C'était enfin le bal de Noël. Tout le monde l'attendait avec une grande impatience, sauf peu être ceux qui n'avaient pas eu la chance de trouver un cavalier ou une cavalière a temps.
Harry avait décidé depuis bien longtemps avec qui il souhaiterait aller au bal. Ça faisait un moment qu'il ne voyait plus Hermione de la même façon, en fait ça datait de quelques semaines après la mort de Sirius, son parrain. Ce tragique accident l'avait complètement changé. Il ne souriait plus, il commençait à sombrer dans l'inconscience, tout se qui sa passait autour de lui n'avait plus aucune importance, il oubliait même de fois de se nourrir et si il était resté encore longtemps seul dans sa chambre au 4 Privet Drive, il aurait pu faire de grosse bêtises. Mais Hermione avait été là.
Début du Flash Back
Elle avait insisté auprès du professeur Dumbeldore – et même l'avait-elle presque menacé lui avait-on dit – pour qu'il ne reste pas plus d'une semaine chez les Dursley, même si le seul autre endroit où il pouvait aller en sécurité serai la maison de son parrain, et que ça serai très dur pour lui d'y retourner. Et se fut dur, très dur, car il passait ses journée cloîtré dans sa chambre à ne rien faire, mais quelques jour après son arrivé Hermione et la Famille Weasley vinrent lui tenir compagnie. Mais à vrai dire cela ne changeait rien au comportement de Harry. Bien sûr l'Ordre avait toujours son QG dans la maison de Sirius, mais cela ne dérangeait personne.
Après un mois le moral d'Harry ne s'arrangeait toujours pas : il ne parlait presque jamais, ne mangeait quasiment plus rien, il ne bougeait plus et s'enfermait constamment dans sa chambre, même la coupe du monde de quidditch ne l'intéressait plus. Personne ne savait quoi faire.
Un soir, alors que tout le monde dînait tranquillement et silencieusement, Harry, comme à son habitude n'avait presque pas touché à son assiette, se leva et se dirigea vers sa chambre. Personne n'avait vraiment essayer de lui parler de peur de le faire entrer dans une colère noire comme il le faisait en cinquième année, mais ce soir, qui était la veille du seizième anniversaire de Harry, Hermione en avait plus qu'assez de voir son meilleur ami dans cette état, elle tenait trop à lui pour le voir démolir sa vie comme ça.
Elle se leva quelques minutes après Harry devant le regard étonné de tous et se dirigea vers la chambre d'Harry. Devant le seuil de sa porte elle prit son courage à deux mains, toqua et entra sens attendre de réponse.
Elle trouva son ami assis dans un coin de sa chambre, les jambes repliées, son menton collé sur ses genoux et le regard dans le vide. Il n'avait même pas fait attention à elle.
Hermione s'assis en face de son ami et le regarda un moment puis se décida à parler :
-Harry, je ne supporte plus de te voir comme sa, déclara-t-elle sur le ton le plus ferme que son courage lui donnait.
Harry ne réagissait pas, alors elle continua.
Par pitié, Harry regarde moi, supplia-t-elle, mais il ne bougeait toujours pas. Au risque de te mettre dans une colère noire, je vais quand même te dire se que j'ai sur le cœur, il s'en suivit un petit silence, puis elle continua, depuis qu'on est là, tu ne dis rien, tu ne fais rien. Harry, Sirius est mort et il ne reviendra pas ! lança-t-elle dans un dernier espoir de le faire réagir, mais en vainc. Harry, tu peu me crier, me hurler dessus ou même pleuré, ça je pourrai le supporté, dit-elle alors que ses yeux commençaient à s'embuer mais, ça Harry, ce regard vide, je n'en peu plus.
Là, elle ne pu se retenir, elle pleura, elle ne pouvait plus rien faire, elle baissa alors sa tête en ramenant ses mains à son visage. Harry commençait a reprendre contact avec le monde, il avait entendu tout se que Hermione lui avait dit. Au même moment il relava sa tête et regarda son ami, le visage dans ses mains, pleurant à chaudes larmes. Il commençait à se rendre compte du mal qu'il lui faisait, qu'il leur faisait à tous. Alors ses yeux s'embuèrent aussi et il commençait a pleurer doucement, en pensant a tout se que faisait Hermione et la famille Weasley pour qu'il se sente mieux et lui il les faisait encore plus souffrir en ne répondant pas à leur gentillesse.
Hermione entendit soudain un sanglot autre que le sien et releva rapidement la tête, les yeux rouges, et vit Harry qui la fixait d'un regard plein de tristesse lui aussi les yeux rouge, sur le coup elle ne sut comment réagir, il pleurait, s'était en même temps une bonne et un mauvaise nouvelle car il commençait enfin à faire son deuil mais elle avait horreur de le voir pleuré.
-Pardon, pardon Hermione, bredouilla-il entre ses larmes.
Il avait parlé, depuis le temps que tout le monde attendait ça ! Elle fut prise entre l'envie de courir le dire à tout le monde en bas ou de resté là pour réconforter son ami. La décision fut vite prise, elle n'allait certainement pas le laisser là a pleuré tout seul. Elle s'assis alors a coté d'Harry qui posa son tête sur l'épaule d'Hermione et pleura pour tout se qu'il s'était passé l'an dernier.
Ils restèrent un long moment comme ça, Harry pleurait et Hermione lui caressait tendrement les cheveux en lui murmurant des mots réconfortant à l'oreille, puis il s'endormirent tous les deux confortablement collé l'un contre l'autre.
Au matin, quand les premiers rayons du soleil pénétrèrent dans sa chambre, Harry se réveilla, sentant des cheveux lui chatouiller le nez. Il se rendit compte que pendant la nuit ils avaient changé de position, car à présent c'était Hermione qui étai blottit dans ses bras. Il pouvait sentir sa poitrine se soulever quand elle respirait, ce lent mouvement et la chaleur que dégageait son corps l'apaisait à tel point qu'il aurait pu rester des jours dans cette positon.
Inconsciemment il amena sa main à la chevelure d'Hermione et commença à caresser doucement ses cheveux, mais il s'en voulu très vite, car il la sentit bouger dans ses bras et commencé à se réveiller.
Elle releva doucement sa tête vers Harry, les yeux plissés à cause de la lumière du soleil qui l'aveuglait. Elle lui sourit, mais commençait aussi à rougir en voyant la position qu'elle avait adoptée au cours de la nuit, elle était presque entièrement couché sur Harry et avait passé ses mains autour de sa taille. Elle recula alors pour mieux contempler ses beaux yeux émeraude, puis elle approcha dangereusement son visage de celui d'Harry, ce dernier fut surpris et ne savait pas quoi faire, elle déposa un léger baiser sur sa joue, rapide mais tendre à la foi.
-Joyeux anniversaire Harry, lui souhaita-t-elle doucement avant de se lever et de sortir de la pièce laissant son ami les yeux grands ouverts à se caresser la joue à l'endroit où Hermione l'avait embrassé.
Fin du Flash Back
Depuis ce jour-là, il la voyait d'un autre œil, peu être un œil amoureux, non…… certainement d'un œil amoureux. Il avait déjà essayé de l'inviter plusieurs fois au bal, mais à chaque foi on aurait dit que le destin ne voulait pas les réunir le soir du bal.
Un jour, il avait essayé de lui parler dans la salle commune mais tout d'un coup Pattenrond, pour on ne sait quelle raison, lui avait bondi dessus toute griffes sorties et lui avait entaillé la cuisse.
Un autre jour il avait essayé de lui demander dans les couloirs avant un cours mais quand il s'apprêtait à lui demander, soudain la cloche avait retentit et le couloir fut envahit par une centaine d'élèves et il avait perdu Hermione dans la foule.
Cette fois-ci il n'y aurait n'y Pattenroond ni la sonnerie. Cette fois c'était devant la porte de la Grande Salle qu'il allait lui demander. En descendant les escaliers il la vit adossé au mur, mais avec elle il y avait pire que les deux autres contretemps, elle était avec un garçon - de Serdaigle – qui était en train de demander à Hermione se que lui-même voulait lui demander, et il entendit juste la fin de la conversation :
-Super, alors je t'attend ici même à vingt heure, lança le jeune homme à l'adresse d'Hermione.
-Très bien, d'accord, répondit cette dernière avec un ton un peu lasse.
C'est trop tard maintenant, tout est perdu, pensa Harry ? J'ai perdu ma chance de lui dire se que je ressens pour elle
Il partit alors les mains dans les poches et le morale dans les chaussettes.
