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Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris… Bonne lecture.
Chapitre 172
Le Nouveau Professeur de Défense Contre les Forces du Mal
…
Un silence de plomb tomba sur la Grande Salle. Chacun était persuadé que le Directeur était tombé sur la tête –ou pour le moins qu'il avait définitivement perdu la raison. Et cette impression ne fut que confirmée lorsqu'ils virent s'avancer, derrière le Professeur McGonagall, un jeune homme brun, un peu hâve, pas très grand, à la démarche gauche, rendue plus incertaine encore par un embarras plus que visible.
Parmi les élèves, la curiosité des premières années le disputait à la stupeur des plus âgés qui ne pouvaient que reconnaître en leur nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal l'ancien champion de Durmstrang -de sinistre réputation, l'incroyable attrapeur bulgare, Viktor Krum en personne, celui qui avait quelques mois plus tôt choisi son camp et accepté d'enseigner –la magie noire à n'en pas douter- dans cette même école de Durmstrang.
Dumbledore lui tendait les bras. Dumbledore l'appelait « très cher Viktor » et l'invitait à prendre place à la table des professeurs. Le professeur Flitwick se mit debout sur sa pile de coussin et l'applaudit vivement. Ses collègues l'imitèrent avec plus de retenue, semblait-il. Afin de ne pas gêner davantage le jeune homme qui s'inclinait, un peu raide, de tous côtés.
Dumbledore se tournait à nouveau vers les élèves de son école, médusés.
- Jeunes gens, vous vous souvenez tous –du moins pour la plupart d'entre vous, les plus âgés, je pense- de Viktor Krum. Et les autres n'ont pas pu ne pas entendre parler de ses exploits au Quidditch. Viktor Krum nous fait l'honneur d'accepter d'enseigner à Poudlard. J'imagine que le nom de Durmstrang associé à celui de notre nouveau professeur pourrait troubler certains d'entre vous. Mais je vous assure que vous n'avez aucune raison de vous inquiéter. Le professeur Krum a non seulement été élève à Durmstrang, mais il en a été également l'un de ses enseignants. Pour ces deux raisons, s'il en fallait une autre que ses compétences en la matière, je le crois capable d'enseigner dans le domaine de la Défense contre les Forces du Mal. Il peut compter sur le soutien absolu de la direction de cette école, ainsi que sur celui de son prédécesseur, le professeur Londubat –celui-ci hocha vivement la tête- pour assurer sa place parmi nous. Je suis certain que chacun d'entre vous saura apprécier la chance qu'il a d'apprendre avec un tel instructeur.
Dumbledore parcourut du regard la salle entière. Il releva les manches de son manteau bleu et s'apprêta à frapper dans ses mains pour commander le dîner aux Elfes à l'affût du moindre signe.
- Je ne l'ai pas précisé, reprit-il néanmoins, mais vous aurez tous compris que le professeur Londubat se consacrera désormais entièrement aux cours de Potions du regretté Professeur Rogue. Quant à Madame Pomfresh elle a d'ores et déjà retrouvé ses patients et repris possession de son infirmerie avec l'efficacité que nous lui connaissons.
Il frappa enfin dans ses mains. Le repas apparut sur la table.
- Faisons honneur au repas ! clama-t-il. Et à notre hôte.
Il leva sa coupe. Viktor Krum en fit autant en se levant lui aussi précipitamment.
A la table des Gryffondor Ginny Weasley bondit sur ses pieds son verre d'eau à la main. Harry fit de même, et avec lui Hermione et Neville. Le reste de leurs camarades les imitèrent avec plus ou moins de conviction. Rares cependant furent ceux qui osèrent rester assis. Malefoy faisait partie de ceux-là, et ce n'était certes pas pour les mêmes raisons que les quelques entêtés des autres Maisons.
-Dobre doš''l ! dit Dumbledore.
- Je vous remercie, répondit Krum de sa voix profonde qui roulait les « r ».
Ils burent tous les deux et les élèves en firent autant.
Seamus se pencha vers ses camarades.
- Il a dit quoi, Dumbledore ?
Harry haussa les épaules. Personne n'avait aucune idée de ce que pouvait avoir dit Dumbledore. Ils s'assirent à l'invite du directeur et commencèrent à manger en silence. Ils se jetaient tous des coups d'œil circonspects et il en allait de même dans tout le réfectoire. Les plus jeunes qui n'avaient pas connu le Tournoi des Trois Sorciers, et ceux qui étaient issus de familles moldues n'osaient insister auprès de leurs aînés pour obtenir des explications qui les éclaireraient sur ce nouveau professeur qui leur tombait on ne savait d'où – ou plutôt on ne savait que trop bien d'où- et qui paraissait si jeune et si peu sûr de lui.
…
…
A la table des Gryffondor, seule Ginny manifestait un enthousiasme qui paraissait presque suspect à ses condisciples. Non seulement elle mangeait avec appétit, ce qui était déjà fort surprenant au vu des circonstances de cette journée où Malefoy n'avait cessé de marquer points sur points, mais elle souriait largement et ses yeux brillaient chaque fois qu'elle les tournait vers la table des professeurs.
- Si tu continues comme ça, intervint Seamus avant la fin du repas, on va croire que tu es tombée amoureuse du Bulgare Volant…
Il n'était pas encore convaincu que Dumbledore, cette fois, n'avait pas fait une énorme bourde en nommant Krum au poste de professeur de Défense contre les Forces du Mal.
Ginny se mit à rire, excitée :
- Mais vous ne comprenez pas ce que cela veut dire ? chuchota-t-elle avec chaleur et un large sourire aux lèvres.
Harry échangea un regard interrogateur avec Neville. Ils se tournèrent tous les deux vers Hermione qui n'avait pas ouvert une seule fois la bouche depuis l'entrée de McGonagall. La jeune fille ne releva pas la tête pour répondre à la question de son amie. Les regards de Neville et Harry glissèrent vers Ron, qui lui aussi semblait frappé d'un sort de mutisme. Harry eut envie de répliquer à Ginny que cela n'allait signifier qu'une chose : le retour des affres de Ron torturé par la jalousie.
- Ça veut dire, reprit Ginny qui ne pouvait cacher sa joie, que Charlie est de retour lui aussi ! Et que ce sera le plus beau Noël de toute ma vie !
….
…
Le retour de Viktor Krum dans l'enceinte de Poudlard fut le sujet de conversation de toute l'école dès que le jeune homme eût quitté la table des professeurs à la fin d'un repas qu'il n'avait pas l'air d'apprécier à sa juste valeur. Il semblait très mal à l'aise et parfois son regard s'égarait vers la table des Gryffondor. Il avait adressé un léger hochement de tête à l'attention Harry qui lui avait répondu d'un sourire. Ginny lui avait fait un grand signe de la main et Hermione avait agité discrètement la sienne.
Mais dans la salle commune pleine à craquer, ce n'était plus l'histoire du crapaud de Londubat qui avait les suffrages de tous, mais bien celle de Viktor Krum, transfuge de Durmstrang. Les spéculations allaient bon train sur les raisons de sa venue à Poudlard et Harry échangeait parfois avec Hermione des regards ou des grimaces désabusées en entendant les théories les plus absurdes sur le nouveau professeur. Cependant, à leur table, on ne parlait pas de Krum. Et Ginny qui était toujours aussi agitée s'était vue plusieurs fois privée de son sujet de conversation de manière quelque peu brutale, soit par Hermione, soit par Harry. Elle avait fini par quitter ses amis pour raconter à toutes les tables que Viktor Krum avait sauvé la vie de son frère Charlie en Roumanie et l'avaient ramené au péril de sa vie dans son foyer.
Ron se taisait toujours. Il accusait le coup, difficilement.
Il se pencha soudain en avant, cherchant le regard d'Hermione.
- Qu'est-ce que tu vas lui dire ? demanda-t-il brusquement.
Hermione ouvrit de grands yeux effarés.
- Mais… quoi ? A qui ?
- Ne fais pas l'idiote ! A Krum ! Qu'est-ce que tu vas lui dire ? Ne me dis pas que tu n'as pas remarqué comme il te regardait à table ! Il va vouloir te parler…
- Bien sûr ! qu'il va vouloir me parler ! répondit Hermione avec agacement. Il est professeur, Ron… Et nous ses élèves ! Comment veux-tu qu'il ne nous parle pas !
- Tu sais très bien ce que je veux dire !
- Et que crois-tu que je vais faire ? Que je vais lui tomber dans les bras ?
- Je n'ai pas dit ça ! Je veux juste savoir si tu vas lui dire… pour nous deux ?
Hermione dévisagea un instant le jeune homme désemparé en face d'elle.
- Ron, mon cœur, tu me vois lui dire de but en blanc au détour d'un couloir –ou mieux aller le trouver à son bureau- pour lui annoncer : Viktor, c'est inutile de tenter quoi que ce soit… Mon cœur est pris par Ronald Weasley. Franchement ! j'aurais l'air de quoi, dis-moi ? A part d'une prétentieuse ? Et d'ailleurs qui te dit qu'il attend encore quoi que ce soit de moi ? Il n'y a jamais rien eu entre nous que de l'amitié…
- Oui mais lui a toujours voulu être plus que ton ami… grommela Ron.
Ellie pouffa.
- Je te comprends, Weasley… Moi non plus je n'aime pas que les ex d'Harry lui tournent trop autour.
Harry lui donna un coup de coude et lui fit les gros yeux. Neville toussota dans son poing.
- Ecoute Ron… commença-t-il. Hermione a raison. Tu vois des choses qui n'existent sûrement pas. L'an dernier, déjà, Hermione a signifié à Krum qu'elle préférait ne plus correspondre avec lui…
- Oui mais lui a toujours gardé espoir, d'après Charlie, fit Ron.
Il leva la tête vers sa sœur qui revenait s'asseoir à sa place. Il chercha un soutien auprès d'elle :
- N'est-ce pas Ginny
Ginny ferma sa bouche sous les regards d'avertissement de Neville, Hermione et Harry.
- Mouais… refit Ron. C'est bien ce que je dis…
- Mais ce qui est important, c'est quand même ce que pense Hermione, non ? demanda Luna. Je veux dire : elle est avec toi et c'est bien le principal. Et puis il s'apercevra bien tout seul que tu ne la lâches pas d'une semelle… Il n'est pas stupide, il comprendra. Et puis on s'en fiche de cette histoire, c'est du passé. Il faut regarder vers l'avenir.
- C'est ça… regarde vers l'avenir, Ronnie, ironisa Ginny.
- Ça suffit, Ginny ! trancha Hermione.
Elle se leva et tendit la main à Ron avec un sourire.
- Oublie ça, mon cœur. Je monte dans mon bureau, tu m'accompagnes ?
Ron se détendit un peu, il esquissait un sourire quand, du fond de la salle la voix de Jezebel Dawson se fit entendre :
- Hé ! Granger ! interpella-t-elle à voix haute. C'est vrai que toi et le professeur Krum êtes sortis ensemble ?
Ron se laissa aller contre le dossier de sa chaise, dans un geste désenchanté.
Hermione se tourna vers Dawson, et sur un ton moins haut perché car chacun avait fait silence dans la salle elle répondit :
- Nous sommes allés au bal de Noël ensemble il y a trois ans, en effet, quand il était le représentant de Durmstrang au Tournoi des Trois Sorciers. Cela te pose un problème ?
- Heu… balbutia la Deuxième Année un peu désarçonnée. Non, je voulais juste savoir si ce qu'on dit était vrai.
Hermione fit un signe de la main à Ron pour le presser à la suivre. Elle sourit à Jezebel Dawson :
- C'est très bien, Dawson. Je vois que tu te méfies des rumeurs autant que moi. Et si tu entendais quoi que ce soit à ce sujet je te serais gré de venir me l'apprendre aussitôt. Car il serait malvenu pour un professeur, nouvel arrivé et aussi jeune que l'est le professeur Krum, qu'on prétende qu'il entretient ce genre de relation avec l'une de ses élèves, Préfète en chef de surcroît… Je crois que je survivrais à ces ragots, mais la carrière du professeur Krum –qui ne fait que commencer- risquerait d'être gravement compromise. Ce serait vraiment dommage pour lui qui a déjà traversé, malgré son jeune âge, tant de mauvais jours… Je peux compter sur toi, Dawson ?
La jeune fille ne put faire autrement que de hocher la tête, dépitée, alors qu'Hermione quittait la salle aux côtés de Ronald Weasley, son bras passé sous celui du jeune homme, dans un geste complice.
Dès que Ron et Hermione eurent laissé leurs amis seuls autour de la table, Ellie donna un coup de coude à Harry :
- Raconte ! intima-t-elle. Je veux savoir ! Qu'est-ce qu'il y a exactement entre la super préfète et le beau ténébreux ?
Neville préféra quitter les lieux pour ne pas se rendre complice de ce délit de dénonciation, passible au mieux d'un sermon de la part de la dite super préfète, au pire… du même sermon réitéré à l'infini.
Ce fut Ginny qui se chargea de donner les détails de la relation épistolaire, qui n'était tumultueuse que pour son frère, entre Hermione et Viktor Krum.
- Il s'est fait une multitude d'idées toutes plus fausses les unes que les autres, termina la jeune rousse en levant les yeux au ciel. Tu le connais, non seulement il est jaloux mais en plus il manque de confiance en lui…
- On se demande pourquoi… ironisa Harry.
Ellie eut un sourire sibyllin.
- Vraiment ? murmura-t-elle. Il se pourrait pourtant que ces idées ne soient pas si fausses que cela… Et il a bien remarqué la manière dont il regardait la table des Gryffondor, le nouveau professeur Krum… Alors, à moins qu'il ne marque déjà ainsi sa préférence pour cette Maison… il se pourrait bien qu'il ait raison pour cette fois, ce pauvre Ronald.
Ginny tordit sa bouche.
- Tu pouvais pas choisir une autre occasion pour tomber d'accord avec lui ? grimaça-t-elle.
Ellie se mit à rire.
- Mais ne faites pas ces têtes ! Hermione n'a pas tort non plus ! Il faudrait être aveugle pour ne pas s'apercevoir que ton frère et elle sont inséparables ! Et puis, l'eau est passée sous les ponts depuis cette histoire, non ? Il est sûrement passé à autre chose et…
Elle s'interrompit. Les yeux de Harry et ceux de Ginny fixèrent le badge des Phénix sur sa poitrine.
Elle sortit son parchemin lentement, écrivit les phrases convenues et tourna la feuille vers Harry qui se tordait le cou pour lire par-dessus son épaule.
- Samedi prochain. Après le match de Quidditch. La volière. Faites ce qu'il faut.
Ce fut tout. Les mots disparurent. Ellie roula son parchemin lentement. Elle sourit à Harry.
- Il avait dit la semaine. Il a tenu parole.
Harry eut un sourire ironique. Il ne dit rien cependant, car tout ce qu'il se savait capable de prononcer était des paroles de renoncement.
- Il est tard, murmura Ellen. J'ai du travail en retard. Je rentre.
Harry avait l'impression que ce n'était qu'à moitié vrai. Mais il ne la retint pas. Elle rangeait ses affaires d'une main fébrile. Il n'aurait pas su dire les mots qu'il fallait et ceux qu'il avait au bord des lèvres, elle refuserait de les entendre.
- Tu veux qu'on t'accompagne ? proposa Ginny.
Ellie secoua la tête.
- Non, tout va bien. Je ne risque rien. Avant samedi… Après le match…
Elle essayait de badiner, mais elle savait qu'aucun de ses deux amis n'était dupe. Elle se pencha pour embrasser Harry. Il retint son front contre sa cicatrice.
- A demain, chuchota-t-il contre sa bouche.
Elle le repoussa doucement.
- Oui, à demain. J'aurais un peu plus de temps.
Elle s'éloigna sans se retourner.
….
…
- Elle ne renoncera pas…
Ginny était sérieuse en face de lui et Harry soupira.
- Je le sais.
Il posa les coudes sur la table et frotta son front. Avec les doutes, revenait cette douleur lancinante à son front.
- Dure journée… murmura doucement Ginny.
Harry leva les yeux vers elle.
- Dure journée ? pour moi ? Non ! C'est Neville qui a fait le deuil de son crapaud ! Et Ron qui a pris le retour de Krum dans la tronche ! Et Ellie qui va se retrouver à la merci d'un type en qui on ne peut avoir entière confiance ! Moi j'ai passé une journée tout à fait normale ! Ce n'était qu'une journée ordinaire dans la vie de Harry Potter : la journée n'était dure que pour ses amis… parce qu'ils sont ses amis…
- Tu n'es pas juste avec toi-même, Harry, répondit vivement Ginny. Tu n'as pas compris ce qu'a dit Neville ce soir ? Il faut que nous cessions de nous cacher derrière toi, pour le bien ou pour le mal. Chacun sa part, c'est la vie ! Ellie a pris la sienne, Neville aussi. Quant à Ron, ce n'est pas ta faute si Viktor est revenu de France !
- Pourquoi crois-tu qu'il soit venu à Poudlard ? demanda Harry tout aussi vivement.
- Mais parce qu'il lui fallait un endroit où se cacher et que Dumbledore avait besoin d'un professeur de Défense…
- Un professeur de Potion, corrigea Harry.
- Cela revient au même ! Régla Ginny. Et tu vas encore me dire que c'est de ta faute si Dumbledore a besoin d'un professeur de quoi que ce soit et que Krum a besoin de se cacher ? Tu déprimes Harry… tu sais de quoi tu as besoin ?
- De chocolat ? se moqua le jeune homme.
- Et surtout de le partager avec Ellie. Si j'étais vous je profiterais de ces quelques jours où les autres tordus la laisseront tranquille…
- Et combien me feras-tu payer ce conseil ?
Ginny fit mine de s'offusquer :
- Celui-là, il est gratuit ! Mais j'ai une question à te poser… Tu as pensé à un cadeau pour son anniversaire ?
- Heu… fit Harry, embarrassé. Non, pas vraiment… mais j'ai tout le temps… assura-t-il.
- Moins d'un mois, Harry… rappela Ginny. Le compte à rebours a commencé. Je te signale que Neville a d'excellents parfums en stock, mais pas des litres et Noël approche à grand pas lui aussi. Dans quelques jours il ne restera plus rien…
Harry s'avança sur la table.
- A propos de parfum…
Il rougit légèrement. C'était embarrassant de parler de ces choses, même avec Ginny.
- Tu connais le nom de celui qu'elle porte ?
- Je me renseignerai, promit la jeune fille.
Il la retint comme elle se levait. Il baissa la voix.
- Et tu pourrais demander à Dennis qu'il me procure une Copie Conforme ?
Il rougit de plus belle sous le regard amusé de son amie.
- Je demanderai bien aux jumeaux mais Hermione finirait par le savoir, bafouilla-t-il. C'est pour pouvoir continuer à parler avec elle pendant les vacances, tu comprends… je le lui donnerai avant que son père vienne la chercher, le lendemain du bal…
- Je ferai ce que je pourrais… promit encore Ginny dans un sourire complice.
Elle s'apprêta à quitter la salle des Quatre Maisons, rappelant au passage à ses camarades que le couvre-feu n'allait pas tarder à sonner. Harry la suivit jusqu'à la salle commune de Gryffondor.
- Et deux de plus ! compta la Grosse Dame en balançant le tableau. Faudrait peut-être vous mettre d'accord pour éviter d'arriver au compte-goutte ! grommela-t-elle. J'en perds le fil moi…
- On y pensera, grogna Ginny tandis qu'elle entrait dans la pièce.
- Elle n'y est pour rien, fit remarquer Harry. Elle ne fait que suivre les ordres.
- Je sais ! soupira Ginny. Mais ça m'énerve ! J'ai l'impression d'être surveillée et j'ai horreur de ça ! On dirait que j'ai ma mère sur le dos à longueur de temps, tu parles d'une aubaine !
- Je suppose que c'est pour notre bien… soupira Harry à son tour.
Ginny renifla.
- Mouais… C'est ce qu'ils disent toujours…
Elle s'interrompit. A la fenêtre, un oiseau tapait du bec.
- C'est Hermès ! s'exclama Harry.
Ginny se précipita. Elle fit entrer le hibou transi et retira le fardeau de sa patte. Elle ouvrit la lettre.
- Tu n'attends pas ton frère ? s'étonna Harry qui avait lu le nom de Ron à côté de celui de sa sœur sur l'enveloppe.
- Non ! répliqua cette dernière qui déchirait maladroitement les cachets dans sa hâte.
Elle poussa un cri qui fit lever la tête à ses camarades. Ils la virent sauter au cou de Harry et l'embrasser avant de l'entraîner dans une ronde folle.
- C'est une bonne nouvelle ! s'exclama Seamus à la table voisine.
- La meilleure ! se mit à rire Ginny.
Et elle sauta aussi au cou de Neville qui tenta vainement de la calmer. Elle se mit à sangloter sur son épaule, tout en riant. Puis elle agita la lettre sous le nez de ses amis.
- Charlie est à la maison ! Et on le verra pour Noël ! On va tous se retrouver pour Noël ! Ce sera le plus beau des Noël de ma vie !
Et comme Ron et Hermione entraient, elle bondit vers eux tandis qu'Harry montait dans son dortoir, pour chercher du miam hibou pour Hermès que tout le monde oubliait.
…
…
« Mes chers Ronald et Ginevra, je suis très heureux de vous écrire à tous deux cette lettre au nom de nos parents. Ils m'ont demandé de vous avertir officiellement du retour dans notre pays – je n'ose pas dire chez nous, encore- de notre frère aîné Charlie. C'est avec grande joie, et un honneur encore plus grand d'avoir été choisi pour messager, que je vous annonce cette nouvelle qui nous a tous transportés.
Pénélope et moi avons rendu visite à Charlie cet après midi même. Il est encore convalescent et le voyage l'a un peu fatigué, mais le bonheur de nous retrouver tous se lisait sur son visage. Dumbledore l'a fait transporté dans un endroit où il pourra recevoir les quelques soins que son état nécessite. Je ne précise pas le lieu au cas où mon courrier serait intercepté, mais vous le reconnaîtrez aisément quand je vous aurai dit que j'y ai moi-même passé plusieurs mois.
Nous avons également rencontré celui qui l'a ramené de Roumanie. Vous savez de qui je veux parler. Notre mère l'a fortement embarrassé en le remerciant sans cesse. Et je crois même qu'il était un peu bouleversé. Pénélope prétend que c'est parce qu'il pensait à sa propre mère, dont il n'a plus de nouvelle depuis sa fuite. Elle a sûrement raison et je dois dire que je ne me sentirais moi-même pas très à l'aise au milieu des retrouvailles d'une famille. Heureusement, Dumbledore est venu le tirer des bras de maman pour lui faire une proposition qu'il n'a pas refusée, me semble-t-il. Mais vous en saurez plus ce soir… En fait, à l'heure où vous lirez ces lignes, sans doute en saurez-vous plus que moi à ce sujet. Maman vous recommande, par ma voix, ou plutôt ma plume, la plus extrême gentillesse envers lui et vous demande de l'assurer encore de sa gratitude éternelle.
Nous serons tous réunis à Noël. Maman y tient et nous tous également. Charlie a demandé de vos nouvelles. Il se réjouit de vous revoir bientôt.
Je vous laisse, je dois aller relever Nymphadora Tonks. Charlie est aussi très impatient de la voir.
Dès demain, je pense, notre frère aura retrouvé, non pas notre foyer, hélas, mais les quartiers qui sont ceux de nos parents depuis bientôt deux ans.
J'ai hâte de nous y voir tous à nouveau rassemblés pour les prochaines fêtes de fin d'année.
Nous célèbrerons également notre mariage à Pénélope et moi. Et je tiens à te demander, Ronald, de bien vouloir me faire l'honneur d'être mon témoin à cette occasion.
Je vous embrasse tous les deux bien affectueusement,
Votre frère : Perceval Weasley. »
- Et je tiens à te demander de bien vouloir me faire l'honneur d'être mon témoin… répéta Ron bouleversé et presque les larmes aux yeux.
Harry soupira en baillant.
- Ron… geignit-il. Ça fait quinze fois que tu lis cette lettre. C'est pas encore monté jusqu'à ton cerveau ? Il te faudra toute la nuit pour réaliser ?
- Mais tu ne te rends pas compte, Harry… Percy me demande d'être son témoin à son mariage… A moi ! Est-ce que tu réalises ?
- Moi, parfaitement ! maugréa le jeune Potter. Mais toi non apparemment…
Harry s'en voulut aussitôt de son ton désagréable. Mais… mais il était tard, Ron squattait le pied de son lit depuis plus d'une demi-heure, et il aurait voulu se tenir très éloigné de ces effusions familiales.
Ginny et Ron l'avaient associé à leur joie, et lui-même était heureux du retour de Charlie sain et sauf… Cependant, il avait du mal à faire des projets pour Noël. Parce qu'il faudrait d'abord passer les trois semaines qui les séparaient des vacances et qu'elles s'annonçaient plus difficiles qu'il ne l'aurait cru. Et il ne savait pas ce que l'arrivée de Viktor Krum allait changer dans l'organisation déjà précaire qu'ils avaient réussi à mettre en place. Il lui semblait qu'il était sur un balai dont il n'avait pas les commandes, et que ce balai allait de plus en plus vite, vers le sol.
- Qu'est-ce que tu vas lui répondre ? demanda Harry pour faire oublier sa mauvaise humeur.
- Je crois que vais accepter, dit Ron. Tu crois qu'il voudra inviter Hermione si je lui demande ?
Harry secoua la tête. Il ne put s'empêcher de rire.
- Pose toujours la question… répliqua-t-il en poussant son ami à bas de son lit. Et maintenant, laisse-moi dormir…
Toutefois, Ron revint à la charge.
- Harry ? chuchota-t-il. Tu crois vraiment que je m'inquiète trop, pour Krum… et enfin… tu sais quoi…
Harry ôta ses lunettes et les posa sur son chevet.
- Je ne sais pas, Ron… Je ne suis pas dans la tête de Viktor… Et ne me demande pas d'y aller faire un tour ! Mais la plupart du temps, c'est toujours quand on s'escrime à ce qu'une chose n'arrive pas, qu'elle se produit… Alors, crois-moi… laisse tomber. Krum, c'est le problème d'Hermione, si problème il y a, pas le tien…
Il posa sa tête sur son oreiller, ferma les yeux et dit : Bonne nuit, Ron. Ferme mes rideaux en partant, s'il te plait.
Ron finit par rejoindre son lit, mais Harry ne put s'endormir pour autant. Et lorsqu'il le fit, son sommeil fut peuplé de cauchemars où se mêlaient les visages de Charlie, Krum et Ellen McGregor.
….
…
Les premiers à se retrouver devant la porte de la classe du nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal furent les Cinquième Année de Serdaigle. Et ceux qui croisèrent dans les parages, histoire d'apercevoir ce curieux personnage qui tombait à pic pour relancer des conversations déjà lasses des dernières réparties redondantes de Drago Malefoy et des histoires de cœur compliquées de Harry Potter, purent se rendre compte que la curiosité le disputait à la nervosité chez leurs camarades. Qu'allait donc pouvoir leur apprendre ce jeune professeur qui semblait préférer la contemplation du bout de ses chaussures aux regards avides de ses futurs élèves ?
Drago Malefoy avait une réponse toute faite à cette question et il ne se privait pas de la dispenser à la cantonade tandis qu'il attendait à son tour avec les Septième années de Serpentard devant la classe de Défense contre les Forces du Mal.
- Professeur Krum ! ricanait-il. Ce vieux fou de Dumbledore prétend qu'il a l'expérience de l'enseignement… Je vous demande un peu ! de quoi pouvait-il être professeur, ce joueur de Quidditch à la manque ? De Vol en Balai peut-être… !
Il se mit à rire et certains de ses camarades l'imitèrent jusqu'à ce que la porte s'ouvrît pour laisser passer les Cinquième Année surexcités. Ils chuchotaient entre eux ; les filles gloussaient et les garçons semblaient partagés dans leurs avis. Mais personne n'eut le loisir de les interroger, le Professeur Krum se présenta à la porte pour faire entrer la classe suivante.
Et le soir même dans la salle des Quatre Maisons, Archer commentait le cours de Viktor Krum tandis que Montague exhibait l'autographe qu'il s'était payé le culot de demander à ce joueur mythique qu'il n'aurait jamais osé rêvé approcher.
Il y avait tout d'abord eut un long silence de part et d'autre. Puis la voix rocailleuse de Krum leur avait demandé d'ouvrir leurs livres de cours à la page des sortilèges de protection individuelle.
S'il avait été surpris de constater que les élèves interrogés étaient plutôt en avance sur le programme, il n'en avait rien laissé paraître. Il s'était contenté de vérifier le niveau de chacun et certains des sortilèges qu'il avait lancés avaient suscité une vive émotion. Personne n'avait reconnu les formules latines d'usage et les mots de magie noire avaient circulés. Ce qu'avait nié le tout jeune professeur. C'était tout simplement du Bulgare qu'il avait traduit volontiers, même si certains termes lui posaient quelque problème de vocabulaire. Bien entendu, il en fût qui restèrent sceptiques. Ils n'étaient pas prêts à accorder leur confiance à Viktor Krum. Quant à Malefoy et compagnie, eux non plus n'entendaient faciliter en rien le séjour du Bulgare à Poudlard.
Drago ouvrit les hostilités, dès qu'il mit le pied sur l'estrade pour un duel avec le professeur. Il semblait considérer, avec un mépris affiché, qu'il n'avait en aucun cas besoin de faire ses preuves surtout devant un joueur de Quidditch déchu guère plus âgé que lui…
Archer imita Drago, le menton levé et la moue dédaigneuse :
- On enseigne la Défense contre les Forces du mal à Durmstrang ? avait demandé le Serpentard.
Krum avait hoché la tête.
- Ce n'est pas le nom qu'on lui donne, mais en effet, on apprend à se défendre contre les sortilèges offensifs, Monsieur… Monsieur ? Pardonnez-moi, mais je ne connais pas encore vos noms…
- Malefoy. Drago Malefoy, avait laissé tomber le préfet négligemment.
Krum avait une fois de plus hoché la tête. Manifestement, il avait entendu parler de ce Drago Malefoy. Il ne dit pas si c'était en bien ou en mal.
Il reprit :
- Monsieur Malefoy avez-vous d'autres questions à propos de ce que l'on enseigne à Durmstrand ? Non ? Alors en garde, je vous prie.
Archer imitait fort bien aussi l'accent de Krum, et il mima mieux encore la tête de Malefoy lorsqu'il du résister au sortilège du professeur. Krum ne réussit pas à désarmer son élève, cependant celui-ci ne se débarrassa pas de son adversaire comme il le pensait tout d'abord. Puis Krum rompit le combat brutalement. Il renvoya Malefoy à sa place et se tourna vers la classe.
- Très bien, fit-il.
Il posa sa baguette sur son bureau et commença à relever la manche gauche de sa robe de sorcier. Il déboutonna le poignet de son vêtement et retroussa la manche jusqu'à la moitié de son avant-bras dans un silence déconcerté.
Il leva son bras et présenta aux yeux de la classe médusée la marque noire qui se détachait sur la peau blanche.
- Je sais que beaucoup d'entre vous se posaient la question. Vous avez la réponse. Je ne suis pas, je crois, le premier de vos professeurs à être ainsi marqué. Regardez ! Regardez bien ! Parce que je ne la montrerai plus. Je n'aime pas non plus la voir, ajouta-t-il alors que certains frissonnaient et détournaient les yeux.
Il baissa sa manche d'un geste sec.
- Voilà. Vous pourrez dire à vos camarades que les rumeurs sont vraies. Maintenant, reprenons. Je suis là pour vous enseigner comment vous défendre contre les attaques de personnes qui ne reculent devant rien pour arriver à leurs fins. Que ceux qui pensent qu'ils n'ont rien à apprendre de moi – pour toutes sortes de raisons qui leur sont propres- le disent à présent…
Tous les yeux, ou presque, s'étaient tournés vers Drago Malefoy qui n'avait fait un seul geste –pas même un haussement de sourcil.
- Bien… Cela signifie que vous êtes tous prêts à suivre mes cours sans réticence d'aucune sorte. C'est parfait. Le Professeur Dumbledore m'a donné carte blanche… Fermez vos livres. Ce que nous allons pratiquer à présent ne se trouve pas dans les manuels scolaires.
Archer se tourna vers Harry et lui fit un clin d'œil.
- N'empêche qu'on lui en a bouché un coin, à ce Bulgare… dit-il avec fierté. C'était peut-être pas de la magie noire ce qu'il nous a balancé, mais c'était limite, tu peux me croire… En tous cas, tous ceux qui font partie du club de duel s'en sont sortis avec les honneurs. Les autres n'étaient pas mal non plus, mais ils manquent de pratique, dirait-on.
- C'est qu'ils sont entraînés à attaquer et pas à se défendre, réfléchit Ellie les sourcils froncés. Je n'en reviens pas qu'il vous ait montré la marque noire, ajouta-t-elle.
Andy Archer haussa une épaule.
- En tous cas, ça a bouclé la bouche des Salamandres. Et je crois même que Malefoy en était légèrement contrarié.
- C'est sûr, soupira Harry. Il n'est plus le seul à la porter… et qu'un homme qui, de son point de vue, a trahi le maître l'expose ainsi, cela doit l'irriter d'importance.
Ellie se mit à rire doucement.
- Il a fait fort, sur ce coup-là, Krum… estima-t-elle. Voilà de quoi couper l'herbe sous le pied à toutes les rumeurs. Et maintenant, les filles des premières années sont persuadées qu'elles vont apprendre la magie noire ! Tu crois que Ginny et moi devrions l'inviter au cours du lundi soir ? je suis sûre que cela ferait tenir Dawson tranquille pour un moment.
- Je crois que Krum préfèrerait que Harry l'invite plutôt à un entraînement de Quidditch, estima Neville en souriant.
Ellie dut reconnaître que ce serait fort possible en effet. Elle rendit son sourire à Neville.
- Toi non plus, tu n'as pas manqué de panache… affirma-t-elle en désignant du menton le brassard noir qui serrait le haut de la manche gauche du jeune homme.
Archer approuva vigoureusement du chef.
- Malefoy s'est fait moucher deux fois ce matin ! C'est une bonne journée !
Harry échangea un regard avec Ellen. Une bonne journée peut-être pas, mais elle n'avait pas été si mauvaise finalement.
Les jumeaux, lors de leur conversation hebdomadaire avec Hermione, avaient annoncé plusieurs victoires à leur actif. L'AD fonctionnait mieux que bien. Le retour de Charlie rendait les Weasley euphoriques. Ron, abattu la veille par le retour de Krum, se sentait plein d'importance depuis qu'il avait lu la demande de Percy. Son humeur n'en était que meilleure et il n'était pas revenu sur ses craintes au sujet du nouveau professeur de DCFM.
Hermione était occupée par les préparatifs du tournoi d'Echecs du dimanche suivant et n'avait pas une seule fois harcelé ses amis. Ginny jubilait. Elle s'était précipitée à midi sur sa Copie Conforme pour partager avec Dennis sa joie et son espoir concernant les vacances de Noël. Elle rayonnait d'autant plus que Gerald Dennis avait transmis à Dean la réponse du propriétaire de la boutique d'encadrements : le vieil homme était prêt à former un apprenti aux techniques d'animation des portraits. Le jeune Thomas avait rendez-vous pendant les vacances de Noël pour se mettre d'accord avec lui sur les termes de cet apprentissage.
Et le soir même, Ellie devait rejoindre Harry dans le laboratoire d'Hermione…
Oui, finalement, ce n'était pas une si mauvaise journée que cela, après tout… même si elle avait plutôt mal commencé.
Il s'était réveillé avec un mal de tête épouvantable. La potion qu'Hermione lui avait ramenée ne l'avait calmé qu'à moitié. Et pour achever de lui taper sur le système, Malefoy avait titillé Neville dès son apparition dans la Grande Salle pour le petit déjeuner. Il avait imité le chagrin du jeune homme pour le tourner en dérision. Et quand tous ses amis se gaussaient bien de ce zéro de Londubat, il avait jeté sur la table, devant Neville, un morceau de tissu noir.
- Tiens, Londubat… avait-il clamé tandis que Neville soulevait le tissu entre deux doigts dégoûtés, découvrant un brassard de deuil. Puisque tu pleures ton cher Trevor, tu pourrais faire l'effort de porter son deuil officiellement…
Le mal de tête de Harry s'était mis à battre le tambour entre ses tempes. Il avait levé un regard plein de colère sur Malefoy. Neville cependant l'avait devancé. Il s'était levé lentement, tous les yeux de la salle sur lui, dans l'attente d'un affrontement. Il avait déplié tout aussi calmement le brassard, l'avait enfilé à son poing et l'avait fait glisser jusqu'en haut de sa manche.
- Merci Malefoy, dit-il enfin alors que l'interpellé ne savait s'il devait ricaner ou se sentir vexer. Je le porterai en effet. Non en signe de deuil –le deuil est une chose bien trop intime pour être ainsi exposé à la vue de tous- mais en souvenir.
- Il n'y a qu'un imbécile pour vouloir se souvenir d'un crapaud stupide et inutile…
- Ce n'est pas seulement en souvenir de Trevor, corrigea Neville sur un ton qui agaça terriblement Malefoy. C'est pour ne pas oublier que depuis le retour de VVoldemort nous portons tous le deuil de quelqu'un ou de quelque chose. On ne peut vivre cependant dans le souvenir. Et le chagrin paralyse l'esprit et la main. Il faut toutefois garder à la mémoire tous ceux qui ont payé au prix fort le fait d'être contre celui qui se fait appeler le Seigneur des Ténèbres. D'être seulement des amis de ceux-ci. Ou de n'être simplement pas du côté des Ténèbres. Il faut que quelqu'un se souvienne. Il faut que quelqu'un ne les laisse pas sombrer dans l'oubli. Si c'est la seule chose que je peux faire, moi l'inutile et le faible, alors je serais celui-là. Et je porterai le deuil pour tous ceux qui ne peuvent le faire parce que leur rôle n'est pas de pleurer mais d'agir. Je te remercie, Malefoy, de me rappeler au devoir de mémoire.
Il épousseta d'un geste satisfait le brassard qui resserrait sa manche.
- Merci Malefoy, encore une fois. Je n'aurais sans doute pas osé en demander un à Grand-Mère, elle est si impressionnable.
Il s'était rassis, laissant Malefoy et ceux qui l'avaient suivis, sans répartie au milieu du silence de la Grande Salle.
Hermione avait tendu sa main au-dessus de la table et avait serré longuement les doigts de son camarade avant de retourner à son petit déjeuner. Le mal de tête d'Harry avait commencé à s'estomper.
…
…
Neville était en face de lui. Il ressemblait de plus en plus à sa mère, songea Harry avec un pincement au cœur. L'image d'Alice Londubat s'imposait à lui. Et les paroles de Neville, la veille résonnèrent à son esprit. Qu'êtes-vous prêts à laisser dans cette guerre…
- L'ombre pour prix de son courage, L'oubli pour prix de son amour, murmura-t-il en regardant Neville.
- Non, répondit ce dernier. Du moins pas tant que je serai vivant.
…
…
…
Durant les jours qui suivirent l'arrivée de Viktor Krum et ceux qui précédèrent le match de Quidditch du samedi, Hermione se consacra essentiellement à l'organisation du Tournoi d'Echecs. Elle s'enfermait dans son bureau dès qu'elle le pouvait, avec Ron, afin qu'il l'aidât dans sa tâche. Ce sur quoi Ginny émit de nombreux doutes, relayés par Seamus, qui n'était qu'un jaloux selon Ron, et Dawson –qui n'était qu'une peste, toujours selon Ron.
Neville se remettait de la perte définitive de Trevor, malgré les plaisanteries que ne manquait pas de faire Malefoy chaque fois que leurs chemins se croisaient.
Chacun se tenait sur ses gardes. L'avertissement donné par Wilford n'allait pas tarder à être suivi d'effets. Bien que confiants en l'efficacité de la potion d'Hermione, les concernés se sentaient légèrement nerveux lorsqu'ils rencontraient les Serpentard.
…
Le jeudi soir, alors qu'elle se rendait –en retard pour ne s'être pas résolue à couper le contact avec Gerry- à l'entraînement de Quidditch, Ginny rencontra Viktor Krum dans le Grand Hall.
Il arborait depuis le matin un sourire plus confiant. En effet, le Sorcier Indépendant avait eu vent de sa nouvelle nomination à Poudlard et relayait les interrogations de chacun quand au crédit qu'on pouvait accorder à un homme qui avait préféré travailler pour Durmstrang que de s'élever contre les pratiques de ses dirigeants.
Cependant, le journaliste prétendait avoir obtenu du Ministère même l'assurance que l'ancien attrapeur Bulgare n'avait accepté de se joindre à la suite des suppôts du Seigneur des Ténèbres en Europe de l'Est que pour mieux renseigner l'organisation désormais officielle que le Professeur Dumbledore dirigeait. L'article rappelait que Viktor Krum devait sa place à la disparition lors du dernier Halloween du professeur Rogue, lui aussi figure ambiguë de l'école. Le poste de professeur de Défense contre les Forces du Mal lui avait été confié, au vu de son expérience des méthodes des mangemorts qu'il avait côtoyé – on sentait que le rédacteur avait fortement eu envie d'écrire : qu'il avait employées. Naturellement, on reparlait de magie noire, même si c'était pour préciser que le directeur de Poudlard se défendait fermement de l'encourager. Cet article en demi-teinte, pourtant, avait eu un effet positif sur les élèves. La caution publique de Dumbledore, et par conséquent du Ministère, ne faisait plus aucun doute. Ils pouvaient donc se rendre à ses cours sans se sentir mal à l'aise.
Ginny salua le professeur Krum avec enthousiasme. Il la remercia alors de l'avoir aidé à animer le cours de l'après midi, et à vaincre les réticences de certains des élèves de Gryffondor qui se méfiaient encore de lui.
- Quelle idée aussi ! se mit-elle à rire. Pourquoi avoir montré votre marque à tout le monde ! Croyez-vous que cela incite à la confiance ?
Krum rougit un peu. Il haussa une épaule.
- Je savais que c'était une rumeur qui courrait quand même. Je n'aime pas quand les situations ne sont pas claires.
- Ha pour ça ! C'est clair ! et plus que clair ! Heureusement que Harry vous a assuré de son soutien lors du dernier club de duels ! Et que Ronald et moi sommes là pour témoigner de notre indéfectible foi en votre loyauté.
Krum eut un sourire dubitatif.
- Ronald me semble un peu distant… dit-il.
Ginny toussota dans son poing. Elle prétexta son retard pour terminer la conversation et s'éclipser. Mais elle le vit si désemparé, tout seul au milieu du Grand Hall, qu'elle lui proposa de la suivre jusqu'au terrain de Quidditch. Le visage de Viktor Krum s'illumina soudain.
- Si vous jugez que cela ne nuira pas à votre autorité, bien sûr, ajouta la jeune fille avec espièglerie.
Krum balaya d'un geste de la main un tel argument.
- Harry Potter est capitaine de l'équipe qui s'entraîne ce soir, n'est-ce pas ? dit-il avec un entrain retrouvé.
Ils marchèrent vite dans les allées que dégageaient encore quelques uns des Salamandres condamnés aux travaux forcés par Rusard, car il avait neigé toute la journée. Krum marchait d'un bon pas, sans paraître gêné par le froid qui faisait claquer des dents la jeune fille. Près du terrain, ils entendirent du bruit non loin des tribunes mais quand ils s'approchèrent, il n'y avait rien ni personne alentours.
- Probablement un animal venu chercher un abri sous les tribunes… fit Krum. Vous croyez que je pourrais entrer dans les vestiaires pour écouter la stratégie de Harry Potter ? demanda-t-il avec une avidité qu'il ne pouvait cacher.
- On peut toujours demander, fit Ginny. Et puis, comme ça, peut-être Harry oubliera-t-il de me crier après parce que je suis en retard…
Ils entrèrent dans le vestiaire, s'attendant à recevoir une réprimande pour Ginny, une fin de non recevoir pour Viktor. Ils restèrent stupéfaits sur le pas de la porte.
- Mais qu'est-ce qui se passe ? s'exclama Ginny en accourant auprès de Ron.
Celui-ci avait pris une couleur plus sombre que le charbon, comme si on l'avait frotté au cirage noir et chacun des ses coéquipiers l'entourait avec inquiétude. A peine avait-elle fini de parler que Montague ouvrait doucement la porte, espérant faire une entrée discrète.
- Désolé, dit-il avant de se rendre compte que le capitaine avait un souci plus urgent que son retard à l'entraînement. Mais j'ai rencontré ce sa…gouin de Wilford sur le chemin et nous avons… Heu… échangé quelques civilités… corrigea-t-il en s'apercevant de la présence du professeur Krum dans la pièce.
Harry sursauta :
- Wilford ? Où ça ?
- Pas très loin à vrai dire… J'ai même cru qu'il venait espionner l'entraînement…
Ginny échangea un regard avec Krum.
- Ce n'était peut-être pas un animal après tout… murmura-t-elle.
- Vous vous êtes battus ? Il t'a touché ? s'inquiéta à nouveau Harry à l'attention de Montague.
Le Serpentard fit mine de se vexer :
- Tu me prends pour qui ? Il n'a pas eu l'occasion de lever sa baguette sur moi…
- Et qu'est-ce qu'on fait pour Weasley ? demanda Turpin.
- Il faudrait l'emmener chez madame Pomfresh… Vous croyez que c'est un sortilège de magie noire… ?
- Je crois que je vais faire regretter à Hermione sa stupide idée ! grommela Ron qui n'avait encore rien dit depuis que sa sœur était arrivée en compagnie de Krum.
Harry prit une grande inspiration. Il repoussa ses joueurs vers la porte du vestiaire.
- Tous sur le terrain ! Au trot ! On a déjà assez perdu de temps ! Ginny va te mettre en tenue et conduit l'échauffement. On joue samedi, je vous le rappelle… Surtout vous les remplaçants… alors du sérieux s'il vous plait !
- Mais qu'est-ce qu'on fait pour Ron ? s'alarma Ginny.
- Je m'en occupe ! cria au hasard Harry.
Il mit Montague dehors également alors que ce dernier n'avait pas encore terminé d'enfiler sa tenue. Puis il se tourna vers Krum, avec à la bouche des paroles d'excuses pour cette démonstration de panique organisée.
- Professeur ? commença-t-il.
- Viktor…l'interrompit Krum.
- Oui, mais…
Harry se tut, intrigué soudain par le comportement du professeur Krum. L'ancien attrapeur s'avançait vers Ron dont la couleur blanchissait presque à vue d'œil. Le Bulgare sourit.
- Potion de protection contre la magie noire ? demanda-t-il au jeune Weasley qui n'en croyait pas ses yeux.
- Heu… Fit ce dernier, hésitant.
- Corne de licorne à la place d'Eruptif, hein… C'est classique… C'est ce… Wilford ? qui vous veut du mal ?
Ron grogna, à la fois de soulagement et de mortification de s'être trouvé dans cette situation embarrassante devant Krum.
Harry toussa dans son poing.
- Professeur ?... Viktor ? Est-ce que je peux vous demander de ne rien dire à ce propos…
- Tes camarades se tairont-ils ? demanda Krum.
- Je veux dire, à propos de la potion… précisa Harry.
Krum hocha la tête.
- Si tu le veux, Harry. Mais il n'y a aucun mal à vouloir ce protéger de ceux qui nous veulent du mal. Cette potion est enseignée en première année à Durmstrang…
- M'étonne pas ! grommela Ron entre ses dents. Et puis, on n'est pas à Durmstrang ! On n'enseigne pas la magie noire à Poudlard… et puis surtout, on ne veut pas que ceux qui nous veulent du mal sachent que nous savons qu'ils nous veulent du mal… Vous comprenez, Professeur ?
- Viktor… corrigea Krum qui ne comprenait visiblement pas. On n'enseigne peut-être pas la magie noire à Poudlard mais on la pratique, manifestement… Et montrer à ceux qui nous veulent du mal que nous savons qu'ils nous veulent du mal et que nous somme prêts à les recevoir est la meilleure manière de…
- De les amener à changer de tactique et nous laisser à découvert ! Ecoutez Pro… Viktor… pria encore Harry. Tant que Wilford croira pouvoir nous tenir à la merci de sa baguette, nous aurons le champ libre pour nous organiser…
- Mais il va bien se rendre compte que quelque chose n'a pas marché comme il s'y attendait…
- Mais le temps qu'il cherche ce qui a raté, nous aurons gagné quelques jours précieux…
Krum haussa les épaules et laissa retomber ses bras le long de son corps.
- C'est comme tu le veux, Harry. Après tout c'est vous qui prenez les risques. Mais je resterai vigilant pour vous.
Ron leva les yeux au ciel et s'en voulut aussitôt. Pour cacher sa gêne, il proposa de rejoindre leurs coéquipiers sur le terrain.
- Tu te sens assez bien ? demanda Harry, encore un peu inquiet de ces effets un peu plus que secondaires.
- Je vais très bien, assura Ron. Je n'ai jamais rien senti de bizarre d'ailleurs. Et si Jo n'avait pas poussé ce hurlement de terreur je ne me serais aperçu de rien une fois que j'aurais eu mis mes gants de Quidditch…
Il marcha résolument vers la porte, l'ouvrit, laissa passer Harry et lorsque Krum s'approcha à son tour, il dit maladroitement :
- Professeur… heu… Viktor… Je voulais vous remercier d'avoir ramené Charlie de… là-bas.
Il tendit la main, tout aussi gauchement.
- J'ai été assez remercié, répondit Krum en serrant la main du jeune homme. Mais cela me fait plaisir de voir que tu as changé d'avis sur moi… Je voyais bien que tu n'avais pas confiance quand je suis arrivé.
Ron rougit vivement. Ses taches de rousseur foncèrent et Krum se mit à rire. Il montra les taches de son sur le nez du jeune homme.
- Comme Charlie, dit-il.
- Viktor ?
Ron et Krum se tournèrent vers Harry devant le placard à balais.
- Un tour dans les airs, ça te dit ?
Harry tendit son Eclair de Feu à Krum.
- Et toi ? demanda le jeune Bulgare qui ne savait que dire.
- Je prendrai celui d'Ackerley. Il est à l'infirmerie…
Krum hésitait encore, malgré son désir évident de se saisir du balai.
- Il y a des mois que je n'ai pas volé, soupira-t-il.
- Je sais, répondit Harry.
Il lui mit son balai dans les mains et le poussa vers le terrain.
Ron se pencha vers l'oreille de son ami.
- Malone va en crever de jalousie, murmura-t-il.
- Je sais… répondit à nouveau Harry.
Et il fit un clin d'œil à son ami.
craow42 : Et comme beaucoup de tes reviewer je vais te dire que tu as du flaire pour suivre certaines pistes (il y a quelque ressemblance troublantes!)Voila maintenant tu doit détesté la moitié de tes lecteurs mais il faut les excusé, ils sont atteint du syndrome de la-vengeance-sur-leur-écrivaine-préféré-qui-a-deja-été-très-sadique-avec-eux ! Et je peux l'être davantage encore….
Néville nous dévoile une fois de plus son coté qui me plais, résigné a affronté le pire sans se démonter, j'adorre sa mais il faut dire aussi que beaucoup d'attaque tournent autour de lui(luna,trevor qui sera le suivant !)le pauvre passe un peu pour la victime désigné des salamandres... faut dire qu'il a été –et est toujours- le souffre douleur tout trouvé de Malefoy…
Choups : Mais qui sera donc ce nouveau prof ? Un "gentil" ? Un "méchant" ? Suspense...
Et reprendra-t-il la direction de Serpentard ou Londubat continuera-t-il ? Pourquoi Londubat devrait-il laisser la direction de Serpentard au nouvel arrivant ? Si quelqu'un doit le remplacer je pense que Vector est tout désigné.
J'avais des tas de choses à dire sur ce chapitre mais ma connexion a planté et maintenant je sais plus quoi dire. (méchante connexion)... faut voir un neurochirurgien ma grande, il pourrait peut-être reconnecter les cables ?
Choucroute: Oh! Mais ce n'est même pas un professeur de potions, c'est un de DFCM! je pense deviner qui c'est et je crois que Ron et Ginny devraient être heureux... si je ne me trompe pas! Perdu !
bellatrixpotter: je reflechis a la façon de tué Voldy, comme c'est son âme le probleme, un détraqueur pourras l'aspiré, ou harry comme animagus deviens detraqueur , et comme Voldy n'as pas de vraie souvenir heureux, mais a de horribles souvenir, harry opurra compter sur l'effet de surprise, lui aspire son âme et le tour et joué!non? D'une part je ne crois pas qu'il existe des animagus de détraqueurs. Parce que les détraqueurs ne sont pas des animaux mais des créatures magiques. D'autre part, même si Harry pouvait se transformer par illusion ou animagie en détraqueur, il n'en aurait que l'apparence, pas la nature profonde et il ne pourrait aspirer l'âme de personne. Et puis… se transformer en Détraqueur… Brrr ! non ?
laetitia rogue : je voulais te demander si tu devais imprimer toute ton histoire tu en aurais pour combien de pages car a force cela doit faire beaucoup D'après une lectrice assidue : la première partie faisait 600 pages A4 et maintenant, la deuxième a atteint 1036 pages... (un peu plus maintenant…) … par contre j'ignore avec quelle police elle a formaté son texte…
achille : Peter mort (bien fait sale rat, lol!) je ne m'y attendait pas. Fallait pourtant que ça arrive un jour. On n'échappe pas éternellement aux mailles du filet.
chrys63 : je suppose que comme pour rogue il s'agira de quelqu'un que dumbledore doit mettre à l'abri donc krum ou charlie mais krum retour de la jalousie de notre ron..Ha ça c'est joué d'avance !.
Petite Plume : Qu'est ce que ca serait bien si c'était Charlie. On le verrait ainsi à l'oeuvre concrètement, car pour le moment on en entend parler et parler et encore parler. Et puis j'aime bien Charlie. Il est sympathique, il a pas la grosse tête (refuser de devenir l'attrapeur de l'équipe d'Angleterre est carrément ... soufflant), il fait un métier qui le rend attirant pour la gente féminine (et une partie de la gente masculine ...), il a comme petite amie une fille un peu maladroite (ca veut peut-être dire que rien est perdu pour moi et mes deux mains gauches alors que je suis droitière...). Bref tu l'auras compris, Charlie est un de mes personnages préférés. Désolée, ce n'est pas lui…
Et puis si Charlie revient ça veut dire qu'on verra pétiller les yeux de Minerva, qui a un léger petit faible pour lui ..., et ça veut dire que Viktor est en sécurité quelque part bien planqué. Ce qui est bien aussi, car après ce qu'il a fait, il a droit à un peu de calme. Oui… mais c'est la guerre, hein… alors le calme… A un moment je me suis dis ce nouveau prof ce sera Rémus et puis immédiatement après je pleurais devant mon écran en me souvenant que ce gentil loup-garou était mort. J'en ai encore les larmes aux yeux. Nous faire disparaître en deux chapitres Rémus et Séverus, je m'en remettrais jamais, pas plus que de la mort de Sirius. Surtout de celle de Sirius. C'est ce qu'on appelle une vie gâchée. Oui mais là, j'y suis pour rien moi, hein… C'est JKR qu'à commencé !
Bref ce que je voulais dire c'est que dans un de tes chapitres tu as mis James attrapeur ... Je crois que c'est une petite faute. Je ne sais plus où JKR précisait que James était poursuiveur ... C'est possible. Et même fort probable. J'étais persuadée que James était attrapeur, peut-être parce que je l'ai lu dans plusieurs fics, mais en fait, c'est pas important dans la fic. Tout le monde veut tellement que Harry ressemble à son père qu'on lui donne le même poste au Quiddich, ce qui n'est pas le cas. Pour moi la ressemblance la plus importante, dans l'optique de ma fic, ce n'est pas le poste mais la carrière. Lorsque je compare Harry à James en disant qu'il ferait « comme son père » c'est en terme de carrière que je pense. Toujours dans ma fic, Harry se demande s'il fera comme son père (joueur de Quidditch –peu importe le poste) ou comme ça mère (future auror).
Angie Black : je n'ai pas très bien compris, c'est Mc Gonagall le nouveau prof de DCFM ? Non, McGonagall elle entre la première, ce qui signifie qu'il y a quelqu'un derrière elle.
Je me demandais bien ce qui pourrait arriver à Trevor depuis que Harry a laissé la porte ouverte mais je dois dire que sa fin horrible ne m'avait pas effleuré l'esprit, tu avais bien fait les choses il faut dire, le cours commun entre Gryffondor et Serpentard et tout ça... et s'en prendre à un crapaud, c'est vraiment tordu et macchiavellique, mais je suis peut-être bizarre mais c'est un moindre mal non ? enfin ce n'est malheureusement qu'un avertissement, la suite risque d'être plus dure à digérer. Ha ça ! faut s'attendre à tout avec ces saletés de Salamandres…
molly : J'ai enfin rattrappé mon retard, et j'ai lu ce chapitre en temps et en heure. Encore une fois, bravo! Je t'avais déjà fait part de mon enthousiasme, mais tu ne m'avais pas répondu. Je ne t'en veux pas, tu as d'autres chats à fouetter, je préfère que tu continues cette magnifique histoire. En fait, soit ta review m'est parvenue après avoir posté le chapitre, soit je n'ai su que répondre à ton enthousiasme. C'est plus facile de répondre aux questions…
Chapeau à Neville, qui se dresse devant Malfoy avec audace et tant de dignité. J'aime beaucoup ce que tu fais de lui , et c'est conforme à son personnage à la fois fragile et ...fort.Il doit être protégé, et en même temps, il protège et défend ceux qu'il aime.En cela, il a certains points communs avec Harry, pas seulement celui de pouvoir être désigné par la prophétie. J'ai hâte de savoir ce que JKR réserve à son Neville. J'espère qu'elle ne va pas nous le rétrograder au dernier rand de la photo de classe… Chut ! On se tait… je ne veux rien savoir… Là, tu nous abandonnes sur des charbons ardents, d'autant plus qu'on en est toujours à se demander ce que mijote cette crapule de Wilford, et on brûle d'envie de constater les effets de la potion de protection. Là vous en avez vu un échantillon…
Maugreyfiliae : Pauvre Neville! Mais au moins, ceux qui en avaient douté ont la preuve que c'est un vrai Gryffondor... ça me fait penser à un des tomes de J.K.R.,je ne sais plus lequel, où quelqu'un (je ne sais plus qui) dit à Neville qu'il vaut douze fois plus que Malefoy, et lui rappelle qu'il se trouve dans la maison de ceux réputés pour leur courage... Oui il faut de temps en temps qu'on le rappelle. Et j'ai une question: si ils ont un nouveau professeur de Défense, que devient Algie Londubat? Tu as eu ta réponse dans le chapitre.
Lyane : Donc, le professeur Longdubat prendra la place de Maitre des Potions, et le nouveau prof sera celui de DCFM. OK, c'est une bonne idée, et ça confirme le fait qu'un prof de DCFM ne peut faire deux années de suite. Longdubat n'aura pas pu finir sa seconde année, mdr. Oui, il faut quand même garder un semblant de schéma rowlinguien…
Il reste environ combien de chapitres, maintenant? Une dizaine? A peu près oui…
craup : Il y a sûrement un bug dans le site fanfic. la dernière ligne du chapitre n'apparaît pas! Ce devait être un bug passager. Tout semblait fonctionner quand j'ai vérifié…
Alixe : J'ai bien aimé ce chapitre, mais une chose m'a troublée : l'absence de Luna. C'est pas elle la petite amie de Neville ? Elle va pas le voir, c'est Ginny qui s'y colle, elle ne semble pas particulièrement affecetée (en tout cas tu n'en parles pas). J'avoue que je comprends pas. Ha Luna ! C'est vrai que si elle a une excuse pour ne pas aller voir Neville dans son dortoir –c'est une Serdaigle et on n'a encore jamais vu l'intrusion d'un membre d'une autre maison chez personne – sauf dans le T2 mais sous polynectar… son absence auprès de Neville peut paraître étrange… Etrange… vous avez dit étrange… concernant Luna ? Ha mais non alors, c'est tout à fait normal.
Grr, le suspense sur le prof de DCFM ! ho pas si grand que cela…
Link9 : Nouveau prof de défence cotnre les forces du mal ? HEY ! ET longdubat ? Il part pas à la retraite quand même ! Aurait-il démissionner pour calmer le jeu sur son neveu ? Ben non, il reste aux potions…
cemeil : Le nouveau professeur de potions! C'est pas gentil de nous faire attendre une semaine pour découvrir son identité! Je pensais que Charlie ferait un bon professeur mais plus çà va plus je me dis, pourquoi pas Viktor? Si j'ai tout bien suivi et si je me rappelle bien, Charlie ne devait rentrer en Angleterre que si Viktor le pouvait également. Et des deux, la personne qui a le plus besoin de la protection de Poudlard, c'est Viktor... Bingo !
Voldemort : Encore et toujours un très bon chapitre; tu as peut être raison pour Pettigrow. C'est ma façon de le voir en tous cas…
Etincelle de Vie : Si j'ai bien compris, le professur Londubat est le nouveau professeur de potion et le nouveau professeur a le poste de Défense Contre les Forces du Mal? Tu as parfaitement suivi ! Je cite: (- Qu'est-ce que tu crois qu'elle est en train de lui dire ? murmurait Neville par moment.) - t'es sûre que c'est pas plutôt RON qui parle à ce moment? Merci pour la correction. Elle m'avait échappée. Non, j'étais sûre de l'avoir corrigée.
Anacofleb : Pourquoi ai je l'impression que ce nouveau professeur de Défense contre les forces du mal ne va pas nous être inconnu? Hahahahah ! là c'est sûr tu ne te mouilles pas beaucoup !
Thehen : Ahahahhah pas mal, j'avoue, je suis sur que c'est Quirell ;) MDR ! Elle est bonne celle là !
