RAR :

The Werewolf : Merci de ta review, elle m'a fait très très plaisir ! Ah, non, je vais te bâillonner : tu es bien trop efficace ! Tu as raison pour le tueur mais ça va, la révélation devait se faire dans ce chapitre donc ta perspicacité n'est pas apparue trop tôt. Enfin, j'espère que je vais savoir conserver une part de suspens (croise fort fort les doigts). Pourquoi Thia a voulu le tuer parce que…ça va être dit ! Mais je te laisse deviner…tu vas certainement trouver. Contente que tu ais aimé le passage Jack/Sawyer, je me suis bien défoulé en l'écrivant, c'était vraiment amusant. Pour ce qui est de Kate, je la déteste depuis le premier jour et je m'y ferai jamais mais il n'empêche que je te fais remarquer qu'elle n'a pas été la première du groupe à être massacrée : je fais des efforts, lol ! Je peux tout a fait comprendre que certains puissent apprécier son perso, tout comme d'autres peuvent détester celui de Charlie (oh mon Dieu ! Comment cela est-il possible !). Les goûts et les couleurs…Contente que cette histoire t'accroche et j'espère que la suite continuera à te plaire.

Charlita : Merci de ta review, un vrai plaisir à lire à chaque fois ! J'imagine très bien Claire tomber dessus et s'attendrir en pensant à la foi inébranlable de ce rocker…jusqu'à ce que tête de navet la casse par mégarde et qu'elle découvre ce qu'il y a vraiment dedans…Et Charlie avec son petit air innocent : « Mais c'est quoi ça ? Comment ça a pu atterrir dans ma statue de la vierge Marie ? »,lol). Eh, non, faut pas qu'Evil pique le petit copain d'Emilie mais que ce soit plutôt Dominic et Emilie, qui à force de jouer des scènes d'amour, tombent amoureux (enfin, si les scénaristes se décident enfin à les faire aller ensemble…).A ce moment là, Kate n'aurait plus aucune raison d'être dans le show : Jack avec Ana-Lucia, Charlie et Claire, Sawyer et…mince, tant que Sawyer est là, elle va rester…à moins que les scénaristes décident de faire échouer des mercenaires russes sur l'île ou bien qu'il rencontre une de ses anciennes victimes de l'autre côté de l'île…oh les idées tordues mais tout est bon pour la virer ! Ce serait un truc génial pour la série mais je n'y crois pas trop même si je veux y croire…enfin, la réponse est pour bientôt. Contente de t'avoir étonnée avec la mort de Shannon ! j'hésitais entre elle et Sun mais il fallait quelqu'un pour aider Sawyer donc…le choix s'est porté vers la petit héritière capricieuse. Jack : il est vraiment exceptionnel (arrêtez de me considérer comme votre chef pis la seconde d'après fait son petit chef avec Kate, lol) mais il est évident que dans les premières heures, il était la personne la plus qualifiée pour agir donc ça se poursuit ensuite dans l'esprit des gens…Contente que tu ais apprécié la petite lutte entre les messieurs de l'île : franchement entre Jack et Sawyer, il y a pas photo ! Je ferai pareil qu'elle moi aussi ! Heureuse que tu ais aimé ce chapitre, j'espère qu'il en sera de même pour celui-ci !

RAR « Things… » et « I know… »

Jou 65: Merci pour tes reviews croisées,lol! Elles m'ont vraiment fait plaisir ! Désolé de t'avoir fait pleurer pour la mort de Claire mais j'aime bien quand l'un des namoureux est mourru. C'est une façon de garder leur amour éternel ! Merci pour tes compliments. Contente que tu trouves la scène des retrouvailles Charlie/Claire mignonne, j'aimais beaucoup cette idée selon laquelle ils avaient la même idée en même temps, donc contente qu'elle ait fait mouche !

Note : Youhou ! Vive la rentrée et son cortège de boulot qui m'empêche de bosser sur ma série favorite, non mais franchement je vous jure. Je vais essayé de me faire engager par les scénaristes, comme ça se sera plus peinard, lol. Bon, en tout cas, voilà la suite. Il ne se passe pas grand-chose au niveau action mais ce sont les relations humaines qu'il faut approfondir. L'action reviendra avec les disparus (lesquels ? Tel est la question !)

Chapitre 10 : La solution est la même

Le visage de Sawyer s'éclaira d'un sourire lumineux quand son cerveau analysa l'information et reconnut la mercenaire. Cependant, il se figea quand il perçut en avançant le sang qui couvrait la jeune femme, s'inquiétant comme jamais auparavant.

« Qu'y a-t-il ? Tu es blessée… »

Ses yeux remarquèrent enfin le cadavre qui gisait entre eux et il ouvrit de grands yeux, se demandant ce qu'il s'était passé, tandis qu'il sentit des bruits de pas arrivé derrière lui. La voix tout aussi étonnée de Jack résonna à ses oreilles :

« Que s'est-il passé ?

« Il a couru sur mon couteau, répondit la jeune femme en haussant les épaules et essuyant sa lame sur son pantalon.

« Ah oui ? Combien ? 6 fois ?

« Non, déclara-t-elle en passant entre les deux hommes. 8. »

Jack et Sawyer restèrent un moment silencieux, observant le corps abandonné d'Andrej encore tiède, et leurs regards se croisèrent une fraction de seconde quand le jeune homme blond se mit sur les traces de la scandinave. Celle-ci croisa le chemin de Sahid qui lui lança un regard noir, l'accablant de ce qui était advenu. Pour se justifier, Thia détourna le regard et murmura, presque aussi bas que le souffle du vent :

« Ce n'était pas Janus… »

L'irakien fronça les sourcils et lui emboîta le pas alors qu'elle allait se nettoyer à la cascade, sous les regards figés des autres, l'observant souiller la pureté de l'eau. Tandis qu'un cercle se formait autour d'elle et que les messes basses allaient bon train, Sawyer et Jack sortirent de la jungle sous les rayons ardents du soleil qui commençaient déjà à faire fondre la neige.

« Il va falloir tout nous dire, Thia. » fit le médecin, résolu.

La mercenaire leva un sourcil vers lui et son attention se déporta enfin sur la foule qui se pressait à ses pas, comme si elle venait à peine de remarquer l'agitation qu'elle avait provoqué en pénétrant au sein d'eux, couverte de sang qui n'était pas le sien.

« Vous dire quoi ? Parce qu'il y en a des choses…

« Commençons par le fait que le tueur sanguinaire que nous devons tous craindre est ton cousin. » la trahit Sawyer.

Face à cette déclaration, toutes les personnes présentes poussèrent un cri effrayé et reculèrent d'un pas, ce qui fit sourire la jeune femme, et il faut l'avouer et malgré lui, Sawyer également.

« Il devrait être fier de lui en vous voyant avoir si peur sans qu'il vous ait rien fait…

« Qu'il nous ait rien fait ? s'énerva Sahid. Dois-je rappeler ce qu'il a fait à Shannon ?

« Ce n'était pas lui…

« Comment ça ? s'enquit Charlie, après avoir jeté un coups d'œil à Claire.

« Pendant que l'on traquait Janus, le monstre était parmi vous.

« Andrej ?

« Oh, bordel, faillit s'évanouir Hurley. Et dire que je lui ai parlé.

« Comment l'avez-vous su ?

« La technique de mon cher cousin, comme tu l'as si bien fait remarqué Sawyer, est imparable. Il tue toujours un homme puis une fille, sans jamais rien leur faire…Alors quand il s'est mis à violer, j'ai tiqué mais les tueurs ont toujours des variantes donc, je ne me suis pas inquiétée. C'est quand je suis revenue et ais appris pour cette fille que j'ai su.

« Su quoi ?

« Ca ne pouvait pas être lui. Il alterne systématiquement…

« Pourquoi ? intervint Walt, visiblement fasciné par ce Locke en puissance fois N.

« Tais-toi ! lui claqua son père.

« Pour moi et pour mes amants. Depuis toujours, il me désire et c'est sa façon de tuer celui qui a ce qu'il n'a pas et moi qu'il n'aura jamais…Ajouté aux viols qu'il se fait un honneur de ne jamais commettre…

« Alors tu l'as tué, lança Sahid en s'approchant d'elle, menaçant.

« Ca te pose un problème ? répliqua-t-elle d'un ton calme.

« Oui, tu aurais dû me laisser ce plaisir. »

La scandinave ne put empêcher un sourire percer ses lèvres tandis que l'oriental s'éloignait et que les autres prenaient son exemple. Jack s'approcha d'elle et lui murmura dans l'oreille :

« Il est bien sûr évident que je vous interdit de vivre avec nous…quoi que vous ayez fait pour nous.

« Qui vous dit que je l'ai fait pour vous ?

« Peu importe, la solution est la même. »

Elle regarda s'éloigner le médecin et prit la direction de la plage sans même jeter un regard sur Sawyer qui la fixait.

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« Charlie ? »

Claire pénétra dans le renfoncement qui servait de caisse de résonance pour Charlie et sa musique et ce dernier se leva précipitamment pour se rendre à ses côtés et l'aider à s'asseoir, le petit Aaron dans ses bras.

« Qu'y a-t-il ?

« Je me demandais : est-ce que tu crois qu'on va s'en sortir un jour ?

« Oh, Claire, s'attrista-t-il en passant une de ses mèches derrières son oreille. Bien sûr.

« Je dis ça parce que j'ai l'impression qu'on ne pourra jamais quitter cette île, sans qu'elle nous tue auparavant. On était 48 survivants à un crash monstrueux et aujourd'hui 8 d'entre nous sont déjà morts…Crois tu que cet endroit nous laissera nous échapper un jour ou bien nous tuera-t-elle tous un par un ?

« Hé, ne dis pas ça. Ce n'est pas l'île qui veut nous tuer. C'est la folie des hommes, la folie de la météo, la folie de la nature mais jamais elle ne se retournera contre ses enfants. Nous lui survivrons. Si nous avons pu survivre à un crash aérien alors que l'appareil est aujourd'hui en lambeaux. Si nous avons pu survivre à des ours polaires sur une île tropicale. Si nous avons pu survivre à des tueurs aussi fous que sanguinaires. Si nous avons pu survivre à ça, pourquoi ne pourrions nous pas continuer à survivre ? Tant que j'ai ta main dans la mienne, le sourire sur les lèvres, le bonheur à la porte, la mort ne pourra rien contre nous. Nous sommes bien plus forts qu'elle. »

La jeune femme ne put empêcher des larmes tracer des sillons sur ses joues blêmes et Charlie l'approcha de lui afin qu'elle laisse exploser son chagrin sur son torse, tandis qu'il la rassurait en caressant son dos.

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Sahid s'approcha en silence de la tombe de Shannon et déposa une gerbe de fleurs qui avaient résisté à la neige, qui avaient résisté à la jeune femme. Après un léger coup d'œil à la tombe voisine de Boone, il s'agenouilla mais rien ne sortit. Il se contenta de fixer cette terre fraîchement remuée et qui gardait en son sein la plus jolie chose au monde. Un craquement résonna derrière lui mais il ne fit pas un geste et laissa la scandinave s'asseoir à ses côtés.

« Je suis désolée pour ce qui est advenu. fit celle-ci après un long silence entre eux.

« Et c'est sensé me réchauffer le cœur ?

« Non, c'est sensé soulager égoïstement ma conscience…

« Mais ?

« Mais je n'ai aucune conscience.

« Alors pourquoi l'avoir tué ?

« Ca n'a jamais été le beau fixe entre nous. »

Zone industrielle de nuit, quelques silhouettes traversent le manteau de l'obscurité et se retrouvent sur le toit d'un bâtiment d'où une lumière orangée s'échappe. Thia fait signe à ses collègues de passer et de bloquer les différents accès mais l'un d'entre eux refuse obstinément de bouger :

« Nie mojet bit' i retchi. Ia otkazivaious' ot touguo, tchetov' povinobatsia odioi baba ! » (Pas question, je refuse d'obéir à une bonne femme!)

La réponse ne se fit pas attendre et une lame aiguisée vint se poser sur son cou, comme un oiseau sur une branche trop lourde pour lui. Tandis que la jeune femme incriminée regardait d'un air neutre l'affrontement et que Nikolaï laissait échappait une bouffée de cigarette, Ivan murmura dans le creux de l'oreille du contestataire :

« Ti sobiraechtchasia sdelat' vseto, tcheto lady tbe guovorit tcheto delaiet. » ( Tu vas faire tout ce que la lady te dit de faire.)

Andrej s'avoua vaincu en surface et hocha la tête alors que son assaillant retirait son arme, sans ne pas laisser une trace sanguinolente sur le cou de cet individu qui insultait leur chef. En se rendant à son poste, il murmura entre les dents à l'encontre de la jeune femme :

« Kourva » (Putain.)

Cependant, Thia le perçut et en s'approchant de la porte pour se rendre à l'intérieur où se trouvait leur cible, elle donna un violent coup sur la tête d'Andrej qui s'écroula à terre, tandis que les talons affûtés de la jeune femme s'enfonçait dans ses parties intimes. D'une voix tendue, elle se pencha et susurra à son oreille avant de s'éloigner :

« Ne blyad', a tchesnaya davalka… » (On ne dit pas putain mais Madame gagne péniblement sa vie…)

« Il contestait votre autorité ?

« Je viens d'un pays où la femme est soit votre mère soit une putain ; alors il faut bien que je montre l'exemple…

« Le règne par la terreur…

« C'est la seule façon que je connaisse.

« Moi également. »

Après un instant de silence, la scandinave se leva et entreprit de s'éloigner mais s'arrêta à la lisière de la jungle quand il l'interpella.

« Ca passera ?

« Quoi ?

« La douleur ? Est-ce qu'on peut parvenir à oublier ?

« On m'a dit une fois que seule la mort offrait l'oubli, la vie n'ayant pas cette indulgence.

« Elle continuera à hanter mes rêves alors…

« Nietsche disait également que 'nul bonheur, nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissance de l'instant présent ne pourrait exister sans la faculté d'oubli'. Choisissez votre camp.

« Quel est le votre ? »

Mais le silence fut son unique réponse.

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Sawyer pénétra dans la pseudo infirmerie pour prendre des tissus afin de renouveler sa blessure et empêcher son suintement. Une voix douce sortit du drap qui servait pour séparer les malades et leur donner un peu d'intimité dans ce lieu de vie commune.

« Sawyer ? »

Il s'approcha et passa la tête pour découvrir Kate allongée, se remettant de ses blessures.

« Hé, tâches de rousseur ! la salua-t-il en s'asseyant à ses côtés. Comment vas-tu ?

« Ca peut aller.

« Tu dois bouillir d'être obligée de ne pas bouger.

« Qu'y veux tu : c'est mon hyper activité qui veut ça ! Et toi, comment te sens tu ?

« Mieux que toi, en tout cas. Quelle horreur, devoir supporter tout le temps Jack ! »

La jeune femme laissa échapper un petit rire amusé mais se reprit en posant un regard tendre sur son véritable sauveur.

« J'ai appris ce que tu avais fait. Je te remercie de m'avoir…tiré de là.

« Je ne t'ai pas choisi si c'est ce que tu t'apprêtais à dire mais entre sauver une belle fille en mauvais état et partir à la recherche de deux psychopathes, j'ai pris comme toujours la solution de facilitée.

« Tu n'es pas un lâche.

« Je fuis pourtant. Je ne veux pas rester avec vous ici. Tu me connais : l'anti-social de service.

« Tu vas avec elle.

« Si elle m'accepte…enfin, c'est plutôt l'inverse.

« Elle s'installe sur ton territoire ?

« Ouais, rétablis toi bien et je t'accepterais avec joie chez moi. »

Il se pencha pour l'embrasser sur le front et s'éloigna tandis qu'elle murmurait pour elle-même :

« Je t'aime. »

De l'autre côté du drap, Sawyer s'était figé, pensif, ayant entendu ce qu'elle avait chuchoté. Il répéta pour lui-même, analysant l'information :

« Je t'aime. »

A cet instant précis, un bruit lui fit relever la tête et son cœur se glaça en découvrant Thia, traversant la caverne avec des bouteilles d'eau fraîche pour la plage et l'observant, le regard énigmatique. Avant qu'il ait trouvé la force d'esquisser un seul geste, elle était déjà partie.