Titre: La Chasse (pas difficile à comprendre pourquoi!)
Auteur: Mangue-Rouge (pour plus d'info, voir ma bio) (ça rime en plus!)
Résumé: en gros Harry décide de partir à la chasse au Snape avec Charlie et ce dernier décide de lui apprendre deux trois trucs au passage.
Disclaimer: si j'étais JK Rowling, je n'irais pas manifester contre les CPE (ou alors ce serait par pure sympathie)!
Avertissement: j'ai jamais bien compris où s'arrêtait le M et où commençait le NC17. . . La faute à tous ces gens qui le savent et qui s'en moquent! Donc je vais faire pareil, je préviendrai juste si je pense qu'il peut y avoir une scène choquante. . . C'est quoi une scène choquante?
(pour ceux qui auraient déjà lu ma fic et qui ne comprennent pas pourquoi je la reposte, c'est la version -normalement- sans fautes!)
La Chasse 2
Une semaine plus tard, ils trouvèrent enfin quelle était la bonne potion, presque par hasard. Harry était plongé dans un énorme grimoire qu'il était allé cercher au Centre, quand il eut soudain une illumination.
"Et s'il s'agissait simplement d'une potion "ratée"? Pour le poison je veux dire: la même potion que celle permettant de résister au sort, mais altérée pour qu'elle présente les mêmes caractérisques tout en étant un danger?"
Il y avait de l'excitation dans sa voix, et cela plaisait à Charlie. Il voyait là le jeune homme qu'il avait connu quand il était encore insouciant, quand il partait à l'aventure avec son frère.
"J'aime à voir ton enthousiasme, Harry, mais si tu avais écouté en classe tu saurais que c'est extraordinairement compliqué à faire. Le nombre de sorciers capables de faire cela se compte sur les doigts d'une main."
"Merci Charlie! Mais c'est justement un Maître de Potions que nous cherchons."
Charlie soupira, et reposa le tube à essai sur la paillasse. Il était certes un peu plus doué que Harry en potion, mais il devait l'avouer: jamais il ne pourrait rivaliser avec le talent de son ancien professeur.
"Nous n'avons même pas trois mois pour trouver Snape, Harry. Et tout ce que nous savons, c'est qu'il a sacrément bien piégé sa maison."
Mais il savait pourtant qu'ils n'avaient aucun autre moyen pour trouver des informations sur l'ancien professeur. Il se remit au travail, reprenant l'annalyse des potions. Au début ils avaient cru qu'il suffirait de reproduire la potion (à partir du moment où ils avaient pu l'identifier) mais Snape devait ajouter un petit quelque chose à la sienne, car cela n'avait pas marché. Le contre-sort était donc entre leurs mains, mais il restait à savoir dans quelle bouteille. Et finalement l'idée de Harry n'était pas si idiote que cela, même si elle compliquait encore leur tâche. Il fallait rester optimiste.
Pourtant, quand le soir tomba, Charlie se sentait découragé. Il n'avait pas avancé mais trois chaudrons avaient explosé, si la Chasse continuait ainsi tout l'argent partirait en instruments ou ingrédients.
"On n'y arrivera pas. Snape est un Maître, comme tu me l'as rappelé, et il est présomptueux de penser qu'on peut le battre sur son propre terrain. Il faut trouver autre chose."
Harry resta de marbre, sans rien dire, et Charlie en fut gêné. Il savait que Harry n'abandonnait jamais une traque, jamais, mais que pouvaient-ils faire?
"Demain, on entre en force et on détruit tout ce qui résiste."
Charlie ne savait pas trop quoi répondre, mais il n'eut pas à le faire. Les choses s'enchaînèrent, horriblement lentes mais trop rapides pour qu'il puisse réagir. D'abord Harry abattit son poing sur la table, où se trouvaient toutes les éprouvettes. Puis elles se renversèrent, réduisant à néant toute la recherche de Charlie. Harry se jetta dessus pour les retenir mais il ne fit que se blesser rudement, et la potion put se mélanger avec son sang. Ce ne fut qu'à ce moment là que Charlie parvint à faire un geste.
"Harry! "
Il se précipita en courant, mais c'était trop tard. Rien ne pouvait plus empêcher la potion d'agir, et l'on ne pouvait qu'espérer que ce soit la bonne.
"Ca va?"
Il y avait de l'horreur dans sa voix, mais Harry se releva avec un petit sourire.
"Impec. Si je ne m'écroule pas dans dix minutes, on aura trouvé la bonne potion."
"Espèce de bouseux de crétin de mes deux!"
"Moi aussi je t'aime Charlie!"
Et là dessus il lui planta un baiser sur les lèvres avant de se lancer à l'assaut de la maison, laissant derrière lui un Charlie trop choqué par la peur et par le baiser pour réagir.
Harry trouva peu de différences dans la maison, mais il était tellement soulagé de voir qu'il était tombé dans la bonne potion qu'il ne jura pas contre l'ordre obsessionnel de son professeur. En effet, même si Snape avait caché quelques uns de ses biens, il était trop méthodique pour les laisser traîner n'importe où. Un passeport anglais à son nom encore valable était rangé dans un tiroir de commode, avec les papiers de la maison et d'une voiture. La voiture en question était dans le garage (une pièce qu'ils n'avaient pas découverte auparavant) et Harry découvrit du même coup comment Snape se déplaçait: deux casques de motard pendaient à des clous, avec entre les deux un emplacement libre. Il continua sa recherche dans le salon, où il découvrit un ouvrage posé sur la table basse. C'était un ouvrage sur les plantes magiques de Chine, et Harry l'empocha. C'était peut-être un indice, mais il espérait ne pas avoir à en arriver là. Mais la pièce qui se révéla à nouveau la plus riche fut le labo. Non pas qu'il ait réellement changé d'apparence, c'était toujours une pièce un peu sale et vide qui semblait avoir été quittée un peu précipitement, mais Harry découvrit sur le sol quelque chose qui l'intéressait au plus haut point: un morceau de tissu. Et s'il ne se trompait pas, si Snape avait véritablement jeté un sort général sur les dernières choses qu'il avait touchées sans se préoccuper de ce que c'était vraiment, alors le vêtement auquel le tissu avait été arraché était avec lui. Et il suffisait de lancer un sort de Traque pour le retrouver, en espérant qu'il ne soit pas à des milliers de kilomètres.
Il exposa rapidement sa théorie à Charlie, qui l'écouta en hochant la tête. Lui aussi avait souvent usé du sort de Traque lors de ses chasses, et il savait qu'en coordonnant leurs efforts ils pourraient trouver n'importe quelle proie en Grande Bretagne, Irlande, France et peut-être même aux Pays Bas. Mais il avait une dernière chose à dire, avant qu'ils ne lancent le sort puis ne partent à l'aventure.
"J'ai mis un bozéard dans ce qui me restait de la mauvaise potion. Elle l'a dissous."
Oups. Harry lui fit un sourire aguicheur qui lui rappela trop bien son baiser, mais ils n'avaient pas le temps d'en discuter maintenant. Surtout si -et Charlie était sûr que cela prendrait cette voie- ils allaient au delà du tendre baiser rougissant.
"Je te promets que j'essaierai de ne pas être aussi maladroit la prochaine fois."
Charlie grommela que ce n'était pas une excuse, mais il leur restait beaucoup de choses à faire et la discussion s'arrêta là.
Ils lancèrent le sort de Traque le soir même, et découvrirent où se trouvait Snape. Quelque part dans Paris, en France. Cela ne poserait pas de problèmes majeurs, ils avaient de l'argent et savaient suffisamment se débrouiller avec le français pour arriver à leur fin.
"Le mieux serait de partir demain, quite à demander un Portoloin en urgence. Je me fie à Snape pour ne pas rester longtemps au même endroit, et avec sa moto il peut se déplacer rapidement sans attirer l'attention."
Charlie hocha la tête, mais il restait un autre problème.
"On ne pourra pas passer notre temps sous un sort de Dissimulation, et j'ai peur qu'on attire un peu trop les regards des Moldus."
Harry détailla des pieds à la tête son partenaire avec un air malicieux, il était clair qu'il appréciait ce qu'il voyait. Mais la remarque de Charlie était juste, et ils décidèrent de profiter de la dernière heure d'ouverture des magasins pour aller faire quelques emplètes.
Le lendemain les trouva fin prêts, en jeans et chemise avec un vieux chapeau à la main. Ils s'étaient fournis en cartes, argent moldu et papiers divers, et avaient décidé de laisser tout le matériel de camping. Harry ne savait pas pourquoi, mais il avait la sensation que Snape n'irait pas se cacher en rase campagne. Et ils emportaient leurs affaires de chasseurs, sans lesquelles ils ne se sentaient plus rien. Ils devaient les avoir avec eux, même roulées en boule au fond d'un sac.
Ce furent donc deux touristes, en sandales de cuir et jeans coupés, qui apparurent tout à coup dans la rue Mouffetard, célèbre rue marchande du quartier sorcier de Paris. Elle ressemblait énormément au Chemin de Traverse, avec ses échopes et ses marchands ambulants, mais tout était plus coloré, comme plus vif. Le ciel était bleu, avec dans l'air un je-ne-sais-quoi de fin d'été qui laissait une impression de douceur. Les deux hommes humèrent l'air, étonnés de ne rien sentir de la polution parisienne tristement célèbre. Il devait y avoir quelques sortilèges là dessous. . . Ils se dirigèrent vers un hôtel qu'un ami de Harry lui avait conseillé, le Chat Huant. C'était un hôtel typiquement parisien, assez haut, avec des fenêtres qui rapetissaient au fur et à mesure que l'on montait et un standardiste à l'air maussade derrière un comptoir en bois sombre.
"Bonjour, nous avons réservé au nom de Weasley."
Il y avait des cousins Weasley en France, et ce nom attirerait moins un sorcier que celui de Harry. Et Charlie avait un intérêt particulier à s'occuper lui-même de la réservation, intérêt dont n'avait pas conscience Harry mais qui se présenta à lui dès qu'il ouvrit la porte de la chambre.
"Mais! Il n'y a qu'un seul lit!"
"Je sais, il n'y avait plus de chambre double. . . Mais ça ne devrait pas trop te gêner, si?"
Harry soupira, l'heure des explications était venue.
"Charlie. . . Je plaisante, quand je te fais des oeillades."
"Je sais, mais il y a quand même un fond de vérité. Et ne me dis pas que tu comptes rester chaste pendant toute la chasse!"
"Je le suis toujours quand je chasse."
Et là, Charlie fit un bloquage. Harry était toujours en train de chasser. Est-ce que cela voudrait dire que. . .
"Une fille m'a embrassé, une fois. Et j'ai embrassé ta soeur à plusieurs reprises. Mais c'est tout. Je n'ai pas le coeur à ça, c'est tout."
"Pourtant tu m'as embrassé."
Harry soupira, et Charlie comprit qu'il n'en tirerait rien de plus. Il y avait là derrière un problème plus gros qu'il ne l'aurait cru, et même s'il voulait aider Harry ce n'était pas en le poussant qu'il y arriverait.
"C'est dans quel quartier que se trouve Snape?"
Harry déplia le plan et parcourut du regard les indications apportées par le sort de Traque.
"Quelque part vers le centre, peut-être dans le quartier des Halles. Le plan n'est pas assez précis pour que l'on puisse obtenir un tracé net. On va prendre le bus. . . "
Trois quart d'heure plus tard, ils descendaient du bus et se dirigeaient à grands pas vers les Halles, le grand centre commercial de Paris. Ils savaient qu'ils avaient peu de chance d'y trouver leur proie, mais un petit repérage des lieux ne ferait pas de mal. Ils devaient connaitre le quartier sur le bout des doigts le plus rapidement possible, avant que Snape ne se décide à bouger. Et ils se rendaient compte que ce ne serait pas une mince affaire.
Quand le soir arriva, ils n'avaient aucune idée de l'endroit exact où se terrait leur ancien professeur mais le quartier n'avait plus de secret pour eux. Charlie avait même poussé jusqu'au Marais, pour la bonne cause bien entendu, mais quand il avait voulu entraîner Harry dans un bar celui-ci avait refusé. Ils rentrèrent à l'hôtel silencieusement, chacun se demandant ce qui allait se passer dans leur unique lit. Charlie se demandait s'il avait bien fait, et avait même quelques remords, mais le silence de Harry prouvait bien que lui-même y pensait. Tout espoir n'était donc pas perdu.
Ils allèrent manger dans un petit restaurant de la rue Mouffetard, heureux de pouvoir à nouveau porter leurs tenues de sorcier. Il y avait bien eu un peu de remue-ménage quand ils étaient entrés, mais au fond ils avaient l'habitude et de toute façon les autres clients les oublièrent bien vite. Ils en étaient au café quand Charlie décida d'aborder à nouveau la question.
"Tu ne comptes pas te marier quand la guerre sera finie?"
Harry s'agita sur sa chaise, visiblement gêné, et regarda rapidement autour de lui pour s'assurer que personne ne les écoutait.
"Non, je ne peux pas me marier."
"Et pourquoi cela?"
Harry était de plus en plus mal à l'aise, et Charlie de plus en plus curieux. Il ne lacherait pas le morceau comme ça, et Harry dut s'en rendre compte.
"Ecoute, je t'en parlerai. Mais pas maintenant d'accord?"
Charlie hocha la tête, alla payer et lui proposa une petite promenade. Il voulait faire comprendre à Harry qu'il n'y avait rien de pressé, qu'il avait tout son temps pour se préparer. Mais Harry refusa, prétextant être épuisé. Il semblait vouloir en finir au plus vite avec toute cette histoire. Ils retournèrent dans leur chambre, s'avachirent sur le lit et Harry prit la parole.
"Je crois que je suis gay."
Charlie ne dit rien, attendant la suite, mais il comprit que le jeune homme attendait une réponse.
"Et alors? Moi je le suis, à cent pour cent, je ne vois pas où est le problème."
Il vit les muscles de Harry se contracter, comme s'il s'apprêtait à dire quelque chose qui le bloquait.
"Et. . . ce n'est pas mal vu chez les sorciers?"
Charlie le regarda étrangement, comme s'il lui avait demandé s'il existait des cochons volants.
"Pourquoi voudrais-tu que ce soit mal vu? Bon, d'accord, à un moment donné ça a posé problème, quand le monde des sorciers et celui des moldus se sont séparés. Il y n'avait plus assez de naissances, et le gouvernement a demandé à ce que tout le monde participe. Cependant il n'a jamais interdit les pratiques homosexuelles, pas plus que les unions avec les moldus. On lui a beaucoup reproché ce dernier point par contre. Mais tout ça c'est passé il y a des siècles, et aujourd'hui même le problème de la descendance est réglé, grâce à une potion. . . Il existe beaucoup d'unions gay chez les sorciers, même dans les vieilles familles."
Harry le fixait comme s'il avait du mal à y croire, et il lui fit un petit sourire d'encouragement pour qu'il finisse son histoire.
"Quand j'avais douze ans, je ne savais pas que j'étais gay mais lorsque je suis rentré pour les vacances d'été une maison du quartier avait été louée par deux hommes, qui avaient l'air de vivre ensemble. Personne ne savait vraiment s'ils formaient un couple ou non, ils étaient très discrets, mais des rumeurs ont vite circulé. Un jour ils ont trouvé leur chien mort, et avec à la ficelle qui l'étranglait un mot disant 'Dégagez les pédés'. Ils n'ont rien dit, mais on savait que ce n'était pas le premier mot du même genre qu'ils recevaient. Vernon a dit 'Bien fait pour la vermine' et on n'en a plus reparlé à la maison. Il était peut-être dans le coup. Puis, environ un mois plus tard, on les a cambriolés et on a dégradé la maison avec le même genre de messages. Ils ont appelé la police, qui a accouru, mais quand les policiers ont vu les messages ils ont dit qu'ils ne pouvaient rien faire. Ils sont partis très rapidement et quand Dudley, fasciné par les voitures, a demandé s'ils reviendraient son père a dit que non. Qu'il n'y avait pas de justice pour ces saletés. Et ils ne sont jamais revenus."
Charlie ne dit rien pendant un moment, sous le choc. Ces paroles là, il les avait déjà entendues: dans la bouche des soit-disants Sangs Purs. Il comprenait mieux la peur de Harry. . .
"Pourtant tu n'as pas été très timide avec moi."
"Je savais que tu aimais les hommes, mais vu que tu n'as jamais de relations sérieuses je pensais que c'était pour te cacher. J'avais envie de connaître ton avis sur le sujet, mais comme pour toi j'agissais normalement tu as cru que cela allait plus loin."
Et bang, dans le coeur. Charlie s'efforça à rester de marbre, mais Harry s'aperçut qu'il l'avait blessé.
"Je ne voulais pas dire ça!"
Il passa un bras autour des épaules de son partenaire, et se laissa faire quand ce dernier l'attira contre lui.
"Maintenant que tu n'as plus à avoir honte, pas plus chez les sorciers que chez les moldus d'ailleurs, tu ne veux pas découvrir quelques petits trucs?"
Harry sourit.
"C'est la plus mauvaise déclaration d'amour que l'on m'ait jamais faite!"
Ils éclatèrent de rire, et Charlie le serra plus fort. Doucement, pour ne pas le brusquer, il passa sa main sous la chemise d'Harry. Le jeune homme le laissa faire, et il alla jusqu'à caresser l'un de ses tétons, ce qui le fit se cabrer.
"Doucement, chéri. Tu en auras bien assez!"
Harry ne répondit pas, se contenta de l'embrasser. Ou essaya. Il devint vite évident aux deux hommes que Harry était complètement inexpérimenté.
"Détends toi, laisse toi faire. Je vais t'embrasser, tu n'as qu'à répondre."
Charlie avait beacoup de mal à se retenir, les douces lèvres de Harry étaient un véritable appel à la luxure. Il devait se faire violence pour ne pas le renverser purement et simplement et le ravager de la plus douce des manières.
Il emplifia peu à peu son baiser, mordillant les lèvres d'Harry, les léchant, les martyrisant jusqu'à ce que le jeune homme halète de désir et de volupté. Il s'écarta un peu, et fut fier de voir à quoi il avait réduit son ami. Ce dernier était allongé de manière allanguie, respirant avec peine, les lèvres humides et écarlates, les yeux mi-clos. . . Charlie ne pouvait en rester là, il se pencha pour capturer à nouveau cette bouche si tentante et cette fois sa langue en quémanda l'entrée. Qui lui fut accordée. S'en suivit un ballet qui n'avait rien à envier aux plus grands noms de la Russie, lent et sensuel, chacun cherchant à découvrir et à s'emprégner du goût de l'autre. Puis Charlie, qui jusque là avait voulu que Harry se concentre sur le baiser, décida de passer à des choses plus sérieuses.
Il roula entre ses doigts le téton qu'il avait négligé, faisant à nouveau bondir et gémir son amant. Mais cette fois il ne s'arrêta pas, continua la douce torture jusqu'à ce que le petit bout de chair si sensible s'érige sous ses doigts et que Harry commence à le supplier d'arrêter et de continuer tout à la fois. Il quitta alors la bouche du jeune homme et entreprit d'ouvrir sa chemise. Harry avait le corps mat d'un vrai brun, peu poilu si ce n'était au niveau des tétons et du bas ventre où une ligne prometteuse allait se perdre dans son pantalon. Charlie reprit ses caresses, regardant Harry se tordre sous lui alors que son érection se faisait de plus en plus évidente, et tout à coup il n'y tint plus: il se pencha en avant, et pris le téton qu'il n'avait pas encore touché entre ses dents. Harry eut un tel gémissement qu'il crut qu'il allait jouir, mais le jeune homme n'en était pas encore là et ses mains vinrent se perdre dans les cheveux roux de son compagnon.
Charlie se laissa peu à peu aller contre lui tout en continuant à le torturer. Il passait des morsures au simple souffle qui semblait brûlant sur la peau humide et sensibilisée, au rythme des gémissements de Harry. Il ondulait généreusement des hanches, autant pour l'inviter à répondre que pour soulager son propre sexe douloureux à force de se retenir, et Harry se laissait peu à peu emporter. Charlie commença alors à chercher les points sensibles du jeune homme, il voulait connaître son corps par coeur, pouvoir l'enflammer d'un simple effleurement. . . Il commença par les oreilles, mordillant le lobe puis soufflant dessus, mais si Harry appréciait il n'y eut pas de regain de passion. Il passa à sa gorge, aux omoplates, mais ce ne fut que lorsqu'il revint à la nuque et à ses jointures aux épaules que Harry cria à nouveau. Il s'éternisa là, léchant et mordillant, ce qui semblait porter Harry aux nues.
Le jeune homme semblait d'ailleurs sur le point de défaillir, comme s'il recevait plus de plaisir qu'il ne pouvait le supporter, et Charlie décida qu'il était temps de le délivrer. Il suivit de la langue la trainée de poils qui conduisait vers son sexe, Harry se cabrant à nouveau sous lui, et il tenta d'ouvrir son pantalon. Alors Harry se figea sous lui.
"Harry?"
Le jeune homme le regarda, comme s'il sortait d'un rêve qui lui avait plu mais dont il était incroyablement honteux. Il se trémoussa et Charlie bascula sur le côté pour le laisser se dégager, inquiet d'avoir effrayé son ami.
"Je. . . je ne peux pas. Je ne peux pas!"
Il y avait des sanglots dans sa voix, et de la peur aussi. Charlie sentait que sans le savoir il était allé trop loin, et il passa un bras autour des épaules de Harry pour le rassurer. Ce dernier ne le repoussa pas, mais restait tout de même tendu.
"Je suis un idiot, Harry. Tu ne peux pas faire tout de suite quelque chose dont tu as eu honte pendant des années, même si tu viens d'apprendre que cette honte n'était pas fondée."
Harry hocha la tête, encore un peu rouge mais plus à l'aise.
"Je veux aller plus loin, et je veux que ce soit avec toi. Tu pourras attendre que je sois prêt?"
Charlie acquiesça, mais il eut tout à coup une illumination.
"Si tu veux, je pourrais être ton Pellicator?"
"Mon QUOI?"
