Auteur: TiaKin
Genre: M
Tiré de la série: One Piece
Disclaimer: Seul Filou est à moi. Le reste est la propriété d'Oda-senseï.
Les italiques sont des pensées intérieures et les OoO sont un passage dans le temps (normal: temps plus long, gras: autre moment dans la journée).
Réponses aux reviews:
bv: Pour tout te dire, je me suis bien amusée à faire ce chapitre. Imaginer Sandy fumant devant une machine, quoi de plus drôle. Par contre, pour Filou, c'est vrai qu'il ne fait plus de boulettes, mais il faut dire aussi qu'il a grandi (dans la réalité, il faut au moins un an et demi pour qu'ils se calment comme ça). Ma surprise, c'est effectivement ça. Bravo (faut dire aussi que c'était simple à deviner). Tu as droit de me poser une question, à laquelle je répondrais le plus exactement possible.
vivi: Non, je ne crois pas du tout être trop méchante avec lui. Et puis, dans une fic drôle, il faut un peu martyriser son personnage, sinon ça devient lassant comme tout. C'est donc un peu comme tout le monde qu'il découvre les ordinateurs: à la sauvette °rires° Mais ne t'en fais pas, il maitrise cette machine infernale maintenant.
Un lac sans eau
Mon maître, je l'adore. Il est gentil avec moi, me fait de bons repas, court tous les jours avec moi, me permet de nager dans le lac, de dormir dans sa chambre et de venir lui lécher les mains le matin. Jamais il ne crie ou n'est fâché contre moi. Normal, il m'a bien éduqué.
Ce matin, mon maître dort un peu plus longtemps que les autres jours. D'habitude, le soleil dort encore quand mon maître dort, mais aujourd'hui, le soleil se réveille avant mon maître.
J'ai faim. Je sais que mon maître n'aime pas quand je le réveille trop tôt, mais aujourd'hui, il dort trop longtemps.
Je regarde mon maître dormir dans son panier, sa couverture lui couvrant tout le dos, mais laissant dépasser sa tête et trois de ses pattes. J'entends du bruit derrière la porte qui donne vers la boîte de métal, mais je sais que c'est la dame toute ridée qui sort de sa niche.
Je tourne mon regard vers mon maître qui grogne dans son sommeil. Il n'est pas mort. Je me mets debout et je m'approche de la patte de mon maître pour la renifler. Mon maître grogne encore et tire sa patte sous la couverture. Je vais alors vers les deux pattes arrière, que je commence à lécher. D'abord, mon maître ne bouge pas, puis il commence à bouger ses pattes, de plus en plus fort, ne me laissant pas le lécher tranquille.
-Ha ha ha, arrête Filou. Tu me chatouilles, dit mon maître en haletant.
J'ignore l'ordre et continue de lécher ses pattes. Finalement, elles disparaissent sous la couverture et mon maître se retourne. Il est réveillé. Chouette! J'aboie et me dirige vers la tête de mon maître, battant de la queue.
-Sale chien, il dit en posant sa patte sur ma tête. Pourquoi faut-il que tu me réveilles comme ça tous les dimanches?
Je penche un peu la tête sur le côté, faisant apparaître les dents de mon maître.
-Ha ha, t'es un comique toi. Allez, je vais préparer le p'tit-dèj'.
Il enlève la couverture de son corps et se dirige vers la niche où il prépare à manger. Je le suis joyeusement en aboyant.
-Filou, tais-toi!
J'obéis. Je ne veux pas mettre en colère mon maître. Il attrape la bulle en verre qui fait apparaître de l'eau noire à l'odeur forte, une boîte remplie de poudre noire qu'il met dans la bulle, et met la bulle sur une plaque de plastique.
Ensuite, il va chercher dans les cachettes une gamelle plate, un truc qui pique, un autre tout plat et un dernier avec un creux, puis une écuelle toute haute. Il pose tous ces trucs sur la table, puis va ouvrir la boîte froide où il y a plein de nourriture. Il prend des boules rose clair et de la viande fine à l'odeur de porc. Il ferme la boîte froide et se dirige vers une autre cachette et en sort une gamelle noire avec un bout de bois qu'il pose sur la machine qui chauffe.
Au bout d'un moment, mon maître frappe les deux boules roses contre la gamelle pour les casser, puis jette leur peau dans la boîte à odeurs de couleur verte. Ensuite, mon maître pose les bouts de viande dans la gamelle et l'odeur de bonne nourriture commence à se faire sentir.
Après un moment, pendant lequel j'ai profité pour m'examiner, histoire de voir si tout va bien, mon maître a pris la gamelle et a vidé le contenu dans l'autre gamelle qu'il a posée sur la table.
Je me lèche les babines en sentant les odeurs appétissantes. Il va peut-être m'en donner un peu. Un bruit étrange se fait entendre et je regarde la bulle magique qui s'est remplie du liquide noir à la forte odeur. C'est magique?
Mon maître va la chercher et verse un peu du liquide noir dans l'écuelle haute, dans laquelle il met aussi des grains blancs et du liquide blanc.
-Bon appétit mon cher Sandy.
Je vais me coucher sous l'arbre tout décoré dans la niche où mon maître regarde la boîte à images. J'aurais rien avant un moment.
OoO
Mon maître a rangé toutes les gamelles dans la boîte qui fait du bruit et se dirige à présent vers la niche où l'on dort. Je le suis et le regarde enlever sa peau bleue avec des canards jaunes pour la jeter dans son panier, puis ouvrir la boîte à peaux, de laquelle il tire une peau blanche, une autre bleue, de la même taille, puis une autre peau noire, plus longue et trois autres peaux, une rouge et deux blanches, plus petites.
Mon maître va s'asseoir dans son panier et enfile les peaux blanches, les petites aux pattes arrière et la grande sur les pattes avant et le haut du ventre, puis enlève l'autre moitié de la peau bleue avec des canards jaunes pour mettre à la place la petite peau rouge, puis la longue peau noire et enfin la dernière peau, la bleue, sur la grande peau blanche.
Les humains sont de bien étranges créatures. Pourquoi est-ce qu'ils enfilent autant de peaux pour pouvoir faire la balade? Ils ne les enlèvent même pas pendant que le soleil est là. C'est bien compliqué leur système. Je suis bien heureux d'être un chien.
-Filou, tu veux ton p'tit-déjeuner?
J'aboie, faisant réapparaître les dents de mon maître, qui va dans la niche où il prépare à manger. Je trottine derrière lui, battant de la queue. Je vais enfin recevoir mes croquettes de quand le soleil se réveille. Mon maître prend la boîte à croquettes dans une cachette et en dépose quelques unes dans ma gamelle.
-Pas bouger!
J'attends qu'il range la boîte à croquettes dans la cachette et qu'il revienne.
-Bon chien, il dit en posant sa patte sur ma tête. Allez, mange!
Je saute sur mes croquettes, que j'avale rapidement avant de me tourner vers mon maître, qui montre encore ses dents. J'aime mon maître.
-Tu veux aller te promener?
Promener, aller dehors. J'aboie joyeusement en allant vers la porte qui mène à la boîte de métal. Mon maître ouvre une autre cachette, d'où il sort une autre peau, grise et très longue, qu'il enfile sur ses pattes avant et son corps.
Il passe la corde pour aller dehors sur la corde autour de mon cou, puis ouvre la porte qui donne sur la boîte de métal. Mon maître appuie sur un truc blanc qui devient jaune. Un peu après, la boîte de métal s'ouvre et j'y entre avec mon maître, qui appuie sur un autre truc qui ferme la boîte et la fait bouger.
Après être sorti de la boîte, mon maître et moi sortons de la grande niche où tout plein d'autres humains vivent, et nous passons devant la niche de la dame qui sent le chat.
-Bonjour monsieur Sandy, fait la dame qui sent le chat avec une voix grinçante.
-Bonjour madame Berthe, dit mon maître en levant la patte.
Dans l'endroit où les boîtes à roues bougent, nous allons à droite pour aller prendre le chien de métal.
OoO
J'ai bien mangé moi. Je somnole tranquillement sur le tapis de la niche où mon maître regarde l'étrange boîte à images, tandis que mon maître fait des trucs dans la niche où il prépare manger.
Parfois, une odeur ou un bruit me font tourner la tête vers mon maître, mais je la repose aussitôt, ne voyant rien de méchant.
Soudainement, je sens quelque chose me piquer la peau au niveau de mes fesses. Dans un rapide mouvement, je vais mordiller la sale bête qui pique. Mais elle ne semble pas être seule. Je sens une autre me piquer l'oreille et encore une autre me piquer la truffe. Je m'assieds et commence à me gratter l'oreille avec la patte arrière, puis essaye de gratter ma truffe, mais je sens encore une autre piqûre sur mon ventre.
-Filou? T'as des puces?
J'arrête de me gratter pour regarder mon maître s'approcher de moi, une peau blanche sur le ventre où je vois un drôle d'animal tout rond avec de drôles de signes dessous. Je secoue de la queue, tirant la langue.
-Fais-moi voir ça!
Mon maître me tourne sur le dos et commence à fouiller mon pelage avec ses pattes avant.
-Holà, oui, t'es infesté. Allez, au bain mon vieux.
Je me lève et le suis vers la niche de laquelle mon maître sort toujours mouillé ou avec une bonne odeur. Il cherche dans une cachette et sort une écuelle haute et fermée qu'il pose au bord du petit lac sans eau.
Je me rappelle soudain que le lac sans eau n'est pas bon pour moi. Je recule un peu, mais mon maître m'attrape avant que je ne puisse sortir, puis ferme la porte de la niche.
Mon maître tourne un truc et de l'eau commence à tomber dans le lac sans eau, puis il me prend dans ses bras et me pose dans le lac sans eau. Il pousse un autre truc et l'eau commence à tomber d'un autre endroit.
Mon maître m'enlève la corde autour de mon cou, puis fait tomber l'eau sur moi. C'est chaud. Quand je suis tout mouillé, comme quand je sors du lac, mon maître arrête l'eau de tomber en tournant le premier truc, puis attrape l'écuelle haute et fermée d'où il sort de l'eau bizarre avec une drôle d'odeur. C'est bizarre ce truc. Il me l'applique sur le corps en faisant apparaître des bulles. Berk.
J'ai envie de sortir. Maîîîîître! Je veux sortiiir. Je pose une patte sur le bord du lac sans eau, mais mon maître la repousse. J'aime pas ça. Maître, arrête!
Mon maître finit de me caresser avec ses pattes pour tourner le truc qui fait tomber l'eau, puis attrape l'endroit d'où tombe l'eau pour me mouiller pour la deuxième fois.
Quand je suis de nouveau entièrement mouillé, mon maître prend une peau carrée, et m'essuie avec. Je peux me sécher tout seul. Ceci fait, il pose la peau par terre.
-Allez, saute!
Je peux enfin sortir. Je sors du lac sans eau et mon maître finit de me sécher avec la peau. Enfin, il remet la corde autour de mon cou et me laisse sortir de la niche. Sans plus tarder, je cours me frotter dans mon panier, finissant d'enlever toute l'eau qu'il reste sur moi. Plus jamais je n'irais dans le lac sans eau. Plus jamais!
OoO
Le soleil va dormir. Je regarde la grosse boule dans le ciel qui retourne dans son panier, là derrière les arbres.
J'entends soudain le bruit de quand quelqu'un se trouve derrière la porte qui mène à la boîte de métal. Je me retourne et cours vers la porte, aboyant pour prévenir mon maître.
-C'est bon Filou, j'ai entendu.
Mon maître arrive, accompagné d'une bonne odeur de viande, et ouvre la porte. Derrière se trouvent l'homme avec de l'herbe sur la tête et une dame que je ne connais pas. Elle a une bonne odeur de fleurs et de longs cheveux noirs attachés comme une queue d'un animal que j'ai vu une fois dans la boîte à images.
-Salut Zorro. Bonjour mademoiselle, fait mon maître en serrant la patte de l'homme avec de l'herbe sur la tête, puis en prenant la patte de la dame à l'odeur de fleurs pour la lécher sans tirer la langue.
Il est fort mon maître. J'ai jamais réussi un truc pareil.
-J'te présente ma copine, Laki. J'l'ai rencontrée à Tahiti. Laki, voici mon meilleur ami, Sandy.
-Enchantée de vous connaître Sandy.
-Moi de même.
Par contre, je comprends pas ce qu'ils disent. C'est bizarre les humains. La dame se tourne vers moi, puis ouvre sa bouche.
-Oooh, un chien! Qu'il est mignon.
Elle me caresse avec ses pattes.
-Comment il s'appelle?
-Filou.
-Comme c'est mignon ce nom. Alors Filou, tu es un gentil chien?
J'aboie, puis commence à lécher le visage de la dame pour trouver les fleurs.
-Ah ah ah, arrête Filou, tu me chatouilles.
Elle repousse ma truffe qui renifle son encolure, puis se remet debout et se dirige vers la niche où mon maître regarde la boîte à images.
Et oui, la grande surprise, c'est deux chapitres pour le prix d'un °rires°.
