Auteur : Yat, qui décidément se pose des questions sur son orientation… et préfère les fics aux intégrales !
Titre : Sorcellerie sarcastique
Disclamer: Sont pas à moi. Sont à Jkr.
Pairing HPDM, SSSB… Que de lettres évocatrices…
Réponses aux reviews :
Il parait que les rar sont plus autorisées… Alors c'est mes dernières, je répondrai par mail maintenant ! (en gros, laissez vos mails !)
Kiara1589 : C'est vrai que j'ai peut-être été un peu méchante sur ce coup… Un bébé… Draco va pas s'en remettre là ! Mais bon, discuter avec Harry en privé durant les longues soirées d'hiver, n'est-ce pas une chose dont tout le monde rêve ? Non ? Ah.
Namasta Voilà la suite après euh, oh, si peu de temps, … Bon d'accord. J'espère que ça te plaira !
Gaeriel palpatine : Excellent ! J'y aurait jamais pensé, à ça… Le genre de truc répugnant qu'on imagine bien venir de cette petite fille modèle qu'est Hermione… Beurk, Rusard. J'ai commencé à écrire une scène dans ce genre. C'est… no comment. Mais je me marre bien. Niark ! Si t'as d'autres idées, je suis preneuse !
La folleuh : Je pond, je pond… Et oui, yat la poule est de retour ! cot cooot cot ! … (draco : c'est les maths, c'est pas bon pour la santé.)
Boobagump : Mais il n'aura même pas besoin de s'y introduire, on va l'y introduire de force ! Ben oui, c'est moi qui suis aux commandes, pas de quartiers !
Loryah Oui, le sirisev… c'est… aaaah… le sirisev. T'inquiète, c'est pour bientôt ! Eh oui, pas pu resister. Sirius va faire son come back ! Non, Sev, t'enfuie pas !
Diabolikvampyr Etrange… les gens semblent éprouver du plaisir à contempler Dray dans cette position ridicule. Oui, très étrange.
Emery : C'est pas de la torture ! C'est, euh, de l'expérimentation, oui, de l'experimentation. Pour la science. Pour kla communauté sorcière. Pour la communauté des fans sadiques amatrices de bishonens. Si c'est pas une noble cause, ça !
Cococinelle Merci pour le courage, j'en ai besoin… Enfin, peut-être pas autant que Draco sur ce coup ! Mais bon. Chacun sa galère ! Bonne lecture !
Feylie T'inquiète j'y pense au baiser sur le nez ! Niark, une scène des plus… des plus… Niark ! J'en rit avant de l'avoir écrite tiens ! Pour Harry et Ron, j'avais pensé à de la bolognaise… Question : Hermione préfère t'elle le sucré ou le salé ? Pour tes autres idées, niark, je veux bien les connaître… Mais je vais plus trop sur msn en ce moment… Pas le temps… D'ailleurs, je devrais pas être en train de bosser, là ?
Samikitty Meuh pourquoi pauvre Draco ? Qui ne rêve pas d'être un basilic ?
Note : Entre : paroles en fourchelang
Chapitre 3 : De l'Art d'étudier
Quand Harry Potter sortit de son cours de potions ce matin là, il ne pensait guères aux joies que lui promettait assurément le cours suivant, à savoir la divination.
A vrai dire, il ne songeait pas non plus au fiasco indéniable que représentait l'infâme torchon qu'il avait pourtant osé rendre au professeur Snape.
Après tout, on ne pouvait pas vraiment dire que c'était entièrement de sa faute si le feu sous le chaudron de Ron n'avait pas été éteint et avait fait déborder la potion de la demi-heure précédente sur sa copie.
Bon, d'accord, leur chaudron, pas seulement celui de Ron.
Mais c'était un accident.
Jamais d'habitude ils n'auraient fait cette gaffe.
Ou plutôt, jamais Harry n'aurait oublié de vérifier après Ron.
Mais là, les circonstances étaient différentes.
Si Ron n'était pas très attentif habituellement en Potions -et en cour en général, comme le déplorait Hermione- ce jour là ç'avait été un comble vraiment.
Les regards qu'il avait lancés à Malfoy durant toute l'interro étaient proches d'un aveda kedavra.
Et Harry parlait d'expérience.
Bien sûr, Ron était comme ça, il préférait foncer, menacer, mais avait omis de s'interroger sur le pourquoi de la situation. (nda :Pas qu'il soit con, hein… je me tais.)
Parce que la répugnance qu'éprouvait Malfoy pour Hermione était de notoriété publique.
Pourquoi diable avait il soudain eu l'envie saugrenue de la côtoyer pendant une heure ?
Et pourquoi ces regards moqueurs lancés à la jeune fille durant l'examen, regards qui s'étaient progressivement transformés en amusement déplaisant puis en hilarité manifeste ?
Harry se dit qu'il ferait mieux de demander à Hermione ce qu'elle avait écrit avant de conjecturer dans tous les sens.
N'empêche, ça le travaillait.
Et puis, Malfoy était bizarre, ce matin.
Pas que Harry s'intéresse particulièrement au serpentard, mais il avait pour coutume d'appliquer très à la lettre la maxime moldue « connais ton ennemi ».
Oui, c'était seulement pour ça.
Et maintenant que Voldemort n'était un plus un danger que pour les vers qui croisaient son chemin -oui, il avait décidé de se nourrir de vers, sous les conseils de son esclave Pettigrow qui par amour pour son maître avait décidé de garder pour toujours sa forme de Croûtard- qui donc pouvait être son ennemi, sinon Malfoy ?
Il avait donc décidé d'étudier Malfoy.
C'est pourquoi il pris l'initiative de visiter son dortoir dans le cadre de son étude pendant la pause de midi.
Mais en attendant, il devait subir les élucubrations métaphysico-crétines de Trelawney.
Vraiment, la vie était dure pour celui qui avait survécu.
/°/°/°/
Il chopa Hermione à la sortie de son cours certainement très intéressant voire même passionnant d'une matière qui n'était malheureusement pas accessible à sa cervelle de pauvre Potter diminué par les épreuves de la vie.
- Hermione, dis moi…
Elle se retourna vers lui, et pris sa mine caractéristique de jeune fille contrariée.
- Harry, si tu veux bien, on en reparlera plus tard, j'ai cours de…
- Je veux juste savoir ce que t'as écrit sur ta copie ce matin en Potions, et je te signale juste qu'on a cours ensemble, donc pas la peine de courir comme ça on est absolument pas en retard…
Elle s'étonna.
- Sur mon devoir de Potions ? J'ai répondu à la question, bien sûr !
-Ah, je m'en doute, mais…
La jeune fille sembla un instant, confuse.
- Oui, c'était sur… sur… quelle était la question, déjà ?
- De l'usage des vibrisses d'hybrides dans les potions de contre sort aux métamorphoses.
Elle le regarda comme s'il s'était soudain transformé en elfe de maison.
- Tu rigoles ? J'ai jamais traité ce sujet là de ma vie, du moins pas en interro !
Et là, Harry sentit une bouffée de fierté l'envahir.
Il n'était pas du genre à se complimenter lui-même, mais il avait été d'une perspicacité exemplaire sur ce coup là.
Vraiment.
Il avait tout de suite su que Malfoy mijotait un coup bas.
Bien sûr, si quelqu'un de mesquin était passé par là en l'entendant penser, il aurait pu rétorquer que c'était dans la nature du serpentard de préparer des sorts de mauvais goût, mais laissons Harry dans son autosatisfaction.
- Oui, non, tu as raison, c'était pas ça le sujet, je dois me tromper, allons en cours veux-tu ?
Il était inutile d'inquiéter inutilement la jeune sorcière.
Et surtout, étant à coté d'elle durant le cours suivant, il ne voulait pas se taper ses bavardages incessants à la limite de l'hystérie à l'idée qu'elle aurait pu se tromper une fois dans sa vie dans un devoir de potions qui plus est.
Non, il avait survécu à beaucoup de choses, mais ça c'était trop dur, quand même.
Il se mit donc à écouter attentivement le cours, où du moins le faire croire à sa voisine.
Deux heures, c'est long.
Fallait pas trop lui demander.
Et puis penser à Malfoy était tellement plus intéressant.
Euh, étudier Malfoy bien sûr.
C'était dommage qu'il partage ce cours avec les Serdaigles.
Il aurait préféré les Serpentards, pour pouvoir approfondir son sujet.
Bien sûr, il ne réfléchit pas sur le moment à ce que ça signifiait.
Pour un Gryffondor, avouer que les Serpentards manquaient, c'était comme envisager de devenir un Mangemort.
Mais Harry était un garçon sérieux.
Il était vraiment du genre à sacrifier ses principes pour le plaisir de l'étude, et la quête du savoir.
Et sa propre sécurité, se prétexta-t-il.
N'oublions pas que Malfoy était son ennemi et menaçait en permanence sa sécurité.
Malfoy était un danger.
…
Pour une fois, pas la première, ni la dernière de sa vie, mais une fois notoire, Harry Potter faisait preuve d'une mauvaise foi des plus exemplaires.
/°/°/°/
A midi, il descendit rapidement en salle commune, attrapa une cochonnerie à grignoter, et fila chercher sa cape d'invisibilité.
Il ne remarqua pas l'absence de Malfoy à la table des serpentards.
Excité par l'étude qui promettait d'être des plus intéressantes de la chambre de son ennemi, il se drapa de la cape et se dirigea vers les quartiers Serpentards.
Il ne put s'empêcher de grimacer en passant devant les larges tentures vertes et argent qui ornaient les murs.
Il s'arrêta devant la porte du dortoir.
Et se dit que décidément, il était stupide.
Réellement.
Il n'avait même pas songé au problème du mot de passe.
Et se retrouvait comme un imbécile devant l'entrée, à ne pas savoir quoi faire.
Il se réjouit d'être invisible.
Maigre consolation.
Après de longues minutes d'attente, espérant vainement qu'un serpentard n'ait pas faim et décide de retourner au dortoir, Harry se dit qu'il valait mieux renoncer.
Son honneur était déjà mal en point, alors attendre un peu plus longtemps après une de ces fourbes créatures était au dessus de ses forces.
Il fit demi-tour.
Dans le couloir menant à la salle commune, il entendit des voix.
Venant du bureau de Snape.
Tentant, non ?
Après tout, il était invisible, alors pourquoi résister à l'invincible attirance des quartiers de son professeur préféré afin d'esp… d'étudier ?
Il avança donc vers le bureau, et reconnu lors avec la voix de Snape celle de son cher sujet d'étude.
Celui-ci ne semblait pas être en excellente situation, d'ailleurs.
- Il n'y à rien à dire à cela. Je ne tiens pas à mettre le désordre dans l'école pour l'usage de magie noire à cause d'une blague certes intelligente mais déplacée.
Harry ressentit alors la sensation désormais familière qu'il était quand même vachement perspicace. Il avait deviné que Malfoy n'était pas net.
De la magie noire, en plus.
Décidément, Malfoy était un cas intéressant. Il avait bien raison de l'étudier.
Et puis, il était de notoriété publique que Snape était un type pas net non plus. Si Malfoy faisait usage de magie noire, c'était dangereux, et il était du devoir de Harry de s'en occuper.
Après tout, il était celui qui avait survécu, non ?
Le dernier rempart contre la déferlante des forces du mal…
En l'occurrence, il était surtout curieux et légèrement voyeur, mais ça, il n'aurait pas pu se l'avouer.
Il continua donc à écouter.
En toute honnêteté.
- Pour m'assurer de votre silence, je vais user d'ailleurs d'un moyen qui me répugne. Il ne m'est pas habituel de faire ainsi pression sur mes élèves, mais… Recrache tes écrits !
Mais de quoi parlait donc Snape ?
Vraiment, ce prof était un taré.
- A voir votre mine, monsieur Malfoy, je vois que vous comprenez la manœuvre. Je me doutais bien que vous aviez testé la plume avant. Vous êtes un sorcier méticuleux. Comment auriez vous pu savoir que la plume gardait tout en mémoire ?
Une plume à papote ? Malfoy avait joué avec les accessoires de Skeeter ?
En tout cas, le ton légèrement sadique de Snape laissait entendre que Malfoy était en mauvaise posture.
- Vous êtes très… inventif, Malfoy. Et vous cachez bien votre jeu. Je me demande ce que dirait Potter de tout ça ?
Et voilà maintenant qu'il parlait de lui !
Qu'avait donc écrit Malfoy ? Les milles et une manière de torturer Harry Potter ?
Comment restaurer le pouvoir du seigneur des ténèbres pour qu'il nous débarrasse du cas Potter ?
Evidemment, Harry était un garçon fort égocentrique, et restait persuadé d'être absolument nécessaire à la survie de l'humanité. Un plan machiavélique l'incluant ne pouvant donc être qu'une menace pour la communauté sorcière tout entière ;
Il n'imaginait pas que Malfoy était aussi un jeune homme normal ayant des préoccupations de jeune homme normal.
Mais on peut gager que ledit Malfoy ne tenait pas à ce qu'il soit au courant des préoccupations en question.
- Je suppose que vous avez hérité du sceau des Malfoy ? Ceci restera scellé si vous ne faites pas de bêtise, Malfoy. Oh, et si vous tentiez de contester l'authenticité de ce… document, je tiens à vous rappeler que la plume conserve l'écriture. Et rares sont les personnes qui ne connaissent pas la votre, tant elle est belle et racée, presque calligraphique.
Oui, Harry était au courant, c'était un des nombreux sujets qui le faisait complexer. Car Malfoy avait indéniablement une écriture plus belle que la sienne, brouillonne, irrégulière, et irrévocablement moldue.
Après tout, était-ce sa faute s'il avait appris à écrire avec des stylos bic ?
Tout dans ses réflexions, il n'eut que le temps de se plaquer contre le mur lorsque Malfoy sortit précipitamment du bureau. Celui-ci l'effleura, jeta un regard suspect dans sa direction, puis continua son chemin au pas de course.
Harry resta quelques instants abasourdi.
Il avait cru voir des larmes dans les yeux de son ennemi juré.
Les vapeurs âcres et irritantes du bureau des Snape, certainement. Ou son haleine ?
Il se dit alors qu'il aurait peut-être du suivre Malfoy et en profiter pour rentrer dans le dortoir.
Il lui couru après, et la porte claqua devant lui alors qu'il arrivait enfin devant le tableau.
Décidemment, il avait le don de se faire avoir.
Il s'adossa donc au mur et se mit à réfléchir.
Plusieurs solutions s'offraient à lui.
Primo, retourner en salle commune et subir les questions envahissantes de ses amis, au sujet de son absence momentanée.
Désagréable.
Il se dit ensuite que finalement, il n'aurait même pas le droit à ça étant donné la fâcheuse tendance de ses deux compères à l'occulter ces derniers temps, trop occupés à se lancer des regards enamourés à la limite de la décence tout en tentant perpétuellement de masquer l'intérêt pourtant flagrant qu'ils se portaient mutuellement.
Au début, Harry avait trouvé ça amusant, l'espèce de manège oculaire auquel ils se livraient étant assez particulier.
Mais bon, ça commençait à le lasser.
Il renonça donc à redescendre.
Il pouvait aussi aller dans son propre dortoir et se morfondre en pensant à son échec des plus cuisants dans sa tentative trop ambitieuse de travaux pratiques dans la thèse qu'il préparait sur Draco Malfoy.
Mais Harry était fier.
Il décida donc de rester où il était, et adviendrait que pourrait.
Il s'assit rageusement par terre, et attendit.
Un quart d'heure d'attente plus tard, il se dit que finalement sa fierté accepterait d'être mise à mal en constatant l'inévitable engourdissement de son postérieur.
Il se dit donc qu'il allait plutôt remonter.
Mais ce fut cet instant que choisirent deux hommes pour sortir du dortoir.
Ceux-ci paraissaient de très bonne humeur, l'un étant pratiquement plié de rire.
Son compagnon pris un air faussement offensé et le réprimanda ;
- Rod, voyons, un peu de tenue ! Pense à ce pauvre garçon, il va en baver…
Cette phrase n'eut pas vraiment l'effet escompté, puisque le rire dudit Rod alla en s'amplifiant.
Son ami finit par le rejoindre, partageant son hilarité.
Harry se demanda si c'était commun chez les Serpentards, de croiser des fous.
Son étonnement commençant à se muer en inquiétude, il s'apprêta à exécuter la décision qu'il venait de prendre, à savoir filer en vitesse.
Mais il arrêta son mouvement lorsqu'il sentit le regard d'un des compères sur lui.
Pourtant, il était invisible non ?
-Oh, mais regardez qui voilà ?
Sa cape était-elle défectueuse ?
- Potter, je suis fort heureux de vous voir.
Mais qui était donc ce grand sorcier avec un visage à damner un saint ?
Et un regard délicieusement sournois à la limite de la perversion ?
Harry ne le savait pas, mais il était près à jurer que c'était un Serpentard pur et dur.
Pas un de ces Crabbe, Goyle ou autre parkinson, un serpentard dans le plus sublime de ses modèles, beau, sadique, raffiné et divinement machiavélique.
Oui, Harry avait deviné ça dès le premier regard.
Il avait appris à reconnaître ces qualités chez une personne en observant Malfoy.
Le plus étrange, c'est que l'homme semblait le connaître.
Rectification, le plus étrange était qu'il pouvait le voir.
- Dis moi, Rod, ne pense tu pas que ton cher Potter pourrait participer à notre affaire.
Le blond sembla hésiter. Entre son sens moral et la promesse d'une partie de franche rigolade.
Sauf que Harry avait pu le constater, il avait l'air assez porté sur la rigolade.
Mal barré.
Le blond sembla prendre sa décision.
Il était sur le point de la faire connaître à ses interlocuteurs lorsqu'il fut interrompu dans son entreprise par une sorte de sifflement rageur.
Il lança un regard de reproche à son ami.
- Laz…
- Quoi, c'est pas moi !
Ils baissèrent alors leurs yeux vers le sol.
Harry suivi leur regard, et aperçut un petit serpent se tortillant furieusement sur le carrelage.
Celui-ci siffla.
- SSfffsssff…
Heureusement, Harry parlait le fourchelang.
Il compris donc.
/ Espèces de crétins sadiques ! Vous allez pas me laisser comme ça non plus /
A la grande surprise d'Harry, le grand aux yeux de serpent lui répondit dans la même langue.
/ Si, si. Et n'oublie pas la règle… personne ne doit savoir ! Sinon, c'est pour toujours… /
Complètement à l'ouest, Rod demanda.
- Il dit quoi là ? J'aime pas quand ça siffle comme ça, je parle pas votre langue bidon, moi.
- Rien d'important.
Un sourire machiavélique naquit sur son visage.
/ Seulement… Il y a un petit problème, mon cher ami./
L'animal siffla.
/ Quoi, je vois pas quel problème je pourrais avoir en plus, bande de crétins dégénérés./
Harry se dit que ces manières hargneuses lui disaient quelque chose.
Mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.
Rod grogna à son ami -que nous savons être Laz alors que nous appellerons ainsi dorénavant l'auteur en ayant assez de chercher des paraphrases stupides pour le désigner- de traduire, mais celui-ci fit la sourde oreille.
Il prit un air faussement étonné.
/ Mais, vous ne voyez pas monsieur Potter ici présent /
Le serpent se mit à se tortiller de plus belle.
/ Potter ? Où, où, où /
Il jeta des coups d'œil aux alentour puis fini par siffler rageusement.
/ Il n'y a pas de Potter ici, arrêtez de vous foutre de moi, et puis c'est pas parce que vous avez lu l'espèce de truc que m'a fait pondre la plume que vous devez vous en servir contre moi /
Encore cette histoire de plume…
Décidemment, Harry se dit qu'il allait essayer d'éclaircir ce point brumeux.
Etait-ce un nouveau jeu des Serpentards ? Malfoy, déjà, avait évoqué ce sujet avec Snape quelques instants plus tôt.
/ Oh, mais c'est vrai que vous ne voyez pas à travers les capes d'invisibilités, Monsieur Malfoy./
La, Harry se dit qu'il devait buguer.
Le dénommé Laz parlait à un serpent.
Un serpent qui avait des manières fort similaires à celles de Malfoy.
Et il appelait ce serpent Malfoy.
Un seule réplique lui vint à l'esprit.
Il s'exclama, effaré.
/ Malfoy /
D'instinct, il avait employé le fourchelang.
Le serpent de tortilla dans sa direction.
Une expression fort peu reptilienne s'affichait sur sa face.
De la consternation.
De l'incompréhension.
Et l'impression persistante qu'on se foutait de sa gueule.
Ce fut à cet instant que Harry reconnut définitivement son ennemi personnel.
Quant à Laz, il semblait bien s'amuser de la situation.
Il s'adressa à Rod, et lui dit d'un ton mielleux.
-Dis moi, cela tombe à pic, n'est-ce pas ? On avait oublié que Potter parlait le fourchelang.
- Mmm.
Rod, vexé, ne daigna pas ajouter autre chose.
Laz continua, sans employer la langue des serpents cette fois ci. Apparemment, Malfoy était à même de comprendre l'anglais, mais ne pouvait lui-même s'exprimer qu'en fourchelang.
- Monsieur Malfoy, comme vous pouvez le constater… ou non, comme vous ne pouvez pas encore le constater parce que vous ne savez pas vous servir de vos yeux correctement, mais comme vous vous en rendrez compte rapidement, nous avons un problème. Nous avions posé comme condition que personne ne soit au courant de votre… condition sous peine de vous l'imposer pour toujours, or le jeune Potter ici présent est maintenant parfaitement conscient de votre état.
Malfoy siffla.
/ Mais pourquoi me parlez vous de Potter depuis tout à l'heure /
Laz se tourna vers Harry, et l'air contrit lui intima d'ôter sa cape.
Celui-ci s'exécuta machinalement.
Il put alors voir les yeux fendus de Malfoy s'écarquiller outrageusement.
/ Potter /
Laz continua son petit speech, se confortant dans sa propre autosatisfaction.
- Nous…
Il se pencha vers Rod, qui semblait ne plus bouder depuis qu'il sentait les doigts fin de Laz parcourir son dos dans une caresse plus que suggestive.
- N'est-ce pas, Roddy ?
Pour toute réponse, Rod émis un gémissement de satisfaction.
Cette fois, Harry et Draco eurent spontanément la même réaction.
Ils grimacèrent.
Si tant est qu'il est possible pour un serpent de grimacer.
Mais en eux-mêmes, ils ressentaient un petit pincement pervers de voyeurisme, bien sûr.
- Nous, donc, avons décidé de mettre une petite exception à la règle, ce serait pas marrant si le jeu finissait si vite, et cette exception, c'est Harry Potter.
Harry se dit que décidément, il était à l'ouest.
- Le seul qui aura le droit d'être au courant, et qui devra en contrepartie s'occuper de ta survie, sera le jeune Potter.
Non, Harry ne comprenait pas grand-chose, mais il avais l'intuition de plus en plus puissante qu'il s'était mis dans une situation délicate voire même désagréable en décidant de monter dans le dortoir des serpentards ce midi là.
- Bon Rod, on s'en va ?
- Oui, deux trois formalités et pouf, on se tire.
- Bien sûr. Et puis je t'ai dit qu'on allait tester mon inventivité, non ?
Rod sourit puis acquiesça.
Ils disparurent dans un nuage de fumée.
Pas que ce fût nécessaire, mais ça faisait plus théâtral.
Ils auraient pu innover, mais la dernière fois qu'ils avaient essayé, ça s'était mal terminé.
Ils laissèrent donc Harry et Draco abasourdis.
Aucun des deux ne prononça de parole.
Ils se regardèrent consternés.
Puis une petite explosion se produit, c'était Rod qui revenait.
- Oh, ne vous dérangez pas, j'ai juste oublié de vous dire avec tout ça…
Il passa la langue sur ses lèvres à l'évocation de tout ça.
- Malfoy n'a pas le droit de se séparer de notre cher Potter… Si vous nous amusez, on vous fera des petits bonus cadeaux… magiques !
Avant de disparaître à nouveau, il leur lança.
- On va bien se marrer !
Harry et Draco émirent un sifflement similaire.
On aurait pu le traduire par :
/ Connards./
(À suivre)
Je suis désolée, c'est un peu vulgaire, mais bon… en tout cas, la situation s'est mise en place, je vais pouvoir commencer à délirer en toute liberté, niark !
Draco : Tu veux dire lorsque tu auras fini ce devoir de maths sur lequel tu planches depuis hier matin sans résultat ?
Yat : Euh, oui, par exemple….
Draco : Mais alors, il faudra que tu te mette à celui de physique, vois-tu.
Yat : …
Draco : La suite bientôt, c'est ça que t'allais dire, mm ?
(Plus de yat.)
