir. Même si je me suis laissé dire que vous portiez fort bien le rouge également.
Elle le remercia d'un signe de tête.
- Quand je vous disais que vous aviez des côtés bien plaisants que votre prétendu humour…
- Ellen ! gronda Harry derrière elle.
Hagrid poussa une chaise devant le feu et alla en chercher une autre qu'il épousseta avant de la présenter à la jeune fille. Elle jeta un œil sceptique sur le siège.
- Je crois que je vais rester debout, Professeur, s'excusa-t-elle auprès du demi-géant.
- Ellen ! répéta Harry avec impatience.
Il se tourna vers Hagrid et le remercia.
- Ne vous dérangez pas Hagrid, nous n'allons pas rester longtemps. Nous étions seulement venus pour savoir si vous aviez des nouvelles d'Aragog…
- Tout va bien ! s'exclama Hagrid. Il a fini par accepter d'envoyer ses fils tisser leur toile dans les souterrains pour prendre ces fichues saletés de gerbilloises. Dans une semaine exactement, ils seront à l'ouvrage…
- Et nous aussi, murmura Remus.
Il revint vers le feu, délaissant lui aussi son siège. Ellie referma ses bras sur elle, comme si elle avait froid.
- Hem ! Hem ! fit Hagrid.
Il s'assit au hasard devant la cheminée, et fit monter Titan sur ses genoux.
- Alors… qu'est-ce que c'est que cette histoire ? demanda-t-il d'un air peu naturel.
- Quelle histoire ? demanda Harry distraitement.
Il regardait le dos d'Ellen et il lui semblait qu'elle frissonnait.
- Dobby est venu me porter mon remède, répondit Remus d'une voix sourde. Il nous a dit qu'il était arrivé quelque chose de terrible… mais avec les Elfes, tout est toujours terrible…
- Anthony Goldstein est dans le coma, dit McGregor sans se retourner. Il s'est fait agresser par… on ne sait qui. Sauf que ce sont des Serpentard…
- Le Préfet en Chef ? murmura Hagrid d'une voix blanche.
- Et Hermione ? demanda Remus en se retournant vivement vers Harry.
- Elle va bien, dit le jeune homme. On ne l'a pas inquiétée.
- Ronald Weasley ne la laisse pas s'éloigner de lui une seule seconde, reprit Ellie.
Sa voix essayait le sarcasme, mais Harry ne reconnut pas son ton habituel.
- Les professeurs sont bouleversés, continua Harry sans quitter des yeux Ellen qui leur tournait toujours le dos. Les élèves voulaient descendre dans les cachots pour se battre avec Malefoy et ses Salamandres.
Ellie se retourna vivement vers les trois hommes.
- Oh tu peux dire Serpentard ! cria-t-elle presque.
Elle jeta son écharpe vers le feu. Dans un réflexe, Remus la rattrapa au vol. La jeune fille tentait d'arracher le blason à la guivre de sa robe. Harry se précipita vers elle.
- Ce n'est pas toi qui dois arracher ce blason ! Ce sont eux qui ne sont pas dignes de le porter. Tu as entendu ce qu'a dit Justin ce soir : les Serpentard sont des nôtres.
- Tu crois vraiment qu'il le pensait ?
- Bien sûr qu'il le pense. Et je le pense aussi. Tous ceux qui veulent que Poudlard reste debout sont des nôtres.
Il tendit les bras vers Ellen et la saisit aux épaules.
- Ils disent que Serpentard lui-même voulait la chute de Poudlard… reprit McGregor la voix tremblante. Que s'il en est parti c'était pour empêcher les trois autres de mener leur œuvre à terme. Et que tout Serpentard digne de ce nom devait participer à la chute de cette école qui mettait à l'honneur les sang-de-bourbe et sang-mêlés, dont les professeurs étaient des hybrides, des mutants, et des traîtres à leur sang… Ils disent que cette Maison ne devrait même plus être sur le blason de l'école… Ils disent qu'on devrait créer une école pour les sang-purs, qui reprendrait tous les principes de Salazar Serpentard.
- N'ont qu'à aller à Durmstrang ! grommela Hagrid, bouillonnant de colère.
Ellen tremblait à présent. Harry serrait ses mains sur ses épaules pour tenter de la calmer.
- Qui, Ellen ? Qui dit cela ? Malefoy ? Mais qui écoute Malefoy à part ceux qui ont envie de le croire ? s'emporta le jeune homme.
- Ils savent que Voldemort est le fils d'un moldu ? demanda plus doucement Remus.
- Malefoy nie ! Il dit que c'est de la propagande pro-moldue, qui veut discréditer le Maître aux yeux de tous les vrais sorciers. Il dit que la Maison de Serpentard est supérieure à toutes les autres que ce soit par le sang ou par l'esprit. Il dit que seuls ceux qui ont la magie dans le sang et l'esprit pour le faire peuvent utiliser une baguette. Qu'on ne devrait interdire aucun sortilège sous prétexte que certains ne peuvent pas s'en défendre. Ceux qui ont de vrais pouvoirs peuvent répondre à tous les charmes et maléfices. Il dit que la magie noire est la seule vraie magie qui vaille la peine d'être étudiée et pratiquée. Le reste n'est que futilité qu'on enseigne aux enfants.L'Art Noir ne doit être destiné qu'à une élite, capable d'en saisir toutes les subtilités, et de s'en servir sans censure.
- Tout ce qu'il dit est ridicule, murmura Harry. Il le sait. N'importe qui démonterait son argumentation en quelques secondes.
- Mais ils sont nombreux à penser qu'il a raison, Harry… J'ai perdu beaucoup de mes Première Année ! Ils sont si vulnérables… Je n'ai pas été capable de les protéger de son influence néfaste. Ils ont peur. Et ils vont avoir plus peur encore à présent que Goldstein… Quand je suis revenue des obsèques de Quentin… En trois jours, tout mon travail depuis la rentrée était à refaire.
- Personne ne te demande d'être la gardienne de la Maison de Serpentard, Ellen, dit doucement Harry.
Elle continua sans prendre garde à son intervention.
- Ils attendent tous Halloween. J'ignore ce que Malefoy leur a promis. Mais je sais qu'ils attendent tous Halloween avec une impatience grandissante.
- La chute de Poudlard, voilà ce qu'il leur a promis et une nouvelle école telle qu'ils la rêvent, murmura Harry.
- Je veux descendre dans les souterrains avec toi…
- Tu seras plus utile dans les cachots de Serpentard, lui sourit Harry. Tu sais, à protéger les plus jeunes et les plus vulnérables. Nulle autre que toi ne pourrais mener cette tâche à bien. Et toi seule es capable de faire obéir les plus récalcitrants, quitte à les faire avancer à coups de pieds aux fesses !
Elle eut un petit rire.
- Il n'y a pas à dire, Potter… Tu sais parler aux filles, toi.
Remus tendit l'écharpe verte et grise à Ellie.
- Tenez, jeune fille, dit-il. Vous en aurez besoin tout à l'heure…
Ellen la reprit, un peu honteuse de son emportement. Elle essuya ses yeux d'un revers de main et remit son écharpe autour de son cou. Remus lui sourit et Hagrid fit quelques « hemhem » bourrus.
Puis Lupin leva un regard plus sérieux vers Harry.
- Elle a peut-être raison. Sans Serpentard, l'école a failli sombrer une fois déjà… Il se pourrait que cette fois, il n'y ait pas d'alternative.
- Nous allons tout faire pour empêcher que Pettigrew n'arrive à ses fins, Remus, promit Harry.
Lupin hocha la tête.
- Je crains que cela ne soit pas suffisant, Harry…
- Moi, j'ai confiance en Hermione et en Dumbledore ! assura Harry.
- Vraiment ? demanda Remus. Je croyais que tu n'avais plus qu'une confiance limitée en Albus…
- En ce qui concerne Poudlard, je lui fais entièrement confiance.
Remus fit une moue dubitative.
- Pas entièrement, puisque que tu as décidé de descendre dans les cachots sans lui en parler…
- Oh mais je suis certain que ce ne sera pas une surprise pour lui, riposta Harry en souriant. Et puis ce n'est pas une question de confiance, c'est une question de sécurité. Je ne peux pas laisser Peter détruire Poudlard. Parce que je tiens à cette école, et que tant que je ne serai pas prêt à affronter Voldemort, je n'ai aucun autre endroit où aller…
- Ce n'est pas moi qui te dirais ce que tu as à faire ou ne pas faire, Harry.
Remus se tourna à nouveau vers les flammes. Ellie se rapprocha d'Harry.
- Il faut rentrer avant le couvre-feu, dit-elle.
D'un sourire, Harry lui demanda quelques minutes encore. Elle était encore bouleversée. Il la laissa remettre son manteau lentement et s'avança vers Remus.
- Vous allez repartir dans la Cabane Hurlante ?
Remus jeta un œil vers Hagrid qui fronçait les sourcils.
- Cette nuit même, dit-il. Puisque Peter n'est pas venu, je n'aurai pas à m'enfoncer dans la Forêt Interdite…
- A propos de Peter, l'interrompit Harry.
Remus haussa un sourcil interrogateur. Il glissa un regard vers la cicatrice de Harry et s'avança dans un mouvement qu'il ne contrôla pas.
- Peter ? Tu as eu des ses nouvelles récemment ?
Harry fit un geste des épaules, un peu gêné.
- La semaine dernière… il était dans mon dortoir et il fouillait mes affaires…
- Il t'a pris quelque chose ?
- Non…
- Tu es sûr ? Rien de personnel non plus ? Un vêtement, un cahier ? Ta trousse de toilette ? Tu as vérifié ta trousse de toilette ?
Harry sentit sa gorge se serrer devant l'inquiétude croissante de Remus.
- Tu as averti Albus ?
Harry hocha la tête.
- Il ne m'a rien pris. Il ne m'a rien laissé non plus…
- Qu'en a dit Albus ?
- Il n'en sait pas plus que moi… Nous avons pensé à la cape de mon père, mais c'est vous qui l'avez. Et à la carte, mais elle est toujours en ma possession. Vous n'avez pas une idée de ce qu'il aurait pu chercher ?
- La carte… murmura Remus dans un sourire triste. Moi, je dirais la carte…
- Mais, il n'en a pas besoin… insista Harry. Il connaît tous les passages et toutes les formules…
- Sans doute, Harry, mais… Je suppose qu'il serait heureux de se promener aux alentours de la Forêt Interdite sans risquer de faire de mauvaises rencontres… J'ai cru comprendre que le chat de ton amie Hermione le trouvait à son goût… enfin, je veux dire que justement, Peter n'avait pas l'heur de plaire à ce charmant félin…
Remus fit un large sourire.
- Oui, je crois que c'était ce que cherchait Peter, un moyen de se déplacer dans Poudlard incognito… Mais dans ce cas, il a échoué, et c'est le principal… Je te ferai porter la cape de James dès que j'aurai rejoint la Cabane Hurlante… Je déménagerai mes maigres affaires dès que les lumières du Château seront éteintes.
- Vous ne me dérangez pas, Remus, bougonna Hagrid.
Il caressait toujours Titan qui s'endormait sur ses genoux.
- Ce n'est pas très pratique, Rubeus, reconnaissez-le… Votre compagnie me manquera, mais il vaut mieux que je retourne… dans ma tanière.
Il fit un pauvre sourire à Harry qui ne prit pas la peine de lui répondre.
- Restez encore quelques jours… insista Hagrid.
Harry baissa les yeux sur la robe élimée de Remus, au niveau des côtes, là où il savait que s'ouvrait sa blessure. Son cœur se mit à battre très fort soudain. Il s'approcha tout près de cet homme qui avait été l'ami de son père et qui était le sien désormais.
- Vous n'avez pas besoin de descendre dans les cachots vendredi prochain… Les Acromantules prendront Peter au piège et, nous, nous nous chargeons du reste…
Remus plongea son regard dans celui du jeune homme.
- Qu'essaies-tu de me dire, Harry ? Que je ne suis plus bon à rien ?
- Non ! se récria Harry en rougissant.
Remus sourit encore.
- Tu as raison, admit-il. Je n'ai aucun besoin d'aller dans les souterrains de Poudlard… mais j'irai quand même. Tout comme toi, Harry. C'est une histoire de conscience…
Il y eut un reniflement sarcastique depuis la porte où se tenait déjà Ellie McGregor.
Harry et Remus tournèrent la tête vers elle.
- C'est surtout une belle histoire telle que s'en racontent les Gryffondor pour se bercer d'illusions… Avouez donc tous les deux que c'est votre orgueil qui vous pousse à vous mettre en avant… Comme si le monde ne pouvait tourner sans vous…
- Et toi ? se vexa Harry. Qu'est-ce qui te pousse à toi ? Quel genre d'histoires se racontent les Serpentard pour justifier leurs actes ?
Ellie McGregor redressa la tête. Elle lâcha la poignée de la porte et revint d'un pas vers la table.
- Les Serpentard ne justifient jamais leurs actes, laissa-t-elle tomber avec hauteur. Ils n'en éprouvent ni le besoin ni le devoir. Ils ne reconnaissent à personne le droit de les juger. Et leur orgueil ne se cache pas derrière des prétextes.
- Le monde tournerait tout autant sans les Serpentard… riposta Harry.
- Sans doute, mais il tournerait moins bien… !
Remus se mit à rire.
- Hé bien ! pour quelqu'un qui voulait il n'y a pas si longtemps jeter les signes de son appartenance à cette Maison au feu, vous voilà bien virulente, jeune demoiselle… ! Et quel conseil donnerait la Serpentard avisée que vous êtes aux deux pauvres Gryffondor obtus que nous sommes ?
Ellie parut se calmer un peu. Elle prit un ton moins vindicatif pour s'adresser au Professeur Lupin.
- Un conseil, Monsieur ? Je me garderai de donner des conseils à quiconque, surtout lorsque je sais pertinemment qu'ils ne seront pas écoutés. Perdre mon temps est quelque chose dont j'ai horreur.
- Vous avez raison, Miss McGregor, répondit Remus doucement. Le temps est un luxe. Et rares sont ceux qui peuvent se permettre de le perdre… Mais le prendre, parfois, fait avancer les choses plus vite qu'en se hâtant.
Il tendit le manteau d'Harry au jeune homme, dans un silence expectatif. Harry le revêtit lentement. Hagrid se leva pour dire au revoir aux jeunes gens. Titan dormait sur son avant bras.
Remus tendit la main à Ellie McGregor. Elle la prit sans hésiter.
- Au revoir, Monsieur, dit-elle.
Il sourit sans un mot. Il fit de même avec Harry et les poussa tous les deux dehors.
Ellen remonta la capuche de son manteau sur sa tête. Elle s'avança sur le sentier. Harry marchait en silence à côté d'elle.
- Tu es fâché ? dit-elle au bout d'un moment de silence.
- Je me demandais juste ce que tu fais avec moi puisque tu n'aimes pas perdre ton temps… répondit-il un peu acerbe.
- C'est ce que je me demande tous les soirs avant de m'endormir, soupira Ellie McGregor tandis que Harry esquissait une grimace de dépit.Mais je suppose que cela fait partie des choses qui ne se commandent ni se s'expliquent. Peut-être ne suis-je pas en train de perdre mon temps après tout, mais simplement en train de le prendre…
Ils arrivaient dans les jardins. Elle tira sur la manche du manteau d'Harry.
- On s'offre un détour ? demanda-t-elle.
Le banc où elle l'entraîna était glacé. Elle se blottit contre lui.
- Qu'est-ce qu'il y a ? voulut-elle savoir. Tout ce que je dis ou fais aujourd'hui te déplaît. Je ne suis pourtant pas différente d'hier ou d'avant-hier. Tu crois que c'est toi qui perds ton temps avec moi ?
- Oh non ! Riposta Harry vivement. Non, bien au contraire.
Il voulut l'embrasser, mais elle choisit ce moment pour demander :
- As-tu l'intention de rester au fond des souterrains de Poudlard ?
Un instant interdit, Harry répondit :
- Non ! Bien sûr que non !
- Alors pourquoi vous comportez-vous tous comme si la prochaine nuit d'Halloween devait être la dernière ?
Il sembla au jeune homme qu'elle se pressait davantage encore contre lui. Il sentait sa chaleur au travers des manteaux et des robes. Sa main cherchait la sienne. Il prit ses doigts gelés et les réchauffa entre les siens, comme une excuse pour ne pas répondre.
- Parce que, se décida-t-il, il se pourrait bien que ce soit la dernière que nous vivions à l'école…
- Tu as l'intention de remonter de là-bas… insista-t-elle.
- Oui !
- Alors ce ne sera pas la dernière… Tant que tu seras vivant, je me battrai à tes côtés.
Il lâcha ses mains et se pencha en avant dans un soupir. Il mit ses mains sur ses yeux et son front.
- Ellen, murmura-t-il. J'ai si peu à t'offrir. J'ai reproché à Remus de vouloir cacher sa misère, mais c'est ce que j'ai toujours fait moi-même. On me cache depuis que je suis né, dans des prisons de toutes sortes pour mon bien ou pour mon malheur, je l'ignore… et chaque fois que je trouve un peu de bonheur, il m'est enlevé brutalement. Je ne veux pas qu'il t'arrive la même chose. Je veux que tu sois libre. Je veux que tu restes telle que tu es. Et je veux pouvoir te dire que je t'aime sans entendre au fond de moi cette petite voix qui se moque et qui menace.
Il sentit les mains d'Ellen sur son visage, qui le forçaient à se tourner vers elle.
- Tu te trompes, chuchota-t-elle en posant son front contre le sien. Tu n'as rien de misérable. Bien au contraire. Et tu es bien plus libre que certains qui se croient affranchis de toutes chaînes.
- Si tu savais ce qui m'attend…
- Moi, je t'attends. Et j'attendrais cette nuit d'Halloween avec encore plus d'impatience que quiconque. Parce que je sais que loin d'être une fin, ce sera un commencement.
- Si nous échouons…
- Est-ce Voldemort qui t'attend dans les souterrains ?
Harry ne répondit pas immédiatement.
- Non, finit-il par prononcer prudemment. Non, il enverra ses sbires faire le sale boulot… Lui, il veut une entrée triomphale dans Poudlard, par la grande porte. J'ignore ce qui nous attend en bas, mais je sais que de ce qui s'y passera dépend grandement ce qui arrivera en haut… C'est pour cela que je dois y aller, comprends-tu ? Je ne peux pas me résoudre à attendre que les autres risquent leur vie tandis que j'attends tranquillement que s'ouvrent ou se ferment les portes de l'école au nez de Voldemort.
Ellie McGregor prit les mains d'Harry dans les siennes.
- Très bien, dit-elle. Je ne discute plus de cela avec toi. Mais sache une chose, Harry Potter : si tu renonces à remonter de ces fichus souterrains, j'irai te chercher moi-même.
Harry secoua la tête.
- Tu ne comprends pas…
Il voulut la serrer dans ses bras. Elle le repoussa et frappa le front du jeune homme de sa paume.
- Hé Potter ! Tu oublies que de nous deux, si tu as la tête la plus grosse, c'est moi qui l'aie la plus pleine ! Alors tu arrêtes de me prendre pour une crétine indécrottable, et tu cesses de me dire que je ne comprends rien à rien.Je suis prête à entendre tes explications…
Harry fit mine de se lever.
- Il est tard, dit-il. Le couvre-feu…
- Je me moque du couvre-feu ! Je suis prête à faire jusqu'à la fin de l'année des heures de retenue chez Rogue pour enfin comprendre pourquoi toi et moi nous n'aurions pas droit de faire des projets comme tout le monde ?
Elle le retint par le manteau. Il se rassit.
- Si Granger et les Weasley sont capables d'entendre ce que tu me caches, pourquoi moi ne le serais-je pas ? insista-t-elle.
Harry poussa un soupir.
- Très bien, dit-il. Tu veux savoir ? Alors écoute-moi bien : je ne devrais pas être ici… Je suis mort il y a seize ans et si j'ai survécu quand même c'est dans le but unique de terminer ce qui a été commencé ce jour-là.
- Et alors ? Tu ne m'apprends rien. Tout le monde sait que tu es celui qui a le pouvoir de vaincre Voldemort…
- Mais pour achever ce qui a été commencé, de part et d'autre…
Il hésita.
- Il y a de grands risques que ni lui ni moi n'en réchappions…
Elle mit ses bras autour de lui et sa tête contre son épaule. Elle ne répondit pas immédiatement. Puis elle se décida à rompre le silence.
- Tu sais ce que je pense du risque… dit-elle. Et ça m'est égal que tu ne sois ici que par un effet du hasard. Nous sommes tous nés du hasard. Et s'il y a un risque pour que Voldemort t'ôte la vie, il existe encore une chance pour que tu lui survives une seconde fois. Ni toi ni moi ni personne ne sait où nous serons dans une semaine. Et franchement je m'en fiche. Je sais trop bien qu'il ne sert à rien de regarder trop loin dans l'espoir d'un futur hypothétique, si c'est pour manquer des moments de bonheur immédiat. Je ne veux pas que tu me promettes des jours meilleurs, je veux simplement vivre le meilleur de ces jours qui nous sont peut-être comptés.
Elle mit sa main sur sa poitrine, sur la robe noire, sous le manteau et l'écharpe rouge et or.
- Est-ce que les morts ont un cœur qui bat ainsi ? Est-ce que les morts donnent autant de chaleur ? Est-ce que tu pourrais me serrer si fort dans tes bras si tu n'étais pas vivant ? Tu es vivant, Harry. Terriblement vivant. Et ceux qui voudraient que tu croies le contraire sont ceux que cela gêne. Tu es vivant. Pas pour vaincre je ne sais quel dangereux mégalomane, ni même pour moi. Tu existes, c'est tout. De la même manière que chacun d'entre nous. Par le même hasard. Et moi je l'aime ce hasard. Parce que de la même manière qu'il a mis mon frère en présence de son assassin, il t'a mis sur ma route. Et j'ai envie de faire un bout de chemin sur la tienne. Qu'elle nous mène à l'aube de la prochaine nuit d'Halloween ou bien plus loin m'est complètement égal.
Harry se tut. Il ne voulait pas non plus que cette nuit d'Halloween fût la dernière de son histoire. Pourtant il ne pouvait s'empêcher de se demander si ce qu'il voulait avait une quelconque importance dans la partie qui se jouait.
Elle lui donna un dernier baiser derrière les portes qui s'ouvraient sur le Grand Hall. Puis elle poussa le battant et traversa l'entrée sans se retourner. Sa capuche relevée sur sa tête cachait ses cheveux. Elle semblait glisser sur les dalles anciennes.
Ron et Ginny attendaient Harry sur les premières marches du second palier. Ils se penchèrent sur la balustrade dès qu'ils le virent monter.
- Alors ? demanda Ron. Il a dit quoi, Hagrid, pour les acromantules ?
- C'est d'accord, répondit Harry.
- Hermione a dit à Justin que tu voulais qu'il remplace Anthony au commandement en second, continua Ginny surexcitée. Il est devenu tout rouge. J'ai cru qu'il faudrait le ranimer.
- Des nouvelles de Goldstein ? demanda Harry.
Ron secoua la tête.
- Tu sais, je crois qu'on devrait faire une distribution de poudre d'Estourbinette… pour éviter les accidents de ce genre, dit-il. Qu'est-ce que tu en penses ?
Harry haussa les épaules.
- Oui, soupira-t-il. Il va nous falloir être très vigilants toute cette semaine. Toujours rien du côté des jumeaux ?
Ginny fit non de la tête. Ils s'arrêtèrent pour donner le mot de passe à la Grosse Dame.
- Bien, reprit Harry comme ils entraient dans la salle commune. Si lundi soir nous n'avons toujours pas de nouvelles de leur part, je prendrais contact…
Les deux Weasley restèrent un pas en arrière, saisis de stupeur.
- Tu veux dire… commença Ginny.
- … avec Vol… demort, balbutia Ron.
- Il faut savoir ce qu'il a prévu pour vendredi prochain, afin d'être préparé à toute éventualité. Je doute qu'il ne se contente de laisser le soin à Pettigrew d'investir les souterrains.
- Tu penses qu'il va attaquer l'école ? demanda Ron à voix basse tandis qu'ils prenaient place devant la fenêtre. Pas tant qu'il ne sera pas certain que les défenses de Poudlard sont annihilées…
Harry approuva de la tête.
- Mais lui aussi va se tenir prêt à toute éventualité, dit-il.
- J'espère qu'on aura bientôt des nouvelles de mes frères, frissonna Ron.
- Moi aussi ! répondit Harry dans une grimace.
Puis il se tourna résolument vers Ginny.
- Maintenant, parle-moi de ces entraînements de Quidditch que j'ai manqué.
RAR !
Ayako : Rah mais qui a fait ça à Anthony? je suis sûre que c'est Ron qui était jaloux... il s'est fait aidé par Montague avec qui il a fait ami/ami contre sa soeur... (Comment ça je me plante totalement) C'est pas moi qui le dis… mais non, c'est pas Ron…
hadler : Elle sait ce qu'elle veut Ellie, te elle sait mener Harry ou elle veut aussi. Je voudrais voir ce qu'elle va dire à seamus, ça va être marrant à mon avis, enfin, sauf pour lui. Pauvre Seamus… mais de toutes façons, Seamus, il veut juste rendre Lavande jalouse…
Kathylol : Et je dois avouer, que j'ai bein aimé la crise de jalousie d'Ellen et la façon dont Harry a parlé à Isadora, il s'est facilement laissé embobiner!... lol Oui c'est trop facile…
Keana : c' esy que c'est drago et ces 2 trolls ( bien qu'ils soient nul en magie ...) et puis peut etre d'autres personnes, mais Nott, je crois pas ... Les spéculations vont bon train à ce que je vois… Quand est ce qu'ils vont pouvoir le dire à tous le monde qu'ils sont ensemble harry et ellen? Quand ils ne pourront plus le cacher…
Cornedrue : ca vallait la peine d'attendre je sais plus combien de chapitres... Oui, c'est ce que je dis depuis le début… comme je savais que hier je serai super stress et que aujourd'hui ca serait pas mieux, j'avoue, j'ai ete lire le 131... et j'ai reussi a m'arreter, alors j'espère que y'aura 2 chapitres aujourd'hui... sinon... chuis pret a negocier facon mcgregor avec qui veut... hahahahaha ! J'étais sure que ces négociations vous plairaient…
Yonara : Merci pour tes commentaires et bienvenu parmi les lecteurs des secrets…! Mc grégor rst mystérieusement magnifique et piquante, j'adore. la romance a eu beau trainer en longueur la conclusion (bien que sa m'ettone de toi que sa soit la conclusion… non non la romance ne traine pas en longueur… -en longueurs peut-être- mais pas en longueur… c'est la concluison logique à des tas d'évènements…) est ... excellent ! merci… On verra pour la suite… L'équipe des sauveurs de poudlard est j'éspèr bien prète pour leur nuit d'haloween quio sera peut etre la dernière (j'èspère pas pour toi...) ! Halloween n'a jamais été attendu par tant de personnes ni avec tant d'impatience…
thegirloftheshade : c'est sûr qu'on a attendu pour Ellie et Harry, mais ça en valait le coup! et la petite scène de jalousie m'a bien fait rire...je me demande quand même quand ça se saura, pour eux deux... Hermione le sait surement par instinct, et parce que Harry lui a fait quelques confidences quand même…. et bon, ça finira par vite se remarquer, connaissant Harry :p en tout cas, de qui viendra la fuite ?
Crevard : Mais par contre, comme c'est les vacances, ça serait possble que tu postes plusieurs chapitres dans la journée? Ben les vacances des enfants, c'est pas les vacances des mamans… et non un chapitre par jour, c'est déjà bien….
Alixe : Tu nous fait attendre HAloween, on t'en parle dans les reviews... ça te fauit pas stresser de créer une telle attente ? lol Non parce que c'est déjà écrit et passé mais c'est vrai que les premières publications sont stressantes. On a l'impression de n'aller pas assez vite et pourtant faut ce qu'il faut…
Lyane : Juste une qestion, Quand tu mets "Il eut la vision étrange d'une toile d'araignée gigantesque, dont leur bras étaient les fils qui les reliaient les uns aux autres.", c'est une impression qu'il a, où il a entraperçu quelque chose de réel? Une sorte de lien qui unirait tous les étudiants de Poudlard? Ca aurait des implications intéressantes. C'est l'impression que cela lui fait…. Mais… (oui je sais je me la joue à la JKR…) Tu sais que je ne me lasserais jamais de Ellie? Elle a un tel caractère qu'on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre avec elle. Moi, elle ne risque pas de m'ennerver, au contraire. Elle a du piquant, et je trouve ça génial. J'adore sa façon de faire avec Harry. Elle semble avoir compris qu'avec lui, pas besoin de faire dans la subtilité, il faut lui dire clairement les choses. Elle a l'air très réaliste sur le caractère de Harry, c'est vraiment marrant de les voir ensemble. Oui, plus que réaliste…
cemeil : Après avoir relu le chapitre précédent juste pour me faire plaisir, je me suis mise au chapitre 131. on ne s'en lasse pas, hein ? C'est trop mignon la petite scène qu'Ellie fait à Harry... Un moyen d'évacuer la tension? Non. Elle est jalouse. Ca ne se commande pas… Applaudissements pour Harry qui rembarre en beauté Isadora! D'ailleurs, tu les trouves où ces noms, hein? Isadora ? C'est le prénom d'Isadora Duncan, danseuse de ballet très célèbre du début du 19° au destin tellement tragique que ça ressemble à un mauvais roman… C'est un prénom qui m'a toujours interpellé. Comme çà, un badge est perdu... çà me paraîtrait étrange que le professeur rogue retrouve la personne à qui il appartient... Trop facile, n'est-ce pas? Beaucoup trop… Faut juste chercher pourquoi il a été attaqué maintenant. Un avertissement? Peut-être…
Pad : J'ai pensé en lisant le chapitre que tu pouvais très bien faire tomber Poudlard en fait. Ou alors faire tuer Ron, ou Ginny, ou Ellie (ca ce serait vraiment un sale coup ). Pauvre Anthony aussi. Et Rogue est tourmenté ces temps-ci (evidemment, c'est bientot Halloween). C'est pour qd la fameuse nuit? Le prochain chapitre p-e? Ou dans 2-3-4 chapitres? Vite Argh !que de questions ! mais si j'y réponds y aura plus de surprise…
Nobd : Hum, violent, le retour à la réalité… J'ai quelques hypothèses, enfin, une surtout, à propos de cette agression, mais c'est tellement hasardeux que je préfère la garder pour moi pour pouvoir crier plus tard " je le savais !" Hahahha ! oui ce sera plus facile.. C'est très frustrant, parce que j'adorerais que la relation Ellie et Harry soit révélée au grand jour, mais après, bonjour l'enfer pour Ellie, surtout, dans la salle commune de Serpentard. remarque, je vois difficilement comment celle-ci pourrait être plus plombée qu'elle ne l'est déjà… Il n'est pas bon d'être serpentard pednant la guerre, c'est certain ! Non, c'est ce dont ils vont tous se rendre compte… Bref… J'aime bien les cours de nécromancie (c'est bien ça, le nom ?), NARcomancie. Au fait, Hermione, elle est télépathe ? Non seulement perspicace… et préfète en chef…
meredith : Voldemort sait bien que l'ordre du phénix ainsi que harry et ses amis seront prêts pour halloween ; car c'est le jour le plus probable pour lancer l'attaque . Alors , pourquoi ne pas les prendre par surprise avant ? comme ca , ils n'auraient pas le temps de se préparer .. C'est un fait à prendre en compte en effet, mais peut-être que Voldemort à des projets précis pour cette nuit là… Si le préfet en chef a été complètement martyrisé , c'est peut être pour que l'ordre règne encore moins le jour ou ils vont être attaqués ? Toutes les suppositions sont possibles… sinon, mc grégor est franchement stupide avec sa scène de jalousie ..elle le sait très bien que harry s'en fiche de son isadora machinchose ! oui mais la jalousie, ça ne se commande pas… pourquoi ca l'a calmée autant , ginny , de lui dire qu'elle ressemblait a sa mère ? Parce que si tu dis à une fille qu'elle est bien comme sa mère, c'est pas forcément un compliment… en fait , merci beaucoup de répondre aux rewiews parce que j'imagine que ca doit être long , et qu'en plus elle doivent se répéter souvent , et qu'on demande des détails sur la suite alors qu'on va l'avoir dans peu de temps .. mais , en tant que terrible fan ( de ta fic hein ! pas de ginny ! ), je ne peux m'empécher de laisser un ptit mot a chaque chapitre ..! mais ne te gêne pas ! J'adore les petits mots… Non c'est bien de recevoir des reviewes. Prendre le temps d'y répondre aussi. Si jamais je n'avais pas le temps de le faire, je le dirais…
