Disclaimer : Pas à mwaaaaa, à elle, à Jkr :D Et à Saez aussi, Saez qui n'a pas du tout la même voix que Nicolaaaaaaaaas espèce de jury à la con :D

Résumé : Un homme un peu détruit, un peu perdu, un peu mort aussi. Un Survivant qui n'a plus trop envie de survivre. Des mots qui ne suffisent plus vraiment. Oh, Crépuscule…Mais qui nous sauvera ?

Rating : J'ai mis T, comme troll :D Nan en fait je sais jamais vraiment quoi mettre comme rating, mais monsieur ffnet il dit que T c'est pour treize ans et plus alors on va dire T :D

Genre : J'ai mis Drama, comme dramatique, même si j'aurais bien aimé mettre tragique, aussi, parce que c'est plus tragique que dramatique:D Pi j'ai mis Poetry parce que j'voulais mettre un autre truc, mais je suis pas vraiment sûre de la définition de poetry :D voilààààà

Note de l'auteur : J'ai matté la nouvelle star :D Et j'ai même pas honte ! Nicolaaaaaaaas:D Et bref, j'ai pas compris pourquoi on voit à 85 ceux qui se font renvoyer péter, seulement à 13 ceux qui sont pris et qui ont un peu (voire beaucoup : Nicolaaaaaaas) de talent, et 2 les jurys en serviette de bain…On cherche la nouvelle star ou le nouveau looser ? Bref, j'm'en fous, je continuerai quand même de regarder parce que Nicolaaaaaas (ce connard il m'a fait tomber de ma chaise j'ai mal aux genoux now :D) et Floriannn un peu aussi, et comme c'est pas fini on peut espérer encore d'autres bogoss :D Et puis rien que pour le sosie blond de Mickael Jackson ça vaut le coup bwahahahahahah. Enfin, c'est pas le sujet…N'empêche que Nicolaaaaaaaas c'est un bon sujet :D Bon, j'arrête…(gagagah bave partout). Bref, fic, fin. Ah ouais ? Ouais :D Pour de vrai et tout, avec à peine un mois de retard :D Je pourrais me justifier : j'ai été au ski, j'ai failli me prendre une meute de chiens de traîneau en pleine face, j'ai bossé, bossé, bossé (bac de c), et puis je suis repartie à la montagne avec mes parents, je me suis emm…bêtée pendant une semaine et enfin j'ai mis un point final à Crépuscule, même si au bout de la cinq ou sixième fin différente je suis toujours pas satisfaite mais peut-on être satisfait d'une fin ? Bon, je vais pas tomber dans le mélo, mais c'est le premier truc aussi long que j'écris de ma vie et ça me fait un petit pincement au cœur de l'arrêter…Snif, enfin bref, merci à vous tous qui me lisez maintenant, et à tous ceux qui m'ont lue MERCIIIIIIIII ! (Et merci tout spécial à ma Belette de mwa qui m'a beta ce dernier chapitre…On t'aime tu sais même si on veut tous ta mort :D)
Voilà, je vais peut-être vous lâcher maintenant, et vous laisser aller lire :D
Je conclurais sur un 'La nouvelle star, c'est trop d'la balle !' (comme dirait le croque-mort nul mais pris quand même :D). Et n'empêche, le pendule, il avait raison. Et Nicolaaaaaaaas
Oh, et j'espère que vous êtes allez voir Brokeback Mountain sinon allez-y, maintenant :D
Saluuuuut !

Rar : Je suis un peu paumée dans mes rar…#blush# Je sais plus à qui j'ai répondu par mail, à qui j'ai pas répondu…Alors je vais répondre qu'aux reviews qu'il y a eu pour le dernier chapitre, et je m'excuse auprès des personnes auxquelles je n'aurais pas répondu et merci beaucoup !
Galouz : Nicolaaaaaaaaaaaas Hum, bref, pardon, pas le sujet ici :D J'ai encore mal aux genoux n'empêche…Bref :D Bennn la chanson c'est Changes de 3 Doors Down, je te la passerai si tu veux :p A pas peur ! L'est là le dernier :D Suxxxxxxxxxxxxx
Melhuiwen : Mwa je sais jamais quoi répondre à tes reviews…#blush bis# Ben juste un grand un énorme un immennnnnnse merciiiiiiiiii ! Merci pour tout :) Oh, et j'ai cru comprendre que c'était bientôt ton anniversaire, alors BON ANNIVERSAIRE profite bien de ta majorité, fais pleins de conneries et tout et tout… :D Bisoux !
ChibiMania :
Don't stress, no panic, l'est là ! J'espère qu'il te plaira, bisoux et merci !
Vif d'or : Toi aussi un grand merciiiiii pour toutes tes reviews ! A bientôt j'espère, bisoux !


Chapitre 9 : Crépuscule.

Une belle matinée de juin. Le soleil rayonnait haut dans le ciel. Quelque part, dans un pré, dans un bois, des oiseaux chantaient, et voletaient. Un fin nuage s'égarait dans le ciel bleuté. Une bien belle journée s'annonçait.

Pour la dernière fois, peut-être, de sa vie, Harry se retrouvait dans le Poudlard Express. Il était seul, assis dans un compartiment au fond du train. Hermione, Ron et Draco accomplissaient pour quelques heures encore leur devoir de préfets. Draco avait voulu rester avec lui, mais Harry avait refusé, prétextant qu'il ne devait pas se déroger à la règle, tout serpentard qu'il était ; on ne sortait pas impunément avec un gryffondor.

En réalité, Harry avait juste eu envie d'être seul. La solitude était devenue une denrée rare pour lui depuis cette fameuse nuit où il s'était laissé aller à parler à Draco. Le serpentard semblait vouloir partager chacun de ses instants, il paraissait redouter de ne pas être là quand Harry aurait besoin de lui ; alors il était toujours là.

Harry posa les yeux sur la feuille d'aluminium froissée qui se déployait sur ses genoux, et qui avait précédemment enveloppé son sandwich. Il la saisit dans sa main gauche et la serra dans son poing fermé, la ratatina en une petite boule argentée et apprécia sous ses doigts la chaleur et la rugosité de sa surface hachée. Il la posa sur sa jambe droite et observa les mille reflets qui se créaient au gré de ses creux et de ses bosses. Elle paraissait si dure, mais était pourtant si fragile et légère.

Juste comme lui.

Il la reprit, souleva le couvercle en fer de la petite poubelle du compartiment et l'y laissa glisser doucement. Une larme roula sur sa joue et il appuya son front contre la vitre pour perdre son regard dans le paysage qui défilait à toute vitesse derrière le verre.

D'une main, il fouilla dans son sac posé à côté de lui et en sortit une pomme qu'il mutila du bout des dents. Il laissa sa chair se reposer quelques instants sur sa langue, fit glisser le fin morceau de peau le long de son palais, puis acheva son fragment frugal d'un coup de molaires, l'avala, et recommença son étrange manège.

Au loin, il apercevait des collines, d'un beau vert rayonnant. A leurs pieds se dressait un petit bois, et il lui semblait voir un fin ruisseau s'y glisser. Un peu plus loin, il put contempler un village, il discernait des gens, des enfants peut-être, de la vie, enfin. Ils longèrent une route et doublèrent une voiture rouge avec à son bord une femme seule au volant. Il n'eut pas le temps de bien voir, mais il lui sembla que ses traits étaient tirés, ses yeux bouffis ; elle pleurait, probablement. Ils passèrent non loin d'une ville qu'il devina bruyante et animée.

Il prit soudain conscience du monde qui l'entourait. Des milliers, des millions de personnes qui évoluaient tout autour de lui. Il se dit que certaines devaient être vraiment malheureuses, que beaucoup n'avaient pas sa chance, et que lui avait tout pour être heureux. Il se demanda, alors, pourquoi, à cet instant précis comme à beaucoup d'autres, il ne l'était pas, heureux. Pourquoi est-ce que malgré tout le bien-être qu'ils lui apportaient, les bras de Draco ne lui suffisaient pas parfois. Pourquoi il se sentait irrémédiablement attiré par le noir, par l'obscurité. Pourquoi il ne se sentait vraiment bien que la nuit. Etait-ce parce que la plupart des gens endormis, il sentait qu'il pouvait enfin se laisser aller ? Etait-ce pour l'orangé artificiel des lampadaires ? Pour le vent nocturne qu'il sentait glisser sans interférence aucune sur son visage ? Pour les caresses qu'il pouvait enfin échanger sans honte, sans pudeur avec Draco ?

Il pressa un peu plus son front contre la vitre, comme pour s'y enfoncer, y fondre et disparaître. Il n'avait pas envie de quitter ce train. Avec lui, c'était son enfance qu'il laissait derrière lui, ses meilleures années, malgré tout, le peu de stabilité qu'il avait réussi à construire. Bien sûr, tout n'allait pas tant changer. Il garderait les mêmes amis, le même petit ami, allait habiter la maison de son parrain et suivre une formation d'auror au ministère. Encore une fois, son destin semblait tout tracé. Il serait adulé par ses nouveaux camarades, sortirait premier de sa promotion, serait auror en chef en moins de dix ans et sûrement ministre de la magie avant d'avoir la quarantaine. Draco voudrait peut-être fonder une famille, alors il dirait oui parce qu'il ne saurait pas dire autre chose, et puis ils seraient parents. Ou peut-être que Draco ne voudrait jamais d'enfant, alors ils resteraient juste tous les deux et cela lui conviendrait tout autant. Peut-être que Draco voudrait voyager, alors ils feraient trois fois le tour du monde, et puis ils reviendraient à Londres, parce que cette ville grise et pluvieuse était après tout celle qui lui convenait le mieux, qui lui correspondait le plus ; qui lui collait à la peau, indélébile, inoubliable. Sa vie serait simple, sans surprise et sans grands dangers comme il l'avait toujours voulue.

Et pourtant il avait peur.

Il avait appris par la force des choses que les chemins tracés d'avance ne mènent pas forcément la où ils devraient.

Il avait envie de tout envoyer valser, de disparaître aux yeux du monde, d'écumer les bars et de finir mourant, alcoolique et drogué jusqu'à la moelle avant d'avoir vingt ans. Il n'avait pas fallu longtemps après sa prétendue guérison pour qu'on lui forge à nouveau un avenir sans lui demander son avis. Un avenir dont il ne voulait pas.

Un avenir qu'il allait vivre, quand même. Pas le choix.

Pas la force de choisir ?

Le soleil commençait à se coucher, au loin, entre deux petites collines. Des marbrures orangées, bleues, roses, jaunes envahirent le ciel et il détourna le regard, il n'avait jamais aimé les couchers de soleil. Il ne comprenait pas ce qu'il y avait de romantique, de beau et de magique à cette…mort.

Il décolla son front de la vitre et laissa aller sa tête sur le rebord de la banquette du train. Il pensa alors à une chanson, soudainement, sans raison particulière, une vieille chanson française que fredonnait souvent Hermione et qu'elle lui avait traduite un jour. Elle parlait d'un garçon, un garçon que tout le monde pensait un peu fou, un peu à part, un garçon qui ne vivait pas comme les autres, qui ne pensait pas comme les autres. Un garçon qui n'avait pas le même destin que tout un chacun. Un garçon auquel on ne prédisait ni bonheur, ni avenir heureux.

Un garçon qui dérangeait, un peu.

Un garçon qui se cachait pour pleurer.

Il jouait du piano debout, disait la chanson. Il jouait debout pour sa liberté, pour sa petite miette de bonheur. Il jouait debout parce qu'il en avait juste, simplement, envie.

Il jouait debout parce qu'il avait refusé qu'on lui dicte sa conduite, parce qu'il avait refusé de s'asseoir devant l'adversité, parce que, peut-être, le monde lui paraissait plus beau, de là-haut.

Harry se promit de se mettre au piano, une fois qu'ils seraient installés à Londres.

Une seconde plus tard, il réalisa ce qu'il venait de faire : il avait façonné un projet. Oh, oui, un bien petit projet, mais tout de même…Il avait beau chercher dans sa mémoire, il ne se souvenait pas de la dernière fois qu'il avait par lui-même décidé d'un bout de sa vie.

Il sourit légèrement, posa ses yeux sur l'arc de cercle orangé plongeant dans l'horizon et son sourire s'affaissa.

A quoi bon, se demanda-t-il, à quoi bon après tout ? Tout finit toujours en coucher de soleil, non ? Tout finit toujours par disparaître.

Et lui aussi, un jour, il disparaîtra derrière l'horizon et alors qui se souviendra ? Il deviendra une page d'inepties dans un livre d'histoire et une statue dans une fontaine du ministère, il deviendra un petit tas de poussière alors oui, la question se posait : à quoi bon ?

Las de toutes ces réflexions sans conclusions possibles, il ferma les yeux et se força à s'endormir pour ne plus réfléchir à cette vie dont il ne voulait pas, mais qu'il avait prise, quand même, parce qu'il n'avait ni la volonté nécessaire, ni la force suffisante pour s'en construire une autre.

Il ne rouvrit les yeux que bien plus tard, lorsqu'il sentit les doigts fins de Draco caresser doucement sa joue. Sans un mot, il se releva, échangea avec lui un baiser de tendresse et descendit leurs valises du filet à bagage.

-Alors princesse, lança le serpentard d'un ton léger en posant ses mains sur les hanches du gryffondor, prête pour ta nouvelle vie ?

Ils échangèrent un sourire, croisèrent leurs doigts ensemble et sortirent du compartiment, leurs masques de bien-être apposés sur leurs visages, dégageant une joie d'un artificiel simplement indécelable.

Nouvelle vie, vraiment ?

Dans la mélancolie je me noie en enfer
Et la fumée de ma cigarette grimpe dans l'air
Les murs de la chambre
Oh crépuscule
Mais qui nous sauvera ?

La fumée se forme en escalier
A toi de descendre
Allez viens dans mes bras
Allez viens dans mon bras

Pourrait-ce nirvana
Ne jamais s'éteindre ?
Mais qui nous sauvera ?

Et puis depuis le plafond
La douce musique m'appelle
On plane sur un air d'amour
Et je peux plus dire non
Alors je sors mon amour pour toi

Viens, viens
Encore et encore et encore et encore et encore...

Les cigarettes me brûlent
Et y a plus d'ange ici
Et ça fait saigner mon cœur
Et ça fait saigner mon âme

Mais je peux plus dormir
Chaque nuit sans toi
Oui y a plus qu'à mourir
Dans tes bras

Les cigarettes me brûlent
Et y a plus d'ange ici
Et ça fait saigner mon cœur
Et ça fait saigner mon âme

Mais je peux plus dormir
Chaque nuit sans toi
Y a plus qu'à mourir
Dans tes bras

(Saez)