Auteur: TiaKin
Genre: M
Tiré de la série: One Piece
Disclaimer: Tout personnage tiré de cette fic appartient au mangaka Eichiro Oda (Ô mon maître!), mais pas touche à Filou hein? °grogne°
Les italiques sont des pensées intérieures et les OoO sont un passage dans le temps (normal: temps plus long, gras: autre moment dans la journée).
Réponses aux reviews:
Aelorian: Merci beaucoup pour ces deux mots. Pour les autres membres, attends-toi à avoir une surprise (j'en souris d'avance). Heureuse que ça t'aie plût.
Izaberu: Ben non, Aelorian t'a devancée d'une bonne demi-heure. Merci beaucoup de me mettre dans tes favorites °contente°
Echizen D Luffy: Et bien, bonne lecture!
Tashigi: Je ne pensais pas te faire autant rire avec ce premier chapitre (je vais tenter de faire pareil pour les prochains). Ça fait plaisir de voir autant de joie. Moi aussi j'ai adoré cette scène (et pourtant, c'est venu tout seul cette idée). Tu me montreras ton dessin? Et vive la nouvelle génération!
Nami Himura: La suite? La voici, la voila. Bisous à toi aussi.
Le cadeau
C'est le soir de Noël. Cette année, nous avons décidé de le passer chez Pipo. Il habite en bordure de la ville avec sa femme Kaya et sa fille Rika, née il y a une semaine à peine.
Comme toutes les années, je prépare la dinde avec l'aide de Kaya, tandis que les deux autres parlent de la dernière grosse vente de la boîte –une pub pour les raviolis Pananni.
-C'est vraiment gentil de m'aider à préparer le repas Sandy.
-Mais c'est rien du tout Kaya. Je suis cuisinier honoraire, donc je me dois de t'aider.
Elle rigole doucement à mes mots. Mon dieu, comment ai-je pu faire pour laisser cette splendide femme dans les bras de Pipo? J'ai raté une si belle occasion. Je soupire en arrosant la dinde de son jus.
Je bavarde encore un bon moment avec Kaya. Soudainement, je sens une bonne odeur s'échapper du four. Je me penche vers la vitre et vois avec plaisir que la volaille a la peau toute dorée.
-Je crois que c'est prêt, je lance à Kaya qui est retournée vers son mari.
-D'accord, me répond-elle. On peut passer à table, annonce-t-elle aux deux autres hommes.
Je prends les gants isolants, ouvre la porte du four et sors la magnifique volaille de son antre. Ensuite, je me dirige vers la salle à manger et je pose le plat sur la table, sous les yeux gourmands de Pinocchio et tête d'algues –Pipo, tu baves dans ton vin.
OoO
Le dessert terminé, nous nous dirigeons vers le sapin de Noël, au pied duquel nous avons entreposés les cadeaux. Kaya donne Rika à Pipo et se dirige vers le tas de paquets pour voir les étiquettes. La distribution se fait rapidement.
Je reçois le guide du couple –je sais que c'est toi Zorro, pas la peine de prendre cet air faussement sérieux–, une magnifique collection de couteaux de cuisine –c'est parfait, mes couteaux devenaient vieux–, et un assortiment de cravates fantaisies.
-Fabuleux, de nouvelles cravates pour ma collection, je lance ironiquement.
-Si tu n'aimes pas, tu peux les échanger contre d'autres, me dit Kaya.
-Non, c'est bon, je les aime bien.
Je regarde du coin de l'œil tête d'abruti examiner avec des yeux perplexes l'objet –un livre de cuisine– que je lui ai offert.
-Quelle bonne intention, dit-il finalement en lançant le livre sur son sac dans l'entrée. Merci quand même.
-Mais de rien, je marmonne avec un sourire peu satisfait
Zorro se lève en s'étirant.
-Bon, maintenant, la surprise du chef, lance Zorro à la fin de son étirement, souriant à mon égard –j'aime pas trop ça. Pipo, à toi l'honneur.
-Hein, je lâche, peu rassuré.
Pipo se dirige vers la chambre de sa fille, celle-ci dans ses bras, puis revient, ayant échangé sa gamine pour un truc poilu jappant joyeusement en gigotant.
-C'est quoi ce truc étrange, je demande en pointant la chose qui tire la langue.
-C'est ce qu'on appelle communément un chien, mon cher Sandy, explique face de troll en me prenant les épaules.
-J'ai pu le remarquer, mais pourquoi c'est là, je demande en écartant fond de prairie d'un coup de coude.
Pipo s'approche encore plus de moi, puis me tend le chiot, un sourire béat sur les lèvres.
-C'est pour toi, lance-t-il joyeusement. C'est un cadeau collectif.
Jamais je n'aurais pu penser un jour que ma bouche était capable de s'ouvrir aussi grand. Je fixe le chiot –qui est noir au passage–, puis Pipo, Kaya et enfin face de melon. Je rigole finalement.
-Hahahahaha, c'est ça, un chiot pour moi. Elle est bien bonne, j'ai failli marcher. Bravo les gars.
-Mais… c'est pas une blague, me dit Kaya, ne comprenant pas ma réaction.
Mon rire se stoppe immédiatement.
-C'est… pas une blague, je demande en les regardant encore une fois les uns après les autres.
Ils secouent la tête.
-C'est pas vrai, je demande après un long moment de solitude.
-Si, mais sois pas aussi déprimé par un bête chiot, fait Zorro en me reprenant les épaules. On s'était dit que ça allait te faire plaisir d'avoir un peu de compagnie. Et puis, tu me disais le mois dernier que tu trouvais ton appart un peu trop vide à ton goût. Ben voila, il sera plus vide à partir de maintenant, finit-il joyeusement en me frappant le dos.
Je lance un regard électrique en direction de mon soi-disant meilleur ami, avant d'abandonner la partie en soupirant.
OoO
Je regarde le chiot noir se pelotonner dans son panier, au pied de mon lit.
Il a les poils noirs et mi-longs –je l'ai déjà dit, mais c'est pas grave–, une truffe toute noire et très mouillée –oui, j'ai testé– des yeux noirs et joueurs, des pattes bizarres, et une longue queue portée en panache, ainsi que de courtes oreilles qui tombent de chaque côté de sa tête.
Je soupire pour la vingtième fois de la matinée, puis me retourne sur le lit, enfouissant mon visage dans mon coussin. Sale punk. Je le retiens lui, avec ses idées saugrenues. … Mais POURQUOI a-t-il fallu qu'il m'offre un chien? J'ai pas le temps de m'en occuper moi. J'suis tout le temps au boulot. … Sale punk.
-Ouaf?
Je regarde le chiot qui a posé ses pattes sur le matelas et qui me regarde en tirant la langue.
-Qu'est-c'tu veux toi? J'te préviens, t'auras pas à manger avant midi.
Je replonge dans mon coussin.
-Ouaf!
-QUOI encore, je dis en regardant encore le chiot battre de la queue.
-Ouaf!
Je vois le chiot secouer encore sa queue, avant d'aller renifler le fauteuil au fond de ma chambre. Je soupire en me levant pour aller chercher mon journal. Quand je reviens, plongé dans les nouvelles du jour –tiens, le cours des patates a encore baissé aujourd'hui– j'entends un bruit d'eau tombant sur le sol. Identification. Danger, danger, danger! Je relève les yeux du journal et vois que le chiot est en train de pisser juste devant mon fauteuil. Oh pu-tain!
Automatiquement, je lance la première chose qui me passe sous la main, mon journal. Le papier froissé atterri brutalement sur les fesses du chiot, qui se met à couiner bruyamment en allant se terrer dans son panier.
-SALE CLEBS, je hurle, T'AS JAMAIS APPRIS QU'IL FALLAIT PISSER AUX TOILETTES?
Après mûres réflexions, j'arrive à la conclusion que non.
Je me dirige vers la cuisine chercher une serpillière, quand mon regard se pose sur le sac de gadgets que Pipo m'a donné à Noël. Avec curiosité, j'y plonge une main et tire un livre nommé "Dressage du jeune chiot: mode d'emploi". J'examine d'abord la couverture jaune ornée d'un chien avec un os dans la bouche, puis ouvre le livre à la table des matières.
Bon, gnagnagna, toilettage...ah! Propreté du chiot, page six. Je parcours rapidement les lignes du livre à la page indiquée. Après avoir compris l'essentiel, je retourne vers le chiot, que je prends dans mes bras et que j'amène sur le balcon. Je retourne dans la cuisine chercher du papier journal, que j'étale par terre sur la terrasse, sous l'œil curieux du chiot.
-Bon, maintenant, pipi, c'est là, je dis en montrant le papier journal.
Le chiot secoue la queue, visiblement content que je lui parle, puis s'en va dans le salon pour aller sauter sur une balle qui traîne.
J'en profite pour reprendre ma serpillière et aller m'enfermer dans ma chambre pour nettoyer le sol. Une fois cette tâche terminée, je vais essorer ma panosse au-dessus du papier journal sur le balcon, comme le conseille le livre. Je vais nettoyer la serpillière, puis je reprends le chiot dans mes bras et le pose sur le journal, le félicitant allègrement.
-Bravo mon chien, c'est bien. Bon chien –j'ai l'air con à dire ça moi. Bon, maintenant, lire mon journal, je dis en me relevant.
J'entre dans ma chambre et ramasse le journal, puis vais m'installer confortablement dans le salon, le chiot jouant à mes pieds.
OoO
Vers les environs de midi, je sors de ma contemplation du téléviseur allumé sur la chaîne sportive pour me diriger vers la cuisine. En passant, je pose mon regard sur le livre de dressage. Je fais quoi au chien? J'attrape le livre et l'ouvre à la page douze. Après avoir compris ce qu'il faut savoir, je vais chercher dans le sac une gamelle en plastique et une écuelle en métal.
Je pose les deux récipients sur mon plan de travail, puis vais fouiller dans mon frigidaire, duquel j'extrais des légumes et des restes de viande de bœuf. Je mets les légumes à cuire dans une casserole et entreprends de découper la viande, quand un jappement joyeux me parvient aux oreilles, accompagné d'un bruit étrange. Je me retourne instinctivement et découvre avec horreur que le chiot s'attaque au tapis du salon.
En deux bonds, je suis sur le chiot et lui attrape la peau du cou pour le secouer.
-NON MAIS, C'EST QUOI TON PROBLÈME?
Je prends soudainement conscience que le chiot tremble au bout de mon bras. Je respire un bon coup. Calme, Sandy, ce n'est qu'un chiot... qui bouffe ton tapis.
-Vilain chien, vilain. Pas bien, je finis en le lâchant. Vas coucher!
Le chiot me regarde, ramassé sur lui-même, puis se dirige lentement vers ma chambre, la queue entre les jambes. Lorsqu'il disparaît, je retourne à mon découpage. Après quelques minutes, je plonge mes morceaux de viandes dans l'eau des légumes et je couvre la casserole.
-Bon, pour moi, qu'est-ce que je vais faire?
J'ouvre le frigidaire et contemple le bac à légume, puis les différentes viandes qui trônent au dernier étage. Je choisis finalement un demi pavé de saumon et des pommes de terre.
OoO
Je siffle le chiot, qui accourt comme un dératé dans la cuisine et se jette littéralement sur mes pieds, glissant sur le carrelage au passage. Il lève vers moi des yeux curieux.
-À la bouffe mon p'tit gars.
Je dépose la gamelle remplie à moitié à côté de l'écuelle d'eau installée à côté de la porte donnant sur le balcon.
Le chiot renifle la tambouille, puis la dévore sans prendre la peine de déguster. Mal élevé! Je retourne dans la cuisine et termine de cuire mon demi pavé, que je pose sur une assiette avec une sauce à l'aneth.
-Bon appétit mon cher Sandy.
Un jappement me répond, accompagné par un bruit de chasse d'eau. Mon dieu. Je soupire et commence à manger mon poisson.
OoO
Bon, maintenant que j'ai rangé la cuisine, je fais quoi? Je lance un coup d'œil du côté du chiot. Lui trouver un nom serait bien.
-Poilu?
Aucune réaction.
-Médor?
De même.
-Fluf?
Il baille.
-Risotto?
Il se gratte l'oreille. Je commence à perdre patience.
-Bon, sale chien, tu veux quoi comme nom?
Le chiot me regarde un instant, bat de la queue, puis retourne à son exploration de ses parties génitales. Je vais exploser, quand le téléphone sonne.
-OUAIS?
-Hello. Zorro à l'appareil.
Manquait plus que lui.
-Tu veux quoi?
-Simplement te dire que t'a oublié la laisse et le collier de Filou chez Kaya et Pipo hier soir.
-Filou?
-Le chiot.
-Ah. Merci d'avoir appelé.
Je lui raccroche au nez, puis regarde le chiot se gratter l'oreille droite avec force délectation. Bon, ben, puisque c'est Filou, ben on va garder Filou.
-Filou.
Le chiot stoppe son grattage approfondi de son oreille pour se tourner vers moi, puis venir vers moi en battant de la queue. Gagné! Je caresse Filou, qui se met sur le dos, jouant avec ma main.
Ben voila, second chapitre en ligne! Mais je vous préviens, notre pauvre Sandy national n'a pas finit de souffrir (de belles vont encore lui arriver... bientôt). Je vous annonce que mon rythme de croisière sera d'un chapitre par semaine (chaque samedi pour être exacte).
Je vous remercie de vos reviews encourageantes pour la plupart (ça m'a fait très plaisir). À la semaine prochaine pour un nouveau chapitre. Pour toutes éventuelles réclamations, veuillez vous adressez au bouton en bas à gauche. Merci.
