Genre : yaoi, aventure
Disclamer : pourquoi ils sont pas à moi ? Je vous jure d'en prendre soin pourtant ! Juste Hakkai alors !
J'espère sincèrement ne pas sombrer dans le rose bonbon dans ce chapitre ! Quand j'écris, je ne fais pas forcément attention et des fois ça donne des trucs vraiment nuls ! Bah, vous verrez bien…. Et si jamais vous avez envie de me tuer, ben allez-y mollo quand même !
Il paraît qu'on a plus le droit de répondre aux reviews dans les chapitres…. Si quelqu'un est au courant de ça, j'aimerais bien qu'il me le dise, parce que si c'est une fausse rumeur, je pourrai vous répondre au prochain chapitre ! Mais en tout cas, merci pour tous vos encouragements et vos reviews ! Comme je le dis, il n'y a pas plus grand bonheur de voir sur son écran « vous avez un message de fanfiction » !
Plus que quelques heures
L'après-midi se passa sans qu'ils rencontrent le moindre youkai. La forêt était très calme, dérangée uniquement par le chant des oiseaux et le bruit du moteur de la voiture. Leur conversation avait porté sur Ichi et la manière dont il avait dû passer ces trois années, seul à veiller sur une troupe de gamins, étant lui-même très jeune. Seul Gojyo n'avait pas dit un mot, étrangement songeur depuis leur dernière rencontre avec le jeune garçon.
- En tout cas, il avait drôlement l'air d'un garçon sauvage, tu sais Sanzo, comme l'histoire que tu m'as raconté un jour, s'écria Goku.
- Quelle histoire ? s'enquit Hakkai.
- Bah, celle d'un garçon abandonné recueilli par des loups, répondit évasivement le moine.
- Ouais, et même qu'il était devenu mi-homme, mi-animal à force de vivre avec eux ! continua Goku.
- Un peu comme toi, ironisa Sanzo.
- Hé !
- En tout cas, il avait l'air très seul, déclara Hakkai d'un ton un peu triste.
- Ouais, je comprends ce qu'il peut ressentir, le pauvre… dit Goku.
A ce moment-là, Gojyo parut reprendre ses esprits.
- Comment ça, le pauvre ? Ce petit connard nous fait faire ses sales besognes et tu as pitié de lui !
- Je ne sais pas si on peut appeler ça une « sale besogne », tu sais, j'ai l'impression qu'il avait vraiment besoin de nous ! répondit Hakkai.
- Peut-être mais je n'aime vraiment pas ses manières de procéder ! grogna Gojyo.
L'ancien humain eut un petit sourire.
- Mais je vais très bien, ne t'inquiète pas.
- Je ne m'inquiète pas du tout ! cria soudain le demi-youkai.
Hakkai accusa le choc. Ces mots étaient si durs. Il baissa la tête et mêle s'il conduisait, Sanzo remarqua son malaise.
- Arrête de gueuler, abruti de kappa ! Tu me saoules !
Gojyo remarqua qu'il venait de commettre une gaffe considérable. Plus le temps passait et plus il avait l'impression d'être con et misérable. Mais qu'est-ce qu'il avait en ce moment ? Pourquoi ce refus soudain de ressentir quoi que ce soit vis-à-vis d'Hakkai ?
Il se pencha légèrement, bousculant au passage Goku qui grommela doucement, sentant que quelque chose se passait, et s'excusa d'un ton faible.
- C'est pas ce que je voulais dire, Hakkai… J'suis désolé… Ne fais pas attention à moi.
- Non, c'est rien, je te jure, répondit Hakkai sans lever les yeux.
Gojyo se recala ans le fond de la voiture, maudissant sa propre connerie.
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Le soir tomba brusquement, les branches des arbres ayant habilement dissimulé le crépuscule. Sanzo décida d'arrêter la voiture pour la nuit et tous commencèrent à préparer le campement.
Le moine semblait préoccupé par le paysage environnant, même si ce dernier se résumait à des arbres et quelques roches.
- Je vais faire un tour, je reviens.
- Je viens avec toi ! cria Goku, qui ne supportait pas d'être loin de Sanzo trop longtemps.
Sachant pertinemment qu'il ne pourrait lui résister, Sanzo acquiesça d'un grognement et le duo s'enfonça dans l'obscurité.
Gojyo les regarda partir, disparaître un peu plus dans la forêt quant il remarqua qu'Hakkai ne faisait soudain plus aucun bruit alors que quelques minutes auparavant, il faisait un véritable boucan avec ses casseroles, puisque c'était lui qui était assigné à la tâche du repas. Il se retourna et l'aperçut, appuyé contre un arbre.
- Hé Hakkai, qu'est-ce qu'il y a ?
- Rien.
La phrase sonna comme un « laisse-moi tranquille » aux oreilles de Gojyo. Pourtant, l'état de l'ancien humain ne semblait correspondre à ce qu'en disait l'ancien humain. Lorsque Gojyo s'approcha, il remarqua sa pâleur et les tremblements qui agitaient ses mains. Il prit le parti d'ignorer la menace sous-jacente comprise dans la réplique d'Hakkai.
- Mais regarde comme tu trembles ! dit-il en prenant une de ses mains dans sa paume. Et tu veux le faire croire que tu n'as rien !
Hakkai retira aussitôt sa main. Il lança un regard de reproches à Gojyo, comme si le fait d'avoir été surpris dans son malaise était une faute.
- Je ne veux pas t'embêter avec ça…
Echange de regards : l'un surpris, l'autre agressif.
- Bien.
Gojyo retourna s'occuper de la tente qu'il venait de décharger. Seulement, tous ses gestes trahissaient une certaine nervosité, comme un agacement qui s'amplifiait plus il bougeait. Quelque chose n'allait pas du tout, et lorsque la tente se montra récalcitrante au montage, le demi-youkai l'envoya carrément bouler, énervé comme il était.
- Connerie de tente !
Bon sang, il n'avait déjà pas assez de sa propre rancœur de lui-même, il allait devoir se coltiner celle d'Hakkai maintenant ! Il le sentait bien, lorsque son ami était dans cet état où il refusait toute aide extérieure, il était en pleine crise intérieure et cela pouvait durer longtemps ! Et Gojyo avait horreur de ces moments-là !
Il jeta un bref coup d'œil à l'ancien humain : ce dernier se raccrochait désespérément au tronc de l'arbre pour ne pas tomber, secoué comme il l'était par ses tremblements. Ses jambes flageolaient et tout son être envoyait des appels au secours muets.
C'en était trop, il ne pouvait pas le laisser décemment comme cela, il n'en était pas question. Peu importe la réaction d'Hakkai, peu importe sa propre réaction, il lui fallait bouger sinon il allait devenir fou !
A grand pas, il se dirigea vers Hakkai, lui prit son bras et le soutint. C'est au regard qu'Hakkai lui lança qu'il ouvrit sa bouche afin de vider son sac :
- Alors écoutes-moi maintenant : j'ai vraiment été con tout à l'heure, je le reconnais ! Même si j'ai dit l'inverse, je m'inquiète beaucoup plus que tu ne le crois pour toi, et si j'ai sorti cette connerie, c'est simplement parce que j'ai tendance à pêter un câble en ce moment, surtout avec ce qui nous arrive ! Je te demande de m'excuser… Pardon… vraiment…
Un court silence suivit, durant lequel le regard d'Hakkai passa de la colère à la surprise, puis un éclair de tendresse brilla dans ses yeux verts. Gojyo se livrait très rarement, et il lui était reconnaissant d'avoir dit cela, d'avoir casser la coquille dont il s'entourait pour s'excuser.
Gojyo sentit son compagnon se détendre et continua :
- Si tu t'asseyais maintenant, tu n'as pas l'air bien.
- Oui.
Gojyo le soutint et eut le plaisir de ne pas voir son aide refusée. Ils se rapprochèrent du feu et Hakkai s'assit sur une couverture, tout tremblant.
- Tu as froid ?
- Oui.
L'ancien humain se contentait de répondre par de simples affirmations à Gojyo, ce qui mit ce dernier mal à l'aise, comme s'il voulait éviter la conversation. Malgré ses excuses, il sentait qu'Hakkai était encore blessé par son attitude de ces derniers jours. A tout bien réfléchir, il était vrai qu'il s'était plutôt montré désagréable, voire même carrément imbuvable. Cependant, Gojyo n'avait plus aucune idée de la manière de réparer cela.
- Tu veux que je te fasse chauffer de l'eau pour un thé, ça te réchauffera !
- Attends, je peux le faire.
Hakkai essaya de se lever mais ses jambes tremblaient tellement qu'il abandonna l'idée et se rassit lourdement.
Le voir dans cet état redoubla l'énervement de Gojyo. Hakkai était mal en point, c'était à son tour d'agir. Depuis le temps qu'il attendait cela inconsciemment…
Il prit une casserole, la remplit d'eau et la mit sur le feu que Goku avait allumé peu avant. Puis il attrapa une couverture et se rapprochant d'Hakkai, il la lui mit sur le dos, et s'assit à ses côtés. Sans même le regarder, il parla :
- Je sais que je suis un vrai con ces derniers temps, même pire que ça… ( Petits rires de sa part). Toi, tu es toujours là à veiller sur moi, même quand je ne veux pas, alors maintenant que c'est toi qui es mal, laisse-moi m'occuper de toi, t'aider… Sinon je vais encore plus me sentir inutile… et je n'aime pas ça… Même si c'est par pitié que tu agis, j'aimerais te rendre la pareille au moins une fois.
- Par pitié ? Le regard d'Hakkai changea brusquement, mélange d'émotions indéfinissables. Mais Gojyo, je n'ai jamais agi par pitié, je te jure !
A ces mots, le demi-youkai releva la tête vers Hakkai.
- Alors pourquoi tu es toujours là à veiller sur moi ? Même avec Goku, tu n'es pas comme ça. Des fois, ça en devient presque insupportable tu sais…
- Gojyo…
Un bruit de branche cassé vint briser l'ambiance propice aux déclarations.
Le demi-youkai se releva immédiatement, son arme à la main.
- Qui est là ?
- C'est nous, imbécile, grogna le moine en sortant de l'obscurité.
Goku arriva en courant et s'assit très prés du feu, tendant les mains en avant, arrivant presque à toucher les flammes vives.
- On s'est bien balladé, mais qu'est-ce qu'il fait froid ! C'est pour quoi cette eau ?
Il fixait avidement la casserole qui chauffait au-dessus des flammes.
- Laisse tomber le singe, c'est pas pour toi !
L'eau frémissant, Gojyo la retira du feu, loin de l'appétit de Goku si exacerbé qu'il était prés à avaler n'importe quoi, et la versa dans la petite théière de voyage. Une bonne odeur de thé se déroula dans l'atmosphère, rendant les lieux plus accueillants et intimistes.
Sanzo s'assit sur une pierre non loin du feu et s'alluma une cigarette. Son regard dériva sur l'amas sombre que formait la tente un peu plus loin et une lueur de désespoir passa dans ses yeux.
- Qu'est-ce qui est arrivé à notre tente ? lâcha-t-il dans un soupir.
Gojyo lui esquissa un sourire ennuyé :
- Ben, … c'est-à-dire que… euh…. C'est pas facile à monter ces trucs-là tu sais et…
Gros soupir résigné du moine.
- Ok, j'ai compris ! J'aurais dû me douter que ton cerveau était trop petit pour comprendre le montage délicat d'une toile de tente !
- Hé, qu'est-ce que tu viens de dire ?
Le revolver dirigé sur le demi-youkai l'incita à plus de prudence et de retenue.
- Estime-toi heureux que je ne m'énerve pas plus ! Imbécile ! A cause de toi, on va devoir dormir à la belle étoile !
Gojyo battit en retraite et projeta toute son attention sur la préparation du thé. Il valait mieux adopter un profil bas avec le moine, surtout qu'il se trouvait être dans ses torts. Il versa du thé dans une tasse et la donna à Hakkai qui en remerciement lui renvoya un grand sourire. Un sourire qu'il n'avait pas vu depuis longtemps et qui lui fit chaud au cœur.
- Merci Gojyo.
Le demi-youkai sourit lui aussi : ce simple geste lui donnait l'impression de veiller à son tour sur Hakkai, de n'être plus aussi inutile, et cela lui faisait un bien fou. Et surtout, ce qui lui causait un si agréable sentiment, c'était de savoir qu'Hakkai n'agissait pas envers lui par pitié. Mais peut-être pas amitié…
Le fait que la situation aille mieux entre eux deux n'échappa pas au moine qui en fut satisfait. La connerie du kappa était vraiment exaspérante par moments !
- Qu'est-ce qu'on mange ? J'ai faim moi ! s'écria Goku. Hakkai, tu nous cuisines un truc s'il-te-plaît ?
L'ancien humain allait acquiescer lorsqu'il sentit une main sur son épaule.
- Laisse, je vais m'en occuper.
- Oh non ! pleurnicha Goku. Ta bouffe est infect Gojyo !
- Ben t'as qu'à commencer un jeûne, crétin de singe ! répondit aigrement le demi-youkai, appréciant peu la remarque.
- Sil-te-plaît, laisse Hakkai s'en occuper, lui au moins il sait faire la cuisine !
- Mais abruti, tu ne voies pas qu'il n'est pas en état ?
Goku prit un air penaud en remarquant enfin Hakkai tremblant sous sa couverture.
- Ah… Désolé Hakkai, mais j'avais oublié…
- Ce n'est rien, dit Hakkai dans un sourire.
Sanzo se manifesta soudain :
- C'est le poison qui agit ?
- Je ne sais pas trop, j'ai froid et je tremble mais comme Goku a lui aussi froid, je pense que je suis juste un peu affaibli, tout simplement.
Sanzo acquiesça d'un grognement avant de poursuivre :
- A propos de cette histoire, je pense savoir pourquoi les youkais ont emmené tous ces humains avec eux.
- Maintenant que tu le dis, moi aussi j'ai trouvé cela bizarre ! C'est pas dans les habitudes des youkais de prendre des esclaves humains ! dit Gojyo.
Il regarda le moine d'un drôle d'air, prenant soudain conscience de l'étrangeté de la situation. Sanzo, qui appréciait peu d'être coupé dans ses rares interventions, reprit d'un ton ironique :
- Y'es lent à la réflexion, le kappa ! Dés que le gamin m'en a parlé, cela m'a sauté aux yeux. Je ne connais pas particulièrement la région mais j'ai étudié des cartes et…
Il s'arrêta en entendant Gojyo pouffer.
- Y a un problème ?
- Non, je t'imaginais en train d'étudier tranquillement à une table…. Whaa, la scène !
Son hilarité redoubla mais s'arrêta net dés que Sanzo sortit son flingue et le dirigea vers lui. Il semblait passablement énervé.
- Prochaine réflexion de ce genre et je te jure que je te fais avaler une demi-douzaine de balles !
- Ok, si on peut plus blaguer !
Hakkai émit un petit rire et se pencha vers Gojyo qui s'était assis non loin.
- Je crains que Sanzo ne goûte pas la plaisanterie en général !
- Vous permettez que je continue ? répliqua l'intéressé, encore plus énervé par les deux hommes qui riaient maintenant de concert.
Quand à Goku, qui avait toujours aussi faim mais dont personne ne faisait attention, puisque même Gojyo avait oublié le repas, il se contentait de faire la gueule dans son coin. Peu lui importait que l'on parle de région, de carte ou de plaisanterie, d'ailleurs il n'avait pas tout compris, la seule chose qui comptait, c'était qu'il avait faim et cela l'empêchait de s'intéresser à toute autre chose.
Il en fit d'ailleurs la remarque, histoire que personne n'oublie son estomac trop vite.
- J'ai faiiimmmmm ! C'est quand qu'on mange ?
Gojyo se saisit alors d'une casserole et d'une conserve :
- C'est bon ! C'est bon !
Voyant le kappa occupé, Sanzo put continuer en toute tranquillité.
- Donc comme je disais, j'ai étudié les cartes et…
Regard appuyé en direction du kappa qui pouffa un peu, essayant vainement de le cacher.
-…. et donc je pense que nous sommes à proximité d'une mine importante que les youkais exploitent pour leur compte sans aucun doute.
- Quel genre de mine ? s'enquit Hakkai.
- Une mine de diamants.
Le mot « diamants » résonna quelques instants tandis que ses trois compagnons regardaient le moine bouche béante.
- Des… diamants ! souffla Goku, qui en avait miraculeusement mais momentanément oublié sa faim.
- Oui, les youkais ont pensé à détruire les pierres spécifiques qui indiquent l'emplacement de ce genre de mine prés de la route mais quand on s'enfonce un peu plus loin en forêt, il en reste des intacts. Et comme nous avons quitté la route depuis une demi-journée, j'ai pu en repérer quelqu'unes.
Le silence se fit tandis que Sanzo réfléchissait.
- A mon avis, je pense que ce sont des diamants créateurs d'énergie et que ce sont les hommes de Kogaiji qui les exploitent.
- Kogaiji ? Mais qu'est-ce qu'il vient faire là-dedans ? s'anima Goku au nom de cet ennemi qui provoquait en lui d'étranges sentiments.
- La résurrection de Gyuamao doit demander beaucoup d'énergie, et j'ai entendu des rumeurs comme quoi ils auraient installé tout un complexe scientifique à côté, ce qui doit leur demander encore plus d'énergie. Je pense que ces diamants doivent leur fournir une bonne partie de cette énergie. Sinon, je ne vois pas quel clan serait assez puissant pour avoir besoin de diamants…
- Oui, tu as sûrement raison, répondit Hakkai. Mais je ne vois toujours pas l'intérêt d'utiliser des humains, généralement Kogaiji n'a aucune confiance dans les hommes, même comme esclaves !
Sanzo acquiesça.
- Oui, moi aussi je ne comprends pas. Mais nous verrons sur place. A moins qu'il ne les ait pas utilisé comme esclave, mais alors cela n'aurait plus aucun sens…
Hakkai frissonna de nouveau. Son corps était maintenant agité de violents tremblements et la fatigue se lisait dans ses yeux brillants. Gojyo s'approcha de lui :
- Tu ferais mieux d'aller t'allonger sous les couvertures, je t'apporterais le repas tout à l'heure.
- Non merci, je ne peux rien avaler pour le moment, juste boire. D'ailleurs je reprendrais bien du thé, si ça ne te gêne pas.
Gojyo lui resservit une tasse avant de déclarer :
- Le repas est prêt !
- OUAIS, cria le singe, accourant avec une assiette.
Sa joie fut de courte durée quand il vit la bouillie noir-marron que lui versa le demi-youkai.
- Mais qu'est-ce que c'est que ça ?… Et ça pue en plus !
Gojyo sourit triomphalement :
- C'est un subtil mélange de ma composition ! Goûte !
Même Sanzo hésita avant de prendre une cuillère, écoeuré par l'odeur, et bien lui en prit car Goku, qui s'était montré plus empressé, recracha la sienne immédiatement.
- C'est infect ! Pouah !
Gojyo cependant ne perdit pas le moral et continua à sourire.
- C'est ça ! Fais-moi marcher le singe ! Je vais goûter moi aussi, je suis sûr que ce n'est pas si répugnant que… Pouah !
Il recracha entièrement ce qu'il venait de mettre dans sa bouche.
- Mais c'est dégueulasse !
Son sourire avait disparu, il ne restait maintenant sur sa figure que de l'incompréhension.
- Mais pourtant… Je ne comprends pas !
Sanzo, qui n'avait pas touché à la nourriture étant donné la réaction des deux autres, demanda à Gojyo :
- On peut savoir ce que contient ton « subtil mélange » ?
- Ben, j'ai mélangé deux boîtes de conserve, des lentilles et de la viande… Attends…
Le demi-youkai retourna auprés des boîtes qu'il avait laissé au sol. Il les prit et les examina attentivement, avant de revenir, confus.
- Alors, demanda Hakkai, lui aussi impatient de connaître ''l'exploit '' de Gojyo.
Ce dernier avait vraiment l'air ennuyé et c'est piteusement qu'il répondit :
- J'étais sûr que c'était de la viande… Enfin de loin, ça y ressemblait sur l'étiquette : des petits morceaux rouges… Mais avec l'obscurité…. Ce n'était pas de la viande…
- On avait compris, s'énerva Sanzo, et c'était quoi ?
- Des fraises.
A suivre…..
Des lentilles aux fraises…. Hum, appétissant, non ?lol
Non Sanzo, calme-toi, promis, je ne recommencerai pas !
se prend un bon coup de baffeur
Sanzo : t'as plus me payer le resto si tu veux pas que je te fasse goûter de mon flingue !
D'accord, d'accord…. (Pffff, dure la vie que nous font mener ces persos ! Mais c'est pour ça qu'on les aime!)
