Auteur: TiaKin

Genre: M

Tiré de la série: One Piece

Disclaimer: Bon, le chien est à moi, et les autres sont à Eiichiro Oda. Et l'argent n'est pas mon but.

Les italiques sont des pensées intérieures et les OoO sont un passage dans le temps (normal: temps plus long, gras: autre moment dans la journée). Les italiques avec des tirets devant sont des dialogues entre animaux.

Réponses aux reviews:

echizen D luffy: Effectivement, un couple est prévu pour la suite. Je suis heureuse de voir que tu aimes mon histoire.

Tashigi: Tu es bien impatiente, mais mon scénario est déjà bien précis. J'ai envie de présenter la famille de Sandy, ainsi qu'une partie de son passé avant d'arriver à la surprise (ce qui nous fait environ une petite dizaine de chapitres (je sais, ça fait long, mais c'était nécessaire)). Deux nuits blanches, vraiment? Mon histoire te prend vraiment la tête? J'en suis désolée alors.


Je tiens humblement à vous donnez des excuses pour vous avoir fait attendre toute une journée sans l'arrivée de ce chapitre, mais la connection Internet de chez moi avait un léger problème et je n'arrivais pas à me connecter (je voulais balancer le modemdans le feu, mais j'ai préféré attendre).

Vous avez le droit aussi de vous plaindre de la longueur dans cette fic, mais j'ai dressé un scénario qui s'étend sur °calcule un nombre approximatif de chapitres° je dirais une trentaine de chapitres (en ce moment, je rédige le vingt-quatrième chapitre, alors vous voyez, il y a encore beaucoup de marge).


Le vétérinaire

Le soleil, comme à chaque fois qu'il se réveille, vient me frapper le visage pour m'éveiller, avant que mon maître ne fasse de même. J'ouvre un œil, le referme rapidement à cause de la lumière, retente le coup avec l'autre œil. Ceci fait, j'examine la niche autour de moi. Rien à déclarer. Ok! Je referme l'œil, puis ouvre les deux en même temps.

Je relève la tête du fond de mon panier, observe plus attentivement les alentours, puis baille longuement. Finalement, je me lève, m'étire les pattes avant, puis pose ces dernières en dehors de mon panier pour m'étirer les pattes arrière. J'en profite pour bailler encore une fois.

Je fais quelques pas, mais m'arrête pour me gratter l'oreille droite.

Enfin, je vais en trottinant vers mon écuelle pour laper l'eau qui s'y trouve. Ceci fait, je jette un coup d'œil à ma gamelle désespérément vide qui trône à côté de mon écuelle. Je pousse un petit couinement, puis, me résignant, je vais aller se nettoyer dans la niche où mon maître regarde la boîte à images.

OoO

Alors que j'étais en train de me lécher les pattes avant, j'entends un bruit provenir de la niche où mon maître dort. Je lève les oreilles pour mieux écouter. Un grognement, puis un autre, et enfin le bruit de quand mon maître baille.

Immédiatement, je saute sur mes pattes et court lui dire bonjour. J'arrive dans la niche où mon maître dort et trouve ce dernier en train de s'étirer les pattes avant dans son panier.

-Ouha, fait-il en baillant. Bien dormi moi, continue-t-il en se grattant la tête.

Il regarde autour de lui, et me voit, assis à l'entrée de la niche.

-Tiens, salut toi, lance-t-il en montrant ces dents.

J'aboie, puis lui saute dessus pour lui lécher le visage.

-Arrête, il ordonne en rigolant.

Je continue encore un peu, puis vais m'asseoir dans mon panier, tandis que mon maître se lève. Il s'étire encore une fois, puis viens se placer entre mon panier et le sien pour commencer à gesticuler bizarrement.

D'abord les pattes, puis la tête, enfin les fesses. Tout y passe. Ensuite, mon maître commence à toucher ses pattes arrière avec ses pattes avant, sans pour autant se mettre comme moi, puis il croise les pattes avant. Après ça, il commence à sauter sur place, puis fini par donner des coups de pattes arrière partout –j'ai toujours peur quand il fait ça, il va bien tomber un jour.

Finalement, quand il a tout terminé, il se met en position assise et recommence à toucher ses pattes arrière avec ses pattes avant, avant de se coucher par terre et de lever la tête en rythme, ses pattes avant posées derrière.

Pour finir le tout, il se met sur le ventre et fait de son corps un bout de bois qu'il fait monter et descendre grâce à ses pattes avant. C'est vraiment étrange un humain, mais je les admire tant pour réussir à faire tout ça. J'aimerais tellement en être capable.

Quand il a fini, mon maître s'étale par terre en soufflant, puis se lève et se dirige vers la niche d'où il sort toujours mouillé.

Pendant ce temps, j'en profite pour rêver un peu.

OoO

Après avoir enfilé ses peaux, mon maître mange, puis me donne à manger. Quand je fini mes croquettes, mon maître est installé devant une boîte à images plus petite que celle que je connais. Plusieurs fois j'ai essayé de voir les images de cette boîte étrange, mais rien à faire, elle est toujours trop haut perchée pour moi.

Ignorant cette boîte à image, je vais me coucher aux pieds de mon maître afin d'attendre qu'il se lève pour qu'on sorte faire la balade.

Après un long moment, pendant lequel j'ai examiné mes pattes avant et j'ai senti les pieds de mon maître, celui-ci se lève pour aller chercher la corde à balade.

-Filou, ici, il ordonne.

Avec joie, je me lève et court vers mon maître pour qu'il m'attache.

OoO

Arrivé dans l'endroit où on voit toujours la dame à l'odeur de chat, nous croisons celle-ci qui utilise son habituel bout de bois pour chasser la poussière du sol vers un autre endroit –il faudra un jour que je me penche sur la question "Pourquoi les humains font-ils ça?".

-Bonjour monsieur Sandy, fait la dame à l'odeur de chat en voyant mon maître.

-Bonjour madame Berthe. Comment vont vos allergies?

-Oooooh, très mal, gémit la dame à l'odeur de chat. Je ne supporte pas très bien l'ozone.

-Vous devriez aller vois un…

Je perds la conversation de mon maître avec la dame à l'odeur de chat parce que, justement, je sens l'odeur d'un chat qui flotte dans les airs. D'un rapide coup d'œil, je repère l'affreux animal qui me nargue du haut d'une boîte grise en métal.

Je commence à grogner dans sa direction.

-Allez, viens si tu l'oses, me siffle le chat en gonflant son dos.

-Tu penses m'impressionner de cette façon, je lance en continuant de grogner.

-Approche, tu ne me fais pas peur!

Sentant mon instinct me commander de punir ce chat, je bondis dans sa direction, échappant à la poigne de mon maître qui ne réagit pas assez vite.

Aussitôt, une course-poursuite entre le chat et moi commence. L'animal saute partout, tentant de m'échapper, mais j'arrive toujours à le rattraper. Finalement, il décide enfin à se battre contre moi.

J'essaie de le mordre, mais comme j'essaie aussi d'éviter ses coups de griffes, la lutte va vers un match nul. Enfin, mon adversaire fait un tour sur lui-même qui lui vaut de se faire mordre violemment la queue.

Je savoure ma victoire, mais le chat n'a pas dit son dernier mot. Il m'envoie un coup de griffe qui m'atteint juste sous l'œil gauche. Aussitôt, je commence à couiner fortement et cours vers mon maître, qui commence à me gronder en me secouant par la peau du cou.

-MAIS ÇA VA PAS LA TÊTE! ÇA NE SE FAIT PAS! VILAIN CHIEN, VILAIN!

-Oooh, mon pauvre Mistigris, gémit la dame à l'odeur de chat en prenant l'animal avec ses pattes avant. Tu as mal mon chéri? Monsieur, votre chien est dangereux!

-C'est pas parce que votre stupide chat a été mordu à la queue qu'il faut traiter mon chien de monstre, grogne mon maître. Je vous signale aussi que votre bête a griffé mon chien sous l'œil, risquant de l'éborgner.

-OH! Quel langage, fait la dame à l'odeur de chat en allant dans sa niche qui sent fort.

-Ça va mon chien, me demande mon maître en voulant m'examiner l'œil.

Instinctivement, je tourne la tête, ne voulant pas que mon maître me fasse mal.

-On rentre et j'appelle le véto, déclare mon maître en me tirant vers la boîte de métal qui bouge.

On va pas nager?

OoO

Le chien de métal bouge vers un endroit que j'ai l'impression de connaître, mais j'arrive pas à m'en rappeler. Tant pis. Je renifle toutes les odeurs qui flottent autour de moi, tandis que le chien de métal tourne encore du même côté. Est-ce que, à force d'aller toujours du même côté, on va nulle part? Peut-être, mais avec un humain, il faut toujours se méfier.

Enfin, le chien de métal s'arrête de bouger et mon maître descend de son dos pour l'attacher.

-Allez, descends, m'ordonne mon maître en me détachant de l'anneau du chien de métal.

J'ai déjà senti cette odeur, mais où? Je renifle encore un peu, puis reconnais enfin l'odeur. Noooooon! Pas la niche de la dame qui a tout plein d'objet bizarres qui font mal. Je tente de m'accrocher au sol avec mes griffes, mais c'est en vain, puisque mon maître est plus fort.

Mon maître entre dans la niche de la dame aux objets bizarres et va s'asseoir dans un panier haut, moi à ses pieds. Je gémis, sans autre résultat qu'une caresse de mon maître. Je veux pas des caresses, je veux rentrer à la niche! Maîîîîître, j'ai peur de la dame aux objets bizarres.

-Filou, tais-toi un peu!

Je continue de couiner, trop stressé pour obéir à mon maître.

Soudainement, une porte s'ouvre et un homme avec un chat dans une cage sort. Apparaît à sa suite la dame aux objets bizarres, une bouteille dans les pattes et ses longs poils blancs détachés sur ses épaules.

-Monsieur Sandy, susurre-t-elle en regardant un truc plat.

Mon maître se lève et va serrer la patte de la dame aux objets bizarres, qui se penche vers moi, ses dents bien en évidence.

-Bonjour gamin, elle lance joyeusement. Alors, tu t'es battu avec un chat?

Elle rigole, ce qui glace mon sang dans mes veines. Je recommence à couiner fortement. Maîîître, je veux partir!

-Suivez-moi, ordonne la dame aux objets bizarres à mon maître, qui s'exécute sans rien dire.

Je tente encore une fois de résister, mais mon maître tire trop fort sur la corde.

Après quelques tentatives d'évasion de ma part, mon maître et la dame aux objets étranges me pose sur un panier très haut où il y a tout plein d'odeurs d'autres animaux.

La queue entre les jambes, je reste pétrifié sur le panier, tandis que la dame aux objets étranges m'examine douloureusement les oreilles.

-Rien à déclarer de ce côté.

-Euh… docteur Kureha, c'est à l'œil qu'il faut…

-JE SAIS PARFAITEMENT QUE C'EST À L'ŒIL QU'IL A ÉTÉ BLESSÉ, hurle la dame aux objets bizarres. C'est un simple examen de routine.

La dame se retourne et fait des mouvements bizarres. Enfin, elle se retourne vers moi et m'attrape la gueule pour regarder mon œil.

-Mmmh, rien de grave, déclare-t-elle en lâchant ma gueule. Vous avez désinfecté la plaie, elle demande à mon maître.

-Oui, enfin, du mieux que j'ai pu.

-Et bien je peux vous dire que vous l'avez bien fait. La plaie a déjà cicatrisé. Par contre, il restera sûrement une cicatrice, mais ça ne gâchera pas son charme.

-Vous me rassurez madame.

À ces mots, la dame aux objets bizarres applique une de ses pattes arrière sur la tête de mon maître, qui s'effondre à terre sous le choc.

-Appelle-moi doctrine, gamin! Et je ne suis pas si vieille que ça, je n'ai que 139 ans.

Mon maître se relève lentement en se frottant la tête avec sa patte avant.

-Euh…

-Parfait. Maintenant, voyons si Filou a besoin de rappels.

Après quelques nouveaux mouvements bizarres, la dame bizarre –je décide de l'appeler comme ça, puisqu'elle est encore plus bizarre que ses objets– se retourne vers moi, un objet bizarre –euh… je crois que je vais revenir à l'autre nom– et pointu dans l'une de ses pattes avant.

-Allez mon mignon, c'est qu'un mauvais moment à passer, murmure doucement la dame aux objets bizarres en m'attrapant la peau du cou pour y planter l'objet bizarre et pointu.

Je sens un léger picotement, puis plus rien.

-Voila, fait la dame aux objets étranges en se retournant une nouvelle fois. C'est terminé. Il peut redescendre.

Mon maître me prend avec ses pattes avant et me pose par terre.

-Ça vous fera six cent vingt-sept Berry, et trois bentos de votre crû.

-Comment ça?

-C'est pas assez?

-Euh… non non, c'est parfait, fait mon maître en gesticulant. Vous les aurez vos bentos.

-Pour demain les bentos, je reçois des collègues.

Mon maître soupire en tirant d'une de ses peaux un petit truc qui contient des feuilles de papier vert et des ronds de métal.

OoO

-Quelle vieille harpie celle-la, grogne mon maître en montant sur le chien de métal.


Bé voila, le sixième chapitre en ligne (avec un peu de retard). Sachez que je ne mange personne et que j'accepte toutes les petites sucreries (ou reviews même) de votre part (c'est mon carburateur).

A samedi prochain (c'est juré) pour le septième chapitre.