Chapitre 15 :
De Pré Au Lard ils remontèrent au château, dans le but de se mettre au chaud le plus rapidement possible car la pluie commençait à tomber.
Quand ils traversèrent le parc, Harry eut soudain envie d'aller parler à Hagrid de l'araignée qui était dans la maison de ses parents mais il se ravisa, peut être que Hagrid aurait la fâcheuse idée de bavarder, il n'était pas connu pour sa discrétion.
Lorsqu'ils arrivèrent dans le hall ils virent que la grande salle étaient décorée aux couleurs d'Halloween et se rejouèrent du banquet qui aurait lieu bientôt.
Cependant, a peine eurent il franchis la porte qu'un fantôme, Nick Quasi Sans Tête, fit son apparition.
- La directrice m'a chargé de vous transmettre un message dès que vous reviendrez Mr Potter. Vous devez allez dans son bureau immédiatement.
- Très bien Nick, merci.
- On vient avec toi Harry.
- Si vous voulez, mais faisons vite, car je meurs de faim.
La directrice était seule dans son bureau quand Harry et les autres y entrèrent.
- Mr Potter, vous m'avez signalé votre départ en début d'après midi, mais où êtes vous allés ? On vous a vu à Pré Au Lard.
- Je ne peux vous le dire madame, c'est en rapport direct avec les leçons du professeur Dumbledore. Vous le saurez bientôt j'espère.
- Très bien. Aucun souci à signaler ?
- Non professeur, tout c'est très bien passé
- Harry, je ne saurais vous conseiller d'agir avec la plus grande prudence lorsque vous sortez de l'école, nous ne pouvons pas vous porter assistance aussi bien que nous pourrions le souhaiter.
- Ne vous en faîtes pas professeur.
- Très bien, dans ce cas, nous allons rejoindre le banquet, car j'imagine que vous avez faim, de plus je me dois d'y être.
Harry et les autres acquiescèrent. Avant de sortir, Harry regarda une fois de plus le portrait du professeur Dumbledore, mais ce dernier dormait toujours. Refusait il de parler à Harry ?
Pendant le repas ils ne parlèrent pas de choses importantes car ils n'étaient pas à l'abri des oreilles indiscrètes, mais sitôt de retour dans la salle commune Ron demande, visiblement impatient :
- Tu crois que la baguette de ton père est un Horcruxe Harry ?
- Je n'en ai pas la moindre idée. Mais je ne pense pas que l'araignée ait été là par hasard.
Ron devint livide quand il fit mention de sa phobie.
- La question est plutôt comment le savoir ? Je ne pense pas que nous devons prendre de risques. Il nous faudrait des conseils sur la manière de reconnaître un Horcruxe.
Hermione intervint :
- Harry, tu ne crois pas qu'il faudrait d'abord s'intéresser au pourquoi Voldemort aurait il fait de cette baguette un Horcruxe ?
- Si, très bien pensé Hermione, je n'en ai pas la moindre idée.
- Et bien moi je pense que si les recherches d'objets ayant appartenu aux fondateurs de Poudlard est restée vaine pour Griffondor, Voldemort aura été tenté d'utiliser sa baguette. Elle avait une double symbolique je pense.
- Explique toi, j'avoue que je ne vois pas la.
- Et bien. Tu te rappelles je pense de la prophétie qui disait que la personne capable de défier le seigneur des ténèbre était née en juillet … Voldemort t'a choisis toi, mais il aurait pu prendre Neville …
Lorsque Voldemort est venu dans cette maison, il pensait trouvé comme dernier rempart avant de te tuer, et donc de ne plus avoir de soucis après pour son règne, ton père, Harry.
Ton père qui était bien connu pour être un griffondor tout comme Sirius Remus et Peter. D'ailleurs cela ne m'étonnerait pas que Peter le lui ait dit.
Donc bref, Voldemort, a défaut de pouvoir trouvé un objet de Godric Griffondor, aura pris un objet, et pas n'importe lequel, celui qui symbolise la puissance magique du sorcier, d'un homme ayant appartenu à sa maison, et qui plus est lui ayant tenu tête, ton père.
Je pense que lorsque Voldemort a tué ton père, Harry, c'était pour lui un moment très important, car il pensait que plus rien ne pourrais l'empêcher de te tuer.
Harry avait écouté Hermione avec une attention toute particulière et était tout simplement sidéré. Tout son raisonnement se tenait et il était persuadé qu'elle avait raison.
Une question se posait néanmoins :
- Comment savoir si cette baguette est réellement un Horcruxe et comment le détruire le cas échéant.
- Harry, je pense qu'il faudrait demander à la personne par qui tout a commencé.
- Hermione, je te rappelle que le professeur Dumbledore est mort et que son portrait est plutôt boudeur ces temps ci.
- Je ne parlais pas de Dumbledore. Mais de Slughorn
- Slughorn ?
- En effet, d'après ce que tu nous as dit, c'est lui qui a renseigné Jedusor sur les Horcruxes, il devrait être capable de nous aider.
Ron n'avait pas ouvert la bouche depuis longtemps, mais il dit finalement :
- Sommes nous surs de pouvoir lui faire confiance ?
- Je le pense, il aime son confort, comme disait Dumbledore, toutefois il n'est pas partisan de Voldemort. Je suis certain de sa sincérité. Il a trop de remords envers ma mère pour être un mangemort.
Ginny parla à son tour, résumant l'opinion générale :
- Soit, nous irons voir Slughorn, mais pas ce soir, je suis fourbue et la je ne rêve que d'une chose, mon lit !
- Il est vrai qu'il commence à se faire tard, je vais aller me coucher aussi.
Ginny embrassa Harry et ils montèrent tout deux dans leurs dortoirs respectifs laissant Hermione et Ron seuls.
Harry ne dormit pas beaucoup cette nuit la, il avait trop de chose auxquelles penser.
En premier lieu, l'énigme de la baguette de son père, se pouvait il qu'elle soit vraiment devenue l'un des Horcruxes de Voldemort ? Pourrait il l'utiliser si ils arrivaient à détruire l'horcruxe sans détruire la baguette ? Cela réglerait son problème de baguette sœurs avec Voldemort.
Où étaient les autres Horcruxes ? Que se passait il avec le tableau de Dumbledore ?
Ce dimanche là, Harry eut de mal à se lever. Lorsqu'il descendit finalement dans la salle commune il trouva Hermione Ron et Ginny qui l'attendait.
Hermione prit la parole
- Harry, quand penses tu que nous devrions aller voir Slughorn ?
- Le plus tôt possible, nous n'avons pas beaucoup de temps libre en semaine j'aimerais bien m'occuper d'autres choses cette après midi. D'ailleurs Hermione, j'aurais besoin de te parler en privé deux minutes
Ils s'écartèrent laissant un Ron et une Ginny désemparés.
- Hermione, j'aimerais que tu fasses une recherche un peu spéciale à la bibliothèque.
- Sur quel sujet ?
- Dans un premier temps sur les tableaux magiques, tu devrais trouvé des choses dans l'histoire de Poudlard je pense, et ensuite sur une potion. Le filtre du mort vivant. Mais n'en parle a personne s'il te plait.
- Le filtre du mort vivant ? Harry a quoi pense tu ?
- La mort de Dumbledore me parait trop suspecte, de plus je me suis rappelé de la dispute qu'il avait eu avec Rogue en cours d'année, et j'ai des doutes quant au comportement du tableau. Je me répète, tu n'en parles à personne s'il te plait, maintenant rejoignons les autres.
- Ron, Ginny, je n'ai rien à vous cacher, mais je ne suis pas sur de ce que je suis en train de faire, donc je vous en parlerais en temps voulu. Maintenant allons y. J'espère que Slughorn ne fait pas la grasse matinée.
Au tournant d'un couloir, ils rencontrèrent Goyle et Crabe en train de terroriser un élève de première année.
Harry lança, cinglant,
- Vous vous battez enfin contre des gens de votre niveau ?
Les deux serpentards se tournèrent vers Harry, Ron et Hermione semblait scandalisés, ils n'osaient pas intervenir, sachant que le rappel à la discipline ne suffirait pas.
Ils avancèrent d'un pas vif vers Harry, avec eu envie palpable de leur décrocher un gauche droite a la manière de Dudley.
Il y eut un éclair de lumière jaune qui força Harry à fermer les yeux. Lorsqu'il les rouvrit il vit à la place de Crabe et Goyle deux cochons. Il chercha la source du sortilège et la trouva en la personne d'Alastor Maugrey.
- Et bien, les serpentards aiment bien mes métamorphoses !
- Que faites vous ici ?
- Oh, vous n'êtes pas au courant ?
- Au courant de quoi ?
- Il s'avère que l'ordre a perdu un membre hier soir …
Ron Hermione Ginny et Harry n'en croyaient pas leurs oreilles. Un mort ?
- Qui ? Demanda Harry d'une voix rauque.
- Kinglsey Shacklebot.
Nouveau regard médusé, Kinglsey était un des plus puissants sorciers de l'ordre, il était auror après tout.
- Et il a été tué par des mangemorts ?
- Il est mort en essayant de protéger le premier ministre moldu d'une attaque de mangemorts en effet, une perte importante pour l'ordre.
Le premier ministre a réussi à s'enfuir.
- C'est l'ordre qui l'avait chargé de la surveillance du premier ministre ? Demanda Hermione.
- Non, Scrimgeour lui-même.
Sur ce, jeunes gens, je vous laisse lire la presse qui relate l'évènement, et j'ai à faire, donc au revoir.
- Au revoir.
La visite à Slughorn était presque sortie des esprits des quatre amis. La mort d'un membre de l'ordre ne s'était pas produite, hormis de celle de Dumbledore, depuis qu'il avait été reconstitué voila deux ans. C'était un coup dur.
- Pourquoi Voldemort veut se débarrasser du premier ministre moldu ? Il n'a aucune influence.
- Je pense qu'il essaye de semer la discorde dans la population, de plus les mangemorts avaient été peu actifs depuis un certain temps, c'était peu être une occasion de les faire travailler. Soupira Hermione.
Le sentiment de haine envers le lord noir n'en était que plus fort après la mort de tant de personnes toutes plus ou moins proches de lui.
Ils arrivèrent presque sans s'en rendre compte devant les cachots qui servaient de bureau à Slughorn depuis qu'il avait repris le poste de maître des potions.
Il
frappèrent à la porte mais ne reçurent pas de
réponse.
- Il doit être sorti.
- Ou alors il fait la grasse matinée.
- Ou alors il revient de son petit déjeuner, jeunes gens !
Le professeur Slughorn était derrière eux, il ne semblait pas fâché mais plutôt amusé.
Il reprit :
- Mais entrez donc mes amis.
La pièce n'était pas du tout aussi lugubre que du temps de Rogue, cependant elle sentait le renfermé, c'était en effet un cachot.
Slughorn fit apparaître des fauteuils d'un vert de jade et les invita à s'asseoir.
- Alors ? Que me vaut l'honneur de cette visite ? Pour quelles raisons des étudiants dérangent un vieil homme fatigué un dimanche matin ?
Il sourit, ce n'était pas un reproche, il aimait aspirer au confort.
Harry prit la parole :
- Monsieur, je suis par avance désolé des mauvais souvenirs que vont vous rappeler cette discussion. Mais je vous demanderais par avance de n'en rien dire, et ce à qui que soit, et encore moins à la directrice. Rassurez vous, je n'ai violé aucun règlement, mais j'aimerais quelques éclaircissements.
Le professeur le regarda l'air méfiant, il devait se douter de quelque chose, n'était il pas réputé comme étant un occlumens puissant ?
- Continue Harry s'il te plait, je verrais moi-même de ce que je dois répéter ou non.
- Très bien. Je ne pense pas que l'envie vous en prenne, donc voila.
Comme vous le savez, Voldemort …
Horace Slughorn frémit à la mention du nom du lord.
- … vous a demandé lorsqu'il était encore à Poudlard, plus connu sous le nom de Tom Jedusor, ce qu'étaient les Horcruxes.
Il s'avère que, comme vous vous en doutiez puisque vous avez essayé de dissimuler ce souvenir, plusieurs Horcruxes ont été créés par Voldemort.
Le professeur était cette fois stupéfait
- Il l'a fait … ? Je veux dire, il a créé plusieurs Horcruxes ?
- En
effet, et certains d'entre eux ont été détruits,
je ne vous dirais pas par qui mais pas tous par moi, et il en reste
un certain nombre.
- Je comprend mieux certaines choses
maintenant, notamment la blessure d'Albus. Murmura t'il.
- C'est exact, c'est le professeur Dumbledore qui a détruit les Horcruxes qu'il a pu, et j'en ai détruit un.
Cependant quand j'ai détruit l'Horcruxe, je ne savais pas du tout ce que c'était, et c'était un livre, donc je n'ai pas eu de mal à m'en débarrasser, il a été déchiré.
Il s'avère que je ne sais pas comment les reconnaître ni comment les détruire maintenant que Dumbledore est mort, il ne m'a pas laissé d'instructions sur le sujet.
C'est donc la raison de ma venue, je voudrais savoir si vous saviez comment reconnaître un Horcruxe et comment, le cas échéant le détruire.
- Harry … Je suis désolé pour Albus … Toute cette histoire est de ma faute, je n'aurais jamais du aider Tom Jedusor en lui apprenant ces horreurs.
- Monsieur, le moment n'est pas aux regrets, soyez sur que Voldemort aurait de toute manière trouvé les Horcruxes avec ou sans votre aide.
- Ce n'est pas faux … Bien, Harry, je vais te dire ce que je sais.
