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Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris… Bonne lecture.


Merci Etincelle de Vie, j'ai corrigé : effectivement c'était bien Ron qui parlait et non Neville !


Chapitre 171

Avertissement

Ron leva sa coupe jusqu'à ses yeux et l'examina d'un œil soupçonneux.

- Tu es sûre que ça va marcher ? demanda-t-il avec appréhension.

Hermione termina de servir les quatre autres coupes et fit apparaître des petits ciseaux.

- Pas si tu bois sans y ajouter ce qu'il faut, dit-elle.

Elle s'approcha de Ron et coupa sur le dessus de son crâne quelques cheveux roux qu'elle fit tomber dans le verre du jeune homme. Elle tendit les ciseaux à Ginny qui coupa elle-même une fine mèche de sa chevelure avant de passer l'ustensile à Luna et Neville.

- Pour qui est le cinquième verre ? questionna Ellie qui avait assuré dans la soirée de ce premier jour de décembre qu'elle ne boirait la mixture de protection contre Wilford que contrainte et forcée de ne pouvoir faire autrement.

- Pour moi, affirma Hermione.

Neville s'interrompit dans son geste pour poser les ciseaux sur la table :

- Mais… je croyais que tu ne risquais rien de Wilford pour l'instant…

- C'est ce que je pense, en effet, lui répondit Hermione en coupant une pointe de ses cheveux pour la jeter dans sa coupe. Toutefois, je sais que Ron se sentira beaucoup moins inquiet si je bois cette potion ce soir. Cela ne me coûte rien de le faire.

Elle leva sa coupe, invitant les quatre autres à faire de même. Ils attendirent qu'elle eût trempé ses lèvres la première pour l'imiter.

Ils reposèrent leur verre sur la table en même temps, dans la même grimace dégoûtée.

- C'est fade, fit Luna. On pourrait peut-être rajouter quelques épices pour relever le goût…

- Non, trancha Hermione. Ça atténuerait l'effet de la corne de licorne.

- C'est normal que j'aie l'estomac qui brûle ? s'inquiéta Neville.

- J'ai des fourmis dans les jambes… s'alarma Ginny.

- Y a des toilettes dans ton labo ? demanda Ron en se tordant de douleur.

Hermione, elle, semblait avoir des difficultés à respirer. Puis ce fut Ginny qui porta la main à son estomac, et Neville qui se mit à sauter sur place parce qu'il ne sentait plus ses pieds, tandis que Ron manquait de souffle. Ils passèrent tous à tour de rôle par chacun des symptômes. Seule Luna paraissait stoïque.

- C'est supportable, répondait-elle avec étonnement à l'inquiétude de Neville.

Ellie McGregor se saisit du flacon qu'elle devait ramener dans les cachots afin de le faire boire à ceux qu'elle jugeait susceptibles de se faire attaquer par Wilford.

- Terribles, les effets secondaires… murmura-t-elle dans une moue dubitative. Va pas être facile de faire discret…

Elle glissa la petite bouteille dans sa poche.

- Me débrouillerai… soupira-t-elle alors que ses camarades se remettaient lentement.

- Tu ne pouvais pas avertir ! s'exclamait déjà Ginny, presque furieuse, à l'intention d'Hermione.

- Je ne voulais pas risquer de vous voir reculer au pied du mur… répliqua cette dernière. Et je ne savais pas exactement ce qui allait arriver. Le professeur Rogue a bien stipulé qu'il y avait des effets secondaires, mais qu'ils étaient aléatoires… et qu'ils ne duraient pas longtemps.

- Et comment sait-on que cela marche ? demanda Luna.

Elle contemplait ses mains et ses bras, sous toutes les coutures.

- Je ne sens rien d'inhabituel.

Hermione haussa les épaules.

- Ça ! Il faudra attendre la première attaque de Wilford pour le savoir…

- A propos…

Tous tournèrent la tête vers Harry qui n'avait pas ouvert la bouche depuis qu'ils étaient arrivés dans le labo.

- Qu'est-ce qu'on fait pour demain ?

Personne ne répondit. Hermione leva les épaules une fois de plus.

- Que veux-tu que nous fassions ? Nous ignorons tout de ses intentions. Nous sommes protégés… il n'y a rien à faire de plus que nous tenir sur nos gardes.

Mais Harry ne pouvait s'empêcher de fixer le regard de Ginny. Et Ron semblait partager ses craintes.

- Tu ne pourrais pas retourner à l'infirmerie demain ? insista-t-il auprès de sa sœur.

Celle-ci souffla avec agacement.

- Et cela l'empêcherait de recommencer plus tard peut-être ? s'écria-t-elle, exaspérée. Je ne peux tout de même pas rater les cours jusqu'à la fin de l'année scolaire ! Autant dire qu'il faut fermer l'école et nous renvoyer tous chez nous pour éviter les accidents ! C'est ce contre quoi nous nous battons, si je ne m'abuse, non ?

Harry et Ron baissèrent les yeux.

- Je t'ai dit que j'aurai l'œil sur Wilford, rappela Ellie à Harry.

- Je suis tout à fait capable de me défendre toute seule ! tempêta Ginny. Et comme ça, nous saurons si la potion d'Hermione est fiable…

Ron grommela qu'il préfèrerait que ce ne fût pas elle qui servît de cobaye, mais il n'osa insister davantage. Il commençait à comprendre que ce serait le meilleur moyen de lui faire faire ce qu'il ne voulait pas qu'elle fît.

Ils restèrent silencieux un long moment autour de la table. Puis Neville se leva pour raccompagner Luna chez les Serdaigle. Ginny partit en même temps qu'eux. Hermione demanda à Ron de l'accompagner chez les Préfets avant le couvre-feu. Ellie tapota le flacon de potion dans sa poche et fit une grimace dubitative. Harry la retint par la main alors qu'elle atteignait la porte du laboratoire que Ron venait de refermer.

- Tu feras attention, toi aussi ? demanda-t-il.

Elle hocha la tête.

- Nous avons encore la semaine, dit-elle. Nott nous l'a assuré.

- Nous oui… admit Harry. Mais eux… ?

- Tout va bien se passer, affirma Ellen.

Elle l'embrassa tendrement.

- Il faudra vraiment qu'on se procure une Copie conforme, murmura-t-elle. Tu ne pourrais pas demander aux jumeaux Weasley de t'en envoyer une en cachette de Granger ?

Harry promit d'essayer.

- A demain, murmura-t-elle.

- A demain, soupira Harry.

Dès le petit déjeuner du mardi matin, chacun était sur des charbons ardents. Ils eurent du mal à avaler quoi que ce fût. Harry ne quittait pas des yeux la table des Serpentard où Wilford avait l'air fort satisfait de lui. Ron ne cessait de se mordre les lèvres pour s'empêcher de demander à Ginny de ne pas aller en cours.

Avant de quitter le réfectoire, Harry insista encore une fois auprès d'Ellen pour qu'elle prît garde à Wilford. Ron et lui restèrent un instant au milieu du couloir, à regarder les deux jeunes filles se rendre à leur premier cours de la matinée. Hermione les rappela à l'ordre : Madame Pomfresh les attendait pour le cours de Potion et elle n'aimait guère les retardataires.

Les Septième Année entrèrent dans le cachot en silence. Madame Pomfresh avait son air des mauvais jours. Elle descendait directement de l'infirmerie où quelques élèves avaient encore besoin de soins et elle n'était pas en avance. Les jeunes gens comprirent immédiatement qu'elle ne tolèrerait aucun écart, quel qu'il fût, et prirent place devant leur chaudron avec célérité et en silence.

Le cri de Neville fit sursauter toute la classe. Madame Pomfresh se retourna vivement, outrée. Elle s'étonna d'autant plus lorsqu'elle vit que c'était le jeune Londubat –un garçon si tranquille et réservé- qui troublait la concentration de sa classe.

Il était penché sur son chaudron, les yeux exorbités, les mains sur sa bouche, dans une expression horrifiée. Ronald Weasley s'approcha de lui et jeta à son tour un coup d'œil dans le chaudron. Il eut un haut le cœur qui décida la médicomage à s'avancer. D'un geste impératif elle arrêta les autres élèves qui esquissaient le mouvement de se presser autour des deux garçons. Neville Londubat était livide, des spasmes secouaient ses épaules et ses yeux pleins de larmes laissaient entrevoir une crise d'hystérie imminente.

- Je vous en prie ! s'exclama-t-elle, agacée. Londubat, reprenez-vous… Malefoy, cessez de ricaner…

Elle baissa les yeux sur le chaudron et fit une grimace dégoûtée.

- Qu'est-ce que c'est ? murmura-t-elle d'une voix blanche.

Potter se pencha à son tour sur le chaudron entre l'épaule de Londubat et de Weasley. Il pâlit.

- C'est Trevor ! dit-il d'une voix blanche.

Neville lâcha sa bouche et les larmes coulèrent sur ses joues. Il tendit ses mains tremblantes vers ce qui tapissait le fond du chaudron. Il ramena devant les yeux effarés de ses camarades le corps écartelé et éviscéré de son crapaud. Il se tourna avec rage vers les Serpentard derrière lui, fixant Malefoy qui pinça son nez, d'un air écoeuré.

- Ça ne te suffit pas de tuer les chats de tes propres camarades, il faut que tu t'en prennes aux animaux des autres ! Tu le regretteras, Malefoy…

- Londubat ! l'interrompit Madame Pomfresh. Je conçois que l'émotion vous trouble, mais je vous prie de surveiller vos paroles. Je vous conseille de monter dans votre dortoir quelques instants pour vous calmer et vous débarrasser de cette… chose. L'un de vos camarades va vous accompagner…

Elle fit un signe à Hermione qui s'avança vers Neville pour le prendre par le bras, compatissante.

Il se dégagea vivement.

- Non ! Pas toi ! cria-t-il dans un sanglot. Je t'avais demandé de mettre Trevor à l'abri et tu as refusé !

- Ho ! Neville… soupira Hermione, d'une toute petite voix.

Elle renonça cependant à le suivre vers la porte. Harry leva la main à l'intention de Madame Pomfresh qui accepta d'un signe de tête. Mais Neville à nouveau refusa la compagnie de son ami :

- C'est ta faute Harry ! Tout est de ta faute ! hurla-t-il sans se soucier de la mine blafarde du jeune homme. C'est toi qui as laissé la porte ouverte !

Il sortit du cachot sans refermer la porte et on l'entendit courir dans le couloir. Ron partit à sa suite arguant de sa position de Préfet auprès de madame Pomfresh, tandis que Malefoy ne pouvait s'empêcher de rire presque ouvertement.

Harry se tourna vers lui, prêt à laisser sa bouche déverser tout ce qu'il pensait de ses méthodes d'intimidation. Il croisa le regard impassible de Nott. Aucun de ses traits ne bougeaient. Il se contentait de fixer longuement le jeune homme. Harry baissa les yeux, et il sentit le soulagement d'Hermione à côté de lui. Madame Pomfresh cependant, était retournée à son bureau et mettait un terme à l'incident. Toutefois, elle leva un sourcil à l'intention du préfet de Serpentard.

- Malefoy ? fit-elle, sévère. Puisque vous semblez goûter cette plaisanterie macabre, vous voudrez bien nettoyer le chaudron de votre camarade après le cours…

Il y eut quelques sourires narquois chez les élèves des autres Maisons. Celui de Malefoy se crispa quelque peu, mais, après un regard en coin à Potter, il ajouta :

- Volontiers, Madame. Je me ferais même un plaisir de nettoyer cette école de tous les crapauds qu'elle abrite…

- Ce n'est pas ce qu'on vous demande, Malefoy. Contentez-vous de faire ce que je vous ai commandé.

Madame Pomfresh tapa de sa baguette sur son bureau pour ramener l'attention vers elle et personne ne songea à se faire remarquer davantage.

A la fin du cours, Harry se porta volontaire pour nettoyer le chaudron de Neville, car, expliqua-t-il à Madame Pomfresh le jeune homme n'apprécierait certainement pas que Malefoy se chargeât de se débarrasser des restes de Trevor. La guérisseuse accepta, sous l'œil moqueur de Malefoy, à condition qu'il se dépêchât, car les élèves du cours suivant attendaient devant la porte.

Ron l'attendait dans le couloir avec Hermione. Neville s'était enfermé dans leur dortoir avec ce qui restait de Trevor. Il ne voulait voir personne. Les trois jeunes gens se rendirent au cours suivant un peu mal à l'aise.

- C'est un avertissement… dit Hermione en entrant dans la salle de classe.

Harry hocha la tête. Il ne put rien ajouter. Ils étaient presque en retard. Cependant, à l'interclasse, ils ne purent faire autrement que de traverser le Grand Hall où Malefoy racontait à ses Salamandres comment le crapaud stupide de ce non moins stupide Londubat avait fini au fond de son chaudron. Il éleva d'ailleurs la voix quand il aperçut le trio des Gryffondor qui se dirigeait vers les escaliers.

- Alors, Potter ! interpella-t-il à haute voix. Tu as vu ce que la Salamandre fait à ce crapaud censé la mettre en pièces… ?

Il arborait un sourire triomphant, et levait le menton d'un air supérieur.

Harry ne répondit pas. Il se détourna vers ses camarades.

- Venez, dit-il. Allons voir Neville.

Sur le second palier, ils rencontrèrent les Sixième Année. Ellie, Ginny et Luna étaient face à eux, silencieuses.

- C'est vrai ? demanda Ginny d'une voix altérée.

Les trois Septième Année ne répondirent pas. Ginny s'avança vers Harry.

- C'est ta faute ! Je te disais bien que je ne risquais rien ! Que ce n'était pas moi qui serais visée ! Mais tu n'écoutes rien ! Tu n'en fais qu'à ta tête !

- Ce n'est la faute de personne, dit Hermione à voix basse. On ne pouvait pas prévoir… On ne pouvait faire plus que ce que nous avons fait… Et je n'imaginais pas qu'ils pouvaient s'en prendre à Trevor…

- Où est Neville ? demanda Luna.

- Dans le dortoir, répondit Ron. Il s'est enfermé et ne veut voir personne.

- Quelle idée de se mettre dans cet état pour un crapaud… murmura Ellie dans une grimace.

Ron lui lança un regard peu amène mais ne dit rien devant le visage pâli de la jeune fille. Puis, en même temps, ils prétextèrent tous leur cours de la matinée pour partir dans des directions différentes.

A midi, Neville n'avait toujours pas donné signe de vie. Harry, Ron et Hermione renoncèrent à se rendre au réfectoire et se relayèrent pour frapper à la porte du dortoir des garçons de Septième Année qui restait désespérément close.

Lorsqu'elle sortit de son dernier cours de la matinée, Ginny se précipita chez les Gryffondor.

- Alors ? demanda-t-elle à Dean et Seamus qui attendaient dans la salle commune.

- Il ne veut pas ouvrir. A personne… répondit Dean sur un haussement d'épaule. Même son oncle n'a pas réussi à lui faire ouvrir la porte.

- Il lui a quand même parlé, précisa Parvati, émue.

- Ouais ! pour dire qu'il ne voulait voir personne ! releva Seamus sur un ton désabusé. Quelle idée de se mettre dans un tel état pour un crapaud… continua-t-il d'une voix blanche.

Dean lui donna un coup de coude.

- C'est vrai, quoi… Il était toujours en train de râler après lui… reprit Finnigan.

Ginny les poussa vers la porte.

- Vous devriez aller manger, leur conseilla-t-elle. On vous rejoint plus tard. Si jamais Neville décidait de quitter sa tour d'ivoire, vous voir tous ici l'y ferait remonter aussi sec… Allez ! du balai vous quatre… Et vous aussi ! s'exclama-t-elle, les mains sur les hanches, à l'intention des filles de Deuxième Année qui chuchotaient en bas de l'escalier du dortoir des garçons.

Jezebel Dawson passa devant elle :

- C'est vrai qu'il y avait du crapaud dans toute la pièce ? demanda-t-elle.

Le regard que lui jeta Ginny la fit déguerpir sans attendre la réponse à sa question.

Puis Ginny bondit dans l'escalier et rejoignit Hermione et Harry devant la porte. Ron penchait sa haute taille contre l'interstice de la porte, comme si sa voix pouvait être plus convaincante si elle n'était pas étouffée par l'épaisseur du bois.

- Neville… S'il te plait…. Ouvre-moi… il faut que tu descendes. Viens manger quelque chose au moins… Mourir de faim ne fera pas revenir Trevor…

Ginny ramena son frère en arrière, dans un soupir désenchanté.

- Il ne veut pas nous parler, à Harry et moi… geignit Hermione en se tordant les mains.

- Vous êtes trois maladroits ! chuchota Ginny.

Elle mit son doigt sur ses lèvres et se tourna vers la porte. Elle frappa doucement.

- Neville ? C'est Ginny…

Ils retinrent leur souffle. Quelques longues secondes s'écoulèrent et on entendit comme un déclic. La porte n'était plus fermée à clé. Elle s'entrouvrit de quelques millimètres. Ginny la poussa lentement. Elle fit signe de la main à ses amis de partir et referma la porte derrière elle.

Harry fixait le fond de son assiette. Il n'avait pas très faim. De l'autre côté de la salle, les Salamandres avaient l'air d'avoir retrouvé une assurance quelque peu bruyante. On riait. On interpellait avec force sarcasmes les Serpentard assis à quelques places. Malefoy ne cachait pas sa satisfaction. Et il narguait du regard, avec juste ce qu'il fallait de retenue pour ne pas paraître impudent, le directeur de sa Maison.

A la fin du repas, Ellie vint s'asseoir à la table des Gryffondor, comme elle le faisait souvent. Elle déposa devant Harry du pain et des gâteaux du dessert, pour Ginny et Neville. Luna vint faire de même et Dean interrompit le geste de son bras qui se tendait vers les assiettes de ses condisciples absents. Il grimaça.

- Je crois qu'ils auront de quoi attendre le goûter, estima-t-il en rougissant un peu.

Il se leva, un peu gauche.

- On sera à la bibliothèque, Parvati, Lavande, Seamus et moi… dit-il. Vous viendrez nous dire ce qui se passe ?

Et avant qu'il eût quitté la table, le professeur Londubat se présenta à eux, l'air grave.

- J'ai cours toute l'après midi, annonça-t-il à Hermione. Mais si on a besoin de moi, vous pourrez me trouver dans ma classe de Défense contre les Forces du Mal…

Il se tourna vers Seamus et pointa le doigt vers lui.

- Vous aviez raison, Monsieur Finnigan. Je n'aurais jamais du offrir un crapaud à Neville…

Harry, Ron et Hermione avaient leurs parchemins déroulés devant eux. Ils tenaient leur plume entre leurs doigts. Mais, dans le silence chuchoté de la salle commune de Gryffondor, ils n'avaient pas l'esprit à leur devoir. Il était tourné vers l'escalier du dortoir des garçons.

- Qu'est-ce que tu crois qu'elle est en train de lui dire ? murmuraitRon par moment.

- Il ne l'a pas mise à la porte, c'est déjà ça, répondait Harry nerveusement.

- Elle ne va pas tarder à descendre, ponctuait Hermione. Elle a cours à deux heures.

Enfin, Ginny descendit du dortoir des garçons. Elle s'arrêta à la table de son frère. En même temps, Hermione, Ron et Harry lui tendirent les gâteaux qu'Ellie et Luna avaient pensé à ramener pour elle.

- Comment va Neville ? demanda Hermione. Il nous en veut toujours ?

Ron et Harry la regardait avec anxiété.

- Laissez-lui un peu de temps, dit-elle enfin.

Elle mordit dans un gâteau.

- Bon… moi je file… Mais tâchez de faire gaffe à ce que vous direz, hein… J'ai pas envie de passer ma soirée à recoller les morceaux…

Elle fila dans son dortoir pour prendre ses affaires et s'enfuit très vite hors de la salle commune.

Les trois autres attendirent longtemps. Ils n'osaient pas monter au dortoir.

- Il en a fait quoi, à votre avis, de Trevor ? demanda Ron à bout de patience.

Hermione lui lança un regard agacé. Harry ouvrit de grands yeux angoissés derrière ses lunettes.

- J'espère qu'il ne l'a pas monté au dortoir… murmura-t-il.

- Vous êtes… vous êtes… s'offusqua Hermione.

Elle n'alla pas plus loin et les garçons ne surent jamais ce qu'ils étaient. Elle se leva d'un bond et ils tournèrent la tête vers les escaliers.

Neville était debout tout en haut des marches. Il était blême, les yeux rouges et il n'avait visiblement pas envie de se trouver le centre de tous les regards de la salle. Alors Ron se leva lui aussi et fusilla des yeux tous ceux qui avaient la tête levée vers son ami.

Neville s'avança, comme à regrets, vers la table des deux préfets et d'Harry. Il ne dit rien, s'assit à la place libre et se tut encore. Harry poussa vers lui, en silence, et timidement, du bout des doigts, les petits pains et les gâteaux qui restaient. Neville ne les prit pas. Il ne les regardait pas non plus. Il baissa la tête pour cacher ses yeux rouges et son nez irrité.

- Je suis désolé, murmura enfin Harry. Je… j'aurais du fermer la porte…

Neville haussa les épaules.

- De toutes façons, ça lui pendait au nez… dit-il sur le même ton.

- Non… C'est ma faute, tu as raison, insista Harry. S'ils ne voulaient pas me faire du mal, ils ne s'en prendraient pas à mes amis… Ni aux amis de mes amis…

Hermione avança la main vers Harry.

- Voyons… essaya-t-elle avec une hésitation. C'est ridicule… Qui pouvait savoir que Trevor trouverait la porte ouverte ? C'est juste un concours de circonstances dont ils ont profité…

- C'est vrai, admit Neville dans un reniflement. Et puis… je suis triste pour Trevor, bien sûr, mais ç'aurait pu tomber sur Ginny ou n'importe qui d'autre… alors…

Il haussa les épaules encore une fois. Puis il leva la tête vers ses camarades :

- Vous avez vu Oncle Algie ? Il est très fâché contre moi ?

- Bien sûr que non ! s'exclama Hermione. Il est vraiment bouleversé par ce qui est arrivé. Tu devrais peut-être aller le rassurer…

- Il n'est pas fâché parce que… j'ai perdu Trevor une fois de trop ?

Il renifla, s'essuya les yeux, sans pouvoir retenir son émotion encore trop vivace.

- Je suis désolé, murmura-t-il. Je n'aurais pas du vous parler ainsi… C'était Malefoy que j'aurais du… j'aurais du…

- Si tu avais frappé Malefoy, tu aurais été puni… En plus… fit Ron, fataliste.

- Nous comprenons parfaitement ce que tu ressens, assura Hermione. Je voudrais tellement que tu ne sois plus fâché contre nous… Tu avais besoin de nous et nous ne pouvions être près de toi…

- Je sais, murmura Neville.

Il tourna la tête vers Harry et celui-ci se sentit mal à l'aise.

- Je comprends moi aussi… continua le jeune Londubat. Je comprends maintenant ce que tu peux ressentir, Harry. Voir tes amis menacés uniquement parce qu'ils sont proches de toi… Je ne savais pas que c'était aussi lourd à porter. Je suis heureux de n'être pas à ta place…

Le cœur d'Harry se mit à battre très fort. Si fort qu'il l'empêchait de respirer normalement. Il vit la main de Ron s'avancer vers le bras de Neville et sa voix, inquiète, demander :

- Heu… Neville ? Veux-tu que nous descendions aux cuisines demander aux Elfes de te donner ce qui reste du repas de midi ?

Neville secoua la tête sans cesser de fixer Harry au fond des yeux.

- Je n'ai pas faim, répondit-il simplement avant de reprendre : je te l'ai déjà dit une fois, Harry. Si c'était moi qui avais reçu la cicatrice, nous serions en bien mauvaise posture… parce que je ne suis pas certain de pouvoir supporter tout ce que toi tu supportes…

Il se leva de sa place.

- Je retourne dans mon dortoir. Ne vous contrariez pas de mon silence. Je ne vous fais pas la tête. J'ai juste besoin d'être encore un peu seul…

Il reprit le chemin des escaliers et monta jusqu'au dortoir sans se retourner.

L'après-midi, morne et pesant, finit par passer. Harry et Ron se résolurent à monter au dortoir pour rechercher leurs affaires afin d'avancer dans leur travail. Neville était allongé sur son lit, les bras sous la nuque, les yeux au plafond. Ron s'arrêta devant le lit de son ami alors qu'il ressortait, ses livres sous le bras.

- Bon… On est dans la salle en bas… Tu viens quand tu veux…

- C'était un avertissement, dit Neville. Les hostilités ont commencé, il faudra avoir l'œil partout… Ils se rendront bien compte que quelque chose ne va pas quand Wilford aura lancé ses premiers sortilèges sur nous et qu'ils feront chou blanc… Il faut prévenir mon oncle. Il saura être discret. Mais il faut qu'au moins lui sache ce qui se trame… j'irai le voir tout à l'heure.

Harry soupira. Il s'assit sur le bord du lit.

- Alors parle-lui d'ores et déjà du plan de Nott au sujet d'Ellen, dit-il.

Neville se redressa sur le coude, intéressé. Ils restèrent un long moment à parler tous les trois, à bâtir des plans de bataille, et refaire ce monde qu'ils défendaient becs et ongles contre ceux qui voulaient le détruire pour le laisser dormant sous les ruines.

Au repas du soir, tous les élèves avaient des têtes de fin de week-end et l'ambiance du réfectoire s'en ressentait grandement. Sans doute, ce qui assombrissait l'humeur de la plupart des élèves de Poudlard n'était autre que l'histoire du crapaud de Londubat qu'avait fait courir Malefoy avec force éclats de rire. Un crapaud ! Comment un crapaud hideux et vain pouvait-il prétendre à détruire la puissante Salamandre ? Voilà ce que la Salamandre faisait aux crapauds : elle les remettait à leur vraie place, au fond des chaudrons, après leur avoir pris la seule chose qui fût utile chez eux : leurs entrailles et la pupille de leurs yeux.

Il avait même interpellé une nouvelle fois Harry, qui n'avait pas plus daigné que le matin répondre à sa provocation. Ce n'était pas l'envie qui lui en manquait pourtant quand le Serpentard l'avait désigné d'un geste grandiloquent :

- Mais voici Potter qui pourrait nous raconter l'histoire du Crapaud qui veut se faire aussi puissant que la Salamandre… Il a la tête déjà si enflée qu'elle est prête à éclater… n'est-ce pas Potter ? Raconte nous donc cette histoire : le Crapaud qui se prend pour un Phénix…

Il avait éclaté de rire. Et Wilford avait renchéri, dans un ricanement qu'il pensait intelligent.

- Il faudrait faire un petit trou dans sa cervelle démesurée, je suis sûr qu'elle ferait un bruit de baudruche qui se dégonfle.

- Non, non, Bénédict, avait repris Malefoy à voix haute. Ce n'est pas dans sa tête qu'il faudrait faire un trou… Il n'a pas de cervelle, tu le sais bien… C'est dans son cœur qu'il faut percer ce répugnant abcès. Ce n'est pas bon d'avoir un cœur trop gros. C'est dangereux pour la santé…

Et tandis que Harry serrait les dents et les poings pour éviter de se mordre trop violement la langue, Neville s'était avancé devant Malefoy.

- Mais ça l'est moins que de ne pas en avoir du tout…

Malefoy avait eu un sourire ironique, mais il avait aperçu du coin de l'œil la silhouette rondouillarde du Professeur Londubat derrière les Gryffondor. Il s'était contenté d'insinuer sur un ton assez bas pour ne pas se faire entendre de son directeur de Maison :

- C'est facile, hein, Londubat, de faire le beau quand on a un professeur dans la poche…

- Tu parles d'expérience, hein, Malefoy, avait répondu Neville sur le même ton. C'est plus difficile pour toi maintenant que ton père n'est plus là pour payer ta place dans cette école, ni pour menacer les membres du conseil d'administration…

Et comme Drago pâlissait un peu, malgré son sourire toujours arrogant, il continua :

-Il ne suffira bientôt plus d'envoyer les autres faire le sale boulot, tu le sais. Il ne suffira plus bientôt de vagues paroles. Et il te faudra prouver que tu vaux la marque que tu portes à ton poignet… Tu n'as pas fini de payer cet honneur, Malefoy.

Drago s'était avancé d'un pas vif vers le jeune homme, un éclair de haine au fond des yeux, et de surprise aussi.

- Qu'est-ce que tu en sais, Londubat ? Qu'est-ce que tu sais de l'honneur des sorciers ? Tu n'es qu'un raté, pleurnichard et débile. Un inutile qui se cache derrière la cicatrice d'un idiot. Tu as beau te faire l'ombre de Potter, tu ne seras jamais qu'un perdant… et bientôt tu ne seras plus qu'un vaincu.

Neville avait haussé une épaule, impassible sous l'insulte.

- C'est une manière de voir les choses, avait-il admis calmement.

La rage de Malefoy n'avait fait que croître. Là-bas, les bras croisés sur la poitrine, le Professeur Londubat attendait avec son flegme coutumier. Et Potter et sa clique, eux aussi gardaient un silence expectatif. Autour de Drago, ses amis s'impatientaient. Quand donc ce poltron de Londubat battrait-il en retraite devant leur chef…

- Tu sais, Londubat, murmura Malefoy, je crois que je vais bien m'amuser avec toi, finalement… Tu m'as toujours fait rire, alors je vais te faire une faveur. Je ne te tuerai pas. Non… quand l'heure de la victoire sera venue, je serai magnanime avec toi. Je t'enverrai tenir compagnie à tes parents… Je suis sûr que vous apprécierez cette attention tous les trois. Après tous, plus on est de fous…

Il vit que le coup –très bas- avait porté. Neville rougit violement et il fit un effort plus que visible pour retenir son poing fermé. Malefoy se mit à rire.

- Ces Gryffondor… laissa-t-il tomber avec mépris. Un cœur de lion ! Mais tellement énorme qu'on ne le raterait pas à cent mètres par une nuit sans lune !

Malefoy s'était empressé de quitter le couloir suivi de ses fidèles, sans un seul regard pour le professeur Londubat. Ce dernier d'ailleurs ne fit pas plus attention à lui. Il s'avança vers son neveu.

- Tout va bien Neville ? demanda-t-il la main sur l'épaule du jeune homme.

- Non, répondit Neville.

Il se tourna vers ses camarades silencieux.

- Non ! répéta-t-il plus fort. Ça ne va pas du tout ! Il est temps que chacun prenne sa part.

Algie Londubat serra un peu plus l'épaule de Neville.

- Mais n'est-ce pas ce que nous faisons tous déjà ? demanda-t-il doucement.

- Non ! répéta encore Neville. Malefoy a raison. Nous nous cachons tous derrière la cicatrice de Harry. Derrière le garçon qui doit nous débarrasser de la menace du Seigneur des Ténèbres. Mais s'il est seul à prendre les coups, comment tiendra-t-il jusqu'à ce moment ? Il est temps que chacun prenne sa part de cette guerre.

Il désigna du menton Luna à quelques pas de lui, et Justin Finch-Fletchey un peu plus loin, et Malone qui se tenait encore les côtes. Puis il demanda aux autres :

- Et vous ? Qu'êtes-vous prêts à laisser dans cette guerre sans prétendre que c'est la faute à Potter ?

Il n'attendit pas la réponse de ses camarades. Il s'éloigna, seul, vers la Grande Salle. Les autres le suivirent en silence, de loin, comme à distance respectueuse. Algie Londubat resta avec les amis de son neveu. Ils étaient tous légèrement médusés, sauf le jeune Potter qui, lui, était à la limite du bouleversement. La petite McGregor sortit de la léthargie ambiante la première.

- Qui en douterait à présent ? fit-elle sur un ton qu'elle essayait de rendre moqueur. Londubat est un vrai Gryffondor, le Choixpeau ne s'était pas trompé !

Le professeur lui sourit. Les yeux d'Ellie, brillants de larmes retenues, n'avaient pas échappé à sa vigilance acérée.

- Vraiment, Miss McGregor ? dit-il doucement. Vous croyez vraiment que c'est ainsi qu'on mesure la valeur d'un homme ? En posant un Choixpeau, aussi sage soit-il, sur sa tête ? Je crois, moi, qu'on ne mesure la valeur d'un homme ni par ce qu'il est, ni par ce qu'il sait, ni par sa force, mais par ce qu'il est capable de donner de lui-même.

Il regarda chacun de ceux qui étaient restés auprès de lui, de Ginny à Luna, et de Ron à Harry. Il sourit à Hermione et revint à Ellie.

- Et la valeur d'un homme n'est jamais que celle qu'on lui accorde… ou que le plus grand nombre accorde à certaines valeurs… Le Choixpeau, dans sa grande connaissance du cœur des hommes, peut se permettre d'attribuer une Maison à chacun, mais je doute qu'il juge pour autant celui qui le coiffe. Pour ma part, je me garderai bien de le faire. Et nous venons de constater, une fois de plus, qu'il ne faut jamais se fier à ce que l'on nous laisse à voir… ou nous risquons bien des déconvenues.

Et tandis qu'Harry ressassait ces paroles, en essayant de leur trouver un sens qui ne tournât pas autour de « capable de donner de lui-même », son regard était fortement attiré par la table des professeurs.

Il n'y manquait que les Professeurs Dumbledore et McGonagall. Le professeur Trelawney avait daigné quitter son nid d'aigle et se tenait, maussade, entre le professeur Vector et le professeur Sinistra. Ils semblaient tous très agités et il fallut l'arrivée du directeur en compagnie de Firenze pour les calmer un peu.

- Qu'est-ce qui se passe ? questionna Seamus Finnigan.

Il fixait Hermione d'un œil accusateur comme si elle leur cachait des nouvelles d'importance. Celle-ci secoua la tête.

- Aucune idée, répondit-elle.

Elle échangea un regard avec Harry.

- Tu crois que cela a un rapport avec ce que t'a dit Madame Pomfresh ? demanda celui-ci pour qui un tel rassemblement ne pouvait signifier qu'un changement d'importance.

Hermione haussa un sourcil.

- Ce serait bien, soupira-t-elle.

- Le nouveau prof de Potions ? émit Neville. Mon oncle m'a dit qu'il y aurait sûrement du nouveau sous peu…

- Tant mieux ! fit Ron sur un ton renfrogné. J'espère qu'il sera moins grognon que Pomfresh ! Et comme ça ton oncle pourra à nouveau se concentrer sur les cours de Défense contre les Forces du Mal…

Hagrid entra à cet instant dans la Grande Salle et fit un signe de tête à Dumbledore qui se leva ; les conversations cessèrent avant même qu'il eût réclamé le silence.

- J'espère quand même qu'ils ne vont pas nous dire que Poudlard ferme, grommela Seamus avec inquiétude.

Mais Dumbledore souriait franchement et ce fut sur un ton enjoué qu'il commença :

- Jeunes gens… Je suis heureux ce soir de vous faire part d'une grande nouvelle. A mon grand soulagement – et à celui encore plus grand de notre chère guérisseuse, Madame Pomfresh, je dois le reconnaître également- je peux enfin vous annoncer qu'un nouveau professeur va prendre ses fonctions dès demain matin. Le Professeur Hagrid vient de me confirmer son arrivée au château.

Un murmure curieux parcourut la salle.

- En ce moment même le professeur McGonagall lui fait visiter ses nouveaux quartiers. Il ne va pas tarder à nous rejoindre. Je vous demanderai de lui réserver votre accueil le plus chaleureux. Je l'ai personnellement assuré de notre soutien à tous. Ce n'est pas facile d'entrer en fonction dans des conditions si particulières, une fois l'année déjà bien entamée. Je compte sur vous tous pour lui souhaiter la bienvenue et lui permettre de se sentir à l'aise dans notre école.

La porte s'ouvrit doucement et le Professeur McGonagall entra la première. Dumbledore sourit plus largement encore.

- Ha… ! fit-il. J'oubliais un détail. Voici notre nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal…


RAR

BellatrixPotter : Bienvenue Bellatrix Potter (quel étrange pseudo… lol !) sinon, si harry a afis un reve sur peter qui mourais, et qui c'est realisé, n'aura til pas peur de ses futurs reves? Il fuit déjà ses rêves actuels, je ne pense pas qu'il s'inquiète de ses rêves futurs… Mais tu as raison, est-ce bien un rêve qu'il a fait ?

chrys63 : bon cette histoire de porte à ouvrir pour pouvoir tuer complétement voldemort est passionnante et j'aime beaucoup que harry donne de l'importance à luna car je pense que sur ce sujet c'est la plus calé de tous. La plus réceptive en tous cas, c'est certain !

Anacofleb : Alors j'ai enfin rattrapé le retard que j'avais pris pendant mes vacances et je vois avec regret que ta fic se termine prochainement. Oui… bon tout est relatif aussi…

DoraB : Au début j'y allais doucement petit bout par petit bout mais a un moment l'intrigue m'a prit tout D'un cout et je nai plus eu envie de m'arrêter de lire... nuit blanche nuit blanche... et ensuite je me suis demandée quelle raison pourrais-je fournir à mon ophtalmologiste pour la brusque dégradation de l'état de mes yeux... Quand tu en auras trouvée une tu m'en feras part. Merci d'avance… Mais j'ai faillit me découragée dans la première partie de ta fic de voir un jour Harry et ellen ensemble... Tu es moins pugnace qu'Ellie alors, car elle, elle ne s'est jamais découragée. Tu ne peux pas savoir comme jai sauter de joie quand tu les as enfin mit ensemble ! J'imagine la scène ! Et j'ai une question... Est-ce que tu a bientot fini de mettre ma patiente a l'épreuve ou si tu vas nous révéler enfin les secrets de ta fic ! J'en peux plus d'attendre ! Mais oui, à la fin vous saurez tout, enfin j'espère… Sinon je ferais comme JKR une secion FAQ sur le site des Secrets ! lol ! continue comme ca et tu deviendra peut-être aussi célèbre que Jk Rowling qui sait ? hahahahahaha ! L'heure de gloire de Miss Teigne ! Lol !

Etincelle de Vie : Je dois dire que je ne m'attendais pas à la mort de Peter et surtout pas à ce genre de mort! Quelle mort plus adéquate pour lui qu'une mort dans la solitude et l'anonymat, lui qui rêvait de gloire et de grandeur… Il aura raté même ça…encore que…
Maintenant j'ai vraiment l'impression que c'est la fin des maraudeurs. Il ne reste plus grand monde des années des parents de harry que celui-ci connait. Non en effet. Mais pour qu'un phénix renaisse, il doit renoncer à son ancienne vie… Une petite pointe de mélancolie de la part de Minerva et d'Algernon? Du jamais vu! Ca arrive à tout le monde…

Voldemort : Très bon chapitre encore une fois même si je trouve que la mort de Pettigrow manque un peu de saveur, je pensait qu'il servirait encore à quelque chose avant la fin mais bon c'est toi qui voit. Qui te dis qu'il n'a servi à rien ? Et quant au manque de saveur de la mort Peter, je trouve qu'elle ne manque pas d'ironie, voir ma réponse plus haut.

Link9 : J'ai enfin rattraper mon retard ! Punaise, je sais pas depuis combien de temps je lis ta fic, mais elle est géniale ! Bon, qu'est-ce que Tom manigance ? J'aimerai bien savoir, ça me tracasse... Hahahhahahha ! tu n'es pas la seule apparemment ! SI je me souviens bien, Lavante et PArvati (les deux comères de gryffondor) ont dit en début d'année qu'Hermione allait avoir des problèmes de coeur (ca, c'est fait), des problèmes de santé (encore ? Mais quand ? Pendant l'attaque de Jedusor ?) et des problèmes scolaires... (ca, j'y crois pas du tout !) Ca concernait peut-être l'année précédente… ou peut-être pas…

Angel's Eyes : mais j'y pense! Si tu fais une bataille finale en décembre tu vas casser le rythme de Rowling! Si je fais une bataille finale en décembre, c'est qu'il y aura des raisons… et JKR aura les siennes de faire une bataille finale, si elle en fait une, à un autre moment… Je suis un peu comme Harry je ne sais pas trop quoi penser de la mort de Pettigrew... Moi j'aurais un peu pensé qu'il aurait pu être utile, mais bon, peut-être qu'il a dit des choses importantes à Dumbledore... Ha ! ces lecteurs ! quand Peter en réchappe, ils râlent et quand Peter meurt, ils sont pas contents… lol ! Et il y a être utile et être utile… D'ailleurs lui donner un rôle positif actif ne serait-ce pas lui accorder beaucoup trop d'importance ?

Akeri la malicieuse : je vait peut-être âraitre vraiment singlé, mais je suis vraiemnt triste pour peter. personne ne mérite de terminer sa vie seul, ni de vivre sa vie comme il l'a choisis. Oui, mais comme tu le dis, c'est lui qui a choisi son chemin… c'est vraiment triste qu'au final il n,est pas eu droit a une rédemtion. c'est triste aussi pour les gens qui sont autour de lui que la seul chose qu'il pleure ce soit de soulagement, même hermionne. Elle n'aura pas compris la souffrance qu'il avait au fond de son âme, et il l'a transimis un peu au autre par ses actes. C'est très juste. Et tu mets là le doigt sur l'histoire de la vie de Peter Pettigrew : une suite d'énormes malentendus dont le plus important est celui qu'il entretenait avec lui même… quant à la rédemption, il n'y a que ceux qui cherchent à expier qui sont pardonnés… c'est triste qu'il n,arrive plus a pleurer sur homme autant haïs qu'il est put être, la perte d'une vie sera toujours une perte tragique. Oui, mais je n'ai pas l'impression que Harry ait haï Peter Pettigrew tant que cela… je veux dire que dans le T3, autant Harry enrage contre Sirius Black qu'il croit alors responsable de la mort de ses parents autant, je n'ai pas senti la même haine contre Peter dans la cabane… De même dans le T4 quand il se retrouve face à lui dans le cimetière. Et dans le T5, c'est envers Rogue qu'on retrouve cette haine tournée. C'est ma lecture, en tout cas. j'espère que la suite sera plus joyeuse un peu. bah… un peu…

Lyane : Je te renvoie une review pour te dire que non, on essaie pas de te rendre dingue en comparant ta fic et le tome 6. J'ai lu quelques reviews pour ton dernier chapitre, et j'ai vu qu'on était nombreux à t'en toucher un mot. Mouais… et je dois croire sur parole ce que tu dis ? lol !

Choups : Je crois que t'as bien fait de pas lire le Tome 6 directement, parce-que ça influence quand même de lire le même genre de choses qu'on est en train d'écrire je pense...Enfin peut-être que ça t'aurait pas influencée non plus, je sais pas. Peu importe finalement, tu as sûrement déjà la fin de ta fanfic prête, alors...Enfin bref. MDR !
Pettigrew est mort ! J'en suis soulagée (enfin pas autant qu'Hermione quand même mais bon) Un nuisible de moins ! lol Oui, c'est tout à fait ça… pauvre Peter...

Alixe : On sent qu'on se rapproche de la fin avec cette histoire de clés. Et je vais faire comme certains autres : je vais te dire que ton idée est d'autant plus intéressante à la lueur du tome 6... niark niark... ouin ouin ouin…. ! Et après c'est moi qui suis sadique…

Lyane : De retour après un petit moment, je reviens commenter tes chapitres. Et bien je ne suis vraiment pas déçue, c'est vraiment très interessant. Ce qui m'intrigue le plus, c'est cette histoire de porte, pour faire mourir Voldy. Je me demande surtout comment tu vas tourner ça. J'ai comme une petite idée, mais c'est pas encore gagné…

Maugreyfiliae Peter mort! ça, on ne s'y attendait pas... Quant à Ellen, c'est peut-ête elle qui est le plus en danger d'être attaquée par Wilford, mais elle se soucie davantage de Ginny... En fait, non. Wilford ne s'intéresse pas à Ellie. Ellie, c'est Nott qui va s'en occuper…Quand même, comparer Voldemort au seul fil qui rattache encore Harry au passé, c'est un peu... je ne sais pas comment l'exprimer... D'un autre côté, depuis qu'il a pris connaissance de la prophétie, Voldemort est devenue une préocupation de tous les instants, alors une fois mort... Harry risque de se retrouver un peu "désoeuvré"... Bah… parions qu'Ellen trouvera le moyen de l'occuper…. S'ils survivent à la fin de l'histoire…
Je n'aime pas trop voir la fin de ta fic se profiler à l'horizon... Mais comme tu l'as dit, il faut savoir s'arrêter... Pour l'auteur comme pour les lecteurs...Pour les lecteurs rien ne les empêche d'imaginer la suite… Pour l'auteur, il faut passer à autre chose, surtout au bout de 18 mois de plongée sans bouteille dans le monde des Secrets d'Hermione…..