RAR :
Misara : Mais de rien : tu méritais amplement cet oscar de la meilleure voyante, lol ! Et oui, à défaut d'une montre Chopard , d'une ferrari et d'un voyage au Bahamas, tu as gagnée un nouveau chapitre…(ça va, tu perds pas au change…uhm et si je te dis que c'étaient des contrefaçons ?lol). Pour ce qui est de l'espoir, oui il faut le conserver mais, à mon avis, il risque de s'écouler du temps avant que l'île se décidé à les relâcher, disons à peu près 384 ans 7 mois 2 jours 1heures 56 minutes et 48 secondes…précis,einh ! En ce qui concerne la possible guerre froide, seraient ce une de tes prédictions ? En tout cas, il est évident qu'il va y avoir pas mal de tensions entre les nouveaux et les anciens…de plus, les passagers ne sont pas tombés sur les russes les plus pacifiques ! Et ceux-ci vont se rendre compte qu'ils sont pas les seuls fortes têtes (suivez mon regard…). Merci pour ta review et bonne lecture !
Narayam : Merci de ton passage et de tes petits mots ! Je suis contente que tu aimes bien et espère que tu vas continuer à apprécier. En tout cas, voilà la suite !
Charlita : Merci de la review ! Et oui, de nouveaux arrivants (ça devait finalement arrivé la venue de OC…surtout si j'ai décidé d'y jeter mon grain de sel…), et non ce ne sont pas les secours mais plutôt l'inverse. Pour ce qui est de la future cohabitation américano-russe, on va dire qu'ils sont pas tombés sur les russes les plus sympathiques (mais plutôt anti…) (ah !ah !quel jeu de mot pourrite !)(je sais mais je me soigne) et qui sont des Kate, Sawyer, Locke et monstre invi(n)sible de l'île en puissance, voire en pire (surtout pour ce cher Janus). C'est vrai que ce que Charlie a fait est plus grave que moi, certes ça n'avait aucun rapport mais je me devais de le souligner. D'une part parce que j'ai adoré cette scène (je le lis, je le lis pas, si, non, si, non, si, je range, je le ressors, je ferme, je vais le prendre, je pars, 'hé les gars, il y a un truc dans le journal de claire…) et d'autre part, ça m'a choqué parce que même le voyou de la part espèce (appelé également James Sawyer…) ne l'avait pas fait ! en tout cas, encore merci et voilà la suite !
Chapitre 2 : On vous croyait mort
« Va les ravitailler, Charlie ! Va chercher du poisson, Charlie ! Fais ceci ! Fais cela ! J'en ai marre, est-ce qu'on me demande mon avis ? Non, bien sûr que non. Tout le monde sait que je suis une bonne pomme alors on use et abuse, mais ils ne leur aient pas venu à l'esprit que j'avais envie de ne pas bouger aujourd'hui ! Non, bien sûr que…Oh ! »
Charlie se figea en arrivant sur la plage et en voyant deux groupes d'individus se menaçant d'armes et hurlant des ordres dans tous les sens. Il mit aussitôt les mains en l'air, bien que personne ne faisait attention à lui, et son regard alla de l'un à l'autre.
« Je savais que j'aurais dû envoyer Jack sur les roses. Pourquoi je n'écoute jamais mon intuition ?
« Charlie , lui hurla Kate. Reste en dehors de ça !
« Mais j'adorerais ! J'adorerais ! Mais vois tu à chaque fois qu'il y a des personnes qui se retrouvent menacés, j'en fait inévitablement partis. »
L'un des assaillants se jeta sur lui et posa son 9 millimètres sur sa tempe en lançant des menaces en russes tandis que l'ancien junkie tentait de plaisanter pour évacuer son stress :
« Tu vois : qu'est ce que je te disais ! C'est toujours pour ma poire !
« Lâchez-le », leur ordonna calmement Sahid.
La jeune femme étrangère lui lança un regard tout en maintenant ses deux revolvers en l'air tout en échangeant un signe de tête avec l'homme roux qui prit la parole :
« Doljeni bili bi, mojiet bit ousmokaivatisia… (On devrait peut être se calmer…)
« Da, acquiesça la jeune russe. Andrej, otemousti iegue. (Andrej, lâche-le)
« Niet , répondit-il en resserrant son étreinte. Ia im nie okazivaiet dovierie. (Je ne leur fais pas confiance.)
« Kak zeto niet ! (Comment ça non !)
« Doljeni bieli bi ikha oubentebe…(On devrait les tuer…)
« Zeto otchiei khipeto, sa , intervint le roux. (C'est très malin, çà !)
« Bolvan ! Nac tolko tepi. (Abruti ! Nous ne sommes que trois.)
En disant ces mots, la jeune femme se détourna des autres et libéra Charlie en donnant un violent coups sur la nuque de son camarade. L'ancien junkie resta stupéfait un moment avant de rejoindre ses amis au pas de course, de crainte que les russes ne changent d'avis. Après avoir passé un savon à Andrej, la jeune femme rangea ses armes et fit un sourire engageant envers ceux qui les avaient accueilli.
« Bonjour, dit-elle avec son fort accent russe. Je me nomme Thia. Voici Nikolaï et Andrej. Nous ne vous voulons aucun mal.
« Ah, ouais vous avez une drôle façon de le montrer , plaisanta Sahid en baissant son revolver à son tour.
« Désolé, c'est l'habitude, s'excusa Nikolaï. Qui êtes vous ? Où sommes nous ?
« Où vous êtes, j'en ai pas la moindre idée. Nous-mêmes l'ignorons.
« Mais qui êtes vous ?
« Les rescapés du vol Oceanic 815… »
Un lourd silence suivit cette déclaration tandis que les russes tentaient de digérer l'information.
« C'est impossible, murmura Thia. On vous croyait mort.
« Bah, je crois que vous avez perdu votre pari, fit remarquer Sawyer.
« Ils ne vous cherchaient pas du tout par ici…
« Oui, merci, on est au courant.
« Comment est-ce possible ?
« 'Cherchaient', se réveilla Charlie, elle a dit 'cherchaient' ! Ils ne nous cherchent plus ?
« Non, on vient de vous le dire. Tout le monde vous croit mort.
« Ca veut dire qu'on ne va pas venir nous sauver , sanglota Shannon en s'approchant de Sahid.
« Non, la coupa Andrej, ça veut dire qu'il va falloir vous débrouiller seul. »
La plupart des passagers explosèrent en larmes ou cris de rage, s'effondrant à terre, l'espoir jalousement conservé s'envolant par pans entiers. Seuls restèrent debout ceux qui avaient un quelconque intérêt à ne pas retrouver la société civilisé, à savoir Kate, Sahid et Sawyer, ainsi que Jin, parce qu'il n'avait rien compris de l'échange qu'il venait d'avoir lieu. Alors que les russes observaient la débâcle que se prenaient ces survivants, Andrej jeta un coups d'œil à la ronde, fronçant les sourcils.
« Guedie Ivan ? (Où est Ivan ?)
« Ia imieiou loutchechtchie : guedie Janus , répliqua Thia, sans détacher son regard de Walt tentant de se consoler en caressant son chien. (J'ai mieux : où est Janus ?)
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L'agitation régnait dans le camp sur la plage. D'une part, en raison des déclarations des nouveaux arrivants, beaucoup décidaient d'aller trouver refuge aux cavernes, et d'autres part, parce que ces russes leur avaient fait peur en leur déclarant de se regrouper et de se terrer s'ils ne 'voulaient pas avoir la gorge tranchée et le ventre éviscéré…'. Il y avait mieux pour prévenir d'un potentiel danger. Apparemment, il manquaient un de leurs membres qui avait été chargé de la surveillance d'un prisonnier hautement dangereux et ils partaient à leur recherche. Tandis que Thia vérifiaient ses munitions, elle murmura à Andrej qui se trouvait à ses côtés et se préparait à y aller :
« Ti, ti nie prikhodichtcha. (Toi, tu ne viens pas.)
« Tcheto !Imieiio potomou tcheto ia imieiou ve katchiestevie diekoiie tolko tcheto , s'indigna-t-il. (Quoi ! C'est parce que j'ai déconné tout à l'heure ?)
« Niet, imieiio potomou tchetou ti ranien. Ti naviechtchiechtcha ikha veratcha. I ti nie obesoujedaiechtcha! » (Non, c'est parce que tu es blessé. Tu vas voir leur médecin et tu ne discutes pas !)
Andrej l'observa un moment avant de partir en donnant un violent coups dans un abri qui s'effondra sous la violence du choc. Nikolaï l'observa s'en aller et secoua la tête, amusé :
« Vesiegueda tot jie. » (Toujours le même.)
Thia se contenta de hausser les sourcils comme guise de réponse et continua ses occupations jusqu'à ce qu'une silhouette vienne lui faire de l'ombre. Elle leva les yeux sur Sahid qui l'observait d'un air déterminé, un neuf millimètres dans la ceinture.
« Je viens avec vous. »
Les russes éclatèrent de rire ensemble en l'ignorant.
« Non.
« Pourquoi vous voulez venir ? C'est pas vos affaires.
« Ici, on s'entraide.
« On a besoin de l'aide de personne.
« Et je connais l'île mieux que vous : ses points d'eau, ses chemins, ses dangers.
« Ils marquent un point et à deux on arrivera pas à l'avoir, fit remarquer Nikolaï.
« D'accord, vous venez mais si je vous dit de vous planquer, vous vous planquer. »
L'oriental hocha de la tête et ils se mirent en route. Cependant, alors qu'ils allaient entrer dans la jungle, Sawyer et Kate arrivèrent au pas de course et déclarèrent à l'unisson :
« On vient aussi.
« Ca m'étonnerait.
« Thia, on doit être quatre. On a toujours fonctionné par quatre.
« D'accord, concéda-t-elle. Ken, tu viens.
« Ken , se moqua Sawyer.
« Non, je viens aussi, objecta Kate.
« Chérie, lui répliqua la russe, c'est pas une ballade en forêt. Alors tu restes t'occuper de tes fourneaux pour quand on rentrera.
« Je sais très bien me débrouiller.
« On n'est pas sans l'ignorer, intervint Nikolaï. Mais nous n'avons pas besoin de vos services, mademoiselle Ryan.
« Comment…?
« Tu as peut-êtreoublié qui tu es ? »
Kate les observa disparaître dans la forêt, estomaquée de savoir que ces russes connaissaient son identité et ce pourquoi elle était recherchée.
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« Sinon, vous venez de quelle région de Russie ? Non mais je dis ça parce que je connais un peu : on a été faire un concert à Moscou et…
« Tu t'arrêtes jamais de parler , le coupa Andrej, excédé des monologues intensifs de cette pseudo-rockstar.
« Pas vraiment, non…
« On est bientôt arrivé ?
« Oui, c'est ici. »
Le jeune homme accéléra l'allure pour aller à la rencontre de Jack.
« Charlie, tu as les…
« Non, désolé, répondit celui-ci. J'ai pas de thons mais par contre je t'ai ramené un maquereau ! »
Il explosa d'un rire bruyant à sa plaisanterie mais cessa peu à peu en voyant le regard noir que lui lançait le russe et entreprit de raconter ce qu'il s'était passé au médecin qui observait l'intrus, un air inquisiteur sur le visage.
« On a des nouveaux rescapés avec nous.
« De l'avion ?
« Non, ils ont essuyé une tempête et ils ont échoués ici. Je te présente…
« Andrej Tcherenkov.
« Ouais, à vos souhaits, plaisanta à nouveau Charlie. Ses amis sont partis à la recherche d'un des leurs mais lui est blessé ; donc ils ont jugé qu'il valait mieux que tu l'examines.
« D'accord. Qu'est ce qu'il vous ai arrivé ?
« Nikolaï, répondit l'autre.
« Quoi, c'est Nikolaï qui vous a fait ça , demanda Jack, confus de sa réponse.
« Non, j'ai reçu une de ses foutus boîtes de conserve sur la tête ! »
Jack échangea un regard avec lui tandis qu'il examinait la vilaine blessure à l'arcade sourcilière.
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Ils exploraient l'île depuis des heures, sans trouver quoi que ce soit, et Sawyer supportait de moins en moins l'attitude arrogante des russes qui agissaient comme en territoire conquis. Sahid, quant à lui, se contentait de leur indiquer les éventuels dangers qui pouvaient surgir.
« Je peux savoir pourquoi vous m'avez appeler Ken tout à l'heure ?
« Parce que je connais pas votre nom, se contenta de répondre Thia en observant les fourrés.
« Il suffisait de le demander.
« Il suffisait de le dire.
« Comme si on avait besoin de ça !
« Comme si vous aviez besoin de quoi ?
« D'une seconde Kate. »
Elle s'arrêta et le fixa en haussant un sourcil, notifiant par là qu'elle n'aimait pas être comparé à d'autres, et a fortiori à Kate Ryan.
« C'est de la pacotille.
« Quoi ?
« Kate, à côté de moi, va passer pour un enfant de chœur.
« Eh bien, ça promet. », marmonna la jeune homme en la suivant dans la jungle.
Pendant ce temps, Sahid observait la jeune femme jetait des coups d'œil méthodiques dans les environs et fit remarquer :
« Elle a l'air de savoir ce qu'elle fait.
« C'est la meilleure dans sa branche, se contenta de répondre Nikolaï.
« Et c'est quoi votre profession ?
« A votre avis, qui peut bien transporter un prisonnier ?
« Elle a une drôle manière d'opérer pour un flic.
« C'est parce que c'est un flic russe », plaisanta Nikolaï en disparaissant derrière un rocher.
De son côté, Thia supportait de moins en moins les bavardages incessants de Sawyer.
« Vous auriez dû aller avec Andrej, fit-elle remarquer à son encontre.
« Pourquoi ?
« Je vous conseille vivement d'aller voir un médecin si vous continuez à parler tout seul. C'est mauvais signe pour le mental.
« Ah !ah !ah ! Je suis plié de rire. »
Elle ignora sa remarque et continua à fouiner partout autour quand soudain la voix de Nikolaï la figea sur place :
« On tam ! » (Il est là !)
