Disclaimer : Pas à mwaaaa.

Résumé : Un homme un peu détruit, un peu perdu, un peu mort aussi. Un Survivant qui n'a plus trop envie de survivre. Des mots qui ne suffisent plus vraiment. Oh, Crépuscule…Mais qui nous sauvera ?

Rating : J'ai mis T, comme troll :D Nan en fait je sais jamais vraiment quoi mettre comme rating, mais monsieur ffnet il dit que T c'est pour treize ans et plus alors on va dire T :D

Genre : J'ai mis Drama, comme dramatique, même si j'aurais bien aimé mettre tragique, aussi, parce que c'est plus tragique que dramatique:D Pi j'ai mis Poetry parce que j'voulais mettre un autre truc, mais je suis pas vraiment sûre de la définition de poetry :D voilààààà

Nda : Fuck the gouvernement ! Nan jdéconne, faut pas dire des choses comme ça, l'anarchie c'est bab aussi. Mais quand même. On devrait passer un exam avant d'obtenir le droit de vote, et un autre avant d'être autorisé à faire de la politique. Bref, trêve de blablatage, jsuis désolééééééééée de tant de retard j'ai honte…Mais le fait est que je n'arrive plus à avancer sur la fic. Ui, en fait, j'en suis au chapitre qui va suivre celui-là, et ben j'ai voulu y mettre un lemon, et ben j'aurais pas dû parce que j'arrive pas à l'écrire :D…Donc la suite risque de mettre longtemps longtemps à arriver…Je m'en excuse par avance, je promet de faire tout mon possible mais pour le moment tout mon possible s'est arrêté à dix lignes en une semaine et demie :D Anyway, enjoy that one !

Rar :

Galouz : Vi t'es une privilégiée :D Tu veux pas m'écrire mon lemon dis ? T'es douée en lemon toi, et moi, ben nan :D Somebody Heeeeeeelp meeee ! Tru ! Clarkou ! I need some heeeelp :D

Arch-Nemesis's : J'ai écrit la fin :D Mais j'm'en fous, t'la liras jamais d'abord :p Pi si ça se trouve elle va encoretout changer alors hein… :D Enfin tu m'connais quoi…

Niphredill : Oh ben merci /blushhh\ Suis contente si j'ai réussi à faire réfléchir quelqu'un…Et contente si je t'ai fait plaisir. Merciiiiii !

Melhuiwen : Wah…Les formules que tu as employées dans ta review sont…Juste wah. Je sais pas quoi dire :D Tes compliments m'ont énormément touchée, merci beaucoup beaucouuuuuuup ! Bisoux à toi !

Marion-moune : Pas de bain de sang nan, j'ai fini ma phase goth-dark-scarification-suicidedansbaindesanglarmesetamourimpossible:D Enfin, tu verras ça, si j'arrive à écrire mon lemon un jour… Merci beaucoup à toi en tout cas bisoux !

Farfalina : Ah ben ui, sont ensemble les ptios :D Et ils vont l'être encore plus d'ailleurs, peut-être, après…Si j'y arrive :D Désolée de tant d'attente…Merci pour ta review bisoux !

Vif d'or : T'inquiète ils vont aller un peu mieux après, ils vont même faire des trucs ensembles les coquinous :D En tout cas, maintenant tout est clair dans ma tête, il me reste plus qu'à l'écrire ! Merci à toi de me lire, bisoux !


Chapitre 6 : Draco.

Parfois je me demande si tout n'est pas qu'un rêve. Si nous ne sommes pas juste les pions oniriques d'un être en tous points différent de nous, si nous ne sommes pas qu'illusion, invention.

J'aimerais que ce soit le cas. Cela voudrait dire que sa douleur n'est que chimères, que ses larmes sont synthétiques, que sa vie n'existe pas et donc qu'il ne souffre pas réellement.

Mais je sais bien que ce n'est pas le cas. Il existe, j'existe, il a mal et j'ai mal avec lui. Et qu'il soit loin de moi ou lové dans mes bras, qu'il me parle ou qu'il se taise, qu'il me regarde ou qu'il m'évite, je sens toute sa détresse émaner de son corps, je sens sa peine rayonner de sa chair et m'envahir à mon tour, parce que j'aimerais tellement souffrir pour deux et que lui puisse enfin oublier, j'aimerais tellement pouvoir prendre son chagrin, l'extirper de son âme et l'avaler tout entier, le faire mien pour qu'il retrouve à son tour ce sourire qu'il m'avait réappris…

Je pensais qu'une fois la guerre finie, tout irait mieux, qu'il pourrait enfin profiter pleinement de sa vie, oublier le passé, faire un trait sur tous ces moments pénibles et, comme tout être humain stupide et programmé, se sculpter un avenir.

J'avais oublié que je parlais d'Harry.

Harry, humain, stupide, programmé ? Programmé, oui, c'est vrai. Programmé à tuer un mage noir. Et après ?

Humain, plus, bien plus que n'importe qui d'autre. Tellement qu'il ne l'était plus. Tant de bonté, tant de générosité réunies dans un seul être, tout ça ne pouvait pas durer éternellement. Tout à débordé. Tout est parti de lui. Tout.

Il est tellement vide, à présent.

Bien sûr, de temps en temps une petite étincelle traverse ses yeux, un sourire effleure son visage, mais c'est rare, si rare qu'il m'est de plus en plus difficile de continuer, moi, à sourire, et à lui prendre la main et à la serrer fort, et à l'entourer de mes bras que j'espère réconfortants, et à lui offrir mon épaule, pour pleurer, ma bouche, pour oublier…

Je ne sais pas comment lui réapprendre à apprécier les choses simples de la vie. Juste, se réveiller tôt un matin et profiter du lever du soleil, prendre une poignée de neige au creux de la main et la sentir fondre sur sa paume, frissonner au contact des doigts de l'autre sur sa joue, je ne sais pas comment faire, moi, jusqu'à il y a à peine six mois, je n'étais programmé que pour l'égoïsme.

A côté de lui, j'ai appris à m'intéresser à lui, j'ai appris à écouter, à partager aussi. J'ai appris à rire, à pleurer, à offrir, tant de choses que mon père m'avait fait oublier…

Je crois que grâce à lui, j'ai simplement appris à vivre.

Et ça me tue, ça me tue de ne pas réussir à mon tour à lui redonner tout ça. La confiance, la gaieté, cet espoir qui donne envie de se lever, quand même, le matin, pour être sûr que cette journée ne sera pas différente des autres, pour être sûr qu'on ne ratera rien, au cas où…

Chaque matin, je dois déployer mille ruses, caresses, baisers, chantage, larmes parfois, pour arriver à le faire sortir du lit. Quelquefois, il est si mou que je suis même obligé de lui faire sa toilette et de l'habiller. A table, je suis constamment contraint de l'inciter à manger. On dira qu'il a oublié jusqu'au fait que son corps réclame de la nourriture. Il est tellement amorphe, aboulique.

Mais il est si craquant…

Parfois, quand il n'a vraiment pas faim, il fait cette petite moue bien à lui, ce léger retroussement de la lèvre inférieure et ses yeux de chiens battus qui manquent me faire fondre. Il lui arrive de sourire, aussi, quand il dort, et ce sourire à lui seul vaut tous les efforts et toutes les déceptions du monde. C'est un sourire d'enfant paisible, un sourire qui envahit mon cœur et réchauffe un peu mon espoir. Ce sourire-là vaut tous les sacrifices.

Bien sûr, tout n'est pas facile. Je pleure souvent, je pleure quand je suis seul. Je pleure comme un lâche, comme une fillette aurait dit mon abruti de père. Mais je n'en ai pas honte. J'ai tellement besoin de lui.

Bien sûr il me blesse, sans le vouloir, et mes larmes lui font du mal, je le sais, et son mal redouble le mien ; c'est un cercle vicieux, mais je sais aussi qu'il a une fin. Je ne sais pas quand, mais je sais que ça ira, qu'on s'en sortira.

Je n'ai pas peur de souffrir, si ça peut me permettre de revoir un jour son sourire orner son visage éveillé. J'endurerai toute sa souffrance, et la mienne, je n'ai pas peur.

J'ai trop besoin de lui.

I always heard I could get hurt
I knew that from the start
Break my face, my back, my arms, my neck
But please don't break my heart
Break my face, my back, my arms, my neck
But please don't break my heart
(J'ai toujours entendu que je pourrais être blessé
Je le savais depuis le début
Brise mon visage, mon dos, mes bras, mon cou,
Mais s'il te plait ne brise pas mon cœur
Brise mon visage, mon dos, mes bras, mon cou,
Mais s'il te plait ne brise pas mon cœur)
(K's Choice)