Disclaimer : Dray il est rien qu'à moi d'abord ! Nan mais oh, j'la vois venir, la blonde là, avec ses quarante ans, son mecet ses trois gosses et qui voudraient me piquer mon joujou…Ben nan ! (Ben si en fait :( Sont pô à mwaaaaa).

Résumé : Un homme un peu détruit, un peu perdu, un peu mort aussi. Un Survivant qui n'a plus trop envie de survivre. Des mots qui ne suffisent plus vraiment. Oh, Crépuscule…Mais qui nous sauvera ?

Rating : J'ai mis T, comme troll :D Nan en fait je sais jamais vraiment quoi mettre comme rating, mais monsieur ffnet il dit que T c'est pour treize ans et plus alors on va dire T :D

Genre : J'ai mis Drama, comme dramatique, même si j'aurais bien aimé mettre tragique, aussi, parce que c'est plus tragique que dramatique:D Pi j'ai mis Poetry parce que j'voulais mettre un autre truc, mais je suis pas vraiment sûre de la définition de poetry :D voilààààà

Nda : On m'a fait remarquer que j'avais pas précisé les spoilers HBP, en fait je l'avais mis que dans le résumé de la fic sur ffnet, et c'est vrai que j'avais oublié sur la page du chapitre un, mea culpa désolééée…Enfin now il est sorti, enjoy :D J'l'ai po encore lu sauf mon passage préféré qui rend moins bien en français qu'en anglais, donc je suppose que malheureusement c'est valable pour tout le bouquin…Enfin nevermind, bonne lecture à tous quand même ! Merci à tous ceux qui m'ont lue et qui ont laissé des reviews, les rar vont suivre. Ce chapitre est assez court, PoV Ginny, j'espère qu'il vous plaira !

Rar :

Hannange : Ben je sais pas si je vais te satisfaire, parce que la fin est pas encore écrite et que je change d'avis toutes les semaines...Mais en même temps, qu'est-ce qu'une happy end ? Je veux dire, une fin ou Voldy reviendrait et tuerait tout le monde, ça serait quand même une happy end, pour Voldy en tout cas, non :D Bon j'vais m'cacheeeer

Valandra51 : Oh que de compliments j'en rougis blush>Merkiiii beaucoup j'espère que tu aimeras la suite !

Lou : 'Une reconstruction à deux', c'est une bien jolie formule…Ça me laisse toute rêveuse et j'ai encore envie de changer la fin :D Du coup, le préfixe, je sais plus s'il va changer ou disparaître…Merci de ce chamboulement :D (j'rigooole of course)

Paradise of the Readers : C'est Paradise of the Readers ton nom ou Artemis ? Ou les deux ? En tout cas j'espère que toi et ton autre toi vous aimerez la suite :D

Milii : Roh merki ta review me met dans tous mes états moi aussi…C'est choupiii ça fait plaisir, j'espère que tu aimeras ce petit chapitre !

Kuro-hagi : 'Votre vote à bien été enregistré, merci de votre participation' La suite est làààà…J'espère que ça te plaira, merci !

Lilynette : Moins d'une semaine, c'était pas trop longtemps hein ? Je suis dééésolée, j'suis longue :D surtout que j'en ai déjà écrit un bon bout…Anyway, merci beaucoup pour ta review !

Tiffany Shin : Je ne refuse rien à une si gentille review ! Merci à twaaaa !

Akashana : Encore déééésolée pour les spoilers, j'ai complètement oublié de le mettre dans la chapitre un…Pardonnnn ! Et merci à toi pour la review !

Vif d'or : Harry ne va pas tarder à s'réveiller…Enfin, réveiller est un bien grand mot :D Patiente encore un peu ! ;)

Melhuiwen : Mais Sevychou n'est paaaaaas un traître ! Enfin, voyons, traître et sexy, tout bonnement incompatible :D Merkiiiiià twa aussi pour ta review toute choupi, j'suis émue snif !

Ginny

Ça n'était pas une vraie histoire d'amour. Harry et moi.

Je ne le connaissais pas.

J'étais amoureuse de la notoriété, du physique, du sourire, de ce que j'avais pu voir de lui à travers mon frère.

Mais je ne le connaissais pas.

Aimer Harry, c'était apprendre à vivre avec son côté sombre, son cynisme, sa tristesse, sa détresse, ses grands yeux de gamins qui hurlent à la protection. Mais moi aussi, j'ai besoin d'être protégée. Et lui, il est incapable d'offrir des bras rassurants à qui que ce soit. Il en a trop besoin pour lui-même.

C'est pour ça que je dis que ça n'étais pas une vraie histoire d'amour. On fermait tous les deux les yeux sur ce qu'on ne voulait pas voir, moi sur sa faiblesse, lui sur le fait que je sois une femme. On a joué un certain temps, on s'est donné l'illusion d'être heureux, mais, même s'il n'avait pas rompu, le jour de l'enterrement de Dumbledore, ça n'aurait pas marché. Après tout, il est gay.

Bien sûr on a eu des moments formidables. Bien sûr dans ses bras je me sentais bien, bien sûr j'adorais ses baisers, le contact de ses lèvres sur les miennes…Vraiment ?

Non, arrêtons de se mentir, quand il m'embrassait, j'avais l'impression d'embrasser Ron. Un autre frère, quoi. Pourtant, je voulais tellement que ça marche, j'avais tant attendu ce moment et j'étais si persuadé d'être amoureuse de lui que je ne me suis pas rendu compte que je ne faisais que courir après ce vieil amour de gamine de dix ans qui pensait avoir trouvé son prince charmant. J'avais cinq ans et beaucoup de maturité en plus, et il avait bien fallu que je me rende à l'évidence, je n'étais plus amoureuse d'Harry.

Bien sûr, j'ai de la peine qu'il soit dans cet état, mais, comment dire…C'est comme si c'était un étranger, allongé dans ce lit de l'infirmerie, une sorte de frère que je n'aurais jamais connu, pour lequel j'aurais beaucoup d'affection, mais après tout, de l'affection programmée, dans le cours des choses, normale quoi. N'importe qui qui le regarde ne peut que craquer devant se moue boudeuse et ses airs de gosse.

Alors qu'il se réveille, ou qu'il ne se réveille pas…C'est la même chose, pour moi. Je veux dire, peut-être que j'ai l'air cruelle, mais ça ne changera rien à ma vie. Tout du moins pas grand chose. Si, bien sûr, je verrais Ron heureux à nouveau, mais enfin bon, soyons réaliste, qu'il se réveille ou qu'il ne se réveille pas, le monde ne s'arrêtera pas de tourner pour autant. Et moi, j'ai ma vie.

Et puis, ce ne serait peut-être pas une si bonne chose, pour lui, de se réveiller. Oui parce que, bon, d'accord, j'ai dit que je ne le connaissais pas, mais c'est un peu faux. J'en sais assez sur lui pour savoir qu'il n'est pas heureux de vivre. Alors pourquoi souhaiter qu'il se réveille ?

C'est vrai, c'est purement égoïste de la part de tous ces gens d'espérer son réveil. Ils veulent juste, je ne sais pas moi, se donner bonne conscience, lui offrir une vie dont ils auraient tellement voulu mais dont lui ne veut pas, ils veulent juste pouvoir se coucher le soir le cœur en paix en se disant qu'ils font tout leur possible pour lui.

Ils n'ont pas encore réalisé que la seule chose qu'ils peuvent faire pour lui c'est le laisser mourir en paix.

Enfin, si, ils l'ont réalisé. Seulement ça leur paraît tellement absurde, de vouloir en finir avec la vie, oui parce qu'après tout, c'est tellement beau, de vivre, de se réveiller le matin et de voir le soleil par sa fenêtre en entendant les petits oiseaux chanter, de sentir la présence et la chaleur d'autres êtres autour de soi, de se dire qu'on n'est pas seul même si on l'est désespérément, de se regarder dans un miroir et de se trouver beau sans penser à toutes ces minuscules cellules qui ne cessent de se désagréger face à nous, oui, c'est tellement beau de vivre…Il faut qu'il vive !

Eh bien, hello, grande nouvelle ! Il ne veut pas.

Il ne veut plus vivre.

Vous, moi, nous le voulons tous, mais lui, eh bien, non. C'est pourtant simple à comprendre ?

Il-ne-veut-plus-vivre.

Et rien que pour ça, ça me fait de la peine de le voir comme ça, immobile dans ces grands draps blancs. Ils pleurent tous parce qu'il ne bouge plus, moi je pleure pour lui parce que le seul mouvement que l'on peut encore le voir faire c'est ce faible soulèvement de sa cage thoracique.

Si l'on était vraiment humains, on le laisserait partir.

Il est vrai que je ne fais rien pour l'aider. C'est juste que je n'en ai pas le courage. Pour Ron, et pour Maman. Ils seraient trop tristes de devoir lui dire adieu, et la tristesse d'Harry est à mes yeux moins importante que celle de ma famille. J'ai bien essayé de leur faire comprendre mon point de vue, mais, bizarrement, ils ne le partagent pas.

Alors tout ce que je peux faire, maintenant, c'est contempler cet homme que j'ai cru aimer pendant si longtemps, cet homme qui souffre en silence, et que personne ne peut aider.

Après tout, on est toujours tout seul. A lui de se débrouiller, s'il veut vraiment en finir.

Moi, je ne peux rien pour lui.

Oui, ça n'était pas une vraie histoire d'amour.

Mais, qui sait…peut-être que ça aurait pu l'être. Il aurait juste fallu…un autre espace temps.