Auteur: TiaKin

Genre: M

Tiré de la série: One Piece

Disclaimer: On touche pas à Filou! Les autres non plus d'ailleurs. Mais Filou est à moi.

Les italiques sont des pensées intérieures et les OoO sont un passage dans le temps (normal: temps plus long, gras: autre moment dans la journée)

Réponses aux reviews:

Tashigi: Bon, pour le bébé chien surfort, je voulais juste ajouter un peu de comique à la scène (c'est bien une fic drôle, non?). Et pour répondre à tes nombreuses questions: la relation entre Zorro et Sandy sera un peu plus étoffée dans un prochain chapitre (mais ça viendra, ne t'en fais pas); je ne t'en veux pas du tout d'écrire une fic de ce genre, c'est même mieux de retrouver nos héros dans un environnement autre que le monde de One Piece (ça permet de faire presque n'importe quoi); la gazelle-hippopotame du Niger est venue toute seule (je voulais faire un peu comme les animaux bizarre qu'on trouve dans le volume 2 de One Piece, et je trouvais que gazelle-hippopotame, ça sonnait bien, alors...); effectivement, Sandy est devenu la risée du bureau (désolée de ne pas avoir parlé de ça, mais j'avais déjà beaucoup trop de mot dans le chapitre et je voulais mettre mes dernières idées en place (mais je vais remédier à ce problème et poster cette petite histoire (rien que pour le plaisir de martyriser Sandy °sourire sadique en coin°))); et oui, c'est Kohza le petit ami de Vivi (tu lis dans mes pensées toi); pour la dernière chiose... chose, l'amour, c'est moi qui le prépare, et c'est une surprise concernant les deux tourtereaux (ça deviendra plus clair au fil des chapitres). °se relit° Wouaw, une longue review et une longue réponse (j'adore ça).


La grande découverte

Bonjour, je m'appelle Wiaouf, mais l'homme qui m'abrite m'appelle Filou –je ne sais d'ailleurs pas pourquoi. Je suis un chien, et l'homme, c'est un humain.

C'est étrange un humain. Ça marche sur deux pattes, ça fait des bruits étranges avec leur gueule, ça touche tout plein de trucs bizarres, ça va dans une petite pièce pour faire leurs besoins, ça porte des peaux en plus. C'est vraiment étrange un humain.

Mais bon. Un humain reste un humain.

C'est le moment où le soleil se lève, et l'homme se réveille en tapant sur une boîte carrée qui fait de la musique à chaque fois que le soleil se lève. L'homme se met assis dans son panier plus haut que le mien, s'étire les pattes avant en baillant, puis se gratte la tête avec sa patte avant –c'est vraiment fabuleux qu'il y arrive, alors que moi j'utilise mes pattes arrières pour le faire.

-Allez, debout Sandy, fait l'homme en se mettant sur ses pattes arrière.

L'homme se dirige vers une partie de la niche où je sens toujours de bonnes odeurs pour –semble-t-il– préparer sa nourriture.

Mon instinct me dit que je vais moi aussi recevoir de la nourriture, alors je me lève, m'étire longuement et vais dans l'endroit bourré d'odeurs.

J'aboie, et l'homme se tourne vers moi.

-Tu veux bouffer? Attends un moment alors.

Je ne sais pas ce qu'il veut dire, mais je reste tranquille, sentant que ça ne va pas tarder. Après un long moment pendant lequel l'homme a fait plein de mouvements étranges, je reçois à manger dans le truc bizarre qui contient toujours de la nourriture.

Miam, c'est bon. C'est toujours bon. Je lèche le plat, ne voulant pas en perdre une miette, puis vais vers l'autre truc bizarre pour boire de l'eau.

OoO

-Filou, balade!

Je relève la tête de mon panier. On va sortir? Instinctivement, je me dirige vers l'homme, qui attache une corde à celle autour de mon cou. Ensuite, il va vers l'entrée de la niche et ouvre le grand bout de bois qui mène vers une boîte étrange qui fait du bruit quand elle se ferme.

L'homme me tire dans cette boîte –j'ai peur– et appuie sur le truc qui fait faire du bruit à la boîte. Aussitôt, le bruit commence et je sens que quelque chose va se passer, comme à chaque fois. Mais heureusement, personne ne nous a encore attaqués, puisque nous pouvons sortir de la boîte bruyante pour aller passer devant la niche de la dame à l'odeur de chat.

OoO

On arrive dans l'endroit avec tout plein d'arbres où l'homme m'amène tous les jours. Aussitôt, je me dirige vers mon arbre préféré pour marquer mon territoire, traînant l'homme derrière moi.

Je renifle un moment les nouvelles odeurs.

-Allez Filou, c'est fini là, fait l'homme en tirant un peu sur la corde.

Je continue de renifler. Cette odeur, je me demande bien qui a pu la poser là. J'avais pourtant bien marqué "Propriété privée". Bizarre. Je vais remettre ma marque pour plus de sûreté.

Une fois ceci fait, l'homme tire sur la corde et nous commençons à courir entre les arbres.

Après quelques temps, l'homme s'arrête sur une niche élevée comme dans l'endroit où il regarde l'étrange boîte qui fait des images. Je me couche à ses pattes pour lécher mon pelage, quand je sens une odeur connue.

En un instant, je repère la source et lui saute dessus pour lui souhaiter la bienvenue.

-FILOU, crie l'homme en me tirant avec la corde. Désolé Pipo, fait-il ensuite en se dirigeant vers l'autre homme, celui qui a un long nez.

-Oh, c'est rien. Comment ça va avec lui?

-À part être une bête féroce assoiffée de léchouilles et de glissades sur le carrelage, c'est un chien on ne peut plus gentil et obéissant.

-T'as retrouvé ta bonne humeur toi, s'exclame l'homme au long nez.

-Mouais. Mais je crois que c'est grâce au râteau que s'est pris Zorro hier soir.

-Ah oui! Avec cette belle femme au regard mystérieux. C'était vraiment monumental!

L'homme hoche de la tête.

-Allez, faut que je rentre, fait l'homme en tapant l'épaule de l'autre homme avec sa patte. Passe un bon week-end.

-Toi aussi.

L'homme au long nez s'éloigne, pendant que l'homme tire sur la corde pour retourner à la niche.

OoO

Je somnole dans mon panier, ma tête posée sur le bord de ce dernier, les yeux mi-clos et les oreilles détendues. Mon maître –oui, je l'appelle comme ça maintenant– n'est pas encore revenu. Je suis un peu inquiet. D'habitude, il rentre avant que le soleil ne devienne rouge, mais là, le soleil est couché.

Maîîîîître, j'ai faiiiiiiiiim! Je soupire, puis change ma tête de place, la posant sur mes pattes avant. Du bruit se fait entendre derrière la porte, mais je reconnais l'odeur de la femme ridée qui vit dans la niche en face de la nôtre.

Mon ventre se met à grogner pour la énième fois. C'est pas ça qui va faire revenir mon maître. Je change encore ma tête de place, puis ferme les yeux pour trouver le sommeil.

Rien à faire. Je rouvre mes yeux, puis me décide à me lever pour faire quelque chose en attendant.

Alors que je suis en train de mâchouiller ma balle tranquille, un nouveau bruit se fait entendre. Je lève la tête, me désintéressant de ma balle, et tends les oreilles. Je reconnais immédiatement le bruit de quand mon maître revient, et je saute sur mes pattes pour aller à sa rencontre.

Mon maître ouvre la porte et j'aboie dans sa direction.

-Filou, tais-toi!

Je m'assieds devant lui, la queue battante, mais mes oreilles se baissent automatiquement dès que je vois que quelqu'un se trouve derrière mon maître. Aussitôt, je prends une allure méfiante en m'approchant doucement du nouveau venu.

Après quelques reniflements bien placés, j'examine l'arrivant. C'est un humain, sans aucun doute, mais un humain étrange. Il a des poils jaunes plus longs que ceux de mon maître, un corps plus fin et un visage étrange couvert de poudre et de couleurs.

Après mûres réflexions, je détermine cet humain comme étant une femelle, au vu de sa voix douce.

-Bonjour toi, fait-elle en se penchant vers moi –elle a les yeux bleus. Sandy, il est vraiment trop mignon ton chien, dit-elle ensuite à mon maître en se redressant.

-Tu veux enlever ton manteau?

La femelle enlève sa peau et la donne à mon maître, qui la range dans une cachette à peau.

OoO

Je ne sais pas trop ce qui se passe, mais mon maître n'arrête pas de lécher la femelle d'une façon bizarre. Il colle sa truffe contre la sienne et c'est tout. Est-ce qu'ils se reconnaissent de cette manière? Pourtant, avec l'homme avec de l'herbe sur la tête, mon maître ne fait pas comme ça.

Je suis couché dans mon panier, en train de regarder mon maître enlever les peaux de la femelle. En plus, il la caresse avec ses pattes avant. Ça doit être une manière de lui montrer qu'il ne lui veut rien de méchant.

Maintenant, ils sont tout nus, toutes les peaux ont volé dans la niche où mon maître dort –l'une d'elle est venue atterrir dans mon panier. Je regarde attentivement mon maître lécher la femelle, et j'en profite pour faire quelques observations supplémentaires.

Je ne savais pas que les femelles des humains avaient leurs tétines aussi haut sur le corps. C'est peut-être à cause de leur aptitude à marcher sur deux pattes. Qui sait? Mon maître passe la couverture par-dessus eux, m'empêchant de faire d'autres observations.

Alors que j'allais laisser tomber, je sens une drôle d'odeur. J'ai jamais senti un truc pareil. C'est… envoûtant. Est-ce que c'est une odeur spécifique de la femelle? Peut-être. Mais c'est bizarre, je ne l'ai pas sentie avant. Ça doit sûrement être une odeur que la femelle dégage dans certaines circonstances. Mais lesquelles?

Je vois des formes bouger sous la couverture. Mon maître et la femelle font de drôles de bruits. Instinctivement, je ressens le désir de chercher une femelle de mon espèce, mais ne pouvant en trouver une, je reste dans mon panier à regarder la couverture bouger.

Soudainement, les deux humains bougent violemment sous la couverture, qui glisse et tombe au sol, dévoilant mon maître dans une drôle de position.

Aussitôt, la réponse à la question "Qu'est-ce qu'ils font?" apparaît sous mes yeux. Ils se reproduisent. Voila donc pourquoi la femelle dégageait cette odeur envoûtante. C'était pour pouvoir se reproduire avec mon maître.

Doucement, je m'approche des deux humains pour voir tout ça sous un autre angle. Mais… je ne comprends pas pourquoi ils sont dans cette position? Le mâle doit normalement être sur la femelle… enfin, dans un autre sens. Et puis, pourquoi c'est aussi long? Chez nous, c'est vite fait. Les humains sont vraiment d'étranges animaux. J'ai bien fait de commencer à les étudier.

Je m'éloigne un peu pour voir l'ensemble, mais quelque chose vient frapper violemment ma gueule. Je regarde avec décontenance la chose tomber à terre, puis mon maître qui me regarde furieusement depuis sa niche.

-FILOU, hurle-t-il, FILE!

Je me mets en position de soumission et me dirige vers mon panier, quand une autre chose vient frapper mes fesses.

-Pas par là, dans le salon! ALLEZ, ajoute-t-il avec une voix méchante.

J'obéis doucement et, quand je suis en dehors de la niche où mon maître dort, la porte claque, enfermant mon maître avec la femelle. Mais… comment je vais faire pour vous étudier si vous vous enfermez? J'ai envie d'en savoir plus moi.

Penaud, je me dirige vers l'un des hauts paniers dans lesquels mon maître regarde la boîte à images, et je me couche au pied de l'un d'eux.

OoO

Maintenant, j'ai quatre mois. Je grandis toujours, mais mon maître a décidé de m'enlever un repas pour le remplacer par une poignée de ce qu'il appelle "croquettes" –je vais garder ce mot, car j'arrive pas à définir cette nourriture qui a le goût d'autres aliments.

-Filou, viens mon chien!

Je me lève de mon panier, m'étire et me dirige vers mon maître qui tient la corde pour faire des balades. Mon maître l'accroche à la corde autour de mon cou, puis ouvre la porte de la niche.

-Aujourd'hui mon vieux, tu vas faire du scooter, annonce mon maître en appuyant sur un truc qui devient lumineux.

Je regarde mon maître en relevant les oreilles. Je sens qu'on va faire quelque chose de nouveau.

En sortant de la boîte de métal, nous croisons la dame qui sent le chat.

-Bien le bonjour madame Berthe, fait mon maître avec de la joie dans la voix.

-Oh… bonjour monsieur Sandy.

-Belle journée n'est-ce pas?

-Oui, mais je sens déjà mes allergies revenir.

-Ça serait intéressant de parler de vos problèmes avec vous, madame Berthe, mais je dois faire quelque chose. Au revoir, termine mon maître en allant vers l'endroit avec plein de grosses boîtes qui bougent et qui sentent mauvais.

Bizarrement, au lieu d'aller vers l'endroit où il y a des arbres, mon maître me tire vers une porte inconnue. Je ressens immédiatement de la crainte à entrer dans ce nouvel endroit, mais lorsque je vois que mon maître n'est pas tendu, je me détends légèrement, sans pour autant rester sur mes gardes.

Mon maître s'approche d'un drôle de truc qui a l'air d'un chien sans vraiment l'être. Je me mets à le renifler, tandis que mon maître ouvre une cachette d'où il tire une grosse balle qu'il met sur sa tête.

-Allez mon chien, monte, dit mon maître en me montrant une partie fine du chien de métal.

Je résiste un peu à cet ordre, puis obéis docilement. Une fois que je suis sur cette partie fine, mon maître m'attache à un anneau du chien, puis il s'installe sur le dos du chien de métal et le fait grogner. Je sursaute à ce bruit et tente de m'éloigner, mais je suis fermement attaché au chien.

Je me mets à couiner fortement pour montrer à mon maître que j'ai peur, mais il préfère poser sa patte sur ma tête au lieu de me détacher.

Je commencer à couiner plus fort lorsque je sens le chien bouger.

OoO

Nous sommes de retour à la niche. Automatiquement, mon maître va dans la niche où il regarde la boîte à images, tandis que je vais me terrer dans mon panier.

Plus jamais je ne remontrai sur ce chien étrange. Plus jamais.


Ben voila, le premier POV de Filou (il y en aura d'autres, ne vous en faites pas). J'ai pas beaucoup eu de Reviews pour le chapitre précédant °pleure sur son clavier°, mais je ne me décourage pas pour autant (mais une ou deux reviews de temps en temps, juste pour montrer que vous êtes là, ça fait pas de mal °regard suppliant°).

Nous nous verrons donc samedi prochain. À pluche (un p'tit clic sur le bouton en bas? Non? Bon... d'accord).