Disclaimer : Bon, tous les personnages que j'utilise ne sont pas ma propriété. Ils appartiennent à Mme J. K. Rowling. Merci à elle de les avoir créer pour notre plaisir à tous.

Note de l'auteur : Et bien voilà ma première incursion dans le monde de Harry Potter. Seulement pour l'écriture parce que pour ce qui est d'en lire… Au moment où je publie, cette fic n'est pas terminée mais elle est déjà bien avancée. Je vous promets d'aller au bout de cette histoire qui, j'espère, vous plaira. Donner moi votre avis !

Merci à Eléna pour ses commentaires et ses corrections.

Pour information, j'utilise 'Draco' plutôt que 'Drago'. Par contre, il est possible que j'utilise les deux orthographes de son nom de famille ('Malefoy' et 'Malfoy'). Dans le même ordre d'idée, si j'en venais à utiliser ce personnage, j'utiliserai 'Snape' plutôt que 'Rogue'.

Sur ce, bonne lecture !

Chapitre 9

Ce matin-là, c'est plutôt serein que Harry se réveilla. Il avait très bien dormi. Même jeudi matin n'avait pas été aussi calme, malgré l'excellente soirée qu'ils avaient passée. Sûrement à cause de la conversation qui avait suivi et qu'il avait su inévitable. Mais aujourd'hui il se réveillait emprisonné dans les bras de Draco et la discussion de la veille s'était plutôt bien passée. Il avait l'impression qu'ils avaient avancé. Bien sûr Draco n'avait pas encore rendu son verdict…

Il jeta un coup d'œil au réveil qui indiquait '7h26'. Il allait bientôt sonner donc Harry entreprit de réveiller doucement le blond sachant que celui-ci préférait de loin ce genre de réveil à celui de la musique, certes mélodieuse, de l'objet destiné à cet effet. Les premières caresses sur le torse et la hanche gauche du blond ne le firent que remuer doucement. Quand Harry commença à embrasser son visage avec de multiples baisers légers il bougea plus franchement. Et quand leurs lèvres se rencontrèrent, c'est un Draco bien réveillé qui bascula le brun sur le dos pour répondre passionnément à ce baiser. Quand il commença à manquer d'air, Harry se recula légèrement.

'-Bonjour mon cœur. Bien dormi ?

'-Une fois endormi, oui, très bien.

Harry se leva après un dernier baiser à son compagnon, enfila un caleçon et un peignoir puis se dirigea vers la cuisine préparer le café. C'est un Draco habillé et rasé qui s'installa en face de lui pour prendre le petit déjeuner. Un hibou frappa à la fenêtre qu'Harry ouvrit d'un geste de baguette, leur apportant un exemplaire de La Gazette du sorcier. Draco paya et partagea le journal. Ils se plongèrent dans les pages dont ils avaient hérité, mangeant seulement d'une main. Au bout d'un quart d'heure, ils échangèrent sans un mot leurs deux parties.

A 8h15, Harry se leva pour aller se préparer à son tour. Il retrouva le blond dans l'entrée dix minutes plus tard en train d'enfiler sa cape. Il fit de même.

'-Bonne journée Harry.

'-Toi aussi…

Au moment où le blond allait transplaner, le Gryffondor l'arrêta.

'-Tu n'oublies pas quelque chose ?

Il regarda le blond faire une moue humoristique qui voulait dire « Je ne vois pas de quoi tu parles » tandis que ces yeux disaient plutôt « Je sais parfaitement ce que tu veux ». Ce dernier s'avança alors vers lui et l'embarqua dans un baiser époustouflant qui laissa Harry sans voix.

'-C'est ça que tu voulais ?

'-J'en demandais pas tant , sourit-il.

'-A ce soir…

Et il disparut dans un claquement caractéristique. Harry sortit alors de leur appartement commun pour se rendre au journal. Il avait prévu d'assister à la réunion de rédaction qui avait lieu à 9h ce jour. Il jeta un coup d'œil à sa montre et pressa alors le pas.

Il était 9h02 quand il passa la porte de son service. Walter ne l'attendait pas mais d'un autre côté il n'était pas très tolérant quant aux retardataires. Il ne prit pas la peine de poser ses affaires dans son bureau et entra directement dans la salle de conférence, poussant un bref soupir de soulagement quand il constata que son chef n'était pas encore là. Quand ce dernier entra à peine une minute plus tard il ne fit aucune remarque sur la présence de Harry. Pendant un quart d'heure, il fit un rapide tour sur la mise en page de l'édition de la semaine, les articles du numéro suivant…

'-Bon, je pense qu'on a fait le tour pour ce qui est des affaires en cours. Je vous rappelle qu'il y a la grande soirée du ministère dans deux semaines. Certains d'entre vous sont partie prenante.

A ces mots, Harry fit une grimace. Tous ces soucis actuels lui avaient fait oublier ce 'léger détail', si on pouvait appeler ça comme ça !

'-Je cherche deux journalistes pour faire le compte-rendu et éventuellement un reportage sur certains des invités. Que ceux qui sont intéressés viennent me voir un peu plus tard dans la matinée. J'annoncerai mon choix mercredi. Sur ce, la réunion est terminée.

Tout le monde se levait, se dirigeant avec plus ou moins de rapidité vers le travail. Harry s'approcha de son chef.

'-Monsieur, vous auriez cinq minutes que je vous dise où j'en suis ?

'-Allons dans mon bureau, répondit celui-ci avec un signe d'assentiment.

Ils s'installèrent et Harry commença tout de suite son explication.

'-J'ai rencontré les gens dont vous m'aviez donné les noms. Le couple, les Pietariev, et M. Golgov cultivent des plantes, des Solero Silverado. Elles poussent normalement au Danemark. Je n'ai pas de preuve mais je pense qu'elles ont un rapport avec leurs symptômes. Ca, et une potion fabriquée clandestinement ici à Londres et vendue par correspondance et qu'ils ont reçue.

'-Et pour Mme. Brugniov ?

'-Et bien, elle n'a pas de jardin mais elle a passé quelques temps en Suède peu avant ses symptômes. Ca a peut-être un lien. D'autant qu'un des client de la potion était voisin de l'hôtel où elle était logée à Malmö. Il faudra d'ailleurs que j'aille vérifier.

'-Et pour M. Soldernov ?

'-Il est fleuriste et il a été en contact ces plantes pour son travail. Pour ce qui est de la potion, ce n'est pas encore élucidé.

Et comment avez-vous obtenu ces informations sur la potion ? Excusez-moi d'être si curieux, mais je trouve que votre enquête a été particulièrement rapide.

'-Vous avez raison, j'ai été un peu aidé. Le professeur de cet étudiant menait une enquête de son côté et nos chemins se sont croisés. Alors on a partagé nos informations. Il est lui aussi revenu pour faire quelques recherches sur ces plantes qu'il connaît mal.

'-Parfait. Je pense que vous aurez bientôt fini ?

'-J'espère. Je vais classer un peu tout ça et j'irais à Malmö en début d'après-midi.

'-Très bien… Autre chose ?

'-Non Walter, j'ai fait le tour.

Son patron parut étonné.

'-Non, je ne vous demanderais pas d'être journaliste pour cette soirée… De toute façon, vous refuseriez ! A plus tard, ajouta-t-il en quittant le bureau, un petit sourire aux lèvres.

En se dirigeant vers son bureau, il songea à Draco et à cette soirée.

« Est-ce que c'est une bonne idée qu'on y aille ensemble ? J'en ai envie et je suis sûr que ça lui plairait aussi, mais les autres… Et puis, est-ce que c'est vraiment le lieu pour ce genre de chose ? D'un autre côté, tout le monde vient avec son conjoint… »

Il s'installa et sortit tous les parchemins sur lesquels les entretiens étaient notés ainsi qu'un autre sur lequel il avait écrit les informations fournies par Snape. Il relut le tout, pour vérifier qu'il n'avait rien laissé passer. Puis il se rendit deux étages au dessus dans la salle qui servait de bibliothèque au journal. Ne voulant pas chercher des heures, il s'adressa directement à la documentaliste.

'-Bonjour Sandy, comment vas-tu ?

'-Bien merci. Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?

C'était une jeune sorcière d'environ 25 ans, blonde, souriante, qui était très efficace dans son travail, ce qui avait bien aidé Harry à de nombreuses reprises.

'-Je cherche des renseignements sur une plante qui s'appelle Solero Silverado. Ca te dit quelque chose ?

'-Rien… Tu devrais aller voir sur la troisième étagère contre le mur à droite, là, il y a un livre sur les plantes rares.

'-Merci beaucoup.

Il se dirigea vers l'endroit indiqué et feuilleta l'ouvrage en question sans rien trouver. Il jeta un coup d'œil aux livres voisins qui traitaient aussi de botanique, sans plus de succès. Il décida donc de confier ses recherches à Jimmy.

De retour dans son bureau, il s'installa devant ses notes mais il se rendit rapidement compte que sans nouveaux éléments, il n'avancerait pas. Il fallait donc qu'il aille à Malmö. Il était juste midi donc il rédigea une note rapide pour les cuisines du journal et cinq minutes plus tard un sandwich, une carafe d'eau et une part de tarte au citron apparurent sur le coin de sa table de travail. Pendant qu'il mangeait, ses pensées dérivèrent.

« Draco était plutôt de bonne humeur ce matin. J'espère qu'il va accepter de se lancer dans l'aventure de l'adoption. Même si, honnêtement, je ne suis pas très optimiste quant à notre réussite ! Mais ça serait tellement bien ! Un petit bout qui nous embêterait, qui nous réveillerait, qui nous aimerait… Le vrai bonheur ! Je suis heureux avec lui mais un enfant complèterait notre famille… Et puis, ça permettrait à un enfant de vivre mieux… »

Quand il eut fini, il rassembla les parchemins, en prit quelques uns de vierge, enfourna le tout dans sa sacoche avec sa plume et de l'encre puis réduisit le tout qu'il glissa dans sa poche. Il enfila sa cape et se dirigea vers le sous-sol pour transplaner.

Arrivé à Malmö, il se dirigea vers l'adresse que lui avait donné Séverus. Il remarqua l'hôtel mais ne s'y arrêta pas, préférant aller directement chez M. Poelbörg. Au moment où il sonna, il se trouva stupide. Il avait un peu oublié qu'on était en semaine et qu'il n'y avait sûrement personne. Il patienta quelques secondes et allait faire demi-tour au moment où une femme d'une quarantaine d'années lui ouvrit.

'-Bonjour madame, je cherche M. Poelbörg.

'-Je suis sa femme. Que puis-je pour vous ?

'-Je suis journaliste et j'aurais aimé lui poser quelques questions à propos d'une enquête que je mène. Mais peut-être que vous pourriez me répondre…

'-Je vous en prie, entrez.

Ils s'installèrent dans le salon où une baie vitrée donnait sur un beau jardin, ce qui attira tout de suite l'œil de Harry. Il ne prit pas la peine de s'asseoir et se dirigea directement vers la fenêtre. Un grand parterre était entièrement composé de Solero Silverado.

'-Une de mes questions a déjà trouvé réponse…

Il discuta trois quarts d'heure avec la femme qui lui confirma que son mari cultivait ces plantes depuis des années, qu'il avait trouvé récemment un fournisseur peu cher pour la potion spécifique à leur entretien. Il avait été légèrement malade mais rien ne ressemblant à ce qu'avaient présenté les roumains, un rhume tout au plus.

Harry se dirigea ensuite vers l'hôtel où il apprit que Mme. Brugniov avait bien résidé quelques jours ici. Il eu plus de mal à savoir qu'elle avait occupé une chambre au 1er étage, à l'arrière du bâtiment. Il ne fut pas étonné de constater qu'elle donnait directement sur le jardin des Poelbörg.

Comme il l'avait prévu avec Mme Poelbörg, il repassa chez elle en fin d'après-midi après s'être promener dans les rues de la ville. Son mari, qui était rentré entre temps, lui avait préparé trois plants de Solero Silverado. Harry recommanda au couple de ne plus utiliser le produit tant qu'ils n'auraient pas le fin mot de l'histoire et promit de les tenir au courant.

Il était 17h quand il rentra à Londres et décida de rentrer directement. Il porterait les plants à Séverus le lendemain. Vingt-cinq minutes plus tard, quand il passa la porte, il ne fut pas étonné de trouver Draco. Il posa les plantes sur la table de l'entrée, le temps de se débarrasser de sa cape et de ses chaussures et c'est avec ses fleurs sous le bras qu'il entra dans le salon pour saluer son compagnon.

'-Salut mon cœur , dit-il en l'embrassant. Comment s'est passé ta journée ?

Mais Draco était plus intéressé par les plantes que par ce que disait Harry.

'-Draco ?

'-Bien, bien, s'empressa-t-il de répondre. Où tu les as eu , ajouta-t-il avec un regard envieux.

'-Je les aie récupérées lors de ma petite escapade en Suède aujourd'hui. Et y'en a une pour toi , lança-t-il en lui tendant un pot.

'-C'est vrai ?

A ce moment là, Harry trouva que le blond ressemblait à un petit enfant à qui on avait fait un cadeau.

'-Oui. Mais les deux autres, je les garde pour Séverus.

'-C'est pour ton enquête ? Tu ne m'as toujours pas raconté en quoi elle consistait…

'-Oui, mais si je m'y mets maintenant, on sera en retard au Quidditch !

'-Tu as toujours de très bons arguments ! Tu me raconteras pendant le dîner.

Ils se préparèrent rapidement puis transplanèrent ensemble pour le stade de Quidditch à l'extérieur de la ville où ils se rendaient tous les lundi pour un entraînement. Cela faisait maintenant plusieurs années qu'ils jouaient dans ce club. Cela leur permettait de faire une activité ensembles et de jouer l'un contre l'autre comme au temps de Poudlard. D'ailleurs, ils ne se faisaient pas plus de cadeaux qu'à l'époque, même si Draco était maintenant moins violent.

Quand ils rentrèrent deux heures plus tard, ils s'installèrent pour dîner et Harry expliqua son enquête : les symptômes curieux, les cas groupés en Roumanie, le contact de tous les malades avec les plantes, la potion un peu modifiée…

'-Ce que je ne sais pas encore, c'est comment cette potion et cette plante peuvent donner, quand elles sont mises en contact, de telles réactions.

'-J'imagine que c'est pour cela que tu veux que Séverus fasse des tests.

'-Exact. Et avec un peu de chance, il deviendra multicolore , plaisanta-t-il.

'-Je ne suis pas sûr qu'il apprécierait !

Après une petite pause, Draco relança.

'-Pourquoi m'as-tu rapporté un plant ?

'-Et bien, cette plante m'a l'air assez spéciale. Je me suis dit que ça t'intéresserait peut-être…

'-Merci, ça me touche.

Ils étaient revenus s'installer dans le canapé du salon pendant que la vaisselle se faisait toute seule. Harry était allongé, Draco dans ses bras. Ils ne disaient rien, profitant juste de la présence de l'autre.

'-J'ai quelque chose à te demander, dit Harry après un moment, soudain gêné.

'-Je t'écoute.

'-J'aimerais que tu viennes avec moi à la soirée des dix ans, dans deux semaines.

Harry regardait Draco qui n'avait pas l'air de comprendre.

'-Mais j'y vais déjà à cette soirée… Je te rappelle que, même si ça hérisse pas mal de monde, je fais partie de ceux qu'on célèbre…

'-Je voudrais qu'on y aille ensemble, en tant que… couple, lâcha finalement le brun.

Il fixait toujours le Serpentard, ne sachant pas trop à quoi s'attendre et c'est actuellement à un Draco interloqué qu'il faisait face.

'-Tu, tu es sûr , demanda celui-ci après avoir cherché un peu ses mots.

'-Sûr et certain. Ca fait un moment que j'ai envie de quelque chose du genre et je cherchais une occasion. Il n'y a rien de mieux que cette soirée…

Il n'eut pas le temps de poursuivre que le blond se jetait sur lui et l'embrassait de manière passionnée.

'-J'ai l'impression que l'idée te plait… , soupira Harry en tentant de reprendre son souffle.

'-Tu crois , questionna Draco, espiègle.

Ils ne purent continuer de parler, perdus dans leurs sensations.

Au moment où il allait s'endormir, les dernières pensées de Harry se portèrent vers cette fin de soirée.

« La journée a été bien remplie… Je suis heureux ! Il ne manque pas grand-chose… J'espère qu'il me dira bientôt ce qu'il veut pour l'adoption… »


Et voilà, on approche doucement de la fin (mais il y a encore quelques chapitres, c'est promis !). Merci de me soutenir pour cette histoire. J'espère qu'elle vous plaît toujours.

Réponses aux review :

Onarluca : J'espère que ce chapitre t'aura plu.

Loryah : Effectivement, tout n'est pas résolu mais, je te promets, ils y arriveront ! Et oui, j'ai une fâcheuse tendance à préférer les Happy End !

Sev Snape : Comme je viens de le dire, je préfère les fins heureuses… J'espère que cela te convient !

Vert Emeraude : et oui, ils sont réconciliés ! Et tu as pu voir dans ce chapitre, que ça va de mieux en mieux entre eux.

Oxaline : Merci pour tes compliments, ça fait très plaisir…

Corail Zaarea : Je vois bien ce que tu veux dire quand on se laisse embarquer dans la lecture… Ca m'est arrivé plus d'une fois, bien que moins souvent récemment puisque je n'ai pas Internet chez moi mais seulement à la fac… Pour ce qui est de l'adoption, tu imagines bien que si j'écris cette histoire c'est que je souhaite qu'un jour tous les couples sérieux puissent adopter, même si ils sont homos…

Vif d'or : Ravie que cette histoire te plaise... Et je trouve normal qu'un tel sujet apporte des questions. A mon avis, si ça en apporte pas, le couple n'est peut-être pas prêt à adopter... Enfin, c'est mon avis.