Disclaimer : Bon, tous les personnages que j'utilise ne sont pas ma propriété. Ils appartiennent à Mme J. K. Rowling. Merci à elle de les avoir créer pour notre plaisir à tous.

Note de l'auteur : Et bien voilà ma première incursion dans le monde de Harry Potter. Seulement pour l'écriture parce que pour ce qui est d'en lire… Au moment où je publie, cette fic n'est pas terminée mais elle est déjà bien avancée. Je vous promets d'aller au bout de cette histoire qui, j'espère, vous plaira. Donner moi votre avis !

Merci à Eléna pour ses commentaires et ses corrections.

Pour information, j'utilise 'Draco' plutôt que 'Drago'. Par contre, il est possible que j'utilise les deux orthographes de son nom de famille ('Malefoy' et 'Malfoy'). Dans le même ordre d'idée, si j'en venais à utiliser ce personnage, j'utiliserai 'Snape' plutôt que 'Rogue'.

Sur ce, bonne lecture !

Chapitre 6

Harry arriva à Bucarest à 9h30 après des étapes en France, en Allemagne, en Autriche et en Hongrie. Il faisait vraiment froid dans ce pays d'Europe centrale. Il attrapa ses gants au fond de ses poches après avoir regardé le plan de ville que lui avait remis la secrétaire du rédacteur en chef. C'était une simple carte moldue qui avait été modifiée pour faire apparaître les bâtiments sorciers. Il avait repéré l'hôpital où il avait rendez-vous dans une demi-heure. Il s'arrêta dans un café moldu pour prendre un café noir et un croissant. Pendant qu'il attendait sa commande, il se mit inévitablement à penser à Draco.

« Qu'est ce qu'il manque… Depuis qu'on est ensemble, on n'a jamais eu une dispute aussi importante. Et pourtant, ça devrait être un sujet de joie, pas de discorde ! Avoir un enfant… notre rêve à tous les deux… C'est vrai qu'on est dans une situation où le désir d'enfant est difficile à satisfaire mais on peut surmonter les obstacles, on est assez fort pour ça. Et puis ça sera un tel bonheur au final ! Je sais que Draco ferait un très bon père, et j'espère que je serais aussi à la hauteur ! On n'a pas eu des modèles familiaux idéals mais on fera mieux, j'en suis sûr… »

Pendant ce temps, il avait été servi et avait fini de manger. Une cloche sonna sur la place annonçant 10h. Harry sursauta, regarda sa montre et finalement se leva pour se diriger vers l'hôpital après avoir payé. Ca faisait très longtemps qu'il n'avait pas été en retard à un rendez-vous. En fait depuis le début de sa relation avec Draco. En effet, une des premières disputes qu'ils avaient eues avait été au sujet des retards systématiques du brun à leurs rendez-vous, ce qui exaspérait l'ancien serpentard au plus haut point. Alors Harry avait fait un effort… Ce souvenir lui arracha un pâle sourire au moment où il pénétrait dans le hall du bâtiment sorcier.

Une demi-heure plus tard il ressortit du bureau avec des éclaircissements sur les termes qu'il avait lu dans le dossier mais il n'avait pas appris grand-chose de nouveau. Il décida donc de se rendre dans les Carpates pour enquêter directement sur le terrain. Il se rendit d'abord au ministère de la magie de Roumanie pour connaître les zones de transplanage dans la région qui l'intéressait. Le temps d'arriver, la matinée était déjà bien avancée. Il trouva un petit hôtel moldue à Bistrita où il s'installa. Après avoir rapidement déjeuné à la brasserie de la place de l'église, il se dirigea vers la maison de M. et Mme. Pietariev. L'homme avait présenté une éruption multicolore sur le torse et les bras suivie d'une forte fièvre alors que la femme avait toutes les articulations qui avait gonflé et étaient devenues vertes. Il s'était renseigné à l'hôtel et il pourrait y être en vingt minutes de marche.

Ce fut exactement le temps qu'il lui fallu pour arriver à destination. Il se trouvait devant une petite maison basse, sans étage, tout en longueur. Elle était entourée d'un petit jardin qui semblait soigneusement entretenu et au fond duquel on devinait un cabanon qui devait probablement contenir quelques outils de jardinage ainsi que des potions. Harry poussa la petite porte de la clôture et s'avança sur un chemin en gravillon qui menait à la porte d'entrée d'un jaune éclatant. Après avoir frappé trois coups, il attendit quelques secondes qui lui permirent de sortir une petite sphère de sa poche droite. C'est Mme. Pietariev qui lui ouvrit. Il porta alors sa baguette sur l'objet et prononça distinctement la formule appropriée : « Languiga universalis ». Il pu alors engager la conversation, la sphère traduisant les propos des deux protagonistes.

- Bonjour Madame, je me nomme Harry Potter. Je viens de Grande-Bretagne où je suis journaliste. Je viens enquêter qui ce qui vous arrive à vous et votre mari. Est-ce que vous auriez un peu de temps à m'accorder ?

- Je vous en prie, entrez. Je suis heureuse que quelqu'un cherche à comprendre ce qui nous arrive. A l'hôpital, ils auraient aimé le faire mais ils n'ont pas assez de personnel… Je crois qu'il y a quelqu'un au ministère qui s'en charge mais il a sûrement plein d'autres affaires en cours.

- Je risque de vous poser un certain nombre de questions qu'on vous a déjà posées mais essayez tout de même d'être la plus précise possible, s'il vous plait.

Il prit alors dans sa poche gauche une sacoche réduite à laquelle il rendit sa taille originelle et y prit deux rouleaux de parchemins, une plume et un encrier. Après avoir encré la plume, il la plaça sur le parchemin.

- Bien, allons-y. Au moment où vous avez présenté ces signes, est-ce que vous avez fait une activité spéciale, en particulier quelque chose de nouveau ?

- Non, pas du tout. En dehors de mon travail, je m'occupe à la maison : cuisine, couture, ce genre de chose. Ah, et puis le jardinage le week-end avec mon mari.

La plume écrivait, aussi bien les questions que les réponses.

- Je crois savoir que vous avez tous les deux présentés ces symptômes un mardi.

- En fait, c'est la consultation du médicomage local qui a eu lieu le mardi. Mais dès le lundi dans l'après-midi, j'avais les articulations qui commençaient à changer de couleur. Les enfants, oui, je suis institutrice, ont d'ailleurs plaisanté à ce sujet. Et le soir, mon mari avait déjà des petits boutons qui apparaissaient sur le torse.

La conversation se poursuivit ainsi, Harry cherchant à connaître le plus de détails sur les activités du couple, en particulier les loisirs et les moments où ils avaient été ensembles. Mais il ne trouva aucune piste : pas de voyage, pas de changement de produits ménagers, pas de changement de commerçants…Après vingt minutes d'interrogatoire il pensa avoir fini.

- Pour l'instant, je ne vois rien d'autre. Je vais m'en aller. Juste, ça vous dérange si je repasse dans les prochains jours au cas où d'autres idées me viendraient ?

- Non, pas du tout, je ferais tout pour vous aider à résoudre ce mystère. Et ainsi vous verrez peut-être mon mari puisque aujourd'hui, exceptionnellement, il travaille.

Dans le même temps, elle l'avait reconduit.

- Vous avez un jardin superbe, Mme. Pietariev. J'aime particulièrement ces fleures jaunes avec les feuilles argentées.

- C'est une espèce qu'un ami nous a envoyée du Danemark et que nous essayons d'acclimater.

- Vous semblez y réussir. Je vous souhaite une bonne fin d'après-midi.

- Au revoir M. Potter.

Pendant qu'il s'éloignait vers la zone de transplanage la plus proche pour se rendre chez M. Golgov, une autre victime, il repensait à cette histoire.

« C'est étrange tout de même. Aucune victime n'a été mise en danger, tous les symptômes étaient bénins. Et je suis sûr que le jardinage a quelque chose à voir la dedans, mais je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui me gêne… En tout cas, ils ont un beau jardin. Ces fleurs sont superbes. Et en cette saison, c'est incroyable ! Il faudrait que je leur demande le nom exact de cette plante. Je suis sûr qu'elles ont des propriétés spéciales. Draco serait peut-être heureux d'en avoir… Et voilà, encore Draco ! Je ne peux pas arrêter de penser à lui. Surtout en ce moment où c'est si difficile entre nous. Je ne sais pas comment nous allons surmonter cette épreuve. Ce dont je suis certain, c'est que je l'aime et que jamais je ne renoncerais à notre couple. Même si pour cela je dois renoncer à un enfant. Mais d'abord il faut que Draco m'explique vraiment ce qui le perturbe parce que je suis persuadé que les arguments qu'il m'a donnés il y a quelques jours ne sont pas les principaux. »

Il était arrivé à destination. M. Golgov habitait un immeuble de quelques étages seulement et son appartement était au rez-de-chaussée. L'homme lui ouvrit rapidement et l'accueillit tout aussi chaleureusement que Mme. Pietariev. Harry posa le même type de questions mais n'obtint pas plus d'informations. Au moment où il allait partir, il se tourna vers la baie vitrée. Il eut alors un temps d'arrêt et se tourna vers son hôte.

- Juste au cas où, est-ce que vous auriez un jardin ?

- Non, la surface que j'ai ne le permet pas mais j'ai tout de même quelques fleurs dans une jardinière. Des graines que j'ai trouvées dans une revue. Vous voulez les voir ?

- Si ça ne vous dérange pas…

M. Golgov le conduisit devant la baie vitrée et Harry se retrouva face aux mêmes plantes surprenantes jaunes et argentées même si celles-ci étaient beaucoup moins belles.

- Comment s'appellent ces fleurs ?

- Ce sont des Solero silverado. Celles-ci ne sont pas très belles mais normalement elles poussent au Danemark.

- Vous les entretenez d'une manière particulière ?

- Et bien, dans la revue, dans la revue ils recommandaient une potion que je me fais envoyer d'Angleterre. Je n'ai pas la composition en tête mais je peux la retrouver si cela vous intéresse.

- Avec plaisir. Vous n'aurez qu'à m'envoyer un hibou quand vous aurez trouvé. Je loge à l'hôtel principal de Bistrita.

- Pas de problème. Ravi de vous avoir rencontré.

Harry le salua. Le fait de trouver ces plantes chez trois des victimes lui paraissait plus qu'une coïncidence. Il hésitait à aller voir Mme. Brugniov mais il était encore tôt et il voulait boucler cette enquête au plus vite. A 17h, il frappa chez elle. Une petite femme replète vint lui ouvrir. Elle avait l'air débordé et n'était pas très disposée à recevoir Harry. Il réussit tout de même à négocier dix minutes d'entretien. Il cibla alors ces questions sur le jardinage et les plantes mais elle l'interrompit rapidement :

- Ce n'est pas la peine d'insister, je n'ai pas le temps de m'occuper d'un jardin.

Harry eût alors un temps d'arrêt. Il était tellement sûr que les symptômes avaient quelque chose à voir avec les fleurs… Il se hasarda tout de même à une dernière question :

- Est-ce que vous avez voyagé peu avant vos symptômes ?

- Oui effectivement, trois jours avant je rentrais de Suède.

- Merci bien. Bonne soirée.

Il sortit un peu perplexe de la résidence. Il n'avait pas voulu insister à propos des plantes qu'elle aurait pu voir là-bas tellement elle était peu aimable. Il reviendrait éventuellement l'interroger quand il aurait rencontré la dernière victime recensée. Mais il décida de n'aller la voir que le lendemain. Pour le moment il rentrait à l'hôtel pour essayer de se reposer un peu.

Quand il descendit pour le dîner, il y avait déjà quelques personnes présentes : une famille avec deux enfants qui occupaient une grande table et un couple à une petite table dans un coin. Harry choisit une petite table pour deux partiellement cachée par une grande plante verte. Rapidement une femme entre deux âges lui apporta une carafe d'eau ainsi qu'une corbeille de pain et lui annonça qu'il n'y avait qu'un seul menu. Il refusa le vin et attendit de se faire servir.

« Il faut que je vois avec les Pietariev comment ils entretiennent leurs Solero silverado. Et il faut que je trouve une photo de cette plante pour pouvoir la montrer à Mme. Brugniov. Normalement, c'est le genre de service que je demande à Draco de me rendre. Mais là je ne peux pas… Qu'est-ce que j'aimerai le voir… ou au moins entendre le son de sa voix… C'est le soir qu'il me manque le plus… Ce n'est vraiment pas drôle de se retrouver seul devant son dîner… »

A ce moment là il fût interrompu par une voix grave traînante qui lui parlait en anglais.

- Et bien M. Potter, vous faites du tourisme ?

- M. Snape , répondit Harry sur un ton relativement joyeux après un temps de surprise.

- Puis-je dîner avec vous ? Nous avons beau nous détester cordialement, continua-t-il un petit sourire en coin, je trouve dommage de dîner seul, surtout que je pense que nous sommes ici pour la même raison, et donc que nous avons peut-être des informations à partager…

- Tiens donc, et qu'est-ce qui pousse notre cher maître de potions de la faculté magique londonienne dans ces lointaines contrées ?

- Le goût du travail bien fait. J'ai un étudiant qui a voulu arrondir ses fins de mois en commercialisant des potions par correspondance aux frais de la fac. Il utilisait les ingrédients ainsi que les chaudrons, les hiboux… Evidemment, je l'ai renvoyé de mon cours.

- J'ai toujours été étonné que vos précieux ingrédients ne soient pas mieux protégés. Mais je ne vois pas en quoi cela me concerne.

- Je ne sais pas encore mais j'ai rendu visite à deux personnes qui avaient reçu votre visite aujourd'hui ce qui me semble être plus qu'une coïncidence.

- Effectivement, répondit Harry, soudain intéressé. Et pourrais savoir ce que contient cette potion ?

- Vu vos capacités dans ce domaine, je pense que cela ne vous évoquerait rien.

- Vous pourriez être surpris. N'oubliez pas que depuis quelques années votre protégé n'est plus mon ennemi, loin de là.

Il s'arrêta, étonné lui-même de ce qu'il venait de dire. A part Hermione, Ron et la famille Wesley, personne n'était officiellement au courant de sa relation avec Draco. Il n'était pas dupe, il savait qu'un certain nombre de personne, comme Dean, Luna ou même Snape, s'en doutait fortement.

- Est-ce que vous venez bien de laissez entendre ce que je crois ?

- Je pense oui. Je viens de dire que Draco partage ma vie. Et ce depuis 6 ans maintenant. Mais ce n'est pas le sujet du jour. Donc la potion , demanda Harry pour essayer de reprendre un peu le contrôle de la conversation.

- Elle contient 3 gouttes de bave de salamandre, 2 queues de lézards, 6 yeux de tritons, 50 gouttes d'essence de rose et une pincée de pétales de mandragore séchées.

Harry eut un temps d'hésitation, il fronçait les sourcils.

- Oui, M. Potter ?

- Et bien, cette potion me fait penser à une potion de fertilité utilisée chez certaines femmes, mais dans ce cas-là il faut une poignée de pétales de mandragore fraîches, il me semble, répondit-il sur un ton hésitant, en évitant soigneusement de préciser que c'était Draco qui lui avait parlé de ça.

- Je vois que vous êtes effectivement bien plus calé que du temps de Poudlard. C'est effectivement ce qui me fait m'inquiéter de l'utilisation qui pourrait être faite de cette potion car je ne connais pas les effets qu'elle pourrait avoir ainsi transformée.

- Alors si même le maître incontesté dans ce domaine ne connaît pas la réponse… Mais vous m'avez dit avoir rendu visite à deux personnes que j'avais moi-même rencontrées.

- Oui, je suis allé voir un couple, M. et Mme. Pietariev.

- J'ai effectivement rencontré cette dame. Il faut d'ailleurs que je retourne la voir demain pour lui parler de son jardin. Ils ont des plantes surprenantes qui, je pense, ont à voir avec mon enquête. Mais ont-ils reconnu avoir reçu cette potion ?

- Oui, ils l'utilisent pour le jardinage. Maintenant que j'y pense, ils ne m'ont pas dit pour quelles plantes. Mais vous ne m'avez toujours pas dit pourquoi vous étiez aller les voir…

Alors Harry raconta la raison de son enquête. Et puis il se laissa aller à expliquer ces hypothèses. A un moment donné, il s'en étonna lui-même. Habituellement, seul Draco arrivait à le faire parler ainsi. Même Jimmy n'avait que rarement droit à de telles explications.

- Est-ce que vous croyez que cette potion pourrait avoir interagi avec une plante, en particulier ces Solero silverado, et provoqué ces symptômes , questionna Harry.

- Je crois que c'est une hypothèse à ne pas écarter. D'autant plus que les noms que vous m'avez cité ne me sont pas étranger, certains en tout cas. Il faudrait que nous comparions nos informations. Mais je vous propose de faire ça demain. Le travail ça va bien comme ça pour ce soir.

- Vous allez bien Professeur ? Et de toute façon, de quoi voulez vous parler d'autre ? Comme vous l'avez si bien dit, nous nous détestons toujours…

- Mais bien sûr… Mais j'ai l'impression que vous avez d'autres soucis que cette histoire. Je pense ne pas trop m'avancer en disant que cette conversation civilisée n'est pas normale pour nous deux, même si depuis la fin de la guerre contre Voldemort, et bien, comment dire…

- Les hostilités ne sont plus aussi franches ? Depuis quand êtes vous si perspicace ?

- Très drôle… Alors, quel est le problème ?

- Je ne suis pas sûr de vouloir vous raconter cela à vous. Ce sont des problèmes très personnels.

- Tel que je vous connais, il s'agit sûrement de problèmes de dialogue, de compréhension avec…, eh bien, votre compagnon.

- Qu'est ce qui vous fait croire une telle chose ? Je m'entends très bien avec Draco !

Il se gifla mentalement de dire une telle chose dans les circonstances actuelles mais il n'était vraiment pas prêt à faire des confidences à celui qu'il avait détesté par-dessus tout pendant ces années d'études.

- Comme vous voulez. Mais je suis sûr que comme tout bon Gryffondor que vous êtes, vous devez sûrement souvent agir avant de réfléchir et peut-être même ne laisser aucune chance aux gens qui vous entourent. Enfin… Je vous préviens juste : parfois il est bon de se remettre en question…

Harry ne répondit rien et finit rapidement son repas avant de prendre congé de Séverus Snape. Rapidement il décida d'aller se coucher mais comme tous les soirs précédents il avait du mal à s'endormir. Il essayait de ne pas laisser ces pensées l'envahir mais c'était peine perdue et il le savait, surtout depuis ce que lui avait dit Snape.

« Je ne suis pas comme ça… Je laisse les gens me dire ce qu'ils pensent… Draco a toujours pu me dire ce qu'il avait sur le cœur et souvent il ne s'en est pas privé… Plein de fois je lui ai dit que j'attendais juste qu'il m'explique. Je lui ai dit, j'en suis sûr ! Mais peut-être mon attitude laissait-elle penser le contraire… C'est vrai que quand je suis parti, j'étais en colère et je ne l'ai pas laissé réagir… Quel imbécile je fais ! Je sais bien pourtant qu'il a toujours eu du mal à exprimer ces sentiments ! Il lui a fallu trois ans pour me dire simplement 'je t'aime' ! Bon, il faut que boucle cette enquête au plus vite pour rentrer m'excuser. Hors de question que je fasse cela par cheminée… »

Et sur ce, il se retourna et essaya de trouver le sommeil.


Réponses aux reviews :

Onarluca : Ca va s'arranger… Enfin, je pense ! J'espère que tu aimeras ce chapitre.

Sev Snape : Voici la suite… Je suis bien d'accord, y'a plein de couples homo qui ferait de meilleurs parents que certains couples hétéro.

Vert émeraude : Pour l'adoption, il faudra que tu lises la fic jusqu'au bout mais tu dois tout de même avoir une petite idée !

Hannange : Merci pour ta review !

Alinemcb54 : Merci. Voici la suite.

Minimay : Je sais que c'est un peu triste mais la vie n'est pas évidente. Mais je tiens à dire que j'ai une fâcheuse tendance à préférer les happy end !

Oxaline : Tu auras pu constater que c'est toujours Harry qu'on a suivi dans ce chapitre ! Draco, ça sera pour la prochaine fois !