Adressé aux lecteurs :

Merci Anakin9867 pour tes reniews. C'est vrai que, parfois, on a envie de transformer Rogue en crapaud. Mais en même temps, si on y réfléchit, il est malheureux, même si c vrai que c'est pas une raison pour s'attaquer à une pauvre petite élève sans défense… Bon j'avoue Émilie n'est pas vraiment une pauvre élève sans défense, mais bon…

La vie de l'auteure :

Ma vie est cool, en ce moment. Demain je pars en vacances ( malheureusement à quatre heures du matin ), donc je ne pourrait pas écrire sur ma tablette. Le prochain chapitre sera donc reporté au samedi d'après.

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Le secret des Lynkins

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Ginny entraîna Émilie et Annaëlle dans une salle de classe vide.

- Je ne pouvais pas vous le montrer dans la salle commune à cause de Skye et Léa, expliqua elle.

Elle sortit de son sa veste un carnet noir légèrement craquelé.

- C'est le journal de Tom Jedusor, poursuivit Ginny.

Elle montra une inscription griffonnée à l'encre dorée sur la couverture : « Tom Elvis Jedusor ».

- Ouvre-le ! S'écria Émilie, impatiente de découvrir les secrets que renfermait ce journal.

Ginny l'ouvrît. Il était vide. Annaëlle le prit et le feuilleta. Chaque page du livre était vierge. Dès que Ginny eut récupéré le carnet, les deux autres échangèrent un regard. Leur amie était-elle tombée sur la tête ?

- Bon, je sais, j'ai l'air folle, dit celle-ci. Vous avez une plume et de l'encre sur vous ?

- J'en ai acheté une sur le Chemin de Travers qui a de l'encre intégrée, répondît Annaëlle. Depuis je l'emmène partout.

La jeune fille la tendit à Ginny, se demandant ce que son amie allait faire. Cette dernière ouvrit le journal et écrit : « Salut Tom ! ». L'inscription brilla , puis s'effaça. Et, pour la bonne surprise d'Émilie et d'Annaëlle, une autre phrase apparut, comme si quelqu'un d'invisible écrivait devant elles. Elle disait : « Bonjour Ginny. ».

- Depuis ce matin je lui parle et il me répond, dit la rouquine. Chouette, non ?

- Tu es sûre que ce n'est pas dangereux ? S'assura Émilie.

- Je ne crois pas. Fred et George ont beaucoup été en retenue dans la salle des trophées. Un jour, ils m'ont envoyé un hibou pour prendre de mes nouvelles et m'ont dit qu'ils haïssaient Tom Jedusor à cause de sa coupe qui salissait facilement. J'ai bien vérifié tout à l'heure.

- Heu… je ne vois pas le rapport… Répondît Annaëlle, un peu perdue.

- Mais si ! S'impatienta Ginny. Il a eu une récompense pour service rendu à l'école. Ça veut dire qu'il est gentil et que je n'ai rien à craindre.

- Bon, OK, dit Émilie, dont l'estomac gargouillait. Mais on devrait se dépêcher d'aller dîner.

Les trois filles arrivèrent juste à temps pour le repas.

Après s'être rempli le ventre avec les bons plats de Poudlard, elles montèrent dans la salle commune de Gryffondor, firent leurs devoirs ( et rattrapèrent les cours d'Histoire de la Magie pour Annaëlle et Émilie ) et allèrent se coucher.

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Le lendemain, aucune d'elles ne reprirent la conversation sur le mystérieux journal de Jedusor. La journée était assez mouvementée pour cela.

Tout d'abord, c'était l'anniversaire d'Annaëlle. Émilie l'avait appris la veille par Katie et elle s'est tout de suite précipitée pour feuilleter les magazines de vente par hiboux prêtés par Léa. Elle fut donc soulagée de le voir arriver, tôt le matin, porté par une chouette hulotte.

À son réveil, Annaëlle trouva une pile de cadeaux au pied de son lit, pour sa plus grande joie. Elle attrapa un paquet et l'ouvrît.

- Ah, ça vient de ma mère, expliqua elle a ses amies. Oh ! Elle m'a envoyé le livre « Les plus beaux moments des Crècerelles », comme je lui avait demandé !

- Tu soutient les Crècerelles de Kemmare ? Demanda Léa, moqueuse.

- Ben, oui, dit fièrement Annaëlle. Ce sont les meilleurs !

- Je préféré les Tornades de Turshill.

Annaëlle et Ginny éclatèrent de rire. Léa, qui n'aimait pas qu'on se moque d'elle, répliqua d'un ton boudeur à Ginny.

- Et toi ? Tu soutient quelle équipe de Quidditch ?

- Les Harpies de Hollyhead, répondit la rousse, aussi fière qu'Annaëlle.

- C'est quoi le Quidditch ? Demandèrent Émilie et Skye d'une même voix.

- Quoi ?! S'exclama Annaëlle. Le Quidditch, c'est le meilleur sport du monde ! Il se joue sur des balais volants et…

- C'est bon ! Intervient Émilie, sentant que son amie allait se lancer dans un grand discours. Ouvre plutôt mon cadeau. C'est le vert, là-bas.

Annaëlle, qui venait de déchirer l'emballage d'un paquet de Chocogrenouilles, offert par Ginny, remercia celle-ci et prit le paquet désigné par Émilie. Il contenait une boîte où étaient rangées cinq sphères en verre magiquement renforcé, à peine plus grosses que des noix.

- Oh ! S'écria la jeune fille aux couettes brunes. Les bavboules Animals ! Ce sont les toutes dernières ! Merci beaucoup les filles pour vos super cadeaux.

Elle se tendit un peut à la vue d'un petit paquet léger.

- Oh non ! S'exclama la jeune fille en voyant l'étiquette. Le cadeau de tante Jeanne ! La dernière fois qu'elle m'a fait un cadeau, c'était une bourse mordeuse pour la rentrée…

Elle ouvrit le cadeau avec d'infimes précautions, ce qui fit bien rire ses amies. C'était un magnifique collier fin, en argent , avec un pendentif en pierre de lune. Des armoiries, sûrement celles de la famille Lynkins, y était gravées.

- C…c'est le collier qu'on se passe de génération en génération dans la famille… expliqua Annaëlle , stupéfaite. Mon cousin Charles m'a raconté un truc comme ça, une fois…

Elle mit le collier autour de son cou, ravie.

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Après le petit-déjeuner, les premières années de Gryffondor se rendirent à leur premier cours, celui de Défense Contre les Forces du Mal.

Les enfants entrèrent dans la salle. Ginny et Annaëlle s'assirent au centre de la pièce. Émilie s'installa derrière elles, à côté d'un Alexander Joy à la mine défaite, lui lançant un regard mauvais. La jeune fille en fit blessée. Elle se décida à aller lui parler à la fin du cours.

La porte s'ouvrît. Émilie et Annaëlle se regardèrent, la bouche grande ouverte, l'air stupéfait. Guilderoy Lockhart en personne entra dans la salle de classe, marchant à grands pas, lançant des clins d'œil malicieux de temps à autres.

Il s'éclaircit la gorge puis annonça :

- Bonjour les enfants. J'ai le grand plaisir de vous présenter votre professeur de Défense Contre les Forces du Mal : moi.

Il s'attendait à des applaudissements, mais tout ce qu'il entendait était des toux et des rires étranglés.

- Guilderoy Lockhart, reprit il tout de même. Ordre de Merlin, troisième classe, membre honoraire de la Ligue de Défense Contre les Forces du Mal et cinq fois lauréat du prix du sourire le plus charmeur décerné par les lectrices de Sorcières-Hebdo. Mais ne parlons pas de ça. Je n'ai pas vaincu le Spectre de la Mort en lui montrant mes magnifiques dents blanches.

Émilie ne put pas réprimer un rire, qu'elle réussit à cacher en le transformant en une toux qu'elle eut du mal à stopper. Elle vit qu'Annaëlle ricanait silencieusement derrière la pile des livres de Lockhart.

- Bref, reprit le professeur, légèrement pris au dépourvu par l'interruption bruyante d'Émilie. Nous allons commencer par un petit questionnaire, rien de bien compliqué.

Il distribua les feuilles. Émilie consulta les deux pages,

1- Quel âge à Guilderoy Lockhart ?

2- Qu'elle est la couleur préférée de Guilderoy Lockhart ?

3- Quel est le livre préféré de Guilderoy Lockhart ?

4- Quel est le rêve de Guilderoy Lockhart ?

5- Quel est le plus bel exploit de Guilderoy Lockhart ?

Sur toute les feuilles il y avait des questions de ce genre jusqu'à la dernière :

54- Quel serait le plus beau cadeau d'anniversaire de Guilderoy Lockhart ?

Émilie prit sa plume en soupirant.

Une demi-heure plus tard, Lockhart ramassa les copies. Ils les consulta une par une.

- Je vois que vous n'avez pas lu Vadrouille avec les Goules, Miss Bones. J'y indique clairement que je suis né le 26 janvier 1964, que je n'ai donc que 28 ans, pas 39 ! Et, comme je l'indique dans Une année avec le Yéti, ma couleur préféré est le lilas.

- Mais oui, bien sûr, c'est TELLEMENT évident… marmonna Annaëlle d'un ton narquois.

- Oh ! S'exclama Lockhart, mais Miss Holley a tout trouvé ! Qui est Miss Holley ?

Sky leva timidement la main.

- Vous êtes douée, Miss. J'accorde dix points à Gryffondor.

Il lança un clin d'œil charmeur, pour le plus grand fou rire d'Annaëlle et d'Émilie.

- Attention ! S'écria il en prenant une voix inquiétante, ce qui intéressa un peu plus la classe. Maintenant nous allons faire des travaux pratiques.

Il apporta une cage recouverte d'un morceau de tissu à son bureau.

- Vous allez devoir vous défendre contre d'horrible petites créatures, dit le professeur de son ton théâtral. Prenez garde ! Ils pourraient vous faire du mal !

Il leva d'un coup le tissu, laissant voir la cage de verre remplie d'une multitude de minuscules bestioles ressemblant à des crabes pourvues de petites dents.

- Des Ciseburines ! Annonça fièrement Lockhart.

La plus grande partie de la classe éclata de rire.

- Riez bien, mais savez-vous vous défendre contre ces horreurs ?

Il ôta le couvercle du terrarium pour laisser sortir ses prisonniers.

Et là , ce fut le chaos total. Les petites créatures d'environ un millimètre s'attaquaient aux pupitres en les rongeant, déchiraient les « merveilleux ouvrages de Guilderoy Lockhart », pinçaient les imprudents…

Un petit groupe de Ciseburines s'attaquèrent à Cerise, le Boursouf d'Émilie, que la jeune fille avait eut le malheur d'emmener en cours.

- Ils sont attirés par les autres animaux fantastiques, cria Alexander, pourtant décidé obstinément à ne pas croiser son regard.

Émilie leva les yeux au ciel et tenta de protéger Cerise.

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- … et Lockhart a dû contacter le Service des Nuisibles, du Département de contrôle et de régulation des créatures magiques, au Ministère de la Magie ! Raconta pour la énième fois Annaëlle, hilare.

Ils étaient en récréation, attendant avec impatience leur premier cours de Vol sur Balai.

- Il a dit qu'il n'était pas au banquet de début d'année d'une séance de dédicace ! Renchérît Ginny.

Émilie, lassée, décida que c'était le bon moment pour s'expliquer avec Alexander, de lui dire qu'elle ne pensait pas ce que lui avait dit Parkinson.

Elle le trouva sur un banc, isolé des autres, les yeux rouges. Il tenait à la main une lettre Moldue, que l'on reconnaissait facilement grâce au timbre poste qui était collé dessus. Émilie savait que des hiboux de Poudlard allaient récupérer le courrier aux postes Moldues. La jeune fille s'inquiéta car il semblait que le jeune garçon avait pleuré.

- Qu'est-ce qui se passe ? Demanda elle.

Alexander grogna, détournant le regard, faisant comprendre à son interlocutrice n'était pas la bienvenue.

- Écoute… reprit sa camarade. Si c'est à cause de l'incident en cours de potions je voulais te dire que je ne pensais pas ce que Parkinson t'a crié.

Le garçon se tourna vers elle. Il semblait réfléchir puis il hocha la tête comme pour accepter ce qu'il venait d'entendre.Émilie s'assit à côté de lui et ils attendirent en silence. Enfin, Alexander se mit à parler.

- C…c'est une lettre de ma mère. Expliqua il, la voix tremblante. C'était déjà dur à la maison en ce moment, mais là… ils ont rompu. Mes parents…

Émilie fut étonnée par la vitesse à laquelle le garçon lui avait fait confiance.

- Oh… Si je peut t'aider, pour quoi que se soit…

Le Gryffondor eut un petit sourire triste.

- Merci. Appelle moi Alex.

Les deux enfants retournèrent vers Ginny et Annaëlle.

Les élèves de Gryffondor et de Serpentard de première année furent réunis pour leur premier cours de Vol sur Balai. Ils s'étaient rangés par maison de part et d'autre du professeur Bibine, une femme au cheveux blancs et courts et au visage dur. Devant chaque élève un balai était étendu sur le sol.

- Bonjour tout le monde ! S'écria la dame pour que tout les enfants l'entendent. Je suis le professeur Bibine.

Des salutations timides s'élevèrent du rang.

- Tout d'abord, reprit le professeur, vous devez ordonner à votre balai de se lever. Pour cela, criez haut et distinctement : « Debout ! » en levant votre main au dessus de lui.

- Debout !

- Debout !

Les élèves essayaient de de faire se lever leurs balais, mais seuls quelques-uns, dont Annaëlle et Ginny, réussirent à le faire. Celui d'Émilie s'entêtait et bougeait à peine.

Mais la jeune fille fut plus entêtée que lui.

- Debout ou je te brûle dans la cheminée de Gryffondor ! Murmura elle d'un ton menaçant.

Le balai se leva enfin, mais il faillit la percuter en pleine figure. Émilie l'enfourcha.

- Bon, reprit Madame Bibine quand chacun eut réussi. À mon coup de sifflet, vous frapperez le sol de vos talons et vous vous élèverez à trois mètres du sol, avant de revenir tout de suite vous poser sur l'herbe en vous penchant en avant. 3 !, 2 !, 1… Volez !

D'un même mouvement, tout les élèves de Gryffondor et de Serpentard se soulevèrent du sol. Mais personne n'écoutait les consignes et ils volaient en tout sens, à toue hauteur. Bibine essayait en vain de calmer les enfants mais ceux-ci faisaient la sourde oreille, contents de voler pour la première fois.

Annaëlle, Émilie et Ginny, vite rejointes par Alex, volaient ensemble à au moins sept mètres d'altitude. Émilie découvrit qu'elle adorait le vol, cette sensation magnifique avec le vent qui lui fouettait le visage.

En plus, elle était entourée de trois nouveaux amis, ce qui est innovant pour elle qui faisait fuir les autres élèves à l'école primaire Moldue où sa mère a voulu l'envoyer, à cause de sa magie.

Mais d'autres personnes, indésirables cette fois, venaient à leur rencontre. Il s'agissait de Polly Parkinson, entourée de ses deux suiveurs Matthew Flint et Noé Nott.

- Comment ça va, Solvalérius ? Tu t'es vraiment entourée de racaille : Lynkins la nullissime de la famille surdouée, Weasley la mendiante et Joy le Sang-De-Bourbe, de mieux en mieux…

Les quatre amis s'élancèrent sur Parkinson, mais Flint bloqua Ginny et Alex et Nott s'occupa d'Émilie, malgré son air réticent.

Mais Annaëlle réussit à passer, filant à toute vitesse sur son ennemie. Celle-ci s'écarta et Annaëlle, poussée par son élan, faillit tomber. Parkinson la poussa alors et la jeune fille chuta, son collier brillant d'un éclat bleu-gris au soleil.

- Laissez-moi passer ! Cria Émilie à Nott. Il faut la rattraper !

À sa grande surprise, le garçon s'écarta, outré par ce qu'avait fait son amie.

Mais Émilie n'eut pas besoin de sauver son amie. En effet, la jeune fille resta dans les airs ,étrangement stable. Annaëlle remua ses jambes comme si elle nageait, ce qui la fit remonter un peu. La jeune fille savait voler sans balai !

D'un peu plus bas, Madame Bibine n'en revenait pas. Le professeur était bouche bée, figée dans une expression d'intense incrédulité à mourir de rire.

- Lynkins…

Elle se secoua et ordonna :

- Solvalérius, aidez la à monter sur votre balai.

Émilie s'exécuta, impressionnée par le talent de son amie. Son talent…

- Depuis quand sais-tu faire ça ?

- Je…j'avais jamais fait ça avant ! Balbutia Annaëlle, aussi surprise que les autres, voir même plus.

Les paroles de Rogue revinrent en mémoire de la jeune fille aux yeux verts : « Ah ! Bien sûr ! Lynkins, la famille des mages les plus doués, dont chaque membre avait un don… ». Puis, celles de Parkinson : « …Lynkins la nullissime de la famille surdouée… ». Ensuite, celles d'Annaëlle : « C…c'est le collier qu'on se passe de génération en génération dans la famille… ». Enfin, Émilie se rappela la lumière que dégageait le mystérieux collier quand son amie tombait de son balai.

- Le collier ! Chuchota Émilie sans pouvoir contenir son excitation. Il te donne ce pouvoir !

Annaëlle réfléchit, puis dit lentement :

- Ça doit être ça.

- En tout cas c'était génial ! S'exclama Ginny qui les rejoignit en compagnie d'Alex.

- Oui, c'était super, ajouta ce dernier.

- Magnifique, conclut Émilie.

- J'enverrais une lettre à mes parents pour avoir plus d'informations.

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Lettre d'Annaëlle Lynkins à ses parents :

Chers parents, et chère Lyn, si tu es là au moment de la lecture. J'espère que vous allez bien.

À l'école il s'est passé quelque chose d'étrange : on m'a poussé de mon balai et je me suis mise à voler. Oui, voler, toute seule !

Mon amie Émilie en a déduit que c'était grâce au collier que m'a offert Tante Jeanne. Est-ce que vous pouvez m'en dire plus ?

Émilie et géniale. Elle est gentille, drôle, et assez insolante quand elle veut… enfin bref, elle fait la paire avec moi, quoi ! J'ai aussi rencontré d'autres personnes à Poudlard, notamment Ginny et Alex. On s'entend vraiment bien.

J'ai déjà une montagne de devoirs à faire dès la première semaine, enfin surtout en potion. Rogue, le professeur en cette matière, me déteste déjà, je ne sais pas pourquoi.

Désolée, mais Léa Bones, une fille de mon dortoir, me crie d'éteindre la lumière sous peine du Maléfice du Saucisson.

Je vous embrasse.

Annaëlle

Lettre d'Alfred Lynkins à sa fille :

Chère Annaëlle.

Nous allons très bien et Lyn fait des progrès.

Oui, tu as raison, ton don vient du Collier de Vent des Lynkins. Il y en a cinq en tout : le Collier de Feu, de L'eau, de Vent, de Terre et de Lumière. Tu as hérité de celui de Vent et ta grande sœur de celui de Terre. Je suppose que Lyn en recevra un elle aussi. Il me semble que tes cousins, les fils de ton oncle Hector, ainsi que ta tante Mary ont les autres.

Je suis content que tu te sois fait de si bons amis.

Je connaissais le professeur Rogue, il était à Poudlard avec moi. J'espère que tu ne sera pas trop gentille impolie avec lui.

Je t'embrasse très fort.

Ton père qui t'aime, très fier de toi

Voili voilou ! Pour les lettres, je me suis inspirée de l'excellante fic d'Ywëna, Renouveau.