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Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris… Bonne lecture.
Pour ceux qui n'auraient pas suivi : je publie à présent les mardis et les vendredis, dans la journée si je peux, sinon dans la soirée (oui, bon ça fait un peu La Palisse, mais vous avez compris ce que je voulais dire…)
Chapitre 158
Protection rapprochée
…
Il faisait sombre dans la salle commune de Serpentard. Seule une lueur faisait un halo dans un renforcement de la pièce.
- Eteins ça, McGregor ! chuchota la voix irritée de Nott. Je te l'ai déjà dit !
- Et moi je te le redis, Nott ! J'aime voir la tête de ceux à qui je parle !
La lumière baissa d'un ton cependant tandis qu'Ellen reprenait :
- Alors ? Qu'est-ce qu'il a dit quand tu lui as demandé ce qui était arrivé ?
Harry sentit la rogne de Théodore Nott qui grogna.
- Rien…
Puis il leva la main pour faire taire la jeune fille. Harry lui aussi avait entendu… -ou plutôt il avait senti- arriver Goyle. Ellen éteignit sa baguette. Elle s'enfonça vers le mur. Nott restait immobile dans l'ombre qui emplissait la pièce.
- Psstt ! Théo ? T'es là ?
Goyle rencontra une chaise. Il jura à voix basse. Il reprit son chemin à tâtons.
- Hé ho ? Théodore ? C'est moi… Je sais qu'il y a quelqu'un…
Harry sentit Nott bouger dans le noir.
- Qu'est-ce que tu veux, Greg !
Goyle entreprit de se déplacer vers l'endroit d'où venait la voix. Une autre chaise tomba. Un autre juron s'échappa de la bouche du Serpentard. Nott s'avança encore, avec un reniflement agacé.
- Arrête ! Tu vas réveiller toute l'école si tu continues ! Fais donc un peu de lumière !
Il y eut un moment de flottement dans la nuit. Harry sentit parfaitement l'onde de panique qui submergea Goyle une seconde.
- Mais… mais… Théo ! je peux pas faire de la lumière… On m'a pris ma baguette…
- Ah ! c'est vrai… Je suis bête…
Mais la voix était froide. Et Harry le suivit tandis que Nott s'éloignait de la place qu'il occupait auparavant.
- Théo ? Tu es tout seul ?
- Pourquoi ?
- J'ai entendu du bruit en montant, alors je me disais peut-être que tu n'étais pas tout seul…
- Non.
- Non ?... hésita Goyle. Tu veux dire que tu es avec quelqu'un ?
- Je veux dire que tu n'as pas entendu de bruit. Pour la bonne raison que tu ne pouvais pas entendre du bruit… parce que je n'ai entendu aucun bruit… D'accord ?
Il ne laissa pas le temps à Goyle de réfléchir, ce qui aurait de toutes façons été beaucoup trop long pour la patience de Nott. Il enchaîna, un peu brusque :
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Tu pourrais pas faire un peu de lumière… Le noir, ça m'angoisse…
Nott alluma le bout de sa baguette d'un Lumos agacé. Ce n'était qu'une faible lueur qui éclairait à peine les deux visages des deux compères venus face à face.
- Qu'est-ce que tu veux ? répéta Nott.
Goyle hésita.
- C'est vrai qu'il revient demain ?
- C'est ce qu'il m'a dit quand je suis allé le voir à l'infirmerie.
L'agitation de Goyle augmenta.
- Théo ?... Tu… Tu… crois qu'il a raison ?
Le silence. Harry était conscient qu'Ellen retenait son souffle dans sa cachette d'ombre. Puis Nott reprit, à voix très basse.
- Je ne sais pas de quoi tu parles…
- Je veux dire… quand il dit que le Maître vaincra…
- Je n'ai aucun talent pour la divination, Gregory…
- Mais quand même… les Détraqueurs…
Il y avait de la terreur dans la voix plaintive de Goyle.
- Les Détraqueurs… Tu crois qu'ils nous auraient embrassés aussi…
- Tu crois qu'ils t'auraient épargné ?
- Mais Drago dit que… ce n'était pas pour nous qu'il les a envoyé… Que c'était pour Potter… Et peut-être aussi parce que nous avons été stupides de nous faire arrêter et d'avoir fait manquer l'attaque de Poudlard… Il a dit que le Maître était très mécontent contre nous…
Il se tut. Il leva vers Nott ses petits yeux implorants.
- Et ? fit Nott.
Goyle baissa les paupières et dit très vite :
- Mais il y en a qui disent que… que c'est Malefoy qui nous a envoyé au casse-pipe et qu'il est allé vite fait se planquer… Qu'il nous a laissé nous faire prendre… Et que le Maître… il n'en a rien à faire de nous…
Visiblement, cet aveu lui coûtait à Goyle bien plus cher qu'il ne s'y attendait. Il tremblait de tous ses membres.
- Tu devrais faire attention à ce que tu dis, Gregory… et à qui tu le dis également…
La voix de Nott s'était faite plus basse.
- Je sais… souffla Goyle. Mais il faut bien qu'on sache… Qui nous dira ce que nous devons faire ?
- Et tu crois que moi je pourrais le faire ?
- Tu es proche de Malefoy maintenant…
Il y avait comme de l'amertume dans le ton de Gregory Goyle.
- Tu crois qu'il me tient informé de tout ?
- Il t'écoute, toi…
Nott eut un léger reniflement ironique que Goyle ne saisit pas.
- Et toi, Goyle ? Qu'est-ce que tu en penses de tout ça ?
Goyle ouvrit les yeux et la bouche tout grands. Effaré qu'on pût lui demander de penser ; à moins que ce ne fût qu'on le crût capable de le faire. Il papillonna des paupières.
- Je… Je… ne sais pas… Mais… Je crois qu'il se trompe…
Le silence de Nott l'encouragea à poursuivre.
- Il se trompe… sur Potter… il se trompe… Il n'est pas comme il dit… Je l'ai vu dimanche… dans le parc…
- Il ne voulait que sauver sa vie…
Goyle secoua la tête.
- Non. S'il ne voulait que sauver sa vie, il ne nous aurait pas protégés comme il l'a fait… Il ne serait pas parti tout seul au devant des Détraqueurs…
- C'est typique d'un Gryffondor, se moqua Nott.
Goyle continua à secouer la tête.
- Théo ? Tu en penses quoi ?
- De Potter ? Pas grand-chose…
- Non… de tout ça…
Les deux jeunes hommes se fixèrent du regard un moment. Puis Nott soupira.
- Ce que je pense n'a pas d'importance… Il faut faire ce qu'on doit faire, quoi qu'il nous en coûte…
Goyle hocha la tête. Il ne voyait absolument pas ce que Nott voulait dire, mais il comprit toutefois qu'il n'aurait aucune précision dessus.
- Tu devrais retourner dans la chambre, Gregory… On ne sait jamais si on t'entendait parler ainsi…
- Tu ne viens pas ?
- Non, j'ai besoin de réfléchir encore un peu…
- Dans le noir ? hésita Goyle.
Nott soupira.
- Je t'accompagne jusqu'aux escaliers…
Il mena son camarade jusqu'aux premières marches et l'éclaira.
- Merci Théo… murmura Goyle. En bas les couloirs ont de la lumière…
Il se retourna sur la dernière marche.
- T'es un chic type… dit-il, comme s'il venait de faire une découverte.
Nott ricana.
- Moi ? Tu veux rire ! C'est juste qu'entre Malefoy à l'infirmerie, Bulstrode chez les dingues, et Green qui ressemble à une momie, manquerait plus que tu tombes dans les escaliers… madame Pomfresh ne s'en relèverait pas…
Goyle sourit, un peu triste. Puis il descendit enfin dans le couloir des dortoirs. Nott resta encore un moment devant l'escalier. Et Ellen sortit de sa cachette.
- Nous disions donc, reprit la jeune fille, que tu ne sais rien des raisons qui ont amené Malefoy à l'infirmerie ?
Nott se retourna vers elle.
- Donc tu ne peux rien me donner en échange des informations que j'ai… Donc je perds mon temps… Donc… Bonsoir, Nott…
Elle esquissa un mouvement de retrait.
- Attends !
Ellie s'arrêta. Elle attendit quelques secondes que le jeune homme se décidât. Manifestement, il n'appréciait guère de ne pas mener le jeu.
- Qu'est-ce que tu as bien pu apprendre ? demanda-t-il enfin avec hauteur.
Ellen se rapprocha lentement, jusqu'à toucher la main de Nott qui tenait sa baguette allumée entre eux.
- Qu'est-ce que tu veux savoir ?
Ellen s'amusait. Un peu trop. Cela agaçait Nott. Elle continua :
- Comment Malefoy pouvait-il se trouver en deux endroits à la fois ? Qu'allait-il faire à la volière ? Et pourquoi Wilford n'a pas montré le bout de son sale petit nez durant toute l'après midi de dimanche ?
Nott crispa les mâchoires ainsi que ses doigts sur sa baguette. La lumière baissa de deux tons. Ellen leva sa baguette et refit de la clarté devant le visage de son camarade.
- Je t'ai dit que j'aimais voir le visage de mon interlocuteur !
- Mais tu ne sais pas pourquoi c'est Malefoy qui s'est retrouvé sous la lame de Bulstrode ! grinça Nott.
- Je m'en doute… Je ne suis pas seulement jolie… je sais me servir de mon cerveau… contrairement à tes petits copains…
- Ce ne sont pas mes petits copains…
Un haussement de sourcil. Le coin de la bouche d'Ellie qui tressaille.
- Tu étais bien attentionné envers ce pauvre Greg…
- Tu aurais voulu qu'il se casse la figure dans les escaliers et qu'il ameute tous les cachots ?
Un silence.
- Comment sais-tu que Malefoy est allé à la volière ?
Le sourire d'Ellie s'élargit.
- Je l'ai vu…
- C'est impossible, il était désillusionné…
Nott se mordit les lèvres. Ellie retint un rire. Elle tendit la main vers les fauteuils.
- Viens… Asseyons-nous… et bavardons un peu…
- Pourquoi ? brava Nott. J'en sais plus que toi à présent…
- Mais tu ne sais toujours pas pourquoi Malefoy ne t'a rien dit…
- Et tu le sais, toi ?
- J'en ai peut-être une petite idée… De toutes façons… je me moque bien de savoir comment Malefoy s'est retrouvé sous le couteau de Bulstrode… Cela n'a aucune espèce d'importance. Ce qui importe je le sais. Ce dont je n'étais pas sûre, tu l'as confirmé. Quant à ce que j'ignore, c'est une liste trop longue pour l'énumérer ici et maintenant… Mais, je suis patiente. Et je saurais ce que je veux savoir.
Elle fit un pas en arrière. Nott se dirigea vers les fauteuils et s'assit nerveusement dans le premier. Ellen le rejoignit sans se hâter et prit place à côté de lui. Il la dominait d'une bonne tête, même assis, et pourtant, alors qu'elle levait le menton vers Nott, d'un air de défi, c'était lui qui semblait tassé sur son siège.
- J'ai réussi à attraper Wilford seul dans son dortoir, commença Nott de mauvaise grâce. Et je l'ai interrogé… Au début il ne voulait rien dire. Il était terrorisé. Alors je l'ai menacé de le dénoncer à Londubat pour les sortilèges de Desquamation, et là, il a eu l'air encore plus terrorisé. Je lui ai dit que s'il ne parlait de son plein gré, je lancerais un Impérium sur lui et qu'il me dirait ainsi tout ce que je veux savoir et même ce qui ne m'intéresse pas…
Nott renifla avec dédain au souvenir de cette scène.
- Il a commencé à parler avant même que je lui repose mes questions. C'était une vraie cataracte de paroles soudain…
Harry écoutait Nott qui parlait d'une voix neutre, dans l'obscurité à peine trouée de la lueur douce de la baguette d'Ellen.
Wilford avait tout déballé : comment il avait ingurgité cette infâme mixture qui lui avait retourné le cœur, l'estomac et le reste ; comment il avait pris l'apparence de Malefoy ; comment il avait pris sa place dans son dortoir, dans la salle commune et partout où Drago voulait qu'il se montrât ; comment il avait commencé à s'inquiéter quand il ne l'avait pas vu revenir au bout des trois-quarts d'heure qu'ils s'étaient accordés ; comment il avait dû à nouveau avaler cette potion horrible ; et comment il voyait arriver le moment où il lui faudrait une troisième fois boire cet infect breuvage, à la différence près qu'il ne savait s'il en aurait assez pour tenir encore longtemps… et puis il ne fallait pas faire de gaffes ! Il avait un rôle à tenir, Malefoy… Et il lui avait bien fait comprendre que tout devait paraître le plus naturel du monde… il lui avait d'ailleurs fait retirer sa robe de sorcier à cause des initiales brodées et il avait enfilé celle de Malefoy qui lui allait un peu longue aux manches…
- Je te passe le détail de la transformation… soupira Nott d'un air désabusé avant de se taire.
- Malefoy lui a dit pourquoi il tenait à se faire discret ? demanda Ellen sur un sourire de remerciement moqueur.
Nott secoua la tête.
- Tu penses bien que non… S'il ne m'a rien dit à moi, il n'a rien dit à cet imbécile de Wilford…
Ellie eut ce petit demi sourire supérieur qu'elle affectionnait.
- Wilford est sans doute un imbécile, mais j'ai l'impression qu'il joue souvent le Licheur pour têter le lait… Et toi tu n'es pas assez bête pour avoir cru ce qu'il te disait… A moins que ce ne soit à moi que tu ne veuilles faire prendre des vessies pour des lanternes !
- Oh…. Fit Nott. Il a seulement laissé échappé que Drago avait un parchemin roulé à la main… Mais je ne t'apprends rien, puisque tu savais déjà qu'il était monté à la volière…
- Oui, croyant profiter de l'inattention et du désordre créé par les Détraqueurs… Il n'avait simplement pas pensé que les hiboux de l'école avaient déguerpi à l'approche des créatures…
Le sourire de Nott se fit presque aigre.
- Malefoy ! murmura-t-il en secouant la tête. Il a la vue si courte…
Ellen s'avança vers son oreille et lui susurra :
- C'est pourquoi tu te proposes de lui fournir des jumelles… qu'il préfère dédaigner pour montrer à chacun qui est le maître, et qui décide, et qui dirige…
Nott ne broncha pas.
- Il a sans doute voulu racheter à ses yeux, et à ceux de ses admirateurs, sa stupide intervention en pleine grande salle… murmura-t-il au bout de quelques minutes. Montrer qu'il n'avait besoin de personne…
Il se mit à rire doucement.
- C'est la faute à Potter… hein McGregor… ? Tu n'as pu t'en empêcher…
Ellen haussa les épaules.
- Il l'a cherché non ?
Nott soupira.
- Ce garçon a pourtant tout pour réussir… De l'esprit, de la répartie, de l'intelligence, des pouvoirs importants, et de l'ambition… et les défauts de ses qualités ! Et une furieuse tendance à vendre la peau de la demiguise avant de l'avoir tuée… Ajoute à cela un aveuglement total en ce qui concerne sa propre valeur et un impardonnable manque d'indépendance… Il s'imagine être doué pour donner les ordres…
Nott renifla avec mépris.
- A peine bon à les suivre… murmura-t-il comme pour lui même. Et ce ne doit même pas être l'avis de son maître, à présent… j'ignore qui il aura voulu contacter, mais s'il a réussi, il faudra s'attendre au pire. Son maître va sûrement lui demander de prouver sa fidélité de manière implacable.
Il hésita, tourna la tête vers Ellen, la regarda un moment sans parler. Puis il se décida.
- Tu as intérêt à prendre garde à toi, McGregor… Pour retrouver la confiance de son Maître, et son ascendant sur ceux qui le suivent encore, il est capable de tout…
- Ne t'inquiète pas pour moi, Nott. J'ai du répondant…
Elle fit mine de se lever.
- Tu ne veux pas savoir ce qui est arrivé ensuite, dans les dortoirs ? ajouta le jeune homme sur un ton moqueur.
- Pourquoi ? Je ne pense pas que cela soit important… C'est une histoire entre Bulstrode, Wilford, et Malefoy…
Nott baissa lentement les yeux vers les doigts d'Ellie qui grattait le dos de sa main blessée. Il sourit lui aussi, ironique. Il hocha la tête.
- Je me demandais aussi comment Bulstrode avait appris que c'était Wilford qui s'était servi de son chat comme d'un cobaye… J'avoue que je n'avais pas pensé à toi, McGregor…
Ellen releva la tête avec défi.
- C'est que tu me sous-estimes, Nott…
- Sans doute… Car il ne me serait jamais venu à l'esprit que tu te rendrais un jour coupable de complicité dans une tentative de meurtre…
Ellie se raidit presque malgré elle. Elle serra sa baguette entre ses mains mais reprit cependant d'une voix égale :
- Hé bien… maintenant tu sais de quoi je peux être capable… Ne l'oublie pas, Nott, quand nos chemins se croiseront à nouveau.
Il la laissa se lever lentement et quitter le fauteuil.
- Tu ne veux vraiment pas savoir ? s'amusa-t-il.
Elle haussa les épaules.
- Dis toujours, cela pourrait peut-être m'être utile un jour…
Nott attendit qu'elle se rassît avant de reprendre.
- Quand Malefoy et Wilford se sont retrouvés dans le dortoir des Septième Année, ce dernier a fait son rapport : ce qu'il avait fait de l'après midi, ce qu'il avait dit et à qui, les évènements importants auxquels Drago était sensé avoir assisté, etc… Je suppose que c'est à ce moment que Bulstrode est descendue aux dortoirs, ne trouvant pas Wilford dans la grande salle. Je suppose aussi qu'elle se rendait chez les Sixième Année lorsqu'elle a entendu la voix de Wilford en passant près des Septième… Car d'après ce que Wilford m'a raconté, elle est entrée dans le dortoir comme une furie en criant qu'il allait payer pour Asphodèle…
Nott s'interrompit, l'œil fixé sur le visage impassible d'Ellie.
- Et ? fit celle-ci sans manifester l'impatience qu'il voulait susciter.
- Tu ne devines pas ?
- Je ne cherche même pas… Il est tard pour jouer aux devinettes… Si tu continues à perdre mon temps, je vais finir par croire que ma compagnie t'est réellement agréable, Théodore…
- Certes… autant que celle d'un hippogriffe ombrageux, Ellie…
- Alors ? Bulstrode ?
- Ha oui Bulstrode ! Elle entre donc dans le dortoir où elle a entendu parler Wilford, et qui voit-elle en face d'elle ? Malefoy ! Donc qui ne peut que lui tourner le dos ?
- Wilford ! conclut Ellen. Mais le Malefoy qui lui faisait face n'était pas vraiment Malefoy, n'est-ce pas… Et pourquoi a-t-elle crié ? Quand elle a réalisé avec horreur qu'il y avait deux Drago ?
Nott esquissa un sourire et secoua la tête.
- L'effet du polynectar se dissipait tandis que Malefoy et Wilford échangeaient à nouveau leurs robes de sorciers. Elle venait de planter le couteau dans l'épaule de celui qu'elle pensait être l'assassin de son chat quand Wilford a commencé à reprendre son vrai visage. Elle a ouvert la bouche pour hurler… Malefoy a crié de la faire taire tandis qu'il s'écroulait. Et comme Wilford restait stupéfait de terreur rétrospective, il a lancé lui-même un sortilège d'oubliette sur la fille… Il a eu le temps de demander si tout ceci était la faute de Wilford qui a du avouer qu'il avait desquamé son chat… Malefoy n'a pu laisser éclater sa colère, Grayson, moi et quelques autres arrivions sur ces entrefaites…
Ellie fit une moue.
- Oui… dit-elle sur un ton pas plus intéressé que cela. C'est tellement bête que je n'y aurais peut-être même pas pensé… s'il m'avait pris l'envie d'y songer… Mais à part de vérifier l'adage qu'on ne peut tout prévoir, ainsi que la théorie du grain de sable… cela ne nous sert pas à grand-chose de le savoir…
Nott lui répondit d'un sourire.
- Non mais au moins avons-nous fini de nous encombrer la cervelle de ces questions futiles… J'avoue que je m'interrogeais sur ce qui était advenu dans le dortoir… Pas toi ?
Ellie haussa une épaule.
- Du moment que cela confirme mes déductions sur la manière dont Malefoy a pu échapper à la surveillance dont il fait l'objet…
Nott releva les yeux vers elle. Un éclair amusé passa dans son regard triste.
- Tu t'imaginais qu'il n'en avait pas conscience ?
- Je sais fort bien que Malefoy n'est pas un imbécile… et je ne le sous-estime pas. Au contraire de toi, Nott. J'ignore quel jeu tu joues exactement. Mais j'ai l'impression que Malefoy commence à se défier de toi, lui aussi…
- Drago se méfie de tous et de tout… Et je ne l'en blâme pas… L'important n'est pas ce que fait ou dit l'adversaire, mais quelles sont ses intentions…
Le petit rire moqueur d'Ellie retentit, troublant à peine le silence de la nuit.
- L'adversaire… murmura-t-elle.
Elle reprit légèrement plus haut :
- Tu devrais faire attention à ce que tu dis, Théodore, et à qui tu le dis… ironisa-t-elle.
Nott se leva en même temps qu'elle.
- Qui sait… fit-il. Je suis peut-être là en train d'assurer mes arrières…
- Ou d'essayer de me manœuvrer… C'est ce que je préfère croire pour l'instant, pour ma propre sécurité…
Nott lui adressa un signe de tête narquois, auquel elle répondit de même. Elle s'éloigna jusqu'à l'escalier de son dortoir. Elle se retourna, la main sur la rampe. Puis Nott éteignit sa baguette et la salle redevint sombre.
…
Harry rouvrit les yeux dans la nuit de son baldaquin. Il se força à rester allongé quelques minutes qui lui parurent interminables. Enfin, il mit la main sur sa baguette magique et fit un peu de lumière pour vérifier sur la Carte que Ellen était en sécurité dans son dortoir. Nott restait seul dans la salle commune et il n'y avait aucune trace d'un autre Serpentard dans les parages.
Il se laissa aller sur le lit, dans une longue expiration qui tenait autant du soulagement que de l'épuisement. Son cœur reprit un rythme normal. Le sang à ses tempes ne battait plus si fort. Tout ce qu'il venait d'entendre et de « voir » prenait place dans son esprit.
Ainsi, il avait vu juste en ce qui concernait la méthode utilisée par Malefoy pour se rendre incognito à la volière… Ainsi, même ce crétin de Goyle commençait à se poser des questions sur les motivations de Voldemort… sur leur cher ami Malefoy… Et les rumeurs qui courraient cette fois étaient dirigées contre le chef de file des Salamandres… Ainsi, c'était vers Nott que se tournaient ceux qui ne faisaient plus confiance à Malefoy…
Il ferma à nouveau les yeux. Il frissonna. Il ne sut si c'était à cause du froid, ou parce qu'il venait de songer à la complexité de la situation chez les Serpentard… D'un côté, Malefoy et ses Salamandres, d'autant plus dangereux qu'ils étaient réduits à la portion congrue. De l'autre, Ellen et ceux qui refusaient ouvertement de prendre fait et cause pour le maître des Ténèbres. Et au milieu tout ceux qui avaient cru en la parole de Drago, qui croyaient dans le nouvel ordre que leur promettait Voldemort… des mangemorts en puissance qui ne demanderaient pas mieux que de se venger de ceux qui leur avaient pris leur baguette dès que le moment se présenterait… A moins que quelqu'un n'exploitât le mécontentement et les doutes nés de ce week-end… Quelqu'un qui leur proposât une troisième voie… Qui leur montrât un chemin qui s'éloignerait de Malefoy, tout en ne les rapprochant pas de Dumbledore…
Le nom de Nott effleura son esprit, et il le chassa tout aussitôt. Nott était assis à la droite de Malefoy à présent et les péripéties de la volière allaient sans doute l'inciter à redoubler de zèle envers Drago s'il voulait assurer sa place… quelles que fussent ses intentions. Même s'il était tentant de croire qu'il restait un espoir, non pas de ramener à eux tous ceux qui en étaient si éloignés, mais d'empêcher de les retrouver contre eux le jour où ils se retrouveraient face au choix de leur vie…
Mais si Ellen avait tort… si elle avait tort… Harry frissonna encore. Il prit sa tête à deux mains… Il fallait qu'il parlât à quelqu'un. Quelqu'un qui l'aidât à voir plus clair et à faire la part des choses. Quelqu'un qui serait plus objectif qu'il ne l'était lui-même.
Il bondit à nouveau sur la carte. Avec un peu de chance… Hermione ! Elle était encore là, dans la salle commune.
Il quitta la chambre sans bruit. D'ailleurs on aurait mauvaise grâce de lui reprocher les craquements du plancher quand les ronflements de Ron et Neville emplissaient la pièce.
…
La salle commune était plongée dans l'obscurité et Harry crut qu'Hermione avait quitté les lieux dans l'intervalle. Il leva sa baguette et élargit le halo lumineux pour éclairer la pièce. Les affaires de classe de son amie étaient encore sur la table.
- Je suis là… dit la voix d'Hermione.
Harry tourna sa baguette vers la banquette de la fenêtre. Hermione était avachie sur le divan, à demi redressée pour tendre sa baguette allumée devant elle. Harry s'avança vers elle.
- Tu ne serais pas mieux dans ton lit ? demanda-t-il un peu inquiet de l'air abattu de la jeune fille.
- Je n'ai pas sommeil… Et toi ? Pourquoi es-tu descendu ?
Harry s'assit lentement à côté d'elle, baissant sa main pour laisser la lumière glisser sur les traits tirés du visage de son amie. Ses cernes lui apparurent cruellement et ses joues creusées étaient pâles. Elle forçait les coins de sa bouche à se relever en une grimace qu'elle voulait sourire. De combien de sortilèges de Coquettes usait-elle chaque jour pour paraître telle qu'on l'attendait ? Elle repoussa d'une main amorphe la baguette allumée. Harry la prit dans la sienne. Il sentit le tremblement qui l'agitait.
- Hermione… murmura-t-il.
Mais les mots moururent sur ses lèvres. Elle avait beau lui trouver des excuses, il n'avait pas su voir à quel point elle n'allait pas bien… Oh non, elle n'allait pas bien… Elle allait très mal… Se pouvait-il que pour une fois Ron eût été plus perspicace que lui ? Et Neville avait-il raison de s'inquiéter davantage pour lui que pour elle ?
- Qu'est-ce que tu veux, Harry ?
- Ce n'est pas grave…
Harry fixait le visage d'Hermione comme s'il le voyait pour la première fois. Elle passa sa main libre dans ses cheveux et sur son front comme pour se recoiffer, ou cacher sa lassitude, ou sa gêne… ou peut-être tout cela à la fois.
- Arrête Harry… murmura-t-elle.
Elle baissa la tête, détourna les yeux.
- Hermione…
- Je t'en prie, Harry…
- Non !
Il prit les deux mains d'Hermione dans les siennes, et leurs deux baguettes frémirent d'une lueur plus vive.
- Hermione… Un jour de l'été dernier tu m'as dit que les amis étaient faits pour s'entraider… Ne crois-tu pas qu'il est temps de cesser d'essayer de faire face toute seule ? Je ne peux pas me résoudre à te voir t'enfoncer sans rien faire… Mais qu'est-ce que je peux faire, si je ne sais pas de quel mal tu souffres ?
Et comme Hermione se taisait, il continua d'une voix plus basse.
- Je sais que la disparition de Rogue et de Remus sont des épreuves difficile à surmonter… mais crois-tu qu'elles demandent le sacrifice de…
Il s'interrompit. Il allait dire : de sa vie. Elle trouverait que c'était exagéré. Et pourtant, c'était bien ce qu'il ressentait exactement. Elle perdait le fil de sa vie. Elle n'était plus la même, elle n'était déjà plus avec eux… Même Ron l'avait senti, confusément, sans comprendre tout ce que cela impliquait, ni d'où cela pouvait venir…
Hermione leva les yeux vers Harry.
- Le sacrifice de quoi Harry ? Puisque je suis déjà morte et que je ne devrais même pas être là…
Harry sentit l'angoisse monter dans sa gorge.
- Hermione… Non ! tu ne vas pas recommencer comme quand tu es revenue de Ste Mangouste… Je croyais que tu avais oublié cette idée ridicule que tu avais survécu parce que tu avais encore quelque chose à faire….
Hermione frissonna violemment. Elle ferma les paupières pour empêcher les larmes d'emplir ses yeux. Elle ne réussit qu'à faire monter un sanglot dans sa gorge.
- Alors pourquoi ? Peux-tu me dire pourquoi je ne suis pas morte il y a un an dans les souterrains de l'école ?
Harry lâcha les mains de son amie. Il se sentait désemparé. Il savait comment elle et Ron avaient échappé à la mort –du moins, il le pensait – mais il ne savait dire pourquoi. Il n'y avait pas de réponse. C'était ainsi, voilà tout. C'était exactement la même chose qu'avec la prophétie qui le concernait : il n'avait pas survécu parce qu'il était l'enfant de la prophétie… Il était l'enfant de la prophétie parce qu'il avait survécu…
Dans un souffle, Hermione continuait :
- Quand nous avons quitté la crypte… Cette force qui nous a tous saisi…
Harry hocha la tête. Il se rappela la vague puissante qui les avait soulevés. Il sentait encore la magie ancienne au creux de ses mains. Il les serra l'une contre l'autre.
- Tu as crié… dit-il comme Hermione se taisait.
- Oui… Et Ron est tombé à terre.
Il y eut un nouveau silence, puis Hermione reprit :
- C'était exactement la même chose… La même chose qu'il y a à peine plus d'un an… J'ai senti cette force me traverser avant de perdre connaissance. Je m'en suis souvenue tout à coup. Je me souviens de tout à présent. Je me souviens même de ces jours où j'étais inconsciente. Je me souviens aussi de mon combat contre le sortilège de Bellatrix Lestrange. Et de cette question à mon réveil : pourquoi étais-je revenue une fois encore ? Pourquoi la mort n'avait-elle pas voulu de moi cette fois non plus ? Alors j'ai cherché la réponse… mais je ne l'ai trouvé ni dans les livres, ni auprès de toi, ni de Ron, ni même du Professeur Rogue… Nulle part…
Elle reprit son souffle, dans une inspiration difficile. Harry ne voulait plus qu'elle parlât.
- C'est parce qu'il n'y a pas de réponse à une telle question… Sinon, tu l'aurais trouvée…
Il sourit, la voix et les mains tremblantes.
Elle leva les yeux vers lui, puis les baissa à nouveau très vite. Elle soupira. Harry sentit un frisson parcourir son dos et sa nuque, jusqu'au sommet de son crâne.
- Hermione, dit-il la gorge sèche. Ne me dis pas que tu as cru avoir trouvé la réponse… Ne me dis pas que tu avais l'intention de… rester… là-bas…
Elle garda la tête baissée. Il frissonna à nouveau, violemment.
- Tu es folle ! voulut-il s'exclamer.
Il ne fit que murmurer. Puis il eut un sursaut rétrospectif. Il se força à ne pas crier.
- Tu ne croyais quand même pas que nous t'aurions laissée prendre la place de Palatine ! Et d'abord, pourquoi toi ? J'ai plus de pouvoir que toi ! C'est moi qui aurais du prendre sa place ! C'est à moi qu'elle s'est adressée ! moi qui aie un peu de Tom Jedusor en moi ! Moi qui aurais pu prendre la place de son ancêtre Serpentard !
- Ne sois pas idiot ! trancha Hermione, en rougissant malgré tout. Toi, tu ne pouvais prendre la place de personne ! Tu as une autre mission à accomplir !
- Une mission ! Une mission ! s'écria Harry à voix basse. Mais est-ce que tu entends ce que tu racontes ? Ou tu es complètement folle ! Ou tu es encore plus prétentieuse que…
Harry ferma les yeux. Il comprenait mieux l'insistance de leur amie à vouloir descendre dans les souterrains le soir d'Halloween. Il comprenait mieux pourquoi elle ne voulait mettre aucun adulte dans la confidence. Il comprenait surtout qu'elle devait être totalement obnubilée par cette histoire pour s'être mis en tête de pareilles idées !
- Tu avais donc tout prévu ? demanda-t-il sur le ton le plus posé qu'il put.
- Non ! se défendit Hermione. J'espérais seulement que nous pourrions sauver Palatine… ou que Dumbledore trouverait une solution pendant que nous nous chargerions d'assurer la sécurité de la crypte, ou que nous pourrions l'aider… Je ne sais pas… Je… J'étais persuadée que je devais retourner là-bas, parce que c'était là-bas que… Enfin… je devais retourner là-bas…
Elle laissa retomber ses mains sur ses genoux, et ses épaules s'affaissèrent. Harry s'aperçut qu'elle pleurait doucement. Presque en silence.
- Mais je n'avais pas prévu que le Professeur Rogue nous suivrait… C'est moi qui l'ai mené là où il est…
Harry avança la main vers les cheveux d'Hermione. Il la ramena contre lui et la serra dans ses bras.
- Dans ce cas, Ron et moi sommes aussi responsables que toi de ce qui est arrivé… Ensuite, Rogue ne nous aurait pas attendu pour faire ce qu'il avait à faire… Lui aussi se demandait pourquoi il n'avait pas terminé sa vie dans les souterrains alors qu'il n'avait pas quinze ans… pourquoi Remus était allé le chercher… et quel sursis il avait gagné…
Hermione se laissa aller contre l'épaule d'Harry. Il la laissa pleurer un moment, puis quand elle fut plus calme, il reprit :
- Tu ne dois pas prendre le même chemin que lui… Tu dois penser à nous, à Ron…
- Mais je n'arrête pas de penser à Ron… Ce n'est pas juste pour lui non plus…
Elle se redressa lentement et essuya ses yeux de ses doigts. Elle remit un semblant d'ordre dans sa chevelure ébouriffée. Puis elle renifla plusieurs fois de suite et ravala quelques sanglots. Elle s'assit sur le bord de la banquette et Harry la vit porter les doigts à son cou. Il s'aperçut alors que le médaillon de Ron, qu'elle portait d'ordinaire sous ses vêtements, reposait sur sa robe noire. Elle jouait avec, nerveusement, ouvrant et refermant sans cesse le petit cœur d'argent.
- Non, ce n'est pas juste pour Ron…
- Qu'est-ce qui n'est pas juste, Hermione ? demanda doucement Harry.
Hermione releva la tête. Elle crispa ses doigts sur le pendentif. Son regard se fixa sur celui d'Harry.
- Tu devrais le comprendre, Harry, toi plus que quiconque…
Harry soupira.
- Hermione…
Il se mordit les lèvres. Il ne savait que dire. Il ne savait que faire pour ôter cette idée fixe de l'esprit de son amie. Mais Hermione reprenait :
- Je ne sais toujours pas pourquoi je suis revenue. Pourquoi les fondateurs m'ont donné la force de combattre ces sortilèges…
- Pour que tu puisses survivre à Bellatrix Lestrange ! l'interrompit Harry d'une voix mal assurée.
- Et pourquoi devais-je survivre à Bellatrix Lestrange ?
- Parce que… commença Harry avant de réaliser qu'il n'en savait pas plus que le jour où elle lui avait posé la question dans les toilettes de Mimi Geignarde.
Hermione lui sourit presque paisiblement.
- Je ne le sais pas plus que toi, continua-t-elle. Et cela me fait peur. Parce que de la même manière que j'ai été incapable d'empêcher la mort de Palatine, ou de retenir le Professeur Rogue, je ne suis pas certaine d'être prête à accepter la réponse qui sera donnée à cette question… Mais, je suis sûre d'une chose, c'est que le jour où je trouverai ma réponse, je ne veux pas que Ron en souffre…
…
- C'est pour ça que tu cherches à me rendre fou dès à présent…
Hermione sursauta et Harry se tourna vivement vers l'ombre de la salle commune. Il leva la main et les bougies des chandeliers tout près de lui s'allumèrent lentement.
Ron descendait une à une les marches de l'escalier. Hermione était figée, les deux mains sur le médaillon. Elle regardait Ron s'avancer vers eux, dans sa robe de chambre trop courte, les pieds nus dans ses chaussons avachis, et le visage grave.
Harry s'éloigna un peu de leur amie. Il remonta ses lunettes sur son nez, prêt à expliquer à Ron qu'il n'avait absolument pas prémédité les confidences d'Hermione.
Mais Ron ne faisait pas attention à lui. Il s'était accroupi devant Hermione pour être à sa hauteur.
- Peu importe pourquoi, Hony… Tu es là et c'est l'essentiel.
- Ho Ron ! murmura Hermione, un sanglot à nouveau au fond de la gorge.
- Je m'étais imaginé que c'était pour moi que tu avais survécu…
- Ho Ron ! répéta Hermione, tandis que les larmes roulaient jusqu'à ses lèvres.
Elle posa sa main sur la joue du jeune homme et il vit qu'elle portait le petit cœur autour de son cou. Il le prit entre ses doigts et l'ouvrit pour observer sa photo qui lui souriait. Il referma le médaillon avec une grimace. Qu'est-ce qu'il pouvait avoir l'air bête là dedans !
- Je suis content que tu le portes encore…
- Je le porte toujours… répondit Hermione.
Elle caressa sa joue. Harry se glissa jusqu'au fond de la banquette, espérant s'éclipser discrètement.
- J'ignorais que tu pensais encore à cette histoire d'il y a un an, murmura Ron maladroitement. Je croyais que tu pleurais Remus et Rogue… Je croyais que tu avais oublié…
- Tu as oublié, toi ? demanda Hermione doucement.
Ron secoua la tête.
- J'ai eu si peur… Deux fois, j'ai cru que je t'avais perdue pour toujours… Tu as raison, après Halloween j'ai eu l'impression que tout recommençait : les souterrains, les sortilèges qui nous ont frappés à nouveau, les mêmes craintes, et cette horrible angoisse quand nous sommes remontés : j'étais encore en train de te perdre et je ne savais que faire pour te retenir. Et cette affreuse impression que c'était encore ma faute et que chaque geste que je faisais, chaque mot que je disais m'éloignaient de toi un peu plus.
- Non, c'est moi qui m'éloignais de toi… Quelque chose en moi me disais que c'était la meilleure des choses à faire… et en même temps, je n'en avais pas du tout envie… Tu comprends, Ron ?
- Non, répondit sincèrement le jeune homme. Je n'ai pas envie moi non plus que tu t'éloignes de moi. Qu'elles qu'en soient les raisons. Et je ne veux surtout pas que tu me dises que c'est pour m'éviter de souffrir. Parce que je souffrirai quand même quel que soit le moment, quelle que soit la raison…
Harry s'avança sur le bord du fauteuil, prêt à se lever dès qu'il pourrait le faire sans attirer l'attention sur lui.
- Je me fiche de savoir pourquoi tu es revenue, ou as survécu, ou quoi que soit d'autre ! continuait Ron. Je ne suis pas doué pour les réflexions philosophiques de toutes façons. Rien qu'à l'idée de penser que tu pourrais ne plus être là… ça me paralyse le cerveau. Du moins, encore plus que d'habitude…
Le petit rire d'Hermione ressembla davantage à un hoquet, mais Harry ne resta pas pour vérifier si elle pleurait encore. Après tout, c'était la petite amie de Ron, qu'il se débrouille avec elle !
-Harry ? Attends… Tu voulais me dire quelque chose ?
Harry se retourna vers ses amis. Ron avait pris sa place sur la banquette et tenait Hermione par l'épaule. Le jeune Potter fit un geste désinvolte.
- Ce n'est rien d'important… ça peut attendre demain…
Et soudain la hâte qu'il avait éprouvée quelques instants plus tôt au sujet ce qu'il avait appris sur Malefoy ne lui paraissait plus si nécessaire.
Hermione se poussa vers Ron et tapota le siège à côté d'elle.
- On ne descend pas de son dortoir au milieu de la nuit sans avoir une bonne raison, Harry. Nous sommes tes amis, et les amis c'est fait pour s'entraider…
Elle tourna la tête vers Ron qui lui sourit.
- Elle a raison, dit celui-ci. Tu as fais un cauchemar ? Tu as eu des nouvelles de… heu… notre ami ?
- Ce n'est rien, je vous dis… voulut insister Harry. Cela m'a semblé important sur le moment, mais rien n'est plus important que de vous voir à nouveau tous les deux comme avant…
Ron et Hermione échangèrent un autre regard. Comme avant ? semblaient-ils s'interroger. Ron haussa une épaule. Hermione lui sourit à son tour. Elle se tourna vers Harry.
- Ne fais pas ta mauvaise tête, menaça-t-elle. Tu sais bien que tu es plus important que tout le reste… Nous avons quelques minutes à t'accorder, n'est-ce pas, Ron ?
Ron hocha la tête.
- Oui, nous avons tout le temps à présent…
Hermione se poussa un peu plus vers Ron et Harry prit place sur la banquette.
- Nos conclusions sur Malefoy et Wilford étaient justes, commença-t-il. Wilford a bien pris la place de Malefoy pendant que celui-ci, rendu invisible, se promenait dans les couloirs de l'école…
Ron et Hermione dressèrent l'oreille et Harry poursuivit avec l'intervention de Bulstrode dans les dortoirs des garçons.
- Cette fille est complètement siphonnée ! décréta Ron. Je suis bien content de ne plus la savoir à Poudlard… Un jour elle aurait fini par réellement tuer quelqu'un !
Mais Hermione fronçait les sourcils. Elle fixait Harry d'un regard soupçonneux qui le mit mal à l'aise.
- Et tu sais cela comment ?
Ron leva les yeux vers elle, étonné.
- Mais, il le sait par McGregor… n'est-ce pas ?
Ils le regardaient à présent tous les deux, dans un silence qui devenait pesant au fur et à mesure de secondes qui passaient.
- Ce n'est pas Ellie qui t'a raconté cela, fit Hermione catégorique. Parce que sinon tu nous en aurais parlé depuis que vous vous êtes quittés…
Harry toussota dans son poing. Il ne savait pourquoi mais il sentait confusément que sa joie d'avoir eu raison n'allait pas durer. Hermione se pencha vers lui pour retenir son regard qui fuyait soudain.
- Ne me dis pas que tu t'es mis en transe sans surveillance…
Harry ne le lui dit pas, mais son air coupable valait tous les aveux du monde.
- Et tu es allé où ? demanda Ron qui ne semblait pas partager la contrariété d'Hermione pour cette fois.
Harry s'adressa donc à lui pour répondre qu'il était retourné dans les cachots.
- Chez Wilford ? s'interrogea Ron. Mais comment savais-tu qu'il parlerait de ça et avec qui ?
Harry rougit violement. L'envie de lever le camp le démangeait fortement, mais le regard d'Hermione le clouait sur place. Après tout, il n'avait rien fait de mal. Il releva le menton, se redressa sur son siège, et pour se donner une contenance digne, il se mit à tapoter son genou.
- Non… J'ai entendu Nott et Ellen qui discutaient dans leur salle commune…
- Tu la surveilles ? s'exclama Ron.
- Non ! riposta Harry. Bien sûr que non !
- Tu n'avais pas l'air très d'accord pour qu'elle mène son enquête, rappela prudemment Hermione.
- Je n'ai aucune confiance en Nott… grommela Harry. Et quand j'ai vu sur la carte que Goyle s'approchait…
- Tu la surveilles avec la carte aussi ! s'écria Ron.
- Mais je ne la surveille pas ! s'énerva Harry. J'ai juste vu Goyle qui s'approchait des escaliers alors…
Il se tut devant la mine désolée d'Hermione et celle stupéfaite de Ron.
- Je crois que j'ai un peu paniqué… n'est-ce pas… grimaça Harry.
- C'est compréhensible… fit Ron.
- C'est stupide ! fit Hermione… Sans compter que tu risquais des problèmes en pratiquant la transe tout seul… Franchement, Harry ! J'aurais cru que les leçons du professeur Rogue t'auraient été plus profitables !
Harry baissa la tête, tandis que Ron laissait échapper un petit rire.
- Oui… qu'est-ce qu'il dirait s'il savait que ce qu'il t'a appris te sert à espionner ta petite amie au lieu de combattre les forces du mal…
Harry se renfrogna.
- Mais c'est ce que je faisais ! se récria-t-il avec mauvaise foi.
Ron pouffa, sarcastique. Hermione leva les yeux et les bras au ciel.
- Tu vas me promettre que tu ne recommenceras plus ce genre de choses… voulut-elle exiger de leur ami.
Harry ne répondit pas immédiatement. Les paroles de Ron venaient de mettre un grand trouble en lui. En effet, Rogue n'estimerait-il pas qu'il eût perdu son temps avec lui s'il renonçait à se servir de ce qu'il avait appris avec le professeur ? Mais n'y avait-il pas plusieurs manières de combattre les forces du mal et ses représentants à Poudlard…
- Je te promets, Hermione, reprit-il lentement, que la prochaine fois je prendrai toutes les précautions…
- La prochaine fois ? s'inquiéta Ron.
Hermione leva la main vers Harry. Il ne la laissa pas ouvrir la bouche.
- C'est sans risque : personne ne peut me repérer… Il faut juste que quelqu'un veille sur la transe pour empêcher qu'on cherche à me réveiller avant mon retour…
- Harry…
- Je t'en prie Hermione, dis que tu es d'accord. C'est important pour moi. Et Ron a raison : il faut bien que ce que j'ai appris serve à quelque chose.
- Harry… répéta Hermione indécise. Ce n'est pas prudent du tout…
- Pas moins que ce que tu fais dans ton labo ? Pas moins en tous cas que ce que fait Ellen…
Hermione hocha la tête sans rien dire. Ron se racla la gorge.
- Crois-tu que Dumbledore sera d'accord pour te laisser prendre autant de risques ?
- Dumbledore m'a laissé le choix des armes… C'est moi qui aie eu l'idée de nous servir de Malefoy, c'est moi qui le surveillerai… Ce sera bien plus efficace que tous les fantômes et les tableaux de Serpentard réunis… Et j'aurais l'impression de faire enfin quelque chose d'utile, au lieu de me contenter d'attendre et d'attendre encore.
Ron ouvrit la bouche pour le contredire. Il la referma comme Hermione lui donnait un coup de coude dans les côtes. Elle hocha la tête plusieurs fois, comme si elle se parlait à elle-même.
- Bien, fit-elle enfin. Mais nous devrons mettre Ellen au courant… pour la narcomancie, je veux dire…
Harry sursauta.
- Pourquoi ?
- Parce qu'il se pourrait qu'elle soit amenée à surveiller l'une de tes transes, et qu'elle doit savoir à quoi s'attendre… De plus, et tout à fait personnellement, j'aimerais assez que mon petit ami me fasse assez confiance pour me confier ce genre de choses
Ron se pencha sur son cou et toussota discrètement. Elle rougit fortement, et fut heureuse de la pénombre qui baignait la pièce.
Harry, lui, était au moins aussi mal à l'aise que la jeune fille.
- C'est moi qui en parlerais à Ellen, dit-il.
- Naturellement ! répondit Hermione vivement.
Puis elle lui sourit, comme elle n'avait pas souri depuis plusieurs jours déjà.
- Bien ! soupira-t-elle de soulagement. Voici trois bonnes choses de faites !
- Trois ? s'étonna Ron.
- Oui : trois ! répliqua Hermione. Nous avons résolu le mystère de la volière… Et d'une ! Nous avons résolu l'Affaire du couteau de Bulstrode… Et de deux ! Et nous savons désormais comment nous allons nous y prendre pour surveiller Malefoy au plus près… Et de trois !
Ron entoura alors la taille de la jeune fille de ses deux bras et la serra contre lui.
- Et moi j'ai retrouvé mon Hermione…murmura-t-il.
- Et de quatre ! fit Harry en riant.
- Au fait…
Hermione se tourna vers Ron.
- Pourquoi es-tu descendu ?
Le jeune homme haussa les épaules.
- Je me suis réveillé et je n'avais pas très envie de me rendormir… j'ai vu que les rideaux de Harry était ouverts… la carte était sur le lit… Je vous ai vu tous les deux… Je me suis dit que l'un de vous deux n'allait pas bien…
Il évitait de regarder Harry, et il faisait mine de recoiffer les cheveux indisciplinés d'Hermione.
-Mais je ne regrette pas d'être descendu… parce que ce que j'ai entendu, tu ne me l'aurais jamais dit à moi…
- Ho Ron ! soupira Hermione. Tu es déjà assez soucieux sans que je ne t'impose mes propres préoccupations…
- Non ! Tu préfères les imposer à Harry… qui – c'est sûr ! – n'a aucune préoccupation, lui…
- Mais pas du tout ! s'écrièrent ensemble Harry et Hermione.
- D'abord, c'est à Neville qu'elle impose ses soucis ! reprit Harry. Moi j'essayais juste d'en savoir un peu plus…
- Ha bravo ! s'indigna Ron. Tu racontes notre vie privée à tout le monde maintenant !
- Mais… pas du tout ! s'indigna Hermione à son tour.
Harry se leva prestement, souhaita une bonne nuit à ses amis et repartit vers les escaliers.
- Bonne nuit, répondit Hermione. Et… merci beaucoup, Harry…
Il y avait une pointe d'ironie dans ces dernières paroles et Harry lui répondit de même :
- De rien, Hermione…
Il fit une grimace à la jeune fille qui tentait d'expliquer à Ron qu'elle n'avait rien raconté à personne de leur vie privée.
Harry remonta dans son dortoir, sur l'image d'Hermione se jetant au cou de Ron pour l'embrasser… à moins que ce ne fût pour le faire taire.
Il se laissa tomber sur le lit, épuisé. Il plia la carte du Maraudeur et murmura la formule pour la rendre muette. Il lui fallait se mettre en pyjama, et rentrer sous les couvertures, et dormir peut-être. Tout en tous cas pour ne pas penser à ce malaise qui le berçait quand il pensait à son incursion dans les cachots de Serpentard.
Et tandis qu'il se lavait les dents devant le lavabo de la salle d'eau des dortoirs, il croisa son propre regard dans la glace. Bon, d'accord, il avait agi avec un peu de précipitation et sans réfléchir… Mais ce n'était pas pour l'espionner ! Et certainement pas par jalousie ! Elle comprendrait. Oui, Ellen comprendrait, sûrement… et puis elle n'avait pas besoin de savoir. Il lui parlerait de la narcomancie une autre fois. Pendant le week-end. Ou après. Quand il ne pourrait pas faire autrement.
Il s'essuyait le visage quand Ron entra dans la salle de bains. Le jeune homme allait entrer dans le box des cabinets quand il parut hésiter, revint sur ses pas, et se mordit les lèvres.
Harry l'interrogea d'un signe de tête, tout en reposant ses lunettes sur son nez.
- Ça va ? dit-il à son ami.
Ron lui sourit largement. Il hocha la tête.
- Je crois qu'on est sur la bonne voie… répondit-il. C'est idiot n'est-ce pas… J'ai fait exactement le contraire de ce qu'il fallait faire…
Harry haussa une épaule.
- Comme d'habitude…
- Oui… murmura Ron.
- Mais elle n'a pas été très fine non plus ! se hâta d'ajouter Harry.
- C'est ce que je pense aussi… admit Ron. Mais j'ai compris la leçon… Je ne laisserai plus rien se mettre entre elle et moi…
Harry approuva d'un signe de tête. Il espérait que ce serait aussi simple que Ron semblait le croire.
A nouveau, Ron s'apprêta à entrer dans les toilettes. A nouveau, il en ressortit.
- Tu sais Harry… commença-t-il. Te casse pas la tête pour cette histoire de transe dans les cachots… Tu n'as rien fait de mal. Et puis tu sais, moi, à ta place j'aurais fait la même chose…
Et Harry se dit que se ne serait peut-être pas si facile que cela de parler narcomancie avec Ellen McGregor…
RAR :
maugreyfiliae J'ai l'impression que mes théories surn Rogue mentor et ami sont sur le point d'être confirmées...ou infirmées. Dis-moi au moins si j'avais raison ou pas ! (S'il te plaît...) Rogue mentor de Harry, oui, bien sûr… Mais ami, non. Peut-on être ami avec Rogue, d'ailleurs ? Je veux dire, un ami, c'est quelqu'un vers qui on se tourne pour parler, ouvrir son cœur, qui est là pour soutenir, remonter le moral… ce genre de chose… pas uniquement quelqu'un qui nous sort du pétrin. Or je vois mal Rogue en train de prêter une oreille compatissante à qui que ce soit… Le moyen que choisit Harry pour protéger Ellie à la fin du chapitre semble indiquer qu'il prend de plus en plus conscience de ses pouvoirs, non ? C'est le seul qu'il a à sa disposition sur le moment, surtout… Quant à l'évocation de Rémus, indique-t-elle Qu'Harry se remet de sa mort? Car s'il est capble de penser à lui sans douleur, et de se souvenir de ses conseils et de meur moments heureux, c'est qu'il se remet? C'est surtout qu'il a assimilé enfin ce qu'il a bien pu lui dire. Et que la présence de Remus dans la tête de Harry est plus importante que son absence. Il se remet ? Peut-être, il accepte, en tous cas.
Alixe En fait, c'était bien des hits, dont je te parlais. il semble que se soit devenu un service gratuit depuis le 20 juin. Tu as donc bien une idée du nombre de personnes qui passent sur ta page (ce chiffre est à interpréter avec précaution pour déterminer le nombre de lecteurs. Par exemple, cette fois ci, je suis exceptionnellement passée deux fois : pour lire puis pour poster ma review) On a quand même une idée du passage… Entre le nombre de reviewes et celui de passages on peut se faire une petite idée… Quoi que… dans les premiers chapitres, pour un même chapitre je me retrouve avec 8 lectures par exemples et 15 reviewes… y a comme un bug quand même… donc je ne fais qu'une confiance relative à mes stats…
j'ai bien aimé le Serpentard qui charrie HArry mais qui n'assume pas très bien vis à vis de Ellie. Oui, on la craint plus qu'Harry apparemment.
C'est vraiment très triste ce que tu fais à Ron et Hermione. HArry va-t-il pouvoir les aider ? Comment aider deux personnes qui évitent précautionneusement de parler de leurs problèmes ? et puis Harry est-il réellement capable de les aider ?
Ayako Eh beh, pour quelqu'un qui n'est pas cencé vouloir toucher à la magie noire, pour pas faire le jeu de Voldy il y a recours dès qu'il a l'impression que ça va plus... La narcomancie n'est pas de la magie noire. C'est de la magie ancienne, à la base. TS ! Surtout que goyle sans baguettes il peut pas faire grand chose! Je ne te le fais pas dire…
Kareja : Ahaa, va-t-on enfin savoir ce que cace nott? Je sens que cette nuit n'est pas près de se terminer et qu'on va dcouvrir des choses intéressantes! J'espère qu'il n'arrivera rien de mal à harry pdt sa transe...J'espère que tu n'es pas trop déçue…
joe :on ne sait pa comment harry ve detruire voldemort, Si je te le dis maintenant, ce sera pas la peine que j'écrive la suite… ! j'espere voir la suite ce dimanche. Ben non… c'est le mardi et le vendredi que vient la suite…
chrys63 hello j'adore comment nevielle décortique la relation hermione /ron puis harry / rogue/ hermione c'est splendide et tellement vrai ... Disons que Neville, il a un regard extérieur que n'a pas Harry, et c'est toujours plus facile de voir les choses quand on les regarde d'un peu plus loin… bon j'adore tout simplement et plus encore ton histoire qui est une des meilleurs que j'ai lu et que je lis. et oui c'est alixe qui te fais concurrence... Alors, c'est un compliment….
craup Excellente analyse de la situation. Sauf peut-être en un point : es-tu vraiment sûr que Harry ne s'émeuve pas de voir Ellen auprès de Nott… (si j'ai bien compris, il n'a jamais prononcer les mots 'Je t'aime' à Ellen ou à qui que ce soit) tu as fort bien compris. Comme j'imagine mal que tu commences le chapitre suivant par: 'Harry pénètre dans la salle des serpentards, il ne s'y passe rien, il réintègre son corps' et que je ne crois pas non plus que Grabbe soit une menace sérieuse, il va donc se passer quelque chose...
Plusieurs possibilités:
3) Ton esprit ténébreux nous a trouvé quelque chose de derrière les fagots. Pas si ténébreux que cela quand même…
Domage que je sois devenu lecteur de ta fanfic sur le tard... J'aurai créer un forum MDR ! L'analyse des personnages et des discussions sur la suite de la fic de Miss Teigne !
Voldemort; je trouve horiblement difficile de ne pas céder à la tentation et de tout déballer d'un coup : c'est sans doute parce que tu n'es pas assez sadique. néanmoin je trouve (s'il te plait prend le pas mal ce n'est que l'opinion d'un stupide lecteur de ta merveilleuse fic) que tu devrais approfondir la relation d'Harry et MacGrégor, je t'en avais déjà parlé si tu t'en souvient, mais laissez-les vivre ! Un peu d'intimité, ça ne fait de mal à personne et surtout pas à eux… Bon allez je vais te laisser, je pourrais peut être pas reviewer ton prochain chapitre à mon plus grand déplaisir, c'est toujours fantastique de converser avec toi par review interposés mais là faut que j'aille faire la teuf : mouais… tu me ferais croire que tu préfèrerais lire un chapitre que de faire la fête ? Je ne suis pas si naïve que j'en ai l'air…
mate Merci pour tes encouragements.
Kathy Magda "Et pourquoi est ce ue j'ai l'impression que c'est Helie qui va faire le plus gros sacrifice ? A quoi penses-tu ?" Honnêtement je suis incapable de l'expliquer, par rapport à ses camarades serpentard ou son amour pour Harry voir même de sa personne physique ; tu sais un précentiment c'est difficil à explliquer . Nous verrons si ton pressentiment est juste…
IL est nerveu le Harry , non seulement il est inquiet pour ses amis, mais en plus il surveille sa petite amie, il va finir par devenir dingue ma parole ! C'est un risque….
Angel's Eyes Ha ça faisait longtemps qu'il avait pas fait de narcomancie! Halala, j'ai hâte d'être à mardi! je VEUX savoir ce qui se trame encore dans les cachots de Serpentard! Nott me semble beaucoup trop bizarre en ce moment, surtout après sa conversation énigmatique avec Harry dans la bibliothèque! L'énigmatique Monsieur Nott… Qu'en penses-tu à présent ?
Lyane Me demandait combein de temps il mettrait, Harry, pour se souvenir qu'il pouvait espionner les Serpentards (et les autres aussi) en se mettant en transe... ce n'était peut-être pas une question de souvenir… mais peut-être lui manquait-il l'occasion qui ferait le larron… Une bonne excuse pour jouer les curieux… Et je me demande ce qu'il va apprendre. J'espère que personne ne va être déçu…
