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Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris… Bonne lecture.


Chapitre 138

Intrusions

- Aide-moi ! implorait la voix douloureuse. Aide-moi…

Harry fermait les yeux avec force. Il ne voulait pas. Il ne voulait pas voir. Et il voyait pourtant, malgré ses yeux fermés et son esprit qui refusait de toutes ses forces de se trouver au même endroit que Peter Pettigrew.

Ce n'était qu'une masse informe qui se tordait sur le sol devant les robes noires qui reculaient à son approche. Il le contemplait avec une délectation que la fureur n'arrivait pas à surpasser. La forme immonde de Pettigrew se tourna vers lui et tendit sa main en argent dans une supplication gémissante.

- Maître… vous seul pouvez m'aider… haletait-il.

- Tu souffres, Peter ? demanda la voix froide dans la tête d'Harry.

- Oui, Maître…

- Le loup-garou t'a mordu, Peter ?

- Oui, Maître…

- Celui que tu m'as assuré avoir éliminé en Roumanie, Peter ?

- Je ne sais pas comment il a survécu, Maître…

- Il doit être plus résistant à la douleur que toi, Peter… Tu n'as jamais supporté le moindre Doloris…

- C'est comme mille Doloris, Maître…

- Tant mieux Peter… tant mieux… Tu m'évites ainsi le désagrément de punir moi-même un incapable comme toi… Tu me fais perdre mon temps Peter….Cette nuit devait être celle de mon triomphe…

Harry sentit monter en lui cette colère qui le brûlait chaque fois. Il résista à l'envie de hurler.

- POURQUOI LA MARQUE NOIRE NE FLOTTE-T-ELLE PAS SUR POUDLARD À CETTE HEURE !

- Je l'ignore Maître….

- Tes créatures ne devaient-elles pas terminer le travail ?

- Je ne sais pas Maître… J'avais trop mal…

Peter Pettigrew rampa sur les genoux jusqu'à toucher l'ourlet de la robe noire.

- Maître… Vous m'avez donné cette main pour vous servir… je vous ai servi avec dévotion, Maître…

Il tendait la main de métal vers celui qu'il appelait Maître, comme pour l'éloigner de lui, de sa peau, de son corps…

- Tu appelles cela me servir, Peter ? Crois-tu que je sois dupe de tes artifices ?

- Maître… Je vous ai retrouvé… Je vous ai ramené, Maître… Je vous ai permis de revenir à la vie… Je vous ai livré tout ce que je savais sur le garçon… J'ai retrouvé la Vouivre que vous cherchiez… J'ai conduit vos serviteurs jusqu'à elle… J'ai réduit en cendres vos ennemis en Europe… J'ai isolé Poudlard et Dumbledore de la magie protectrice qui les entourait… Maître… Maître… je suis le plus fidèle de vos fidèles… Je vous en conjure, Maître… Aidez-moi…

Il brandit son poing d'argent comme une supplique.

- Tu as raison, Peter… oui tu as raison de me rappeler que c'est à toi que je dois d'en être où je suis aujourd'hui… Approche… Approche Peter… Que je mette fin à tes souffrances…

Dans un sursaut de douleur, Peter leva la main. Harry perçut un peu plus loin le mouvement de recul instinctif des Mangemorts. Il voulut partir lui aussi. Il se tendit dans un effort inutile pour quitter l'esprit de Voldemort. Il rejetait cette jubilation qui montait en lui par delà la colère, la fureur, la rage que l'autre ne refoulait que pour garder son empire sur lui-même.

Ellen, aide-moi ! voulait crier Harry. Il songea que s'il sombrait dans l'inconscience, Rogue ne serait plus là pour le ramener.Il fut sur le point de céder à la panique. Il fut sur le point de se dévoiler à Voldemort. Il luttait pour repousser l'esprit de son ennemi et contre lui-même.

Ellen ! Aide-moi… Il ne pouvait plus se battre. Il ne pouvait que sangloter comme un enfant en attendant que Jedusor se rendît compte de sa présence. Quand il aurait tué Pettigrew… quand il aurait lancé l'Avada Kedavra… Harry serait à sa merci. Ellen… aide-moi. Ellen ? Ellen ! Un rire. Son rire comme un poison dans tout son être. Tu es là, mon jeune ami ? Tu viens savourer ma défaite ? Tu crois que je suis prêt à rendre les armes à cause d'un petit contretemps ? Regarde ce que je fais des contretemps… NON ! hurla Harry de toutes ses forces. Non ? Tu voudrais que je l'épargne ? Ce n'est pas charitable, mon garçon. Regarde. Regarde donc comme il souffre. Regarde ce ver de terre se tordre de douleur. Allons, mets toi-même fin à son calvaire. Dis-le… C'est si simple. Deux petits mots… Ecoute ta haine envers lui… Il m'a livré tes parents, Potter… Il les a trahi sans l'ombre d'un scrupule… Ecoute ta haine, Potter… Il n'a cherché qu'à te nuire toute ta vie. Il n'a cherché qu'à nuire à tes amis… Ce n'est qu'un parasite… Un sale rat d'égout couvert de vermine… pourvoyeur de pestilences et de morts… Je tiendrai la baguette… tu prononceras les mots… et c'en sera fini de lui. Tu verras, comme c'est agréable ensuite… On se sent mieux, comme si on s'était soi-même enlevé du cœur une énorme épine… Allons… Potter… je vais vraiment croire que tu souhaites qu'il vive. Je lui retirai sa main qui le fait tant souffrir et à la prochaine pleine lune… ce sera peut-être ton Ellen qu'il déchirera de sa rage bestiale…

Ce rire… Ce rire… Il fallait… Il devait l'éloigner de lui… Rogue serait furieux s'il savait qu'il était incapable de repousser l'esprit de Voldemort. Oui il serait furieux… Mais Harry était si fatigué… Une vague de désespoir l'envahit. Il a tué Remus, songeait-il. Si Voldemort voulait tuer Peter, qu'est-ce que cela pouvait lui faire ? Sous ses yeux ou dans le secret d'un quelconque caveau, quelle importance ? Pettigrew souffrait comme Remus avait souffert… plus encore peut-être.

Mais il n'arrivait pas à en tirer une quelconque satisfaction. Il n'éprouvait qu'une nausée sourde qui lui faisait mal. La douleur prenait possession de son corps tout entier. Son esprit allait exploser. C'était pire que toutes les colères précédentes du Seigneur des Ténèbres. Il ne pourrait y résister. Il avait du mal à l'empêcher d'aller plus loin dans son esprit. Tout son être était tendu à cela. Il ne lui restait plus de forces pour le chasser, ni pour rompre le lien qui les retenait encore l'un à l'autre.

Les mots venaient à sa bouche. Ils s'allumaient dans son esprit. Il les entendait susurrés à son oreille… Avada… Avada… Encore un effort, Harry… Encore un tout petit effort… C'est si facile… Kedavra… Avada… Non ! Non ! Il lui fallait détourner la tête de ce corps immonde. Fermer les yeux…

Mais il ne le pouvait pas. Il avait si mal. Il va mourir de toutes façons… Ce n'est qu'une vermine sans valeur, une créature en sursit… C'est toi qui lui as donné ce sursit et vois ce qu'il en fait… Tu as le droit de prendre sa vie. Tu en as le droit. Elle t'appartient… Il te la doit. Harry serra ses doigts sur une baguette imaginaire. Oui, il te la doit, Harry Potter… Non ! Non ! Il a empêché Bellatrix Lestrange de me tuer ! Pour lui, Harry… C'est pour lui qu'il a tué cette chère et folle Bellatrix… Il te doit toujours la vie de tes parents… et celle de ton parrain… Ce pauvre Sirius Black rendu fou par tant de chagrin et d'années à Azkaban… Et ce bon vieux loup-garou… le triste, généreux et fidèle ami… Tout cela, c'est à lui que tu le dois… La voix doucereuse s'insinuait dans l'esprit d'Harry. Il levait sa main vide et l'autre, il le savait, faisait de même, sa baguette au bout des doigts… Avada… Allez Harry… Avada… Ce ne sont que des mots… Deux petits mots…

La douleur brûlait son âme. Les mots s'imprimaient dans son esprit. Il suffirait de les prononcer pour que cette souffrance cessât. Pour respirer normalement. Pour oublier. Il avait beau fermer les yeux, ses pensées restaient ouvertes à la peur qui émanait de l'assistance cagoulée, au dégoût qu'il sentait sourdre, aux halètements que le supplice tirait de Pettigrew. Aidez-moi… Aidez-moi… Oui, aide-le, Harry… chuchotait la voix glaciale. Mais qui l'aiderait lui ? Qui l'emmènerait loin de cette torture ? Loin de cette tentation à laquelle il n'était pas certain de résister.

Ellen, aide-moi… mais Ellen s'éloignait. Non… Il l'éloignait de lui. De l'autre. Les images déjà effleuraient sa conscience… Non pas Ellen… Voldemort savait comment lui faire mal… il suffirait de tendre la main, de prononcer les mots et il partirait… Il laisserait Ellen tranquille. Il laisserait le souvenir de la jeune fille vivre en paix dans sa mémoire… Ellen… Aide-moi… Sa voix était si douce et son rire bien plus agréable que ces éclats aigres qui perçaient l'âme de mille pointes déchirantes… Et la couleur de son regard qui l'embarrassait parfois sans qu'il sût pourquoi…

Il eut envie soudain de la retrouver. De recommencer à danser avec elle. De lui marcher sur les pieds et de l'entendre rire. De sentir ses bras autour de son cou, la caresse de sa main sur son visage. De l'entendre lui dire que cela allait passerIl envia la douleur de sa cicatrice quand elle touchait son front du bout de ses doigts, quand elle l'effleurait de ses lèvres. Un sanglot monta à sa gorge, comme s'il ne devait plus jamais la revoir, ni sentir l'odeur de sa peau ; ni toucher la soie de ses cheveux… Il oubliait le goût de ses baisers. Non ! Non ! Pas Ellen ! il ne fallait pas le laisser toucher à l'image d'Ellen dans les jardins déserts… il ne fallait pas le laisser souiller la seule chose qui empêchait son cœur de sombrer dans le désespoir et l'amertume.

Ellen ! Une main tendue pour le ramener à la réalité. Il sentit son parfum de fleurs sauvages. Et la douleur qu'il ressentit le tétanisa. Comme un Doloris qui le traversait de toutes parts. Il hurla, ou il crut hurler, ou quelqu'un d'autre hurla peut-être.

Il rouvrit les yeux sur le visage d'Ellen et reprit une inspiration violente, comme s'il venait d'échapper à la noyade. Il était à demi étendu sur le sol du laboratoire d'Hermione. Il était dans les bras d'Ellen. Elle le tenait contre elle, ses deux bras autour de lui. Il reprenait son souffle. Sa tête lui faisait encore mal. Elle lui sourit. Il essaya de faire de même.

- Dis donc, Potter, fit-elle, je sais que je te fais de l'effet, mais à ce point là…

Harry posa à nouveau sa tête contre la chaleur d'Ellen. Il enfouit son visage dans la robe odorante et se laissa bercer au rythme régulier de la respiration lente qui soulevait lentement la poitrine de la jeune fille. Il entendait les battements du cœur d'Ellen et le sien se mit à ce diapason apaisant. Il sentait cette force qui émanait d'elle et dont il avait toujours eu l'intuition. D'où lui venait-elle ? Il n'y avait pourtant aucune certitude en elle. Il ressentait les peurs, les interrogations, la souffrance – les mêmes peurs, les mêmes interrogations, la même souffrance qu'il portait en lui-même. Et il sentait l'espoir diffus qui l'habitait, qui gonflait son cœur d'une vie impérieuse et chassait les hésitations. Qui faisait de chacune de ses craintes une pierre pour cet édifice inébranlable qu'était la foi qu'elle mettait en elle-même, en le monde, en la vie, en lui aussi. Il sentait son amour l'entourer, à la fois violent et tendre. Il sut le bonheur qu'elle éprouvait à être près de lui, à penser à lui, à attendre les moments où ils seraient ensemble. Il comprit qu'on pouvait être aussi heureux à aimer qu'à être aimé. Il comprit que la douleur de l'absence n'avait rien à voir avec l'amour. Il sut qu'elle avait peur de le perdre autant qu'il craignait de lui faire du mal mais qu'elle n'aurait pour rien au monde renoncé aux moments qu'ils avaient déjà partagés.

Et il sut quelle était la place d'Ellen dans cette partie d'échecs permanente qu'était sa vie.

La porte s'ouvrit brusquement. Neville, Hermione, Ron et Ginny se ruèrent à l'intérieur de la pièce.

- Ha… fit Ron. Neville nous a dit qu'Harry avait besoin de nous…

- C'est moi qui l'ai envoyé vous chercher, intervint Ellen.

- Mais apparemment, vous avez trouvé comment régler votre problème… continua Ron.

Harry lâcha Ellen McGregor et s'assit sur le sol. Sa tête tournait encore un peu. Et sa cicatrice le brûlait toujours.

- Ron ! espèce d'idiot ! répondit-il. Viens plutôt m'aider, je ne tiens pas sur mes jambes…

Il tendit une main à son ami et garda celle d'Ellen dans la sienne. Ils l'aidèrent tous deux à se remettre sur pieds.

- Qu'est-ce qui est arrivé ? demanda Ginny inquiète du visage pâle du jeune homme.

- C'est Voldemort, fit Hermione d'une voix étrange.

Et bien que sa question n'en fût pas vraiment une, Harry opina de la tête.

- Il était furieux, n'est-ce pas. Parce que son plan n'a pas marché comme il l'avait prévu… Il attendait un signal qui n'est pas venu…

Harry hocha la tête une fois de plus.

- La Marque des Ténèbres flottant au-dessus de Poudlard…

Ils frissonnèrent tous.

- On l'a réellement échappé belle… murmura Neville aussi pâle qu'Harry soudain.

- Il faut que tu en parles à Dumbledore, affirma Ginny. Je parie que c'était Malefoy qui était chargé de lancer la marque…

- Bien sûr que c'était lui… fit Hermione brusquement. Oui, il faut que tu parles à Dumbledore, Harry. Et toi Ellie, il faut que tu apprennes de quelles sanctions seront frappés ceux qu'on a trouvés en flagrant délit de mutinerie… Tu nous as vraiment tout dit ? Je veux dire sur ce qui s'est passé chez les Serpentard… Tu n'as rien oublié ?

- Pourquoi ? demanda Ellie du bout des lèvres.

- Parce que… répondit fermement Hermione. Malefoy n'a pas lancé le signal convenu et je me demande pourquoi…

- Parce qu'il a compris que la protection de Poudlard tenait toujours… proposa Ellie.

- Peut-être… réfléchit Hermione. Mais je ne crois pas qu'il soit dans le secret… il devait juste attendre un signe de faiblesse de la magie qui fait vivre Poudlard, lancer ses troupes sur l'ennemi désorganisé et lancer la marque dans le ciel pour avertir que la voie était libre…

Elle prit sa tête à deux mains.

- Je suis fatiguée, déclara-t-elle. On verra cela demain. Je vais monter à l'infirmerie prendre des nouvelles d'Anthony et des blessés de cet après midi. Ensuite je repasserai par mon bureau chez les Préfets… On se retrouve demain pour discuter de tout cela… Ron tu prendras ton échiquier avec toi… Nous avons un nouveau jeu à placer désormais… Harry ? Tu vas mieux ? Tu es sûr que tu ne veux pas passer la nuit à l'infirmerie sous la surveillance de Madame Pomfresh ?

Le jeune homme secoua la tête.

- Non, je vais me tenir sur mes gardes à présent… J'étais juste un peu distrait…

- Oh ça ! fit Ron goguenard, tu n'as pas besoin de le préciser…

- Ron ! fit Hermione.

Ellie McGregor se mit à rire.

- Hé là tous les deux ! N'essayez pas de me coller cette histoire sur le dos, hein ! Ce n'est pas ma faute si la moindre émotion forte envoie Potter au tapis !

Elle embrassa Harry sur la joue et lui murmura à l'oreille :

- Si c'est un stratagème pour me faire renoncer à te faire danser au bal de Noël, c'est raté…

Elle ajouta à haute voix :

- Moi aussi je dois partir. Je vais ramener mes ouailles au bercail. A demain, vous tous. A demain Harry.

Elle pencha la tête sur le côté et lui fit un petit signe de la main.

- Si j'étais toi, j'irais quand même voir Madame Pomfresh… dit-elle. Je m'endormirais plus tranquille sachant que quelqu'un veille… si j'étais, toi, bien sûr…

Elle se dirigea lentement vers la porte, suivie de Ginny. Elle se retourna avant de sortir.

- Voilà deux fois qu'une telle chose arrive quand tu es avec moi. J'aimerai assez que t'évanouir entre mes bras ne devienne pas une habitude…

Elle referma la porte sur elle et Ginny au moment où la jeune rousse disait :

- Deux fois ?

- Deux fois ? fit Ron en même temps.

- Laisse tomber, Ron… grogna Harry.

Il frotta son front encore douloureux. Il cessa dès qu'il s'aperçut du regard insistant d'Hermione sur sa cicatrice.

- Il va peut-être essayer de renouer le contact cette nuit, Harry, le prévint-elle. Pour savoir ce qui c'est passé.

- Ça m'étonnerait, grommela le jeune homme. C'est lui qui m'a chassé de son esprit, assez brutalement d'ailleurs… Il ne reviendra pas.

Hermione fronça les sourcils puis soupira.

- Comme tu veux… fit-elle.

Harry l'observa tandis qu'elle se dirigeait vers la porte à son tour. Il était soulagé qu'elle n'insistât pas pour l'emmener à l'infirmerie.

- Je reste avec Harry ? demanda Ron, tout aussi troublé qu'elle n'eût pas donné quelques ordres avant de les quitter.

Elle haussa les épaules.

- C'est peut-être mieux, oui…

Elle sortit sans un mot de plus.

- Elle est bizarre, vous ne trouvez pas…. Fit Neville.

- Elle a eu une journée difficile… dit Ron d'une voix un peu enrouée.

- Oui, comme nous tous… répondit Neville.

- Neville… fit Harry. Remus est mort.

Neville ouvrit de grands yeux et ne put rien faire d'autre que s'asseoir à la table.

- C'est lui que nous avons ramené des souterrains…

La stupeur fit place à la plus profonde incompréhension. Il mit la main dans la poche de sa robe de sorcier et en sortit une tablette de chocolat, de celles qu'on utilise en pâtisserie, à teneur maximale en cacao et d'une taille qui n'aurait pas déplu à Dudley…

- Où as-tu trouvé ça ? fit Ron en tendant la main vers le chocolat.

- Je l'ai acheté à Dean... Sa mère lui en envoie toutes les semaines. C'est moldu… mais c'est bon ! Tu en veux, sers-toi… Je l'avais prévu en cas d'attaque de Détraqueurs…

- Détraqueurs ? répéta brusquement Ron qui croquait déjà dans un énorme carré de chocolat.

Neville rougit un peu.

- J'ai pensé… quand Hermione a parlé d'une attaque de l'école par Vlol… demort que… qu'il pourrait bien emmener des Détraqueurs avec lui… et le chocolat… enfin, vous savez, le Professeur Lupin en avait toujours une ration sur lui…

Harry tendit la main vers la tablette. Remus et le chocolat. Oui, c'était ainsi qu'il se sentait en ce moment même, comme après une attaque de Détraqueurs. Des souvenirs lui revinrent à la mémoire et des larmes aux yeux.

Neville cassa la tablette en trois parts. Il en poussa une vers Harry, l'autre vers Ron et mordit dans la sienne avec vigueur.

- J'ai l'impression qu'on a bien besoin d'un peu de chocolat, les gars… Mangez donc ! Ensuite vous me raconterez où vous avez laissé le professeur Rogue…

La dernière bouchée de chocolat laissa à Harry un sentiment d'écoeurement qu'il n'était pas certain de ne devoir qu'à l'amertume prononcée du cacao. Lui et Ron racontèrent comment ils avaient trouvé la crypte et assisté au réveil de la Vouivre. Comment Rogue avait empêché Dumbledore de prendre sa place. Et comment il s'était allongé sur le gisant magique afin de ne faire plus qu'un avec la pierre. Comment ils avaient, sous les directives de Dumbledore, réactivé les sortilèges de protection à nouveau amplifiés et portés par la magie ancienne que Rogue portait en lui et qu'il avait offerte à l'école. Comment ils avaient repris le chemin de la surface, trouvé Remus qui leur avait appris qu'il avait mordu Pettigrew avant de s'éteindre, et ramené son corps, évitant ainsi les questions sur l'absence du Professeur Rogue.

- J'imagine fort bien, en effet, dit Neville, qu'il vaut mieux qu'on croie Rogue mort que de dévoiler les secrets de la protection de Poudlard…

Il toussota, un peu gêné.

- Mais vous pouvez me dire le reste, vous savez, je n'en parlerai à personne… pas même à Luna si vous le voulez… Bien qu'elle se moque de savoir ou pas… et puis si elle racontait des choses de ce genre personne ne la croirait… Personne ne croit jamais ce qu'elle dit d'ailleurs…

- De quoi parles-tu ? demanda Ron vaguement inquiet.

Neville rougit un peu.

- Hé bien… on a parlé de la Vouivre avec Luna, et des paroles du Choixpeau ces dernières années. D'après lui, lorsque Salazar Serpentard a quitté l'école, c'était pour mettre en échec ses trois anciens amis et leurs tentatives pour protéger Poudlard… Or, quel rapport le départ de Serpentard pouvait-il avoir avec la Vouivre ? Je veux dire : quelle importance cela pouvait-il avoir que Salazar parte puisque la Vouivre était là pour protéger l'école ?Cela n'avait pas de sens… Jusqu'à ce que Luna pense à retourner la question : quel rapport la Vouivre avait-elle avec le départ de Salazar ? Ils étaient quatre à avoir créé l'école. Ils devaient être quatre à la protéger. Le départ de Serpentard, pour être ressenti comme une catastrophe, devait causer un manque à cette protection. Jusqu'à ce que la Vouivre décide de prendre la place de l'absent… Ils étaient là-bas aussi, n'est-ce pas… Godric Gryffondor, Rowena Serdaigle et Helga Poufsouffle…

Neville les regardait avec des yeux avides. Ron et Harry l'observaient avec stupeur. C'était d'une clarté si évidente. Comment n'y avaient-ils pas pensé eux-mêmes ? Ce n'était pas étonnant qu'Hermione eût découvert la vérité avant tout le monde.

Harry hocha la tête :

- Oui, ils étaient là-bas… Ils semblaient des statues de pierre, comme dans les tombeaux anciens. J'ai cru qu'ils étaient enterrés là, mais nous nous sommes aperçus qu'ils étaient toujours vivants et que c'était leur magie qui protégeait Poudlard depuis des siècles.

Il y eut un silence impressionné puis Ron se mit à rire, un peu nerveux.

- Vous savez quoi ?... Un jour, j'ai dit à Hermione qu'elle ne serait jamais son assistante parce que Rogue finirait ses jours à Poudlard et que son esprit errerait à jamais dans les cachots pour tourmenter les élèves jusqu'à la fin des temps…

Neville sourit. Harry fit une grimace.

- Je crois que tu devrais éviter de le lui rappeler… conseilla-t-il.

Neville hocha la tête.

- Je crois que la disparition du Professeur Rogue va causer pas mal de remous dans l'école, en effet…

- Qui croyez-vous qui va le remplacer ? demanda Ron.

Harry et Neville haussèrent les épaules en même temps.

- Ça devrait être moins difficile que de trouver un professeur de Défense contre les Forces du Mal… risqua Harry.

- De toutes façons, question personnalité, on peut difficilement trouver pire que Rogue…

- Ça, j'en suis moins sûr ! répliqua Harry. Tu sais ce qu'on dit : on sait ce qu'on perd, on ne sait pas ce qu'on prend…

- Oui… fit Ron, mais je ne crois pas qu'on puisse tomber sur pire que lui… puisque Ombrage a déjà eu sa chance et qu'elle n'est pas prête à revenir à Poudlard… En tous cas… Il ne sera jamais professeur de cette matière, mais lui qui espérait consacrer sa vie à la Défense contre les forces du Mal, il va être servi…

- Ha oui… fit Harry. Vu sous cet angle… c'est peut-être pour cela que Dumbledore l'a laissé faire…

Neville croqua son dernier carré de chocolat. Il soupira et déclara qu'il était temps de rejoindre leur dortoir pour terminer enfin cette journée de fou. Il se leva en baillant et s'adressa à Harry qui ne comprit rien à ce qu'il lui dit.

- Quoi ? fit-il.

- Je disais : la prochaine fois que tu occuperas le labo, pense à avertir… Là, c'est vrai, je suis tombé au moment adéquat… mais une autre fois, n'importe qui pourrait arriver à un moment plus… critique.

- Neville… bougonna Harry.

Ron se pencha à l'oreille de son ami, tandis que Neville quittait la pièce en riant.

- C'est vrai que tu t'es évanoui deux fois ? Elle embrasse si bien que ça ?

- Ron tu avais promis ! lui rappela Harry en se levant de table à son tour. Et d'abord, on s'embrassait pas. On dansait…

- Et la première fois ?

- La première fois, c'était le jour où on a retrouvé Malefoy et Maugrey morts… C'était le jour où la prophétie a fait la une de la Gazette… Il était furieux et en même temps il était vraiment très content… J'ai pu échapper à sa vigilance cette fois, mais j'ai eu beaucoup de mal. Cette fois, je n'ai pas réussi à m'éloigner de lui. C'est lui qui m'a chassé de son esprit…

Ron le regardait avec étonnement.

- Je te parle de ta petite amie et toi tu me réponds Voldemort… Tu es sûr que tu vas bien ?

-Heu… fit Harry. Tu ne me parlais pas d'Ellen, tu me demandais quand je m'étais évanoui… enfin, quand j'avais à nouveau eu un contact avec Voldemort… et les deux dernières fois c'était quand j'étais avec Ellen… C'est tout… Ça n'a aucun autre rapport… n'est-ce pas ?...

- Ben… ce que j'en disais moi… Tu sais bien que je ne dis que des bêtises de toutes façons…

- Non, tu as dis que je m'étais laissé distraire…

- Ha non ! c'est toi qui l'as dis !

Il y eut un silence gêné.

- Tu crois que je devrais aussi en parler à Dumbledore ? demanda Harry d'une voix blanche.

- Je ne sais pas, dit Ron. C'est sûrement une coïncidence…

Harry se mit à ricaner.

- Oui, voici des lustres que je n'ai pas de nouvelles de Voldemort et il choisit de se manifester justement quand je suis avec Ellen ! Drôle de coïncidence tu ne crois pas…

Ron haussa les épaules.

- D'un autre côté, c'est pas non plus tous les jours qu'on retrouve Malefoy et Maugrey morts… et c'est pas tous les jours non plus qu'on déjoue les plans du Maître des Ténèbres pour prendre Poudlard d'assaut… Et il faut dire que tu es plus souvent avec elle depuis quelques temps.

- C'est un reproche ? demanda Harry un peu agressif.

- Non… se défendit Ron avec maladresse. Je dois dire qu'Hermione et moi, on t'a un peu laissé tomber…

Harry se sentit mal à l'aise.

- Non, ce n'est pas vrai. Vous êtes là quand j'ai besoin de vous. C'est moi qui ne suis pas certain d'être le meilleur des amis…

Ron haussa à nouveau les épaules.

- Tu sais Harry, on devrait aller dormir. On réfléchira demain. Et puis… Et puis Hermione va nous expliquer la situation et on comprendra tous les tenants et les aboutissants des évènements d'aujourd'hui…

Harry s'efforça à sourire.

- Tu as raison… tu as mille fois raison. Demain, la nuit d'Halloween sera terminée et nous pourrons tous souffler ! Après tout, quoi de plus normal que Voldemort soit furieux ? Nous avons tout de même fait échoué le plan de toute sa vie ! Et nous savons que plus il est furieux moins il a de contrôle sur lui-même… C'est tout à fait normal que ma cicatrice me fasse un mal de chien et que le moindre relâchement de ma vigilance me connecte directement à l'esprit de cette crapule.

- Et il faut dire aussi que McGregor est une distraction qui accapare toutes les facultés…

- Très drôle Ron…

- Heu… je ne voulais pas être spécialement drôle…

- Je le sais Ron…

- N'empêche qu'elle a meilleur caractère que je ne le croyais, parce que si c'était moi qui m'étais évanoui deux fois dans les bras d'Hermione, tu peux être sûr qu'elle l'aurait pris sur un autre ton…

- Oui, mais c'est parce que moi, la première fois qu'on s'est embrassés, je ne suis pas parti en courant…

- Tu as embrassé Hermione !

- Mais non : Ellen !

- Ah !... Très drôle Harry…

- Je sais Ron…

Mais aucun des deux n'avaient envie de rire. Ils étaient fatigués, hébétés et incertains… Ils n'avaient plus conscience de ce qu'ils disaient, ni de ce qu'ils entendaient. Ils parlaient pour ne pas que le silence les laissât seuls avec leurs pensées.

- Je suis désolé, Ron… Commença Harry. Je ne voulais pas…

- Laisse tomber, Harry, grogna Ron. Je ne faisais pas non plus attention à ce que tu disais…

Ils sortirent dans le couloir et prirent le chemin de la Tour de Gryffondor en silence. Ginny achevait de rompre le contact de la cheminée de la salle commune.

- Alors ? questionna son frère. Que disent les jumeaux ?

Ginny soupira.

- Ils sont déçus… ils espéraient montrer ce soir de quoi l'AD était capable.

Harry sourit un peu amèrement.

- Et comment va Dennis ? demanda-t-il à son tour.

- Lui aussi était déçu, répondit Ginny.

- De n'avoir pas de prétexte pour venir te voir ? se moqua Ron.

Elle haussa les épaules.

- Ils ont tous très envie de se battre… S'entraîner ne leur suffit plus. Ils parlent de mener des actions en parallèle avec les forces de l'Ordre… d'intervenir sur des attaques de Mangemorts…

- Ils sont fous… murmura Ron.

- Peut-être pas… fit Ginny. Après ce soir, on peut être certains que Voldemort n'en restera pas là… Souvenez-vous, quand nous avons évité les attentats du mois de juin… il a aussitôt attaqué Pré-Au-Lard…

A nouveau un frisson glacé s'empara d'Harry. Il ferma son esprit à toute pensée. Des milliers de chemins et les conséquences qui naissaient de chacun des actes réfléchis ou non… Hermione entra à son tour. Elle regarda un instant ses amis depuis le bas de l'escalier qui menait aux dortoirs des filles. Puis elle monta lentement, sans un mot ni un regard de plus.

Ginny quitta les garçons peu après. Ron et Harry rejoignirent leur chambrée. Neville, Dean et Seamus les attendaient.

- Alors ? fit Dean. C'est donc vrai que Rogue est mort ?

Personne ne répondit. Harry et Ron commencèrent à se déshabiller en silence.

- Vous croyez que Dumbledore va trouver un nouveau professeur de Potions rapidement ? insista Seamus.

Du même geste, Ron et Harry tirèrent le rideau de leur baldaquin. Ils échangèrent un regard et un sourire triste.

- Bonne nuit Harry, fit Neville. Bonne nuit Ron.

- Bonne nuit Neville, répondirent les deux garçons sur le même ton las.

Ils entendirent Seamus bougonner et Dean lui dire qu'ils en sauraient plus le lendemain.

Harry s'étendit sur son lit. Il ôta ses lunettes et frotta ses yeux et son front. Qu'aurait dit Remus d'une journée et d'une nuit pareille ? Mais Remus n'était plus là… La Cabane Hurlante resterait vide ce soir. Qui veillerait sur lui dans la sombre obscurité du laboratoire de Rogue où ils l'avaient laissé ? La nuit et le froid, voilà tout ce que lui et Rogue avaient gagné pour toute récompense. L'oubli de leur nom et de leur existence même. Harry eut froid soudain. Il s'enroula dans la couverture, encore tout habillé mais il n'eut pas plus chaud. C'était un frisson qui venait de l'intérieur. Le froid était au plus profond de lui et lui faisait mal. Ce n'était pas la douleur ordinaire. C'était à nouveau le vide qu'il ressentait, un grand vide, froid et enténébré, où sombraient tous ses espoirs. Le souvenir d'Ellen ne suffisait pas à le réchauffer.

Il ferma les yeux et se pelotonna dans les couvertures. Et plus il recherchait la chaleur, plus elle le fuyait. Les images se succédaient – Palatine qui se décomposait sous leurs yeux ; Rogue statufié ; Remus qui se transformait devant eux ; les yeux des Gerbilloises clignotants dans le noir ; ceux de Remus grand ouverts sur la lumière artificielle ; le visage d'Ellen quand il était revenu avec McGonagall, son visage encore quand il avait repris connaissance. Et son visage encore quand elle avait exigé de lui toute la vérité. La vérité ! La vérité, c'était qu'il voulait pleurer sur Rogue et Remus et qu'il n'arrivait qu'à pleurer sur lui-même. La vérité c'était qu'il voulait Ellen près de lui et qu'il savait qu'elle le rendait vulnérable.

Il y eut un frémissement sur le matelas et une légère lumière attira l'œil d'Harry vers le pied de son lit. Il se redressa toujours enroulé dans la couverture. Dobby se tenait debout sur les draps, un vêtement sur le bras.

- Harry Potter est rentré ! s'exclama l'elfe à voix basse et soulagée. Dobby a eu très peur quand le Professeur Dumbledore lui a demandé de s'occuper du corps de Remus Lupin. On dit dans les cuisines que le Professeur Rogue aussi est mort… Oh oui ! Dobby a eu très peur pour Harry Potter.

Harry s'assit plus confortablement et fit signe à Dobby d'approcher un peu. A pas prudents, l'elfe avança jusqu'à se trouver tout près du jeune homme.

- Tu es resté auprès de Remus ? chuchota Harry.

L'elfe hocha la tête.

- Je suis allé chercher des vêtements dans la Cabane, murmura-t-il d'un air de conspirateur accentué par ses grands yeux inquiets. J'ai rhabillé Remus Lupin et je l'ai transporté dans l'appartement de Severus Rogue.

- Qui est avec lui en ce moment ? demanda Harry avec émotion.

Dobby se tordit les mains.

- Ooooh ! Dobby… Dobby devrait être là-bas… Dumbledore a dit que Dobby devait rester avec Remus Lupin jusqu'à ce qu'il revienne… Mais Dobby voulait voir Harry Potter… il voulait savoir si Harry Potter allait bien… et il voulait lui rendre ceci…

Il tendit le vêtement qu'il tenait sur son bras et Harry reconnut la cape d'invisibilité.

- Merci Dobby, murmura Harry en prenant la cape.

Il la serra contre lui.

- Dobby va retourner là-bas…

Harry esquissa un sourire. Dobby n'avait manifestement pas très envie de retourner là-bas

- Tu sais, Dobby, Remus a l'habitude de la solitude…

- Mais Dumbledore a dit que Dobby devait rester pour surveiller que personne ne vienne troubler son repos…

Pour que personne ne vînt surtout se rendre compte que ce n'était pas Severus Rogue qui reposait dans la chambre spartiate de l'appartement, songea Harry.

- Va, Dobby… tu as raison, si Dumbledore l'a demandé, c'est que c'est important.

Dobby hésita quelques secondes, murmura un « Bonne nuit, Harry Potter… Dobby a eu très peur, mais tout est fini maintenant… »

Il claqua des doigts et disparut. Harry roula sa cape en un paquet moelleux et doux et se recoucha. Il posa sa joue sur le tissu soyeux et rabattit la couverture sur lui. C'était tout ce qu'il restait de son passé, cette cape, une carte magique et des coupures de journaux que McGonagall conservait pieusement dans son bureau. Et une femme aigrie avant l'heure qui devait être en train de le maudire de tout son être…Remus avait raison. Personne ne pourrait lui parler de ses parents de la manière dont il eût voulu entendre parler d'eux. Il resterait dans l'ignorance de cette vérité qu'il n'avait jamais autant cherchée que depuis qu'il la sentait lui échapper.

La vérité, c'était que les portes s'étaient fermées sur le passé et qu'il ne lui restait qu'une seule alternative : aller de l'avant, s'il ne voulait rester à la croisée des chemins. Vers un avenir qu'il n'avait pas hâte de voir se réaliser.

La vérité, c'était que loin d'être terminé, tout ne faisait que commencer.


Je n'ai pas le temps de répondre à tous les reviewes. Je vous remercie tous pour vos longs commentaires…

Kareja : mais ellen était un peu bête de lui demander de danser après ca, non? Non, elle n'est pas bête du tout…

Aurag : La fin de ce chapitre est vraiment sadique... oui mais je suis sadique… ! Tu as du t'en rendre compte depuis quelques chapitres…

NamyothisJe ne peux répondre à ta très longue review mais :
- PS: je vais passer pour une crétine, mais c'est quoi une Mary-Sue? Un personnage parfait, qui est fait tout, comprend tout, régle tous les problèmes à la place des héros… Si tu as le temps, va sur TWWO sur le forum (coté des fanfictions) et tu auras la définition de la Mary Sue…

Alixe : Cela dit, c'est vrai ça, elle comptait faire quoi Hermione en descendant dans les souterrains ? Elle pensait pouvoir arrêter le réveil de Palatine ? Une solution qui fait partie du secret ?(dis moi juste si tu vas répondre à ma question plus tard dans le récit). Oui tu le sauras un peu plus tard, mais il faudra attendre un peu quand même….

Ayako : maintenant, qqui va prendre la place de Sev? (il a déjà toute mon antipathie le pauvre) C'est là tout le problème…)

Voldemort : Merci pour ton long commentaire. 4 jours ? c'est un record !
P.S.: Pourrais tu s'il te plait me dire quels sont ( à peut près) tes jours où tout les combiens de temps tu publis. Je publie un chapitre par jour. Avec quelques perturbations ces derniers temps il est vrai, mais j'essaie de me tenir à ce rythme. Si je devais en changer, je préviendrais, bien sûr. Tu n'auras pas à porter la marque, ni même à embrasser Rusard… Miss Teigne peut-être… encore que…

Merci à tous. Vraiment. Peut-être à demain… Je fais mon possible…