Adressé aux lecteurs :

Salut ! Je ne sais pas étonnée de ne pas encore avoir de reniews, vu le nombre de chapitres ! Je vois que le prologue a eut plus de succès que le chapitre 1, avec 150 lectures. Merci aux 22 personnes qui ont osés continuer la lecture de cette fic. J'espère que vous serez plus enthousiaste pour la suite.


La vie (mortellement ennuyeuse) de l'auteure :

Franchement, je m'ennuie tout les jours. Entre mes certains de mes amis qui ont des problèmes de famille et ceux qui ne font jamais de sorties, je reste à croupir chez moi, H24 sur ma tablette ou en train de bosser (même les profs de musique et art-plastiques nous surchargent de devoirs), pendant que mon frère va avec son pote à une fête tout l'aprem.

En ce qui concerne les stages, j'en ai peut-être trouvé un avec une avocate. Oui, j'aimerais bien faire des études dans ce domaine là.

Je passe donc mes journées chez moi, mais je m'amuse en lisant des fics et en écrivant.


Concours :

Qui saura déterminer les maisons de mes deux personnages ? Celui qui en trouve un pourra me poser une question sur cette fic et celui qui trouve la maison d'Émilie ET d'Annaëlle pourra m'en poser deux. Si vous me dites la maison où aurait pu aller une des deux filles pourra lui aussi m'en poser une. Bonne chance ! (faites bien attention à leur caractère.)


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Voie 9 3/4 et Poudlard express

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La fin des vacances passa dans une ambiance étrange et confuse.

La mère d'Émilie lui parlait moins, pas par colère ou jalousie, mais parce qu'elle ne savait pas quoi dire à sa fille.

Le 1er septembre arriva et Mrs Solvalérius accompagna Émilie à la gare de King's Cross.

Mais la jeune fille avait remarqué quelque chose d'étrange, sur le billet. En effet, il y avait écrit : « départ : 01/09, 11 heures, gare de King's Cross, quai 9 3/4, Londres. ». Or, elle ne pensait pas qu'un tel quai existait.

Émilie et sa mère entrèrent dans la gare. Elle était pleine de personnes qui retournaient travailler.

- Quel est le numéro du quai ? Demanda Mrs Solvalérius.

- 9 3/4.

- 9 3/4 ? S'étonna la mère. Mais ça n'existe pas !

- pourtant c'est écrit sur le billet. Dit Émilie.

C'était sans doute la plus longue conversation qu'elles avaient eu depuis qu'Émilie avait rencontré Hagrid.

La mère et la fille continuèrent à chercher la voie 9 3/4.

Mrs Solvalérius interrogea un employé. Celui-ci lui rit au nez en maudissant les gens à moitié fous qui viennent le déranger.

Enfin, Émilie vit des silhouettes vaguement familières.

- Maman, dit elle, tu vois la famille aux cheveux roux, là bas ? Et bien ce sont des sorciers. Je les ai vu sur le Chemin de Traverse.

- Ah oui ? Bon...bah... je reste ici...au revoir !

Mrs Solvalérius s'apprêtait à partir mais Émilie lui courut dans les bras.

- Au revoir, maman !

Après avoir embrassé sa mère, Émilie se dirigea vers la famille aux cheveux roux, composée de quatre garçons, de la fille qu'elle avait croisée chez Fleury et Bott, accompagnés de...

- Harry !

Elle courut vers son frère.

- Salut, dit il, plus rassuré que la dernière fois. Je te présente Mr et Mrs Weasley, et puis Percy, Fred, Georges, Ron et Ginny. Je vous présente ma sœur Émilie, ajouta Harry à l'adresse des Weasley.

- Émilie Solvalérius ?

- Ta sœur ?

- Oh ! Ma pauvre chérie ! Dit Mrs Weasley.

Elle se précipita vers Émilie et l'étreignit avec compassion. Émilie, qui n'aimait pas du tout ça, ne savait pas quoi dire. Elle pensa que la repousser violemment n'était pas la meilleure solution.

Mrs Weasley la lâcha enfin et la jeune fille lui demanda.

- Comment on fait...

- Pour se rendre sur la voie 9 3/4 ? L'interrompait Mrs Weasley. Rien de plus simple : il te suffit de courir droit dans la barrière, là bas, entre les voies 9 et 10. Percy, vas-y le premier.

Un des garçons, qui semblait être l'aîné, s'avança. Il regarda à droite à gauche mais les moldus ne s'intéressaient guère à lui.

Percy fonça vers la barrière sans s'arrêter, l'air décidé. Émilie attendit le choc qui ne vint pas. Elle vit avec stupéfaction le garçon disparaître devant elle.

Puis ce fut au tour de Mr Weasley, Fred et Georges de passer.

- Venez, Émilie ! Ginny ! Appela Mrs Weasley.

Émilie s'avança, un peu angoissée. Et si ça ne fonctionnait pas ? Et si elle n'était pas sorcière ?

Mais Mrs Weasley la prît gentiment par le bras en la conduisit vers la barrière. Elle coururent et traversèrent l'obstacle.

Émilie ne sentît pas de douleur. Elle rouvrit les yeux et vit une grande locomotive rouge vif entourée d'un panache de fumée. Il y avait écrit dessus en lettres d'or : « Poudlard express ».

- dépêchez vous ! S'écria Mr Weasley. Le train part dans dix minutes.

- Maïs qu'est-ce qu'ils font ? Se demanda Mrs Weasley.

Harry et Ron n'était pas encore arrivé sur la voie.

Émilie entra dans le train en compagnie de Ginny. Celle-ci redescendit pour dire au revoir à ses parents puis rejoint sa nouvelle amie.

Toute deux cherchèrent un compartiment libre et tombèrent sur Annaëlle.

- Salut, dit Émilie. Je te présente Ginny. Ginny, voici Annaëlle. Vous vous êtes rencontrée sur le Chemin de Traverse, vous vous souvenez ?

- Enchantée, dit Annaëlle. Vous venez vous installer avec moi ?

- Avec plaisir ! Répondît Ginny.

Les filles entrèrent, déposèrent leurs bagages et s'installèrent en face d'Annaëlle.

- Ah ! En fait, dit celle-ci, j'ai un cadeau pour toi. Tu es bien née en juin, non ? C'est un peu tard mais je l'ai acheté quand on était sur le Chemin de Traverse, un peu après ton anniversaire.

Elle lui tendit une cage où, à l'intérieur, somnolait une petite boule de poils d'une couleur entre le rouge et le rose.

- Oh merci ! S'exclama Émilie. Qu'est-ce que c'est ?

- Un boursouf, annonça fièrement Annaëlle.

- Je vais l'appeler Cerise.

Le boursouf se réveilla et poussa un petit cri joyeux.

Le train démarra. Émilie regarda passer le paysage en se demandant si les moldus pouvaient voir le train.

Une demi-heure plus tard, une jeune fille étrange se présenta à la porte du compartiment. Elle avait des radis oranges aux oreilles et portait de grosses lunettes.

- Je peux entrer ? Demanda elle d'un air lunatique. Les autres compartiments sont pleins, alors...

Émilie et Annaëlle se regardèrent, déconcertées. Mais Ginny se tourna vers la nouvelle arrivante, tout sourire.

- Oui, bien sûr ! Moi c'est Ginny, et toi ?

La jeune fille entra dans le compartiment et s'assit à côté d'Annaëlle, qu'elle regarda intensément, sans ciller.

- Moi, c'est Luna, dit elle. Tu te sens bien ? ( elle regardait encore Annaëlle ) Tu as des joncheruines plein la tête.

- Parfaitement bien ! Répondît Annaëlle, vexée. Et c'est quoi des jonchetruc ?

- Des joncheruines, rectifia Luna. Ce sont des créatures invisibles à l'œil nu qui entre dans votre cerveau et vous brouille l'esprit. C'est pour les repérer que je porte ces lunettes.

- Et c'est moi qui ai l'esprit brouillé... Marmonna Annaëlle.

Mais Luna ne semblait pas avoir entendu. Elle regardait Cerise, l'air soudain intéressé.

- Oh, un boursouf ! S'extasia elle. Ils sont connus pour chanter le matin de Noël.

- C'est vrai ? Dit Émilie. Je ne le savais pas.

Après un bon moment de discussion, une dame souriante arriva avec un charriot rempli de friandises qu'Émilie n'avait jamais vu.

- Vous voulez des bonbons, les enfants ? Demanda la sorcière.

- Euh...c'est que...non merci. Balbutia Ginny, les oreilles en feu.

- On prend des chocogrenouilles, des patacitrouilles, des baguettes réglisse, des fondants du chaudron, des dragées surprise de Berthie Crochue, des fizwizbiz et des ballongommes du Bullard s'il vous plaît. Dit d'un seul coup Annaëlle.

- Euh...pareil, dit Émilie.

Les deux filles payèrent ( non sans peine pour Annaëlle qui avait reçu une nouvelle bourse mordeuse de la part de sa tante. ) et partagèrent avec les deux autres filles.

Émilie prît un chocogrenouille et l'ouvrit. Elle mangea le chocolat, qu'elle trouva délicieux.

- Oh non ! S'exclama Annaëlle. J'ai encore McGonagall !

Émilie se demandait de quoi elle parlait quand elle vit quelque chose bouger au dos du paquet.

Elle le retourna pour mieux voir et ce qu'elle vit la stupéfia. En effet, au dos du paquet, il y avait la photo d'un homme qui avait l'air téméraire et brandissait une épée en lui adressant un signe.

Émilie cligna des yeux. Peut-être avait elle rêvé ? Devant son air incrédule, Ginny pouffa de rire.

- Tu ne croyait pas qu'il allait rester immobile ? S'étonna elle. Mon père a une collection de photos moldues et je me demande comment les gens font pour ne pas bouger.

Émilie et Annaëlle rirent avec elle. Luna était trop occupée à lire un magazine à l'envers. Émilie lut la légende de la carte :

GODRIC GRYFFONDOR

Grand sorcier, c'est l'un des quatre fondateurs de

l'école de sorcellerie Poudlard, où il a créé la

maison Gryffondor. On lui doit de nombreuses

victoire, dont une à Godric's Hollow

qui a pris son nom en hommage.

- Tu as de la chance ! S'exclama Annaëlle. C'est une rare.

- Je te la donne, si tu veux. Proposa Émilie.

- Non merci, c'est gentil.

- Maïs j'ai une question, reprit Émilie. C'est quoi la maison Gryffondor ?

- À Poudlard, les élèves sont repartis en quatre maisons, expliqua Annaëlle. Il y a Gryffondor, Poufsoufle, Serdaigle et Serpentard.

- J'espère aller à Gryffondor, dit Ginny. Toute ma famille est allée là bas.

- J'ai vu que tu as une famille nombreuse, se rappela Émilie. Quatre frères...

- Six, rectifia Ginny. Il y a aussi Bill et Charlie qui ont fini leurs études. Et toi, tu as des frères et sœurs ?

- À part Harry, non. Et toi Annaëlle ?

- J'ai une grande sœur, Katie, et une petite sœur, Lyn, répondît l'intéressée. Katie a seize ans et elle est à Serdaigle et Lyn a dix ans. Et toi, Luna ?

- Moi je suis fille unique. Dit une voix rêveuse qui s'élevât de derrière le magazine.

Tout à coup, des cris s'élevèrent du couloir. Émilie se précipita hors du compartiment, suivie de près par Annaëlle et Ginny.

Dehors, un duel éclatait. Deux filles, qu'Émilie avait déjà vues, étaient debout, baguettes levées.

L'une d'elles, qui avait les cheveux ébouriffés, n'était autre que la fille qui avait appelé Harry quand Émilie l'avait rencontré. Elle était en train d'exécuter une danse endiablée qu'elle ne pouvait pas maîtriser.

L'autre, qui avait une grosse tête de bouledogue, était la fille qui ricanait chez Fleury et Bott après l'avoir poussée. Elle avait d'énormes furoncles qui amochaient encore plus son visage déjà laid.

Émilie décida d'intervenir avant que la tête-de-chien n'attaque à nouveau.

- Expelliarmus !

La baguette s'éleva des mains de la tête-de-chien qui s'étala par terre. Puis, Émilie se tourna vers l'autre fille, toujours en train de danser, et pointa sa baguette vers elle.

- Finite Incantatem !

Les pieds de la fille cessèrent de s'agiter et elle pût récupérer sa baguette.

- Merci, dit elle, je suis Hermione Granger. Et toi tu es Émilie Solvalérius, c'est ça ? Je connais tout sur toi.

- Euh...oui. Enchantée Hermione. Tu viens avec nous ?

Hermione suivit les filles.

- En fait, comment tu connais ces sorts ? Demanda elle. Tu entre pourtant en première année.

- J'ai retenu quelques sorts de base, cet été, pour ne pas m'ennuyer. Explique Émilie.

Le groupe rentra dans le compartiment et se rassit.

- En tout cas vous êtes très gentille, dit Hermione. J'espère que vous serez à Gryffondor, comme moi. Je suis en deuxième année.

Luna lisait encore son journal, comme si rien ne s'était passé.

- Quoi qu'il arrive je ne veux pas aller à Serpentard, déclara Ginny. C'est là où tout les sorciers qui ont mal tourné sont passés. Y compris Vous-Savez-Qui...

- Vous-Savez-Qui ? S'étonna Émilie. Mais de qui parlez-vous ?

- Tu ne connais pas ta propre histoire ? S'exclama Hermione. Tout le monde la connaît !

- Qu'est-ce que cette personne a à voir avec moi ?

- Je vais t'expliquer, décida Hermione. Il y a plusieurs années, un sorcier a mal tourné. Il s'est mis, avec l'aide ses partisans, à torturer et à tuer tout ceux qui lui barraient la route dans sa quête du pouvoir. Il s'appelait V...Vol...

- Voldemort, compléta Annaëlle.

Hermione poussa un cri aigüe. Ginny se cacha derrière ses mains. Luna en fit tomber son magazine.

-... Donc, reprit Hermione, ce sorcier montait les hommes les uns contre les autres. Mais un jour, il a essayé de tuer ta famille. Il...il a d'abord tué ton père... et...ensuite, ta mère s'est interposée pour vous protéger, toi et Harry. Ensuite... il l'a tuée et a essayé de vous tuer. Mais le sortilège a rebondi et l'a touché, lui, pour des raisons qu'on ignore. Tu-Sais-Qui est devenu un être dépourvu de corps. Mais Harry l'a vu l'année dernière. Il avait possédé le professeur Quirrell.

Émilie resta bouche bée. Elle avait envie de pleurer, elle tremblait. Au bout d'un long moment de silence, Annaëlle ouvrit la boucle.

- Bon...euh...on devrait aller se changer, le train va arriver.

Les filles enfilèrent leur robe de sorcier.

- Je m'inquiète, annonça Hermione. Harry et Ron sont nulle part.

- Ils étaient avec nous tout à l'heure, la rassura Ginny. Ils sont forcément quelque part.

Le train s'arrêta. On leur demanda de laisser leurs bagages dans le train et de sortir. Puis une voix familière résonna.

- Les première année, par ici !


à suivre.