Chapitre 35
De retour dans la salle commune, Harry monta directement dans son dortoir pour poser le livre. Il trouva Hedwidge sur sont lit, une lettre accrochée à la patte, il ouvrit et lut :
Harry, je ne suis pas au château ce soir, je ne peux donc pas te le dire, mais j'aimerais que demain soir vous soyez tous les quatre dans la salle que tu connais bien.
John Melbourne.
Harry pensa à une leçon de duel et se dit qu'il serait très fatigué cette semaine …
Il redescendit pour retrouver Ginny
La soirée fut moins active que le reste de la journée, Harry avait besoin de se divertir un petit peu, ils la passèrent à parler de faits divers avec les autres élèves de Griffondor.
Le lendemain, après une nuit mouvementée, Harry rêvait encore de la mort de Dumbledore, ce dernier descendit prendre son petit déjeuner, peu motivé par les cours qui s'annonçaient.
Depuis quelques temps Harry n'était plus motivé que par les cours de défense contre les forces du mal, il trouvait qu'il perdait son temps dans les autres matières, même s'il ne les trouvait pas inutiles, il avait des choses plus importantes à faire.
Le courrier, une fois n'est pas coutume, vint interrompre le cours de ses pensées. Il reçut encore beaucoup de lettre, dans lesquelles il ne trouva que de l'approbation pour son interview à la gazette.
Il reçut encore, à son grand étonnement, un exemplaire de la Gazette du sorcier portant en gros titre :
UN DISCOURS DE RUFUS SCRIMGEOUR, EX MINISTRE DE LA MAGIE
Harry parcourut rapidement la première page :
Rufus Scrimgeour a, hier soir, prononcé un discours devant une centaine de sorciers.
L'ex Ministre de la magie, ayant démissionné voila presque un mois c'est dit très touché par l'interview que Mr Harry Potter (pour le détail de l'interview voir édition spéciale d'hier, pour un résumé voir page 3 colonne 2) a accordé hier à la gazette.
Rufus Scrimgeour a déclaré qu'il avait été lâche de céder devant l'adversité et qu'il était d'accord en tout points avec ce que Mr Potter a dit hier.
Il demande aussi à la communauté de pardonner son manque de courage, qui, je cite, est du aux récentes actions de vous savez qui (Rufus Scrimgeour a prononcé son nom, mais la rédaction a préféré ne rien en faire) ont touché la communauté magique.
Mr l'ex ministre a aussi déclaré qu'il était prêt à reprendre ses fonctions si la communauté lui faisait encore confiance, et a déclaré qu'il était prêt à se soumettre à un vote général.
Le ministre par intérim a organisé un vote pour mercredi, et toute la communauté magique majeure est priée de se rendre au ministère pour voter, de plus amples informations vous seront données en temps voulu.
Harry ne lut pas la suite qui n'était qu'un ramassis de ragots sur les raisons du départ de Scrimgeour, certains envisageaient même un sortilège de l'imperium.
Harry trouvait ses commentaires idiots, mais c'étaient la tout ce que pouvait donner une communauté en proie à la terreur.
Il était assez content que Rufus Scrimgeour n'ait pas abandonné son poste, finalement, cet homme était plus courageux que certain pouvaient le penser, en effet, ce n'était pas donné à tout le monde d'admettre ses erreurs, et encore moins en public.
Harry se tourna vers la table des professeur où il vit la directrice en grande conversation avec Abelforth, ou plutôt le professeur Melbourne. Harry se doutait qu'ils parlaient de cet article de la Gazette, car Melbourne l'avait entre les mains.
Le professeur Mcgonagall remarqua le regard de Harry fixé sur eux et lui adressa un sourire, ce que Harry identifia comme étant un remerciement, en effet elle lui avait bien dit que l'ordre n'approuvait pas la démission de Scrimgeour.
Harry pensa au vote, il était majeur, il se devait donc d'y aller, mais il se demanda comment serait organisé ce dernier. Il y aurait beaucoup de sorciers, Harry en était persuadé, et cela ne serait pas facile de coordonner les élections.
A peine Harry eut il pensé à celles-ci que des dizaines d'oiseaux entrèrent dans la grande salle, portant chacun une lettre avec un sceau que Harry identifia comme étant celui du ministère, il ne l'avait que trop bien vu quelques années auparavant.
Il ouvrit la lettre et vit que la plupart des élèves n'en avait pas, il se douta donc du contenu :
Cher Mr Potter.
Un vote sera organisé mercredi au ministère avant de choisir le nouveau ministre de la magie.
Votre présence est requise et votre vote est obligatoire.
Merci de vous présenter entre 14h et 15h au ministère où vous serez redirigé vers les bureaux de votre.
M. Freyou, chargé de la cohésion des grands événements.
Très bien, Harry irait donc au ministère ce mercredi, il espérait que beaucoup de sorciers seraient réconfortés par sa présence et voteraient pour Scrimgeour.
La journée passa très vite, et le soir venu, Harry Ginny Ron et Hermione se rendirent dans la salle qui était devenu leur QG.
Melbourne était déjà présent, et avec lui un autre personnage corpulent qui ne tenait pas en place.
Harry s'exclama :
- Professeur Slughorn !
Ce dernier s'agita, comme s'il avait peur.
Abelforth prit la parole, Harry nota qu'il n'avait pas changé d'apparence :
- Mes amis, ce soir, la leçon sera particulière. Comme je te l'ai dit Harry, il est temps pour toi, et pour vous, d'apprendre à fermer correctement votre esprit. C'est pourquoi le professeur Slughorn a accepté de vous donner des leçons d'occlumancie.
Ce dernier remua et pris la parole :
- Harry, j'ai beaucoup réfléchis à ce que vous m'avez dit, et j'ai décidé de m'investir un peu plus.
Harry sourit, en effet, c'était une excellente idée. Tant que ce n'était pas Rogue qui donnait les leçons Harry pensa qu'elles ne pourraient pas être horribles.
Abelforth reprit :
- Cela va être une bonne occasion pour moi de m'initier aussi à cette forme de magie, j'avoue que je ne m'y connais guère.
Slughorn reprit la démarche qu'il avait d'habitude en cours de potion et dit :
- L'occlumancie, ou art de fermer son esprit aux intrusions, est une chose difficile à maîtriser. Elle nécessite une grande force morale et une volonté hors pair. Dans un premier temps, chacun va tacher de faire le vide le plus total possible dans son esprit.
Une fois ceci fait, je tenterais à tour de rôle de m'introduire dans votre esprit et vous devrez me repousser. Sans baguette bien sur.
Tout le monde acquiesça et ils commencèrent l'exercice.
Harry avait déjà quelques notions d'occlumancie, même s'il avait été pire que médiocre, et il arriva assez facilement à se vider l'esprit, même si cela lui prit du temps, il pensait à tellement de choses.
Il attendit, ne pensant à rien, que vienne l'intrusion de Slughorn.
Celle-ci ne tarda pas, Harry sentit le vieux mage tenter de s'introduire dans son esprit. Il essaya de fermer son esprit, mais il sentit que Slughorn avait soudain accès à certains de ses souvenirs, comme Rogue dans le temps.
Il mit les mains sur sa tête et tomba par terre.
Slughorn s'approcha et lui dit, en l'aidant à se relever :
- Harry, ce n'est pas grave, on va recommencer on a toute la soirée.
Harry vit que les autres aussi étaient ébranlés, même Melbourne, ce qui n'était pas rien, et refit le vide dans son esprit.
A la fin de la soirée, Slughorn avait été repoussé une fois, assez timidement ceci dit, par Harry, les autres n'avaient rien pu faire, si ce n'était Abelforth, qui lui aussi avait réussi à repousser le mage.
Ce dernier avait alors dit qu'il n'était pas un très bon legilimens et que face à des adversaires plus expérimentés cela ne serait pas aussi facile. Il les encouragea à faire le vide dans leurs esprits avant de s'endormir, cela n'en serait que plus facile lors des leçons qu'il donnerait dans le futur.
Lorsqu'ils sortirent de la salle, Ginny demanda :
- Pas facile l'occlumancie.
- C'était pire quand c'était Rogue le prof …
Hermione dit :
- Abelforth n'avait pas l'air à l'aise.
- Non. Il ne connaît pas cette magie il m'a dit.
De retour dans la salle commune Harry souhaita bonne nuit aux autres et monta se coucher, fourbu.
Les journées étaient de plus en plus dures, il était levé de plus en plus tôt et couché de plus en plus tard, ce rythme ne pourrait durer longtemps.
Le lendemain, il avait pris sa décision. Il se rendit après le petit déjeuner chez la directrice.
En prononçant le mot de passe Harry vit que ce dernier avait changé. Il soupira, sortit sa baguette et dit :
- Spero Patronum.
Il murmura quelque chose à l'oreille du cerf qui partit en direction du bureau de la directrice.
Peu de temps après la gargouille pivota laissant place à Minerva McGonagall.
Cette dernière lui fit signe de monter dans son bureau.
Lorsque Harry entra dans le bureau, il vit tous les directeurs de Poudlard en grande discussion, et aux regards qu'ils lui jetaient, Harry en devina la teneur. Dumbledore dormait toujours.
La directrice prit la parole :
- Harry, vous vouliez me voir ?
- Oui professeur. J'ai un problème.
- Un problème ?
- Je ne tiens plus, madame, je n'en peux plus. Je ne peux pas continuer ma mission et toutes les activités scolaires en plus. Mes journées commencent à l'aurore et se finisse tard dans la nuit, je n'en peux plus.
Elle le regarda par-dessus le bureau, et dit, au bout d'un court moment :
- Je comprends, Harry, moi-même je suis surchargée de travail. Mais que voulez vous y faire ?
- Je souhaite arrêter les cours, professeur.
Elle le regarda, surprise :
- Mais, vos ASPIC ?
- Professeur, je ne pense pas pouvoir continuer longtemps, et je ne peux faillir à ma mission.
Elle ne dit mot mais Harry ne vit pas de colère se dessiner sur son visage comme il s'y était attendu.
- Je comprends, c'est certain. Mais pourquoi vouloir arrêter vos cours ?
- J'ai l'impression de perdre mon temps professeur, dans certaines matières du moins, je souhaite conserver les cours avec le professeur Melbourne.
Elle le regarda pendant un instant, plus long que le précédent et dit :
- Harry, je peux bien sur vous dispenser de cours, mais je dois aussi vous dire que vous ne pourrez être que le seul responsable devant un échec à vos examens.
- Je sais professeur, mais ce n'est pas grave.
- Très bien, donc vous ne voulez garder que les cours avec le professeur Melbourne ?
- Oui, professeur.
- Très bien, je le signalerais à vos professeurs. Harry, sachez toutefois que vous serez toujours le bienvenu dans ma classe.
- Merci.
Harry sortit du bureau sentant le regard surpris des anciens directeurs, mais il était persuadé d'avoir fait ce qu'il fallait.
Lorsqu'il l'annonça à ses amis, ceux-ci réagirent différemment.
Hermione eut la même réaction que la directrice, se préoccupant des examens, mais Ginny et Ron comprenaient mieux Harry, surtout Ginny, elle voyait bien que ce dernier était de plus en plus fatigué.
Harry passa le rester de la journée à dormir, il ne se leva que le soir, pour étudier le livre de Dumbledore.
Le lendemain matin, il pensa qu'ils devraient aller au ministère dans l'après midi, Ron et Hermione avaient été convoqués en même temps que lui, et cette pensée lui mit du baume au cœur.
Il espérait fortement que Scrimgeour remporterait l'élection. Ceci fait Harry aurait alors le soutient, ou du moins la tranquillité, du ministère et pourrait agir un peu plus librement.
De plus, il pourrait avoir besoin d'aide.
Le matin, Harry étudia encore le livre de Dumbledore, les sortilèges étaient vraiment très complexes et Harry avait du mal avec certains.
Le repas prit, il remonta dans la salle commune avec Hermione et Ron, attendant impatiemment l'heure d'aller au ministère.
Celle-ci arriva, les trois amis sortirent du parc pour transplaner.
Ce qu'ils virent en premier au ministère c'était la foule. Il y avait un nombre impressionnant de sorciers et de sorcières, c'était l'effervescence. Harry dut presque crier pour se faire entendre :
- TROUVONS QUELQU UN POUR NOUS GUIDER
- OK
Ils se rendirent au guichet le plus proche et l'employé dévisagea Harry comme s'il ne l'avait jamais vu, c'était pourtant le même que le samedi où Harry était venu donner l'interview.
- Harry Potter ! Bureau 15, 5 ème étage, bureau officiel !
Harry était impressionné, il demanda pour Ron et Hermione, l'employé lui fit un signe de la tête que Harry interpréta comme un : allez y avec eux.
Ils montèrent donc au cinquième étage.
Le bureau 15 était visiblement un bureau important, il était grand, bien décoré et comportait quelques sorciers que Harry connaissait.
Il reconnut Melbourne et Flitwick, qui eux aussi devaient voter.
Mais il vit surtout un homme, avec un crinière qui le faisait passer pour un lion, en grande discussion avec un homme que Harry identifia comme étant Fudge, le précédent ministre de la magie.
Rufus Scrimgeour se tourna lorsque Harry entra et le salua avec chaleur :
- Harry, merci d'être venu.
Un sorcier vigile indiqua aux trois amis un isoloir où ils devaient choisir un nom parmi les quelques candidats. Harry vit avec horreur le nom de Dolores Ombrage. Il vota bien entendu pour Scrimgeour.
Un journaliste le prit à part et lui demanda :
- Mr Potter, pour qui avez-vous voté ?
Harry le regarda durement avant de répondre :
- Pour Rufus Scrimgeour.
Ils sortirent et redescendirent dans le hall, mais en descendant Harry vit tout de suite qu'il y avait un problème.
Il y avait des cris en bas, et la foule était en émois.
Il se faufila parmi les sorciers paniqués pour voir quelle était la cause de tout ce grabuge, et lorsqu'il approcha de la porte du hall il vit des dizaines de mangemorts approcher en rangs serrés.
Harry n'en croyait pas ses yeux, Voldemort était fou au point d'envoyer des mangemorts lors d'un vote avec des centaines de sorciers ?
Mais visiblement, la centaine de sorcier ne serait pas d'un grand secours, c'était la panique à l'intérieur.
Harry ne perdit pas son sang froid, il rentra à l'intérieur et dit :
- AMPLIFICATUM
NE PANIQUEZ PAS ET DEFENDEZ VOUS !
Il cria :
- ASSURDITO
Spero Patronum
Il se pencha à l'oreille de son cerf et murmura quelque chose dans son oreille.
Il se releva et fit face à la porte, il était seul, les sorciers avaient tous reculés dans les étages.
Il vit Ron et Hermione en retrait en train de calmer la foule, baguette levée.
Ainsi, il était maintenant temps de voir ce qu'avaient données les leçons.
Il y eu un POP, suivit d'un autre et encore d'autres, et Harry vit plusieurs personnes à ses côtés.
Il y avait Melbourne, le regard dur et flamboyant, Flitwick, résolu, Fudge, en retrait mais présent, Scrimgeour, plus résolu que jamais et une dizaine de sorcier que Harry identifia comme étant des aurors.
Les mangemorts étaient dans la rue, de plus en plus prêt de l'entrée du ministère, ils avaient aussi leur baguette.
Harry put voir qu'ils n'étaient en fait qu'une trentaine, qu'une trentaine.
Et la communauté qui fuyait… Désolant.
Avec les renforts, Harry et les autres n'étaient qu'une quinzaine, Harry ne perdit pas de temps, se révélant malgré lui chef des troupes.
- HERMIONE, Transplane au QG et prévient les membres de l'ordre.
Si Hermione avait peur elle n'en laissait rien paraître, elle acquiesça et disparut. Harry vit Ron le rejoindre, baguette tendue, s'il avait douté de Ron depuis quelque temps, ses doutes furent envolés quand il vit le regard dur de Ron.
Harry reprit :
- Protéger vos vies le plus possible !
Il se tourna et murmura :
- collaporta
Les portes se fermèrent, mais furent bientôt réouvertes par une explosion, le mangemort le plus proche riait :
- Bébé Potter veut jouer à cache cache ?
Harry reconnut Bellatrix Lestrange et sa fureur ne fit qu'augmenter.
Il pointa sa baguette sur elle et cria :
- ENDOLORIS !
Elle ne s'y attendait pas et dut esquiver le sortilège au dernier moment, elle fit face et ne riait plus.
- Ainsi Harry Potter, le Harry Potter, ose lancer des sortilèges impardonnables devant le ministère ? AVADA KEDAVRA
Un rayon vert fusa vers Harry qui ne bougea pas.
Il y eu une gerbe d'étincelles rouges et or et Harry vit Fumsek reproduire le scénario d'il y avait deux ans et absorber le sortilège mortel.
Bellatrix était stupéfaite, elle cria :
- A l'attaque !
Harry fit de même :
- GO !
La bataille fit rage, les sortilèges fusèrent
Les sorciers du ministère étaient en infériorité numérique, il n'y avait pas eu de mort coté Harry, les aurors étaient de très bons sorciers et savaient se défendre.
Harry vit bientôt des membres de l'ordre fondre sur les mangemorts à leurs côtés, il y avait Hermione, bien sur, mais aussi Lupin Tonks et Bill.
Bill avait une hargne que Harry ne lui connaissait pas.
Harry fit face à un mangemort qu'il ne reconnut pas :
- PYRO ! Cria t'il
- STUPEFIX
Le jet de flamme de Harry absorba le sortilège de stupefixion du mangemort et ce dernier fut projeté contre un mur, où il tomba inconscient, la cape en flamme.
Harry dit : AGUAMENTI, STUPEFIX.
Harry vit alors Abelforth, la fureur le submergeant, lancer un sortilège qu'il ne connaissait pas, ce dernier faisant tomber les mangemorts qui étaient devant lui comme s'ils étaient balayés par une rafale de vent.
La bataille dura plus d'une heure, les mangemorts étaient déterminés, Harry fut touché par un sortilège de Doloris, mais il ne sentit presque rien, Voldemort recrutait vraiment de plus en plus d'imbéciles et d'incapables.
Finalement, Bellatrix, blessée à l'épaule par un sortilège de Ron, cria :
- FUYEZ, ils sont trop nombreux.
Ce n'était pas vrai, toutefois les mangemorts transplanèrent, pour ceux qui le pouvaient, les autres furent stupefixiés.
Harry était las, il avait combattu comme il ne l'avait jamais fait. Et il n'y avait eu là qu'une infime partie de l'armée de Voldemort, Harry en était sur.
Il se redressa et regarde autour de lui. Le hall du ministère avait été ravagé, il y avait quelques blessés par terre, dont trois aurors.
Harry vit Fudge, visiblement stupefixié, par terre près d'un mur. Il se rendit vers lui et dit :
- Enervatum
Ce dernier remua et se leva en le remerciant.
Il se tourna et chercha des yeux les cendres de Fumsek, il les ramassa et les mit dans sa poche.
Harry prit ensuite sa baguette et dit :
- AMPLIFICATUM
Ecoutez moi tous ! L'attaque est terminée, vous pouvez cesser de trembler comme des enfants.
Harry avait une voix dure qui ne lui était pas familière, il avait vraiment été choqué de voir à quel point les sorciers étaient peureux.
- Assourdito
Il se tourna et chercha Scrimgeour des yeux, il le trouva en train de regarda au loin dans la rue.
Harry approcha et ce dernier lui dit :
- Harry, pourquoi ?
- Je ne sais pas.
- Voldemort cherchait l'effet de surprise je pense …
- Possible.
Les deux hommes se firent face, se regardant comme ils ne s'étaient jamais regardés.
