RAR :
Charlita : Merci pour la review ! Ah, ce cher Charlie. Un épisode sans lui est bien morne, heureusement il est toujours présent dans chacun même pour une minute (qui s'avère être à chaque fois la plus drôle !). Quoi que Sawyer harcelé par un sanglier, c'est également très drôle ! Mais bon, je m'égare ; voilà, c'est pareil pour moi : dès qu'une série me passionne j'en parle pendant des heures, y compris aux personnes qui n'ont jamais vu (à leur grand désespoir, cf carnivàle, le monde perdu, that 70's show,…enfin là ça va lost tout le monde connaît !). Bon re-concentrons nous. Contente de ne pas avoir (trop) trahi l'esprit de la série et de mes deux petits bonshommes (à savoir Charlie-pardi et Sawyer-Ken). Pour le concert à Moscou, c'était inévitable ! Ce groupe est mythique : il n'y a guère que dans un coin paumé du Sahara qu'ils ne les connaissent pas (et encore !),lol. Pour ce qui est des russes, je crois qu'ils vont t'intriguer un bon petit moment encore parce qu'ils sont très complexes et ambigus…bon, à part peut être un qui est comme il est, point final (je te laisse deviner lequel). Et voui, les recherches sont arrêtés et nos survivants ne peuvent plus compter que sur eux-mêmes ! En effet, après l'émoi des jours suivants une tragédie, tous les efforts sont déployés mais après, on oublie et on passe à autre chose, d'autant qu'ils ne cherchaient pas vraiment où il fallait. Enfin, voilà, les survivants livrés à eux-mêmes avec de nouveaux coloc' pas très catholiques, une île mystérieuse, des ours polaires, un danger permanent, bref des vacances de rêves. Alors voilà la suite, j'espère que tu apprécieras, mais je sais pas si ça t'apprendra d'autres choses ou te mettra encore plus dans le brouillard,lol. Bonne lecture !
Misara : Tout d'abord merci pour la review et promis, ces chapitres sont estampillés 'originaux de moi' sortis directement de mon esprit dérangé,lol. De toute façon, si je trouve un plagieur de qui que ce soit, je lui fait le traitement 'Janus', préconisé dans ce genre de situation…enfin dès que ce sera dépénalisé ! Pour ce qui est de Charlie, c'est mon bisounours : tu sais ces petites peluches qu'on adore mais qu'on traîne partout et qui subissent milles douleurs physiques mais qu'on aime par dessus tout quand même. Bah oui, je sais qu'il mérite pas ce qui lui arrive mais comme dans la série, il est pratiquement toujours pris pour cible… (à force de traîner avec Claire, je présume). En ce qui concerne Sawyer, ne t'inquiète pas lui aussi va en baver. Même si c'est celui qui est le plus proche des russes (niveau mentalité,uhm, uhm), Andrej et Thia risquent de faire pire que Sahid et Jack si il continue son manège de petit arrogant tête à claque (je continue la liste ?lol). d'ailleurs pour être franche, je crois bien que tout le monde va en baver au moins une fois avec un des russes ou plus. Tu doutes que Thia soit un flic ? Mais tu n'es pas la seule ! (cf Sahid) Mais elle est russe : ceci explique peut être cela. Toujours est-il que ce qu'elle est vraiment (dans un sens général) sera révélé plus tard et je pense que son activité professionnelle devrait être mise en lumière d'ici peu. Mais elle et les autres ont bien d'autres mystères à percer ! En tout cas, voilà la suite et j'espère que tu continueras à apprécier. Bonne lecture !
Anabeille : Hello ! Merci pour la review ! Contente que tu te régales avec cette fic. Et oui, je suis dans une période fanatique de 'Lost' donc j'arrête pas d'imaginer des scénarios et des histoires dessus au détriment d'autres fics…et puis je me dévoue pour remplir cette page car les bonnes séries le méritent ! Alors comme ça tu as cru que les russes étaient les Autres ? Et non, c'est juste d'innocentes (…uhm, uhm, toussotements sceptiques) victimes de l'île et de sa malédiction. Mais il se pourrait bien qu'elle ne les ait pas choisi au hasard (enfin ceci vaut également pour nos chers survivants du vol 816 !). Pour ce qui est du mystère, il n'est pas près d'être levé et risque de s'épaissir par le suite, notamment pour certains des survivants américains, australiens, coréens, russes, canadiens, suisses (comment ça il y a pas de suisses ? moi je dis que si non mais,lol). Même si je vais tenter de mettre la lumière sur certains comportements et secrets (bah oui parce que si c'est pour finir comme X-files et Le Caméléon avec toutes les intrigues laissées en suspend…). Pour répondre à ta question, je n'ai pas la moindre idée de combien de chapitres va contenir cette histoire car dès que j'en ai fini un, je le publie et j'ignore complètement ce qu'il va se passer par la suite. Par contre, je peux te certifier qu'il va y en avoir un certain nombre car j'aime bien aussi les histoires avec pleins de chapitres ! Il faut le temps de poser les questions et d'y apporter (certaines ?) réponses. En tout cas, bizoo et bonne lecture !
Chapitre 3 : Pas moi !
Ils s'étaient précipités au moment même où la voix de Nikolaï avait résonné à leurs oreilles. Sawyer ne savait pas pourquoi il s'était mis à foncer derrière la jeune femme. Il ne connaissait pas cet individu, ces russes n'étaient même pas des connaissances et pourtant il s'était mis à courir dans la direction des cris. Peut-être en raison de l'accent fataliste de Nikolaï ; peut-être parce qu'il ne voulait pas rester seul dans cette jungle regorgeant de dangers ; peut-être pour la lueur qui avait donné vie un centième de seconde au regard mort de Thia ; peut-être pour un milliers d'autres raisons ; peut-être…
Toujours est-il qu'il se figea en sentant qu'il percutait de plein fouet un corps catatonique qui s'avéra être Sahid fixant un point un peu plus loin. Il observa la scène et dut porter une main à sa bouche pour contrer ses hauts de cœurs en observant la charpie abandonnée sur le sable. Les russes, quant à eux, s'approchaient lentement du cadavre de celui qui avait été auparavant leur camarade mais n'était désormais plus qu'un amas de chair sanguinolentes. Alors que Nikolaï semblait plutôt mal à l'aise de se retrouver devant ce corps sans vie, Sawyer fut stupéfait en voyant agir Thia méthodiquement, comme si il ne s'était agi que d'un cadavre parmi d'autres, comme si il ne s'agissait pas d'un ami. Elle porta une main à ce qu'il restait de la tête d'Ivan et vérifia, précaution inutile, si il y avait encore un pouls par miracle. Elle dénia de la tête et fronça les sourcils en découvrant un petit message écrit en lettres de sang et qui lui était destiné :
« Ia zakontchous toboi. » (Je terminerai par toi.)
Elle fixa encore ce petit bout de papier pendant une minute puis le froissa en le jetant sur le corps de son ancien amant. Croisant les yeux de Nikolaï, elle déclara plus pour les autres que pour lui qui avait compris :
« C'est Janus. »
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Alors que Jack fournissait un comprimé d'aspirine à un passager pris de violents maux de têtes, Kate arriva par derrière pour le surprendre mais faillit à sa mission.
« Trop tard, lui dit-il, je t'ai entendu arriver.
« Je pouvais toujours essayé, plaisanta-t-elle en s'installant à ses côtés.
« Tu n'y arrivera jamais.
« Quoi ?
« A m'effrayer. »
Elle ne put s'empêcher de rougir en posant les yeux au sol tandis qu'il rangeait les médicaments. Son regard finit par se déporter sur Andrej qui ruminait dans son coin.
« Alors tu as fait connaissance ? s'informa-t-elle en le pointant du menton.
« Ouais, on peut dire ça comme ça. Nous ne sommes plus seuls sur l'île.
« Nous ne l'avons jamais été, répliqua-t-elle en haussant les épaules. Tu crois qu'on peut leur faire confiance ?
« Autant qu'à Sawyer. »
La jeune femme éclata de rire et lui lança en repartant vers la plage :
« Un simple non aurait suffit. »
Un sourire prit naissance sur le visage du médecin alors qu'il fixait sa mince silhouette disparaître dans les broussailles.
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Ils recouvrirent le corps comme ils purent puis Nikolaï et Sahid s'en saisir pour aller l'enterrer décemment, un peu plus loin, tandis que la jeune femme les observait partir.
La nuit entoure une petite maison de campagne plongée dans l'obscurité, pourtant une mince lueur à l'intérieur transperce le manteau des ténèbres. Dans la pièce qui semble être la cuisine, Ivan est assis à la table, fixant sa bouteille de vodka à moitié vide. Il relève ses yeux embués par l'alcool quand il entend le bruit caractéristique des bottes sur le carrelage. Quelques secondes plus tard, Thia pénètre dans la salle et lui jette à peine un regard tandis qu'elle se dirige vers un des placards pour se saisir d'une bouteille d'eau minérale.
« Tcheto to, tcheto ti dielaiechtcha iechtchie stoia ? (Qu'est ce que tu fais encore debout?)
« Ia tiebia ojidaiou. » répond-il, laconique. (Je t'attends.)
Elle lève son regard émeraude vers luis et ils luttent pendant quelques minutes dans un duel oculaire jusqu'à ce qu'il cède pour s'intéresser de nouveau à sa bouteille d'alcool.
« Sotchietaisia brakom ia. (Epouse-moi.)
« Tcheto ? (Quoi.)
« Ti menia otchien khorochtcho ponial. Ia zenaiou, tcheto ia sdielal guelouposti ronchtchie no ia izemienil. Ia guotov tiepier. explique-t-il. (Tu m'as très bien compris. Je sais que j'ai fait des conneries avant mais j'ai changé. Je suis prêt maintenant.)
« Nie ia, Ivan, nie ia. déclare-t-elle en s'éloignant. (Pas moi, Ivan, pas moi.)
« On ti boudiechtcha kogueda-niboud ? » (Le seras-tu jamais ?)
La jeune femme s'arrête un quart de seconde dans l'entrebâillement de la porte avant de poursuivre son chemin, sous le regard désabusé d'Ivan qui avale une nouvelle goulée de vodka.
« Ca va ? demanda Sawyer en s'approchant de la russe qui n'avait pas bougé d'un centimètre depuis dix minutes.
« Bien sûr, répliqua-t-elle d'un ton professionnel. Je réfléchissais juste à l'endroit où pourrait se trouver Janus. »
Le jeune homme resta bouche bée en découvrant que ce qu'il pensait être de la mélancolie ou de la tristesse s'avérait une observation méthodique des environs. Cette femme n'avait donc pas de cœur ? Lui-même qui refusait de dévoiler ses sentiments à quiconque ne comprenait pas comment on pouvait conserver une telle impassibilité face à la perte d'un être cher, d'autant si c'était d'une manière horrible comme en l'espèce.
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Locke traînait la carcasse d'un sanglier qu'il venait d'abattre quand il se figea en découvrant Andrej l'observant sur un promontoire. Il prit le parti de l'ignorer et continua son chemin pour venir déposer sa proie près du feu. Alors qu'il la dépeçait, il ne cessait de jeter des coups d'œil suspicieux envers le russe qui l'étudiait.
« Tu crois que c'est une bonne idée de laisser ces deux types ensemble ? » chuchota Hurley en les fixant.
Charlie se contenta de hausser les épaules en guise de réponse tandis que le multi-millionaire persévérait :
« Moi, je dis que deux chasseurs ensemble, ça ne fait pas bon ménage. Je crois que je fermerai pas l'œil de la nuit en sachant qu'il y en a un dans les parages.
« Attends de voir les autres.
« Ah parce que ils sont plusieurs ! » s'inquiéta-t-il.
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Sawyer et Thia suivaient leurs compagnons transportant la dépouille de Ivan, laissant un espace de quelques mètres entre eux quand la jeune femme russe se figea. Aussitôt, Sawyer prit la même posture et lui demanda ce qu'il se passait. Elle lui fit signe de se taire tandis que les autres s'éloignaient, inconscients de ce qu'il se passait. Soudain, Thia fut attaquée par un inconnu qui la propulsa à terre, lui enfonçant un couteau dans l'abdomen. Sawyer se précipita à son secours et s'apprêta à tirer sur l'assaillant quand celui-ci lui donna un coup de pieds qui l'envoya contre un tronc d'arbre. Il se pencha vers la jeune femme pour lui murmurer dans le creux de l'oreille :
« Ti nie tieriaiechtcha vepiemieni ! Teto Ivan iechtchie nie kholodios tcheto ti ieguo zamienichtcha oujie. Kogueda pojedaiemesia piout, imi ostaiemesia. (Tu ne perds pas de temps. Le corps d'Ivan n'est pas encore froid que tu le remplaces déjà. Quand on naît pute, on le reste.)
« Tcheto ti khotchiechtcha tam ? Ia iavliaious tolko chtchalioukhoi! le nargua-t-elle. (Qu'y veux-tu? Je ne suis qu'une putain.)
« Chtchalioukhoi, ia im pouskaiou kapov… (Les putains, je les saigne…)
« Tcheto ti ojidaiechtcha ? (Qu'attends-tu ?)
« Nie tiepier. », répondit-il en se détachant d'elle. (Pas maintenant.)
Elle le regarda s'éloigner dans les broussailles et remarqua du coin de l'œil Sawyer le visant avec son pistolet. D'un geste vif, elle l'empêcha de blesser mortellement l'ancien prisonnier et le coup partit en l'air.
« Qu'est ce qui vous a pris ? s'énerva Sawyer en lui lançant un regard furieux. Je le tenais. »
Elle se contenta de le fixer du regard, gardant un point de pression sur sa blessure, tandis qu'un rire éclatait quelque part dans la jungle et que des mots résonnaient en écho :
« Skopo, Thia, skopo. » (Bientôt, Thia, bientôt)
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Il faisait nuit. Tous étaient regroupés autour des feux de camps, discutant des divers évènements de la journée : les nouveaux arrivants, une nouvelle menace sur l'île, la découverte du cadavre d'Ivan,…
« Je n'arrive pas à les cerner, annonça Sahid. J'ai passé du temps avec Nikolaï et, d'après moi, il semble celui en qui on pourrait avoir le plus confiance. Mais bizarrement, je n'ai pas envie de lui donner, alors je ne vous parle pas des autres…
« Pour ce qui est d'Andrej, fit remarquer Jack, il a passé la journée à l'écart, et quand Locke est arrivé, j'ai eu l'impression qu'il se sentait menacé, qu'il avait trouvé un ennemi à sa taille. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai un mauvais pressentiment vis-à-vis d'eux.
« Et, toi Sawyer, demanda Charlie, tu as passé du temps avec Thia…
« Que voulez vous que je vous dise que vous ne sachez pas déjà ? C'est une russe violente qui laisse passer les évènements sur elle comme si elle y était imperméable.
« Ca me fait penser à quelqu'un mais je me demande bien qui…plaisanta Kate.
« Par contre, continua-t-il sans faire plus attention à sa remarque, je trouve étrange qu'elle m'ait empêcher de tuer ce Janus tout à l'heure dans la jungle après qu'il l'ai poignardé.
« En fait, c'est étrange, intervint Jack, mais il n'a touché aucun organe vitaux.
« Il a sans doute raté son coup…
« D'après ce qu'on m'a dit, déclara Sahid, c'est un tueur aguerri donc il est serait étrange qu'avec l'intention de la tuer, il ne l'ai pas fait. Peut être ne le désirait-il pas encore…
« Quel genre de flic préférerait voir mourir d'autres personnes voire soi même pour ne pas tuer leur prisonnier ?
« Mercs'…, répondit Kate.
« Quoi ? demanda Jack
« Les mercenaires. »
Tous se regardèrent, une lueur de compréhension dans les yeux, se rendant compte de la véritable identité de leurs nouveaux compagnons.