Chapitre 8 - "J'ai pas envie d'être pote."
"T'es sérieux, Potter ?!"
Mais qu'est-ce qui lui avait pris ?! Pourquoi est-ce qu'il s'en était pris à Londubat comme ça, sans aucune raison, alors qu'il essayait juste de l'inviter à sortir ?! Alors qu'il s'inquiétait pour lui ?! Il essayait juste d'êtregentil ! D'accord, Londubat était aussi peu discret qu'un géant dans un congrès de farfadets et tout aussi subtil, mais il ne méritait pas ce qu'Albus avait dit !
Pour la troisième fois, Albus attrapa son coussin et le plaqua sur son visage pour étouffer un cri. Il était rouge de honte à force de passer et repasser la scène dans sa tête et plus il y repensait, plus la gêne et la culpabilité lui enserraient la gorge. Qu'est-ce qui lui avait pris ?!
Il ne pourrait plus jamais regarder Augustus dans les yeux, à présent. Il en était certain.
"Serdaigle contre Gryffondor, dimanche. T'en es ?
-C'est mort, répondit Albus sans lever la tête de son parchemin. J'ai plein de boulot en retard et il est hors de question que je mette un pied dans le stade. J'ai arrêté de venir dès la première année, c'est pas pour me pointer en septième.
-T'es pas marrant, Al, ronchonna Eden."
Albus leva sa plume au milieu de sa phrase, laissant une goutte d'encre tomber sur le parchemin avant de l'effacer d'un geste négligent de sa baguette. Il aurait pu lui dire qu'il ne voulait pas venir parce qu'il avait honte de ce qui s'était passé samedi dernier avec Londubat. Il aurait même pu tout lui raconter, pour Londubat, parce qu'Eden avait bien plus d'expérience que lui en matière d'histoires de cœur et qu'il saurait sans doute quoi faire pour éviter d'aggraver encore les choses. Mais Albus hésitait. Est-ce que ça ne serait pas étrange, de parler de ça avec son pote ? Malgré tout ce qu'il avait raconté sur Teddy et la promesse qu'ils s'étaient faite tous les trois de tout se dire, il n'était pas certain d'être encore assez à l'aise pour leur parler d'autres mecs. Il avait si longtemps gardé le sujet secret, il avait si longtemps décidé que tout cela devait rester enfoui en lui-même que demander conseil à Eden pour ça lui paraissait presque gênant.
"Ech-ce que, demanda Basil en machonnant un morceau de caramel, ça a foire afec ce qui ch'est paché avec Auguchtus ?"
Albus se figea. Son sang était devenu de la glace, soudain, ce qui était étrange parce que ses oreilles le brûlèrent d'un coup, comme si elles étaient chauffées au fer blanc. Basil n'avait pas l'air cruel ou inquisiteur, il se concentrait sur ce qu'il avait dans la bouche et avala avec un sourire de satisfaction évident. Eden en revanche fronça les sourcils.
"Comment tu sais ça, toi ? murmura enfin Albus lorsque le sang fut revenu à ses tempes qui battaient la mesure de son cœur.
-Je lui suis rentré dedans samedi quand il se tirait de votre session de révision, expliqua son ami en attrapant un autre bonbon. Il était furax.
-Attendez, pause, le coupa Eden. Il s'est passé quoi ?
-Augustus a proposé un date à Al, expliqua Basil sans pitié pour les joues d'Albus qui menaçaient de prendre feu. Et Al l'a envoyé paître, si j'ai bien compris. Assez salement, d'après lui.
-C'est pas moi ! C'est lui aussi. Tu sais ce qu'il voulait ? Que je vienne l'admirer jouer au Quidditch, bougonna Al en baissant les yeux vers son devoir. Paye ton date.
-Ouais enfin, si j'ai bien compris tu lui as reproché de vouloir t'afficher devant toute l'école ou je sais pas quoi là… Pas très clean, Al.
-Tu lui as dit quoi ?! s'exclama Eden.
-Ça va, ça va, râla Albus en esquivant leurs regards. Je sais que c'était n'importe quoi, c'est bon ! J'ai assez honte tout seul sans que vous veniez fourrer votre gros nez là-dedans !"
Il appuya si fort sur la pointe de sa plume qu'elle traversa le parchemin pourtant épais et se figea dans le bois de la table. Albus soupira. Ses oreilles devenaient de plus en plus rouges, il le sentait.
"Je m'attendais pas à ce qu'il revienne à la charge, après ce qui s'est passé quand Hugo a disparu, dit-il d'une voix mal-assurée. J'ai paniqué.
-Ça, j'avais compris, sourit Basil en lui envoyant une tape dans l'épaule. Et c'est normal, surtout après ce qui s'est passé avec l'autre, là. En vrai, personne te force à sortir avec Augustus, tu sais ? Pas moi, en tout cas !
-Je sais bien… Il me l'a dit, l'autre jour, ajouta Albus en regardant dans le vide. Je lui ai dit qu'il était à la limite du harcèlement, et il a répondu que je l'avais jamais repoussé. Il a raison, en vrai. J'ai vraiment agit salement avec lui.
-Au moins tu le sais, dit Eden en haussant les épaules. Comme dit Basil, personne te force à sortir avec, même pas lui. Mais tu peux pas lâcher des trucs comme ça, Al. C'est la pire chose, t'imagine ?
-Je sais ! Rah, c'est bon, s'écria Albus en envoyant promener sa plume, vous avez gagné, je vais lui parler !
-Et t'excuser.
-Et m'excuser, répéta-t-il en ramassant ses affaires pour les fourrer dans son sac d'un geste rageur. Je sais pas si je préférais pas quand vous saviez rien, marmonna-t-il entre ses dents."
Mais il mentait, et le sourire de connivence qu'il surprit sur le visage de ses deux amis acheva de le dérider. C'était bien plus agréable comme ça, tout compte fait, et il préférait être capable de demander leur avis - quitte à ce qu'ils lui reprochent d'avoir agit comme le dernier des abrutis - plutôt que de devoir se cacher.
"T'es sûr qu'il te plaît pas ? lança Basil sans prévenir. Il est pas mal, non ?
-Il joue au Quidditch, répondit Albus sans en démordre. Et c'est un énorme poseur. Vas-y toi, s'il te plaît tellement.
-Ah, mon coeur est déjà pris, soupira Basil d'un ton faussement déçu. Quoique, Neela comprendra, j'imagine."
Et il explosa de rire, suivit de près par Albus sous l'œil médusé d'Eden, qui pour une fois semblait être celui qui n'avait pas tout compris.
"Gryffondor mène désormais 70 à 40 ! s'exclama la voix aiguë de Ruth Kapoor amplifiée par le porte-voix magique."
Une clameur dans les gradins d'en face suivit de près sa déclaration et Albus aurait pu jurer que le bruit avait fait trembler le stade tout entier. Il agrippa de toutes ses forces la rambarde devant lui pour éviter de glisser, maudissant tour à tour Basil et Eden qui avaient réussi à le convaincre de venir voir le match. Eden qui s'était éclipsé il ne savait où dès le début du match, en plus !
S'il avait pu, il aurait passé la journée dans le parc, à relire ses notes pour les examens à venir et essayer de décider quoi dire à Augustus pour s'excuser sans avoir à lui raconter toute l'histoire avec Teddy. Basil avait raison, lorsqu'il lui avait dit que cette histoire avait provoqué sa réaction de l'autre jour. Il n'y avait pas réfléchi avant, mais c'était en fait évident. Teddy s'était servi de lui et même s'il avait juré être sincère, il était naturel qu'il doute des gens qui lui portaient de l'intérêt - surtout ce m'as-tu-vu d'Augustus. Il se méfiait. Il avait peur d'être à nouveau blessé, peut-être ?
Albus baissa la tête au dernier moment pour esquiver la queue du balais d'un batteur de Gryffondor qui faillit le gifler en plein visage et se força à porter son attention sur le match. Il risquait de finir physiquement blessé, s'il continuait à avoir la tête dans les nuages !
Les joueurs volaient un peu trop près selon lui, passant et repassant au-dessus de la tribune. Il aurait dû se douter qu'en suivant ses amis, il finirait à côté de sa cousine et du reste de Serdaigle, parqués dans des gradins bien trop petits, serrés à en étouffer les uns contre les autres. Même Neela et Damian étaient venus, infiltrés depuis les rangs adverses, parce qu'ils préfèraient soutenir leur ami que leur propre maison. Et malgré la position difficile dans laquelle elle se trouvait - trente points d'écart, ça commençait à devenir un problème ! - l'équipe bleue n'hésitait pas à saluer la ferveur de leurs fans. Un peu trop d'ailleurs au goût d'Albus.
Le plus agaçant restait que Basil avait eu raison, l'autre jour : Augustus volait bien, très à son avantage dans les airs, et il le savait. La preuve, il n'arrêtait pas de passer et repasser devant la tribune de Serdaigle pour saluer ses amis dès que le match le lui permettait. Il avait déjà adressé plusieurs coups d'œil à tout le monde - tout le monde sauf Albus, qui se faisait tout petit dans son coin, pas certain d'avoir dépassé sa gêne.
Il lui fallait tout de même bien admettre que ça en devenait vexant, ce grand joueur de Quidditch les cheveux au vent qui prenait un malin plaisir à l'ignorer à chaque fois qu'il survolait la foule. C'était sans doute sa tenue, mais Augustus paraissait bien plus droit et large d'épaule qu'à l'habitude. Sa tignasse noire, qu'Albus avait l'habitude de voir décoiffée à force d'être ébouriffé - qui passait aussi souvent sa main dans ses cheveux ! - ondulait autour de son visage et accentuait les angles de sa mâchoire. Au soleil, sa peau semblait plus dorée et ses yeux cherchant le souafle sur tout le terrain étaient moins moqueurs et plus profonds. Il avait quelque chose d'un oiseau de proie, près à fondre en piqué sur son adversaire ou voler en quelques secondes à l'autre bout du terrain.
Soudain, un point attira son attention et Augustus se laissa glisser dans les airs, s'élançant vers le sol à une vitesse ahurissante. Albus se leva d'un coup, ne pouvant retenir une exclamation. Il allait s'écraser ! Il se pencha par-dessus la balustrade juste à temps pour s'écarter et éviter le joueur qui remontait tout aussi vite, le souafle sous un bras, et décrivit un virage juste au-dessus de sa tête avant de foncer vers les anneaux adverses. Soulagé, Albus perdit toute mesure et se mit à hurler des encouragements sans queue ni tête en cœur avec le reste du groupe de supporters. La foule criait et sans comprendre ce qui se disait, il criait avec elle, haletant entre deux slogans, sautant sur place lorsqu'Augustus atteignit les buts. Il retint son souffle lorsque la balle rouge décrivit une courbe dans l'air et explosa de joie lorsqu'elle passa au centre de l'anneau. Il avait marqué ! Autour de lui, le reste des Serdaigles applaudissait et chantait et il se surprit à s'égosiller avec eux, chantant sur le même air sans comprendre les paroles et agitant les mains dans tous les sens lorsqu'Augustus passa juste devant la tribune pour saluer une nouvelle fois. Cette fois, leurs regards se croisèrent et le joueur lui adressa un sourire radieux avant de faire demi-tour et s'élancer à nouveau dans le stade.
Albus réalisa alors que ses joues le brûlaient et que quelqu'un avait dû lui lancer un maléfice, parce que ses oreilles paraissaient chauffées à blanc.
"C'est pour ça, hurla Basil à son oreille par-dessus les acclamations, que tu veux pas aller aux matchs : t'as un faible pour les joueurs de Quidditch !"
Albus lui aurait fait manger sa cravate, si Augustus n'avait pas marqué un autre point à ce moment-là.
"Magnifique match, Londubat.
-Merci, professeur.
-Ça faisait longtemps que Serdaigle n'avait pas été si prêt de gagner la coupe ! Vous devez être très fier.
-C'est avant tout un travail d'équipe, répondit le joueur en s'essuyant le front.
-Ne soyez pas modeste, mon garçon ! Vous avez marqué 110 points à vous tout seul avant que Roy n'attrape le Vif d'Or !"
Augustus se contenta de sourire à son professeur en rougissant et Albus, à moitié caché derrière un des poteaux du stade en attendant que Flitwick s'éloigne, sentit son cœur se serrer. Il n'avait pas l'air arrogant ou fier, alors qu'il y avait de quoi. James, par exemple - échantillon parfait du joueur de Quidditch prétentieux selon Albus - aurait profité de ce compliment pour en attirer d'autres et faire parler son interlocuteur jusqu'à ce qu'il lui chante ses louanges. Augustus hocha la tête et adressa un sourire poli à son professeur principal, mais de là où il se tenait, Albus pouvait lire de la gêne dans son regard. Il s'était trompé sur son compte, au moins en partie. Il rougit de honte en repensant à leur dernière discussion. Il fallait qu'il s'excuse, il le savait, mais Merlin qu'il aurait préféré s'en passer !
Flitwick serra une dernière fois la main d'Augustus et s'éloigna de sa démarche trottinante un peu bancale, manquant de s'étaler par terre en esquivant les trous des cognards dans la pelouse. C'était le moment : Augustus était seul, ses coéquipiers étant déjà partis se changer, et son père en grande discussion avec McGonagall plus loin. Albus inspira pour se donner du courage et s'avança vers lui. Il fallait qu'il s'excuse, il fallait…
Il se prit les pieds dans le même trou qui avait déséquilibré le professeur de Sortilèges et bascula vers l'avant, brassant l'air pour se retenir.
"Attention !"
Il heurta Augustus de plein fouet avec un bruit mat, envoyant balader son épaule dans le torse du joueur de Quidditch sans le vouloir. Merlin ! Deux mains fermes le rattrapèrent, le forçant à se redresser, mais Albus était à peu près certain qu'il n'avait jamais été aussi rouge de toute sa vie en levant les yeux vers Augustus, qui mesurait une bonne tête de plus que lui. À en juger par son regard et l'ombre du sourire flottant sur ses lèvres, il devait avoir l'air plus que ridicule. Albus s'écarta d'un mouvement gauche, oscillant sur ses jambes pour retrouver une certaine stabilité. Il se racla la gorge pour faire bonne mesure.
"Bah alors, Potter, on sait pas marcher droit ? se moqua le joueur de Quidditch en souriant. C'est le match qui t'a fait tourner la tête ?"
Albus rougit de plus belle. Il n'avait plus très envie de s'excuser, d'un coup. Il aurait préféré passer tous ses ASPIC d'un coup et plonger dans un tonneau de veracrasses plutôt que d'être là. Il se força à soutenir le regard d'Augustus et tenta un sourire maladroit.
"J'suis désolé… marmonna-t-il un peu plus bas qu'il ne l'aurait voulu. C'est l'herbe, y a des trous partout.
-Un cadeau de Brown, acquiesça Augustus. Un des batteurs de Gryffondor. Envoyer les cognards au sol pour les faire "rebondir", c'est sa marque de fabrique. On pourrait croire que c'est inefficace, mais un cognard furieux qui déboule d'en bas à pleine vitesse, c'est fatal. Roy s'est fait détruire son balais comme ça, l'an dernier.
-Oh, fut tout ce qu'Albus trouva à répondre."
S'il fréquentait un peu plus le stade, peut-être qu'il aurait pu assister à ça. Peut-être que toute l'école était au courant de cette anecdote sauf lui. Soudain, ses lacunes en matière de Quidditch lui parurent une montagne.
"Je peux faire quelque chose pour toi, Potter ?"
Augustus n'était pas agressif et ou fuyant, pourtant Albus voyait bien qu'il était mal à l'aise et distant. Cette façon de l'appeler "Potter", déjà, c'était quelque chose qu'il n'avait jamais fait auparavant. Et puis, il avait retiré ses mains trop vite, comme effrayé à l'idée de se brûler au contact d'Al, et sa pause nonchalance, perturbée par son pied tapant le sol à un rythme désordonné, ne trompait personne. Il était nerveux en sa présence, et lorsqu'il le comprit, Albus sentit son coeur se serrer davantage encore.
"Je suis désolé pour la semaine dernière, laissa-t-il échapper dans un souffle. J'ai dit n'importe quoi, Augustus, je suis désolé. J'en pense pas un mot, j'espère que tu le sais. C'est juste…"
Les mots moururent sur ses lèvres. Est-ce qu'il devait parler de Teddy, expliquer pourquoi il avait si mal réagi - pourquoi il avait toujours mal réagi dans le cas d'Augustus, d'ailleurs, tant qu'il y était ? Ça paraissait trop tôt, il n'avait pas envie de se cacher derrière cette histoire ou d'être condamné à ce qu'elle le suive partout, tout le temps, avec tout le monde.
"T'en fais pas, soupira Augustus. C'était naze, mais j'en suis pas mort. Tu sais, tu pourrais juste être un poil plus délicat quand t'envoie promener quelqu'un, ajouta-t-il avec un sourire un peu triste.
-Non, c'est pas… commença Albus.
-Je peux pas dire que je l'ai pas vu venir, hein ! continua le joueur de Quidditch sans l'écouter. Mais j'ai un égo aussi.
-Est-ce que tu voudrais boire un verre avec moi ? le coupa Albus en haussant le ton. Là, maintenant, précisa-t-il pour faire bonne mesure."
C'était sorti tout seul, comme avec Teddy il y avait une éternité de ça, dans la salle de classe, le soir où il l'avait coincé après son cours. Albus arrivait toujours avec des choses à dire, des plans d'action et puis, il se mettait à parler et toutes ses résolutions s'effondraient. Pourtant, aussi étrange que cela puisse lui sembler, ce qu'il venait de faire était ce qu'il fallait faire, il le sentait. Ses joues prirent une teinte rosée, mais il n'était pas mal à l'aise.
Augustus ne répondit pas et le regarda en clignant des yeux, la bouche ouverte. Il l'avait stoppé entre deux phrases et il mit un petit moment à se ressaisir, cherchant ses mots.
"Albus, tu sais ce que je veux, dit-il d'une voix grave. Si c'est un truc de pitié, ou si c'est pour te racheter une conscience, c'est pas la peine.
-C'est pas ça, répondit Albus qui sentait ses joues redevenir un tas de charbons ardents.
-J'ai pas envie d'être pote, insista son interlocuteur.
-Moi non plus."
Augustus le fixa pendant une seconde, semblant peser le pour et le contre et Albus eu la désagréable sensation de voir les pensées défiler sur son visage, imaginant toutes les raisons qu'il aurait de refuser, redoutant les mots qui sortiraient de sa bouche. Au bout d'un temps qui lui parut infini, Augustus hocha la tête.
"Non, dit-il et Albus sentit son coeur sombrer dans sa poitrine, pas là. Je rejoins Rose et les autres pour célébrer la victoire de Serdaigle. Mais je n'ai rien de prévu la semaine prochaine, si tu veux.
-Ok, souffla Albus. Oui, bien sûr, oui ! reprit-il en se raclant la gorge, d'un coup bien plus soulagé."
Le joueur de Quidditch hocha à nouveau la tête en souriant et le dépassa sans ajouter un mot, se contentant de passer juste un peu trop près pour être un accident avant de se diriger vers les vestiaires. Une odeur de feu de bois, de sueur et de cire à balais flotta dans son sillage, laissant Albus pensif sur le terrain de Quidditch qui se vidait peu à peu.
