Adressé aux lecteurs : Bon, je vois que, pour l'instant, ma fic ne vous emballe pas trop (ou alors vous n'êtes pas trop bavard). Pas de soucis ! Je comprends que,pour l'instant, il n'y a pas trop de chose intéressante. Soyez patients ! Le meilleur arrive ! Bon, dans ce chapitre, vous allez découvrir la personnalité d'Émilie, ainsi que sa maison. Bravo à tous, vous avez découvert la maison de la jeune fille ! Comme vous l'avez tous bien dit, elle ne va pas être repartie et retournera chez les moldus ! Non, je déconne, vous verrez la réponse dans ce chapitre. Merci beaucoup à Anakin9867, nouveau follower, ainsi qu'aux 15 personnes qui ont continué la lecture de cette fic.


La vie (épuisante) de l'auteure : J'en peux plus ! Je suis de plus en plus insomniaque et, ayant 4 heure d'options au collège, j'ai du mal à suivre. bref, quand c'est le week-end, je reste longtemps dans mon lit, même si je dors pas. Bref, je crois que c'est plutôt le chapitre qui vous intéresse, donc je vais arrêter de raconter ma vie.


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Le Choixpeau Magique

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Hagrid emmena les première année jusqu'à une petite flotte de barques, sur la rive d'un lac. Depuis ce point de vue, on pouvait apercevoir un grand château hérissé de hautes tours, Poudlard.

- Mettez-vous par groupes de quatre par barque, dit Hagrid.

Cela tombait bien, elles étaient quatre ! Luna, Annaëlle, Émilie et Ginny s'installèrent dans une barque et, au sifflement de Hagrid, les bateaux se murent pour traverser le lac.

Au bout de vingt bonnes minutes de navigation, la flotte s'arrêta et Hagrid guida les nouveaux élèves à l'intérieur du château. Émilie était émerveillée : après avoir passé une lourde porte en bois, le groupe se trouvait dans un hall au plafond haut, décoré de tableaux aux personnages parlants et bougeants.

Une dame à l'air sévère, les cheveux noirs et portant des lunettes, sortît d'une petite salle.

- Ah ! Merci Hagrid, dit-elle. Vous pouvez prendre votre place dans la Grande Salle, je m'occupe d'eux.

Hagrid partit et la dame fit entrer le groupe des première année dans la salle d'où elle était sortie. C'était une petite salle rectangulaire, démunie de tableaux. Au fond, une petite porte avait été installée, d'où s'échappaient des cris et des rires.

- Bonjour, dit la dame. Je suis le professeur McGonagall, directrice adjointe, de Gryffondor et professeur de métamorphose. Dans quelques instants, vous entrerez dans la Grande Salle ( elle montra la porte du fond ) où vous serez répartis dans les quatre maisons de Poudlard.

Elle ouvrit la porte et fit entrer les élèves dans la Grande Salle. Cette pièce portait bien son nom : elle était très grande et meublée de cinq grandes tables. Le plafond, éclairé d'étoiles, était une si belle copie du ciel qu'on se croirait à ciel ouvert.

Le professeur McGonagall posa un tabouret et un vieux chapeau rapiécé devant l'une des tables, qui semblait être celle des professeurs. Les première année, inquiets, se rangèrent derrière elle.

Émilie attendît. Elle releva un peu la manche gauche de sa robe de sorcier et frotta son poignet en un tic. De tout son physique, ses cheveux noirs qui lui tombaient, ondulés, un peu en dessous des épaules; de ses yeux verts entourés de lunettes bleues; de son nez qu'elle ne trouvait pas beau et de sa silhouette mince, ce qu'elle préférait était sans hésiter sa discrète cicatrice en forme d'étoile sur son poignet. Elle était là, d'après sa mère, depuis le jour où Émilie s'était brûlée, mais elle n'y croyait pas. En effet, la cicatrice était trop nette pour être une brûlure.

Émilie sortit de ses pensées et regarda le chapeau sur le tabouret. Elle fut surprise quand elle vit qu'une large déchirure en bas de celui-ci s'ouvrît, à la manière d'une bouche. Puis une voix s'en éleva et chanta :

Cela fait des années maintenant,

Que je me met sur votre tête,

Moi le Choixpeau je vous inspecte,

N'ayez pas peur de mon jugement.

Si je vois en vous de l'audace,

À Gryffondor vous serez placé,

Les plus braves sont dans cette classe,

Tous courageux face au danger.

Si à Serdaigle vous allez,

Aux examens vous excellerez.

Les élèves y sont doués et brillants,

Et sans aucun doute intelligent.

Si Poufsouf' devient votre maison,

Vous serez loyal et bosseur.

Aux doués ils préfèrent les travailleurs,

Et ceux qui sont très gentils au fond.

Et si vous allez à Serpentard,

Vous êtes rusé comme un renard.

Vous obtenez toujours ce que vous voulez,

Vous êtes ingénieux et déterminé.

Alors maintenant commençons,

Cette superbe répartition,

Montrez-moi vos émotions,

Que je vous dise votre maison.

Là-dessus, le Choixpeau se tut et redevint immobile.

Le professeur McGonagall sortît une liste de sa poche. Elle s'éclaircit la gorge et appela le premier élève.

- Abbot, Henry !

Un jeune garçon blond s'avança, tout tremblant. Il s'assit sur le tabouret et mit le Choixpeau sur sa tête. Il y eut un grand silence puis…

- POUFSOUFLE !

Henry courut rejoindre la table de droite sous les applaudissements de ses occupants. Il s'assit à côté d'une fille blonde, qui devait être sa sœur.

- Bones, Léa ! Continua McGonagall.

Une jeune fille posa le Choixpeau sur ses cheveux roux foncés. L'hésitation fut plus longue.

- GRYFFONDOR !

La fillette se rendit vers la table du fond, à gauche des autres tables.

Burney, Ellie fut la première Serpentard. Leur table est située au milieu à droite, à côté de celle de Poufsoufle.

- Clarck, Piers !

- SERDAIGLE ! Cria presque instantanément le Choixpeau.

Cotes, Rémy fut envoyé à Poufsoufle et Crivey, Colin à Gryffondor.

Quand Dawson, Élyne fut envoyée à Serpentard, il y eut des rires parmi un petit groupe de première année.

- Une Sang-de-Bourbe ? À Serpentard ? S'étonna une voix de fille derrière Émilie. Quelle bonne blague !

Cette dernière ne comprit pas ce que cela voulait dire, mais elle comprit par l'expression du visage de Ginny que c'était une grave insulte.

Les deux filles, ainsi qu'Annaëlle, se retournèrent pour répliquer, mais elle furent dépassées par un jeune homme brun, aux yeux bleus, qui s'écria :

- N'insulte pas les nés-moldus !

- Oh ! Un autre Sang-De-Bourbe, dit-elle d'un ton narquois, rappelant quelque chose à Émilie. Et Émilie Solvalérius ! Enchantée, majesté !

Elle s'inclina et les deux garçons autour d'elle s'esclaffèrent.

- Ma sœur m'a raconté comment tu l'avais humiliée, crois moi, tu vas finir par le regretter.

Émilie se souvint soudain : elle avait cette même tête de bouledogue que l'horrible fille dans le train. Elle allait s'élancer sur la fille et lui décocher des coups de poing là où elle pouvait mais Annaëlle et Ginny la retinrent.

- Un peu de calme ! Ordonna le professeur McGonagall après que le Choixpeau eut reparti Elmy, Lyna à Poufsoufle.

Tout le monde se tut et Finch-Fletchley, Joe rejoint son frère à la table des Poufsoufles.

Sans étonnement ( les Flint et les Frige ont toujours été dans cette maison ), Flint, Matthew, un des amis de la deuxième Tête-De-Chien, ainsi que Fridge, Thomas furent envoyés à Serpentard.

À mesure que la lettre L approchait ( Holley, Skye et Joy Alexander, le garçon brun, furent placés à Gryffondor ), Annaëlle et Luna stressèrent.

- Lynkins, Annaëlle !

Annaëlle, inquiète, s'assît sur le tabouret. Après un instant de silence, le Choixpeau pris sa décision.

- GRYFFONDOR !

Elle se rendit à la table de sa maison, saluant sa sœur Katie au passage, et s'assit sous les applaudissements des autres Gryffondor.

Puis ce fut le tour de Luna. Elle s'avança timidement et, dès que le Choixpeau effleura sa tête, il s'écria.

- SERDAIGLE !

Luna alla s'asseoir à côté de la sœur d'Annaëlle. Mason, Laura la rejoint rapidement. McKimmey, David, lui, alla à Poufsoufle.

Dès que le Choixpeau fut posé sur la tête de Nott, Noé et de Parkinson, Polly, la Tête-De-Chien et son ami s'assirent à la table des Serpentard aux côtés de l'autre bouledogue et de Matthew Flint.

Émilie attendît, angoissée.

- Solvalérius, Émilie !

- Émilie Solvalérius ?

- LA Solvalérius ?

- C'est la sœur de Potter !

Émilie s'avança, agacée par toutes ces remarques. Elle s'assit sur le tabouret et McGonagall lui posa le Choixpeau sur la tête avec précaution.

La jeune fille entendit un murmure dans sa tête.

- Je vois en toi du courage, de la détermination, un brin d'audace, mais aussi de l'ingéniosité et de la ruse. Tu pourrais être à Gryffondor… ou plutôt à Serpentard…

Le chapeau resta cinq bonnes minutes à réfléchir. Émilie s'impatientait.

- Bon, tu t'es décidé, là ? Mes moi à Gryffondor, qu'on en finisse !

- Tu es sûre ? Tu as pourtant toutes les capacités pour Serp…

- J'ai dit Gryffondor ! Je veux rejoindre Annaëlle et Ginny !

- Pourtant…

- On s'en fiche ! Mais moi à Gryffondor ou je te déchire en milles morceaux et je te donne à bouffer à mon boursouf !

- GRYFFONDOR ! S'empressa de crier le couvre-chef.

Émilie, contente, se leva sous les acclamations des Gryffondors.

Il est vrai que ça ne l'aurait pas du tout gêné d'aller à Serpentard. D'après Hermione, c'était la maison des mages noirs mais Émilie ne pensait pas que tout les élèves le deviendraient.

Cependant elle voulait être avec ses amis et son frère, pour mieux le connaître. C'est donc avec satisfaction qu'elle courut rejoindre Annaëlle, malheureusement sous les « Solvalérius à Gryffondor ! » lancés par ses camarades de maison.

Mais elle vit avec inquiétude que Harry n'était pas là. Que s'était il passé ?

Pour ne pas y penser elle regarda Ginny, toujours stressée, tandis que Vylver, Sammy rejoint la table des Serdaigles.

- Weasley, Ginevra ! Appela le professeur McGonagall.

Ginny s'approcha et s'installa, le Choixpeau couvrant une partie de ses cheveux roux. Au bout d'un court moment, le résultat résonna.

- GRYFFONDOR !

Toute heureuse, elle se leva au milieu des applaudissements et elle alla s'asseoir de l'autre côté d'Annaëlle.

La répartition finit avec Zelly, Laïla, envoyée à Serdaigle.

Émilie regarde autour d'elle et repéra Hermione Granger, presque en face d'elle.

- Salut Hermione, dit elle. Harry n'est pas avec toi ?

- Non, répondît Hermione, tremblante. Ça commence vraiment à être inquiétant…

Ça commençait aussi à un peu inquiéter Émilie. De l'autre côté d'Annaëlle, Ginny se tortillait les mains, visiblement angoissée.

- Votre attention s'il vous plaît !

Un grand homme à la longue barbe argentée, au nez aquilin où étaient posées des lunettes en demi-lune et à l'air joyeux se leva.

À ces quelques mots, tout le monde se tut.

- Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis le professeur Dumbledore, directeur de notre bien-aimée école. Je ne vais pas vous embêter avec un long discours, mais je voudrais vous dire quelques mots : Que le banquet co…

CRAAAAAAAAAAAAAC !

Un grand bruit résonna dans le parc. Élèves et professeurs se précipitèrent aux fenêtres.

Un spectacle extraordinaire se produisant à l'orée de la forêt : une voiture bleue, que ceux qui avaient une bonne vue identifièrent comme étant une Ford Anglia, toute défoncée, se faisait taper dessus par un grand saule qui remuait ses branches. Le pauvre véhicule essayait de s'enfuir, mes sans succès.

Ginny poussa un cri.

- C'est la voiture de mon père !

Des pensées plus horribles les unes que les autres se bousculèrent dans l'esprit d'Émilie. Et certaines firent confirmées lorsque la voiture, enfin écartée de l'arbre meurtrier qui essayer de se déraciner pour la marteler, se débarrassa de bagages et de deux jeunes hommes, l'un brun l'autre roux.

Puis elle s'enfuit dans la nuit.

- Harry !

- Ron !

- C'est Potter !

- Harry Potter et son ami !

- SILENCE !

C'était une voix magiquement amplifiée. Tout le monde, adultes et enfants confondus, se turent.

- Retournez vous assoir.

Le professeur Dumbledore rétablit alors le calme et chacun retourna à sa table respective. Puis il chargea l'un des professeurs, le teint cireux encadré de cheveux noirs et gras et à l'air détesté de tous, d'aller voir ce qu'il s'était passé et de ramener les deux garçons au château.

- Donc, repris le directeur, je disais : Que le banquet commence !

À cet instant, la multitude de plats d'argent couvrant les cinq tables se remplirent d'eux-mêmes et chacun se précipita pour se servir.

Émilie avait eut une grande frayeur mais elle était rassurée de la sécurité de son frère. La jeune fille se servit une côtelette et un peu de gratin. De toute sa vie elle n'avait jamais mangé quelque chose d'aussi bon.

- Hein ! Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Demanda Émilie en montrant un liquide orangé dans une carafe.

- Du jus de citrouille, répondît une jeune fille à côté d'elle. Je m'appelle Léa et voici mon amie Skye.

- Enchantée ! Moi, c'est Émilie.

- Émilie Solvalérius ? Demanda la fille.

- Oui, répondît la Gryffondor aux yeux verts, blasée. ( elle goûta le jus de citrouille ) Hum ! C'est trop bon !

- Moi je suis de sang-mêlé, dit la dénommée Léa . Mon père est un Moldu et ma mère une sorcière. Elle a faillit se faire tuer par mon père quand il a appris que c'était une sorcière.

Tout le monde éclata de rire.

- Moi, c'est mon père le sorcier, dit Annaëlle. Mais il ne devait pas se méfier de ma mère, il devait se méfier de mon grand-père. Les Lynkins étaient une famille de sang pur et il ne fallait pas faire une entorse à la tradition en épousant une Moldue. Le duel a duré dix heures et quand mon père est rentré à la maison, il avait une tomate à la place du nez ! Mais ils s'aiment, hein !

Nouveaux rires.

Les desserts apparurent et les élèves se servirent d'un peu de tout. Annaëlle et Luna apprécièrent particulièrement le pudding.

Émilie regardait justement cette dernière, assise derrière elle à la table de Serdaigle. Elle semblait seule et personne ne voulait lui parler. Elle aurait bien aimé que la jeune fille soit dans la même maison qu'elle.

Quand tout le monde fut rassasié, Dumbledore se leva de nouveau à la table des professeurs. Ce simple geste fit, encore une fois, taire l'ensemble des élèves et des professeurs réunis, mis à part le fait que les chaises de McGonagall et du professeur aux cheveux noirs étaient vides.

- Chers élèves et chers enseignants, morts et vivants ( Émilie observa la Grande Salle et vit des formes translucides mêlées aux élèves ). Maintenant que nous avons rempli notre estomac, je voudrais énoncer quelques points de notre règlement aux nouveaux élèves et les rappeler à certains.

Fred et George Weasley, les frères de Ginny, arboraient des sourires malicieux.

- Tout d'abord, nous vous informant que la forêt bordant l'école est interdite d'accès aux élèves. Ensuite, nous rappelons que la magie n'est pas tolérée dans les couloirs entre les cours. Pour les élèves de deuxième année et plus qui souhaitent intégrer l'équipe de Quidditch de sa maison ( Émilie se demanda si elle avait bien entendu ), il faut le signaler à Madame Bibine avant la fin de la deuxième semaine, moment où auront lieu les essais. Ah ! Et j'allais oublier ! La liste des objets interdits dans ce collège se trouve dans le bureau du concierge, Mr Rusard. Merci.

La foule de personnes applaudit le directeur de Poudlard qui se rassit. Les élèves les plus anciens quittaient peu à peu la Grande Salle.

- Les première année, suivez-moi. Dit Percy Weasley, un autre frère de Ginny d'un ton prétentieux. Je suis préfet.

Les plus jeunes suivirent Percy et montèrent un grand escalier de marbre. À mis chemin, une secousse les fit sursauter. L'escalier tourna et déboucha à un autre endroit.

- Ah, dit Percy. Les escaliers n'en font qu'à leur tête.

Il les mena à travers le château jusqu'à un portrait représentant une grosse dame.

- Quel est le mot de passe ? Demanda le portrait.

- Anthochère, annonça Percy.

Le tableau pivota et laissa place à une ouverture. Après avoir passé le trou, le groupe se trouvait dans une salle circulaire et chaleureuse remplie de fauteuils, la Salle Commune de Gryffondor.

Percy montra aux filles et aux garçons de première année leurs dortoirs respectifs et Ginny, Annaëlle, Émilie, Léa et Skye montèrent dans le leur.

Une fois qu'elles eurent enfilés leurs pyjamas, elles s'allongèrent dans leurs lits à baldaquins et s'endormirent rapidement.


Fini ! Si vous avez des commentaires à me faire, des conseils à me donner ou si vous voulez me demander comment j'ai eu une inspiration pour certains moments… je suis ouverte !