Auteur : Yat, qui profite de ses vacances, ah, que c'est bon… (Mode serpillière, enclenché)
Titre : Sorcellerie sarcastique
DisclamerM'appartiennent pas… Même Lazzy et Roddy c'est elle qui les a inventé… Bou !
Pairing: Euh, dans ce chap, c'est plutôt du fantasme alors… Donc c'est pas effectif Mais je prévois (et je pense être plus sûre que Trelawney) du HarryxDraco, du HermionexRon, du LazxRod (vous verrez, qui c'est, lol) et peut-être du SeverusxSirius (je sais pas si je vais arriver à m'en empécher)ajout de dernière minute : oui, le sevxsiri est sûr, à présent… on se refait pas !
Note : Je suis désolée pour les rar, j'ai pas trop eu le temps de répondre et comme je voulais poster un chap durant les vac… il faut dire qu'en ce moment les études, comment dire ? m'accablent, je croit que c'est le mot (cf bio) d'où… Gomen !
Mais je répondrais au prochain chap !
Chaque reviews est pour moi un éclair d'espoir au milieu des élucubrations obscures de mon prof de maths… ne vous privez pas !
Bonne lecture !
Remarque : /paroles en fourchelang/
Chapitre 3 : Mon basilic de compagnie
Les deux garçons -Enfin, était-il encore permis de parler de garçon dans le cas de Draco ?- restèrent interdit au moins une minute entière.
Sans parler.
Assimilant juste l'information.
Mais la réflexion était assez différente de chaque coté. En effet, Si Harry essayait vainement de comprendre une situation dont il était la victime involontaire, Draco était déjà au stade de se demander comment sortir de cette embrouille.
Car contrairement à son ennemi, il concevait parfaitement le pourquoi du comment de la chose, et n'en percevait que mieux les conséquences désastreuses.
Non seulement il était un serpent, information qu'il n'avait encore pas tout à fait digérée, mais en plus il devait se coltiner Potter.
Et ça, ce n'était pas possible.
D'autant plus que maintenant qu'il était serpent, Potter était bien plus grand que lui.
N'était-ce pas la pire des humiliations ?
Il poussa un sifflement rageur, qui tira Harry de sa réflexion.
Celui-ci murmura, encore incrédule.
/Malfoy…/
/Oui, c'est bien moi, Potter, bravo pour ton sens de la déduction incroyablement exacerbé, mais maintenant utilise ton cerveau des plus diminués à trouver une solution, au lieu de prononcer mon nom avec un air de poisson rouge /
Vous vous demandez certainement comment Draco connaissait les poissons rouges : ce n'est pas un animal des plus courant chez les sorciers. En effet, ceux-ci préfèrent en général les chats, les chouettes, les rats et assez rarement les serpents, mais les poissons, non.
Seulement, c'était le seul animal qu'avait toléré Lucius Malfoy dans sa maison, prétextant que les autres faisaient des cochonneries, et auraient été des menaces pour l'immaculée propreté de son cher manoir.
Draco avait donc eu le droit, pour son cinquième anniversaire, à un poisson rouge des plus stupides qu'il avait baptisé Bulledemort, étant alors à l'age où on fait tout comme son Papa.
Bien heureusement pour la famille Malfoy, après son retour, le seigneur des ténèbres n'avait pas eu vent de cette infamie.
Absolument ignorant de ces faits, Harry répliqua tout de même.
/J'ai peut-être une tête de poisson rouge, mais toi ce serait plutôt une couleuvre qui fait une crise de foie, Malfoy./
Draco s'indigna.
/ Un basilic, Potter, je suis un basilic /
/Bien sûr, et ton regard est censé me glacer jusqu'à la moelle, c'est ça ? Laisse moi rire, t'es pitoyable /
/Je suis peut-être pitoyable, Potter, je suis peut-être dans la merde, mais tu l'es au moins autant que moi /
Etrangement, Draco ne jugea pas que les « peut-être » étaient certainement superflus.
/Ah oui ? Je vois absolument pas pourquoi. T'as tes amis, ils te font des coups tordus, tant pis pour toi tu me mêle pas à tes histoires /
Draco hurla presque.
/ Ces tarés ne sont PAS mes amis /
Harry ne répondit pas. Il fixa quelques secondes son ennemi, puis fit mine de partir.
/ Potter /
Il se retourna et lui lança un regard mauvais.
/ Dégage, Malfoy. Je m'en vais rire un peu avec Ron de ta mésaventure, tiens./
Le serpent allait lui hurler de n'en rien faire, qu'il ne voulait pas rester ainsi jusqu'à la fin de sa vie, qu'il ferait tout ce qu'il voudrait, etc, mais on ne lui en laissa pas le temps.
Devant les yeux d'Harry s'inscrit une phrase flottante, en lettre d'or.
« Harry, tu te dois de t'occuper de Malfoy durant la durée de son châtiment. »
Il leva un sourcil.
La phrase changea.
« Aucun refus ne sera toléré »
Le serpent fixait aussi les lettres sans rien dire.
Dans un couloir voisin, Laz poussa Rod en gloussant.
- Passe moi le clavier !
Celui-ci s'exécuta avec bonne humeur.
Il tapa avec frénésie.
Les deux garçons virent alors s'inscrire, en argent cette fois, une nouvelle phrase.
« Eh, Potter, t'as intérêt à faire ce qu'on te dis si tu veux pas finir comme Voldy, Potter-le-rat ça te dis pas ? »
Ce fut cette dernière phrase qui décida Harry.
Il se tourna vers le serpent avec amertume et lui cracha.
/Bon, déjà, tu m'explique ce qu'il se passe après on voit. Certainement encore un de tes coups tordus, Malfoy./
Draco se sentit légèrement en colère contre lui-même. Pourquoi avait-il donc eu l'idée stupide de cette blague ce matin ? Il aurait du brûler tous ses bouquins de magie noire, oui !
Il entreprit pourtant à contrecoeur de raconter à Harry ce qu'il s'était passé, en omettant soigneusement d'évoquer le sort de la plume et la blague de Granger, non par peur qu'il le réprimande à propos de la magie noire (ça, il n'en avait strictement rien à faire, surtout venant de Potter) Mais pour qu'il ne soit pas permis à Harry de remonter de quelque manière que ce soit au parchemin scellé qui reposait dans le bureau de Snape.
Manquerait plus que ça.
/°/°/°/
Le professeur Snape posa la fiole de larmes de scolopendre sur son étagère. Puis admira le résultat. Il avait rangé tous ses ingrédient rares, ou presque. Il se saisit alors de la fiente d'hypogriffe pour la déplacer. Vraiment, il voulait que ce soit parfait visuellement.
Contempler sa collection personnelle l'emplissait toujours d'une joie sourde, car il savait pertinemment qu'elle était une des plus complètes du monde sorcier, sinon la plus complète.
Et à chaque acquisition qu'il faisait pour l'agrandir, il ressentait ce plaisir particulier.
Il venait d'ailleurs d'acheter une fiole minuscule en cristal délicatement ouvragée et cerclée d'or fin contenant de l'urine de fée, élément très rare, et très cher.
Il était donc tout guilleret.
Il fut interrompu dans sa petite minute d'autosatisfaction quotidienne par une voix coupante et ironique.
Une voix qu'il ne connaissait que trop bien.
- Alors, Sevy, quoi de neuf dans ton monde ?
Il choisit de ne pas se retourner.
Après tout, c'était sûrement une illusion, oui, il était fatigué en ce moment. S'il continuait tranquillement son rangement, ça allait disparaître.
Assurément.
Mais la voix l'apostropha à nouveau.
- Sevy, ne fais pas la tête…
Celui-ci renonça. Il articula lentement.
- Salazar.
Sa voix était froide.
Mais ça ne trompa pas son interlocuteur.
- Joue pas à ça avec moi, Sev… Le coup de la voix tranchante, tu sais très bien que ça marche pas pour moi… Après tout, j'ai été serpentard avant toi !
Il rit tout seul de sa bonne blague.
Enfin, selon Snape, le qualificatif de bonne n'était pas forcément approprié.
Il se décida enfin à se retourner vers Laz, et le fixa de ses yeux durs, ce qui eu pour effet de faire redoubler l'hilarité de ce dernier.
Severus soupira.
Il n'arriverait à rien ainsi.
Il choisit donc de laisser tomber la résistance.
Et plaqua un sourire des plus faux sur son visage.
- Qu'est-ce que tu veux, Salazar ?
- Eh bien voilà, un sourire ! Je commençais à croire que tu m'en voulais encore pour l'affaire de la dernière fois. Pourtant, ça fait une éternité… Enfin, je suis rassuré que tu ais abandonné ton attitude puérile, très cher.
Snape secoua la tête.
- Evidemment que je vous en veux encore, à toi et à ce stupide Godric ! D'ailleurs, il se cache où, celui-là ?
- Il a une affaire à régler avec Dumbie. Mais vraiment, ça me fait mal que tu prennes ainsi cette histoire, Severus… Après tout, on croyait bien faire ! Et d'ailleurs, on a bien fait, c'était incroyablement divertissant !
Snape se retint difficilement d'exploser.
- Bien faire, hein ? Me… avec… avec ce…ce stupide, arrogant, désagréable…
- Ta, ta, ta, restons gracieux, Sev. Et puis, après coup, tu n'avais pas bronché. Après, si t'es pas capable de voir où est ton intérêt, c'est ton problème.
Il marqua une pause.
- Mais là n'est pas la question. Je viens pour autre chose. Ca va te faire un choc, mais… Malfoy est mort.
Snape le regarda avec des yeux ronds.
- Pardon ?
- Oui, il a succombé, paix à son âme pécheresse.
- T'essaies de faire croire ça à qui, Salazar?
Laz le regarda, déçu.
- Tu es décidément bien ennuyeux, Sevy.
Celui-ci marmonna.
- Tu disais pas ça quand tu t'amusais à jouer avec moi et ce… ce…
- Ta ! J'ai dis que ce sujet était clos… Mais que de rancœur dans ton âme torturée, Sev ! Bon, d'accord, il n'est pas mort. Mais il est néanmoins absent pour le moment, et injoignable. Tâche de te débrouiller pour l'excuser auprès de tes collègues. Je ne sais pas encore quand il va revenir, et si il va revenir… ça dépendra du succès de son épreuve !
Snape soupira.
- Vous ne pouvez pas vous empêcher de faire des coups tordus, hein. Mais pourquoi Malfoy ? Vous pourriez pas vous attaquer à Potter plutôt ? Il le mérite bien plus.
Laz lui fit un sourire des plus sournois, dévoilant des dents blanches et presque menaçantes.
- Oh, ne t'inquiète pas pour lui… il n'est pas absent de nos… activités.
Il ajouta.
- Sur ce, je dois prendre congé. Ah, une dernière chose… T'inquiète, il ne devrait pas tarder à revenir, c'est une question de jours… Deux ou trois formalités et c'est réglé ! Alors, heureux ?
Snape marmonna.
- Dégage, Salazar.
Celui-ci lui fit un clin d'œil et s'exécuta.
Resté seul, il soupira et replaça sa fiolette sur l'étagère, sans vérifier l'esthétisme de son placement. Il n'avait plus goût à ça.
Et il devait se taper ces saletés de sixième année.
Décidemment, Salazar savait très bien s'y prendre pour lui gâcher la journée.
Harry était effaré.
Il était vraiment le plus malchanceux du monde.
Encore, si ces deux énergumènes n'avaient été que des tarés ordinaires, des dégénérés mêmes puissants, il se serait débrouillé pour s'esquiver… Après tout, il avait maté Voldemort, hein.
Sauf que Salazar Serpentard et Godric Gryffondor, c'était pas n'importe qui.
Et d'après ce qu'il avait compris, il était tenu d'obéir.
Et de se taper Malfoy durant une période indéterminée.
Et de manière constante.
Et sans en avertir ses amis, qui ne pourraient donc pas lui apporter le soutien psychologique dont il avait tant besoin.
Et… Il jugea qu'il valait mieux pour son moral qu'il s'arrête là.
Voyant la mine consternée d'Harry, Draco fut légèrement vexé.
Il siffla, acide.
/ T'inquiètes pas, ça me fait autant plaisir qu'à toi, Potter/
/Mais il est hors de question que ça se passe comme ça, Malfoy ! Je… c'est pas possible /
/Arrête de toujours te plaindre, stupide gryffondor. On va faire ce qu'ils nous disent, comme ça je reprendrait très rapidement ma forme habituelle et tout redeviendra comme avant, ok. J'ai pas envie que ça dure plus d'une semaine, ce délire, moi…/
Malgré le mal que ça lui faisait, Harry dut se rendre à l'évidence : Malfoy avait raison.
Il marmonna.
- Moui.
/ Après, tu fais comme tu veux Potter, hein, je ne voudrais pas avoir l'air de te donner des ordres… Mais si tu tiens à être à l'heure en Potions, t'as intérêt à te réveiller/
Le visage de Harry se décomposa.
N'ayant pas mangé, il avait perdu toute notion du temps.
Il saisit brusquement Draco, et courut comme un malade dans la salle commune, ignorant les sifflements rageurs du serpent qui se tortillait entre ses poings.
Personne.
Il était vraiment en retard.
En potions.
Il était mal.
Et ce n'était pas l'animal stupide dans ses mains qui allait pouvoir l'aider.
/ Lâche moi, Potter, stupide bourrin /
/Il faut bien que tu puisses me suivre, Malfoy… à la vitesse à laquelle tu te tortilles…/
Draco se tut, vexé.
Et Harry couru vers les cachots.
Il pénétra, essoufflé, par la porte qu'un autre retardataire avait certainement laissé entrouverte.
Et se retrouva devant le regard glacial de son prof de Potions.
Qui n'avait pas l'air de bonne humeur.
Contrairement à ce matin.
Enfin… c'était pire, quoi.
Mais à sa vue, un large sourire s'étala sur le visage de Snape.
Un sourire sadique au possible.
Il allait enfin pouvoir se défouler.
- Monsieur Potter…
Harry baissa les yeux.
Et Malfoy se dit qu'il avait sous estimé le pouvoir de Snape. Jamais encore celui-ci ne l'avait regardé ainsi. A croire qu'il réservait ce regard là à Harry.
D'ordinaire, Draco avait de la sympathie pour son prof de Potions. Mais là, il n'aurait pas aimé être à la place de Harry.
Pas qu'il ait été compatissant, hein !
N'abusons pas.
Quand même.
- Non seulement vous faites lamentablement échouer la potion de ce matin…
Draco croyait pourtant se rappeler que c'était Weasley qui avait tout fait cramer et voulu en avertir Snape…
Puis se souvint de sa condition.
Il était un serpent.
Il se tortilla de plus belle.
Evidemment, il faut noter que ce n'était absolument pas pour défendre Potter qu'il aurait aimé parler à Snape, non, simplement pour descendre cette imbécile de Weasley.
- Mais en plus vous arrivez en retard cette après midi.
- Excusez moi.
- Qu'avez-vous à dire pour vous justifier ? Bien que je doute que ce soit possible, vous connaissant.
Harry grimaça.
Il n'avait aucune excuse.
Son regard se posa sur Malfoy, qui en arrêta de gigoter.
Et Harry eu un éclair de génie.
Du moins, ce qu'il prit pour un éclair de génie sur le coup.
Ca arrive souvent, ce genre d'éclair.
Du genre de ceux qu'on regrette au moment même où le premier mot sort de sa bouche.
- Mon serpent s'était enfui !
Il brandit fièrement Draco devant les yeux de Snape, qui les écarquilla de surprise et recula brusquement.
Draco siffla.
/Mais t'es stupide, c'est officiel /
/C'est tout ce que j'ai trouvé, et de toute façon il fallait bien que j'invente un truc pour que tu puisse rester avec moi constamment (berk)… Alors je te demande pas ton avis./
Le professeur Snape, lui, ne fit pas attention au dialogue en fourchelang, contrairement aux autres élèves avides de nouveauté qui savouraient cette occasion inespérée de manquer quelques instants de Potion.
Snape regardait le serpent, effaré.
Et là, Harry se dit qu'il devait y avoir un problème.
Snape murmura, incrédule.
- Un basilic…
Et là, tous les bavardages qui commençaient à naître s'éteignirent, laissant place à un silence effaré.
Harry tenta.
- C'est une couleuvre, monsieur… je vous assure.
/Potter, tu crois que tu peux faire avaler ça à Snape ? Non, mais vraiment, vive la discrétion je te félicite /
/Ta gueule /
Snape s'aperçut du manège, et ordonna.
- Le cours est suspendu. Potter, vous restez là.
La classe se vida dans des exclamations de joie étouffées.
Ne resta plus que Snape, Draco et Harry.
- Monsieur Potter, je suis parfaitement capable de distinguer un basilic d'une couleuvre.
Harry ne répondit pas.
Snape prit une voix doucereuse.
- Et qu'est-ce qu'un basilic, animal des plus dangereux… comme vous avez d'ailleurs pu le constater à vos dépends en deuxième année, fait il en votre possession ?
Harry tenta à nouveau.
- C'est mon basilic de compagnie, monsieur.
S'il avait eu des cheveux, Draco se les serait arrachés avec hargne.
Il se contenta de se tortiller de plus belle.
Snape regarda Harry avec des yeux ronds, devant l'insolence du garçon.
Dans d'autres circonstances, son expression eu été risible.
Harry enchaîna.
- Et puis, il a pas le pouvoir des yeux… alors il est inoffensif. Lui et moi, on a de grandes conversations, il est très intelligent, c'est une occasion inespérée de dialogue entre deux espèces, et puis….
/Potter, la ferme, tu t'enfonces /
/Ah ouais ? Et qu'est-ce que tu veux que je dise d'autre /
Malfoy ne répondit pas.
Quant à Snape, il s'apprêtait à lancer une réplique cinglante de son cru quand il fut interrompu par une voix moqueuse.
- Allons, Sevy, ne nous énervons pas.
Snape se dit qu'à ce point, ça devait être du harcèlement.
Encore, en privé… Mais devant Potter !
Celui-ci était en train d'essayer de digérer le fait qu'on appelle le terrible Snape Sevy, tandis que Draco en avait arrêté de se tortiller.
Salazar -car c'était lui- S'adressa aux deux garçons.
/ Bon, je passe là-dessus, et je vous sauve la mise, mais ne comptez pas sur une prochaine fois./
Il se tourna vers Snape qui fulminait.
- Sev, ce serpent, c'est un cadeau qu'on a fait à Harry… Pour avoir liquidé Voldy, tu vois.
Snape arqua un sourcil.
- Tu te fous de ma gueule ? Voldemort, c'était ton poulain… offrir un cadeau à celui qui l'a liquidé, c'est pas crédible, Salazar.
Effaré du vocabulaire de son professeur, et de la familiarité qui existait entre les deux hommes, Harry desserra un peu son poing.
Draco en profita pour s'échapper, pour remonter et s'enrouler autour de son coup.
Il avait une meilleure vue, comme ça.
Une vue sur Snape et Laz, j'entends. Pas du tout sur le visage fort avenant du survivant.
Pas du tout.
Et puis, c'était plus chaud.
Mais c'était seulement pour mieux suivre la conversation, évidemment.
Laz prit un air moqueur.
- Ah oui ? Voldy mon poulain ? Peut-être. Mais si tu veux évoquer les sujets sensibles, laisse moi te rappeler qui tu appelais « mon poulain », Sevy-chou.
Snape lança un regard furtif à Harry, lequel n'avait rien écouté, étrangement troublé par la présence écailleuse autour de son cou.
Que Malfoy le voie de si près le rendait bizarre.
Vulnérable.
-Ok, Laz, je passe sur Potter.
Il s'adressa à ce dernier, le tirant de ses pensées.
- Vous pouvez partir, Potter. Mais au moindre ennui, vous aurez affaire à moi.
Profitant de cette occasion inespérée, Harry fila en vitesse, Malfoy toujours autour de son cou.
Snape dit à Salazar, acide.
- T'es content ?
Mais celui-ci avait déjà disparu.
Snape, manquant à tous ses principes, donna un coup de pied rageur au mur le plus proche.
Il avait raté la chance de sa vie de virer Potter, et de compléter sa collection avec du venin de basilic.
Ce qu'il ne savait pas, c'était que le venin de Draco était des plus spéciaux…
Mais allait très vite en constater les effets ravageurs.
(À suivre)
Encore une fois, je suis désolée pour les rar… je me rattrape au prochain chap, promis !
Mais reviews, pliiiiz…
