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Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris… Bonne lecture.


Chapitre 148

Une Question de Confiance

….

Harry posa la Carte sur ses genoux tandis qu'il prenait sa baguette.

Il jeta un regard par-dessus son épaule, fit signe à Ellie de se rasseoir et prononça la formule. La carte s'anima aussitôt.

- Woua ! fit Ellen. D'où sors-tu ça… ?

Elle avança la main vers la carte jaunie. Harry tapa sur le bout de ses doigts du bout de sa baguette.

- Décidemment… tu es un garçon plein de surprises… Comment ça marche ?

Elle s'installa près d'Harry, curieuse et attentive à chaque geste du jeune homme. Harry déplia la carte et chercha les quartiers des Serpentard. L'étiquette de Bulstrode faisait apparemment les cent pas dans le dortoir des filles. Il la montra à Ellen.

- Voilà, elle est là, ta Bulstrode… Loin de Wilford… Tu vois, pas la peine de te ronger les sangs…

- Et Wilford ? voulut savoir Ellen, le menton sur l'épaule d'Harry. Si ça se trouve il est déjà estourbi dans un coin des cachots…

Obligeamment, Harry tourna la carte vers elle pour lui désigner la salle commune.

- Il est là, Wilford. Avec Nott… S'il était mal en point, tout le monde s'en serait aperçu non ? Tu es rassurée ?

Il garda la carte ouverte sur ses genoux et passa le bras sur les épaules d'Ellen.

- Tu vois, on peut surveiller ensemble ces deux imbéciles, tout en restant au chaud devant la cheminée de la salle des Quatre Maisons.

Elle attira vers elle le parchemin vieilli.

- Qu'est-ce que Wilford fiche avec Nott ? demanda-t-elle.

- Là, tu veux en savoir trop ! La carte nous dit où se trouvent les gens, pas ce qu'ils font ! Et puis Wilford, il est toujours fourré avec Malefoy ces derniers temps… et comme Nott… hum… est l'éminence grise de ce dernier… ce n'est guère étonnant.

- Oui… admit Ellen. Et on peut savoir où il est, Malefoy, en ce moment ? insista-t-elle.

- Oui, soupira Harry. On ouvre la carte en grand et on suit à la trace toutes les étiquettes…

Ellen semblait très intéressée. Elle prit la carte entre ses mains et l'étudia de près. Elle se mit à rire.

- Regarde on est là… dit-elle.

Elle montra deux étiquettes accolées dans la salle des Quatre Maisons.

- Et qu'est-ce que ça donne quand on s'embrasse ?

Elle posa ses lèvres sur la joue d'Harry, un œil sur la carte. Leurs deux étiquettes ne bougèrent pas.

- Tu as raison, on voit où on est mais pas se qu'on fait… Et Weasley et Granger, ils sont chez les Préfets… McGonagall est chez Trelawney… Et Rusard est chez lui… Regarde… Miss Teigne… Oh regarde donc… elle piste Malefoy qui rôde dans les escaliers… Et le chat de Granger est là également… Mais qu'est-ce qu'ils lui trouvent ? On n'a pourtant pas mangé de poisson au petit déjeuner…

Elle semblait fascinée et Harry s'amusait de la voir tourner et retourner la carte en tous sens pour mieux suivre le cheminement de leurs camarades et professeurs… Elle revint au dortoir des filles de Serpentard. Bulstrode était toujours dans sa chambre. Ainsi que Wilford dans la salle commune. Elle tapota un instant sur l'étiquette de Nott, l'air un peu absent. Puis elle fit un sourire à Harry, l'embrassa à nouveau sur la joue et changea de secteur.

- On peut vraiment tout voir sur cette carte ? Même les quartiers des Professeurs ? Et le bureau de Dumbledore ?... C'est une vraie mine d'or… ajoutée à ta cape d'invisibilité…

Elle murmurait comme pour elle-même. Elle releva la tête, un éclat complice au fond des yeux.

- Je comprends… oui… Je comprends à présent comment un empoté comme toi n'a pas écopé de plus de retenue… j'avais bien compris, à ce que m'avait raconté Ginny, qu'il y avait un mystère sur ta manière d'échapper à Rusard et Compagnie… Mais j'étais loin d'imaginer quelque chose d'aussi parfait… Tu t'imagines ! Avec ça, ta cape d'invisibilité ou un sortilège de Désillusion, et les mots de passe de l'école… mais tu pourrais faire ce que tu veux !

Harry se pencha à son oreille.

- Je sais… dit-il en confidences… Mais à part pour aller voler des sucreries chez Zonko à Pré-au-Lard, ou des bièraubeurres sous le nez de ces pauvres Elfes de Maison… qu'est-ce que je pourrais bien en faire ?

- C'est vrai, murmura Ellie. Je t'aurai bien donné le nouveau mot de passe de Serpentard, mais tu te ferais repérer aussitôt en arrivant… et franchement, embrasser l'homme invisible dans notre salle commune… Ce serait émoustillant un moment, mais fort lassant à la longue… Tu n'es pas d'accord avec moi ?

Harry secoua la tête. Il s'adossa à la banquette. Etait-ce l'effet du feu dans la cheminée ou à cause du sourire revenu sur les lèvres d'Ellen ? Il se sentait bien mieux que quelques minutes auparavant. Et Ellen aussi apparemment.

- Tu as de ces idées parfois… lui sourit-il.

- Ne me dis pas que tu n'as jamais songé à ça Harry… Ne me dis pas que tu n'as pas conscience du pouvoir que tu as entre les mains… Tu peux aller partout où tu veux, Harry… Il te suffit de connaître les mots de passe… Un super Préfet en Chef avec encore plus de pouvoirs !

Harry commença à rire de son enthousiasme exalté.

- Tu n'as même pas besoin des mots de passe ! Lui confia-t-il avec une certaine suffisance. Ils s'inscrivent tous seuls sur la carte quand tu arrives devant…

Il s'interrompit soudain sérieux et se redressa sur la banquette.

- Oh bon sang ! s'exclama-t-il à voix basse. Mais qu'est-ce qu'on est bêtes !

- Parle pour toi ! répondit la jeune fille un peu désarçonnée. J'ai dit une bêtise ?

- Non ! s'écria Harry.

Il se pencha vivement vers elle pour lui voler un baiser :

- Bien au contraire !

Il lui prit la carte des mains et replia le parchemin. Il le rendit muet d'un coup de baguette avant de le mettre dans sa poche.

- Viens, il faut qu'on voie Hermione ! dit-il avec empressement.

- Mais… et je fais comment pour surveiller Bulstrode maintenant ?

- Bulstrode est le cadet de mes soucis, Nell !

Il était déjà derrière la banquette et lui tendait la main avec impatience. Il saisit la sienne et l'entraîna vers la sortie.

- Harry !

Harry se retourna pour voir Ron bondir dans l'escalier jusqu'au Hall… Il ne lui laissa pas le temps d'ouvrir la bouche.

- Hermione est toujours chez les Préfets ? le coupa-t-il brutalement.

Ron grimaça :

- Avec Algie Londubat… Elle récupère les livres de Rogue…

Harry rebroussait déjà chemin d'un pas ferme vers le couloir du Rez-de-chaussée, Ellen toujours accrochée à sa main.

- Hé ! Harry ! lui cria Ron. Dean et Parvati sont réapparus ! Tu ne veux pas savoir ce qu'ils ont à dire ?

Harry revint vers Ron.

- Je suis ravi de les savoir sains et saufs, Ron, mais je crois que nous aurons droit au récit de leur aventure des dizaines et des dizaines de fois avant le repas du soir… Il faut qu'on voie Hermione… Et peut-être même Dumbledore ! Parce que ça pourrait recommencer…

- Quoi ? fit Ron soudain inquiet du visage grave de son ami.

Il interrogea Ellie du regard et celle-ci lui répondit d'un mouvement des épaules et des yeux qu'elle n'en savait pas plus que lui.

Mais Hermione arrivait, pressée, comme à son ordinaire, l'air préoccupé, plus décoiffée que jamais.

- Ah ! vous voilà ! s'exclama-t-elle du plus loin qu'elle les vit. Ron ? Tu as pu voir McGonagall ? J'ai parlé avec le professeur Londubat et…

Elle s'interrompit brusquement.

- Harry ? Qu'est-ce que tu as ? Il s'est passé quelque chose ?

Harry avait brutalement pâli. Il chancela et Ellen sentit la main du jeune homme qui glissait de la sienne. Il tendit le bras vers la rampe de l'escalier. Il ne devait pas flancher. Pas maintenant. Pas de nouveau… Il savait ce qu'Il voulait lui montrer. Il s'en doutait du moins. Entre toi et moi, Tom… Rien qu'entre toi et moi ! Mais il savait que ce n'était qu'à moitié vrai. Il savait que si ses amis les plus proches étaient désormais hors d'atteinte des Mangemorts de Voldemort, ou des Détraqueurs, il existait des milliers de personnes sur qui Voldemort pouvait exercer sa vengeance. Des gens innocents… ignorants même de l'enjeu qu'ils représentaient… Le monde sorcier n'était pas seul en danger, le monde des moldus l'était également…

Harry ne put empêcher ses jambes de se dérober sous lui. Il s'assit sur les marches. Il savait que Ron et Hermione et Ellen faisaient de même. Il entendait le bruit autour de lui. Il essayait de reconnaître les voix, pour garder contact avec la réalité. Sa réalité. Celle de Poudlard. Car celle que voulait l'obliger à voir Voldemort existait également. Il luttait. Le bras de Ron autour de ses épaules. Et la main d'Ellen dans la sienne. La voix d'Hermione. Quoi qu'il te montre, Harry… quoi qu'il te montre, ce n'est pas vrai… Pourtant, c'était la vérité. Les images se superposaient à celle du Grand Hall. On se battait. Des cagoules partout et des éclairs rouge et vert en tous sens. Il ne fallait pas qu'il cherchât à reconnaître les visages. Il fallait les tenir éloignés de son esprit. Sa main serrait celle d'Ellen. Et le rire de Voldemort. Tu peux l'appeler à l'aide, Potter… Ni elle ni toi n'aiderez ces gens… ces pauvres gens qui meurent à cause de toi… Entre toi et moi ? Es-tu certain de cela ? Pauvre et si stupide Potter… Si c'est vraiment entre toi et moi, qu'attends-tu pour venir à moi ? Combien devront mourir avant que tu te décides à m'affronter ? Je t'attends Tom… Viens à moi !... Non, Tom… Tu le sais comme moi… C'est ici que tout doit finir… Ici où tout a commencé… A Poudlard…

Le rire encore. Et les combats en surimpression sur les murs du Hall. Poudlard… Je ne donne pas cher de son existence après que mes terrifiants alliés s'y soient rendus une fois de plus… Crois-tu que cette école soit encore un refuge pour toi et tes amis… Et toi Tom ? Pourquoi crains-tu donc tant d'y revenir ?

La voix d'Hermione qui l'appelle. La main d'Ellen qui serre ses doigts à lui faire mal. Le rire de Voldemort. Les visages dans la bataille. Chasse-le, Harry… Chasse-le… Entre toi et moi Tom ! Entre toi et moi !

- Qu'est-ce qui se passe ?

La voix de Ginny. Le visage de Neville qui s'interpose devant une cagoule sombre.

- Harry, regarde moi !

La main d'Ellen sur sa joue. Les bruits des combats s'éloignent. Le rire se fait plus aigre et blessant. Entre toi et moi ? Tu triches Potter… Tu triches...

L'angoisse autour de lui était presque palpable. La main d'Ellen était toujours sur son visage et le forçait à tourner la tête vers elle. Il ne se tenait droit que grâce au bras de Ron dans son dos. La voix d'Hermione lui demandait s'il allait bien. Ginny et Neville s'étaient accroupis à ses pieds, sur la première marche de l'escalier.

- Tu es tout pâle… dit le jeune Londubat, tout aussi blême que son camarade.

- Tu as réussi à conserver ta connaissance, répétait Hermione surexcitée.

- Qu'est-ce qu'il te voulait ? s'énervait Ginny. Qu'est-ce qu'il voulait que tu voies ?

- Harry ? Ça va ? s'inquiétait Ron.

Ellen le regardait au fond des yeux. Harry ferma les paupières quelques secondes. Il mit sa main sur celle de la jeune fille toujours sur sa joue et la fit glisser jusqu'à ses lèvres.

- Merci, leur dit-il dans un souffle.

- De… de quoi ? toussota Neville.

- De ne pas me laisser tomber malgré tout…

- Tu veux du chocolat ?

Harry se retourna vivement. Derrière lui, assise sur la marche au-dessus, Luna lui tendait une demi tablette.

- Tu étais là aussi ? demanda-t-il

- Bien sûr… fit Ginny avec un sourire. La Fronde Pottérienne au complet !

Elle repoussa Hermione et s'assit auprès d'Harry. La Préfète en Chef fronça les sourcils et Harry fit une grimace qu'il voulait sourire.

- Il m'a montré des combats au Ministère… murmura-t-il. Et je crois que c'est la réalité qui se joue en ce moment…

Hermione hocha la tête.

- C'est ce qu'a dit le professeur Londubat, confirma-t-elle sur un ton bas. Les Aurors et les membres de l'Ordre sont sur le terrain… Il a envoyé ses mangemorts partout sur Londres. Et chez les moldus aussi…

Elle frissonna avant de se reprendre et de demander à Harry quel théâtre des opérations Voldemort avait choisi de lui dévoiler.

- C'était le Ministère, répondit le jeune homme dans un souffle. Je crois que c'était le Hall du Ministère… il y avait la fontaine, mais sans la statue… Oui c'était bien le Ministère avec tous les portraits vides…

Il prit une grande inspiration et se mordit les lèvres. Il n'osa regarder ni Ginny ni Ron lorsqu'il ajouta.

- Je crois… qu'il y avait Percy…

Il sentit le bras de Ron quitter ses épaules dans un geste raide. Ginny changea de visage.

- Percy ? fit Ron d'une voix presque aigue. Mais qu'est-ce qu'il faisait là-bas… On est dimanche…

- Il est au service du Réseau de Cheminette… murmura Ginny d'une voix blanche. Il était de service ce week-end… C'est comme ça qu'il a pu nous connecter avec les jumeaux pour le soir d'Halloween…

Elle leva les yeux vers Harry.

- Est-ce… Est-ce… qu'il allait bien ?

- Aussi bien qu'on le puisse quand des tas de cagoulés avancent vers toi leur baguette levée…

- Mais c'est peut-être quelque chose qu'il voulait que tu voies….

La voix de Ron était presque inaudible.

- Tu crois vraiment ? demanda Hermione plus dure. Tu crois vraiment que Voldemort pense que Harry va se précipiter au Ministère pour sauver Percy des Mangemorts ?

Harry leva la tête vers Hermione. Il la détestait de parler ainsi. Et il savait qu'elle avait raison. Voldemort connaissait ses points faibles, il l'avait dit lui-même. Il frotta ses yeux et son front. Il ne sentait plus la douleur. Elle faisait partie de lui. A tel point qu'il s'étonnait de ne pas avoir mal, les rares fois où sa cicatrice se faisait oublier.

- Non, continuait Hermione. Il veut juste le narguer encore… pour insinuer que tout ce qui arrive est sa faute…

- Et le pire, l'interrompit Ellie McGregor dans une grimace, c'est qu'Harry est assez bête pour le croire…

Rusard passa dans le Hall. Il traversa le grand vestibule sans un regard pour les élèves. Il avait l'air hébété et marchait droit devant lui.

- Il a reçu le Baiser d'un Détraqueur ? demanda Luna.

- Non, il a eu très peur… il ne peut même pas essayer de se défendre contre eux… murmura Neville. A propos… Vous avez vu qu'Hagrid à une nouvelle baguette ?

- Oui, répondit Hermione. Cela fait un moment. Il a reçu sa lettre l'autorisant à porter la baguette il y a un mois de cela… Mais il ne voulait le dire à personne avant de s'être entraîné d'abord… Il voulait faire une surprise à tout le monde. Remus lui a donné quelques cours et moi aussi…

Elle parlait sur un ton distrait, son regard attentif fixé sur Ron. Elle tenait Ginny contre elle. Les deux Weasley étaient défaits. Ellen donna un coup de coude dans le genou de Ron.

- Hé Weasley… dit-elle. Fais pas cette tête… Ton frère trouvera bien le moyen d'assommer ces abrutis de mangemorts à coup de décret interdisant l'intrusion dans les locaux du ministère sans invitation préalable…

- Hé McGregor… répondit faiblement Ron. On voit bien que ce n'est pas ton frère qui est là-bas…

- Ron ! firent en même temps Harry, Hermione et Ginny qui sursauta entre les bras de la Préfète en chef.

Ron blêmit autant qu'Ellen.

- Je… Je… balbutia-t-il. Je suis dé…

Il se leva d'un bond et courut vers le couloir du rez-de-chaussée la main sur la bouche.

- Je voulais juste… commença Ellen à son tour.

Elle tendit la main à Ginny. Son amie la prit et la serra dans les siennes au-dessus des genoux d'Harry. Elles luttaient toutes les deux contre les larmes. Luna glissa jusqu'à Neville et s'assit près de lui. Elle montra cependant le visage d'Ellen.

- Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-elle.

Ellie cacha sa joue dans un réflexe inutile. Elle n'eut pas besoin de répondre. Elle fit taire Hermione d'un regard de défi.

- Ça ne leur a pas suffit de te lancer ce sortilège ? grommela Neville. Qui est-ce qui t'a frappé ?

Un demi sourire vint tordre la bouche de la jeune fille.

- Pourquoi ? Tu es prêt à me venger ? se moqua-t-elle.

Sa voix toutefois n'était pas aussi assurée qu'à l'ordinaire.

- Et puis, on ne m'a pas frappée… techniquement parlant…

Elle jeta un coup d'œil sur Hermione qui rougit.

- Tu aurais du me demander une pommade… fit cette dernière.

- Tu étais fort préoccupée…

Hermione se tut. Elle se leva dans un soupir.

- Je vais voir comment va Ron.

Neville leva vers elle un visage stupéfait.

- Mais il est sûrement dans les toilettes des garçons…

Hermione rajusta sa robe, et épousseta son insigne pour se donner une contenance.

- Hé bien… Je suis Préfète en Chef… Je vais où je juge bon d'aller… dit-elle d'une voix tremblante d'une émotion qu'elle essayait de cacher. Et puis… Je peux toujours l'attendre devant la porte… On se retrouve au labo… dans un moment ?

Elle descendit les deux ou trois marches de l'escalier, très digne et s'éloigna vers le couloir du rez-de-chaussée.

Neville remonta jusqu'à Ginny. Il entoura ses épaules de ses deux bras.

- Ne pleure pas… lui murmura-t-il. Je suis sûr que tout va finir par s'arranger…

- Tu ne comprends pas Neville… Il ne s'agit pas que de Percy… Toute ma famille est dehors… Et les jumeaux ont eu cette idée stupide…

- Ce n'est pas une idée stupide !

Le ton d'Ellen était sec. Elle continua sans laisser à Neville et Harry le temps de se remettre de leur surprise.

- Tu parles ainsi parce que tu es bouleversée à cause des Détraqueurs. Mais je te rappelle que depuis le début de l'année c'est toi qui nous serines pour avoir l'occasion de te battre. Toujours en première ligne ! C'est ce que tu réclames, non ? Pourquoi tes frères ne voudraient-ils pas faire de même ? Si j'étais dehors, je serais avec eux…

- De quoi vous parlez ? questionna Harry.

Ginny se mordit les lèvres.

- Je t'en ai déjà parlé, Harry… Du projet des jumeaux de constituer l'AD non plus comme un groupe d'entraînement à la défense, mais comme… une milice parallèle…

- Mais… Mais tu m'en as parlé avant-hier seulement… Ne me dis pas qu'ils ont foncé tête baissée sans s'organiser…

Ginny eut un soupir d'exaspération.

- Bien sûr que non ! Cela fait déjà un moment qu'ils ont cette idée en tête. Ils ont organisé leur éventuelle intervention sur Poudlard de cette manière ! Mais ils n'ont pas eu à intervenir… et… si on se bat à Londres… enfin puisque on se bat à Londres…

Elle cessa de parler. Ellie baissa la tête.

- Vous croyez que Vol… Voldemort a envoyé ses mangemorts à Londres pour empêcher les Aurors de nous porter secours ? demanda au bout d'un moment Neville qui berçait toujours Ginny contre son épaule. Ou bien…

- Ou bien… reprit Harry comme son ami se taisait. Ou bien est-ce simplement un coup de colère ? Un peu des deux je suppose… J'espère qu'il n'est rien arrivé à Pré-Au-Lard… J'espère qu'ils n'ont fait que passer près du village…

Il mit ses coudes sur ses genoux et enleva ses lunettes pour appuyer la paume de ses mains sur ses yeux. Il soupira.

- Venez, quittons cet endroit… dit-il. Allons voir Dean et Parvati… profitons de la seule bonne nouvelle que nous aurons d'ici longtemps, je le crains…

Il commença à se lever.

- Hum ! fit Ellen sur un ton faussement discret. Tu comptes les voir où, si je peux me permettre ?

Harry lui tendit la main. Il l'aida à se remettre sur pieds.

- Si je glisse un mot à Imogen… Elle te laissera entrer quand même chez les Gryffondor…

- Oui, se moqua Ellen sur un clin d'œil à Luna. Surtout si c'est le mot de passe…

Et Harry se frappa le front. Il laissa échapper un juron. Il venait de se souvenir pourquoi il voulait voir Hermione.

- Rendez-vous au labo ! ordonna-t-il à ses amis. Moi je vais chercher Hermione !

- Qu'est-ce qui se passe encore ? s'affola Ginny.

- Je viens de me souvenir pourquoi je voulais voir Hermione… souffla-t-il avant de élancer vers le couloir du rez-de-chaussée.

Un instant saisi de stupeur, Neville finit par réagir. Il prit le bras de Ginny d'un côté et la main de Luna de l'autre, et commença à monter les marches vers l'étage. Ginny avait vivement tourné la tête vers Ellen :

- Qu'est-ce qu'il y a encore ? s'était-elle écriée.

Ellen leva les mains comme pour empêcher la jeune fille de se précipiter vers elle.

- Heu…

Un coup d'œil à Neville, à Luna…

- J'en sais rien…

Et c'était la stricte vérité.

Harry se précipita vers les toilettes du rez-de-chaussée. Hermione n'était pas devant la porte. Il entra, appela, écouta, frappa à tous les boxes. Puis il ressortit, décidé à vérifier si ses amis n'étaient pas dans la Salle des Quatre Maisons avant d'aller frapper chez le professeur Londubat. Il n'eut pas à le faire. Il les vit sortir, Hermione, Ron et Algie Londubat, de la salle des Professeurs. Ron était encore pâle et Londubat le tenait par l'épaule.

- Je vous ferai prévenir dès que nous aurons des nouvelles, assurait le professeur lorsqu'il aperçut Harry qui venait vers eux.

Il s'enquit aussitôt de lui, car Hermione et Ron l'avait averti qu'il avait à nouveau eu une vision envoyée par Voldemort.

- Le professeur Londubat nous a confirmé que le Ministère avait subi une attaque, dit précipitamment Hermione sans laisser le temps à Harry de répondre. Le Professeur Dumbledore était sur place lorsque le Professeur McGonagall l'a averti que les Détraqueurs étaient à Poudlard… Il est retourné sur place mais il n'a pas encore donné de nouvelles…

Elle parlait très vite, très bas, et son visage était très pâle à nouveau. Le malaise de Ron était encore visible sur son visage. Et Londubat avait beau leur présenter un sourire confiant, Harry sentait l'inquiétude dans le regard du professeur. Les paroles de Voldemort lui revinrent à l'esprit. Il sentit ses lèvres trembler tandis qu'il prononçait d'une voix blanche :

- Vous croyez que Poudlard pourrait fermer ?

Hermione se mordit les lèvres et frissonna. Le sourire d'Algie Londubat se fit plus triste.

- Je suis sûr qu'Albus fera tout pour l'éviter…

- Oui ! intervint Hermione, très agitée. Après tout nous avons repoussé l'attaque des Détraqueurs… Personne n'est mort…

Ron l'interrompit brutalement.

- Tu parles comme Rogue, fit-il dans un spasme nerveux.

- Mais c'est pourtant la vérité, répliqua Hermione. Et c'est un argument qui pèsera son poids quand il faudra défendre l'école face à ceux qui voudraient la voir fermer… Car je suppose que les morts se compteront par dizaines… -elle n'osa pas dire centaines devant l'air défait de Ron- un peu partout à l'extérieur…

Ron sentit la main de Londubat se serrer sur son épaule et il retint le frisson qui le faisait trembler.

- Voldemort n'a pas renoncé à détruire Poudlard… continua Harry. Halloween n'était qu'une étape. Il ignore beaucoup de choses concernant cette nuit, mais une chose est certaine : il n'a pas renoncé à détruire l'école.

Algie Londubat plongea son regard dans le sien.

- Croyiez-vous vraiment qu'il le ferait ?

Harry, Hermione et Ron baissèrent la tête. La jeune fille ne put retenir un sanglot qu'elle cacha en un reniflement ridicule. Le professeur poussa Ron devant lui et invita les deux autres à le suivre.

- Venez, dit-il. Ne restons pas là.

Il leur montra le chemin du bureau de Rogue. De son bureau, corrigea Harry mentalement.

Il y avait peu de monde dans le couloir. Des Serpentard qui erraient, indécis, peu décidés à retourner dans leurs quartiers, et pas plus enclin à se mêler à leurs camarades tout aussi désorientés. Harry ne vit que des ombres les croiser. Il suivit le vieil Algie et ses amis jusqu'au cachot du directeur de la Maison de Serpentard.

La porte, il la vit brisée, ainsi que quelques mois plutôt sous le coup du sortilège de Maugrey. A l'intérieur, les étagères étaient presque vides. Des livres s'empilaient sur le bureau, la chaise, au sol. Cela lui fit l'effet d'un sacrilège et il tourna la tête malgré lui vers la porte du laboratoire. Elle était ouverte. Son cœur se serra violemment. Il voyait encore le corps de Remus sur la banquette où lui-même s'était si souvent étendu pour pratiquer ses exercices de narcomancie. Et en même temps, il fut soulagé. L'alambic était toujours là. Les fioles et les pots également. L'odeur des plantes flottait toujours dans la pièce.

Algie Londubat suivit son regard.

- Madame Pomfresh et moi désirons garder le laboratoire en l'état, fit-il sur un ton léger. Nous aurons besoin de lui afin de préparer nos cours de Potions…

Il déplaça d'un coup de baguette la pile de livres sur la chaise et fit asseoir Ron, toujours très pâle. Puis il fit avancer le fauteuil jusqu'à lui et le proposa à Hermione. Il fit apparaître un pliant pour Harry qui le refusa d'un signe de tête. Il était incapable de parler. Il regardait autour de lui et il songeait qu'il était si facile d'effacer les traces de toute une vie. Tout ce qui restait de Severus Rogue, c'était un gisant de pierre au fond des souterrains enténébrés et quelques livres à la couverture élimée qui s'entassaient dans un coin de la pièce.

Il réalisa que la voix froide du professeur ne retentirait plus dans les cachots, qu'elle ne serait plus là pour lui rappeler qu'il n'était qu'un gamin stupide, ni lui montrer le chemin qu'il ne devait pas prendre. Il prit conscience, pleinement et réellement, qu'il n'avait plus rien ni personne à qui se raccrocher ; que ses amis, tout aussi perdus et troublés que lui.

Le vide que l'absence de Remus avait réveillé en lui la veille se fit plus grand. C'était un abîme qui s'ouvrait sous ses pieds. Il mesurait à peine la place que Rogue avait pris dans sa vie. Il n'arrivait plus à se souvenir de la haine qu'il avait ressentie pour lui. Il ne voyait que la statue de pierre grise dans la pénombre de la crypte et la voix qui résonnait sous la voûte du souterrain : J'espère que vous ne m'aurez pas fait perdre mon temps…

- Bien… Qu'avez-vous à me dire ?

La voix d'Algie Londubat, négligemment appuyé contre son bureau, ramena Harry dans le cachot. Il posa sur le professeur des yeux interloqués.

- Mais… rien, balbutia-t-il.

Le regard du vieil homme insista. Hermione s'agitait sur sa chaise et Ron retenait son souffle.

- Vous savez tout, Monsieur, reprit Harry. J'ai vu les combats que m'a montrés Voldemort… Je suppose qu'il souhaite me culpabiliser un peu plus afin de me forcer à faire le genre de bêtise que j'ai déjà faite avec Sirius…

Harry était amer.

- Mais je ne suis pas prêt à recommencer pareille aventure. Je vous l'assure.

Algie Londubat croisa les bras sur sa poitrine.

- Harry ? Ce n'est pas de cela dont vous voulez me parler…

Harry secoua la tête. Il ne comprenait pas…

- Je ne peux vous aider si vous ne m'aidez pas, Harry, reprenait le professeur. Vous savez fort bien que mon rôle en tant que Directeur de Serpentard ne peut et ne doit pas se borner à faire de la figuration… Cependant, je ne peux encore compter sur la coopération des élèves de cette Maison. Ils se méfient de moi et je dois avancer prudemment afin de ne pas m'aliéner la faction qui nous est favorable… Ce serait trop dangereux et trop malheureux de les perdre à cause d'une maladresse de ma part… Je vous demande de m'aider à y voir plus clair. Vous connaissez mieux que moi vos camarades et leurs aspirations. On se confie plus facilement à vous qu'à moi.

Hermione releva vivement la tête.

- Mais Monsieur, fit-elle, choquée, ce que vous nous demandez…

Algie Londubat leva la main pour la faire taire.

- Vous vous méprenez, Hermione… Je ne vous demande pas de dénoncer vos camarades ou de jouer un jeu qui me déplairait tout autant qu'à vous… Je veux juste que vous m'assuriez de votre concours… J'ai besoin de vous…

- Non, l'interrompit Harry à son tour.

Il regardait Algie avec sérieux.

- Non, répéta-t-il. C'est nous qui avons besoin de vous, Monsieur. Inutile de nous ménager. Je ne sais si je pourrais convaincre Ellen McGregor de vous faire confiance. Mais j'essaierai. En attendant, je vous suggère de faire surveiller Wilford, Monsieur. C'est lui l'auteur des sortilèges de Desquamation, du moins de la plupart… En tous cas c'est lui qui a blessé Ellen, et elle est persuadée que c'est aussi lui qui a tué le chat de Bulstrode… A ce propos…

Harry hésita. Comment faire pour ne pas dénoncer son amie ?

- Il se pourrait que Bulstrode ait appris que Wilford s'était entraîné sur son chat… et qu'elle tente de se venger sur lui…

Et comme Londubat fronçait les sourcils, il ajouta également :

- Et Malefoy a attaqué Ellen. Il l'a blessée au visage. Il serait sûrement allé plus loin si Nott n'était intervenu…

Ron leva vivement la tête vers lui. Hermione tordit sa bouche. Londubat hocha la tête.

- Nott ! fit-il. Décidemment ce monsieur Nott est partout depuis quelque temps… N'est-ce pas son père qui a frappé mortellement le jeune McGregor, il y a quelques semaines ?

Harry hocha la tête affirmativement. Ron se gratta la gorge et Hermione lui tapota l'épaule.

- Bien… répéta Algie Londubat au bout d'un moment de silence. Je garderai un œil sur ce monsieur Wilford…

- Sixième Année, Monsieur, précisa Harry.

Londubat sourit imperceptiblement.

- Je sais, Harry. Benedict Julian Wilford, Sixième Année, Serpentard. Excellent en Défense contre les Forces du Mal. A croire qu'il a bénéficié d'un entraînement spécial…

- Bien sûr ! renifla Ron. Il fait partie du groupe de Malefoy…

- Non, Ronald : je veux dire qu'il est doué en sortilèges défensifs. Le programme de Sixième Année ne lui est pas inconnu… Et il était déjà fort calé l'année dernière. Je n'ai pas entendu dire que les Wilford avaient été des partisans actifs de Vous-Savez-Qui durant la Première Guerre. On n'a pas non plus entendu parler d'eux à cause de leurs prises de positions politiques.

- Hé bien, il faut une brebis galeuse dans chaque famille, riposta Ron avec humeur.

Le professeur Londubat lui sourit.

- Sans doute. Et je suppose que l'élimination de nombre des partisans habituels de Malefoy va révéler d'autres personnalités qui n'attendent que l'occasion pour devenir des larrons… Cependant, reprit le vieil homme, j'ai entendu dire que le Baron Sanglant se chargeait personnellement de la protection de Miss McGregor…

Harry fit une grimace.

- Si tant est que Peeves est une protection efficace… grimaça Harry.

- Si tant est que McGregor n'envoie pas Peeves voir ailleurs si elle y est ! grommela Ron.

Hermione se leva de son fauteuil pour prendre congé du professeur.

- Allons retrouver nos amis, proposa-t-elle. Ils doivent s'inquiéter de notre absence.

Ron la suivit jusqu'à la porte. Il se tourna vers Harry :

- Tu ne crois pas qu'on devrait plutôt aller voir ce que Dean et Parvati ont à raconter ? demanda-t-il à la jeune fille. Pendant qu'Harry ira informer sa petite amie qu'il vient de déballer à son Directeur de Maison tout ce qu'elle voulait lui cacher…

Harry pâlit un peu. Il n'était aucunement dans ses intentions de parler de tout cela à Ellen.

- Mais je suis certaine qu'Ellie comprendra qu'Harry n'a agi que dans son intérêt… dit Hermione.

Ron eut un petit rire sarcastique et fit un signe de la main à Harry avant de refermer la porte du cachot sur lui. Algie Londubat voulut le rassurer.

- Je ferai montre de la plus grande discrétion, affirma-t-il.

Harry haussa les épaules.

- Elle va me détester… murmura-t-il. Mais tant pis.

Il amorça un mouvement pour aller vers la porte lui aussi. Son hésitation cependant n'échappa guère au professeur.

- Avez-vous quelque chose à ajouter au sujet de Miss McGregor ?

Harry secoua la tête. Il revint sur ses pas.

- Monsieur… commença-t-il le cœur battant la chamade. Je crois que je sais pourquoi Anthony Goldstein a été attaqué. Et je crois que je sais aussi ce que Peter Pettigrew venait faire dans mon dortoir.


Les RAR sont de retour !

joe : SUPER!j'adore ta fic.vivement la suite de ta fic Merci. J'espère que ça continuera à te plaire.

chrys63 : J'adore l'évolution de la relation de harry et ellen..ils sont trop mignon l'un contre l'autre sur le canapé près du feu. j'espere que voldemort me va pas s'en servir contre harry sinon je crois qu'on le perdrait pour de bon cette fois car il sait déjà que les gens qui l'entoure sont voués à souffrir à cause de lui..je trouve ca flippant pour lui de se dire tout le temps que si l'on se fait des amis ils ne sont qu'en sursis car ils risquent à tout moment de mourrir. C'est l'histoire de la vie d'Harry… j'attend avec hate la réunion d'état major. C'est pas pour tout de suite, mais ça va venir… j'aime beaucoup la manière de parler de l'oncle de neville cette facon hironique de calmer malefoy… le calmer ? ou d'attiser sa haine ?... c'est à voir… En tous, cas c'est sur, il lui en a bouché un coin.

alana chantelune : Je n'ai pas eut le temps de te dire combien j'avais adoré l'article sur la politique internationale. C'était telleme,nt riches, tellement plein d'idées ! Bravo ! J'aiemrai avoir de tels articles dans Sorcier International ! j'avoue que je me suis amusée à l'écrire cet article. Sur le site où je poste initialement, ça a été l'occasion de jouer au jeu des références… Je le fais rarement, parce que j'ai une idée bien précise de l'histoire et de ce que je veux dire, même dans les détails, et que ça m'oblige à revoir mes plans et que je déteste avancer dans l'inconnu… Je dois avoir un peu d'Hermione, moi aussi. Mais là c'était une occasion à ne pas rater. Une question –idiote sûrement- à mon tour, si jamais tu lis cette RAR. C'est quoi Sorcier International ?

Ayako : Certes je suis la seule à me marrer dans certains moments dramatiques (certains seulement, d'autres ne font pas rire du tout!), et puis dans un moment sombre, un rire est une lueur d'espoir! Oui, c'est pour ça qu'on rit beaucoup (trop ?) dans ma fic. Je parle des personnages… Sinon Hermione c'était pour se debarasser De Seamus qu'elle lui a dit où se trouvait certainement Pavarti et Dean ou par pure bonté d'âme ? les deux sans doute… mais elle n'est pas méchante Hermione… et elle l'aime bien Seamus, en fait…

Lyane : J'espère que nos deux gryffons manquants vont bien, et qu'ils sont bien dans la salle sur demande. S'ils y sont, je me demande s'ils ne se sont pas un peu consolés de leur peur ensemble. Un nouveau couple en perspective? Je ne sais pas. Une amitié, certainement… Sinon, c'est vrai qu'avec Bullstrode, Ellie a légerment gaffé. Elle risque de devenir vraiment dangereuse, et un meurtre à Serpentard ne seraitpas vraiment idéal pour la stabilité de la maison. C'est le moins qu'on puisse dire…
Les évenements commencent à s'accélerer vraiment, et il reste encore à savoir ce qui est arrivé à l'extérieur de Poudlard, et s'il y a des victimes parmis els gens qu'on connait. Parce que je me doute bien que quelque chose qui a tenu éloigné les aurors et l'ordre a du faire des victimes. Bon, au rpochain chapitre, en espérant avoir quelques réponses à mes questions. Quelques réponses…. Et je sais, encore plus de questions…

Angel's Eyes : Me demande bien ce qui a disparu chez les Elfes, moi... Oh… un Graphorn !
Me demande bien ce qu'ils font enfermés tous les deux dans la Salle sur Demande, les "disparus"! Tout l'monde s'inquiète pour eux, alors que visiblement, eux s'amusent beaucoup... HUM! S'amusent ! S'amusent ! c'est vite dit !
C'est rare de la voir toute faible, Ellie! Ca fait bizarre! Oui là aussi c'est vite dit : toute faible, je parierai pas là-dessus… Un moment de défaillance tout au plus…

achille : ce chapitre représente le calme après (et non, pas avant) la tempète. lol ! Tu es bien sûr de toi… j'aime bien la petite scène romantique entre Ellen et Harry. C'est mon côté praline qui ressort…

Voldemort : j'ai comprit ton raisonnement pour les détraqueurs, tu as sans doute raison mais bon je suis tellemant attaché à se personnage que ça ne me parait pas, sur le coup, logique qu'il échout : c'est ça le drame : vous vous rendez compte ce qui pèse sur les épaules d'Harry ! Le pauvre, condamné à réussir sous peine de décevoir tout le monde… C'est pas une vie, ça !

Alixe : Bien aimé le retour de la chanson C'est la faute à potter aussi... dit-on la fredonner comme "c'est la faute à Voltaire ?" Bien sûr !
Encore une conversation difficile entre harry et Ellie : j'espère que leur couple va résister à tout ce qui les bouleverse... ça va être difficile. De plus en plus difficile.

samikitty : Ah au fait, Hermione a eu un petit moment de faiblesse pendant l'attaque des détraqueurs ! Etrange, mais bon, on peut pas la blâmer non plus. Non, certes ! Et puis on m'a reproché d'en avoir fait une super Hermione… le contraire ne va pas arriver j'espère… Et le coup de Dumbledore qui apelle Malfoy pour combattre les détraqueurs, c'est une bonne idée même si je ne suis pas sûre que le jeune homm ait compris toutes les implications. Compris, sûrement… Voulu le comprendre, c'est autre chose…