Mon p'tit blabla : Ceci est une réponse tardive au défi : "Les 31 déclarations" proposé par Alienor sur le groupe HRFRHO. J'espère qu'il vous divertira. J'avais décidé de faire un one-shot contenant l'ensemble des phrases imposées par le défi mais… ma fic se déroule sur vingt pages, j'ai trouvé cela un peu long pour un OS ainsi j'ai choisit de le couper en deux vers la dixième page. La suite et fin arrivera le week-end prochain normalement. Enfin… Merci à Bibidibabidibou pour ses conseils, ses encouragements et sa très rapide correction. Tu es mon héroïne

Une dernière chose : En italique les souvenirs, le passé et en gras les phrases imposées par le défi.

Le blabla de Bibidibabidibou : Salut ! C'est bidibou ! Puisque j'ai droit à une petite rubrique, j'en profite pour dire, que s'il y a des fautes qui restent, c'est ma faute ! Voilà ! Amusez-vous bien, vous allez voir, c'est extra pour décompresser !

Je reprend brièvement la parole : Mais non ce n'est pas ta faute… c'est la mienne ! Je t'en ai tellement laissé à corriger que personne, et surtout pas moi, ne pourrait t'en vouloir d'être passée à côté de certaines.

Résumé : Hermione Snape ! Nom désormais signe de déshonneur pour celle qui le porte ! Hermione décide de tenir une petite conférence ayant pour sujet principal une partie de sa vie refusée de tous ! Comment réunir le public ? Un petit kidnapping bien sûr !


°°°


Titre : Madame Snape présente…

- Je m'appelle Hermione Snape ! Non, non, non ne fuyez pas ! Ce n'est pas contagieux ! Hé ! Vous là au premier rang ! Oui vous ! Ne me regardez pas comme si j'étais une malade en phase terminale ! Je me prénomme Hermione Snape, j'ai épousé Severus Snape, certes… Mais nul besoin de préparer ma rubrique nécrologique. Plume à papotte à terre, Rita ! Maintenant ! Je ressors le bocal ? Non ? Bien, je vois que l'on s'est comprise. Après toutes ces années, j'espérai que mon nom ne provoquerait plus un tel tollé général. Il est grand temps que cela cesse. Ainsi j'ai pris la décision de vous conter mon histoire. Là-bas assis ! Si vous pensiez que je ne remarquerai pas votre départ rampant car vous êtes installé au dernier rang c'est raté. A.S.S.I.S j'ai dit ! Tout le monde à sa place immédiatement ! De toute façon j'ai moi-même scellé la porte. Personne ne quittera cette salle avant que j'en aie terminé. Non madame, non je ne vous prends pas otage ! Je prends simplement mes précautions… Toutefois si vous désirez tenter une sortie, libre à vous… Mon mari attend dehors. Hum pathétique. Vous êtes tous trop couards pour oser affronter le courroux de mon époux. Par conséquent, si je souhaite rétablir la vérité, je n'ai d'autres solutions que le recours à la force. Donc, comme je le disais, installez-vous confortablement, plus vite je commence plus vite je finis et plus vite vous serez libres. Plus personne n'a d'objections ?

Quelques mains et voix s'élèvent.

- Vous ai-je dis que mon mari se trouve à la sortie ? Juste derrière ce battant, là, au fond à droite. Oui, il me semble l'avoir fait à l'instant. Peut-être n'avez-vous pas entendu ? Je peux requérir sa présence si nécessaire.

Le silence se fait instantanément, les bras s'abaissent.

- Parfait… Il était une fois… Moi, Gryffondor parmi tant d'autres, ami du survivant et des Weasley. J'étais destinée à un avenir brillant grâce à mes capacités cérébrales hors du commun et… Mais passons tous ces détails sans intérêt pour le point qui nous concerne. Entrons tout de suite dans le vif du sujet. PASSEUM REVELUM !

Une sorte d'écran géant apparaît et, tel au cinéma moldu, défile les images, les sons… Du film de sa vie, d'un moment particulier de son existence qu'elle extrait de sa mémoire pour l'offrir aux yeux de tous.

- Nous sommes enfin diplômés !
- Ouais. Plus de cours, plus de Malefoy, plus de…
- Plus de chauve souris graisseuse !
- Harry !
- Bah quoi, il a raison.
- Ron ! Vous ne valez pas mieux l'un que l'autre. D'ailleurs qu'allez vous faire maintenant que s'en est fini de Poudlard et de notre enfance.
- Tout de suite le mélodrame. 'Mione franchement.
- Quoi ?
- Rien, laisse tomber, tu es désespérante. Sinon et bien nous allons faire Aurors évidemment.
- Tous les deux ? Ça y est ? Vous êtes vraiment décidés ?
- Oui. A nous la gloire et les femmes !
- Dieu du ciel Harry ce que tu peux être con !
- Bah quoi ? Qu'est ce que j'ai dis ?
- Pff… Vous êtes trop… Aaaarrrg c'est lamentable !

Les deux garçons se regardent en haussant les épaules tandis que leur amie s'éloigne. Ils ne la comprendront jamais.

- Hep 'Mione pars pas !
- Oui, tu ne nous as pas dit ce que toi, miss perfection, escompte faire ?

Elle leur répond sans se retourner ou même ralentir sa marche.

- Devenir l'apprentie du Professeur Snape ! D'ailleurs je me rends en ce moment même à son bureau solliciter une nouvelle fois son accord. Je l'aurai à l'usure !
- Hahaha c'est une blague hein ?

Elle poursuit sa route sans plus leur prêter d'attention. Tournant au bout du couloir elle emprunte les escaliers menant aux cachots et disparaît à leur vue. C'est confirmé…Ils ne la comprendront vraiment jamais, son cas est un mystère pour leurs neurones.

- Finite incantatum !

Retour au présent où Hermione vient de stopper la "projection".

- Rhem, voici comment j'en suis venue à fréquenter plus régulièrement celui dont j'allais devenir l'épouse comblée. Ne prenez pas cet air septique ! Oui je suis parfaitement comblée ! Vous souhaitez des détails sur nos ébats ? Non, c'est bien ce qu'il me semblait. Oh pitié la rouquine rangez ce sac à vomi ! Il ne faut pas exagérer tout de même. Bref, passons sur la "réunion" qui m'a permis d'avoir gain de cause et ce afin de conserver une certaine dignité. Disons simplement que cela fût compliqué et épique mais au final, preuve que rien ne me résiste, j'ai vaincu ! Je suis devenue son apprentie, la première et la dernière qu'il a acceptée.

Un murmure se fait entendre parmi le public : "La seule folle qui a voulu avoir pour maître cette erreur de la nature et…" Un hurlement de rage retentit.

- QUI ? Qui a osé insulter Severus ? Un nom ! J'exige un nom ! Saperlipopette si je l'attrape je lui fais avaler le sac à vomi de la rouquine, c'est clair ! Silence tout le monde maintenant ! Qu'est ce que je disais avant d'être interrompu par un sous ver à crasse ? Ah oui, mon apprentissage ! En réalité, il a très rapidement mal tourné. Deux mois à peine après le commencement de celui-ci les choses ont… Dérapés. Pattenrond avait pris l'extrêmement mauvaise habitude de me suivre partout y compris au laboratoire et… bref les images parlent d'elles-mêmes. PASSEUM REVELUM !

Sur ce, l'écran s'illumine à nouveau, cette fois-ci sur un professeur Snape qui parait, ma foi, bien ennuyé.

- Rhem…
- Professeur ?
Elle n'a jamais pu se résoudre à l'appeler "maître" et vu son passé et son présent dans lequel il nomme encore ainsi la créature la plus démoniaque qui soit, il ne lui en tient nulle rigueur.
- Euh…miss…
- Vous n'avez pas l'air dans votre état normal. Etes vous blessé ?
- Hein ? Euh… non… non.
- Voldemort vous a convoqué ?
- Ne prononcez pas ce nom face à moi ! Combien de fois devrais-je le répéter ?
- Navrée… Alors il s'agit donc de cela ?
- Non… Toutefois peut-être serait ce préférable à…
- Vraiment ? Merlin que vous arrive-t-il donc ?
- Ce n'est pas à moi qu'il est survenu quelque chose. Si vous cessiez de m'interrompre à chaque syllabe !
- Et si seulement vous articuliez je n'aurai nul besoin de vous questionner !

La jeune femme est bien plus à l'aise face au Snape colérique qu'à l'homme visiblement hésitant qui l'a interpellé en premier lieu. Le dit personnage inspire lentement afin de se calmer puis tente à nouveau de lui expliquer la délicate situation.

- Miss Granger j'aurai à vous parler…
- J'avais remarqué je vous remercie !
- Vous ne cesserez donc jamais d'être exaspérante ?
- Je crains que non, c'est ma marque de fabrique… Vous demeurez bien un être abject et asocial !
- Ne me poussez pas miss !
La voix doucereuse n'en est que plus dangereuse. Hermione a la sagesse de ne pas poursuivre cette petite joute verbale.
- Bien. Excusez moi. Je vous écoute.

Le silence s'étire. Snape semble à nouveau étrangement mal à l'aise. Ce qui n'intrigue que davantage la Gryffondor.

- Miss Granger, mes condoléances… c'est pour votre chat…
- Que… qu… QUOI ? Quoi mon chat ? Qu'avez-vous fait à Pattenrond ? MONSTRE !
- C'est-à-dire que…
- Où est-il ?
- A… à l'intérieur de mon laboratoire.

Dans une rare colère, elle se dirige rageuse vers le dit lieu avant de se stopper et se retourner vers l'homme en noir qui n'a toujours pas esquissé un mouvement.

- Et bien ? Qu'attendez vous pour me suivre ?

Toute gène qu'il pouvait ressentir en étant partiellement responsable du décès du pauvre animal s'envole pour laisser place à son tempérament explosif… Malheureusement il ne connaissait pas encore le caractère de la jeune femme… Assez similaire au sien. Mal lui en a pris.

- A qui croyez vous parler ?
- Un être vil ! Sans cœur ! A Severus Snape le bâtard graisseux ! L'assassin ! Le…

Elle plaque une main sur sa bouche à l'instant même où elle réalise la portée de ses paroles. L'impact des horreurs qu'elle lui adresse. Il est livide. Ses mains tremblent, dans ses yeux fiévreux se battent tout à la fois le courroux et la douleur.

- Je… Je… Excusez moi. Je n'aurai pas dû vous dire cela. Suivez moi s'il vous plait. Je souhaite voir Pattenrond… et comprendre ce que vous avez fait… je veux dire à mon chat pas à… pas durant votre… euh… passé.

Raide comme la justice il la précède dans le couloir qui mène au lieu du crime. Elle s'attendait à tout mais pas à ça. Pattenrond gît, les poils roussis, non loin d'un chaudron fondu. Les pattes en position superman, il est ridiculement figé dans la mort.

- Vous… vous êtes sûr qu'il est…
- Me prenez vous pour un incapable ? Oui j'en suis certain ! Ce chaudron en explosant l'a atteint et… bref cela a les mêmes effets que de croiser le regard d'un basilic. C'est irréversible.
- Aucun moyen de le ramener ?
- Non, je viens de vous le dire. Vous n'écoutez jamais lorsque l'on vous parle ?
- …
- Je suis navré ajoute-t-il précipitamment en voyant les yeux de la jeune femme se remplir de larmes tandis qu'elle approche de son chat pétrifié dans une position d'autant plus tragique qu'elle est risible au possible.
- Il faut le ramener ! Il ne peut pas m'avoir abandonner. Comment avez-vous pu…
- Ce n'est qu'un animal miss, et puis ce n'est pas ma faute. J'ai toujours dis que cette bestiole poilue n'avait pas sa place ici… et…
- Alors vous l'avez tué !
- Quoi ? Mais non ! La potion est devenue instable et… C'était un stupide accident.
- Alors pourquoi vous vous n'avez rien ? demande-t-elle suspicieuse.
- Réflexe miss… Réflexe rapide et efficace. J'ai eu le temps de me protéger.
- Et pas lui !
- Croyez bien que ce n'était pas dans mes intentions.

Après dix minutes pendant lesquels tout en l'observant pleurer, il s'exhortait au calme, sa patience est à bout. Il quitte la pièce, furieux de se sentir coupable. Lorsqu'il revient trois bonnes heures se sont écoulées. Elle n'a toujours pas bougé ce qui l'exaspère au possible.

- Allons vous n'allez pas brailler toute la journée !

Un visage ravagé, à peine dissimulé par une masse de cheveux broussailleux, se tourne pour lui faire face. Les yeux rouges d'avoir trop pleurer lancent des éclairs.

- Il était… c'était… snif… c'est votre faute ! Et je ne m'excuserai pas d'avoir un cœur contrairement à votre sombre personne. Vous êtes incapable de compassion et…

Sans un mot il quitte le laboratoire. Lorsqu'il revient il tient en main un petit objet.

- Qu'est ce que vous me voulez ? Vous moquez ?
- La tentation est grande mais… J'ai pensé à un moyen de sauver votre pitoyable sac à puce.
- Vraiment ? s'exclame-t-elle les yeux gonflés d'espoir.
- Ceci fonctionne un peu comme un des retourneurs de temps que vous avez employés dans le passé… sauf que cet instrument est plus sensible et délicat à manipuler. Enfin pour un saut de moins d'une journée cela ne devrait pas être trop dangereux.
- Alors qu'attendons nous ?
- Nous ?
- Bien oui, je ne vais pas y aller seule ! Après tout c'est votre responsabilité l…
- STOP ! Plus de jérémiades ! Dépêchez vous ! Je ne vais pas passer mon temps à vous attendre. J'ai mieux à faire !

Il lui tend dédaigneusement une main qu'elle saisit avec un brin de répulsion. Un tourbillon les aspire… Et les mène juste là où ils le souhaitaient. Pattenrond est encore en vie, il est sauvé in extremis.

- Oh mon Pattenrond ! Tu vas bien ? Mon beau chat… Viens- là… fais voir la papatte… et…
- Aaaarrrg ! Vous deviendrez gâteuse après notre retour ! Votre main miss.
- Oh, on ne peut pas attendre que le temps reprenne sa place ? Comme avec le retourneur.
- Pour une durée limitée comme celle-ci… oui. Toutefois je vous l'ai déjà dis, je n'ai pas que ça à faire. En route, nous avons assez lambiné.
- Bien, bien.

Malheureusement au moment du saut Pattenrond se jette toutes griffes dehors au visage du Professeur qui, par conséquent, commet une erreur de manipulation… les voici en plein milieu d'un tournoi moyenâgeux. Comble de malchance l'artefact s'est brisé.

- Où ? Où sommes-nous ?
- Aie. Minute… Je n'en ai pas la moindre idée. Otez cet animal de ma vue. Il s'en est manqué de peu que je sois borgne !
- Est-ce moi ou l'ambiance est tendue ?
- Entre vous et moi ou d'une manière plus générale ?
- Pour le premier cas ce n'est pas nouveau, je faisais référence au côté général de la situation.
- Je dirai qu'effectivement ces individus ne nous apprécie pas plus que moi je ne vous apprécie…Je dirai même que c'est très probablement pire… Ce qui n'est pas chose aisée.

Comme pour lui répondre un cri de rage retenti. "Sus aux démons ! Sus aux sorciers ! Au bûcher !"

- Voici qui semble confirmer ma pensée.
- Merlin épargnez moi vos commentaires !
- Vous êtes celle qui les a sollicités en premier lieu.

La foule en colère fond sur eux, armée de fourches, gourdins et autres ustensiles paysans pour le bas peuple et d'épées, lances et masses d'armes pour la noblesse et les chevaliers.

- Je suggèrerai de réfléchir au pourquoi du comment une fois en sécurité.
- Ceci risque d'être délicat. Poudlard nous avons un problème !
- Comment ?
- JE LE SAVAIS !
- Pardon ?
- Votre animal a tout d'une engeance maléfique !
- Hein ? Je ne vous permets pas ! Patten…
- Nous pourrions leur laisser pour le bûcher.
- QUOI ? Comment osez vous faire une telle… AAAAAAAAH !

Une masse d'arme passant à quelques dizaines de centimètres de leurs personnes les ramène au problème présent.

- Peut-être devrions nous courir avant d'être décapité par les furieux.
- Vous proposez la fuite ?
- Oui, quoi d'autres ? Un feu de joie ?
- Les sarcasmes ne vous siéent pas miss. Cet art est le mien.
- Nous allons mourir et vous vous inquiétez d'avoir le dernier mot ? Vous voulez une vérité ?
- Non mais puisque vous ne changerez pas d'avis allez y.
- Professeur vous avez un gros nez !
- Plait-il ?
- Vous m'avez parfaitement comprise. De plus vos cheveux sont trop gras et… AAAAAAAAH !
- Vous venez de me perforez le tympans avec des âneries.
- AAAAAAAH ! Restez planté là à palabrer à votre guise en attendant AAAAAH d'être transpercé par une quelconque AAAAAAH arme AAAAAAH moi je fais la seule AAAAAAAH chose censée AAAAAH courir.
- Je ne crois pas non.
- Qu'est… ? Mais lâchez moi ! Vous êtes fou !
- Non… sorcier.
- Que…
- Cessez de vous comporter en moldu. Vous êtes une sorcière diplômée de Poudlard que diable ! Sortez votre baguette et défendez vous ! Employer comme moi un sortilège de bouclier peut également s'avérer utile si vous désirez une suggestion.
- Ah… Euh… exact… navrée… j'ai paniqué.

Avec un sourire contrit elle s'exécute et quelques charmes plus tard la population enragée se retrouve au choix : paralysée ou en fuite.

- Une bonne chose de faite. Si nous rentrions ?
- Figurez vous que j'y avais déjà songé.
- Cela aurait en effet été plus intelligent. Pourquoi sommes nous encore là ? Vous auriez pu nous rapatrier à la seconde où nous avons atterrit ici.
- Vous venez de m'insulter ?
- Oh non ça ne va pas recommencer ! On rentre !
- …
- Professeur Snape ?
- …
- Monsieur ?
- Je… comme je le disais précédemment… avant votre crise d'hystérie… je pense que nous avons un léger problème.
- Premièrement je ne suis pas plus hystérique que vous ! Deuxièmement… comment ça vous pensez que nous avons un problème ? Et quel genre de problème ?
- Votre chat est une véritable calamité !
- Cessez de faire une fixation sur Pattenrond ! Je vous offre la psychanalyse si nécessaire ! Bref, que se passe-t-il ?
- Je crains avoir brisé l'artefact lorsque cette teigne poilue m'a sauvagement agressée et labourée le visage.
- Excusez moi ? Qu'entendez vous par "brisé l'artefact" ?
- Ce n'est pourtant pas compliqué à comprendre !
- Nous… nous ne pouvons pas rentrer ?
- Dix points pour Gryffondors ! Oh non j'oubliai, Poudlard n'existe pas encore !
- Je… Je… Aaaaarrrg ! Tout ça c'est votre faute, vous vous rendez compte Professeur nous sommes coincés dans le temps !

- Finite incantatum !

La projection s'arrête une nouvelle fois.

- Je vous épargne les détails de notre aventure en plein moyen-âge. Disons seulement que ce fut les huit plus longues semaines de toute ma vie ! Merlin en soit remercié, Severus est un homme plein de ressources. Il a pu nous ramener ici par le biais d'un sort tellement ancien que l'on peut le considérer comme oublié des sorciers, combiné à une potion de son invention. Toujours est-il que cette expérience d'un autre temps nous a grandement rapproché. Nous sommes devenus amis dans l'adversité et par conséquent, quelques mois après notre retour, durant ma deuxième année d'apprentissage il s'est produit l'inimaginable… PASSEUM REVELUM !

Les images reprennent leur danse. Les deux protagonistes sont en plein travail. Hermione s'applique à la réalisation d'un breuvage. Severus Snape semble avoir perdu sa concentration. Il la contemple, elle, de ses yeux obsidiennes avec une telle attention que l'explosion d'un chaudron ne le sortirait probablement pas de sa transe. Il se rapproche sans un bruit pour se stopper un pas derrière elle.

- Her… Hermione.
- AH ! Severus tu m'as fait peur ! Je ne t'ai pas entendu approcher.
- Oui… rhem… désolé.
- Tu désirais me dire quelque chose ?
- Si je désire… sa voix se fait murmure rauque, ses prunelles s'obscurcissent, puits sans fonds habités par l'envie.
- Severus ? Tu es malade ? Tes mains tremblent.
Elle s'approche de manière à apposer une paume sur le front qu'elle suppose fiévreux. Il s'écarte d'un bond vif.
- Mais… que t'arrive-t-il ?
- Je… Je… Granger vous êtes virée !
- Quoi ?
- Vous… Vous êtes renvoyée.
- Tu déraisonnes ! Qu'est ce que tu racontes ? Depuis quand me vouvoies-tu à nouveau… et m'appelles Granger ?
- Euh…
- Et comment ça tu me renvoies ? Tu ne peux pas ! Je tiens à cet apprentissage ! Et… et… pourquoi ?
- Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas. (1)
- Pardon ?
- Granger ! Embrassez moi !
- Qu'est…

Sans lui laisser l'opportunité de prononcer un mot supplémentaire il la renverse entre ses bras et s'empare avidement de ses lèvres tentatrices. Bien que surprise dans un premier temps elle finit par se perdre dans l'étreinte et répondre à son fougueux baiser.

- Finite incantatum !

La salle s'illumine tandis qu'Hermione Snape reprend, à l'attention de son public.

- Voici donc la manière dont s'est achevé mon apprentissage et a débuté ma relation amoureuse avec Severus Snape. Je ne pouvais décemment entretenir un rapport de ce type avec mon "Maître" d'enseignement. Malheureusement il est rapidement survenu un nouveau problème. J'ignorais comment annoncer l'évènement à mes amis. Severus était d'avis, soit de se taire et laisser les choses suivre leur cour naturel soit, le leur apprendre lui-même. Quelque chose m'a toujours soufflé qu'il souhaitait faire cela brutalement… espérant sans doute provoquer une attaque chez Harry. Bien évidemment mon choix s'est porté sur la première option. La mort de l'un de mes meilleurs amis n'était pas plus envisageable hier qu'elle ne l'est aujourd'hui. Néanmoins, ce qui devait survenir arriva, nous fûmes découvert. Le choc fût violent pour… enfin le mieux c'est encore que vous regardiez et… bref jugez par vous-même. PASSEUM REVELUM !

Le "film" se relance. Le sombre professeur leur apparaît de dos. Il dissimule quasi entièrement la Gryffondor mais l'on discerne encore que, même s'ils semblent étroitement collés l'un à l'autre, elle ne fait pas face à lui mais au bureau. L'on distingue ses mains en appuis sur le meuble et il est possible de la deviner légèrement penchée en avant.

- AIE ! Tu me laboures la peau !
- Alors cesse de gigoter dans tous les sens !
- Tu t'imagines que c'est facile avec toi qui… qui… Merlin l'on croirait que tu n'as jamais fait ça de ta vie !
- Nul besoin d'être insolente !
- Insolente ? Tu me trouves… AIE ! Par l'enfer ne pousse pas comme une brute ! Le bureau me rentre dans les côtes ! Tu m'as complètement aplatit dessus, je vais être couverte de bleus ! Ce n'est pas en forçant que…
- Oh mets y un peu du tien ! Ecarte davantage les…HEY ! Ne tire pas comme un Troll là-dessus ! Ce n'est pas extensible à l'infini… et ça pourrait encore servir.
- Alors là ne compte pas sur moi !
- T'es vraiment qu'une gamine.
- Ah j'en peux plus. Tire, pousse, ou fait ce que tu veux mais FAIS QUELQUE CHOSE !
- Que crois-tu que j'essaie de faire depuis tout à l'heure ? Du tricot ? De la divination ? Si seulement tu étais moins gourde et…RAAAAH ! Ça y est ! J'y suis !
- Ouf. Il était temps ! Franchement Severus tu fais très mal la chose.
- Quoi ? Qu'est ce que tu entends par je fais très mal la chose ?
- Simplement que pour n'importe quel homme normalement constitué il n'est pas bien difficile de...
- De quoi ?
- Et bien de décoincer la fermeture éclair d'une robe !
- Ces individus auxquels tu fais référence n'ont jamais eu à accomplir cette besogne avec TES cheveux bloqués dans le mécanisme ! Mécanisme moldu qui plus est. Si tu m'avais laissé utilisé la magie on s'en…
- La magie ? Sur cette robe ? Cette petite merveille ? Hors de question ! Le processus de fabrication est extrêmement particulier et complexe. Le recours à la sorcellerie aurait pu déstabiliser les charmes qui l'enchantent… raison pour laquelle le système de fermeture est moldu. Elle n'aurait plus ressemblé à rien !
- Je croyais qu'il ne fallait pas compter sur toi pour la…

BAM !

La porte s'ouvre avec fracas sur un Ronald Weasley baguette à la main et visiblement prêt à en découdre.

- Dieu du ciel Hermione c'est toi !
- Ooooops, tiens salut Ron !
- Tu vas bien ? Ce bâtard ne t'a pas blessé ? J'ai entendu une femme hurler… rectification je t'ai entendu hurler. Je ne parvenais pas à desceller cette fichue porte, j'ai dû m'absenter quelques secondes chercher ma baguette et… Mais qu'est ce que tu fais dans cette tenue ?
- Severus m'aidait avec la fermeture.
- Quoi ?
- Oui tu comprends ce sont mes cheveux et…
- Mais tu poussais des hurlements ! Tu lui disais d'arrêter de pousser et lui te criait d'écarter les cuisses et toi tu lui as répondu qu'il t'écrasait contre le bureau et…
- Je ne lui ai jamais demander d'écarter ses cuisses ou une quelconque partie de son anatomie, cancrelat dégénéré !
- AAAAH SI !
- Non Ron. Il voulait que je tire sur les pans de ma robe pour les écarter et…
- Ta robe ? Il voulait que tu te dénudes ?
- NON ! Merlin cela va être compliqué. Il m'aidait ! Je t'ai expliqué que mes cheveux étaient coincés dans la fermeture.
- Ah… ah ok. Mais pourquoi demandait à… lui ! Yeurk !
- C'est que…
- Pour cette simple raison Weasley.
- Non Sev… humhumhum.

Il ne lui laisse pas le temps d'achever sa protestation et l'embrasse tout en la couchant dans ses bras. Un vrai baiser de cinéma moldu ou sorcier ! Pour que cela soit complet il ne manquait que le champ de fleurs, les balais à terre, le terrain en arrière plan et la musique du célèbre "Autant en emporte le Quidditch" ayant pour acteur principal Gilderoy Lockhart qui s'était trouvé là une seconde carrière après avoir quitté Sainte Mangouste. Le pauvre Ronald Billius Weasley en reste pantois. Il lance un "Riddiculus" afin de faire disparaître ce qu'il suppose, et supplie d'être, un Epouvantard. Sa plus grande peur, son pire cauchemar après les araignées est là… juste sous ses yeux. Une vague du poignet du dénommé Snape ayant pour conséquence le jaillissement de sa baguette hors de sa main, achève de lui démontrer que ceci est bien l'infâme vérité. Le choc est tel que, lorsque les deux amants se séparent à bout de souffle, il gît par terre dans une béate inconscience.

- Trop brutal pour lui sans doute.
- Severus ! Ne te moque pas. Il s'agit de mon ami. Allez, viens, il faut l'aider. Nous n'allons pas le laisser là et…
- J'ai une meilleure idée.
- Severus ? Enfin qu'est ce que tu fabriques ? Dois-je te rappeler que tu as eu toutes les peines du monde à remonter cette fermeture ? Laisse là tranquille où elle va se rouvrir !
- C'est bien là mon intention.
- Qu… Quoi ?
- Je m'attelle à te débarrasser de ce bout de tissu.
- Voyons, tu n'y penses pas ! Nous ne pouvons pas… pas ici.
- Et pourquoi pas ? Le bureau peut être très confortable.
- Ça j'en doute ! Et puis Ron est dans la pièce, il pourrait se réveiller à tout moment et…
- C'est cela qui rend la chose si attrayante… amusante… et excitante.
- Sev…

- FINITE INCANTATUM ! Rhem… Lumos ! J'estime qu'il est grand temps de stopper la projection de cette séquence. Vous avez amplement vu le principal. MONSIEUR ! Là ! Au troisième rang ! Otez IMMEDIATEMENT la main de votre entrejambe ! Ma vie n'est pas un vulgaire divertissement pornographique pour sorcier en manque… De… D'émotions. Voulez vous que j'informe mon mari de votre geste fort déplacé ? Bien, c'est ce que je pensais. Maintenant tenez vous immobile. Mains en évidence sur les accoudoirs de votre siège ! Voilà. Bref, par la suite la nouvelle de ma relation avec Severus s'est propagée par l'intermédiaire du bouche à oreille et d'une certaine plume à papotte qui, je le répète, à tout intérêt à se tenir tranquille ! Aujourd'hui j'en suis réduite à ça ! Vous exposer mon existence pour ne plus être regardée comme une bête curieuse et maléfique. Enfin, en premier lieu j'ai surtout tenu à expliquer moi-même (regard noir à une journaliste mouche à ses heures) la situation à mes plus proches amis afin qu'ils l'acceptent aussi rapidement que possible… et c'est là que j'ai appris… l'impensable. Un vrai vaudeville cette soirée, pauvre Ron nous ne l'avons pas épargné. PASSEUM REVELUM !

- Harry, Ron, Ginny, Neville, Luna… je vous ai réunis pour… afin de…
- Te justifier ! Garce !
- Hein ? Ginny ? Comment m'as-tu appelé ?
- Garce. GARCE ! G.A.R.C.E ! GAAAARCE !
- Mais… mais… Je sais que vous ne portez pas Severus dans votre cœur cependant vous le jugez sans le connaître. Si seulement vous le voyiez comme moi je le vois… Ginny voyons. Je pensais que toi tu comprendrais. Depuis la fin de la guerre tu… je t'ai à maintes reprises entendu le défendre. Je… j'étais persuadée que tu l'aimais bien.
- Garce, chienne, traîtresse, gorgone, sal…
- Stop ! Arrête de m'insulter ! Expliques toi. Je ne…
- Ah l'amour l'amour. J'aime tellement le printemps.
- Luna ?
- C'est si beau l'amour, aussi fragile et délicat qu'un pétale de fleur… Mais violent et éphémère aussi, parfois. Prend garde à la flèche empoisonnée !
- Luna. Excuse moi mais je parlais avec Ginny et toi… tu sembles divaguer comme à l'accoutumée. Sois claire pour une fois.
- C'est pourtant aussi évident que l'existence du ronflac cornu !
- Non ça ne l'est pas… ni dans un cas ni dans l'autre d'ailleurs.
- Elle a mordu la pomme.
- Hein ? Pitié plus de charade !
- Jalousie !
- Qu… Je… Non ! M… Impossible… Merlin… Je…
- Et pourtant elle l'ai…
- La ferme Luna ! Je ne suis pas amoureuse de lui ! Et… oh Merlin.
- Quoi ? Ginny aime MON Snape !

Un brouhaha général s'élève tandis que la souriante Serdaigle dandine de la tête et Neville se tasse de peur d'essuyer la tempête qui, il en est certain, ne va pas tarder à éclater.

- Tu ne peux pas Ginny !
- Dis moi que ce n'est pas vrai ! Pas toi ! Soeurette ! Tu penses à Harry ? Et à moi ? Et… et à la famille !
- Vous êtes devenues folles toutes les deux ! Il a utilisé un philtre. C'est… C'est répugnant !
- Oh toi Harry tu es bien le dernier à pouvoir te permettre un commentaire de ce style ! Quand on sait pour qui tu m'as quitté.
- TAIS TOI !
- Il t'a quitté ? Vous vous êtes séparés ?
- Tu as osé larguer ma sœur !
- Hey c'est elle qui fantasme sur Snape ! Elle est cinglée ta frangine ! C'est une vraie malade et…
- Et toi tu couches avec Malefoy !
- …
- …
- …

Un silence de mort accueille les révélations de la rouquine.

- Tu… tu…il… toi et…
- Hermione c'est juste que… Oh toi tu es bien avec Snape !
- Oui mais tu es… Et il est… Merlin !
- Gryffondor et Serpentard c'est explosif. Enfin toi tu sais ce que c'est donc…
- Vous… Vous deux vous…
- Ron ?
- Ron ça va ?
- Vous… Dites moi que c'est faux ! Par pitié dites moi que c'est un mensonge, une blague stupide !
- Je… Je suis désolée Ron.
- Moi aussi vieux frère.
- Toi ne m'appelles plus jamais comme ça !
- Ron voyons…
- Harry Malefoy, ouais ça sonne aussi bien qu'Hermione Snapec'est à vomir. Ils sont l'ennemi !
- Non Ron, tu le sais bien.
- Si tu réfléchis deux minutes…
- Il n'y a rien à réfléchir ! Vous me dégoûtez ! Toi aussi Gin… si maman savait…
- Ron je t'en pris. Ne sois pas en colère contre moi, Severus est un grand homme…
- Severus ?
- Désolée 'Mione. Snape… Snape est un grand sorcier et… Malefoy a certainement un bon fond pour que Harry se soit…
- Rien à fouttre je me barre !
- RON ! ATTEND !

BAM ! La porte claque tandis que le rouquin, se sentant trahit, quitte précipitamment la salle.

- Je suis navrée Harry. Je me suis sentie acculée et toi tu me reprochais d'être amoureuse de Sev… Snape. Alors j'ai juste… j'étais en colère, je n'ai pas pensé aux conséquences.
- J'en suis persuadé Gin' C'est notre faute à tous… à commencer par Luna. Pourquoi as-tu dis ça à 'Mione ?
- Parce que c'est la vérité bien sûr ! Bref je suis très heureuse pour vous tous.
- Nous venons de nous entredéchirer et toi tu es "très heureuse pour nous tous" ?
- Oui. Toutes mes félicitations Hermione, Harry… et Ginny je suis certaine que Cupidon frappera juste la prochaine fois. Et sinon tu sais ce que l'on dit du pouvoir des écailles de salamandre doré…
- Non… et les salamandres dorés n'existent pas. Il s'agit d'un mythe et… laisse tomber Luna.
- Hum vous ne saisirez jamais si vous n'apprenez pas à regarder ! Allez viens Neville. Toi au moins tu me comprends. Ton esprit est ouvert.
- Hein ? Moi ? Mais non ! Je… je suis un idiot ! Je ne vois rien, je n'entends rien, je ne sais rien, je ne comprends jamais rien… bref je suis très bien ici.
- Ne sois pas si timide ! Je vais te présenter le dragon d'eau qui vit au fond du Lac. (2)
- Aucun dragon ne vit dans ce lac Luna. Juste la pieuvre.
- Tu perds quelque chose Hermione. Allez Neville en route ! Avec un peu de chance nous croiserons en chemin des lutins des bois avec qui danser.
- Quelle chance en effet... Gémit Neville.

Lançant des regards désespérés aux trois Gryffondors restant tandis que la fantasque Serdaigle l'entraîne vers la sortie il marmonne un : "Maman… la pieuvre c'est déjà trop. Je vais mourir ! J'ai survécu à la guerre et je vais périr dans le Lac… j'aime pas l'eau… j'ai peur de l'eau… j'ai peur de ce Lac… je suis sûr qu'il me manque quelque chose d'important… la branchifleur…je n'en ai pas… je vais me noyer… et je ne l'ai pas arrosée…et… Merlin mon jardin botanique va se dessécher si je ne survie pas… je ne survivrai pas… c'est une…" Le reste se perd dans les méandres du couloir alors que ne subsiste dans la pièce qu'Harry, Hermione et Ginny. Hésitant, celui qui a occis celui dont on ne devait pas prononcer le nom, se charge de la pénible tâche de relancer la conversation.

- Alors comme ça vous êtes toutes les deux tombés sous le… charme… yeurk… de Snape ?
- …
- …
- Mon entrée en matière était si mauvaise ?
- Pour remettre sur le tapis le sujet initial du conflit ou pour le "yeurk" ?
- Ok, je n'ai pas assuré.
- …
- …
- Pitié ! Expliquez moi ! Vous êtes certaines qu'il ne vous a pas…Je ne sais pas moi… Fais boire une potion ?
- Tu te souviens de son premier cours ? Son discours ?
- Hein ? Quel rapport ?
- Répond.
- O… Oui, à peu près.
- Et bien, je ne sais pas pour Ginny, néanmoins c'est exactement ce qu'il m'a fait.
- Je ne te suis pas là.
- Oh moi je vois… et oui c'est pareil… ah sa voix de velours… si sexy et érotique…
- Beurk ! Pas les détails ! Et franchement sa voix n'a rien de…
- Ensorceler l'esprit, emprisonner les sens !
- Hein ?
- C'est ce qui nous est arrivé. Il est… kyaaa je ne peux pas t'expliquer.
- Vous êtes vraiment sous le… sous le charme de… lui ?
- OUI !
- Oui.
- Merlin j'ai besoin d'un verre. Evitez de vous entretuer en mon absence.

Les deux jeunes femmes se lancent un instant des éclairs puis…

- Finite incatatum ! Hum… Après cela j'ai naïvement pensé que le plus dur était fait. Erreur. Bien sûr nous avons beaucoup discuté avec Ginny et finalement nous nous sommes réconciliées sans mal dès lors qu'elle a eu des vues sur un ancien de nos camarades. Severus a assisté, bien involontairement, à certaines de nos conversations d'ailleurs… ce qui me ramène au sujet que je souhaite à présent traiter : ma cohabitation avec l'homme. PASSEUM REVELUM !


°°°


Mon p'tit blabla de fin : En l'occurrence quelques précisions.

1 Normalement il me semble que le verbe de l'expression est "ignorer" mais par respect pour le défi je garde celui proposé par Alienor.

2 Clin d'œil à Bibidibabidibou Si vous souhaitez le comprendre : direction sa fic "Un dragon, deux dragons... ?" !

J'espère que cette première partie vous aura arraché ne serait-ce qu'un sourire Tous les avis, bons ou mauvais, seront grandement apprécié donc euh… review ? Je mettrai le sujet du défi à la fin du prochain chapitre. Bye tout le monde.