RAR :

Misaralullaby : Elle est des nôôôtre ! Elles s'est inscrite comme les auuuuttrreees !lol. Bienvenue parmi nous ! Alors d'abord, merci de ta review et, oui, il existe des tortures pires que celles de Sahid et elle risque d'être employée si ils continue à taper sur les nerfs des russes ! Bah, oui, j'ai fait un peu de kate/jack, pour rester fidèle à la série où elle joue double jeu avec le médecin et l'arnaqueur…Je ne sais pas si ma fic atteint la 'parfaite attitude' mais en tout cas, je te remercie de le dire ! Ah, bon t'aimes pas sawyer ? Bah on dirait pas…lol. Je ne sais pas s'il tombe sous le charme étrange de la scandinave mais en tout cas, elle l'intrigue car comme tu l'as remarqué, elle lui ressemble mais en plus extrême (un chouia) et il a du mal à la cerner, enfin, ça vaut également pour les autres. Locke avec un copain, mmmh, à développer. Il fallait bien qu'il trouve un remplaçant à Boone,lol. Par contre, je vois très mal Andrej agir comme son disciple. Je pense qu'ils vont plutôt se diriger vers une concurrence pour le titre de chasseur chevronné et implacable de l'île, lol. Entre gars étranges et inquiétants, on se comprend ! Voilà, la suite en espérant que ça ne te décevra pas…

TheWerewolf : Bonjour et merci de ta review, ça fait plaisir. Je suis contente que cette fic et son intrigue (encore dans le flou pour ma part,…c'est pas vraiment la bonne façon d'écrire une histoire quand l'auteur ne sait pas ce qu'il va se passer mais bon, ça rajoute encore plus de mystère). Mais pourquoi vous voulez que Thia aille avec Sawyer ? Elle vient de perdre son petit ami…enfin ce qui semblait être son petit ami…et elle a pas été très touché…et elle est pas vraiment étouffée par les regrets…et…bon, oh d'accord, il y a des risques, lol. Mais la romance peut très bien concerner un autre russe (Nikolaï/Sun, Andrej/Locke…euh peut être pas, lol.) ou des couples préexistants déjà sur l'île…Enfin, c'est vrai qu'un semblant de Sawyer/Thia et d'un Jack/Kate se dessine mais tout ne se passe pas toujours comme prévu. Et non, ne t'inquiète pas, je n'ai pas l'intention d'arrêter cette fic parce qu'elle m'amuse toujours autant et quand je commence quelque chose, je le finis toujours (bon même si c'est 3 siècles plus tard, je le termine quand même, lol.)

RAR « I'll never be with you » :

Shouky: Tout d'abord merci de ta review! Ca fait plaisir de voir que cette histoire plaît, d'autant que c'est la première que j'ai faite ! Moi aussi, je suis Charlie/Claire dans la série, mais en dehors, comme j'aime croire que mes deux persos favoris (à savoir Claire et Sawyer) puisse un jour être ensemble, j'ai écrit cette fic. En fait, l'idée m'est venue suite à la lecture d'une fic anglaise sur ce couple magnifique. Je te remercie pour tout tes compliments et d'avoir laisser un mot, ça fait chaud au cœur. Bizoo.

Note : Argh ! Excusez moi du retard mais j'ai eu des horaires de travail assez pourrites cette semaine donc j'ai pas vraiment eu le temps de me pencher sur l'histoire mais je vous pris sincèrement d'accepter mes excuses. En tout cas, voilà un nouveau chapitre tout frais avec de la tension, de la jalousie, des révélations, et…je peux pas encore le dire, c'est pour plus tard,lol. Bonne lecture !

Chapitre 4 : Garde tes amis près de toi…

Sahid traversa avec une rage non dissimulée les quelques mètres qui le séparaient des russes. Ceux-ci discutaient à voix basse entre eux tout en préparant leurs armes pour aller traquer le tueur qui avait assassiné l'un des leurs. Le jeune homme se précipita sur Nikolaï et lui donna un violent crochet du droit. Le mercenaire, en raison de l'effet de surprise, ne put esquiver et tomba à terre sous la violence du choc mais ne se démonta pas pour autant et lui fit un croche pieds pour le faire tomber à terre et le maintenir au sol en pressant un couteau affûté sur son cou. Les autres survivants arrivèrent à ce moment là tandis que les russes observaient la scène, amusés.

« Qu'est ce qu'il se passe ? demanda Thia.

« Relâchez-le ! invectiva Jack.

« Hé ! se défendit Nikolaï. C'est lui qui a commencé ! »

Il porta son regard sur la jeune scandinave, puis la voyant faire un signe de la tête, il le libéra. Sahid se rapprocha des autres en se massant le cou.

« Vous nous avez menti. Vous êtes des mercenaires.

« Et alors ? Tu veux nous confier un boulot ? plaisanta Andrej.

« A vrai dire, j'aimerai bien être débarrassé d'un certain Jack Shepard…

« Sawyer ! le réprimenda Kate.

« Oh ! Si on ne peut plus plaisanter !

« Vous, déclara Sahid en pointant du doigt Nikolaï, m'avez dit que vous étiez flic.

« Non, je vous ai demandé quelles étaient le genre de personne qui transporterait un prisonnier et vous en avez tirer vos propres conclusions. »

L'oriental voulut protester mais ne trouva rien à redire en se rendant compte que le russe avait raison. Ils se firent face en silence, se jaugeant du regard pour savoir ce qui allait advenir. Finalement, ce fut Jack qui fit un pas en avant et prit une décision irrévocable :

« Très bien. Dites nous au moins, que vous regrettez…

« Regretter quoi ? explosa de rire Andrej. On arrête les méchants. C'est notre mode de vie.

« Vous n'avez aucune foi, aucun honneur, aucune loyauté, pas même envers votre pays, constata atterrée Kate.

« Arrêtez avec ces préjugés, intervint Thia. Nous sommes loyaux envers l'argent et uniquement l'argent. Et nous ne sommes pas des girouettes, nous, mademoiselle Ryan. De plus, je ne crois pas que vous ayez la moindre autorité morale pour venir nous juger. »

Kate se tut et garda le silence, ce que la russe ayant dit faisant ramener des souvenirs qui lui faisaient mal. Jack, voyant cela et excédé de l'attitude froide des russes, leur annonça :

« Très bien, dans ces conditions, vous n'êtes plus les bienvenus parmi nous. »

Cette déclaration fit l'effet d'une bombe et les autres ne purent s'empêcher de pousser un cri de surprise, leurs sentiments se partageant entre l'effroi de laisser des naufragés comme eux à l'abandon et le soulagement de ne pas devoir les craindre. Alors que des protestations étaient sur le point de se faire entendre, Andrej éclata d'un rire franc, suivi bientôt par ses compagnons qui commençaient déjà à rassembler leurs affaires :

« Oh, non, je vous en prie, pas ça ! Comment va-t-on faire pour survivre sans vous ? »

Ils restèrent stupéfaits en les voyants disparaître dans l'obscurité de la forêt et Sawyer s'approcha de Jack et lui donna un violent coups sur l'épaule en repartant vers les cavernes, non désireux de traverser la jungle en plein milieu de la nuit :

« Bougre d'ahuri ! Tu connais pas le dicton ! »

Le médecin le regarda partir, suivi des autres qui lui lancèrent des regards remplis de reproches, ne comprenant pas pourquoi ils réagissaient comme ça. Il interrogea alors Kate du regard quand elle passa à côté de lui.

« Garde tes amis près de toi, et tes ennemis encore plus. » lui répondit-elle.

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« Dites nous au moins que vous regrettez. »

« C'est notre mode de vie. »

« Regrettez quoi ? »

Petite maison de banlieue dans une bourgade des Etats-Unis, semblable à toutes les autres. Un homme s'empresse de traverser l'allée pour retrouver sa famille. Il pose son manteau tandis qu'il entend sa femme chantonner en cuisinant.

« Je suis rentré ! »

Alors qu'il emprunte le couloir pour se rendre auprès de son épouse, il est pris par surprise quand un inconnu lui barre la route. Il se met aussitôt sur la défensive tandis que l'autre le regarde, le sourire narquois, une étincelle malsaine dans les yeux.

« Qui êtes vous ?

« Ti mienia nie prizenaiechtcha, Nikolaï ? (Tu ne me reconnais pas, Nikolaï ?)

« Vlad ! appela sa femme. Tu es où ?

« J'arrive, chérie. Tcheto khotite vi ? (Que me voulez vous ?)

« Patron khotchiet tiebia. (Le patron veut te voir.)

« Vlad, qu'est ce que tu fais ?

« Attends trente secondes. Niet, ia raspolojien. (Non, je suis rangé.)

« Kajietsia, tcheto ti iemou dolkhien iechtchie tcheto-to…(Il paraît que tu lui dois encore quelque chose…)

« On mietchetaiet, poursuivit Nikolaï, soudain très mal à l'aise. Ia iemou nie doljien nitchieguo ! (Il rêve. Je ne lui dois rien.)

« Ouvierien li ti ?...Otchien khorochtcho. Ve tvoikha opasnostiakha i ve opasnostiakha. » (Tu es sûr?... Très bien. A tes risques et périls. »

Il tourna sa tête vers sa femme qui venait d'arriver, s'essuyant les mains sur son tablier, lui demandant comment ça allait. Il jeta un coups d'œil derrière lui pour constater que l'intrus avait disparu comme il était apparu et reprit une contenance en allant embrasser son épouse.

« Très bien. Et toi, mon amour ? »

Elle remarqua bien qu'il mentait mais elle décida de ne pas en tenir compte et l'incident fut oublié quand une petite chose haute comme trois pommes accourut jusque dans les jambes pour s'y agripper de toutes ses forces.

« Papa ! »

Nikolaï se réveilla en sursaut, chamboulé par les souvenirs qui remontaient à la surface, et hurla de terreur en voyant la petite silhouette de son enfant, la moitié du crâne arraché, couvert de sang, le regard plein de reproches, le pointant de son petit doigt potelé.

« Papa ! »

Il se réveilla une seconde fois, couvert de sueur et tremblant encore des limbes de son cauchemar. Il sursauta quand la silhouette gracile de Thia entra dans son champs de vision dans l'aube qui se levait.

« Nikolaï ! Idiet li zeto ? (Ca va ?)

« Da. » répondit-il en se levant pour lui montrer que tout allait pour le mieux. (Oui.)

Sceptique, elle fronça les sourcils mais laissa tomber et s'éloigna tandis qu'il se laissait retomber par terre, passant une main dans ses cheveux.

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Charlie lança un bref salut à Hurley qui allait ravitailler la plage en eau quand il le croisa et poursuivit sa route pour se rendre auprès de Claire qui était en train de nourrir Aaron.

« Hé ! Comment va tête de navet ce matin ?

« Arrête de l'appeler comme ça, il a un nom, maintenant.

« Je sais mais tête de navet c'est plus marrant.

« Et tête de chou, tu crois que c'est mieux ?

« Bah, je l'ai jamais appelé comme ça !

« Non, mais moi, je vais t'appeler comme ça, si tu continues. »

L'ancien junkie se toucha les oreilles pour vérifier les dires de la jeune femme qui observait le calme régnant dans le camp en cette heure matinale.

« Tu crois que ce que Jack a fait, c'est bien ?

« Il a fait ce qu'il devait faire, répondit-il en haussant les épaules.

« Oui mais, je veux dire. Ils sont dans les mêmes ennuis que nous et on les abandonne en plain milieu d'un endroit inconnue et dangereux. On n'agit pas comme on devrait.

« De un, je te rappelle que c'est de mercenaires qu'on parle et de deux, je crois qu'ils ont les ressources pour survivre ici, plus que nous tous réunis…enfin, peut être à l'exception de Locke qui peut très bien se débrouiller tout seul.

« Tu as sans doute raison.

« Mais, bien sûr, j'ai toujours raison. »

Ils se sourirent mutuellement mais le jeune homme poussa un petit cri effrayé qui interpella la jeune femme, lui lançant un regard paniqué :

« Quoi ?

« J'ai oublié de te dire…

« Me dire quoi ?

« Que tu es magnifique aujourd'hui, une fois de plus. »

Claire resta un moment pantoise puis éclata d'un rire franc, rejointe par l'ancien junkie. Hurley qui passait par là, prit une mine dégoûtée et murmura à l'encontre de Jack qui passait par là :

« Oh, c'est répugnant !

« Quoi ?

« Eux. Ils arrêtent pas de se tourner autour depuis le début et rien ne se passe. Moi, ça me tape sur les nerfs, d'autant que moi j'y ai pas droit.

« Où est Kate ? l'interrogea le médecin en jetant des coups d'œil alentours.

« Tu vas pas t'y mettre toi aussi ! Elle est à la recherche de Sawyer.

« Et où est Sawyer ?

« Est-ce que je ressemble de près ou de loin à un annuaire ? »

Jack l'observa s'éloigner en grommelant tandis qu'il fouillait du regard les alentours quand la voix de Sun retentit dans la jungle, un timbre de terreur en émanant.

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Thia était en train de chercher des traces pouvant indiquer l'endroit où se trouvait Janus quand elle fut prise d'une violente toux. Elle s'effondra à terre et eut du mal à respirer. Elle observa sa main tâchée de sang et avança en trébuchant jusqu'à la mer où elle se maintint sa tête sous l'eau pour faire cesser sa crise. La voix de Sawyer retentit derrière elle et elle lava rapidement ses mains du sang avant de se retourner vers lui.

« Mais bordel ! C'est quoi votre problème ! Vous êtes dépressive ou quoi ! La mort d'un des vôtres vous laisse froide, vous mettez votre vie en péril pour un tueur et maintenant vous tentez de vous noyer !

« Mes affaires ne sont pas vos oignons, répliqua-t-elle en passant à ses côtés pour rejoindre le camps déserté sur la plage.

« Vous avez raison mais un truc me turlupine, persévéra-t-il en lui emboîtant le pas, la colère guidant ses paroles.

« Parlez en si ça peut vous faire du bien. Je ne prend que 1000 dollars l'heure.

« Comment ?

« Comment ? Alors en fait, le papa plante sa petite graine dans le ventre de la maman et quelques mois plus tard, la cigogne vient apporter le bébé. Si c'est un garçon, c'est dans les choux, si c'est une fille, dans les roses.

« Je vous parle de votre attitude. Comment pouvez vous être aussi froide ? Même la mort de votre amant vous laisse indifférente. Je n'arrive pas à m'imaginer comment vous ne pouvez rien sentir par rapport à ça !

« Comment ! finit elle par s'énerver également. Vous voulez vraiment savoir comment ? Naissez dans un pays en ruine, en pleine décadence, pire que l'enfer. Vivez dans un endroit où même les cafards refusent de se rendre avec la faim qui vous bouffe les entrailles. Assistez au meurtre de vos parents juste sous vos yeux par des soldats censés représentés l'autorité. Faites vous torturer, violer et laisser pour morte à l'âge de 8 ans. Grandissez dans la rue où la violence est sans limite et où la mafia règne en maître. Apprenez la mort de toutes les façons inimaginables. Faites la moitié même de ça et vous comprendrez pourquoi je suis comme ça.

« Vous croyez être l'unique ? déclara-t-il en s'approchant, le regard lourd de menaces. Vous pensez être la seule à avoir assister au meurtre de ses parents à l'âge de 8 ans ? Vous êtes peut être la seule qui ait grandi avec l'idée fixe de tuer le meurtrier de ses parents afin de vous venger ?

« Au moins, nous avons quelque chose en commun. »

Ils se soutinrent du regard un long moment, pantelant des révélations qui venait d'être faite et de la violence qu'ils avaient senti bouillir en eux sans véritable rasions. Cependant, Kate arriva à cet instant et se figea en les voyants se mesurer du regard, la jalousie mordante envahissant son cœur. Alors qu'ils se tournaient vers elle, le visage de la jeune femme se ferma et elle lâcha d'un ton dur et froid :

« Vous devriez venir voir ça. »